L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Lun 29 Fév 2016 12:45 
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Les pirates semblaient assez contents d'apprendre qu'il souhaitait les libérer, et ils lui indiquèrent de venir avec eux. En revanche, concernant la question de la localisation des dieux, il dût se contenter de quelques informations sur la déesse des eaux, qui résidait au nord-ouest de Valmarin. Pas sûr que ce soit utile, mais il nota cela dans un coin de son crâne.

Une corde fut envoyée depuis le pont et ils furent hissés à bord. L'équipage était constitué de gens divers, plutôt silencieux, tenant debout sans peine malgré le plancher incliné. Il n'y avait pas d'animosité, pas plus que d'amitié, dans leur regard. Sans doute étaient-ils blasés par leur longue existence de servitude, hélas, il n'avait pas beaucoup d'idées sur une manière de les rassurer. Voyant quelques regards se tourner vers lui, il les salua en souriant :

« Messieurs, inutile de trop vous attarder sur le pont, ou nous allons tous finir trempés ! »

Car la pluie continuait à tambouriner sur les planches. Il fut mené par le capitaine et son second à une chambre étonnamment confortable par rapport à ce qu'il craignait d'un navire. Le luxe était loin... mais pas tant que ça, finalement !

« Je vous remercie bien bas, cela conviendra parfaitement ! Je suis épuisé, mais je serais ravi de passer un peu de la soirée avec vous. »

Alors qu'ils parcouraient les couloirs, allant sans doute retrouver l'équipage, à moins qu'ils ne l'emmènent vers une de leurs cabines, il ne put s'empêcher d'ajouter :

« Comment faites-vous pour manger, avec ces longs moments d'isolements ? Avez-vous quelques réserves ? J'avoue qu'un soupé accompagné de bon vin me siérait à merveille si vous avez cela. »

Puis, réfléchissant à ce qu'ils avaient dit, que la chambre était à lui pour toute la durée de contrat, il ajouta :

« Ce... contrat dont vous parlez, est-il purement formel ou s'agit-il réellement d'un pacte magique ? J'aimerais en connaître les détails si tel est le cas... Oh, et il me vient une autre question : puisque nous n'avons pas retrouvé le bouchon de la bouteille, si je m'éloigne avec elle, que ce passera-t-il ? Vous avez parlé d'être aspirés à l'intérieur, mais le bouchon sera toujours manquant, non ? »

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 4 Mar 2016 21:37 
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Localisation: Quête 32 : Elysian | À la recherche des Hypogriffes perdus
Le Loup d'ombre succombe à nos assauts. Je plante ma lame dans ses côtes et je l'enfonce profondément dans sa chair. La bête, blessée sans doute mortellement, tombe sous l'ultime coup apporté par Rivä. Les griffes atteignent l'ennemi à la tête. Pas de chance pour lui. Il ne fallait pas tenter de nous tuer.
Nous nous installons donc dans une petite clairière pour dormir, à même le sol. Je ne crains pas la Nature, et encore moins la vie sauvage. Et puis Rivä est là. Il saura m'avertir s'il y a du danger. Couché contre lui, je m'endors rapidement dans un sommeil sans rêve, mais mérité.

Le jour se lève. Je suis réveillé petit à petit par la luminosité croissante. Rivä et moi nous levons donc rapidement. Après avoir mangé rapidement, nous nous mettons en route sans tarder. Enfin ça, c'est ce que j'aurai aimé faire.

Une femme se tient là. Je ne l'ai pas vraiment vu arrivé, et elle ne m'inspire nullement confiance, avec son teint blanc comme le vent et son épée pointée sur nous. Une guerrière, vu sa tenue. Elle me pose l'éternelle question. Que viens-tu faire ici ?
Je lui réponds, sans dégainer mes armes.


« Le vieil homme des monts Jättivuori m'a redirigé vers vous, peuple des Chevaucheurs du Vent. Tehernatar m'a confié une tâche, je l'ai accompli avec succès. Je vous rends donc visite afin de savoir si vous pouvez m'accueillir, et m'aider. »


Présentation peu banale. Il faut voir ce que ça va donner.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 5 Mar 2016 04:46 
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Le calme après la tempête


La nuit fut difficile, mais je tins bon. Pendant des heures, alors que le vent mugissait et que la pluie froide s’abattait violemment sur nous, je n’avais cessé de prier tout en tenant l’épingle d’une main et le choucas de l’autre. Mon orgueil, ma persévérance et surtout ma foi me permirent de passer à travers cette nuit orageuse. Je pourrais une fois de plus admirer la levée du soleil. Cette nuit, même terrible, ne serait pas ma dernière, je m’en étais sortie, j’étais vivante et le choucas aussi.

Exténuée, je poussai un soupir de soulagement lorsque le vent tomba. Je fermai les yeux et adressai une dernière prière à mon dieu :

« Merci, Yuimen de m’avoir donné la force et le courage de ne pas abandonner. Merci, Yuimen d’avoir veillé sur moi pendant ce moment difficile ! »

Cela fait, je relâchai le choucas lui permettant de se dégourdir les ailes et de prendre une position confortable pour sommeiller un peu. Pour ma part, j’extirpai l’aiguille à chapeau et la rangeai dans mon sac, il m’avait été utile cette fois et me le sera sûrement encore.

Non loin de moi, se tenait un petit écureuil, qui curieux, m’observa quelques secondes avant de vaquer à ses occupations. Je me levai, regardant aux alentours afin de trouver un endroit où il ferait bon dormir. Je jetai un petit coup d’œil à la grotte et fut tentée quelques secondes de m’y rendre. Mais je me ravisai aussitôt. Si j’avais évité d’y aller avant la tempête, c’était par crainte qu’elle abrite un animal sauvage. J’étais trop exténuée pour prendre le risque de combattre, ne serait qu’une petite souris enragée. Et puis, j’étais frigorifiée, la grotte ne m’apporterait pas la chaleur recherchée. Je me levai donc et grimpai quelques branches afin d’en trouver une exposée au soleil. Je m’assieds ensuite le dos contre le tronc, les yeux fermés, profitant de la délicieuse chaleur des rayons du soleil sur mon corps entier. Je laissai ainsi le sommeil m’envahir. À mon réveil, quelques heures plus tard, je reprendrai la route pour Illyria.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 5 Mar 2016 05:26 
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Et c’est reparti !


Un petit son, ni trop fort, ni trop doux, m’extirpa de mon sommeil. Lorsque j’ouvris les yeux, je vis le choucas qui devant moi, de ses yeux curieux, se penchait la tête d’un côté et puis de l’autre. Il semblait apparemment reposé et prêt à reprendre son envol. Il émit de nouveau ce petit cri attendant sans doute impatiemment une réponse de ma part. Je m’étirai de tout mon long, c’est-à-dire dix-neuf centimètres et demi, je me frottai les yeux, puis consentis enfin à me lever. Je remis de l’ordre dans mes cheveux, je secouai mes vêtements afin de retirer les bouts d’écorces et d’épines et je m’approchai du choucas pour le monter.

