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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Jeu 24 Mar 2016 03:29 
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Retrouvailles


Cet affrontement contre les charognards m’avait considérablement fatiguée, mais je voulais tout de même comprendre ce qui s’était passé et ce qui avait pu tuer un si grand nombre de bêtes. Tentant d’ignorer cette mauvaise odeur qui s’infiltrait insidieusement dans mes narines, je m’approchai de quelques centimètres de la plaie béante de l’une des bêtes. Je n’étais pas une experte en enquête post-mortem, mais il était facile de constater que les chairs n’avaient pas été déchirées par des crocs, mais bien découpées, tranchées, par des armes blanches. Je permis une petite pause à mes narines en m’éloignant de ces immenses victimes pour examiner le sol. Des traces de bottes et de sabots de chevaux se distinguaient facilement. Contrairement à ce que j’avais imaginé, les bêtes ne s’étaient ni entretuées ni fait éventrées par des prédateurs de tailles supérieures. Cette tuerie était l’œuvre d’individus humanoïdes. Apparemment, ces derniers s’étaient par la suite séparés. Les plus nombreux vers l’ouest, tandis que deux autres avaient pris la direction sud.

Je ne pouvais savoir ce qui s’était passé ici, le seul fait certain fut que les vainqueurs étaient repartis laissant ces bêtes décapitées pourrir sur le sol. Ne connaissant le déroulement de ce sans doute cruel combat, je ne portai aucun jugement sur les « hommes » armés. Il était fort possible qu’ils eussent dû tuer ces félins sauvages pour défendre leur vie.

Torti, qui vint se poser sur le sol à mes côtés, semblait frais et dispo. Mon trait bienveillant semblait l’avoir guéri. Contente de mon geste et fière d’avoir été choisie par Yuimen, je fermai mes yeux et je le remerciai en pensées.

(Merci Yuimen de m’avoir choisie et m’avoir permise d’utiliser mon arme pour sauver plutôt que pour tuer)

Cela fait, je me relevai et montai sur mon choucas. Nous avions été chanceux de nous en être sorti à si bon compte. Il était plus prudent de quitter les lieux avant que d’autres charognards s’invitent à ce buffet à volonté.

Torti s’envola donc et il était en train de prendre de l’altitude lorsque grâce à ma vision de choucas, j’avisai une forme vivante sur le sol un peu plus bas non loin de la forêt. Nous rebroussâmes donc chemin et tout en m’approchant je distinguai l’elfe blond qui m’avait portée dans les escaliers de la milice de Tulorim. Je dirigeai donc Torti dans sa direction et j’atterris non loin de lui.

« Contente de vous revoir Faëlis. Je me rendais à Illyria. Si tel est votre destination, nous pourrions nous y rendre ensemble, si vous le voulez bien ? »

Toujours sur le dos du petit choucas, je m’étais relevé la tête afin de mieux discerner l’expression de cet elfe de haute stature.

(((451 mots )))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Jeu 24 Mar 2016 13:35 
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Il s'agissait bien de la petite lutine, et elle se rendait dans la même direction ! Il lui adressa un hochement de tête ravi.

« Fort bonne nouvelle, en vérité ! Allons-y ensemble ! Vous pouvez vous poser sur la crinière de mon cheval, si vous souhaitez ne point trop vous fatiguer. »

Il regarda autour de lui, s'assurant tout de même qu'il n'y ai personne. Mieux valait qu'elle soit au courant de la situation.

« Je préfère vous prévenir, je devrais là-bas me faire passer pour un ambassadeur des Ishtar, et non un elfe, afin de m'approcher de la cour, en espérant y trouver quelques indices. Dépendant de la raison de votre venue, il pourrait être sage que nous nous séparions avant notre arrivée. La méfiance qu'engendre les élémentaire pourrait vous desservir si on nous voyait ensemble. »

(((total : 304)))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Jeu 24 Mar 2016 23:18 
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Ce bel elfe, fier de sa personne, portait à présent une armure noire ornée d’or qui s’agençait à merveille avec sa blonde chevelure. Sa monture aussi élégante que son cavalier arborait une robe blanche immaculée.

Le sourire du jeune homme m’apprit qu’il était tout comme moi ravi d’avoir de la compagnie. Lorsqu’il m’invita à monter sur son cheval, j’obtempérai immédiatement. Quelques coups d’aile suffirent à Torti pour s’élever et prendre place entre les deux oreilles de l’étalon. Je débarquai immédiatement, m’asseyant alors que le choucas alla prendre place sur le croupe du cheval.

Bizarrement, il prit la peine de s’assurer que personne ne nous espionnait avant de me confier qu’une fois à Illiria, il devait jouer le rôle d’un ambassadeur des Ishtar, m’expliquant que c’était son seul moyen de s’approcher de la cour. Il me suggéra ensuite de nous séparer dès notre arrivée afin que je ne brûle pas sa couverture.
Stupéfaite, je le regardais la bouche grande ouverte. Contrairement à lui, je n’avais aucun plan, je n’avais prévu aucun camouflage, je ne savais pas qui aborder ni sous quelle apparence me présenter.

« Je n’avais pas pensé à ça ! » Finissais-je par articuler.

« Y a-t-il d’autres détails que je devrais savoir afin de circuler dans cette ville ? Illiria est un lieu d’échange commercial. À Barkhane, là d’où j’arrive, il n’y avait pas de monnaie spécifique, le troc s’avérait le moyen le plus efficace pour faire des achats. Vous savez s’il en est de même pour Illiria. »

Je réfléchis quelques instants avant de lui proposer.

« Pour ma part, je n’ai prévu aucun plan. Au lieu de me séparer de vous, je pourrais me faufiler dans votre sac au moment opportun. Qu’en pensez-vous ? »

Ainsi incognito, je pourrais agir discrètement, m’arrangeant pour fouiner un peu partout sans être vue.

(((304 mots )))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 25 Mar 2016 12:19 
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Crocs du Monde – Terre des Chevaucheurs de Vent

    Asbjörn Asvaldson écouta les paroles de Baratume avant de se tourner vers Svanhild.

    - Comprends-tu quelque chose à ses propos, Svanhild ?

    - Non, Asbjörn. Il a prononcé les mêmes paroles devant moi mais elles ne revêtent aucun sens.

    Le chef tourna de nouveau son regard vers Baratume.

    - Tes paroles, étranger, n’ont aucun sens à nos yeux. J’ignore quel est ce trainage dont tu parles, j’ignore tout de l’esprit du Vent ou de ce vieil ermite. Toi qui vient quémander notre aide, explique ta venue sans faux semblants et l’aide que tu demandes.


Crocs du Monde – Vers Illyria


    Faëlis et Guasina purent continuer à deviser paisiblement durant le reste de la journée. Ils ne tarderaient pas à se retrouver dans un paysage de bocages avec de nombreux paysans vaquant dans leurs champs et leurs vergers, ne jetant qu’un bref regard curieux à Faëlis et son cheval, ne semblant pas remarquer la présence de la lutine à cette distance.

