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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Lun 4 Avr 2016 17:11 
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Crocs du Monde – Vers Illyria

Pour Faëlis et Guasina


[Suite à Illyria]


Crocs du Monde – Vers Illyria


Pour Earnar

Earnar : échec.
Ixtli : réussite.
Première créature (face à Earnar) : réussite.
Seconde créature (face à Ixtli) : échec.
Troisième créature (face à Ixtli) : échec.


    Earnar, qui avait cherché à dissiper son énergie sur les deux créatures au lieu de concentrer sa force sur une seule, ne parvint à porter aucun des deux coups, d’autant plus que sa présence n’était pas un mystère pour elles. Ses armes ripèrent sur le cuir épais de l’endroit qu’il visait, sans y pénétrer. Earnar, cependant, avait compris le fonctionnement de l’action qu’il avait tenté de faire et saurait apprendre de ses erreurs pour la refaire une autre fois, lorsque la situation s’y prêterait.

    La première créature réagit en lui donnant un brutal coup de sa patte puissante et musclée sur le ventre, lui coupant le souffle sans cependant parvenir à percer son armure flambant neuve. Il se retrouva propulsé d’un mètre cinquante en arrière et adossé à un arbre.

    Ixtli, de son côté, semblait danser avec les deux autres créatures qui s’étaient intéressées à elle, évitant les coups sans chercher à les parer, se penchant sur le côté, sur l’avant ou faisant même une roulade sur le côté. L’une d’elle sembla proche de la toucher, mais la jeune aigail, dans un juron étouffé, parvint à contre attaquer avant, enfonçant son épée de quelques pouces dans les muscles laissés non protégés dans l’interstice de la clavicule, le handicapant gravement.

[Apprentissage validé pour cette fois, mais j’aimerai qu’il soit un peu plus développé la prochaine.]


Crocs du Monde – Vers Ætelrhyt


    Birhûvaya écoute les propos de Tartuffe sur les dieux avec ses orbes globuleux lui servant d’yeux emplis de curiosité et d’une once d’incompréhension.

    - C’est curieux de vouer un tel culte à un être. Pour les élémentaires, tous les êtres, même les dieux, sont égaux, dit-il d’une petite voix.

    Sur ces paroles, il laisse le sinari à ses dévotions, ne souhaitant pas le déranger.

    Un peu plus tard, assis autour du feu, Birhû leur dit :

    - Demain, je m’en irai sans doute, car je n’aurais plus rien à faire ici. Kalas a les moyens de contacter un des miens, et, s’il ne peut vous garantir un passage sûr jusqu’à la cité des elfes, au moins devrait-il vous faciliter la route. Une fois dans la forêt, prenez garde à ne surtout rien brûler de vivant, ne prenez que du bois mort et respectez ce qui vous entoure.

    La nuit, quant à elle, se passa sans encombre. Birhûvaya se leva le premier, ou du moins était-il éveillé lorsque les autres aventuriers firent de même. Il accompagna les aventuriers durant une petite heure, jusqu’à ce qu’ils atteignent une rivière qui leur coupait le chemin. Relativement large, elle s’écoulait en tresses qui ne semblaient pas très profondes, du moins pour un cheval. Une légère brume semblait s’en échapper.

    Image


    - Mes pas s’arrêtent ici, je vous laisse pénétrer dans la forêt, Kalas saura quoi faire, dit le petit Golem qui les accompagnait.

    Sur ses paroles, il hocha la tête, les saluant un à un et leur espérant des rencontres fortuites. Il semblait triste de les laisser ainsi partir sans lui.


Crocs du Monde – Terres du Nord


    Asbjörn, une fois que Baratume eût fini de lui expliquer sa mission, resta un long instant silencieux, comme s’il réfléchissait à ses propos et cherchait qu’en faire. Il finit par dire :

    - Ragbjör le Sage, que penses-tu des propos de cet homme ?