Je me sentais un tout petit peu somnolente, mais je devais poursuivre ma route. Je grimpai donc sur le choucas qui partit aussitôt en direction d’Illyria.

Il prit rapidement son envol et nous poursuivîmes la descente de la montagne tout en survolant l’immense forêt. À quelques reprises, Torti fit quelques pauses pour se reposer pendant lesquelles j’en profitais pour manger quelques fruits.

Ce fut donc dans le tout début de l’après-midi que nous arrivâmes enfin en bas de la montagne.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 5 Mar 2016 13:05 
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Des arbres. Des arbres. Encore des arbres. Et de la pluie. De la pluie torrentielle, transperçant le feuillage qui devrait me protéger pour venir me tremper toujours plus. Je connais la forêt de Tulorim par cœur, et pourrais y trouver un abri en moins d'une heure, mais aujourd'hui, ce soir, et pour la première fois de ma vie, la seule chose que je souhaite est de trouver un signe de civilisation. Une métropole, une ville, un village ou un hameau, peu m'importe, tant que j'y trouve un toit, une couverture et un feu crépitant dans une cheminée.

Il me faudra attendre plusieurs heures – ou du moins est-ce l'estimation que j'ai pu en faire – avant de voir ce vœu s'exaucer. En effet, après une route interminable, me voilà, enfin, à l'orée du bois. Et au loin, j'aperçois, à travers la nuit et le rideau de pluie qui se dresse devant moi, les lumières d'un village. Mais, ainsi à découvert, je suis agressée de plus belle par la tempête et la pluie, et, le temps que j'arrive à l'intérieur du hameau, me voilà absolument littéralement trempée. Comme si je venais de plonger toute habillée dans un lac.

Au milieu des habitations, mon regard est attiré par une enseigne. Elle représente un sanglier et une chope.

« Une putain d'auberge ! » m'exclamé-je, un sourire aux lèvres, en mettant, doucement pour ne pas violenter ma jambe déjà extrêmement douloureuse, pied à terre.

Aussitôt entrée dans l'établissement, je boitille difficilement jusqu'au comptoir où se tient un homme d'âge mûr, qui me regarde avec de grands yeux ronds. Je m'affale immédiatement sur une chaise haute et trifouille dans ma bourse pour en tirer trois grosses pièces en or, que je lâche sur le bar. Je suppose que ça suffira.

« Je veux une serviette, une couverture, un guérisseur, à manger, une chambre pour la nuit et qu'on s'occupe de mon cheval, » fais-je d'une seule traite. « Et immédiatement. »

Le visage du tenancier ne perd pas sa mine surprise lorsqu'il aperçoit le pécule que je viens de lui tendre. Je suppose que trois Lys d'or seront suffisants.

Il faut croire que ce que j'ai déboursé est une petite fortune sur Elysian, car quelques minutes plus tard seulement, me voilà au coin de la cheminée avec une écuelle sous le nez et une épaisse couverture sur les épaules. Je suis presque seule dans la salle à manger, mais à peine ai-je terminé de souper qu'un vieil homme, précédé par le tenancier, entre dans l'établissement. Le rebouteux, je suppose.

« Voilà, c'est cette demoiselle, » me présente le gérant d'un signe de main.

Sans un mot, le guérisseur s'approche, une trousse de soin sous le bras, et vient s'accroupir près de moi. Je n'ai jamais été aussi contente de voir un humain, je crois. Il défait mon attelle de fortune et retrousse mon pantalon jusqu'à la cuisse pour observer ma jambe, me tirant quelques gémissements de douleur lorsqu'il tripote la partie endommagée de mon membre.

« C'est cassé, » conclut-il enfin.
« Sans blague, » marmonné-je.
« Je vous fais une meilleure attelle pour un Lys d'or. »

A ces mots, je sors une nouvelle pièce de ma bourse et la pose sur la petite table en bois. Aussitôt, le vieil homme se saisit du Lys et le fourre dans une poche, avant de déballer quelques outils et ingrédients étranges de sa trousse et de se pencher de nouveau sur ma jambe.

Un long moment plus tard, alors que je suis enfin totalement sèche et presque réchauffée, ma jambe est « emballée » dans une substance étrange, blanche, qui la maintient fermement et m'empêche tout mouvement souple. On dirait que je vais devoir éviter les pirouettes pendant quelques temps.

« Vous gardez ça quelques jours, » me dit-il en se relevant, « et c'est bon. Et pas de gestes brusques. »

Je hoche la tête en signe d'assentiment et le regarde quitter la pièce, sans se retourner.


Le reste de la soirée se passe plutôt calmement. Une fois bien réchauffée au coin du feu, je laisse mes pièces d'armure près de la cheminée, à la garde du tenancier, et je monte faire l'acquisition de ma chambre, éreintée. Cette journée fut particulièrement éprouvante. Déjà le voyage, puis ce combat contre ces créatures ailées, et pour terminer ce bateau qui m'a frappée de plein fouet... sans compter que la dernière partie du voyage s'est déroulée alors que j'étais blessée, et sous la pluie et le vent. J'ai beau être habituée aux conditions de vie difficiles, je dois dire que je n'ai que rarement été aussi contente de trouver un lit. Même la civilisation, et ses hommes, me semblent une bonne chose dans mon état.

La chambre n'est pas très luxueuse, loin de là, mais elle dispose d'assez d'espace et le lit, une place, est suffisamment confortable. Et puis je ne peux pas vraiment faire la fine bouche. Je m’emmitoufle rapidement sous les couettes et fait le point sur la journée. Je n'ai pas appris grand chose aujourd'hui. Si ce n'était qu'il y avait bel et bien des habitations humaines de ce côté ci du continent, faisant très certainement état d'une relation moins tendue que je ne l'imaginais entre les humains et les élémentaires. Tout du moins, les paysans n'ont pas l'air particulièrement effrayée de savoir que les sylphes habitent à même pas deux journées à cheval. Au vu de la distance entre Illyria et Ilmatar, je suppose que je suis à moins d'une journée de la cité humaine. Après tout, s'il y a une auberge ici, c'est très certainement en grand partie pour les marchands qui font les allers-retours d'une ville à l'autre. Il est donc logique de penser que celle-ci soit le premier relais depuis Illyria.

Je repense également à cette maison, qui s'est effondrée par ma faute. Je ne suis pas prompte au regret, mais je dois dire que je m'en veux un peu d'avoir voulu ouvrir cette bouteille sans précaution. Je ne sais pas qui habite – enfin, habitait – ici, mais j'espère, sans que je ne puisse le savoir un jour, je suppose, que c'est quelqu'un que je n'aurais pas apprécié.



Il ne m'a pas fallu très longtemps pour m'endormir, et lorsque je me lève, il fait déjà jour. Ce n'est pas dans mes habitudes de dormir autant, mais je suppose que j'en avais besoin. Décidée à ne pas perdre de temps, cependant, je me hâte de m'habiller de vêtements propres et descend dans la salle à manger de l'auberge pour récupérer mes équipements, mon cheval et partir au plus vite en direction d'Illyria.