    Ils pourraient voir les champs se faire de plus en plus denses au fur et à mesure de leur avancée et, le soir venu, devraient se trouver un petit bosquet abandonné sur le chemin pour y passer une nuit paisible sans qu’il ne leur arrive le moindre déboire.

[En somme vous pouvez discuter jusqu’à ce que je vous récupère le lendemain matin. Si vous avez des questions n’hésitez pas.]


[Faëlis – xp : 0,5 (discussion) ;
Baratume – xp : 0,5 (longueur) ;
Guasina – xp : 0,5 (discussion), 0,5 (longueur)]


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 25 Mar 2016 14:23 
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Guasina ne se fit pas prier pour se percher sur l'encolure du cheval, pépiant joyeusement des questions sur Illyria. Elle venait de Barkhane et ne savait pas grand-chose de la ville des humains. Elle demanda si elle pourrait se cacher dans son sac. Il prit le parti de d'abord répondre à ses questions car elle allait visiblement vers la catastrophe !

« Vous n'avez pas d'argent ? Ici, on utilise des Lys, nos Yus de Yuimen n'ont aucune valeur. Il faut que vous sachiez : les lutins sont peu connus des humains. Comme les elfes, ils les considèrent comme responsable de la mort du dieu de la magie et se sont cloîtrés dans la cité d'Ætelrhyt. Maintenant que j'y pense, vous risquez de ne pas passer inaperçu dans les rues, malgré votre petite taille... »

Il réfléchit... jusqu'où pouvait-il lui faire confiance ? Elle semblait une voyageuse expérimentée, mais pourtant semblait moins au courant que lui des impératifs de l'aventure ! Mais les lutins avaient la réputation d'être facétieux et plus sage qu'il n'y paraît, il proposa donc :

« J'ai reçu des Lys à Ilmatar, pas grand-chose, hélas, mais cela vous intéresse-t-il que nous les partagions ? »

Autour, les champs se faisaient de plus en plus nombreux, et il vit ses premiers humains de ce monde, en tout point semblable aux humains de Yuimen. Quelques-uns, sans doute impressionnés par sa prestance naturelle, le regardaient de loin. Se redressant un peu sur sa selle, il poursuivit, plus bas :

« Vous mettre dans mon sac présente un risque : en tant qu'ambassadeur j'irais directement au palais, et si les gardes me fouillent et qu'ils vous trouvent, ils seront soupçonneux. Si vous voulez explorer le palais, je vous conseille plutôt de venir de nuit et par voie des airs, de nuit, votre choucas ne s'y verra guère. »

Alors que le soleil descendait peu à peu à l'horizon, il poursuivait avec ce qu'il savait :

« Les humains jalousent toujours beaucoup les élémentaires, pensant qu'ils leur ont volé leurs pouvoirs. Le vieux roi Coriphème veut ouvrir son peuple aux échanges commerciaux avec les peuples élémentaires, mais son neveu Leodos profite de la crainte populaire pour tenter d'accroître son pouvoir. Seul un autre neveu, un certain Camiran, soutient le roi dans son ambition de se lier aux peuples élémentaires. Mais récemment, dans les rues, c'est un certain Hascan, prétendument fils illégitime du roi, qui monte en puissance, espérant atteindre le pouvoir. De plus, les autres cités telles que Valmarin, n'aiment pas la nouvelle prospérité due à ces échanges commerciaux et feraient tout pour accroître ces troubles. »

Il soupira tristement :

« Nous arrivons en des temps bien troublés. J'ignore si tout cela aura un rapport avec le drainage, mais nous avons de nombreuses pistes à évoquer : intrigue de palais, complots dans les rues ou venant des autres cités... Il serait sage que vous meniez votre propre enquête, et si vous pouviez m'en communiquer les résultats, j'en serais ravi. »

Puis, sur un ton plus léger, il ajouta :

« Le peuple du soleil, dont font partie les lutins, ne communique plus qu'avec Barkhane, dit-on... les avez-vous vus ? Savez-vous s'ils savent quoi que ce soit du drainage ? »

Au milieu des champs qui les entouraient de toute part, se dressait un petit bosquet, une des rares terres à l'abandon de ce lieu dominé par l'humanité, il le désigna :

« Nous pourrions monter un campement ici pour la nuit... »

(((582)))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Mar 29 Mar 2016 04:00 
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Voyager tout en discutant


Tout en discutant avec Faëlis, un nœud de nervosité commençait à se former dans mon ventre. Mon départ avait été trop précipité, je ne m’étais pas préparée, je risquais de m’attirer des ennuis et pire encore, je pouvais nuire au bon déroulement de la mission qui m’avait été confiée. Faëlis, lui, savait exactement ce qu’il devait faire. Il m’apprit que le Lys était la monnaie d’Illyria, il en avait un peu sur lui et il m’offrit de partager.

« C’est très généreux de votre part, mais je refuse votre offre. Au moins, je connais leur monnaie d’échange, c’est déjà ça. »

J’avais refusé, mais de façon délicate et polie. Il n’était pas question que par mon manque d’organisation, je compromette sa mission en le privant de ses avoirs.
Pendant que nous discutions allègrement, le cheval blanc poursuivait sa route de bon pas. La plaine avait fait place à des champs cultivés. Il en avait de tous les côtés. De temps en temps, on pouvait voir les habitants s’occuper de leur culture. Je prenais plaisir à les regarder œuvrer alors que de leur côté, ils ne remarquaient que l’elfe blond et sa non moins fière monture. Petite et située entre les deux oreilles du cheval, je passais inaperçue et cela me plaisait bien.

Chemin faisant, mon compagnon de route m’apprit que les lutins tout comme les elfes n’étaient pas appréciés par les humains. Ces derniers les considéraient comme responsables de la mort des dieux de la magie. Surprise, la bouche grande ouverte, je demeurai un moment ainsi avant de proposer :

« Alors, il me faudra prendre l’aspect des golems de terre. Mes vêtements proviennent de Barkhane, confectionnée par une artisane. Avec mes yeux de choucas et mes bras de terre, je pourrais passer pour un golem, vous ne croyez pas ? »

Me cacher dans son sac ne lui semblait pas une bonne idée, il craignait les fouilles et les soupçons, il me proposa plutôt de survoler le palais, une fois la nuit venue.

« Voler la nuit et m’infiltrer telle une voleuse ne me plaît pas. Je vais réfléchir à ça. Je vais d’abord me rendre à Illyria, et puis après j’aviserai. »

Et puis, tout en poursuivant son discours, il m’apprit que les humains jalousaient les élémentaires.

« Attendez, les humains détestent les lutins et les élémentaires, c’est que je suis un peu des deux, ce n’est vraiment pas mon jour de chance ! » Dis-je tout en riant, tâchant de cacher ma nervosité grandissante.

