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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 12 Fév 2016 15:58 
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La réponse se révéla stupéfiante. Ils étaient emprisonnés depuis plus de deux mille ans ! Et par la déesse des flots en personne ! Sans doute un équivalent de Moura sur ce monde. Il s'agissait manifestement de pirates qui avaient voulu s'attaquer à trop grosse partie. Faëlis n'aimait pas les pirates, comme tous les criminels, mais ceux-ci avaient manifestement amplement payé leurs crimes. Prisonniers des millénaires, ils avaient été utilisés par maintes et maintes personnes qui les remettait à volonté dans la bouteille. Apparemment, tout leur équipage était là, ils n'avaient pas dû oser sortir... il faut dire qu'apparemment, dès que la bouteille serait refermée, ils seraient ramenés à l'intérieur. Faëlis ne savait pas quoi dire tant il avait de questions :

« C'est incroyable ! Alors vous avez connu l'ère des dieux ? Savez-vous où vivait Caelès, la déesse de la terre ? Vous devez être perturbés, le monde a tellement changé... »

Il reprit son souffle et regarda les deux hommes. Celui qui était habillé en femme semblait avoir des paroles à revendre tandis que l'autre semblait quelque peu irrité... sans doute craignait-il d'être utilisé... D'ailleurs, Leykhsa avait toujours la bouteille en main. Faëlis s'empressa de les rassurer :

« Ce que vous avez vécu est terrible ! Si nous retrouvons le bouchon de cette bouteille, pensez-vous qu'il soit possible de remettre le navire à l'intérieur sans que vous y soyez aspirés ? »

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 12 Fév 2016 19:12 
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La réponse des deux hommes – ou plutôt de l'homme, vu que le semi-elfe se contente de petites interventions ponctuelles - est à la hauteur de mes attentes : absolument surréaliste. Ils disent être là depuis plus de deux milles ans, c'est à dire avant même le crépuscule des Dieux. Avant l'arrivée des élémentaires. Si personne ne leur a expliqué l'état du monde depuis, ils ne savent probablement rien de celui-ci. Ils ont d'ailleurs été enfermés dans cette bouteille par une Déesse, Merïarvi, à qui ils avaient volés un trésor. Des pirates, donc. Mais être prisonniers d'une bouteille pour l'éternité pour un simple vol, voilà un châtiment bien cruel. Je commence à comprendre, si ces Dieux sont si puérils, pourquoi ils ont fini par disparaître. Et tout ceci parce qu'elle avait besoin d'un bateau, et qu'elle avait vu là l'opportunité d'en avoir un portatif, avec l'équipage qui va avec. Je dois reconnaître que l'idée est tentante. Mais je ne suis pas une divinité, je ne dois de magnanimité à personne. Surtout pas à des pirates.

Ce qui n'a pas l'air d'être l'avis de Faëlis, qui, après avoir entendu que le propriétaire de la bouteille pouvait faire ce qu'il voulait d'eux, cherche immédiatement un moyen de les libérer de leur sort... et leur révèle que nous n'avons pas le bouchon qui pourrait les faire prisonnier de nouveau. Quel... connard... de putain de débile profond. J'aimerais m'entendre avec lui, vraiment, maintenant que je l'ai dans les pattes, et après que l'on est combattu ensemble, je reconnais qu'il est difficile de vouloir le voir mort. Mais il ne loupe vraiment pas une occasion de fermer sa gueule. On dirait qu'il ne réfléchit jamais avant de parler. Ca sort comme ça, sans filtre, sans qu'il ne se rende compte des idioties qu'il peut nous pondre.

Car nous ne savons pour l'instant rien des pouvoirs de cette bouteille, ni de ce que peuvent ou ne peuvent faire ces pirates. Je suppose que le lien les empêche de me faire du mal, car si leur soumission n'était due qu'à la menace de retourner dans leur prison de verre, la situation serait dangereuse en haute mer, lorsqu'exécuter cette menace reviendrait à mourir noyer. Ceci dit, nous ne savons de tout ceci que ce que eux nous ont dit. Et l'honnêteté est rarement une vertu dont les pirates s'encombrent. Autrement dit, tant que nous n'avons pas testé leur dévotion à notre égard, j'aurais aimé pouvoir les tenir en laisse sous la menace de les ranger dans leur bouteille. Mais il a fallu que cet imbécile ouvre sa grande gueule. Rhaaa, ce qu'il m'énerve.

On dirait que je vais devoir mentir pour le moment. Au moins le temps d'être sûre. Mais je ne compte pas passer à côté de l'occasion d'avoir tout un équipage, et le navire qui va avec, par simple bonté d'âme.

« Faëlis, tu peux me remettre en état ? » demandé-je à l'Hinïon, qui semble m'avoir complètement oubliée.

A quoi est-ce que ça sert d'avoir un guérisseur avec moi s'il oublie de me soigner quand j'en ai besoin ? Enfin bref, j'essaye d'avoir l'air naturelle, de simplement vouloir être capable de marcher de nouveau, mais la vérité c'est que je veux être en mesure de me défendre si ces deux drôles d'oiseaux ont décidés de récupérer leur liberté de force.

« Vous deux, » fais-je ensuite aux pirates, « je vais devoir vous mettre à contribution. Vous êtes à mon service ? Alors toi, Khayr ad-Din, tu vas aller chercher le bouchon de la bouteille dans les décombres de la maison. Et toi, Aleyn, tu vas répondre à mes questions. »

Le choix n'est pas anodin. Déjà, je n'aime pas trop l'autre mec bizarre, et, ensuite, celui-ci semble plus fier, et donc plus prompt à refuser mes ordres s'ils sont dégradants.

« Déjà, je veux connaître les propriétés de la bouteille, » continué-je. « Est-ce que si je la ferme alors que je suis très loin de vous, vous êtes aspirés, ou y a-t-il une distance maximale à ne pas dépasser ? Et surtout, quand vous dites que vous êtes à mon service, est-ce que ça veut dire que vous ne pouvez pas me blesser, et est-ce que ça veut dire que vous devez répondre à tous mes ordres, quels qu'ils soient ? Si oui... »

Je prends une petite inspiration. Il ne va pas aimer ça. Et au cas où mes craintes concernant d'éventuels mensonges seraient fondées, je préfère faire une petite aparté, pour atténuer mes propos, avant de continuer cette phrase. Après tout, je ne sais pas non plus à quel point il est doué. Mais il n'a pas l'air d'une petite frappe, c'est certain. Et si ce qu'ils disent est vrai, ils ont tout un équipage pour les aider en cas de pépin.

