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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 12:42 
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Aglaeka parut déçue que les hommes puissent vivre ainsi. Je m'abstins de lui dire que c'était parfois aussi très agréable, et quand on trouve le bon étalon on ne regrette pas qu'il ait encore ses bijoux intacts. Je ne pense pas qu'elle l'aurait bien pris.

Pragmatique, elle me demanda quel genre de travail elle pourrait faire. Toujours aussi fanatique de l'émasculation, il semblait clair que le genre de boulot que je pourrais lui trouver ferait son affaire:

"Et bien, beaucoup de gens ont des problèmes à résoudre. Parfois ce sont des bêtes ou des monstres qui leur mènent la vie dure. Dangereux, mais rémunérateur. Parfois ce sont leurs comparses qui posent problème, et là tu pourras couper ce que tu veux. Bon par contre ce sont souvent des types qui proposent du boulot, mais faut bien faire des concessions. Faire du banditisme ça attire l'attention, et si tu coupe des bijoux de famille à droite à gauche, ça risque d'en mettre en rogne certains... Si on est embauchés pour, tout de suite ça passe mieux."

Dans quoi je m'engageais... Enfin elle avait l'air d'être une fille sympa. Un peu obsédée, mais ça c'était pas vraiment mon problème. Et puis les employeurs seraient sûrement content si leurs ennemis mouraient à ce point déshonorés. On aurait peut-être même des bonus.

"Bon après les boulots c'est pas toujours de trucider du bougre hein, il y a tout un tas de trucs différents à faire. La dernière fois, tiens toi bien, il a fallu que je recherche le chat noir d'une alchimiste qui ne pouvait plus travailler sans. Le pire, c'est que ça a mieux payé que mon boulot d'hier soir. Enfin en même temps, j'ai du crapahuter pour l'avoir ce foutu chat. Et tu vois cette vilaine cicatrice sur le bras? Bien vu, c'était cette saleté..."

Je fis une petite pause. La belle en profita pour me demander si je m'étais déjà soumise à un homme. Je faillis m'étouffer en entendant sa question. Dans un autre contexte je lui aurais sorti une réplique cinglante et l'aurais envoyée bouler, mais elle avait l'air si sincère.

"On va dire que ma jeunesse n'a pas été toute rose, et mes... pouvoirs ont servi pas mal de temps des sales types. Enfin à l'époque j'étais pas trop au courant. Ça n'a pas duré tant que ça au final, et ça fait un moment que je suis indépendante."


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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 13:25 
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Isulka m'apprit rapidement que notre travail serait extrêmement varié, on pourrait être bien employées à tuer, massacrer et piller des personnes tout comme promener l'animal de compagnie d'une personne en manque de temps mais pas d'argent.

"Et tu as fait beaucoup de ces petits travaux ? Il n'y aurait une jeune femme qui puisse grossir notre bourse de la même manière que ces hommes-employeurs ?"

Après tout, j'étais quelque peu septique à l'idée d'aider un homme même si mon but serait de gagner plus de yus que contenait ma bourse actuellement. J'imaginai déjà les têtes et les parties intimes se détruire et se couper face à la force de ma lame glacée. Mon but avancerait enfin. Elle posa néanmoins un holà à tout cela en me faisant bien comprendre que castrer les hommes ne serait pas quelque chose à faire régulièrement si je tenais à ma vie et à mon argent.

Je parus plutôt satisfaite de toutes ces explications et elle me dis un peu plus sur elle en me contant que sa jeunesse n'a pas été le berceau de bonheur que j'ai pu vivre. Selon ses paroles que je crus comprendre, elle avait déjà été utilisée auparavant pour ses pouvoirs.

"Quel genre de pouvoir possèdes-tu ? Il est vrai que tu as tué ce garçon en détruisant son anatomie primaire. Aurais-tu comme certaines prêtresses des pouvoirs magiques ?"

Elle finit par une note positive en m'affirmant qu'à présent elle était indépendante face à tous ces êtres. Je me trouvais face à une femme qui avait probablement beaucoup souffert face aux hommes et elle semblait avoir une grande expérience face à ces êtres, ce qui me terrifia et me rassura à la fois.

L'eau chaude me faisait toujours plus revivre. Mon cœur et mon corps étaient de plus en plus apaisée, grâce à ces bains et à cette femme qui me disait sans détour ce que je désirais apprendre et savoir.

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Dernière édition par Aglaeka le Lun 30 Aoû 2010 10:36, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 13:40 
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Aglaeka me demanda s'il n'était pas plutôt possible de se faire engager par une femme. J'eus un demi-sourire, lui répondant:

"Si c'est tout à fait possible. Mais on a pas souvent le choix, et faire les difficiles à propos de boulot a plutôt tendance à fermer les portes. Enfin ne t'en fais pas, je m'occuperai des contrats, tu n'auras pas à rencontrer les bonshommes. Tu préfère comme ça?"

Mine de rien le bain était vraiment relaxant, et je me rendais compte à quel point j'étais fatiguée. Vu la nuit que j'avais passée, c'était logique. Et là je me prenais le contre-coup avec les intérêts d'usage.

Après une petite absence, je remarquai que la demoiselle me parlait toujours. Elle me demanda si j'avais des pouvoirs de prêtresse.

"On peut dire ça. C'est pas toujours bien vu, mais oui j'ai un peu de contrôle sur les éléments. C'est d'ailleurs grâce à ça que je trouve la plupart du temps du travail. Les femmes demandant des boulots d'homme, c'est pas commun. Mais si on a les cheveux roux, on a le droit à un regard mauvais et a une mission sordide. C'est mieux que rien, non?"

La fatigue commençait vraiment à se faire sentir, et je risquais bientôt de sombrer.

"Tu sais quoi? Ce soir on va se retrouver à ton auberge. T'es au pied-levé c'est ça? Entre-temps je passe voir mon contact, je pionce un peu et à nous la belle vie! Ça te va ma belle?"


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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Jeu 26 Aoû 2010 13:57 
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L'affaire avec cette femme marchait vraiment bien à mon goût. Elle se proposa de faire l'intermédiaire entre notre employeur et moi-même pour que je ne subisse pas une rencontre avec un homme qui s'amuse à me donner des ordres. L'affaire de le rencontrer juste pour un paiement et lui montrer ma manière de vivre de me ne dérangeait pas par contre, bizarre ... Enfin je fis oublier à mon cerveau cette idée encore mal placée pour profiter un peu plus ce bon bain chaud.

Isulka m'expliqua ensuite qu'elle avait le pouvoir de contrôler les éléments mais me fit comprendre que sa situation n'était pas toujours très avantageuse. Son physique non plus d'ailleurs, puisque sa chevelure rousse n'inspirait rien de bon à ces hommes qui lui donnaient le sale boulot.

Je l'as vis alors fermer ses yeux de fatigue, sa mine n'était pas très bonne, mais elle était toujours meilleure qu'aux premières secondes de ma rencontre avec elle. Qu'avait-elle traversée cette nuit avant de croiser ma route ?

La femme à la chevelure rousse me proposa alors de la retrouver à mon auberge cette nuit, elle sentait sans doute ne pas tenir plus longtemps dans cet état où l'on doit lutter contre un sommeil prometteur. Je ne dis rien et me levai tranquillement, lui jetant un dernier sourire en gage d'au revoir avant cette nuit.

Sèche et habillée je sortis des bains avec un curieux sourire aux lèvres. Les évènements s'étaient déroulés bien trop vite pour que je puisse véritablement comprendre quoi que ce soit.

De retour à mon auberge et après avoir demandé mon chemin à une marchande, je m'allongeai sur le lit afin de méditer, penser et laisser mes yeux se fermer à leur guise. La nuit allait être longue et éprouvante.