(Une lutine avertie en vaut deux )

Les paroles de ma Conscience étaient justes. Malgré tout, j’avais eu la chance de croiser cet elfe. En plus d'être de bonne compagnie, il me fournissait des renseignements qui risquaient de m’aider grandement.

Le soleil poursuivait sa course et Faëlis me parla des rois et de ses descendants, les légitimes ainsi que celui qui ne l’était pas. Beaucoup de choses à retenir, mais j’étais attentive et suffisamment futée pour tout mémoriser.

Il conclut tristement que les temps étaient bien troublés et il me conseilla de mener ma propre enquête.

« Oui, vu mon apparence, je crois qu’il me sera plus profitable d’enquêter dans les rues. Ma petite taille devrait me permettre de passer assez inaperçue….Je n’ai pas vu le peuple du soleil, pas plus que les lutins. Ætelrhyt sera ma seconde destination. J’avais prévu m’y rendre avec Kenra. Il devra me rejoindre à Illyria en peu de temps. Mais vous, avez-vous fait le voyage entier tout seul, sans rencontrer des bêtes sauvages ? »

Puis désignant un bosquet non loin. Faëlis suggéra d’y faire un arrêt pour la nuit.
J’acquiesçai positivement à sa proposition et Torti prit place sur une branche se positionnant pour dormir.

Hésitante, pour ma part, je demeurai en place sur le sommet de la tête de la jument. J’attendais de voir ce que ferait Faëlis. Je n’étais pas très fatiguée, et j’étais curieuse de savoir s’il avait encore d’autres choses à m’apprendre.

(((670 mots)))

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Dernière édition par Guasina le Sam 2 Avr 2016 20:06, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Mar 29 Mar 2016 18:05 
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La lutine refusa toute offre pécuniaire mais accepta sans discuter de l'installer. L'elfe tira quelques rations... hum... du pain aux céréales pour faire passer un morceau de viande séché et une pomme suffiraient bien. Il trouva un petit panier de framboise et le tendit à sa compagne de route. Cette dernière semblait inquiète de savoir les lutins comme les élémentaires autant rejetés. Elle ne connaissait rien des autres lutins mais souhaitait enquêter chez eux.

Faëlis fit une grimace, en revanche, quand elle demanda s'il y avait eu des mauvaises rencontres pendant le trajet.

« Nous sommes parti ensemble, Cromax, Hriste, Leykhsa et moi. Nous devions représenter un groupe d'ambassadeur Sindeldi et Ishtar, mais nous nous sommes séparés. Une bande de monstres attaquaient des voyageurs... Cromax et Hriste ont insisté pour s'en occuper eux-même... j'espère que ça s'est bien passé. »

Il se garda de préciser qu'il s'inquiétait plus pour les voyageurs que pour les créatures.

« Rendre visite au peuple du soleil pourrait être intéressant. Peut-être se souviennent-ils de l'endroit où résidait la déesse qui a créé l'artefact ? Mais ne nous focalisons pas trop là-dessus. Je vais tenter de savoir ce qu'il en est des humains de mon côté, mais peut-être cet appareil n'a-t-il aucun lien avec le drainage... »

Il soupira :

« Leykhsa va enquêter dans les rues, en espérant qu'elle soit utile... peut-être vous rendre au plus vite chez les elfes serait utile, en effet. Plus nous couvrirons de terrain, plus nous serons efficaces. Mais venez tout de même à Illyria. Ainsi, vous pourrez utiliser votre amulette pour revenir nous prévenir si vous avez découvert quelque chose. Mais n'oubliez pas : vous ne me connaissez pas, pas plus que n'importe quel autre aventurier de Yuimen ! Si nos couvertures devaient tomber... »

Avec un rire amer, il conclut par ces seuls mots :

« J'ai l'impression d'être de retour dans les intrigues familiales... »

(((total : 900 pile !)))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Jeu 31 Mar 2016 12:29 
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Crocs du Monde – Vers Illyria

Pour Earnar


    Cette première partie du trajet se passa sans encombre sous un soleil étincelant, accompagné d’odeur d’humus indiquant qu’il avait plu peu de temps auparavant. Ixtli proposa une halte alors que le soleil atteignait son zénith et, en fouillant dans son paquetage, Earnar pu remarquer qu’il contenait une armure. Il s’agissait d’une tenue faite d’un cuir noir souple et d’un tissu fin mais résistant et indéniablement agréable à porter. L’ensemble permettait une grande aisance de mouvement tout en offrant une protection des plus appréciables. L’armure était exactement à sa taille.

    Ixtli, si Earnar ne parlait pas de cette tenue, ne la commenterait pas, mais proposerait dès la fin de leur repas, de reprendre la route.

    Ils ne marchaient que depuis une dizaine de minutes qu’ils purent tous deux entendre des bruits étranges parvenir des fourrés, des sortes de grondement rauques. Soudain apparurent deux êtres étranges pourvus de pattes palmées et de membres glabres et épais. Ces créatures se tenaient à quatre pattes, ramassées sur elles même et leur tête, pourvue de chaque côté de deux énormes cornes, étaient pourvues d’une mâchoire étrange et ornées de dents. Deux petits yeux porcins achevaient de rendre à ces bêtes un faciès sauvage. Ces créatures leur arrivaient, recourbées qu’elles étaient, au niveau de la poitrine.

    Image


    Deux créatures apparurent sur le chemin à leur droite. Elles regardaient Ixtli et Earnar en grognant, sauvages et menaçantes. Tout à coup, une troisième sortir des fourrés à leur gauche et fonça sur le cheval d’Ixtli et, au dernier instant, fit un bond impressionnant pour atteindre la jeune aigail et la désarçonner. Cette dernière chuta du cheval mais se rattrapa d’une gracieuse roulade, son épée déjà sortie du fourreau et elle fit face à la créature. L’une des deux autres s’avançait vers l’earion, prête à bondir.

[Plusieurs choses dans cet aparté : si tu souhaites discuter avec Ixtli, tu peux m’envoyer un mp avec les questions ou les paroles et je t’enverrais ses réponses. Indique-moi également si tu équipe ou non l’armure. Concernant le combat, tu peux choisir de le faire en libre ou en dirigé, dis-moi également ta préférence. Si tu choisis le libre, je te donnerais juste quelques indications en plus. Et si tu as des questions, n’hésite pas !]


Crocs du Monde – Vers Ætelrhyt

    Les quatre aventuriers cheminèrent parmi les feuillus et les conifères, la froidure de l’air s’atténuant légèrement alors qu’ils descendaient petit à petit des hauteurs de la montagne d’Ilmatar. Birhûvaya allait, une fois n’est pas coutume, en tête et s’engageait sans hésitation dans les sentiers de bête manifestement peu usités. Il n’y avait là pas de réel chemin, simplement des traces creusées dans le sous-bois favorisant le pas des chevaux. Le couvert forestier se densifiait légèrement alors que les conifères laissaient place aux feuillus et le sous-bois se fit plus riche.