« Qu'on soit bien d'accord, » reprends-je, « je ne compte pas vous garder éternellement. Je ne fais même pas parti de ce monde. Mais vous devez comprendre que je ne peux pas vous faire confiance comme ça. Je ne sais pas si on vous l'a dit, mais les Dieux sont morts, et actuellement Elysian est sur le déclin. Nous sommes là pour sauver votre monde. Quand ce sera fait, je partirai de ce monde pour rejoindre le mien. Mais avant, je promets de vous libérer de ce sort, si tant est que c'est possible. »

S'ils ne comptent pas nous obéir au doigt et à l’œil, peut-être seront-ils au moins enclin à nous aider à sauver leur monde, ne serait-ce que pour sauver leur propre peau. Et maintenant, le morceau qui fera grincer le semi-elfe des dents.

« Donc, si vous devez à tout prix m'obéir, je veux que tu... fasses la roue ? En... en criant avec une voix aiguë que tu es une grande folle... »

Je ne suis que moyennement convaincue par ma demande, à vrai dire. Certes, c'est dégradant, certes, il a l'air fier, mais c'est peut être trop peu pour être certain qu'il ne joue pas la comédie. Du coup, je continue :

« Puis que tu te frappes le visage contre la coque du bateau. Fort. Heu... désolée d'avance, » ajouté-je.



(((1024 mots)))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 13 Fév 2016 20:21 
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Localisation: Quête 32 : Elysian | À la recherche des Hypogriffes perdus
Nous nous posons enfin. Une petite clairière calme et verte nous accueille. Il fait un peu moins frais qu'en l'air, et que dans les hautes montagnes. Le vent se fait quand même rafraichissant. C'est avec plaisir que je me couche aux côtés de Rivä, sur l'herbe, à même le sol. Je n'ai rien pour me réchauffer, à part la chaleureuse présence de mon compagnon de route. C'est sans un mot, sans un bruit, que nous nous endormons, tous les deux. À quoi bon parler lorsqu'on n'a rien à dire ? Le Vent et la Lune nous suffisent.

C'est au bout milieu de la nuit, que des bruits osent troubler notre lourd sommeil. Mi-hurlements de loups, mi-jappements de chiens. L'heure de la chasse pour un groupe de carnivore. Je me lève, équipé, prêt à combattre. Rivä est lui aussi sur le qui-vive. Mes yeux n'arrivent pas à percer l'épaisse obscurité. C'est avec surprise que j'aperçois deux paires de petites lumières violettes. Des yeux. Plusieurs paires d'yeux. Donc plusieurs ennemis. Deux ennemis. Deux créatures voulant visiblement nous manger.

(Nous pourrions nous enfuir par les airs.)

Je marque une légère pause, tandis qu'un léger sourire s'étire sur mes lèvres.

(Mais je ne compte pas me déshonorer.
Allons affronter ceux qui veulent nous chasser. Devenons chasseur et non proies.)


(Bien dis. Je les vois, moi. Des Loups d'Ombres. Ils sont deux, et ont l'air plutôt excité de nous voir.)

Je me retourne vers mon compagnon, étonné.
(Tu les vois ? Tu veux dire que tu vois dans l'obscurité ?)

(Bien sûr ! Cela m'étonne que toi, humain, tu ne voies pas comme moi ! Décidément, bien des choses diffèrent, entre nous.)
Je le sens légèrement moqueur. J'hausse les épaules, souriant légèrement.

Et je dégaine ma lame. Pas la peine d'user de mon arc, je ne vois pas comme l'Hypogriffe, moi. Je vais devoir modifier mon style de combat. Mes ennemis ne sont pas des hommes, ils n'ont pas d'arme comme moi. Cela s'annonce tendu.
Mais je peux compter sur Rivä, désormais. D'ailleurs, nous n'avons pas eu le temps de parler de ses aptitudes au combat. Il va falloir improviser...

J'ai une idée. Pourquoi avoir peur ? Je ne connais rien de ces bêtes, c'est vrai. Mais peut-être que c'est justement ça, la clé de la victoire. Si j'attaque maintenant, je pourrais me défaire d'au moins un adversaire, afin de pouvoir gérer l'autre plus facilement.

Rivä me regarde et hoche légèrement la tête. Une charge frontale, sur le même Loup. Voilà ce que nous allons faire. J'essaie d'imaginer la situation afin que mon compagnon la comprenne facilement. C'est pratique, comme moyen de converser. Au moins, je ne perds pas de temps à formuler une phrase et lui ne perds pas de temps non plus.
Je lui fais un petit geste, silencieux comme tout. Puis nous chargeons, chacun de notre côté afin de prendre une des bêtes en tenaille. Nous avançons sans retenir nos pas, sans étouffer les bruits. Je vise la plus proche des créatures. Nous allons la presser de deux côtés, comme une gigantesque tenaille meurtrière. Mon coup se veut simple. Moi je donne un simple coup de taille, au niveau des pattes de la bête. Rivä, lui, tente de le toucher avec ses griffes acérées.
Deux animaux entraînés par l'adrénaline de la situation contre un pauvre Loup d'Ombre sans défense, ou presque.

J'espère que ça va marcher, au moins. Quoi qu'il en soit, même si les yeux violets me font flipper, il ne faut pas que je le montre à Rivä. Je n'ai pas envie de passer pour une mauviette.

(((Tentative d'apprentissage de la CC AA de Coureur des Plaines :
Double assaut : Le coureur lance une attaque simultanée avec son animal, d'une synchronisation parfaite (Un seul test de réussite), avec +0,5/lvl maîtrise AA. On cumule la force du coureur des plaines et du compagnon. Cette CC doit obligatoirement être apprise par le coureur des plaines et le compagnon ensemble. )))



(640 mots)

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 14 Fév 2016 17:08 
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Crocs du Monde – Vers le Nord

Baratume et Rivä : réussite (presque critique).
Loup d’ombre n°1 : réussite.
Loup d’ombre n°2 : échec.


