Dirigé Sibelle/Zniitch

@ Sibelle :

L’endroit a été déserté à la hâte par ses occupants qui ont suivi Blanket à l’auberge. Tu rentres dans la maison du milicien, tu y trouves pour t’accueillir, un bureau vomissant de parchemin et de fatras. Il y a aussi deux commodes usées sur le mur à droite du bureau et derrière un lit sommaire et fait au carré.

Pas très longtemps, apparemment ... Zniitch continua de piocher durant ce qui lui sembla être une éternité, sans la moindre pause. A un tel point qu'il en vint même à se demander si les humains ne comptaient pas simplement les faire travailler jusqu'à ce qu'ils en meurent tous.

Il avait de plus en plus de mal à économiser ses forces, à conserver un rythme régulier et à garder en main sa lourde pioche ... Pourtant, il s'y cramponnait comme il s'accrochait à la vie, et ce n'était pas qu'une image : les rares gobelins qu'il voyait faiblir ou lâcher leur pioche étaient frappés, fouettés, ou pire. Et il ne comptait pas subir le même sort.

La crainte de ne jamais revoir la lumière du jour se changea en certitude dans l'esprit du jeune gobelin, et l'espoir finit par le quitter. L'espoir de sortir d'ici, l'espoir que Sibelle vienne le sauver, l'espoir de réaliser ses rêves et de devenir un jour un guerrier reconnu, ...

Mais au moment où il sentit que son corps atteignait ses limites critiques, alors qu'il puisait dans ses dernières ressources et que ses mains tremblotantes peinaient à tenir le manche de sa pioche, les humains les interrompirent tous et leur retirèrent leur fardeau.
Dans leur délicatesse habituelle, ils les brusquèrent ensuite dans leurs cages et leur servirent une ridicule ration de pain rassis avant de les enfermer à clef pour finalement quitter la caverne, la replongeant dans le noir complet.

Zniitch engloutit son maigre repas avec appétit, puis s'écroula sous la fatigue. Qui pouvait savoir combien de temps s'était écoulé depuis la dernière fois qu'il avait quitté cette cage ? Des heures ? Une journée ? Deux ? Zniitch n'en avait pas la moindre idée et était loin de pouvoir réfléchir logiquement ...

Les rares fois où ses pensées n'avaient pas été occupées à lutter contre l'effort et la douleur, Zniitch avait prévu d'interroger les gobelins à son retour dans la cage ... Mais il était loin d'être le plus physique et le plus endurant des gobelins, et le travail incessant des mines l'avait exténué, et il n'avait envie que d'une chose : se reposer.
Il ne tarda d'ailleurs pas à sombrer profondément dans le sommeil.

La fascination des villageois envers Blanket servit à Sibelle qui eut le champ libre pour vaquer à son investigation des lieux. En effet, une fois à l’intérieur de la maison, elle n’y vit personne.

Cette modeste demeure n’était en fait composée que d’une simple pièce, très peu décorée, munie d’un bureau où régnaient le désordre et une montagne de paperasse. Un peu en retrait, à un autre coin de la pièce, on pouvait y voir deux commodes et un lit.
Sibelle s’installa derrière le bureau, alluma une lampe et se mit à éplucher tous ces papiers. Elle se doutait bien que quelqu’un avait dû passer avant elle, mais elle s’acharna tout de même à faire le tri. Une fois qu’elle aura terminé la fouille minutieuse du bureau, elle videra les commodes, les changera de place, fera de même pour le lit où elle ne négligera pas de regarder sous le matelas. Le milicien semblait avoir découvert quelque chose et Sibelle s’était entêtée à trouver de quoi il s’agissait.

Une fois qu’elle en aurait le cœur net, elle retournerait à l’auberge.

Sibelle : tu trouves des feuilles, des rapports, des lettres, des restes de nourriture en décomposition...