    A quelques reprises, ils entendirent quelques cris d’animaux au loin, mais jamais ne furent-ils réellement inquiétés et lorsque Birhûvaya proposa une halte pour manger, un petit écureuil apparut, les regardant avec intérêt.

    Meraxès et Tartuffe trouvèrent tous deux dans leur paquetage un pendentif d’un métal étrange légèrement ciselé et orné au centre d’une pierre bleue. Il s’agissait des Pendants d’Uraj dont avait parlé la Reine.

    Image


    Meraxès pu en sus trouver dans son paquetage une robe en tissus aussi doux que de la soie mais qui semblait bien plus résistant, capable, peut-être, de dévier partiellement quelques coups de lames. La robe semblait avoir été faite sur mesure.

    Tartuffe, quant à lui, pu trouver dans le paquetage de son poney une petite armure de cuir semblable à un pourpoint moulant à merveille son embonpoint, manifestement apte à sauvegarder son petit ventre d’attaques sournoises. Il trouva également entre deux repris de sac un objet, une arme, à n’en pas douter. Composé d’une lame unique et de base large, elle était rattachée à un manque qui se tenait dans le creux de la paume et se fixait en plus au poignet. Il s’agissait d’un katar.

    Kalas ne fut pas en reste car il put trouver dans son paquetage une veste en tissu renforcé de cuir s’alliant admirablement bien avec la robe que lui avaient offerts les Golems de Barkhane et venaient renforcer son accoutrement pour le rendre plus résistant aux coups qui pourraient lui être portés.

    Ils reprient la route jusqu’au crépuscule moment où Birhûvaya annonça :

    - Nous sommes à la frontière des terres d’Ætelrhyt, nous ferions mieux de nuiter ici pour entrer sur leur territoire demain…

[Salut la compagnie ! Dites-moi si vous gardez les équipements indiqués. Autrement, si vous avez des questions ou des choses à dire à Birhû pendant ce trajet, envoyez-moi un mp et je vous donnerais ses réponses. Si vous avez des questions, n’hésitez pas.]


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Jeu 31 Mar 2016 23:07 
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Localisation: Dans les bras de Rana ( Quête 32 )
A l’avalanche de questions de Méraxès, la reine ne trouva pas grand-chose à répondre, faute de connaissance suffisante. Les peuplades elfiques vivaient depuis bien des siècles en autarcie et nul ne pouvait vraiment prétendre pouvoir anticiper leurs réactions Aaria la première. Le voyage allait donc être hasardeux autant que périlleux mais s’il fallait en passer par là pour trouver une piste concernant ce drainage, cela ne pouvait qu’en valoir la peine. Le petit golem, Birhûvaya attira alors l’attention de la reine et se dessinèrent sur ses lèvres une question muette. Elle lui souriait et approuva la requête du golem qui se retourna et braqua sur nous son attention.

D’une petite voix il annonça qu’il ferait un bout de chemin avec nous, adressant à Kalas un sourire ravi avant de se précipiter d’une démarche amusante vers son bouc qui l’attendait sagement. Des serviteurs l’aidèrent à installer les vivres sur son destrier et voilà que nous partions à l’aventure sous le regard bienveillant d’une reine aussi radieuse que le soleil lui-même. Je me retournais et une dernière fois la contempla, elle et son palais qui renfermait tant de mystères. J’espérais pouvoir fouler de nouveau cette terre d’accueil où il faisait bon vivre, enfin à condition que ce drainage ne menace plus Elysian et par conséquent Ilmatar.

La traversée en ville ne fut pas des plus aisées, moi qui ne maîtrisait pas mon poney j’éprouvais parfois le plus grand mal à ne bousculer personne. Les rues parfois étroites ne laissaient que peu de place et bien que mon poney ne fût turbulent, je peinais à le diriger.

Nous sortîmes finalement de la ville, arrivant sur le versant de la montagne d’Ilmatar. En contrebas s’étalait la surface paisible du lac dont la surface miroitait sous le joug du souverain du ciel. Il brillait de mille feux, abreuvait ses sujets de sa royale lumière. Le vent glacial des hauteurs venait atténuer l’effet réconfortant de l’astre solaire mais était tout de même vivifiant. J’observais ce monde qui n’était pas le mien et me sentait chez-moi...

« Ah Rana, surement es-tu intervenue ici-bas pour donner à ce monde cet éclat. »

Je voulais prier mais n’étant pas seul je n’osais demander à mes compagnons de s’arrêter et dû prendre mon mal en patience. Birhûvaya décida de prendre la tête et nous mena dans la direction opposée au lac, vers le sous-bois qui parsemait le flanc montagneux. Nous cheminâmes et fumes bientôt entourés par une myriade d’arbre touffus. Le bois devenait de plus en plus dense et le vent était maintenant bien incapable de nous atteindre.

Le golem en véritable chef de meute nous guidait à travers des sentiers forestiers dont l’existence m’aurait probablement échappée. De temps en temps le silence était brisé par des hurlements bestiaux mais jamais rien qui ne fut vraiment proche et Birhûvaya continuait s’en sembler s’inquiéter.

Quelques minutes passèrent et il nous proposa de s’arrêter le temps de manger. En entendant cela je me dépêchai de descendre et me retrouva soudain plus léger, bondissant au lieu de simplement poser mes pieds sur le sol. Je retombai alors comme une casserole sur le sol terreux, tout en fracas et gémissement.

« Ne jamais vendre les bourses de l’ours avant de l’avoir mouillé ! Plus de peur que de mal, heureusement ! » disais-je en me redressant avec un grand sourire, époussetant mes vêtements au passage

Je me raclai alors la gorge et afin de passer à autre chose, tâchai de rejoindre sans nouvelle frasque mon poney et avec l’impatience d’un enfant ouvrait mon paquetage afin de découvrir ce fameux pendant d’Uraj. Il était enveloppé dans un fin tissu et je l’en sortais avec précipitation pour le contempler avec admiration.

« Un véritable chef d’œuvre… » murmurais-je en regardant le pendentif à la forme arrondie dont le centre était le réceptacle d’une pierre ovale à la teinte céruléenne.

Totalement ravi de cette découverte, je l’enfilai aussitôt et continuai de farfouiller mon sac. Je trouvai alors une petite armure en cuir bouilli parfaitement adapté à mes rondeurs et l’enfilai sans tarder. Elle m’allait comme un gant, sauvegardant ma panse de blessures douloureuses.