    Baratume et Rivä parvinrent à lancer leur attaque combinée sur le loup qui se retrouva à rouler à plusieurs mètres d’eux, il était bien amoché et, lorsqu’il tenta de les attaquer à son tour, il ne parvint pas à les toucher, ne sachant quelle cible choisir entre les deux.

    Le second loup d’ombre ne reste pas oisif face à la scène qui se déroulait sous ses yeux et se lança à son tour à l’attaque, parvenant à mordre Rivä à la croupe, qui ne parvint pas à éviter la morsure. Lorsque la créature d’ombre se retira, ce fut pour laisser quelques trainées de sang sur le pelage gris de l’hippogriffe.


Crocs du Monde – L’Hirondelle et la Maison qui Fût

    Les deux pirates regardèrent Faëlis poser ses questions en haussant un sourcil.

    - Tu penses, on a trouvé par mégarde l’antre d’une Déesse, c’est pas pour ça qu’on connaît le petit chez eux de tous les dieux. Quant à être perturbé… il regarda autour de lui, le même sourcil haussé. C’est pas commun de se retrouver dans une forêt et je ne sais même pas où on est. Mais non, c’est gentil de demander, mais nous sommes liés à l’Hirondelle, si elle entre dans la bouteille, nous y entrons avec elle.

    Aux désidératas de Leykhsa, cependant, les deux pirates réagirent avec un peu moins de bonhomie. Ils la regardèrent tous les deux droit dans les yeux, l’air très, très sérieux, mais ce fut le semi-elfe qui lui répondit.

    - Mon chou, ton bouchon, tu vas te le chercher toi-même. Et tes cabrioles, tu vas pouvoir te les enfoncer bien profondément. Avec le bouchon.

    « Et commencer par nous parler sur un ton différent. Nous sommes peut-être tenus de t’amener d’un point a à un point b en mer, mais il est entièrement en notre pouvoir de rendre ton trajet des plus désagréables.

    Le Capitaine, lui, avait commencé à se curer ses longs ongles manucurés d’un air blasé.

    - C’est bon Aleyn, je crois qu’elle a compris, pas vrai ? Il y a une distance maximum où nous rentrons automatiquement dans la bouteille et quand à sauver ce monde. Quelles sont encore ces conneries ? c’est la première fois qu’on nous la fait, celle-là. Et c’est bêtises d’un autre monde ? Surréaliste.


[Faëlis – xp : 0,5 (enquête) ;
Leykhsa – xp : 0,5 (intériorisation), 0,5 (enquête), 1 (longueur) ;
Baratume – xp : 0,5 (action de combat), 0,5 (apprentissage de CC), 0,5 (longueur)]


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Lun 15 Fév 2016 11:33 
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Sa suite se joua autour de Leykhsa et se révéla si ahurissante que Faëlis resta figé, incapable même de l'interrompre malgré l'envie qui le tenaillait. Elle révéla absolument tout, leur origine d'un autre monde, la menace qui pesait sur Elysian et même les pouvoirs de l'hinion qu'elle exhortait à venir la soigner. S'il y avait bien une personne dont il attendait plus de courage et de fierté, c'était bien elle ! Enfin, elle conclut en insultant ouvertement les deux pirates, se proposant de vérifier s'ils étaient « à ses ordres » en leur demandant de faire toutes sortes de cabrioles humiliantes. Évidemment, ils n'en firent rien, vexés. C'en était trop. Elle avait pourtant eu l'air d'avoir la mission à cœur jusque-là... mais après tout, son élément était de ténèbres. Il s'était déjà inquiété de cela, et ses craintes se confirmaient. Faëlis se tourna vers elle et hurla :

« Une bonne fois pour toutes, FERME-LA ! Tu as assez mis notre mission, et un nombre incalculable de vies par la même occasion, en danger pour la journée ! Je ne me répéterais pas... »

Le capitaine, constatant manifestement qu'il était le plus civilisé des deux, répondit à l'elfe qu'ils ignoraient l'origine de Caelès. En outre, apparemment, le sort les liant à la bouteille ne pouvait être contourné. Quant à la mission de sauver le monde, ils n'y croyaient manifestement pas, ce qui pouvait se comprendre. Pourtant, il devait tout de même concéder quelque chose à la semi-elfe.

« Il est vrai, cependant, que nous pourrions avoir besoin de voyager en mer. Nous ignorons où notre quête va nous mener. Pour l'instant nous cherchons juste à rejoindre Illyria... bien que j'ai peur que nous nous soyons écarté de la route. J'imagine que vous n'avez pas d'idée de la direction à suivre ? »

Mais, devinant que ce n'était que le cadet de leurs soucie, à ces pauvres hères maudits, il ajouta :

« Pour ce qui est de la bouteille, je propose que vous la gardiez, avec le bouchon séparé, ainsi vous serez libre. Comme je l'ai dit, nous pourrions avoir besoin de vous, mais je ne permettrais pas que notre quête réussisse par l'usage de l'esclavage. Aussi, le choix vous revient. »

Daignant enfin regarder vers son insupportable amie, il avisa sa jambe cassée. Il n'était hélas pas un prêtre de temple de Gaïa...

« En revanche, en attendant, si vous vouliez bien m'aider à rassembler un peu de corde et de morceaux de bois, je pourrais confectionner une attelle. Mes pouvoirs risquent d'être insuffisants à guérir pareille blessure. »

Il commença à chercher autour de lui, fouillant parmi les morceaux de la maison, récupérant les plus droits et tout ce qui pouvait servir à faire une atèle et éventuellement une béquille. Tout en faisant cela, inspectant tout ce qu'il voyait en se désolant pour les propriétaires, il racontait l'histoire aux deux matelots qui venaient de connaître le premier échouage en plein milieu d'un continent. Après tout, ce n'était pas comme si une membre du groupe avait déjà énoncé tous les points les plus secrets...

« S'il y a des mages parmi votre équipage, peut-être auront-ils remarqué qu'ils n'ont plus de pouvoir. Elysian a bien changé. Les dieux sont morts et les mortels n'ont plus de magie. Elle est maintenant l'apanage des élémentaires qui la contrôle pour l'empêcher de ravager le monde par quelques terribles cataclysmes. Hélas, la magie menace de leur échapper pour une raison inconnue... Nous sommes ici pour découvrir l'origine du phénomène. »

Il espérait qu'ils comprendraient. Leur aide pourrait être utile, ne serait-ce qu'en cas de traversée des mers. Mais il se refusait à les forcer à quoi que ce soit. Il n'était pas comme le reste de sa famille, avide de pouvoir et de contrôle.