Plus le temps s’écoulait à lire ces rapports, à déchiffrer ces pattes de mouche et plus la patience de Sibelle s’effritait. Déjà que ses capacités de lecture s’avéraient limitées. Devoir en lire pendant près d’une heure l’avait épuisée. Tous les tiroirs des deux commodes avaient été vidés, les meubles déplacés, et même le matelas soulevé. Si cachette il y avait, la guerrière aurait fini par la dénicher. Et pour combler le tout, la rouquine trouva une assiette de restants de ragoût qui commençait à frétiller par la présence de vers et de moisissures. Écœurée et fatiguée, Sibelle se décida enfin à quitter cette demeure encore moins rangée qu’à son arrivée.

Sans se préoccuper de tout remettre en place, Sibelle sortit dans les rues désertes et sombres et se dirigea sans détour à l’auberge.

La nuit est déjà bien tombé et recouvre de son manteau glacé et obscure le village quand tu sors. avant d'arriver à l'auberge tu vois Blanket sortir de l'auberge, il prend une direction dans le village.

Repartant de la maison du milicien les mains vides, la guerrière, un peu découragée de ne pas avoir avancé dans son enquête, ne songeait plus qu’à retourner à l’auberge, à prendre un bon bain chaud afin de se débarrasser des relents nauséabonds qui l’accompagnaient depuis sa visite du cimetière, puis à se coucher.

La nuit était tombée depuis un petit moment, Sibelle marchait dans la pénombre, profitant du silence offert par les rues désertes. Rentrée bredouille, elle n’avait pas plus d’autres solutions que de prendre une chambre à l’auberge pour passer la nuit, songeant à faire partie de l’expédition du lendemain.

(Espérons que cette petite excursion de demain me fera avancer davantage)

C’est au cours de ses réflexions que Sibelle discerna malgré l’obscurité une silhouette humaine sortir de l’auberge. Le faible reflet de la lune sur la terre était cependant suffisant pour qu’elle reconnaisse le beau Blanket, fils du maire. Elle allait continuer son chemin, lorsqu’elle s’arrêta soudainement.

(Et si ce beau jeune homme pouvait m’apporter plus d’information)

Impulsive comme toujours et entêtée à résoudre le mystère de la grange brûlée, la rouquine se décida à suivre discrètement le bellâtre à la cape rouge. C’est ainsi que marchant à pas feutré, se dissimulant dans l’ombre, la guerrière sacrifia une partie de sa nuit à espionner le mignon aux yeux charmeurs.

Dirigé Sibelle/zniitch

Jet discrétion : 67 réussite
Alors que tu suis Blanket, la nuit s'écoule et le froid te tenaille de plus en plus. Tu l’aperçois frappé à une maison. La porte s’ouvre et une jeune femme l’accueil. De là où tu es tu entends Blanket dire.
Tout ce passe comme prévu à la mine.
Ils esquissent tous deux un sourire, ils s’embrassent fiévreusement et ils entrent dans la maison, prenant bien soin de fermer derrière eux.

Zniitch : tu es dans la cellule, tes congénères dorment autours de toi, ainsi que le soldat qui vous surveille. Il est assis sur un tabouret et pique du nez la tête reposée contre les barreaux.

À pas de loup, tapie dans l’ombre, la guerrière suivait Blanket. Celui-ci tourna finalement à gauche, se rendit sur le perron de la cinquième maison et frappa discrètement à la porte. Sans tarder, un peu comme si elle attendait sa visite, une ravissante blondinette aux magnifiques yeux bleus assortis lui répondit. Malgré la clarté offerte par la lune dans cette froide nuit étoilée dispensée de nuages, Sibelle ne pouvait pas discerner tout ce qui se passait entre ces deux jeunes gens, par contre, elle entendit clairement le jeune homme expliquer à la demoiselle que tout se passait comme prévu à la mine.

(Ah, le salopard ! )

Cette fois il n’y avait plus de doute, il se passait quelque chose de louche dans ce village et c’était les gobelins qui portaient le blâme. La guerrière n’avait pas vraiment compris le rôle de la mine dans toute cette affaire, mais elle était désormais certaine de la malhonnêteté de cet homme au pourtant si joli minois.