(En tout cas je l’espère…)

Dans le fond du sac je dénichai une dernière chose, dont la forme familière m’évoquait de bons souvenirs… Je l’en sortais avec précaution et découvrit avec joie l’arme en question… Sa lame en pointe dont le manche pouvait se tenir d’une main et doté d’une attache pour le poignet était superbe. La lame s’ornait de quelques gravures et le fil devait être acéré car à peine touchais-je d’un doigt la lame qu’une fine estafilade dont le sang perlait orna mon pouce.

(Un Katar !)

Nous reprîmes la route peu après s’être restauré et avoir pris possession de nos affaires et nous n’arrêtâmes qu’une fois le crépuscule tombé. Birhûvaya nous déclara alors que nous étions arrivés à la frontière mais qu’il était plus prudent de dormir ici et de reprendre demain matin.

Je sortais de mon paquetage de quoi me coucher par terre et prit sur moi d’aller chercher du bois pour le feu. Mais avant cela je me tournais vers le golem et lui demandai avec un ton solennel :

« Mon cher Birhûvaya, vous qui semblez connaitre les environs, pourriez-vous me guider jusqu'à un lieu propice à ma prière ? Un endroit exposé aux vents si possible. Je me dois d'honorer ma déesse et je ne puis imaginer reporter cela à demain. »

Il hocha de la tête et me demanda de le suivre tandis que j’adressais à Kenra et Méraxès un rapide :

« Je tâcherais de ramener le plus de bois sec possible après ma prière. »

Je suivais alors le golem pendant quelques minutes et disait avec une tristesse mêlée à la résolution de sauver Elysian :

« Ce monde est magnifique... Je comprends pourquoi Rana m'a conduit jusqu'ici. J'espère que nous parviendrons à découvrir la clef du mystère, après tout chaque vie est un don qu'il faut préserver »

Birhû se contenta de me sourire avant de me montrer un petit rocher, il n’y avait qu’une trouée parmi les cimes des arbres mais je savais devoir m’en contenter. Il s’excusa de ne pouvoir me donner mieux mais je le rassurais aussitôt, l’important n’était pas tant le lieu que l’intention, même s’il était préférable de prier Rana exposé aux vents. Je m’apprêtais à commencer ma prière quand il me demanda d’une voix timide s’il était de coutume de prier dans mon monde d’origine, et me questionna dans la foulée sur les Dieux eux-mêmes, il voulait savoir comment ils étaient.

Je me tournai avec théâtralité et proclama d’une voix dévote :

« Nombreux sont les Dieux qui régissent mon monde. A l’image de leurs créations, certains se révèlent monstrueux mais même dans la fange et le sang peut se révéler plus grande lumière encore, une lumière capable de lutter contre l’obscurantisme que cherche à accroître des gens mauvais comme les nécromanciens ! Par exemple, Rana incarne la sagesse, Gaïa, la déesse que Méraxès vénère incarne quant à elle la lumière qui permet à la vie de se développer, tout comme le vent de Rana qui permet aux graines de s’éparpiller, faisant ainsi naître les forêts, domaine de Yuimen, le dieu de la terre. Mais si je devais vraiment converser de ce sujet avec vous, il nous faudrait du temps, j’espère que nous en aurons l’occasion. »

Je lui souriais avec franchise et m’agenouillai dans un même mouvement, mais brusquement emporté par mon élan je faillis perdre une nouvelle fois l’équilibre. Je me campais sur mes genoux et invoquait le nom de Rana, récitant la prière que je lui dévouais pendant de longues minutes.

Je terminai par un vibrant :

« Oh Rana accorde-moi ta clairvoyance et ta sagesse, autorise ton humble serviteur à bénéficier de ces dons afin de réussir à sauver Elysian. Que ton nom soit à jamais glorifiée, que tes enseignements vainquent la faiblesse d’esprit et permettent au monde, une nouvelle fois, de s’épanouir. »

Je me redressai alors et, satisfait, demandai à Birhu s’il ne voulait pas m’aider à ramasser le plus de bois sec possible. Il accepta et c’est avec son concours que j’amassai le plus de bois et le ramenai au camp, les bras chargés.

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=

1374 mots

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Merci à Itsvara pour cette magnifique signature !


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 2 Avr 2016 16:04 
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Localisation: Quête 32 : Elysian | À la recherche des Hypogriffes perdus
Asbjörn m'écoute puis se retourne vers Svanhild. Il lui demande si elle comprend quelque chose dans mes paroles. Sa réponse est négative. Il se tourne donc vers moi et m'annonce qu'il ignore tout d'un probable drainage, de l'Esprit du vent, et de l’ermite des Monts.
Il me demande donc d'expliquer ma venue sans mentir et l'aide que je demande.

Bon, visiblement, la situation est plutôt critique.
Ils ne connaissent rien, et semblent plutôt perdus ou stupides. En plus de ça, je présume que si je dis une bêtise, je vais me retrouver Thraell, ou un truc comme ça. À mon avis, ce n'est pas vraiment joyeux, comme avenir.

Ainsi, j'inspire lentement avant de commencer à parler. Je me remémore tout ce que je sais à propos de ce monde, de ma mission etc...

« Vous ne le savez sûrement pas encore, mais votre monde court un grand péril. L'équilibre est menacé par un drainage des fluides. Un chaos sans précédent, un peu comme il y a 1800 ans, risque de se déchaîner si nous ne faisons rien. Je suis venu d'un autre monde, Yuimen, pour vous aider, vous, peuples et nations d'Elysian.
Si des aventuriers comme moi ne se bougent pas pour dénicher les fauteurs de troubles, s'en ai fait de ce monde et de ses habitants.

Vous désirez peut être rester à l'écart de tout cela, et je vous comprends. Malheureusement, ces problèmes affectant votre monde vous concernent.

Mon but est de me rendre à Illyria. J'ai cru comprendre qu'un roi mourant posait des problèmes de succession. Je peux m'y rendre pour vous arranger quelques affaires, si vous en avez besoin. J'imagine qu'il y a moyen pour vous de tirer votre épingle du jeu, et de gagner gros.

Venant d'un autre monde, veuillez m'excuser si j'ai enfreint votre Loi en venant en ces lieux glacés.
»


C'est peut-être un peu pessimiste, mais si j'ai bien saisi, c'est ça l'enjeu de ma mission. Je joue le coup. J'espère que j'ai été clair... Dans le pire des cas, je me tire en vitesse..

_________________


Multi de :
Hawke de la maison Zear'ël', Sindel, Chevalier du Chaos
Eva d'Arkheval, Semi-elfe, Enchanteresse


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 2 Avr 2016 16:15 
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Localisation: Elysian
Les divergences d'opinion quant à la destination firent qu'Earnar se sépara des trois autres aventuriers qui partirent pour la cité des elfes et des lutins, lui avait d'autres plans en tête comme atteindre le plus rapidement possible Illyria pour réquisitionner un bâtiment. Aaria leur souhaita à tous une bonne route et chacun partit ainsi de son côté, prenant des routes différentes à travers les Crocs du Monde et en particulier l'épaisse forêt que Marikani et lui-même avaient déjà traversé de part en part. Cette fois-ci, Ixtli l'accompagnait et il n'en était pas mécontent au vu des créatures qui y rôdaient et de l'agressivité qu'ils faisaient montre. Même un carnivore n'était pas censé être aussi agressif, si bien que la seule explication était que le drainage affolait tous les animaux et l'écosystème en règle générale.