(((630)))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Lun 15 Fév 2016 16:05 
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Localisation: Quête 32 : Elysian | À la recherche des Hypogriffes perdus
Nous réussissons, ensemble, à deux, humain et animal. Mon attaque touche au flan le loup, et Rivä parvient à lui asséner un gros coup de griffe qui envoie rouler l'ennemi dans la terre. Plusieurs mètres plus loin, il se relève tant bien que mal, mal en point. Il ne semble pas vouloir ou pouvoir nous attaquer encore. Tant mieux, nous pouvons donc nous occuper de l'autre.

D'ailleurs où est-il ? Il était à quelques mètres de là, il y a peu de temps ? Merde.

Je perçois soudain une faible douleur, qui me fait sursauter tellement elle est surprenante. Aux fesses. Mais qui m'attaque aux fesses ? Je passe ma main sur mon derrière, prêt à ressentir de nouveau la douleur d'une piqûre ou morsure diverse. Il n'en est rien. Comment se-"fesse" ? Une crampe ? Merde.

(Ah ! Ça fait mal, nom d'un loup...)

C'est alors que je me retourne, inquiet, vers Rivä. Ce dernier semble être blessé, au niveau de la croupe. Quoi ?! Je suis blessé comme lui, mentalement ? Mais qu'elle est cette magie, qui nous unies ? Je n'y comprends rien. En tout cas, je suis prévenu, désormais. Je ressens donc, en amoindries, les douleurs de mon compagnon. Mais quel débile j'ai été, de me préoccuper d'abord de mon superbe fessier !

Nous faisons maintenant face au deuxième loup, le Mordeur. Je n'ai pas vraiment de tactique et je décide de l'attaquer simplement. Je m'approche donc de lui, Rivä sur les talons, pour engager le combat.

(((Attaques Simples pour Baratume et Rivä

266 mots)))



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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Mer 17 Fév 2016 20:16 
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Evidemment, rien ne se passe comme prévu. Déjà, ils ne m'obéissent pas. Au moins ils ne s'en cachent pas, ce qui me donne une raison supplémentaire de croire ce qu'ils disent. Ceci dit ils refusent également de chercher le bouchon, et je ne suis pour l'instant pas en état de le chercher moi-même. En plus de cela, on dirait que j'ai énervé le semi-elfe, même si son capitaine tente de l'apaiser assez rapidement et consent à répondre à mes questions, à savoir que si la bouteille s'éloigne trop d'eux, ils sont automatiquement rappelés dedans.

Mais, ce qui ébranle mon sang froid, dans tout ceci, c'est la réaction de Faëlis. La putain de réaction de ce putain de Faëlis. Qui me dit – que dis-je, m'ordonne -, pour tout préambule, de « la fermer ». De « la fermer une bonne fois pour toutes », même. Estomaquée, je reste d'abord coite devant l'injonction. Il m'engueule, me dit que j'ai mis notre mission en péril, et par la même la vie d'un nombre incalculables de personne en danger. Mais de quoi est-ce que ce connard parle, encore ? Je ne comprends même pas ce qu'il raconte. Et il enchaîne en... en dévoilant notre destination ? Puis il leur soutien que nous ne les utiliserons pas ? Que nous allons leur confier la bouteille ?

Et puis, comme si de rien n'était, il parle ensuite de me faire une attelle... c'est à ce moment là que ses propos remontent tout le long de mon échine, me procurant un frisson de haine à travers le corps. Pour qui est-ce qu'il se prend, à me donner des ordres, à leur affirmer que nous ne les utiliserons pas sans me consulter, alors même que si j'avais écouté ce petit fils de pute ils seraient encore enfermés dans cette putain de maudite bouteille ? Je n'écoute pas ce qu'il a à dire de plus. De rage, je jette violemment la prison de verre à ses pieds.

« Ecoute-moi bien, » fais-je d'un ton calme. « Tu ne me dis pas de la fermer. Tu ne me donnes pas d'ordre. Et tu ne traites jamais ô grand jamais comme ça, ou bien je te fourre une flèche dans la cul si profondément qu'elle en resortira par le haut de ton crâne. »

Il m'arrive, souvent, d'être véhémente. Mais de toutes les formes de colère que je peux exprimer, c'est cette dure animosité sourde et stoïque qui est la plus sombre chez moi. C'est celle qui se dévoile lorsque tout mon corps réclame un massacre. Lorsque la seule chose qui pourrait m'en délivrer est la mort. La mort de la, ou des personnes à qui elle est adressée. Aujourd'hui, cette colère est adressée à Faëlis, et mon seul souhait à cette seconde est de l'égorger comme le goret qu'il est, de le dépecer et de le voir hurler de souffrance, de le voir me supplier de l'épargner alors que je le crible de flèches, que je l'émascule, que je l'éventre de bas en haut, que je l'étouffe, que je le noie, que je le jette sur un nid de frelons, que je le brûle vivant.

« Tu veux obtenir leur aide de leur propre volonté ? Très bien, je te donne cette putain de bouteille, tu en fais ce que tu veux. Maintenant ton attelle tu la bouffes, parce que moi je me casse. »

Si je reste plus longtemps, je n'ai aucune idée de ce qu'il se passera. Ma rationalité, qui ne semble pas – encore - avoir totalement disparue, sait que je ne peux pas le tuer. Que je ne dois pas le tuer. Mais tout le reste de mon être ne rêve que de ça. Et partir est le seul moyen que j'ai d'être certaine que je ne l'égorgerais pas dans son sommeil avant que nous n'arrivions à Illyria. Il fallait que nous nous séparions à ce moment là, de toute manière, autant prendre les devants. Péniblement, je boitille jusqu'à mon cheval, qui regarde la scène avec curiosité à quelques mètres de là. J'attrape un gros morceau de bois près de là pour m'en servir de canne, prends le canasson par la bride et m'éloigne dans ce que je pense être la direction d'Illyria. Je n'en peux plus de cet elfe. Je n'en peux plus de ce connard d'elfe. De ce putain de déchet de connard d'elfe. J'ai besoin d'air. La nuit est toujours là, aussi m'arrêterai-je dès que je trouverais un endroit où m'endormir en sûreté. Et si je ne trouve pas de tel lieu, alors je me reposerais à Illyria. Ca va être long, vu l'état de ma jambe, mais c'est mieux que de rester ici, avec ce connard. C'est mieux que de le tuer de mes propres mains.