Puis, après un sourire complice, le jeune couple s’embrassa fiévreusement. Transie, seule dans cette rue glacée, l’elfe rouquine enviait la position de la jeune blonde. Elle aurait aimé bénéficier elle aussi de cette chaleur humaine, plutôt que de geler à les espionner.
La fatigue l’envahissant, la belle guerrière, abandonna son rôle de soldat, et telle une femme digne de ce nom, laissa libre court à son imagination. C’était elle, et non la jeune ingénue qui se retrouvait blottie contre le torse du fils du maire. Lui, collé à elle, lui offrant une chaleur si enviée, plaçant une de ses mains dans l’épaisse chevelure de l’elfe blanche, tandis que l’autre caressait le bas du dos de la guerrière. Il approchait doucement ses lèvres minces contre celles plus pulpeuses de la rouquine, qui le laissait faire, reniflant le doux parfum qui émergeait de ce bellâtre à l’élégante cape rouge. Il offrait alors ses lèvres à la guerrière qui répondait à ses avances en ouvrant les siennes lui permettant d’insérer sa langue gourmande dans sa bouche. Et c’est à ce moment précis que choisirait la guerrière pour fermer brusquement ses mâchoires sur l’organe musculeux, le mordant violemment sans l’épargner aucunement. Puis, profitant de son malaise, elle poursuivrait son action, profitant de leur proximité pour lever son genou et frapper sans pitié dans l’entrejambe du jeune freluquet. Et puis comme il serait penché, les mains sur ses bijoux de famille, la guerrière, ses deux mains unies telles une enclume lui assènerait un violent coup sur la nuque, l’envoyant ainsi choir sur le sol de terre. Mais elle n’était pas dans les bras de Blanket, qui bien en forme, et aucunement blessé disparut dans la maisonnette auprès de sa bien-aimée.

Bien satisfaite malgré tout des élucubrations de son cerveau, c’est le sourire aux lèvres, courbaturée, les pieds et les mains gelés que Sibelle rebroussa chemin et pénétra dans l’auberge bien décidée à terminer ce qui lui restait de nuit dans une des chambres de l’établissement.

Dirigé Sibelle/zniitch

@Sibelle :

À son arrivée tardive, il faut l’avouer, l’auberge était presque déserte. L’elfe blanche, exténuée et malodorante, demanda une chambre et s’y rendit sans perdre un moment.
Sibelle était si épuisée qu’elle gravit péniblement les marches de l’escalier qui l’amenèrent au deuxième étage. Elle bifurqua ensuite à gauche, puis ouvrit la deuxième porte tout comme lui avait indiqué l’employé de nuit. Une chambre propre et dotée d’un lit, c’est tout ce qui importait à la belle. La guerrière ne fit pas attention à la solide, mais simple commode de bois, ni à la petite table près de la fenêtre. Elle avisa cependant un plat et une cruche d’eau et s’empressa de se dévêtir et de faire une toilette rapide afin de se débarrasser des effluves du cadavre qui ne semblaient vouloir la quitter. La rouquine, épuisée, s’emmitoufla ensuite sous les épaisses couvertures et s’endormit aussitôt.

Sa journée fut si longue et sa nuit si courte que Sibelle d’ordinaire matinale ne se réveilla pas lorsque les premiers rayons de soleil pénétrèrent dans la chambre lui offrant une douce chaleur matinale. Elle n’ouvrit pas davantage les yeux lorsque de petits oiseaux jaunes se postèrent sur le cadre extérieur de sa fenêtre pour lui faire un doux récital de gazouillis. Ce n’est que bien plus tard dans la matinée, lorsque des cris et du chahut parvinrent de la rue qu’elle réussit non sans peine à s’extirper du sommeil. Alertée par ce brouhaha, elle enfila sa tunique à la hâte et accourue à la fenêtre. En bas, des hommes, une bonne vingtaine, tous biens armés, terminaient leurs préparatifs. Parmi le lot, Sibelle reconnu le bellâtre dénommé Blanket.

(La grotte ! Il voulait y emmener des hommes ce matin ! Je dois y être !)