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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Mar 31 Aoû 2010 23:42 
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Silmeria entra en compagnie d'Adelchis qui ne connaissait toujours rien d'elle. Juste un nom qu'elle venait de créer : Sasmira
La chaleur bouffante dû aux eaux et à l'humidité ambiante de cette grande maison était agréable après une marche dans les ruelles fraîches, elle entra suivie de près par l'homme et se dirigea vers la première dame qu'elle vit. A force de se rendre dans les bains elle commençait à être reconnue et les servantes commencèrent à savoir à l'avance ses besoins, ce qui faisait gagner du temps. Chose différente aujourd'hui, elle était accompagnée d'un homme. Elle murmurait à l'écart d'Adelchis dans l'oreille de la femme habillée en gris qui restait fixer le jeune homme. Au bout de quelques secondes de conversation elle revint vers le jeune homme en lui annonçant qu'on allait repriser sa veste et lui donner de quoi nettoyer cette blessure tandis qu'il prendrait son bain.

Elle connaissait le chemin d'avance, elle se dirigeait en lui faisant un signe de la main vers les escaliers où ils montèrent. Elle avança dans un long couloir où avançaient rapidement de nombreuses servantes avec des seaux débordant d'eau chaude.

Silmeria ouvrit la porte de l’alcôve libre. Une servante allait en sortir à cet instant, elle venait d’installer un long drap de toile entre deux bassines pleine d’eau. Une fumante, chaude, l’autre limpide, douce, sans aucune fumée.
Silmeria se tourna alors vers le jeune homme tout en lui indiquant de laisser le passage à la jeune servante, elle lui montra où se changer et que la baignoire chaude lui était destinée. Elle prendrait celle qui contenait l’eau froide pour ne pas dire glacée.
Après s’être changée elle entra doucement dans l’eau froide qui lui donna un frisson qu’elle adorait. Les trop fortes chaleurs lui donnait l’impression de le liquéfier, de se ramollir, d’être une énorme limace dans une marmite. Le froid lui donnait un coup de fouet, lui donnait un coup cinglant au sang. Elle avait demandé à avoir une cruche à disposition avec une eau tempérée au cas où, mais ne s’en servait jamais.

Il y avait une fenêtre qui éclairait la pièce derrière elle et la toile, elle craignait que ses formes fassent effet d’ombres chinoises et que son compagnon si inconnu puisse observer ce qu’il n’avait pas à voir, sa lame était sur le bord de la bassine où elle trempait, prête à frapper, savait-on jamais.

La porte s’ouvrait alors brutalement, une femme assez forte pénétra pour prendre la veste et la recoudre, elle portait sur elle des bandes de tissus propre ainsi qu’un alcool qui pouvait servir à désinfecter ou à oublier la douleur… Au choix. La femme au pas lourd quitta la pièce sans dire un seul mot.
Silmeria s’adressa à la toile en souriant : « Un peu bourrue celle-ci non ? Tous se passe bien, pas trop chaud ? Il y a de l’eau froide à disposition, à côté de la clochette vous avez des cruches brunes, elles contiennent de l’eau froide, les blanches en grès contiennent l’eau chaude. Les poudres sont utilisée pour se laver, avant que vous demandiez si ça se mange. Mettez ça dans l’eau, remuez, et lavez vous… Insistez sous les bras s’il vous plaît. Votre veste vous sera rendue propre, n’allez pas faire d’un homme propre en sortant de cette bassine d’un bouc puant en sortant des bains, il n’y aurait aucun intérêt à perdre son temps à tremper alors que cette ville est pleine de profit.

Sasmira, Sasmira, vous ne connaissez de moi que cette image qui est totalement fausse, oui j’ai causé des morts au marché, mais qui ici est loin de tout reproche. Cette ville est pleine de pauvres, de marchands corrompus et de tueurs à gages… Leur vie aurait-elle de l’importance pour vous ? Celui qui a été tué par l’ours aurait très bien pu planter un poignard dans le dos d’une veuve pour son argent. Les gens sont comme ça ici. Regardez votre blessure si vous en doutez. Les gens vous tuerons sans hésiter s’ils veulent quelque chose que vous possédiez… Quoique vous ne devez pas posséder grand-chose, vous ne semblez même pas être d’ici Si vous voulez savoir quelque chose, je ne vous direz rien, si vous voulez voir comme moi ce monde dans le chaos, je ne vous ferez rien. Et si vous comptiez aller alerter la garde n’oubliez pas que vous ne connaissez de moi qu’un faux nom. »

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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 16:34 
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Sasmira me guidant, j'entrai à sa suite, déjà un peu plus confiant qu'au départ. Pourtant, tout ce que je savais d'elle était faux, mis à part ce que je l'avais vue faire hier soir. Même son nom était faux, et je me demandais encore où était l'utilité de m'en donner. Oh, bien sûr maintenant j'avais un nom pour l'appeler, plutôt que elfe, assassin... Et j'en passe et des meilleurs. Mais cette hostilité envers elle était peut-être un peu exagéré, après tout. Sasmira s'adressa à la première personne qu'elle vit, et parla de moi également, à en juger par les regards discrets de l'interlocutrice qui me visait. Une fois qu'elle eut fini de parler, l'elfe revint vers moi, me prévenant qu'on allait me donner de quoi nettoyer, enfin, ma blessure, et rafistoler ma veste. Je lâchai un bref merci, et la suivi tandis qu'elle me faisait signe de la suivre. Ça ne devait pas être sa première visite, elle connaissait les lieux, contrairement à moi...

Après avoir grimpé des escaliers et traversé un couloir, nous arrivâmes dans une pièce où se trouvait deux bassines, l'une fumante, l'autre, au contraire, avait l'air extrêmement fraiche. Hors de question que j'aille dans celle-là, en tout cas. Heureusement pour moi, Sasmira me laissa la bouillante, m'indiquant qu'elle m'était destiné, après quoi elle m'indiqua où me changer. Après m'être changé, je m'approchai de la baignoire, qui ressemblait plus à un fourneau, la vapeur d'eau chaude ressemblant à de la fumée. Et c'est dans cette fournaise que je m'apprêtais à rentrer. J'entrai doucement, pour pouvoir m'habituer à l'eau, ce que je fis non sans mal: on aurait dit un sauna.

Après une ou deux minutes d'adaptation douloureuse, je me sentais bien. Tellement bien que j'aurais pu m'endormir ici, ce qui aurait beaucoup plus confortable que chez Grigwig... Enfin, ce n'était pas très compliqué de faire mieux que lui. Je notais donc que j'aurais tout intérêt à revenir ici, sans une présence potentiellement hostile à mes côtés. Une servante ouvrit la porte brusquement, me faisant sursauter un bon coup. Une femme entra, prit ma veste, sans doute pour la raccommoder, comme Sasmira m'avait dit, et posa une bouteille d'alcool qui m'était sans doute destiné. Puis elle sortit aussi vite qu'elle était entrée.
Au moment où je pris la bouteille d'alcool ainsi qu'un chiffon pour pouvoir me désinfecté, l'elfe prit la parole:
« Un peu bourrue celle-ci non ? Tous se passe bien, pas trop chaud ? Il y a de l’eau froide à disposition, à côté de la clochette vous avez des cruches brunes, elles contiennent de l’eau froide, les blanches en grès contiennent l’eau chaude. Les poudres sont utilisée pour se laver, avant que vous demandiez si ça se mange. Mettez ça dans l’eau, remuez, et lavez vous… Insistez sous les bras s’il vous plaît. Votre veste vous sera rendue propre, n’allez pas faire d’un homme propre en sortant de cette bassine d’un bouc puant en sortant des bains, il n’y aurait aucun intérêt à perdre son temps à tremper alors que cette ville est pleine de profit. » Je n'essayais même pas de compter le nombre de sarcasmes dans cette phrase, tant ils devaient y en avoir, et entrepris de me désinfecter, ce que je fis, non sans douleur. Je ne hurlai pas, mais la grimace de douleur que j'affichais était bien suffisante pour comprendre. Supportant néanmoins la douleur, je commençais à me laver comme elle me l'avait indiqué. Puis elle reprit à nouveau la parole:
«Sasmira, Sasmira, vous ne connaissez de moi que cette image qui est totalement fausse, oui j’ai causé des morts au marché, mais qui ici est loin de tout reproche. Cette ville est pleine de pauvres, de marchands corrompus et de tueurs à gages… Leur vie aurait-elle de l’importance pour vous ? Celui qui a été tué par l’ours aurait très bien pu planter un poignard dans le dos d’une veuve pour son argent. Les gens sont comme ça ici. Regardez votre blessure si vous en doutez. Les gens vous tuerons sans hésiter s’ils veulent quelque chose que vous possédiez… Quoique vous ne devez pas posséder grand-chose, vous ne semblez même pas être d’ici Si vous voulez savoir quelque chose, je ne vous direz rien, si vous voulez voir comme moi ce monde dans le chaos, je ne vous ferez rien. Et si vous comptiez aller alerter la garde n’oubliez pas que vous ne connaissez de moi qu’un faux nom. »