(((757 mots)))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Jeu 18 Fév 2016 05:38 
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Mon départ avait été hâtif, révélant un côté de ma personnalité de lutine : mon impulsivité. J’avais bien aimé ma visite à Barkhane, autant que la compagnie de Birhû et de Monta’kh, sans oublier la rencontre avec l’artisane qui m’avait fabriqué des vêtements non seulement utiles, mais très confortables et agréables à l’œil. Ma joie fut également grande de revoir la reine, ainsi que Jillian. Par contre, je désirais en voir davantage afin de mieux cerner ce monde et ses habitants. Je voulais pouvoir observer le tout par la voie des airs afin d’avoir une autre perspective, une autre vision des choses. Je n’avais pas une grande expérience des vols longues durées ou en haute altitude. En fait, je ne l’avais qu’une seule fois sur le dos de mon canard Pataud. Et c’est donc avec une impatience non dissimulée que je partis en compagnie de ce petit oiseau auquel j’avais emprunté sa vision.

Plus petit que Pataud, le choucas maîtrisait tout de même l’art de voler. Plus souple et agile, il négociait davantage les courbes et changeait plus facilement de direction. Nous survolâmes donc Ilmatar et j’observai une dernière fois cette petite ville juchée sur l’avancée en pointe d’un contrefort. La verdure qui l’entourait mettait en évidence sa couleur argentée. Très rapidement, nous franchîmes les murs de la cité et Torti prit la direction sud-est afin de me transporter jusqu’à Illyria.

Plus rapide et plus agile que le canard, le choucas s’avérait moins habitué aux longues distances. Je pris donc soin de ma petite monture en prenant quelques haltes avant même de déceler chez lui des signes de fatigue. Puisque nous survolions une forêt, il était plus que facile pour nous de trouver de quoi se percher. A chaque arrêt, j’en profitais pour humer l’écorce des arbres, manger quelques fruits et demeurer silencieuse afin d’être à l’écoute des bruits de la forêt. Non pas par crainte d’éventuels dangers, mais tout simplement pour faire qu’une avec la nature. Respirer la fragrance de la flore, ainsi qu’observer et écouter la faune en action.

Nous voyageâmes ainsi une journée entière jusqu’à ce que des nuages noirs se pointent à l’horizon. A ceux-ci s’ajoutèrent les vents violents qui risquaient de nous emporter si nous n’étions pas prudents. Sans oublier que la nuit ne tarderait pas à arriver et qu’il fallait songer à trouver un abri pour dormir. Repérant un majestueux feuillu, je dirigeai le choucas vers celui-ci. Dormir dans un arbre ne me causait pas de souci, au contraire, il me rappelait mon village, mon chez-moi. Une fois sur une haute branche du feuillu, je descendis de ma monture. Marchant de branche en branche, j’observai les alentours. C’est à ce moment que je vis une grotte. Du haut du ciel, je ne l’avais pas aperçu. Nous aurions pu nous y réfugier, mais je ne savais pas quelle bête sauvage pouvait y séjourner. Je préférai donc garder ma première idée, celle de demeurer en hauteur.

Mais les nuages devenant de plus en plus noirs et menaçants assombrissaient le ciel. Un orage allait sans doute éclater et je devais trouver le moyen de me protéger de la pluie. Tout en explorant l’énorme feuillu, je ramassai quelques grandes feuilles, ainsi que quelques ramures sèches dont l'arbre ne s'était pas encore débarrassé. Debout sur une branche bien solide, je m’approchai du tronc et installai brindilles et feuilles sur les branches au-dessus de ma tête, me fabriquant ainsi un abri rudimentaire. Je m’adossai ensuite contre le tronc, puis grignotai quelques petits fruits que j’avais ramassés un peu plus tôt dans la journée. Bien emmitouflée dans ma cape de dissimulation, la capuche relevée, j’attendis que l’orage éclate et que le sommeil ma gagne.

(((617 mots )))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 19 Fév 2016 23:41 
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Sans surprise, la gamine explosa de rage. L'elfe leva les yeux au ciel avant d'adresser un regard gêné aux pirates pendant qu'elle faisait sa crise d'adolescence. Il rattrapa de justesse la bouteille qu'elle lui lança. Et voilà qu'elle s'en allait ! Alors qu'ils n'étaient pas sûrs de la route ! Certes l'atmosphère étrange qui les avait amenée ici était passée, ce qui était étonnant, mais quand même... Elle n'espérait tout de même pas monter à cheval dans son état ?!

Et pourtant si. De l'inconscience à l'état pur ! Même s'il était furieux contre elle, il ne pouvait pas la laisser s'en aller dans cet état. N'y avait-il pas quelque chose... on racontait que les protecteurs pouvaient créer des flèches de lumière avec leurs fluides pour guérir à distance. Il se concentra sur son arbalète et invoqua son pouvoir, tentant de le façonner sous forme d'un trait de guérison. À sa grande surprise, cela fonctionna plutôt bien. L'arme se mit à briller faiblement. Il continua à se concentrer, imitant au mieux le souffle de Gaïa. Il pointa l'arbalète et...

… se rappela au dernier instant de retirer la flèche qui y était déjà encochée et qui, elle, était faite de bois bien dur et d'acier plutôt que de magie guérisseuse !

Puis, il lâcha le trait en direction de la jambe de l'archère.

« Tu risques d'avoir besoin de ça, on ne sait jamais. Adieu. »

Puis, lorsqu'elle fut partie, il se remit à chercher le bouchon en s'excusant auprès de ses nouveaux compagnons.

« J'ai bien peur que tous n'aient pas autant à cœur la protection d'Elysian. Je suis désolé. »

Tout de même... que pouvait bien être cette force qui les avait poussé par ici ? Les élémentaires les auraient-ils guidés vers cette bouteille en espérant qu'elle les aiderait ? Pourquoi ne pas les avoir prévenu de ce genre d'aide ? À moins que... la déesse des flots n'ait pas totalement disparue, et qu'elle ai voulu les aider en les amenant à un artefact de sa connaissance ? Vraiment étrange...