(((1 100 mots)))

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Merci à Dame Itsvara pour la signature


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 6 Mar 2016 14:54 
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Crocs du Monde – L’Hirondelle

    - Il semblerait que la Déesse a tout prévu pour nous garder sous la main le plus longtemps possible : nos rations se remplissent d’elles-mêmes, sans que nous n’ayons rien à faire, répondit le Capitaine de l’Hirondelle à Faëlis.

    A sa question sur le contrat, cependant, le Capitaine ni son Second ne répondirent tout de suite. A la place, ils lui firent signe de les suivre jusqu’à une cabine qui ne pouvait qu’être celle du capitaine. Spacieuse et confortable, outrageusement ornementée avec des baies vitrées donnant sur la forêt – qui aurait dû être constituée d’un horizon de mer moutonneuse, elle était ce que l’on pouvait s’attendre d’une cabine de capitaine pirate. Au centre de la pièce se trouvait une table agrémentée de plusieurs sièges tandis que sur le côté des panneaux articulés semblaient protéger la partie intime de la Cabine du Capitaine.

    Un membre de l’équipage se présenta alors pour demander ce qu’il pouvait apporter et il repartit rapidement avec la commande du second, revenant quelques instants plus tard avec un plat fumant semblable à un pot-au-feu. Il disposa les couverts et se retira, laissant les trois hommes entre eux. Après avoir pris place, le capitaine repris la parole.

    - Je crains que nous n’ayons pas de vin, seulement du rhum, dit-il en débouchant une bouteille remplie d’un liquide ambré qu’il servit à Faëlis sans lui demander son avis au préalable.

    Il leva son verre, rapidement suivit par Aleyn et dit :

    - A la Mer et ses Trésors !

    Ils burent une grosse rasade cul-sec avant de reposer leur verre.

    - Le Contrat est magique, finit par répondre Kahyr. A la mort de l’ancien possesseur, si nous n’avons pas été appelé depuis longtemps ou si la bouteille est volontairement passée à une autre personne, nous changeons de client, mais nous ne pouvons plus revenir à un ancien possesseur, ou du moins, le Contrat ne nous oblige plus à suivre ses ordres. Concernant les ordres, ils ne peuvent être que d’une seule nature : une destination accessible par la mer. Alors, nous sommes tenus de vous y emmener, mais je reste le seul maître et capitaine à bord, ensuite vient mon second. L’avis du client ne vient qu’après. La bouteille ne doit être ouverte que face à la mer, car sur terre, comme vous l’avez fait là, les choses peuvent très vite se compliquer pour le navire et ce n’est que par miracle qu’il ne s’est pas retrouvé trop endommagé, même s’il nécessitera quelques réparations.

    « Vous, vous ne pouvez être aspiré par la bouteille, donc si vous la fermez en pleine mer… et bien vous vous retrouverez le cul dans l’eau. Si vous vous éloignez de la bouteille, le bouchon retrouvera seul son chemin, mais cela risque grandement de provoquer la rupture du Contrat. On a pas trop les détails de ça, mais ça s’est déjà vu. Ah, et le possesseur du Contrat est le seul à pouvoir nous faire sortir de la bouteille.

    Kahyr se tut et Aleyn et lui observèrent Faëlis, attendant d’éventuelles questions en sirotant leur verre de rhum.

[Ajout de l’Hirondelle à ta fiche].


Crocs du Monde – Terres du Nord

    A la réponse de Baratume à la femme, ses doigts se resserrent sur son épée et son regard se fait plus dur encore.

    - Je ne connais ni de vieil homme des monts, ni de Terhenatar ! Que viens-tu faire ici, et que sais-tu de nous ? Pourquoi t’aiderions-nous ou t’accueillerions-nous ? Parle, étranger ! Et dis-moi la vérité car mon épée a soif de ton sang !


Crocs du Monde – Vers Illyria

Pour Guasina


    L’arrivée de Guasina au pied de la montagne s’accompagna d’une vision des plus macabres. Une dizaine de créatures ailées plus grandes que des lions gisaient dans une mare de sang, entachant l’herbe de la grande clairière dans laquelle ils se trouvaient.

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    Il n’y avait cependant nulle trace de leurs assaillants autour. Cependant… Cependant deux créatures volaient dans les airs, aussi grande qu’un grand aigle. Elles semblaient avoir été attirées par les macchabées et voletaient, piaillant, criant dans les airs, se bagarrant. L’une d’elle dû apercevoir Torti et sa cavalière, car il poussa un cri plus fort que les autres, attirant l’attention de son voisin, et tous deux se mirent à voler dans la direction de la lutine.

    En les voyant approcher, elle put en distinguer les détails. Il s’agissait de créatures pourvues d’ailes membraneuses et de pattes arrière palmées tandis que de grandes membranes partaient de la base de leur tête et voletaient dans les airs. Elles avaient deux grandes oreilles pointues, pointées vers l’avant et leur bouche était ornée d’une impressionnante rangée de dents.

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    Elles volaient droit vers Guasina, manifestement dans l’intention de l’attaquer et de l'engager dans un combat aérien.

[Tu as le choix, soit tu fais le combat en libre, auquel cas tu peux me poser les questions que tu souhaites, soit nous le faisons en dirigé. C’est comme tu préfères.]


Crocs du Monde – Vers Illyria

Pour Leykhsa


    La journée de la jeune femme se déroule calmement et sans accrocs, bien qu’elle ne puisse chevaucher à une vitesse assez grande pour rattraper son retard sur les deux Sindeldi. Un radieux soleil irradie dans le ciel, narguant les flots qui se sont déchaînés durant la nuit, illuminant les gouttelettes de pluie restant sur les feuillages comme autant de petits cristaux. Leykhsa traverse un paysage de bocages, les haies d’arbre entourant les champs dans lesquels vaquent paisiblement les paysans, indifférent au sort du monde qui se déroule sans qu’ils n’en aient la moindre prise. La semi-elfe pu sentir, alors que la journée s’avançait, qu’elle s’approchait d’une métropole car les voyageurs, les carrioles et les habitations se densifièrent, malheureusement, elle fut rattrapée par la tombée de la nuit avant d’atteindre la cité tant parlée d’Illyria.

    Elle se trouva cependant rapidement un bosquet dans lequel elle put passer la nuit avant de reprendre le trajet le lendemain, pour, enfin, arriver à Illyria en milieu de matinée.

[Suite à Illyria].


[Faëlis – xp : 0,5 (questions), 0,5 (informations), 0,5 (obtention de l’Hirondelle) ;
Leykhsa – xp : 0,5 (intériorisation), 1 (longueur) ;
Baratume – xp : 1 (avoir occis les créatures de l’ombre) ;
Guasina – xp : 0,5 (longueur)]


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 6 Mar 2016 21:04 
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Ils commencèrent par l'informer que leurs rations se reconstituaient à mesure. Voilà qui était fort pratique ! Puis, ils le menèrent à ce qui devait être la cabine du capitaine. Étant donné le personnage, Faëlis craignait le pire, mais non. Une cabine spacieuse, à la décoration ostentatoire, certes, mais selon les standards de la noblesse elfique, ça restait relativement normal. La fenêtres ornées de dorures donnaient sur la forêt, ce qui était inhabituel pour un navire.