« Deux choses (commençais-je): Vous ne connaissez certainement pas la cause de ma blessure et de mon état physique actuel, quoi que vous en disiez. Et puis, vous dites que la vie de ces personnes n'a pas de valeur, n'est-ce-pas ? Alors la votre non plus, si je suis votre raisonnement... Chaque vie a une valeur, et le meurtre ne doit pas être considéré à la légère, contrairement à ce que vous croyez. De plus, si les gens d'ici tuent pour voler, comme vous le dites si bien, c'est à cause des conditions dans lesquelles ils vivent. Rien que dans cet endroit on peut le voir aisément: les pauvres ont un bain des plus douteux, à se demander s'ils ne seront pas plus sale qu'avant leur arrivée, tandis que les nobles ont ceci (dis-je en faisant voler un peu de mousse). Trouvez-vous cela juste ? Moi non, en tout cas. Et puis, pour ce qui est d'alerter la garde, je ne vois pas pourquoi je le ferais à ce stade-là. Beaucoup de personnes nous ont vus ensemble, je me ferais jeter en prison avec vous, c'est tout ce que j'y gagnerais. Cela doit vous rassurer de savoir que je ne peux plus rien vous faire, pas vrai ? Et si je dénonce votre projet aux gardes, je passerais pour un fou.»

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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 18:10 
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Les paroles de l'homme se ressentaient dans l'eau. Le timbre qui passait au travers du fil humide de la baignoire et résonnait dans la pièce rendait la conversation encore plus passionnante.

Elle resta silencieuse à la fin du discours de son nouveau camarade qui cuisait peu à peu dans une baignoire qui avait plus un caractère de marmite, quelques légumes et ça aurait fait un pot au feu.

Silmeria sortait de l’eau avec langueur, s’essuyait le corps, l’homme pouvait probablement voir son corps en ombre chinoise sur la fine toile qui les séparait. Elle murmurait un air court qui se répétait, une petite chanson qu’elle avait en tête et qui demandait parfois à sortir. Elle commença à se rhabiller, plutôt rapidement, sa tenue était souple et légère à la fois discrète et facile à enfiler. Elle mettait toujours sa tenue dans une énorme serviette chaude et humide couverte d’huile de rose et de pétales de fleurs, ainsi elle se débarrassait des odeurs infectes de la ville au profit de senteurs délicates. Tandis que son compagnon d’infortune était toujours dans la bassine, elle alla s’adosser à la fenêtre qui donnait sur les bains intérieurs. Après quelques minutes de silences, baignant dans une lumière bleutée elle lui dit enfin :
« Vous pensez que je me rabaisserais à tuer si je ne méritais pas de mourir également ? Il y a des jours où je ne fais que regarder autour de moi, je cherche à comprendre, et je passe finalement mon temps qu’à me demander pourquoi. Pourquoi la petite fille du coin de la rue a faim, pourquoi son père est à la taverne alors qu’elle meurt de faim, si on tue son père peut être que quelqu’un d’autre prendra sa place, peut être qu’elle ne mourra pas de faim finalement, si on tue la fille, elle ne souffrira plus, et ne passera pas son temps à se demander si enfin elle va connaître une vie. Est-ce ma faute à moi s’ils sont pauvres, me croyez-vous riche moi ? Je ne suis peut être qu’une folle qui s’arrange comme elle peut de son existence mélangeant la vie et offrant la mort dès que l’envie lui prend. Une sotte qui s’arrange de la vie en offrant la mort. C’est loin d’être une destinée croyez-moi… »

Toujours adossée, elle se tournait vers le rideau qui cachait l’homme. Des pas dans le couloir. La dame qui était venue prendre la veste allait sans doute revenir, un pas aussi lourd ne pouvait annoncer qu’elle. Silmeria eut alors une idée et attrapa la serviette pour la lancer par-dessus le voile de façon à ce qu’elle tombe dans la baignoire d’Adelchis. Il allait l’utiliser pour cacher ses attributs alors que la jeune Silmeria – Sasmira s’approchait de lui comme un animal à sang froid. Elle tenait sa lame à la main, quasiment cachée dans un pli de tissus violet de sa tenue. Elle décrochait un sourire à faire perdre son sang froid au plus téméraire des gardes et sorti la lame avant de la plonger dans l’eau là où se trouvait la blessure du jeune homme, elle faisait simplement une petite pression sur la peau pour voir comment elle réagissait et si elle était en bonne voie de guérison, mais elle n’avait pas jugé utile de le lui faire savoir, elle donna un coup de botte dans son arme qui alla glisser hors de portée du jeune homme. Elle remontait, l’argent de l’épée ruisselait et courait maintenant en griffant la peau jusqu’au cou du jeune homme. La courbe de la lame était maintenant appliquée sous le menton, Silmeria avait fait son petit jeu très très vite, mais lorsqu’on est la victime de ce genre de jeu sadique, le temps doit paraître étrangement plus long. Elle le fixait dans les yeux en se mordant la lèvre, la porte allait s’ouvrir, elle retira la lame et son tranchant mortel.
La grosse femme approchait de l’homme et de la femme avec la veste comme neuve. Elle la dépliait devant l’intéressé pour lui montrer la qualité du travail. Silmeria se trouvait juste derrière la grosse femme, elle attendait la seule occasion : qu’elle range la chemise sur le bord de la bassine.