(((342, utilisation de la flèche salvatrice)))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 21 Fév 2016 14:35 
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Crocs du Monde – Terres du Nord

Baratume : réussite.
Rivä : réussite.
Loup d’ombre : échec.
Mordeur : réussite.


    Le loup, avant que coureur et compagnon ne réagissent, parvient à mordre Baratume au bras, parvenant à percer ses protections pour infliger des lacérations à la chair. Mais l’homme de wiehl réagit suffisamment rapidement et enfonce profondément sa lame dans le flanc de la bête qui s’écarte en couinant pour recevoir un coup de Rivä qui l’achève. La créature qui n’est pas tout à fait un loup s’effondre dans un couinement avant de rendre l’âme dans une mare de sang.

    La seconde bête d’ombre fonce sur Baratume, mais ce dernier parvient à l’esquiver sans mal et la créature retombe à quelques mètres d’eux pour leur faire face, prête à réattaquer dès qu’elle en aura l’occasion.


Crocs du Monde – La Maison qui fût


    Les deux hommes regardèrent les deux yuiménien se disputer, Aleyn en les observant avec sa sévérité habituelle tandis que le Capitaine masquait difficilement son hilarité.

    A la question de Faëlis leur demandant s’ils savaient où se trouvait Illyria, les deux hommes le regardèrent en haussant un sourcil mettant en cause la vivacité d’esprit de l’elfe.

    - Nous avons passé des décennies dans une bouteille, vous pensez vraiment qu’on sache où nous sommes ?

    Le Capitaine reprit la parole lorsque Faëlis proposa qu’ils gardent la bouteille pour eux.

    - Vous pensez qu’on a déjà essayé, mais… je crains que la malédiction de Meriarvi ne fonctionne pas de cette façon. Nous ne pouvons pas être libéré de la sorte, et si vous vous éloignez, nous nous retrouverons tout simplement de nouveau dans la bouteille. Pas plus qu’on ne peut s’éloigner du navire. Mais merci pour le geste.

    Ils acquiescèrent cependant à la requête polie de Faëlis de les aider à trouver de la corde et du bois et commencèrent à la chercher, mais avant ils lui dirent :

    - Ouais, un des précédents possesseurs de la bouteille nous a dit que la magie avait disparu. Quelle pitié, c’était tellement plus pratique… Par contre son origine m’avait parue plutôt simple : la Déesse Caelès l’a voulu.

    Cependant, ils n’allèrent pas loin dans leur recherche de la requête de Faëlis car Leykhsa explosa à ce moment, jetant la bouteille à l’elfe et s’en allant en claudiquant vers son cheval.

    - Eh bah la donzelle elle a mauvais caractère. Vous avez pensé à l’envoyer en garderie ? dit le Capitaine avant d’ajouter d’un ton plus sérieux : cela fait de vous le nouveau possesseur de la bouteille, puisqu’elle a été déliée librement.

    La flèche que décocha Faëlis atteignit la jambe de Leykhsa et eut un effet des plus bénéfiques car la douleur qui entravait sa jambe se fit moins pressante et elle sentit les tissus blessés de ses chairs se renouer entre eux et remettre, par pressions, l’os de la jambe en place. Ce dernier ne se resouda pas, mais il était dans la position idéale pour se reformer, si tant est que la semi-elfe ne fasse pas de bêtises avec et en prenne soin.

    A ce moment, alors que Leykhsa s’éloignait et que les trois hommes à côté du navire palabraient, une pluie forte accompagnée de vents de tempête s’abattit sur eux en même temps que la nuit acheva de tomber.


Crocs du Monde – Vers Illyria

Pour Guasina


    Si l’abri de fortune de la lutine tint quelques dizaines de minutes sous la déferlante de pluie et de vent, elle eut une durée de vie cependant bien limitée car elle fut bien vite emportée par les éléments déchaînés. Les brindilles étaient simplement imbriquées les unes dans les autres, sans liants, et n’offrirent ainsi guère de résistance à l’air environnant.

    Ainsi se retrouva la lutine, exposée au vent et à la pluie déchainés dans son arbre, tandis que le chouca essayait de se blottir contre elle pour se réchauffer.


[Leykhsa et Guasina et Baravin, je vous laisse répondre et je vous remàjerai sans doute assez vite comme vos màj sont plutôt courtes]

[Faëlis – xp : 0,5 (proposition de les libérer), 0,5 (longueur) ;
Leykhsa – xp : 0,5 (intériorisation), 0,5 (départ), 0,5 (longueur) ;
Baratume – xp : 0,5 (action de combat) ;
Guasina – xp : 0,5 (intériorisation), 0,5 (monter le camp), 0,5 (longueur)]


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 21 Fév 2016 16:08 
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Localisation: Quête 32 : Elysian | À la recherche des Hypogriffes perdus
Je n'ai le temps de rien faire que le loup se jette sur moi et parvient à me toucher au bras. Il plante copieusement ses crocs dans le cuir de mon armure et parvient à toucher ma chair. Aggripé à mon bras, je ne lui laisse pas le temps de faire plus de dégât. Je le saisis par le coup avec ma main gauche, tout en le transperçant avec ma lame, du côté droit. Il relâche mon bras sous la douleur. Je le relâche aussi et il s'effondre sous un dernier coup de griffe de Rivä. Il est mort. Nous l'avons tué. Il nous avait attaqué.

Le temps d'achever son ami, Mordeur prépare son coup. Il me fonce dessus, j'arrive à l'esquiver en effectuant un léger bond sur le côté. Ce n'est pas passé loin, il faut que je reste sur mes gardes, tout le temps. Il est à quelques mètres.

Il faut en finir. À deux contre un, il n'a aucune chance, et je ne lui en laisserai aucune. On ne nous attaque pas impunément.
Je ne peux pas utiliser une botte pour le désarmer, en revanche, rien ne m'empêche de tenter quelque chose au niveau de la cadence de mes coups. Un adversaire seul aura bien du mal à parer de nombreux coups, surtout venant de deux adversaires différents.