Si la première partie du voyage se déroula dans des conditions optimales et agréables sous les rais de lumière d'un soleil étincelant, tel n'avait pas été le cas la veille apparemment au vu de la forte odeur d'humus qui se dégageait et au vu de la boue sous les sabots de leur monture respectif. Earnar ne s'adressa que peu à l'Agail, trop accaparé par son objectif et le moyen de l'atteindre sans risquer inutilement sa peau.

Aurait-il assez de lys pour recruter un équipage digne de ce nom à bord d'un navire à la coque solide ? Trouverait-il déjà des marins dignes de confiance et comment allait-il se prémunir des attaques des pirates ?

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua que le soleil atteignait son zénith que lorsqu'Ixtli lui proposa une halte pour se restaurer. Il accepta avec plaisir cette petite pause, commençant à avoir des crampes à avoir trop chevauché au trot. Il amena sa monture près des arbres pour l'y attacher fermement et fouilla dans son paquetage. Il y sortit avec stupeur une armure faite d'un cuir noir plutôt souple complété par du tissu. Il la mit et noua les liens pour l'ajuster à sa taille. Elle semblait permettre une grande aisance de mouvement tout en prodiguant une protection des plus honorables contre les lames. Fouillant de nouveau dans le paquet, il en retira du pain et quelques algues qu'il savoura avant de reprendre la route.

Reprenant le chemin, il finit par lui adresser la parole.

- Je suis bien heureux de vous...

Des grondements retentirent et les fourrés bougèrent mais non au gré du vent. Il affermit sa prise sur la bride de son cheval pour l'arrêter lorsque deux étranges créatures pourvus de pattes palmés, de petits yeux porcins, de deux cornes, de mâchoire étrange et d'une peau qui semblait aussi dure que la roche se tenaient devant eux. Il pouvait se tromper mais il doutait fortement que ces créatures soient herbivores. Elles se déplaçaient recourbées sur elles-mêmes, cependant elles avaient déjà une bonne taille ainsi.

Trop concentré sur celles-ci, il ne vit tout comme Ixtli d'ailleurs, une troisième en sortir des fourrés à leur gauche et sprinter en direction du cheval d'Ixtli avant de faire un saut des plus étonnants pour désarçonner l'aigail. Earnar força son cheval à se positionner près d'un arbre pour qu'il puisse attacher sa bride à une branche alors qu'Ixtli chuta du sien et se rattrapa avec une roulade, l'épée déjà sortie du fourreau. Earnar l'imita en sautant de sa monture, ses griffes et sa dague dégainées. L'agilité des créatures et leur peau épaisse rendaient la tâche de les tuer moins aisée.

Dirigeant son ki à travers ses jambes, il courut vers les deux créatures devant lui imitant leur façon de chasser en fonçant droit dessus. Si la terre était encore légèrement boueuse, cela ne limita que peu leurs mouvements et lorsqu'il était assez près d'elles, il chercha leur point faible. La majorité de la faiblesse des êtres vivants se situaient au niveau de la colonne vertébrale, la jonction entre le début de l'épine dorsale et le cervelet. L'earion espérait que ces créatures avaient le même point faible. Redirigeant une partie du ki dans ses autres membres et ses yeux, il exécuta au dernier moment un salto avant pour tenter de se retrouver derrière elles pour ensuite diriger ses lames imprégnés de ki au niveau de la nuque.

Tentative d'apprentissage et d'utilisation de la compétence d'assassin:
Lame furtive : L'assassin, attaquant en premier, se glisse derrière sa cible pour lui infliger une attaque meurtrière (For+1,5/lvl ). La cible ne doit pas voir venir l'attaque, ou posséder moins de la moitié en esquive SA par rapport à la maîtrise SA de l'attaquant.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 2 Avr 2016 20:46 
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Petite pause à mi-chemin


Tout en poursuivant notre discussion, l’elfe blond en profita pour se ravitailler. J’avais moi-même rapporté quelques provisions du palais, mais ma récente bataille contre les charognards m’avait coupé l’appétit. L’elfe sortit de son sac de la viande séchée, une pomme, ainsi qu’un petit panier de framboises qu’il me tendit. Ayant reçu une bonne éducation, et ne voulant pas l’insulter en refusant une fois de plus son offre, je tendis la main et ramassa un petit fruit rouge. J’en pris une toute petite bouchée, puis je poursuivis la conversation.

« J’ai vu des traces de combats, à quelques lieues d’ici. De gros félins ailés, une bonne dizaine, tous morts. Il n’y avait aucun autre cadavre, mais des traces de pas et de chevaux partant dans des directions différentes. Ne craignez donc pas pour vos amis. Ils doivent s’en être tirés. Je ne connais pas le guerrier Hirste dont vous faites mention, mais le lieutenant Cromax semble être un combattant aguerri. »


J’étais bien consciente que l’absence de cadavres sur les lieux ne signifiait pas pour autant qu’il n’y avait pas eu de décès. Je me doutais bien que les survivants ont ramené les corps de leurs collègues morts afin de les enterrer décemment. Mais je préférais éviter de lui faire penser à cette éventualité. Cela ne servait à rien de l’inquiéter davantage.

Il était tard et le sommeil me gagnait. Ayant avisé les sacoches accrochées au flanc de sa jument, je me permis de lui demander le gîte pour la nuit.

« Je pourrais prendre place dans l’une des sacoches de votre cheval pour la nuit. Ce ne sera pas ma première fois, et ça me ferait un endroit plus confortable et sécuritaire que le sol pour passer la nuit. Ainsi installée, je pourrai observer le ciel étoilé avant de m’endormir. »

Faëlis sembla légèrement surpris de ma demande, il ne côtoyait probablement pas beaucoup d’individus de ma taille et de ma race. Cependant, il ne me refusa pas l’hospitalité et je l’en remerciai.

Tout en descendant prudemment du cou du cheval, je poursuivis :

« Je pense donc faire comme votre amie Leykhsa, je vais arpenter les rues et enquêter discrètement. Je vais tout d’abord observer et tendre l’oreille, j’aviserai ensuite. »

Puis prenant place dans un des sacs, je rajoutai :

« Ne vous inquiétez pas, je saurai être discrète. Je ne dirai rien qui risque de mettre notre mission en péril. »

Cela dit, je m’installai dans mon petit lit de fortune.

« Bonne nuit Faëlis ! »

Le ciel était clair et paré d’étoiles. Je les observai jusqu’à ce que le sommeil me gagne.