Elle adressa un grand sourire au garçon qui faisait toujours trempette avec la serviette qui flottait à la surface de l’eau savonnée. Elle agrippa les cheveux de la dame en tunique grise avant de planter la lame dans le dos de façon à percer le cœur. Elle prononça un cri étouffé par une mare de sang qui montait en haut de la gorge. Une gerbe rouge sortait de sa poitrine par là où sortait la pointe pour se mélanger à l’eau de la baignoire. Elle tourna un quart de tour le fil mortel du rasoir et laissa la femme tomber dans l’eau, tremblante, hoquetant avant de prononcer un dernier râle. La tête coula et l’eau ne tardait pas à tourner au pourpre. Elle plongea essuyait la lame avec un des vêtements de la victime encore chaude et dit le sourire aux lèvres :

« Alors, on ne me prenait pas au sérieux mon chou ? Maintenant, il va falloir la cacher, on pourrait la découper en morceau et la cacher dans les bacs de savon, mais ça prendrait trop de temps, aidez moi à la porter, nous allons la jeter dans les bains des pauvres par la fenêtre. »

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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 19:43 
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Que venait-il de se passer ? J'écarquillai les yeux, je ne comprenais toujours pas... Un cadavre gisait sous mes yeux, j'étais désarmé, et Sasmira ne me laissait qu'un ultimatum: l'aider. Et je pouvais pas refuser pour une raison simple: quand les gardes découvriront le cadavre, ils ne se poseront pas de questions, ils chercheront les deux personnes qui étaient présentes sur les lieux du crime, et les feront exécutés. Mais comment était-ce arrivé ? Juste après sa réponse, elle m'avait envoyé une serviette et s'approcha de moi, s'étant apparemment rhabillée, me faisant le sourire le plus effrayant que j'avais vu jusque là. Mais bon, du moment qu'elle ne se mettait pas à hurler comme un orque, j'avais encore une chance de soutenir son regard. Mais le problème était là justement: elle s'était rhabillé, elle. La décence m'interdisant de bouger, je ne vis que trop tard l'épée plongeait dans l'eau, la lame au niveau de ma blessure. Je n'avais même pas eu le temps de comprendre ce qui m'arrivait, et quand j'eus repris mes esprits, mon arme était déjà loin. Je ne pouvais désormais plus rien faire, juste subir son courroux. Mais elle avait apparemment une envie de s'amuser...

Elle remonta sa lame pendant ce qui me parut être une éternité, laissant une trainée rouge à chaque endroit où elle passait, pour finalement s'arrêter à ma gorge. Je m'attendais à ce qu'elle n'achève le travail, maudissant encore une fois cette journée et mon manque de chance habituel. (Non mais pourquoi fallait-il que depuis mon amnésie, je me retrouve dans des situations toutes plus périls les unes que les autres ? À croire qu'on m'avait jeté une malédiction...) Mais tout cela n'avait plus d'importances, j'étais déjà mort. Je me demandais si cela allait être douloureux, ou rapide. Sans doute chercherais-je de l'air, mais je ne trouverais que du sang, tandis que je m'écroulerais dans l'eau pourpre.

Mais elle ne me fit rien de ce à quoi je m'attendais: elle retira sa lame. Pourquoi ? Et la réponse me parut évident quand j'entendis le pas lourd de la servante. Elle me ramenait ma veste en cuir, raccommodée à présent. Elle entra avant de s'approcher de moi et de déplier la veste pour me montrer le résultat. Du coin de l'œil, je vis Sasmira dans le dos de la servante. (Non, elle ne va pas faire ça quand même...) « Non ! » Criai-je. Mais cela ne changea rien au plan de l'elfe qui planta la lame de son épée dans le dos de la femme, transperçant son cœur par la même occasion. Elle voulut hurler, mais ne cracha que du sang. Elle voulut comprendre, mais s'éteignit bien avant de voir son assassin...

Elle s'écroula dans l'eau, qui prit effectivement une teinte pourpre, à la différence prêt que ce n'était pas mon sang qui lui donnait cette couleur. Elle l'avait tué... et elle, qu'avait-elle fait de particulier ? Rien, en effet. Un crime atroce, une fois de plus. Sans était de trop, cette fois, plus que je ne pouvais en supporter. En plus de ça, j'étais pris au piège, sans arme, et avec l'obligation de lui obéir, ce qui me dégoûtait. Pourquoi est-ce-que j'avais insisté ? La servante ne se serait certainement pas fait tué, et cette journée aurait été des plus normale, je me serais fait un nouvel ennemi, quelqu'un aurait essayé de me tuer... Mais au lieu de ça, je venais de me mettre une ville sur le dos, et plus de la moitié de la population de celle-ci voudrait me tuer. Et je n'y pouvais rien. Sasmira avait diablement bien réussi son stratagème, ne me laissant plus qu'une seule sortie, celle qu'elle me proposa: la coopération. Je n'avais pas le choix. Enfin, ce serait plus une coopération temporaire. Je m'enfuirai ou tenterai de la blesser suffisamment pour qu'elle me laisse tranquille, dès que l'occasion se présentera à moi. Mais pour l'instant, j'étais dans l'obligation de faire ce qu'elle me disait. Elle se retourna le temps que je m'habille, puis je ramassai mon épée, avant de la remettre à sa place, à ma ceinture. Je ne savais pas combien de temps je tiendrai avant de m'attaquer sauvagement à elle, mais ça n'allait pas durer...

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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Ven 3 Sep 2010 01:37 
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Silmeria que l'homme connaissait sous Sasmira et rien d'autre dansait doucement avec sa lame dans la pièce comme une enfant, une scène totalement à l'opposé de ce qui venait de se passer quelques minutes plus tôt. L'homme s'était rhabillé, Sasmira l'avait même laissé reprendre son épée. Peut être faisait-elle là une erreur. Nous le saurions bientôt. Quoiqu'il en était, Silmeria passait ses doigts sur un long voile qui venait de pays inconnus, la lumière derrière elle devait donner une image presque irréelle de la jeune Elfe. Un décor de marbre magnifique où ruisselait des petites fontaines, hormis le cadavre qui se vidait de son sang dans l'eau brûlante, la pièce aurait des allures normales.

Elle s'adressa à la seule personne vivante de la pièce : Adelchis; et ce d'un ton des plus suave. Comme si un oiseau passait à l'instant dans la pièce :
" Vous qui êtes si fort et en voie de guérison, vous pouvez placer une grosse bassine devant la porte pour que personne ne vienne nous déranger pendant que nous offrons un bain à cette charmante masse morte ?"

Elle s'approchait de l'homme la lame à la main tout en prenant une moue boudeuse, le cadavre faisait quelques bulles dans le bain, ce qui amusait beaucoup la jeune femme.
Elle se tourna brusquement et s'exclama : " J'ai trouvé! "tout en fendant l'air de sa lame qui passait à quelques centimètres de la peau de l'homme. Elle parût surprise, c'était peut être une maladresse, elle posa le doigt sur sa bouche comme une enfant avant de sourire et de s'excuser :
"Oops, vous fendre la gorge ne faisait pas partie du plan je vous rassure. Laissons cette grosse carcasse pouacreuse tomber dans l'eau des pauvres, personne n'y fera attention car aucune servante ne s'y trouve, et qui irait croire un pauvre venu se plaindre de la présence d'un cadavre dans le bain. Le corps sera porté par le courant qui sert à vider le bain de sa crasse... Enfin, celle qui se trouve en surface entendez bien. Cette lourde femme devrait flotter, malgré qu'elle ne soit probablement plus très étanche. Au bout de quelques instant, elle sera totalement hors du bassin, entendez que si nous la laissons choir le plus près possible de l'évacuation, elle partira encore plus vite des bains. Ha, et sachez que cette alcôve se trouve au dessus même de l'évacuation! Quelle chance! "