Je me concentre afin d'accumuler mon énergie intérieure dans les muscles de mon bras droit. Le but est de taper rapidement, en maintenant une certaine force. Je connais les mouvements à faire, c'est juste la partie un peu magique que je ne maîtrise pas énormément. Une fois que je sens mes muscles picotés de toute part, je passe à l'action.
Chargeant le Mordeur, j'attaque, autant que je peux, sur toutes les ouvertures qu'il me laisse. Rivä, n'ayant pas les mêmes capacités que moi, se contente d'une simple attaque avec ses griffes.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 21 Fév 2016 21:19 
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Aleyn, visiblement affligé d'un caractère « Leykhsanien », confirma avec humeur qu'ils ne savaient pas où se trouvait Illyria. Ils étaient en outre au courant que Caeles avait volontairement mis fin à la magie. Ils étaient donc plus au courant qu'il semblait... En désespoir de cause, l'elfe demanda :

« Mais, vous qui avez tant voyagé, n'avez-vous rien entendu sur un lieu où aurait résidé la déesse ? Et cette... Meriarvi... où vivait-elle ? »

Alors que l'archère du groupe s'éloignait, ils se permirent de demander si elle ne serait pas mieux en garderie, ce à quoi l'hinion hocha la tête d'un air funèbre.

« Je suppose que nous pouvons oublier l'atèle... En revanche, j'aimerais retrouver le bouchon. »

Apparemment, d'après eux, il était le possesseur légitime de la bouteille, maintenant. Il devait bien y avoir un genre de pacte magique... enfin bref. Peut-être cela serait utile.

« J'ai bien peur de devoir vous remettre à l'intérieur, votre navire pourrait être utile... mais je ne renoncerais pas à trouver une solution pour rompre cette malédiction ! »

Pendant qu'il parlait, la pluie se mit à tomber sauvagement. Le ciel s'était obscurci sans qu'il y prête attention. La nuit était tombée, et les nuages s'y étaient ajoutés. Allons bon ! Une tempête maintenant ! Il n'avait rien contre la nature, sauf quand elle s'attaquait à sa coiffure ! Il devait trouver un abri.

« Hum... mais peut-être pourrais-je loger un peu dans votre navire en attendant que ça se calme ? »

Sa tunique lui collait à la peau, et en plus, s'il était trop trempé, elle allait devenir transparente ! Non que ça le gêne d'ordinaire mais... bizarrement il se sentait une pudeur qu'il n'avait jamais eue en présence de l'étrange capitaine Khayr.

(((293)))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Lun 22 Fév 2016 04:50 
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Contre vents et tempêtes !


Il n’est pas toujours facile de faire le bon choix, et cette fois, cela devenait une évidence, je n’y étais pas arrivé. J’avais cru à tort que mon petit abri de fortune nous aurait protégés du vent et de la pluie. Mais quelques minutes à peine s’étaient écoulées et il s’était défait, emporté par le violent vent qui terrassait la région. Je n’avais pas voulu me rendre dans la grotte de crainte d’y trouver des bêtes sauvages, mais j’avais oublié que mère nature peut s’avérer parfois aussi dangereuse que le plus gros ours enragé. Malheureusement, il était trop tard pour changer d’idée, si moi et mon choucas Torti tentions de rejoindre la grotte, notre sort serait le même que les grandes feuilles qui constituait mon abri d’infortune.

À la hâte, je fouillai dans mon sac et en extirpai une épingle à chapeau que je plantai de toutes mes forces dans l’arbre, m’assurant de garder l’extrémité comme prise. Il ne me restait plus qu’à m’adosser contre le tronc de l’arbre et d’y rester bien collé le temps de la tempête. Il faisait froid et humide, aussi Torti essayait du mieux qu’il pouvait de se blottir contre moi afin de se réchauffer. D’une main de pierre, je le retins afin qu’il demeure collé contre moi, le recouvrant le plus possible de ma cape. De l’autre, également de couleur grise, je m’agrippai à l’épingle tout en tentant de garder mon dos contre le tronc. Je n’étais qu’une petite lutine, mais la force était légendaire du côté de mon père. Tous les Roquins bénéficiaient d’une force supérieure à ceux de notre race. Je savais que je ne faisais pas exception et j’espérais que ma persévérance et mon entêtement allaient m’aider à me sortir de ce mauvais pas, de cette mauvaise décision.

Aussi, pour me donner le courage de tenir bon, je fermai les yeux et je priai Yuimen.

« Oh, Yuimen, dieu protecteur, donne-moi le courage de tenir bon. Donne-moi le courage de rester calme. »

(((335 mots)))

((( je tente de bénéficier de l’avantage que procure l’aptitude rp : puissance surhumaine )))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Mar 23 Fév 2016 15:04 
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Je fais quelques pas, boitillant, en tenant mon cheval par la bride, jusqu'à ce que Faëlis m'envoie un genre de carreau magique sur la jambe. D'un coup, les chairs remettent en place et je peux sentir l'os se remettre dans la bonne position. Il ne se ressoudera pas si facilement, mais au moins suis-je à l'abri maintenant d'une aggravation. Je me refuse cependant à lui jeter le moindre regard. Pas un signe, rien. Et je continue à tenir mon cheval par la bride pendant quelques mètres, sans un regard en arrière, jusqu'à me retrouver hors de vu du groupe.

Il ne fallut pas plus longtemps à la situation pour empirer, car aussitôt une pluie torrentielle, accompagnée de vents violents, s'abat dans la forêt. Mais plutôt mourir que de retourner là-bas. Je prie pour ne jamais revoir cet ignoble fils de pute, avec son air condescendent alors qu'il n'est qu'un idiot incompétent. Ou en tout cas, de ne pas le revoir avant que toute cette histoire soit terminée. Que je puisse l'étrangler de mes propres mains. Voir la vie le quitter lentement. Et j'accompagnerai son dernier râle d'un soupir de soulagement. D'un soupir de contentement.

Sur ces pensées morbides, aidée de ma canne de fortune, et ayant comme seule couverture mon ancienne armure, très souple, dont je me sers comme cape de fortune en nouant les manches autour de mon cou, je me mets à la recherche de branches assez solides pour me constituer une attelle. Ainsi handicapée, le procédé me prend quelques minutes. Lorsque je me retrouve avec des morceaux de bois assez longs et résistants, j'assemble l'attelle avec les torchons qui servent à entreposer les morceaux de viande séchés qui sont dans les sacs pendu à la selle de mon cheval. Trempée, mais la jambe maintenant tenue fermement, je monte sur la jument en ménageant le plus possible mon membre handicapé.