Beaucoup plus rapide que nombres de femmes en ce qui a trait aux préparatifs du matin, Sibelle enfila en toute hâte, vêtements, armures et équipements. Plaça son sac en bandoulière et dévala les marches deux à deux.

Une fois à la salle principale, elle se dirigea directement au comptoir où l’aubergiste de la veille, fort sympathique était occupé à essuyer des verres. Elle avisa un panier de fruits et un autre de pains. Elle se servit dans chacun, paya les yus nécessaires, puis gentiment, malgré le temps qui lui manquait, posa une question à celui qu’elle croyait le patron de l’établissement.

« Ce village est en plein cœur de magnifiques montagnes, n’y a-t-il pas ici des mines à exploiter. »

De ses beaux yeux noisette, elle fixait l’aubergiste espérant y trouver enfin une réponse positive, guettant du coin de l’œil les hommes à l’extérieur qui s’apprêtaient à partir en expédition.

La nuit de Zniitch fut longue. Longue et agitée ... L'une des pires de sa vie, à vrai dire. Des images cauchemardesques de tortures, d'humains cruels, ou encore de Sibelle lui tournant le dos et s'en allant en courant s'enchaînaient dans sa tête, au rythme brutal et effréné d'incessants coups de pioches ...

Lorsque les humains revinrent finalement, après ce qui lui sembla une éternité, ils exécutèrent exactement le même spectacle que la fois précédente. Zniitch et les autres gobelins furent tous brusqués en dehors de leurs cages, on leur mis à nouveau une pioche entre les mains, et ils reprirent le travail forcé.

Étrangement, cette journée passa plus rapidement que la veille. Cependant, elle n'en fut pas moins difficile et épuisante pour Zniitch, bien au contraire. Les muscles de ses bras, son dos et sa nuque le firent atrocement souffrir et il fut forcé à deux reprises de s'arrêter une seconde pour reprendre son souffle. Mais à chacune des deux fois, un fouet claqua et le ramena brusquement à la réalité, traçant du même coup un sillon écarlate le long de sa colonne vertébrale.

( Zniitch doit tenir, Zniitch doit tenir ... ) Ne cessa de se répéter le frêle gobelin dont les membres commençaient serieusement à trembler, comme pour penser à autre chose que les ampoules et les cloques qui commençaient à couvrir ses mains ...

Quand la journée se termina enfin et que les esclaves gobelins déposèrent leurs outils, les bruits - eux - résonnaient toujours dans la tête de Zniitch. Vrillant ses tympans, tenaillant son esprit, ces brutaux tintements métalliques caractéristiques des coups de pioches sur la pierre continuèrent ainsi, encore et encore, sans jamais s'arrêter, jusqu'à devenir un bruit de fond ...

*Chting ! Chting ! Chting !*

Tentant d'économiser sa ration journalière - un maigre morceau de viande qui avait commencée à pourrir, cette fois - Zniitch n'eut guère la force de questionner ses compagnons de cellule. Il désespérait d'ailleurs de ne plus jamais en avoir les capacités ...
Cependant, voulant à tout prix éviter les cauchemars de la nuit précédente, il se força à garder les yeux ouverts, lutant contre un sommeil difficile qui s'imposait lentement à lui.

*Chting ! Chting ! Chting !*

Mais au bout d'un certain temps, alors que Zniitch laissait son regard dériver aléatoirement, tantôt vers la droite, tantôt vers la gauche, un détail attira soudainement son attention. En effet, non loin de lui, la tête reposant contre les barreaux de sa cage, un gardien humain avait succombé au sommeil et dormait à poings fermés ...
Le petit gobelin faiblard y vit là l'opportunité qu'il attendait ! Il se dirigea donc tant bien que mal en direction du fameux garde assoupi et tenta d'en voir plus : si ses clefs ou une arme étaient visibles et à portée de main, s'il était susceptible de se réveiller, etc.