Un homme apporta bientôt un repas, un genre de ragoût. On était loin de la cuisine des grandes cours, mais c'était tout de même au-dessus de l'ordinaire des voyages ! L'elfe s'installa avec plaisir, vautré sur sa chaise comme la dernière des loques. Il remercia le serviteur et commença à se servir. Apparemment, le seul accompagnement était du rhume... hum... quelle déchéance ! Enfin, il vida tout de même quelques verres, trinquant avec le capitaine et son second aux trésors et à la mer. Évidemment, l'alcool aidant, il ne put s'empêcher de trinquer à la gloire et aux jolies filles. Il écouta distraitement les deux marins lui expliquer le contrat. Il était bel et bien le seul détenteur du navire, navire qui n'avait survécu à l'ouverture de la bouteille que par miracle. En revanche, il fallait vraiment qu'il retrouve le bouchon, sans quoi, il y avait un risque que le pacte soit rompu, auquel cas, il ne pourrait plus jamais ouvrir la bouteille.

« C'est parfait ! J'ai... j'ai tout compris ! Si si ! Hum... vraiment fort votre rhum... Chez... chez moi... ça se faisait pas de se saouler... alors je vais peut-être arrêter. Hips ! »

La suite du repas fut relativement joyeuse, aidé par le rhum dispensé par le pouvoir de Merivari qui, au moins sur ce point, ne les avait pas arnaqué. Il lança quelques plaisanteries grivoises et appris en retour celles, très imagées, des pirates. Il dut expliquer deux fois celle de la jeune fille et du prêtre des mers surnommé « le serpent de Moura » en raison de... enfin voilà. Évidemment, il oubliait qu'il leur manquait quelques références culturelles.

« Fau... faudra que je vous ramène chez moi... marmonna-t-il. Peut-être que ça vous libérera... au pire, ça vous permettra de visiter d'autres océans... enfin, vous me direz. »

Ce furent parmi ses dernières paroles de la soirée. Il regagna tant bien que mal son lit et s'endormit comme une souche.

Au petit matin, la tempête semblait passée. C'est un Faëlis légèrement éméché mais de bonne humeur qui se réveilla, se peigna, et sortit à l'extérieur. Le carnage était toujours bien là, la maison explosée, le navire incliné... il s'appuya sur le bastingage et attendit, jusqu'à ce qu'on vienne le rejoindre. Les matelots venaient aussi prendre l'air, ainsi que le capitaine et son second. L'elfe s'étira comme un chat avant de demander :

« Bon, ma mission ne peut hélas trop attendre. Auriez-vous l'amabilité de m'aider à retrouver ce maudit bouchon ? Je vais devoir me remettre en route et j'aimerais que vous... m'accompagniez. »

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 12 Mar 2016 11:53 
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La Madame ne semble pas vraiment apprécier mes paroles. Son regard se durcit, comme sa prise sur son épée de fer.
Elle ne connait ni l'Esprit, ni mon hôte. Fait chier. Me voilà un peu embêté. Cela m'aurait grandement facilité la tâche, à vrai dire.

Elle me pose donc deux questions. J'imagine que ma vie dépend de mes réponses. Enfin, ma vie... Si ça se trouve c'est peut-être la sienne qui est en vie. Nous sommes deux, contre elle seule. Mais je ne connais pas l'étendue de sa puissance. De plus, pour qu'elle est le cran de venir nous aborder, toute seule, et juste armée d'une épée, c'est qu'elle ne doit pas être trop mauvaise au combat !

« Je viens vous visiter. »

Je relâche mon Muutos, qui jusque là était inactif. J'ai de plus en plus de faciliter à le manier. Je me sens réellement mieux lorsque je le laisse libre. Mes gestes se font aériens. J'espère que cela suscitera une quelconque réaction chez mon interlocutrice.

« Je ne sais pratiquement rien de vous, Chevaucheurs du Vent. Et c'est pour cela que je viens vers vous. Libre à vous de m'aider et de m'accueillir.
Moi je désire vous aider. Acceptez-moi chez vous, et je vous rendrai n'importe quel service. Et encore plus s'il met ma vie et celle de mon compagnon en danger. Croyez-moi, je suis capable de bien des choses.
De plus, j'ai quelques questions à propos de ce monde.

Moi j'ai soif du danger. »


Je me prépare à agir, tout de même. La sauvage n'a pas l'air très stable, et un coup part vite si elle a un minimum d'expérience.

(Rivä. Fais attention.)

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 13 Mar 2016 21:23 
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Crocs du Monde – L’Hirondelle

    Un petit mal de tête s’attardait dans le crâne du jeune elfe, ainsi qu’une sensation légèrement nauséeuse au niveau du ventre, sans doute le reliquat du rhum particulièrement bon de ses nouvelles connaissances pirates.

    Les matelots sur le pont le virent arriver avec ce même regard légèrement méfiant, comme s’ils ne voyaient en lui qu’un maître de plus destiné à les mener par le bout du nez selon ses envies. A sa demande, ils ne réagirent cependant pas tout de suite et l’intervention d’Aleyn qui venait à son tour de sortir sur le pont fut nécessaire, leur indiquant d’accéder à la demande de Faëlis. Les matelots sautèrent alors sur terre et se mirent à la recherche du bouchon dans les décombres de la petite maison réduite à l’état de cure-dent. L’un d’eux finit par le retrouver, dans la bouche du chat noir qui s’était trouvé dans la maison et qui souhaitait manifestement l’utiliser comme jouet. Après quelques griffures et feulement, le matelot parvint à le récupérer et l’amena à Faëlis.

    - Ainsi nous nous séparons pour nous retrouver bientôt. J’espère qu’il ne vous arrivera rien de fâcheux, vous n’avez pas l’air d’un mauvais bougre, dit Aleyn en lui donnant une petite tape musclée sur l’épaule. N’oubliez pas de descendre du navire avant de refermer le bouchon ou vous vous retrouverez face à de mauvaises surprises.


Crocs du Monde – Terres du Nord

    Les yeux de la jeune femme se plissèrent encore plus en écoutant les paroles de Baratume, mais, à l’issue de celles-ci, elle finit par rabaisser son épée, sans pour autant la remettre au fourreau.

    - Tu ne sembles rien savoir de nous, étranger, et pourtant tu souhaites notre aide. Quelle aide penses-tu que nous ayons besoin et pourquoi t’aiderions-nous, nous ?

    Elle laissa passer un silence, comme si elle réfléchissait à ses prochains propos.

    - Tu as soif de danger, dis-tu, alors tu as frappé à la bonne porte. Viens, suis-moi, et je te mènerais vers les miens. Sache qu’au moindre signe de danger, tu ne seras plus de ce monde, pas plus que l’hippogriffe qui t’accompagne.

    Elle dit ses dernières paroles sur un ton menaçant, mais n’en rangea pas moins son épée au fourreau d’un geste fluide. Elle lui fit signe de l’accompagner parmi les bois et se mit en marche avec le rythme soutenu d’une personne habituée à ces lieux.