(((441 mots)))

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 2 Avr 2016 21:03 
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Localisation: Elysian
La lutine expliqua qu'elle avait trouvé les traces d'un combat. Aucun cadavre humanoïde, que des créatures. Manifestement, elle avait trouvé les restes de leur sinistre rencontre. Ses paroles étaient rassurantes, cela dit, le jeune elfe s'empressa de corriger une erreur :

« Hrist est une aventurière... Elle ne m'inspire qu'une confiance relative, mais au moins, elle a l'air expérimentée. »

Il dégusta tranquillement son repas, tandis que la lutine se contentait de grignoter une framboise, avec assez peu d’appétit, manifestement. Puis, elle proposa de dormir dans une de ses sacoches. S'agissait-il d'une coutume lutine ? L'elfe balbutia son accord, son esprit épuisant en même temps toutes les possibilités. Elle n'avait pas l'air d'une voleuse... bon, il était trop fatigué, de toute façon...

Finalement, elle parvint à la conclusion qu'elle enquêterait elle aussi dans les rues. Ceci dit, elle alla pour s'endormir... Bon, elle devait être fatiguée... tant pis, il attendrait.

« Je vais prendre le premier tour de garde. Je vous réveillerais cette nuit. »

Et il s'installa, surveillant les alentours et observant les étoiles. Elles n'avaient pas la même disposition, ici... étrange. Un autre monde, d'autres étoiles ?

La nuit passa tranquillement, dans la protection du bosquet.

(((total : 1098)))

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L'homme de toutes les femmes, la femme de tous les hommes
Lampadaire officiel de la quête 32

Le thème de Faëlis


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 2 Avr 2016 22:48 
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Localisation: Sur la planète Elysian
Comme on parle d'une légende

Les quatre aventuriers descendirent des hauteurs et s'engagèrent dans une forêt où se côtoyaient feuillus et conifères. La chevauché se fit calmement et dans le silence. Meraxès qui n'était jamais vraiment monté à cheval n'eut pas de mal à s'y accoutumer, sa monture dotée d'un tempérament docile se contentait de suivre les autres sans initiative l'y déviant. Birhûvaya ouvrait la marche, suivi de près par Kalas avec lequel il échangeait quelques mots de temps à autre. L'élémentaire de terre semblait familier des environs et s'enfonçait avec confiance dans la forêt dense recouverte par un tapis de fougère creusé de légers sillons. Ils entendirent au loin des cris d'animaux inédits mais l'assurance du Golem préserva le guérisseur de l'inquiétude.

Après une longue chevauchée, Birhûvaya fit une brève halte afin de se restaurer en indiquant qu'ils venaient de passer la frontière séparant le royaume d'Ilmatar du territoire d'Aetherhyt. La fatigue commença à gagner Meraxès qui accueillit la proposition avec soulagement. Il s'extirpa des étriers et attacha les rênes de son cheval à une branche basse. Puis il s'assit en silence et ouvrit son sac à la recherche de nourriture. Avec du recul, il se disait qu'il aurait davantage dû profiter des pâtisseries offertes par Aaria. Alors qu'il découvrait le contenu de ses bagages, un objet scintillant attira son regard, un pendentif de métal aux courbures élégantes, sertie en son centre d'une pierre bleue polie.

(Le pendant d'Uraj...)

Il l'enfila autour de son cou et rangea précieusement le pendentif sous sa robe. Fouillant encore, il y sortit un parchemin plié ainsi qu'un tissu. Après expertise il s'agissait d'une robe élégante qui semblait allier finesse et résistance. Heureux de pouvoir se changer, il retira donc son ancienne robe et revêtit la nouvelle dont le contact avec sa peau la révéla d'une surprenante douceur. Il comprit pourquoi les Syphes étaient tant reconnus pour leurs étoffes et remercia mentalement la reine pour ce précieux don.

Il se saisit d'un bout de pain et d'un morceau de viande séché et entreprit de consulter la carte d'Elysian en mangeant. Il trouva rapidement Ilmatar et fut surpris de la proximité d'Aetherhyt, car la cité serait au cœur de la forêt bordant le mont du royaume des Sylphes, enclavée sur le bord de mer. Il parcourut scrupuleusement le reste de la carte avec curiosité, mémorisant chaque nom de ville, de mer, ainsi que l'emplacement des différents reliefs.

Une fois repus, il adressa un regard à Kalas et prit la parole :

« À votre avis, quel accueil nous réserveront les elfes ? Je suis de plus en plus soucieux à ce sujet. Je pense que nous devrions rester aussi discrets que possibles sur nos intentions et agir avec prudence. »

Un long hurlement semblable à celui d'un loup résonna dans le sous-bois. Une étrange lumière émanait de ces lieux, un charme fantasmatique et insaisissable semblait œuvrer entre les arbres vénérables. Birhûvaya était à son aise parmi la végétation et s'y fondait formidablement bien.

« Avez-vous déjà rencontré les elfes de ces contrées chère Birhûvaya ? Je me demande s'ils me ressemblent. Il existe différents peuples d'elfes dans notre monde d'origine, des blancs, des bleus, des gris, des noirs... Moi-même issu d'un mélange, entre Hinïon et Shaakts, j'ai été rejeté par mon peuple et contraint de vivre parmi les hommes.

Aaria'Weïla a évoqué des reliques des anciens temps, selon vous, la cité d'Aetherhyt serait-elle protégée par une sorte de charme ? »


Le golem prit son temps pour répondre en grinçant comme un arbre pliant au vent. Il avait déjà rencontré des elfes par le passé, semblables physiquement à un dénommé Faelis, Meraxès supposa qu'il s'agissait d'un autre aventurier en provenance de Yuimen, ensuite il précisa que pour lui les elfes se ressemblaient tous. Birhûvaya ajouta que des elfes bleus vivraient à Elivagar, la cité des Aigails, et que les histoires rapportent la présence d'elfes noirs dans la mer de Saphir.

Après un petit temps, le Golem évoqua en des termes énigmatiques les supposés charmes protecteurs utilisés par les elfes. Son regard ambré se porta en hauteur en se demandant à haute voix si toute la forêt n'était pas soumise à un quelconque charme insidieux.

La fatigue commençait à gagner l'elfe de plus en plus. Tartuffe sollicita l'élémentaire afin qu'il le guide vers un lieu où il pourrait prier Rana convenablement. L'amas de racines accéda à sa demande et les deux petits êtres disparurent parmi les fourrés. Les deux voyageurs aux iris écarlates se retrouvèrent seuls. Meraxès adressa un regard sanguin à Kalas et lui signifia qu'il souhaitait profiter de la halte pour s'assoupir brièvement. Il n'avait pas vraiment eu de temps de repos depuis son départ de Tulorim et cela commençait à peser. Il s'allongea donc dans les fougères et ferma les yeux, plongeant rapidement dans un léger sommeil pas franchement très prudent.