Ajouta-t-elle comme si tout était prémédité depuis le début. Silmeria plongea la main dans l'eau fumante et rouge où elle agrippa les cheveux une fois encore de la morte avant d'extraire sa tête de l'eau. Le cadavre avait une mine épouvantable, ses deux yeux étaient ouverts et regardait le ciel, sa bouche crispée tirait une grimace horrible tout en bavant l'eau qui s'était introduite par tous les orifices de son visage légèrement gonflé à cause de son séjour dans l'eau chaude. Elle laissa la dépouille s'étaler de tout son long sur le marbre glissant. Sasmira boucha la blessure du bout des doigts avec une pâte odorante qui servait de savon, mais à la fois tellement compacte et malléable qu'elle faisait son office à la perfection - colmater le corps de la femme. Pour terminer, elle mis une bonne poignée de cette mixture sur le côté droit de la tête de la femme. Elle allait, à la grande surprise de son compagnon, lui souffler dans la bouche. Silmeria boucha les narines de ses doigts fins, souffla dans la bouche humide et sans vie, la poitrine se souleva doucement. Il fallait qu'elle flotte, pas qu'elle tombe au fond de l'eau pour y rester. Elle maintenait les doigts sur les narines, et plaça la pâte odorante dans la bouche afin que l'air n'en sorte pas. De même pour les narines. Elle prit soin d'envelopper le visage de la morte autour d'une serviette courte. Elle aurait pu être une sœur qui s'occupait de rendre les cadavres présentables pour les familles, si l'occasion n'avait pas été aussi différente.
Elle avait un air étrangement plus sérieux, lunatique, son caractère changeait d'un instant à l'autre. Elle ne demanda plus cette fois-ci, elle ordonna à Adelchis de transporter le cadavre avec elle, lui aux jambes, elle aux bras. Ils traversèrent la pièce embaumée de lumière avec leur funèbre cargaison avant de laisser tomber la morte dans l'eau où plusieurs pauvres admirèrent le spectacle du cadavre remontant à la surface et s'en aller dans la bouche qui menait aux égouts.

Silmeria restait, adossée à observer la carcasse disparaitre. L'homme était dans son dos, allait-il en profiter pour faire quelque chose... De déplacé ?

Silmeria dit dans le vide : " Maintenant on ne peut plus vraiment se targuer d'avoir le choix. Il va falloir se faire discret, vous êtes liés à moi, vous savez sans le savoir que si je suis capturée vous serez recherché aussi, si vous me tuez, vous serez à votre tour l'assassin, qui vous croira quand vous direz qu'une frêle jeune femme était la cause de tout ça? Qui? Vous serez torturé pour ces meurtres alors que je serai morte plus ou moins rapidement... Quelle vie mon ami. Quelle vie. Nous allons faire quelque chose de répugnant, nous allons couper par les égouts pour rentrer à l'auberge du pied levé."

_________________
La petite ombre de la Mort à Elysian.

Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.


Némésis d'Heartless


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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Lun 6 Sep 2010 21:24 
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{{La taverne}}

[:attention:] [:attention:] Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation sexuelle/violente/gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture.[:attention:] [:attention:]


Ebene parcouru tranquillement les rues de Tulorim. Sans se soucier de la femme qui le suivait. Il apprécia tranquillement les devantures des échoppes. Il en profita également pour regarder où était placé la milice et combien il y avait de gardes. Il s’approcha en ôtant sa capuche pour laisser paraître ses longs cheveux noirs, son unique natte et ses yeux verts. Il demanda au garde en faction :

« Bonjour ce serait pour m’engager en tant que milicien et aider à défendre la ville. »

Le garde se retourna en faisant cliqueter ses armes et son plastron d’acier. Il avait des cheveux bruns coupés courts et des yeux noirs. Dans son regard on pouvait facilement voir la flamme de la dévotion, mais lorsqu’il prit le temps de regarder de bas en haut notre jeune voleur la flamme s’estompa et se changea en moquerie.

« Toi, petite chose fragile et jeune tu aimerais faire partie de la milice ? Mais même l’armée ne voudrais pas d’une crevette comme toi. Vas d’abord prendre au moins quarante livres de muscles et une demi douzaine de cicatrices dû aux combats avant de revenir demander un travail ici. »

Quelle réponse emprunte d’orgueil et de mépris. Ebene fixa le garde, son regard d'émeraude empli de volonté fit douter l’homme en armure. Ne s’offusquant pas pour si peu, surtout pas pour des préjugés Ebene répondit simplement :

« J’ai l’impression que dans cette ville tout le monde accorde beaucoup trop d’importance à l’apparence. Mais apprenez, homme d’un âge certain, que si je n’ai pas de cicatrices c’est que je me suis toujours tiré des pièges et affrontements sans avoir de blessures importantes, preuve que je surpassais mon adversaire. Qui plus est il est préférable d’être léger et mobile, que lourd et patibulaire. »

La réaction du garde ne se fit pas attendre. Ce dernier regarda derrière lui pour voir s'il n’y avait pas de témoins puis il posa son regard sur la poignée de sa lame qu’il prit en main. Lorsqu’il la brandit devant lui, il ne restait qu’un léger courant d’air. Ebene savait ce que le garde allait faire, quand il a détourné le regard il est partit dans la première rue, disparaissant ainsi de la vue du milicien.

Doucement et tranquillement tel une chaude brise d’été, Ebene parcourait les rues. Toujours suivit par une femme, mais il appréciait tellement le spectacle de la ville qu’il ne se souciait guère d’elle.

Soudain il tomba devant un vieux bâtiment. Les bains publiques. Il se dit que c’était une bonne idée que de se prélasser un peu dans un bain en repensant à ce que Kelan lui avait dit. Il entra et alla voir à l’accueil.

Personne, si ce n’est une petite clochette posée sur le bureau. Il la prit dans la main et la fit sonner doucement. Une femme âgée vêtue d’une robe blanche au visage maquillée et doté de quelques perles vint à lui. Elle le dévisagea, comme tous les autres pour savoir quel bain elle allait lui indiquer. N’attendant pas la moindre question de la gérante Ebene demanda avec un ton léger :

« J’aimerais un bain, avec de l’eau chaude, dont personne ne s’est servit avant, près d’une fenêtre et dans une salle sans personne d’autre. »

La femme semblait réfléchir à où elle allait le mettre. Ne laissant pas trop vagabonder l’esprit de la dame il releva les pans de sa cape pour dévoiler son pantalon noir et sa chemise de soie qui étaient couverts de broderies en argents représentant les vents parcourant la terre. La vue de la tenue du client ôta toutes hésitations à la gérante qui dit calmement:

« J’ai un bain pour vous, c’est cher, mais cela vous conviendra c’est au premier, deuxième porte à droite. Si il y avait quelque chose à demander il y a une petite clochette sur une table pour appeler une servante. »

Ebene mit sa main dans son sac et donna suffisamment d’argent à la femme, elle lui tendit la clé et il partit vers son bain. Il venait de dépenser les derniers sous offert par ses parents pour la route. Il ne lui restait que ses économies et les deux trois sous qu’il avait réussi à trouver en chemin, dans l’une ou l’autre poche d’un aventurier malchanceux.

Il grimpa les marches sans le moindre bruit et commença à apprécier la moiteur et la chaleur des lieux. Arrivé devant la bonne porte il l’ouvrit avec la clé et observa la pièce. La baignoire en zinc était pour l’instant vide, il y avait une petite fenêtre permettant un léger courant d’air, une petite table avec une clochette de cuivre et de quoi étendre les vêtements.

Il s’approcha de la sonnette pour appeler une servante et avoir de l’eau, mais avant qu’il n’atteignit celle ci, trois jeunes femmes d’environ quatorze ans entrèrent avec dans leurs mains trois grande bassine d’eau chaude. Elles les versèrent dans la baignoire qui se remplit aux deux tiers. Puis l’une d’elle tendit un savon à Ebene pendant qu’une autre posa des serviettes propres à coté de la table. Il prit le savon et les remercia.

Une fois seul dans la pièce, il prit soin de fermer la porte et se dévêtit. Il accrocha sa cape, son pantalon et sa chemise. Puis il fouilla dans son sac pour y prendre une brosse. Ses cheveux avaient besoin d’être brossés, il la posa sur la table à côté de la baignoire, avant de se laisser couler dans l’eau chaude.

Il se prélassa tranquillement lorsqu’il remarqua qu’il lui faudrait aussi un démêlant pour ses cheveux noirs. Il tendit le bras, prit entre ses doigts la petite cloche et sonna un coup bref. La porte s’ouvrir sans attendre et à la place des trois jeunes femmes ce fut la fille de joie de l’auberge qui se tenait là.