    - Je me nomme Svanhild, étranger, et je suis la meilleure guerrière de mon clan.

    Elle avait dit ses dernières paroles comme si elle énonçait un fait, sans aucune vantardise.


[Faëlis – xp : 0,5 (longueur) ;
Baratume – xp : 0,5 (tentatives d’explications)]


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 18 Mar 2016 04:01 
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Les plus grosse bêtes ne furent pas les plus dangereuses


Après une nuit épuisante, la sieste prise en après-midi fut heureusement réparatrice. Je me sentais en pleine forme et c’était tant mieux puisque ce qui m’attendait dans les plaines au bas de ces montagnes n’allait pas être de tout repos.

Nous descendîmes donc les montagnes et Torti en profita pour se laisser porter par les vents descendants. De loin, je crus apercevoir un sol rouge semblable à celui de Bark’hane. En nous approchant un peu, je vis que la terre y était en fait plus foncée. Et lorsque je fus suffisamment près pour distinguer ce qui en était vraiment, je compris qu’il ne s’agissait point de terre, mais de notre plus précieux fluide vital : le sang. Une énorme mare de ce liquide carmin dans laquelle baignaient des dizaines de cadavres de grandes créatures ailées recouvrait la plaine jadis verte.

Horrifiée, je plissai les yeux afin de mieux discerner ces victimes. Ressemblant à des énormes chats, un épais collier de fourrure jaune, maculé de sang au trois quarts, entourait leur cou et rejoignait par derrière une longue et plate crête qui ornait le sommet de leur tête. Leurs ailes, dépourvues de plumes, ressemblaient à s’y méprendre, mais à une échelle beaucoup plus grande à celles des chauves-souris. L’odeur fade de fer envahissait mes sensibles narines et me leva le cœur. Mon petit déjeuner menaçait de remonter à tout moment. Mais malgré cette indisposition gastrique, je voulus m’approcher davantage afin d’essayer de comprendre ce qui était arrivé à ces animaux. S’étaient-ils entretués ? Un prédateur féroce les aurait-il éliminés un à un ? Ces bêtes sauvages munies de longues griffes et dont la mâchoire s’ornait d’énormes dents aiguisées n’avaient rien d’innocentes victimes. La chose qui les avait mises à mort, si elle existait, devait être effroyablement puissante et monstrueuse. Parcourue de frisson, je ne pouvais me détacher les yeux de cette macabre et mystérieuse scène. Au moment où je voulus m’en approcher davantage, un son aigu attira mon attention.

De la taille d’un aigle, mais affichant le comportement d’un vautour, deux hideuses bestioles volantes tournaient autour des cadavres tout en piaillant bruyamment. Arborant des pattes de grenouilles, une peau gluante, une queue de salamandre et des ailes de chauve-souris, l’une de ces choses tourna sa tête de poisson dans notre direction. Ses immenses oreilles de chiroptères l’avaient sans doute prévenue de notre présence. Elle ouvrit la bouche, piailla de plus belle, alertant ainsi sa congénère avant de filer tout droit sur nous. Une aura d’un gris terne les entouraient et plus, elles s’approchaient, plus je sentais un malaise grandir en moi. Torti qui semblait avoir flairé le danger s’agitait. Moi, horrifiée, je restai figée sur place.

Suivant son instinct de survie, Torti n’attendit pas mes directives. De son propre chef, il rebroussa chemin. Nous devions distancer ces deux affreux gros bétas. Malgré ma petite taille de lutine, et malgré les efforts du choucas pour prendre de la vitesse, les deux prédateurs nous rattrapaient. Je n’étais pas pesante, mais mon poids suffisait à ralentir ma monture. À défaut de pouvoir voler par moi-même, je me devais de nous défendre tous les deux. Je lâchai l’encolure de l’oiseau et tout en serrant mes jambes contre son corps afin de tenir en place, j’empoignai mon arbalète et fis une légère torsion du corps afin de voir à l’arrière. A ma surprise, Béta 1 nous talonnait. Je pris une grande inspiration puis la bloqua, j’armai mon arme, je visai rapidement, puis je laissai filer le carreau. Ce dernier fit mouche et se planta dans l’aile membraneuse du prédateur à notre droite. J’allais armer de nouveau mon arbalète lorsque le deuxième monstre, Béta 2, heurta le côté gauche de Torti. La secousse fortuite et puissante fut amplement suffisante pour me séparer de ma monture. Devenu plus léger, le choucas put enfin prendre de la vitesse et semer son assaillant. Pendant ce temps je tombais en chute libre d’une hauteur trop importante pour que je puisse amortir le choc. Le sol s’approchait trop rapidement et je ne voyais d’autres solutions que de me regrouper en petite boule, espérant rouler sur moi-même et éviter la mort.

(Donne-moi la force Yuimen ! )

Et c’est à ce moment que je sentis quelque chose m’agripper par le carquois.

« Aïe ! »

Béta 1 avait piqué du nez et était parvenue à me rattraper. Mon carquois dans sa gueule, elle battait énergiquement des ailes afin de reprendre de l’altitude. Mais il n’était pas question que je la laisse m’emporter dans son nid pour me donner en pâture à ses petits. Je me débattis donc de toutes mes forces donnant des coups de pieds dans le vide et agitant mes bras dans tous les sens. Mon agitation la déséquilibra à peine et ne lui fit pas lâcher prise. J’entrevis alors une autre solution : A deux mains j’empoignai la sangle de mon carquois et je passai ma tête en dessous afin de me libérer. Mon plan marcha. Bêta 1 n’avait plus qu’un carquois dans son hideuse gueule et moi j’étais libre et… je tombais vers un sol qui grossissait à vue d’œil. Ma liberté suicidaire ne dura guère longtemps puisque je fus rattrapée de nouveau. Cette fois, par contre, ce fut mon choucas qui était passé juste sous moi afin de m’accueillir sur son dos. À plat ventre sur le dos de Torti, je m’aidai de mes mains pour prendre une position plus confortable et ensuite guider l’oiseau. Ce faisant, je sentis un liquide chaud et visqueux répandu sur les plumes noires du choucas. Lors de la secousse qui m’avait fait tomber, Béta 2 avait apparemment mordu l’aile de Torti. Une fois bien assise, je lui fis perdre de l’altitude et l’éloigner de cette scène sanglante. Mais malheureusement, nos deux gros bétas avaient repris leur poursuite. Je ne pouvais les laisser s’approcher davantage et blesser de nouveau l’oiseau. Il n’y avait qu’une seule chose à faire et je le fis.

Après avoir fait descendre Torti de plusieurs mètres, je rejoignis mes deux jambes ensemble et je sautai. Que quelques mètres me séparaient alors du sol, je savais que je réussirais à amortir ma chute, mais surtout, je permettrais à mon protégé d’accélérer et de se sauver du duo monstrueux.