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803 mots
Total mots : 1081


Un cours d'eau

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Thème de Meraxès

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Lun 4 Avr 2016 01:32 
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Localisation: Elysian : Forêt d'Aetelrhyt (Quête 32)
Le voyage débutait sous une note d'automne et de printemps, mariant à merveilles les arbres fleuris et les chemins couverts de feuilles mortes. Les chevaux se succédaient sur la route jusqu'à ce que Birhû ne prenne la tête, conscient qu'il aurait à guider la troupe dans les sentiers battus. Bientôt, c'est un décor loin de toute civilisation qui s'étendait, véritable paysage aux couleurs forestières. Ravi de voyager à nouveau sur le dos de son propre cheval, Kalas n'avait de cesse de le choyer, trop heureux de le retrouver en ces conditions. Le trajet vers Barkhane avait été des plus éprouvants pour lui comme pour l'animal, aussi s'engageait-il à la prémunir de tout danger. Ce sentiment grandissait à l'écoute des hurlements bestiaux qui résonnaient entres les arbres, provenant de quelques créatures affamés ici et là. La rencontre avec les monstres semblables à des loups lui revint en tête et le Shaman usait du plein potentiel de sa vue et de son ouïe pour se prémunir d'une embuscade. Bien que l'idée de patrouiller sous sa forme de loup lui vint plusieurs fois en tête, Kalas se retint à chaque fois, se remémorant les mots de la lutine après l'escarmouche.

(S'éloigner ferait de moi une proie facile. Et puis, je ne tiens pas à me justifier aux yeux des autres aventuriers, même si Birhû me comprendrait...)

Ce n'est qu'après un long moment que le Golem les stoppaient pour faire une halte. A l'annonce de l'arrêt, c'est tout le groupe qui descendit de sa monture, heureux de pouvoir se délier un peu les jambes après ces quelques heures sur selle. Alors qu'il posait ses pieds à terre, le jeune homme captait le mouvement d'une minuscule silhouette à la queue touffue qui observait les inconnus d'un œil craintif. Un écureuil était perché sur une branche, partagé entre l'envie de satisfaire sa curiosité et sa peur de leur réaction. Kalas s'amusait de voir la faune les approcher d'aussi près avant de s'installer dans un coin, impatient de pouvoir satisfaire sa faim de loup. Ses compagnons semblaient faire de même, farfouillant chacun dans les sacs de provisions fournis par les Sylphes. S'attendant à ne sortir que quelques vivres, le jeune homme fut surpris d'y trouver un cadeau magnifiquement bien plié aux allures de vêtements. Quelle ne fut pas sa surprise de déballer de son sac une sublime veste aux allures de pourpoint de cuir se mariant sublimement avec la robe fournie par Birhû. La texture était particulièrement agréable au toucher et l'homme-loup se souvint subitement des échoppes de textiles à son arrivée à Ilmatar, ses artisans certainement très axés sur la pratique de la couture. Alors qu'il s'empressait de l'essayer, les remarques de joies émises par ses compagnons semblaient signifier qu'ils avaient étés eux aussi gâtées par les Sylphes qui prenaient grand soin de ses invités. Participant au concert d'émerveillements, Kalas riait de bon cœur aux commentaires de ses confrères aventuriers avant de sortir la fameuse nourriture de son sac. Les vivres furent consommés rapidement tant ils souhaitaient reprendre la route le plus vite possible.

C'est à la tombée de la nuit que la compagnie s'arrêtait de nouveau après un défilé de paysages verdoyants. Cette fois, le campement prendrait la nuit complète, Birhû indiquant d'une voix calme qu'ils se trouvaient aux frontières de la ville d'Ætelrhyt. Là, ils pourraient se préparer à la rencontre qu'ils s'apprêtaient à faire le lendemain. Alors que chacun préparait son coin de campement, Tartuffe s'isolait avec Birhû, tenté de passer un peu de temps seul en la compagnie d'un être aussi attachant. Bien qu'il était celui avec lequel il avait le plus d'affinité, Kalas ne fut pas tenté de les dérangé malgré le petit pincement au coeur qui l’agaçait. Le mal être fut vite oublié lorsque méraxès capta l'attention du Shaman, inquiet au sujet de sa rencontre avec les elfes de ce monde. S'il possédait le calme et le côté réfléchi des elfes propres à son peuple, Méraxès semblait être craintif du regard des autres, surtout de son peuple. Usant de mots justes afin de le rassurer, Kalas décrivait son ressentit concernant les elfes.

"Je doute qu'ils se montrent agressifs. Birhû m'a expliqué que les Golems sont les seuls êtres à avoir conserver un contact avec eux depuis toutes ces années, aussi aurons-nous un avantage lors de cette fameuse rencontre. Cependant, je comprends votre crainte. Cet isolement de leur part doit avoir une raison qui leur est juste, aussi devons-nous nous adapter à leur animosité à l'égard des inconnus. Comme nous, par exemple."

Sur ces mots, le jeune homme ponctua sa réponse d'un agréable sourire avant de farfouiller dans son sac à la recherche de nourriture. Deux lanières de viande séché, un morceau de fromage et un quart de pain firent parfaitement l'affaire pour ce soir, le Shaman conscient qu'il lui faudrait rationner. Alors que les deux aventuriers prirent le temps de converser avec l’élémentaire, Kalas dégustait son repas avec une légère anxiété. De nombreuses questions se succédèrent dans sa tête, toutes en rapport avec la quête dans laquelle il s'était embarqué. Des aventuriers surgissaient de toutes parts, clamant leurs rôles à jouer dans cette histoire. S'il était ravi de voir autant de personnes s'engager à résoudre la catastrophe qui s'annonçait, le jeune homme se demandait lesquelles étaient les plus à même à y parvenir.

(Certains semblent avoir abandonner, d'autres ne donnent pas de nouvelles à notre commanditaire. Et même si une grande majorité d'entre nous est parti pour Illyria, j'ai peur de savoir ce qui nous attend par la suite. J'espère que nous pourrons atteindre Aetherhyt sans aucun problème...)

La nuit gagnait en ampleur dans le ciel et jetait bientôt son dévolu sur les habitants d'Elysian. Méraxès succombait à la fatigue tandis que Tartuffe conversait avec Birhû dans un coin, amenant le Shaman à passer la soirée tout seul. Conscient qu'il n'était à l'aise que sous sa forme de loup pour se reposer, Kalas se changea rapidement en animal, loin du regard de ses compagnons de route. Son oreille touffue tiltait lorsqu'il sentit les voix des deux autres membres du groupe s'éloigner. C'est ainsi que le loup s'installa sur le point le plus haut des environs, préférant tout de même ne pas trop s'éloigner de l'elfe endormi et sans défense. Là, le Shaman attendait le retour de ses compagnons, guettant les alentours à la recherche du moindre danger.

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