Et c'est ainsi que je me dirige vers ce que je pense être la direction d'Illyria. Je garde le bâton avec moi, je pourrais en avoir besoin. Au vu de la pluie, il me faut trouver un abri pour la nuit, mais je doute de trouver mon bonheur dans ces bois. Peu importe, je ne peux plus faire marche arrière, et si je ne trouve rien, alors j'irai directement à Illyria.

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Merci à Dame Itsvara pour la signature


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 28 Fév 2016 22:52 
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Crocs du Monde – Vers Illyria

    La nuit fut très éprouvante pour la petite lutine et son compagnon choucas. Les vents se déchaînèrent, puissants et violents, s’accompagnant d’une pluie froide et cinglante. Yuimen ne dû pas entendre la prière de la dame lutine, car les éléments restèrent déchaînés. Elle tint cependant bond, agrippée aussi bien que faire se peut à son épingle et parvint ainsi à passer la nuit. L’aube la retrouva à bout de force et frigorifiée, mais toujours vaillante et en un seul morceau, tandis que les vents s’essoufflaient petit à petit, comme chassés par le jour naissant.

    Ainsi la lutine se retrouva-t-elle, éreintée et fatiguée de sa nuit, son compagnon dans un guère meilleur état. Le soleil s’apprêtait à apparaître dans une journée qui s’augurait bien plus radieuse que la nuit qui la précédait. Elle pouvait entendre les premiers couinements des animaux qui s’éveillaient au monde et au soleil après le petit cataclysme qu’ils avaient vécu. Elle put même voir un écureuil l’observer sur une branche lointaine, comme s’il se demandait ce qu’un tel être pouvait faire là.

[Guasina, je te laisse me faire part de la décision directe de ta lutine et je poursuivrais la màj en fonction.]



Crocs du Monde – Terres du Nord


Baratume : réussite.
Rivä : réussite.


    L’attaque de Baratume parvient à amocher gravement la bestiole et c’est le coup de Rivä, certes plus faible, mais bien placé, qui parvient à achever la créature de ténèbres. Le jeune homme et son compagnon peuvent alors passer le reste de la nuit dans un calme tout relatif.

    Cependant, au réveil, c’est une petite surprise qui les attend, car à peine sont-ils levés et prêts à reprendre la route qu’ils se heurtent à une femme qui se tient devant eux, les menaçant d’une épée. D’une carnation très pâle et dotée d’yeux d’un bleu très vif, elle est manifestement guerrière. Elle possède de longs cheveux blonds disciplinés en nattes éparses et ramenés sur son crâne pour éviter les mèches rebelles. Elle est vêtue de cuir et de fourrures renforcés par des mailles de fer et son visage et tout sauf engageant.

    Image


    - Que viens-tu faire sur ces terres ? lâche-t-elle d’une voix froide.


Crocs du Monde – L’Hirondelle

    - Encore une fois, Monsieur Sourd’oreille, nous n’avons pas idée de l’endroit où Caelès aurait résidé. Quant à Meriarvi… Quelque part dans la Mer Scélérate, au nord-ouest de Valmarin.

    Tous deux le regardèrent avec intérêt lorsqu’il manifesta de nouveau son intention de les libérer de leur malédiction. Ils échangèrent un regard avant qu’Aleyn ne finisse par dire, avec un regard appréciateur :

    - C’est bien la première fois qu’un de nos partons souhaite à ce point nous libérer. Ce n’est pas que l’on trouve ça déplaisant, mais intriguant.

    A sa remarque sur la pluie tombante, les deux pirates haussèrent les épaules.

    - Montez.

    Le capitaine de l’Hirondelle et son second crièrent quelques mots à leur équipage qui ne tarda pas à leur envoyer une corde et tous deux se hissèrent jusqu’au pont, faisant signe à Faëlis de les suivre. Lorsqu’il parvint en haut, il put voir un équipage constitué de marins hétéroclites, qu’ils soient grands, minces, gros, édentés ou non, tous le regardèrent avec attention et presque avec fascination (si l’on omettait la grande majorité qui avait un regard indifférent) cependant aucun ne lui adressa la parole. Les deux hommes lui firent signe de le suivre et ils s’enfoncèrent dans les entrailles du navire par une porte située à l’arrière du pont. Ils s’arrêtèrent à la première porte et Aleyn l’ouvrit. Il y avait à l’intérieur un lit simple, fait et propre quoi que rudimentaire. Au pied de celui-ci se trouvait une malle ainsi qu’une table et une petite chaise juste sous le hublot. La cabine était plutôt petite et rudimentaire, mais plus propre que l’on aurait pu s’y attendre dans un navire de pirates.

    - Ceci est pour vous, patron, dit le semi-elfe.

    - Elle est à vous pour la durée de notre contrat. Vous pouvez y dormir tout de suite ou venir discuter avec nous.


Crocs du Monde – Vers Illyria

Pour Leykhsa

    Leykhsa ne trouve en effet rien pour se prémunir de la tempête environnante et se trouve ainsi fouettée par le vent et la pluie parvenant à transpercer le couvert des arbres. La nuit tombe à peine, mais la forêt est déjà bien obscure et cela ne s’améliore guère, cependant les yeux de la semi-elfe lui permettent de distinguer les alentours et les arbres se mettent à succéder aux arbres durant ce qui peut lui sembler être des heures et des heures. Au bout d’un certain temps cependant, elle parvient à l’orée de la forêt et aperçoit plus loin, parmi la pluie et le vent, les lumières d’un petit village. Elle est alors frigorifiée, fourbue, sa jambe la fait souffrir énormément tandis qu’elle tremble de froid. Sa constitution est mise à rude épreuve par l’épreuve qu’elle a décidé de s’infliger.

    En s’approchant du village, modeste et manifestement dépendant de la paysannerie, elle peut constater qu’il s’y trouve un bâtiment orné d’une enseigne représentant un sanglier et une chope, ressemblant beaucoup à une auberge.

[Si tu décides d’y entrer, fais-moi signe et je te dirais ce qu’il y a à l’intérieur.]



[Faëlis – xp : 0,5 (logeage dans le navire), ;
Leykhsa – xp : 0,5 (intériorisation) ;
Baratume – xp : 0,5 (action de combat) ;
Guasina – xp : 0,5 (stratagème pour tenir dans l’arbre)]


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