En lutine bien entraînée à sauter de branche en branche dans l’arbre familial, je me recroquevillai sur moi-même, mes bras relevés au-dessus de la tête afin de la protéger du choc. C’est en effectuant une roulade que j’atterris sur le sol, ou plutôt sur le ventre, heureusement non dépecé, de l’un des gros félins tué. Sans perdre une seconde, je me levai et ramassai mon arc d’ombre. Je tendis la corde et une sombre flèche se matérialisa. Je visai le béta 2 qui s’approchait dangereusement du choucas puis mes doigts laissèrent filer mon projectile qui se ficha dans l’avant-bras ailé de l’infâme bestiole qui vacilla. Je tendis de nouveau la corde de mon arc, et avant que le projectile ne puisse apparaître, quelque chose de dur me heurta l’arrière de la tête.

«Aie !»

En déséquilibre et légèrement étourdie, je chancelai vers l’avant me retrouvant le nez contre la peau collante de l’animal décédé. Je me retournai vivement pour voir mon assaillant poursuivre sa route pendant quelques coups d’aile, mon carquois toujours dans sa gueule puante. Elle fit ensuite demi-tour, laissant tomber mon étui à flèches avant de foncer en rase-mottes dans ma direction. En colère, mes yeux noirs comme un choucas, mes bras gris cendré adoptant la consistance de la roche, je n’eus le temps de me relever qu’elle était sur moi. Lorsqu’elle arriva à proximité et qu’elle tenta de me happer, je tendis mes bras rocheux et de mes ongles de pierres précieuses et je la griffai. J’aurais voulu lui crever les yeux, mais ils n’étaient pas à ma portée, je pus seulement lui écorcher grièvement ce qui lui tenait lieu de mâchoire inférieure. Cette légère blessure ne la découragea guère. Après avoir effectué rapidement un demi-tour, elle revient à la charge. Mais cette fois, debout, les pieds bien campés sur le corps du cadavre, une épingle à chapeau dans ma main gauche, je l’attendais. Elle fonçait droit sur moi sans que je ne bronche d’un iota. Elle n’affrontait plus une petite lutine naïve, mais une sombre combattante bien décidée de remporter la partie. Au dernier moment, à celui précis où elle ouvrit sa perfide bouche remplie de dents pointues, je fis un pas de côté tout en lui plantant violemment mon arme dans son minuscule cœur. Elle parcourut quelques mètres avant que l’hémorragie interne n’eut raison d’elle. N’ayant pas le temps, ni l’intention de récupérer mon aiguille meurtrière, je descendis rapidement de mon perchoir, cherchant du regard mon petit protégé ailé.

Pendant que je combattais avec le monstre 1, le choucas s’était débrouillé dans un habile ballet aérien à semer son adversaire monstrueux qui était blessé plus sérieusement que lui. Bien déterminée à en finir avec ces vautours modifiés, je récupérai d’abord mon arbalète et mon carquois. Puis je mis un genou à terre et armai mon instrument, non pas d’un ou de deux carreaux, mais bien de trois. Dans cette position stable, je repérai d’abord ma cible, je bloquai ma respiration puis je lâchai mes trois projectiles. Ils filèrent tout droit vers le bêta 2 et transpercèrent simultanément son ventre protubérant. On vit d’abord les ailes cesser le battre avant que la bête pique du nez et s’écrase violemment au sol. La hauteur de la chute, la vitesse de descente et la force de l’impact ne laissèrent planer aucun doute, elle était décédée sur le coup.
Puis mon regard se porta sur Torti qui arrivait vers moins chancelant légèrement dû à son aile blessée.

(Je ne peux le laisser souffrir ainsi. )

Je relevai mon arbalète, y déposa un carreau et pointai mon arme en direction du choucas. Aussitôt mon projectile prit une teinte dorée. Mes doigts actionnèrent le mécanisme et le carreau curatif se dirigea tout droit vers l’animal blessé. Une fois à destination, le projectile se transforma en aura lumineuse qui enveloppa le choucas. C’était bien la première fois que j’utilisais une arme pour guérir, et cela me procurait une sensation de bien-être.

Je récupérai mon carquois laissé par terre et je regardai autour de moi ces cadavres qui jonchaient le sol. Débarrassée des deux bétas, je pouvais enfin inspecter les cadavres et les lieux cherchant le moindre indice me permettant de comprendre ce qui s’était passé ici.

(((1758 mots)))


(-Utilisation de : CC secondaire droit au cœur, de CC tir multiple, de capacité tertiaire combat : trait d’esprit.
- inspection du cadavre et des lieux)

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Dernière édition par Guasina le Jeu 24 Mar 2016 02:53, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 18 Mar 2016 10:59 
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Les matelots n'avaient pas l'air très emballés par son idée, mais Aleyn leur donna des ordres et ils descendirent. Faëlis, qui avait encore la tête légèrement embrumée (que penserait sa mère si elle le voyait ! L'ivresse était mal vue à Cuilnen...), admira le paysage autour. La tempête était passée. Il ne lui restait plus qu'à atteindre la ville, en espérant être toujours sur la bonne route.

Tout de même, l'étrange sensation qu'ils avaient ressentie en arrivant ici était étrange... Mais il n'avait aucun moyen de la comprendre. Il ne restait qu'à espérer que tout cela s'éclaircirait.

Finalement, quelques feulements et des cris de colère se firent entendre... et les matelots revinrent avec le bouchon, pestant contre le chat de la maison qui jouait avec. L'elfe se félicita intérieurement de les avoir envoyés. S'il y avait été en personne, il aurait risqué des griffures !

Finalement, le second, qui était décidément le seul levé, sans doute le capitaine était-il en train de cuver, lui souhaita bon courage en lui conseillant de descendre du navire avant de refermer la bouteille.

« Merci bien. Et transmettez mes amitiés au capitaine ! »

Faëlis descendit sans peine à la corde, puis, bouchon et bouteille en main, referma l'objet magique. Le navire se déforma et fut aspirer dans sa direction au point qu'il fit un pas en arrière, saisi d'une peur instinctive. Puis, plus rien. Le navire avait disparu.

Il trouva son cheval plus loin, et reprit le chemin, espérant trouver bientôt des traces, peut-être des panneaux ou un village, qui lui permettent de trouver la direction d'Illyria.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 19 Mar 2016 19:18 
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Localisation: Quête 32 : Elysian | À la recherche des Hypogriffes perdus
Mon discours est à moitié convaincant. La jeune femme abaisse un peu sa lame, sans pour autant la remettre dans son fourreau. J'imagine qu'au moindre faux pas, elle n'hésitera pas une seule seconde à s'en servir.
Elle plisse les yeux et me pose des questions à propos de ma demande. Laissant un court instant de silence, elle reprend la parole. Elle accepte que je la suive pour aller auprès des siens. Le motif de la soif du danger a visiblement bien fonctionné. Je crois que j'ai tapé à la porte d'un peuple basé sur les combats et une sorte de vie clanique, j'imagine. Elle souligne le danger de l'environnement, et malgré ces dernières paroles plutôt inquiétantes, range finalement son épée. Me faisant signe de l'accompagner, elle commence à marcher. Elle est sûre d'elle, sauvage et familière des lieux.
Se présentant enfin à moi, elle me donne son nom et son utilité au sein de son clan. Intéressant. Ils vivent donc en clan.