Ses grands yeux bleu-gris plongèrent dans ceux verts du voleur, l’air de dire c’est l’heure de tenir tes engagements. Ebene peu surpris qu’il était, écarta les bras et releva son corps pour laisser de la place à la nouvelle venue. Dans la chaleur des lieux et avec l’humidité présente des gouttelettes d’eau se formait sur le torse d’Ebene, elles glissaient nonchalantes sur ses muscles. Il n’était pas taillé comme un lutteur, il avait une musculature discrète et fine, les épaules larges, les jambes taillés pour la course et les bras fins.

Pourtant à chaque geste on pouvait aisément voir chaque muscle bouger avec une aisance indescriptible et dans certains de ses mouvements on admirait leur force. Mais ce n’était pas cela qui avait attiré la jeune femme. C’était plutôt son visage, fin, comme tout les grands hommes, de long cheveux noir qui descendaient jusqu'à la nuque, et une unique natte qui partait de l’oreille droite pour atteindre le sternum et surtout des yeux verts.

Elle fit un pas en avant, ferma la porte et ôta ses vêtements. D’abord son foulard en soie, puis une ceinture en cuir brun, ensuite son corset noir, la jupe blanche, la robe rouge, les chaussures et enfin les bas.

La brume naissante fut balayé par une brise et la lumière entrant dans la pièce permis à Ebene d’admirer la femme nue devant lui. Elle avait de long cheveux bruns qui tombaient en anglaises jusqu’à ses hanches, des yeux bleu-gris, la peau couleur caramel et des formes à faire pâlir de jalousie nombre de femmes, une vraie sucrerie.

Elle s’avança jusqu'à la baignoire, dans un mouvement souple et fluide et y entra. Doucement elle s’approcha d'Ebene tendrement elle gouta à ses lèvres. L’un et l’autre appréciant cette rencontre. Ils ne pouvaient pas s’arrêter, après les lèvres ils en demandaient plus. Toujours plus de vie. Les baiser laissèrent place à des caresses. Ebene joua un instant avec les cheveux de sa compagne de baignoire, puis tel une douce brise il déplaça sa main sur la peau douce de la fille de joie, d’abord sur les bras, ensuite le dos, après les seins et elle descendit vers un lieu précieux qui est le temple de la vie.

Elle fit de même, elle joua d’abord avec les cheveux, elle descendit ses doigts le long de la natte pour arriver sur le torse, où elle prit plaisir à caresser les muscles du voleur, ensuite elle balada sa main vers la clé du temple.

Leurs cœurs, ainsi que leurs souffles commencèrent à s’emballer. Union. Ne pouvant plus se retenir elle se mit à califourchon et la clé ouvrit le temple.

Tranquillement un mouvement de va et vient s’instaura. Elle faisait danser son corps telle une flamme qui lèche une buche. Il posa ses mains sur les hanches de sa partenaire et il l'accompagna dans ses mouvements. Fusion. Oubliant tous deux qu’ils étaient dans des bains publics il prirent tout leur temps. Lorsqu’ils eurent fini elle se pencha et susurra à l’oreille d’Ebene, les yeux encore emplis d’étoiles :

« Firë »

Il répondit la voix suave et le souffle court :

« Ebene »

Elle sortit de la baignoire. Pris une serviette. Se sécha, se rhabilla et partit comme si il n’était jamais rien arrivé. Ebene quand à lui finit sa toilette, il se lava entièrement et se brossa les cheveux. L’eau était parfaite il n’avait pas besoin de démêlant, même pour sa natte qu’il brossa également.

Il sortit de l’eau, usa d’une serviette, puis il s’assit sur le rebord de la baignoire. Cela faisait tellement longtemps qu’il était dans l’eau que le zinc était devenu tiède. Il prit le temps de refaire sa natte, en ressassant ce qu’il venait d’arriver. Firë.

Il regarda la surface de l’eau et traça des signes du doigts :


"Union et Fusion dans l’eau
Sentiments brûlant nos âmes
Fulgurance"


Ebene admira la tranquillité de la pièce et apprécia l’atmosphère avant de se rhabiller. Il vérifia qu’il n’avait rien laissé sur place et partit vers l’accueil. La vielle dame était derrière le bureau il rendit la clé en remercia des services qu’elle avait fournie et en promettant de revenir.

Sans écouter la réponse il sortit des bains publique et disparu en ville. Il était midi et il avait faim.

_________________
"Information is power, and I likre power"


Ebene Tsurogare, Voleur, Ynorien


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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Dim 3 Oct 2010 05:18 
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>> Le marché

"Aïe !"
"Oups... Désolé, Ringo..."
"Cela te servira de leçon. La violence entraîne la violence, mon apprenti, regarde toi..."
"C'est vrai que t'as pris cher, Ringo. On dirait un hématome flottant... J'ai bien peur que mon onguent te fasse peu d'effets..."

Barbotant dans un bain privé, Alim et Yami Sama regardait les blessures de Ringo. Son corps étaient recouvert de bleus, éraflures et d'ecchymoses en tout genre si bien que les deux observateurs faisaient une drôle de moue. Ringo grimaçait en sentant les doigts gras d'Alim parcourir son dos. Cela faisait maintenant dis bonnes minutes que Yami Sama lui rabâchait qu'il l'avait bien mérité et estimant que son apprenti avait retenu la leçon, le gras maître posa ses lourdes et imposantes mains boudinées sur les épaules de Ringo. Une douce lumière en jaillit et sembla épouser petit à petit le corps du jeune moine qui soufflait enfin de joie à sentir son corps se réparer par magie. Les douleurs s'effaçaient subitement et laissaient la place à d'autres sensations bien plus agréables. Il faisait enfin attention aux douces senteurs qui se dégageaient des eaux chaudes et parfumées et profita même de la splendeur de la pièce.

"Merci Yami Sama !"
"C'est beaucoup mieux !"

Yami Sama s'éloigna et se dirigea tel un crapaud agile vers l'autre côté du bain. Il étala enfin ses gros bras grassouillets sur tout le long des bords et ferma les yeux un long instant. Alim en profita pour s'approcher de Ringo et passa son bras autour de lui. Ringo posa délicatement sa tête sur l'épaule de son amant et étala ses jambes dans l'eau. Il ferma aussi un instant les yeux pour profiter pleinement de la détente que procurait les lieux. Bercé par la chaleur, les senteurs tropicales et les caresses d'Alim, le jeune moine retrouvait la quiétude du matin-même et sentait s'éloigner toute la violence du marché. Alors qu'il se laissait aller à une petite sieste bien méritée, Yami Sama explosa soudainement de rire et il ne pouvait plus s'arrêter. Son gros ventre battait la mesure et produisit des petits remous dans le bain.

"C'est l'heure de la bêtise de mon maître !"
"Ca lui arrive souvent ?"
Oh, tous les jours, il adore les jeux de mots et souvent il rit des siens...
"Houhouhou... Le nunchapoulpe !"
"Tiens ! Qu'est-ce que je disais !"
"Héhéhé ! Ahahahah !"

Même Ringo s'y mit. Les trois compères rièrent de bon coeur du jeu de mot de Yami Sama et Ringo se moqua franchement de lui-même en s'imitant manier son poulpe à la manière d'un nunchaku. Yami Sama, un peu calmé, confia que son apprenti avait beaucoup d'idées faramineuses de ce genre et qu'il l'appréciait en partie pour çà. Il se permit même de le féliciter d'avoir de l'imagination en situation de crise mais répéta tout de même que la violence n'avait rien de bon. Enfin il se leva du bain et en sortit, laissant les deux amants seuls. Alim fut invité à partager leur souper le soir venu, au restaurant du Lotus d'Oranan. Lorsque Yami Sama sortit de la pièce, Alim ne tarda à chevaucher Ringo et l'embrassa longuement avant de lui proposer un massage. Ringo accepta sur le champ et l'heure qui suivit, Alim ne massa pas vraiment Ringo car très vite, les deux jeunes hommes trouvèrent d'autres occupations bien plus passionnantes...