Sibelle : L’aubergiste te regarde en plissant les lèvres.
Si y avait une mine, vous pensez que le village serait si pauvre ? Va donc faire ce pourquoi on te paye, femme.
Et il reprend son activité.

Zniitch : Tu vois les clefs pendre à la ceinture du garde, ainsi qu’une dague.

Soldat dans le fond de l’âme, notre elfe blanche avait laissé tomber son attitude militaire pour parler sincèrement à cet aubergiste qui lui avait inspiré confiance à un point tel qu’elle avait même osé lui parler de l’existence probable d’une mine, dévoilant ainsi, en partie, ses soupçons. C’est donc avec déception et colère qu’elle reçut cette réponse amère de son interlocuteur. L’homme lui avait répondu d’un ton condescendant que si mine il y avait, le village ne vivrait pas dans la pauvreté. Sur ce point, il avait raison, cependant Sibelle jugeait qu’il n’avait pas à l’insulter de la sorte.

Rouge de rage, les sourcils froncés, les narines dilatées, la respiration rapide, les poings serrés, la rouquine ne répliqua aucunement à ces insultes et se dirigea vivement vers la porte de sortie. Yuimen sait par quel miracle elle avait réussi à contrôler son tempérament intempestif… pour un court moment. En fait, elle n’avait fait que trois pas, qu’elle tourna les talons brusquement et en refit deux en direction du comptoir de l’établissement.
Fusillant le barman du regard, elle le pointa du doigt, et sans plus aucune retenue, d'une voix forte, elle s’exprima avec hargne et ironie, oubliant volontairement de vouvoyer le commerçant.

« C’est vrai, tu as bien raison, je suis une femme et ma place comme guerrier est là dehors à couper des têtes, à trouver les coupables de toute cette histoire, à punir les êtres fourbes. Mais toi HOMME, ta place est ici derrière le comptoir à essuyer la vaisselle. »

Cela dit, elle croqua violemment dans sa pomme rouge et se retourna vers la sortie, sans attendre la riposte du gaillard.

La porte ne s’était pas encore refermée que l’on put entendre la belle héler le fils du maire :

« Hé Blanket, approchez, j’ai à vous parler ! »

Tout en se trainant laborieusement jusqu'aux barreaux contre lesquels reposait le gardien de la cage, Zniitch prenait bien soin de ne réveiller aucun des nombreux gobelins endormis qui s'entassaient à ses pieds, comme s'il parcourait un périlleux labyrinthe aux murs verts et sales.

Lorsqu'il arriva en fin à destination, Zniitch remarqua - comme il l'avait si ardemment espéré - une petite dague de fer ainsi qu'un trousseau de clefs rouillées qui pendaient mollement de la ceinture de cuir du soldat assoupi. Le front appuyé contre deux des épais barreaux de fer, celui-ci penchait vers l'avant et ses possessions étaient miraculeusement à portée de bras du petit gobelin.

Malgré les coups de pioches qui résonnaient encore dans sa tête et qui lui procurait un affreux mal de crâne, Zniitch se mit à réfléchir à toute vitesse ... Aussi vite qu'il le pouvait, en tout cas ... Et une foule de questions l'assaillit bientôt.
Devait-il s'emparer de ce trésor tout de suite ? Ne valait-il mieux pas attendre ? Devrait-il garder et cacher la dague et les clefs sur lui pour frapper au moment opportun ? Ou, au contraire, devait-il agir maintenant ? ...

( Zniitch n'aura pas d'autre chance, et il ne survivra pas à une journée de plus dans les mines ... Mais quand l'homme se réveillera, il se rendra compte qu'on l'a volé ... Zniitch doit donc agir tout de suite ... Tout de suite ! )

Certain de ce qui lui restait à faire, rassemblant les bien maigres forces qui pouvaient lui rester, Zniitch tituba jusqu'au rebord de sa cage. Puis, lorsqu'il fut assuré que personne d'éveillé ne l'observait, il tendit les deux bras de part et d'autre d'un barreaux et tenta de se remémorer ce qu'il avait appris au cours de ses années de survie dans la misère des docks de Kendra Kâr.