Je lui réponds, après avoir laissé quelques secondes de silence pesant.

« Je suppose que vous avez forcément des problèmes. Que ce soit au niveau de quelconques ennemis, intérêts personnels, diplomatie avec les autres peuples, magie... J'ai beaucoup à apprendre de ce monde.

Merci.

Je m'appelle Baratume. Et je suis... »


Ma voix s'éteint. Que suis-je ? Comment pourrais-je me définir ? J'imagine que je serai mieux accueilli si j'arrive à mettre en avant mes qualités. Il va falloir me "vendre" à mes potentiels hôtes.
Je n'ai pas de grande qualité ni de faits d'armes. Je suis juste bon chasseur, observateur, archer et bretteur.
Quoi que... J'ai un compagnon, maintenant. C'est un avantage non négligeable en combat comme ailleurs. Il faut juste mettre un nom sur tout ça... Un nom qui veut dire quelque chose et qui exprime directement l'idée de ma personne.

Un Coureur des bois. Je suis un coureur des bois. Voilà qui devrait faire l'affaire.

« Un coureur des bois. »

J'espère que tout va continuer à aller à peu près bien.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 20 Mar 2016 15:19 
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Crocs du Monde - Vers Illyria

Pour Guasina

    Guasina pu conclure de son étude des lieux que ces créatures avaient été tuées à coups d’épées et de dagues, par plusieurs personnes, bien qu’elle ne fut pas en mesure de dire combien. Il n’y avait parmi les corps que ceux de ces gigantesques félins, aussi, soit d’autres blessés ou morts avaient été enlevés du champ de bataille, où il n’y avait eu personne à laisser derrière. La jeune lutine pu également apercevoir deux jeux de traces qui s’éloignaient des macchabées. Le premier, aux traces plus nombreuses, s’en allait vers l’ouest, tandis que l’autre, composé seulement de deux jeux de traces, s’en allait vers le sud. Ce furent là les seules choses qu’elle put apercevoir.

    Cependant, en reprenant de l’altitude avec sa monture volante, elle put apercevoir, à l’aide de ses yeux améliorés, une petite tête blonde dans la distance, quittant le couvert forestier pour retrouver la plaine. En s’approchant, elle put voir que le cavalier possédait de longs cheveux dorés étincelants au soleil et était vêtu de vêtements délicats et d’une longue cape blanche reposant sur la croupe de son cheval. Guasina ne tarda pas à découvrir que cet homme n’était autre qu’un elfe et qu’il s’agissait de son confrère venu de Yuimen, Faëlis.


Crocs du Monde - Vers Illyria


Pour Faëlis

    Le jeune elfe chemina quelques temps dans la forêt, laissant les débris de la maison qu’ils avaient détruits par leur folie derrière lui. Le temps était clair, au contraire de la tempête qu’ils avaient essuyée la nuit précédente.

    Des oiseaux piaillaient sur les arbres avoisinants, ignorant de l’issue du monde qui reposait entre les mains d’une poignée d’étrangers à ce monde qui pourtant s’étaient jurés de le sauver, de les sauver. Faëlis ne tarda pas à laisser la forêt derrière lui et à se retrouver sur le chemin qu’il aurait initialement dû suivre pour se rendre à Illyria, s’il n’avait pas vécu ces péripéties avec la bouteille.

    Tout autour de lui s’étendait une plaine piquetée de petites corolles agréablement colorées et butinées d’une flopée d’insectes satisfaits et bourdonnant. Ce qu’il pourrait peut-être voir s’il se retournait, s’il tournait la tête vers les montagnes d’Ilmatar, c’était un ciel habité. Non pas habité par les créatures effrayantes qu’ils avaient été contraints de combattre, mais habité par un choucas volant fièrement avec une petite tache rousse et verte sur son dos qui n’était autre que la petite lutine Guasina.


Crocs du Monde – Terres du Nord


    Svanhild éclata de rire aux paroles de Baratume. Pas un rire agréable et bon enfant, plutôt un rire railleur, amer.

    - Et de quelle aide penses-tu être, étranger ? Serais-tu diplomate en plus de coureur des bois ? Comme je vois les choses, c’est plutôt toi qui demande notre aide, pour quelque chose que tu n’as pas encore daigné me dire, alors que je te propose de me suivre vers les miens.

    Elle renifla en signe de dédain avant de tourna la tête vers lui, tout en continuant à avancer.

    - Notre but est encore loin, je vais courir, cours si tu le peux ou monte sur l’hippogriffe qui t’accompagne mais ne me ralentis pas.

    Sur ces mots, elle se mit à trottiner dans le sous-bois, allant de plus en plus vite jusqu’à ce qu’elle soit réellement en train de courir. Pas une seule fois elle ne tourna la tête pour vérifier que Baratume la suivait bien. Ce dernier, malgré le rythme soutenu que la jeune femme imposait, pu tenir la route. Ainsi avancèrent-ils dans la forêt recouverte de quelques centimètres de neige. Cette neige s’épaissit progressivement, jusqu’à laisser place à des congères et, alors que les heures avançaient, il devint plus difficile d’avancer tandis que le froid craquelait les lèvres. Svanhild ne s’arrêta qu’un fois pour enfiler à ses pieds des raquettes qui lui permirent de marcher au-dessus de la neige sans problème, contrairement à Baratume. La jeune femme s’emmitoufla dans des fourrures et elle sortit un pot de graisse dont elle s’enduisit les lèvres et elle le tendit à Baratume sans un mot pour qu’il fasse de même. Elle sortir également un peu de viande séchée qu’elle tendit également au coureur tout en continuant à avancer.

    Ses raquettes aux pieds, elle ne courait plus, mais avançait avec plus de lenteur manifestement que celle dont elle était habituée, sans doute pour permettre à Baratume de tenir le rythme sans l’avantage procuré par les raquettes. Ainsi le trajet fut-il difficile et extrêmement pénible. Ce ne fut qu’à la tombée de la nuit qu’ils arrivèrent devant ce qui semblait être un énorme mur de glace fendu, comme si la montagne entière avait été recouverte d’une chape de glace. Svanhild ne s’arrêta pas pour admirer la vue et à vrai dire, elle aussi semblait exténuée par leur périple.

    Elle se retourna simplement pour dire :

    - Nous sommes bientôt arrivés.

    Etaient-ce là des mots d’encouragement ? Difficile à dire. Toujours est-il qu’elle les mena droit vers la crevasse de glace qui s’avérait être une gigantesque grotte. Elle s’étendait à perte de vue et ses proportions étaient impressionnantes. Au bout d’une centaine de mètres, ils arrivèrent dans ce qui semblait être un tunnel plus petit, bien plus petit et à taille humaine, creusé par les hommes.

    Image


    En s’approchant, ils virent deux guerriers vêtus de fourrure en garder l’entrée. Ils étaient grands, costauds et quelques mèches blondes dépassaient de leurs casques. Svanhild s’avança vers eux en disant.

    - J’amène cet homme à Asbjörn Asvaldson.