>> Le Lotus d'Oranan

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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Lun 4 Oct 2010 20:10 
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précédemment :Retour aux ruelles



Les bains publiques voici bien un lieu que Oryash n'avait jamais eu l'occasion de fréquenter. Elle savait cependant que l'on pouvait s'y laver et trouver des bains simples ou à l'opposer des luxueux.
Elle entra et observa les lieux. Un grand hall d'entrée ou bon nombre de personne allait et venait et où diverses gens s'empressaient de servir les nouveaux arrivants.
Oryash n'y échappa pas et se trouva tout à coup confronter à un adonis. Il surpassé en beauté bien des membres de la gente masculine quand à son physique il était pour le moins avantageux, élancé et musclé à souhait.

"Bienvenue aux bains, damoiselle. Je suis à votre service afin pour répondre à la moindre de vos exigences."

Oryash haussa un sourcil et eut un léger sourire en coin.

"Toutes vraiment! Vous m'en voyez ravie";dit-elle en le détaillant sans la moindre gêne. J'aimerais pouvoir profiter pleinement de vos bains alors j'attends de vous d'être conseillée comme il se doit"

Le jeune homme inclina la tête et ajouta:

" En ce cas, laissez-moi vous conseiller de commencer par déposer vos affaires aux vestiaires qui sont gardés afin de prévenir tous risques de vols. Ensuite libre à vous de choisir le genre de bains qui vous plaira. Sachant que nous avons pour toutes classes sociales. Allant des bains pauvres aux classes moyennes en passant par les bains nobles pour finir par les bains des grandes personnalités. Pour ce qui est du prix et bien il varie selon les prestations que vous désirez bien entendus. Je puis également vous proposez après le bain des massages ou l'on vous enduit le corps d'huiles parfumées, cette technique est très prisée et fort agréable."

Oryash écouta tous ce dont elle à quoi elle pouvait prétendre et après une légère moue fort charmante vint à prendre une décision.

"Je serais plus enclin à profiter d'un bain privé dans la mesure du possible et s'il n'y en a pas de disponible un bain pour les nobles me suffira amplement

" Je vais faire mon possible pour vous trouver un bain privé afin que vous puissiez en user dans le calme et la tranquillité. Suivez moi je vous prie, je vais vous conduire jusqu'au vestiaire.

Oryash se laissa conduire mais ajouta un brin contrariée.

"L'idée de laisser mes effets personnels dans ce que vous appelez vestiaire ne me tente guerre. Pouvez-vous faire une exception à la règle pour une fois? Je serais me montrer généreuse avec vous"

Et elle laissa entendre le doux tintement de sa bourse.
Le jeune homme jeta un oeil à gauche et à droite afin de voir si on les observait et il fit signe à Oryash de le suivre rapidement. Ils traversèrent mainte corridors décorés de statues plus nues les unes que les autres ou de tableaux offrant aux regards des scènes d'accouplements pour le moins osées, du moins pour certaines. Ils finirent par déboucher sur un alignement de portes dont l'homme en ouvrit une.

"Voici nous y sommes. Entrez et profitez de votre bain le temps qu'il vous faudra et s'il vous faut quoi que ce soit appelez-moi je ne serais pas bien loin, prêt à répondre à toute vos exigences. Mon nom est Xander"

Oryash dévoila un sourire carnivore pensant que finalement les bains auraient peut-être le don de l'apaiser.
Avant que l'adonis ne referme la porte sur Oryash une fois qu'elle fut entrée, elle lui lança...

"Je ne serais pas contre un massage par la suite"

"Très bien Damoiselle je ferais le nécessaire pour que quelqu'un s'en occupe"

"Non pas quelqu'un, je veux que cela soit vous!"

Le jeune homme fut un rien surpris par cette demande mais acquiesça.

"Comme il vous plaira Damoiselle"

Puis il ferma la porte sans bruit. Une fois seule Oryash se débarrassa de ses vêtements les étalant en une flaque autour d'elle et se glissa lentement dans le bain. La chaleur humide des lieux étaient propice à se détendre et Oryash se laissa aller avec délectation aux bienfaits de l'eau chaude sur son corps.

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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Lun 4 Oct 2010 22:02 
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<Venant des ruelles>

Mejaï pénétra dans un hall somptueux, elle pouvait tout de même voir qu'un endroit n'était pas recouvert par le tapis rouge sur lequel elle marchait. Il semblait mener vers un couloir plutôt sale et vers lequel elle ne voulait absolument pas aller. Elle continua d'avancer et rejoignit une réceptioniste d'allure assez élégante. Celle-ci se leva et lui offrit un jolie sourir. La gitane décela qu'il était forcé, sans doute faisait elle tous les jours le même sourir pour accueillir les clients.

La phrase d'accueil était également prononcée sur un ton forcé.


"Mademoiselle, bienvenue! Vous venez vous faire masser ou simplement prendre un bon bain chaud?"

"Ce sera un bain aujourd'hui mademoiselle! Veuillez m'indiquer le prix que je vous dois et me conduire aux vestiaires!"

La demoiselle demanda à Mejaï encore quelques détails sur les services qu'elle désirais puis lui proposa les différents tarifs. La gitane choisit les bains pour les classes moyennes. Elle pouvait bien sur payer plus mais préférait garder les yus qu'elle possédait le plus possible. Pour le moment, elle ne voulait pas s'encombrer de vols et préférais s'adapter à la ville avant.

La demoiselle lui présenta un couloir où elle se dirigea et arriva à une grande salle où une dame d'âge moyen l'acceuilla. Elle lui présenta des serviettes et attendit que la voleuse se déshabille puis partit avec les vêtements. Elle les laverait avant de les lui rendre. Mejaï garda tout de même la petite fiole que lui avait offert Nataniel et attacha le mousqueton à son colier de bois.

Une fois la serviette enroulée autour d'elle, Mejaï se dirigea vers les bassins qu'on lui avait présenté. C'était un grand bassin d'où s'échappait de la vapeur. L'eau devait être chaude à souhait et délicieusement relaxante. Plus loin il y avait un bassin d'eau froide puis un autre d'où s'échappaient de grosses bulles. Il y avait aussi des cabines, apparement des salles de vapeur.

La voleuse devait bien avouer qu'elle n'avait jamais vu pareille chose. Elle ne savait pas vers où se dirigea aussi décéda-t-elle de se diriger vers le bassin d'eau chaude avec le plus grand naturel. Elle entra dans l'eau par un petit escalier sculpté et enleva la serviette qui l'entourait. Désormé nue dans l'eau elle alla s'asseoir près d'un des bords et posa ses bras le long de son corps. Elle poussa rapidement un soupir de contentement et ferma les yeux quelques instants.

Après quelques secondes elle se mit à observer autour d'elle. Au vu de la beauté des lieux, elle n'osait pas imaginer le luxe des bains pour les nobles. Enfin plus rien n'importait plus, elle pouvait enfin se relaxer et se purifier dans un confort qu'elle n'avait jamais eu. Elle referma les yeux et se mit à rêver des évènements des jours passés.

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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Mer 6 Oct 2010 18:25 
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Matthwew arrivait enfin aux bains publiques, il était vraiment sale et sentait le vieux bouc ou plutôt un cheptel de bouc entier. Il avait les affaires de rechange que lui avait donné Tziend. Il entra en poussant une large porte et se trouva devant une charmante hôtesse.