    Ils hochèrent la tête, observant Baratume d’un visage impassible. Svanhild ne pénétra que de quelques mètres dans le tunnel qui semblait s’éloigner dans les profondeurs de la montagne et tourna sur la gauche, dans une alcôve donnant sur une salle de taille moyenne. Dedans, les murs, comme pour le reste du tunnel, semblaient être faits de pierres recouvertes d’une fine couche de givre. Il y avait une petite estrade surélevée d’à peine quelques dizaines de centimètres qui semblait creusée dans la pierre. Dessus se trouvait un siège de bois vers lequel menaient quelques tapis usés. Sur ce siège se trouvait un homme. Il était vieux, possédait des yeux aussi gris que ses cheveux et sur sa tête reposait une couronne qui semblait être faite de branches de bois fossilisées. Lui aussi était vêtu de fourrures, comme le reste de ses pairs, mais l’ensemble semblait être de meilleure qualité.

    Image


    - Svanhild, qu’est-ce que ceci ? m’apporterais-tu un Thraell ?

    - Je l’ignore encore, Asbjörn Asvaldson. Cet homme semble particulier, il est accompagné d’un hippogriffe et connaît notre nom.

    Elle se tourna vers Baratume.

    - Cet homme est le Konungr Asbjörn Asvaldson. Parle, dis-lui ce qui t’amène et ne ment pas, ou tu deviendras Thraell pour lui.


[Faëlis – xp : 0,5 (départ) ;
Baratume – xp : 0,5 (tentatives d’explications) ;
Guasina – xp : 0,5 (introspection), 1 (combat), 1,5 (longueur), 0,5 (bonus), -0,5 (retard)]


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 20 Mar 2016 17:24 
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Localisation: Quête 32 : Elysian | À la recherche des Hypogriffes perdus
La Madame se fout bien de ma gueule. Me lâchant un rire amer et méchant, elle souligne mon inutilité. Bon en soi, elle n'a pas totalement tort. Je ne sais même pas comment je peux rendre service à son peuple. De plus, je ne lui ai même pas clairement expliqué en quoi j'avais besoin de l'aide des siens.
Elle m'annonce que notre destination est encore lointaine. La Grise me fait alors clairement comprendre qu'il ne vaut mieux pas la ralentir.
Je monte alors sur Rivä. Il ne rechigne pas, au contraire. Plus nous sommes proches l'un de l'autre, mieux c'est, je crois.
La Barbare Venteuse se met à courir. Elle connaît les lieux par cœur, cela se sent.
La neige devint de plus en plus épaisse. Mon guide s'arrêta juste une fois pour enfiler des raquettes. Rivä arriva tout de même à la suivre. Elle me tendit un pot de graisse pour les lèvres. Je le saisis pour m'en enduire la bouche. Me voilà bien mieux, le froid n'est plus à craindre.
Le peu de viande séchée qu'elle me donne me suffit amplement. Je partage la moitié avec Rivä. Nous sommes des compagnons d'aventure.

Les minutes s'écoulent. J'ai l'impression qu'une journée entière passe. Nous ne nous arrêtons pas. Mon guide ralenti néanmoins pour me permettre d'arriver à la suivre. La luminosité décroît à vue d’œil.
Il fait nuit.
Nous arrivons devant ce qui me semble être un énorme mur de glace avec une gigantesque faille. Svanhild se retourne pour me signaler que nous sommes bientôt arrivés.
Nous nous avançons donc, tous les trois, dans ce qui apparaît comme une énorme et gigantesque grotte. Je n'ai jamais vu une telle chose dans toute ma vie. Ce monde est décidément plein de ressources...
Un petit tunnel se présente. Il est de proportion bien plus humaine et me rassure un peu. Un semblant de civilisation ? J'imagine que les Chevaucheurs de Vent ne logent pas n'importe où...

Deux gardes. Des autochtones. Ils sont grands, forts, et ont l'air plutôt pas très gentil.
Svanhild prend les devants et annonce qu'elle m'emmène vers Asbjörn Asvaldson. Nom à rallonge pour un être supérieur, je suppose. Vu comment ils hochent la tête sans rien dire, je crois que je vais avoir affaire à leur chef.
Une fois dans le tunnel givré, je descends de Rivä. Il se contente juste de me suivre docilement et confiant. Nous tournons tout de suite à gauche. Nous entrons dans une espèce d'alcôve dont les murs sont légèrement gelés. J'imagine que ça doit être la mode de l'époque, les trucs gelés.
La décoration est minimale. Il y a juste une espèce de toute petite estrade pierreuse sur laquelle trône un siège de bois sur lequel repose un vieux monsieur. Gris et blanc, il ressemble aux autres. Me voici donc devant le fameux Asbjörn Asvaldson.

Il ne laisse même pas le temps à ma guide de me présenter et l'apostrophe. Un Thraell. Il me prend pour un Thraell. J'imagine que c'est péjoratif. Après quelques secondes de réflexion, je conclus que cela doit être l'équivalent d'un prisonnier de guerre ou d'un étranger capturé.

Elle lui répond qu'elle l'ignore encore. Me décrivant comme particulier et accompagné d'un hyppogriffe, elle conclue en expliquant que je connais leurs noms.
Svanhild se tourne enfin vers moi et me demande de parler au Konungr et de lui expliquer les raisons de ma venue ici. La menace planant dans ses termes ne passe pas inaperçue...

Je m'explique donc, me tenant bien droit et en regardant bien dans les yeux mon interlocuteur.

« Je m'appelle Baratume, et voici Rivä. Je montre mon compagnon.
Je suis venu sur Elysian pour en savoir plus sur le phénomène de drainage planant sur ces contrées. J'ai rencontré l'esprit du Vent qui m'a guidé vers un vieil ermite à l'étrange magie. Ce dernier m'a affirmé que vous pourriez peut-être m'aider.
J'ai beaucoup à apprendre de ce monde. Ainsi je viens vers vous et votre peuple. »


Je vais vite voir sa réaction.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 20 Mar 2016 17:56 
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Finalement, il retrouva une route qui semblait se diriger dans la bonne direction. La forêt s'éloigna derrière lui. Il regrettait un peu les grands arbres mais assurément pas les péripéties qui s'y étaient déroulées ! Les autres étaient-ils déjà à Illyria ? C'était fort possible, il avait perdu un temps précieux... Il pouvait néanmoins savourer la délicate prairie qui s'y était substituée, couvertes de fleurs gorgées de l'eau de la tempête ! La nature trouve toujours un chemin...

Levant les yeux au ciel, il vit un oiseau en train de voler et dessus... impossible ! Et pourtant, ses yeux d'elfes ne le trompaient pas. Il s'agissait de Guasina, la lutine qui avait voyagé avec lui vers Tulorim dans le but de venir secourir ce monde !

« Salutation, amie ! Cria-t-il de loin. Heureuse rencontre assurément ! Vous vous rendez à Illyria ? Je ne suis pas sûr d'être sur la bonne route ! »

Un avis extérieur ne serait pas de trop, en effet...

(((165)))

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