"Bonjour Monsieur, que désirez-vous?"

"Je souhaite me laver et me faire masser par la suite, j'aimerais que la masseuse soit aussi jolie que vous".

La jeune femme avait rougit et avait du mal à ce concentrer et à le regarder le charmant jeune homme. Elle lui avait communiqué difficilement les prix. 343 pièces, ce n'était pas cher payé pour se faire masser.
Le ravissante hôtesse le conduisait aux vestiaires. Il se déshabilla et déposa son sac dans un casier, il jeta ses habits dans la poubelle, ils étaient usés, rapiécés, sales, malodorant, en bref, toutes les raisons pour les jeter. Il mit un essuie à sa taille, bien que sa nudité ne le gêné pas, il était conscient que cela pouvait occasionné des désagrément pour certaine personnes.

L'hôtesse l'accompagna alors dans une salle remplie d'une eau savonnée, il s'installa délicatement dans un coin et commença à se laver, il faisait plutôt calme ici, c'était relaxant pour Matthwew qui avait vécu dans la précipitation ces derniers jours. Au bout d'une demi heure, il s'ennuyait fermement, le calme et la relaxation, ça allait, mais trop c'était cauchemardesque pour lui. Il s'entraîna à la manipulation de l'eau en se concentrant sur la congélation de l'eau et cela pendant plus d'une heure. Pendant cette période, la croissance de ce pouvoir augmenté, le sortilège que le maître de Matthwew avait effacé, était réellement la cause de la non-apprentissage des nouveaux sorts du jeune homme au cheveux rougit.
C'était de plus en plus facile de congeler les bulles d'eau, de plus en grandes. Matthwew s'était levé hors de l'eau et alla prêt de l'hôtesse de cette partie du bain. Elle rougissait fort car Matthwew avait oublié sa serviette.

"Allons ne soyez pas gênée, je suis prêt pour mon massage".


Il remit vite sa serviette et suivit l'hôtesse qui l'installa sur un lit en cuir très large, sans couverture et sans drap. La femme le massait généreusement de haut en bas et de bas en haut. Elle fit gicler une lotion sur sa main droite et la frotta à sa main gauche, elle commença à masser le cou, puis les épaules, les bras, le dos avec chaque vertèbres, les jambes et les pieds. Matthwew devenait de plus en plus détendu et il eut un flash, une sorte de révélation que les dieux lui avait faite, un sort faible mais qui pourrait être utile pour fuir et à plus forte puissance pourrait même tuer quelqu'un.
Le massage finit, il se réinstalla dans le bain et commença à s'entraîner à créer des bulles de glace qu'il maintenait en l'air ensemble, il avait réussi à en maintenir cinq. L'entraînement était aussi dur que le précédant car outre le savon, il fallait allez vite car la chaleur faisait fondre la glace. Il lança le plus vite possible les balles au loin, de plus en plus vite au fur et à mesure de l'exercice.

Une hôtesse venait chercher Matthwew.

"Monsieur, nous fermons"

"Hein? Il est quelle heures."


"Huit heures?"


"QUOI?"

L'homme sortit du bain à une vitesse folle, il était en retard, le vieux mage lui avait donné rendez-vous à six heures. Il fonça au vestiaire sans attendre l'hôtesse. Il se changea en vitesse et peigna ses cheveux. La seul chose que Matthwew n'avait jeté était son bandeau qu'il ne mit pas, mais qu'il déposa dans son sac, après avoir enlevé ses nouveaux vêtements. Il les mit et ça lui allait comme un gant. Il portait désormais une veste blanche avec des rayure rouge placée en verticale laissant voir ses abdominaux et ses pectoraux, son pantalon était constitué de la même matière: du coton blanc avec des rayures rouge.

Il courrait en direction de la sortie en lançant une pièce à l'hôtesse pour s'excuser de lui avoir fait peur.

Les habitations

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Matthwew - Mage - Humain


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 Sujet du message: Re: Les bains publiques
MessagePosté: Dim 10 Oct 2010 13:05 
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Oryash appréciait ce bain et faisait glisser délicatement l'eau sur sa peau blanche. Le bain la relaxait et lui ôtait toute la fatigue et l'énervement qu'elle avait ressentit en présence de Zarnam. Elle se savonnait avec des plantes à savon qui déployaient une odeur subtile et caressait chaque centimètre de son corps qu'elle couvrait soigneusement de mousse.
Mais bientôt cela ne lui suffit plus et elle fit appel au serviteur qui l'avait conduit jusque là.

"Xander! J'aurais besoin de vos services... maintenant!"

Il se passa quelques instants avant que la porte du bain privé ne vienne à s'ouvrir et que n'apparaisse le jeune homme. Il ne portait qu'un simple pantalon et offrait son torse musclé à la vue de la clientèle. Oryash prit alors conscience qu'un petit extra ne serait pas pour lui déplaire et qui plus est, elle pourrait joindre l'utile à l'agréable.
Elle eut un léger sourire en coin et d'un geste du doigt, lui fit signe d'approcher. L'homme ferma la porte sur lui et avança vers le bain.

"Alors ce massage, montrez moi un peu à quoi cela ressemble."

Et sans pudeur Oryash se redressa et sortit de l'eau, ressentant comme un étrange mélange d'excitation en regardant Xander. Elle ramassa son arme au passage par pure habitude.

"Etendez-vous là"; dit-il en lui désignant une table recouvert d'une serviette."Fermez les yeux et laissez-vous faire...vous allez être bien..."

La voix de l'homme était chaude et sensuelle. Il versa de l'huile dans ses mains et commença à la caresser. Des souffles de plaisir envahissaient le corps de Oryash malgré elle. Le glissement des doigts remuait dans tous ses sens, et elle sentait qu’il effleurait ses jambes. Le toucher était à la fois doux et décidé et la chair toute entière de la peau blanche s’abandonnait à ses mains expertes. Des murmures de plaisir étaient sur le point de sortir de la bouche de Oryash tandis que cette odeur l’huile de massage l’enivrait peu à peu.

Les mains de Xander glissaient sur la peau douce, lui touchaient les épaules, le dos, descendaient jusqu’aux fesses qu'il effleurait doucement. Il se pencha sur elle, et portant son visage à la hauteur de mon oreille, lui murmura de me tourner sur le dos, ce qu'elle fit.

Oraysh restait étendue, les seins nus, ne portant absolument rien. Elle voyait le visage, les traits fins et doux, des yeux qui semblaient vouloir la transpercer. Oryash entra alors dans une sorte de transe provoquer par ce toucher et par la beauté de l'homme.
Mais soudain une autre image s'imposa à elle, celle des ordres donnés par Zarnam. Et bien que l'homme fusse un morceau de choix, l'idée de jouer avec lui traversa l'esprit.

Elle posa sur lui un regard étrange et commença à le complimenter avant de poser une main sur l'épaule de Xander et de descendre doucement vers le torse... la respiration plus rapide, le toucher plus chaud et insistant. Un soupir de satisfaction accompagnant ses gestes.

"Vous êtes beau"; lança-elle en se redressant sur les coudes, sa poitrine effleurant le torse musclé. "Si on jouait un peu maintenant"

L'homme consenti d'un signe de tête, surpris par les paroles de Oryash mais en même temps content de les entendre.

L' excitation était à son summum. Oryash sentait des pulsations de désir secouer le corps de Xander tandis qu'il continuait à la masser. Il lui toucha le visage et doucement s’approcha de sa bouche, avant qu'elle ne sente sa respiration se confondre avec la sienne dans un baiser langoureux et passionné.

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