    Un homme sortir des ombres de la pièce. Baratume n’avait pu le voir auparavant. Il s’agissait d’un vieil homme quoi qu’il fût difficile de donner son âge. Il possédait une grande barbe et une visage marqué par les âges et les batailles. Il posait un regard bleu et dur sur le jeune homme.

    Image


    - C’est homme est jeune et impétueux, mais la vérité réside en ces paroles, du moins la vérité telle qu’il pense qu’elle est, dit Ragbjör le sage. Depuis longtemps des forces de ce monde ont perdu de leur balance et menace toutes choses, le malheur qui s’est abattu sur notre peuple n’en est qu’un exemple.

    Asbjörn hocha la tête, tournant son attention du sage vers l’aventurier.

    - Les Chevaucheurs de Vent n’ont que faire de tirer gros de cette épingle, comme tu dis, jeune erlendum. Ce qui nous importe, c’est le bien être de mon peuple et la place qu’il occupera lord du Fimbulvetr. Ta proposition ne nous intéresse pas. Nous ne craignons pas la fin du monde.

    Ragbjör, cependant, émit un grognement.

    - Au contraire, Asbjörn Asvaldson, je pense que cet erlendum peut nous être utile. Regarde la créature qui l’accompagne, n’y vois-tu pas les nôtres qui nous ont été arrachées ? Je pense qu’il peut nous aider à les récupérer, peut-être a-t-il été envoyé ici par Frej pour cette exacte raison.

    Le chef se tut, écoutant les paroles du Sage.

    - Tu as peut-être raison Ragbjör. Erlendum ! Nous accepterons de t’aider si en échange tu te rends auprès des Géants de Glace et retrouve nos compagnons, les semblables de la créature qui t’accompagne !


[Faëlis – xp : 0,5 (discussion), 0,5 (introspection), 1 (longueur) ;
Baratume – xp : 0,5 (explications) ;
Guasina – xp : 0,5 (discussion), 0,5 (introspection) 1 (longueur) ;
Earnar – xp : 0,5 (introspection), 0,5 (apprentissage), 0,5 (longueur) ;
Tartuffe – xp : 0,5 (introspection), 1 (longueur) ;
Meraxès – xp : 0,5 (introspection), 0,5 (questions), 1 (longueur) ;
Kalas – xp : 0,5 (introspection), 1,5 (longueur)]


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 8 Avr 2016 12:24 
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Je rentrais au campement, les bras chargés de bois sec, l’effort m’avait épuisé et mon crâne était lustré d’une couche de sueur brillante. Je me rendais vite compte que ma bonne volonté n’allait être d’aucune utilité, les alentours étant plongé dans un silence sépulcral. De temps en temps il était perturbé par le cri d’un lointain animal nocturne et par le murmure du vent qui égayait les frondaisons des géants silencieux.

C’était dépité que je laissai tomber le bois à mes pieds, guettant un endroit propice à mon repos bien mérité. Je tournais mon regard vers Méraxès qui ronflait bruyamment et décidais d’aller vers Kalas. L’homme avait judicieusement choisi un endroit protégé par l’épaisse crinière des peupliers qui entourait notre campement de fortune. A peine fis-je quelques pas que je me rendais compte que quelque chose n’allait pas. Depuis toujours j’avais pu me targuer de mon acuité, de jour comme de nuit.

(A-t-il toujours été si trapu et poilu ?)

Je continuais d’avancer et remarquais des détails qui m’alarmaient, mettant à rude épreuve mes nerfs déjà éprouvés par cet éreintant voyage. Je croyais discerner une queue qui fouettait l’air et c’est là que je compris ! Ce n’était pas Kalas mais un terrifiant loup ! J’avais envie d’hurler mais me retenait au dernier instant. Peut-être la bête avait-elle encore de l’appétit. Je réprimais une terrible envie de fuir et essayais de m’approcher lentement, enroulant déjà mes doigts autour du manche de mon katar.

(Je vais te venger et faire de ce sac à puces ma nouvelle descente de lit, je te le promets Kalas !)


Quelques mètres me séparaient maintenant de la sanguinolente bête quand soudain ! D’un geste brusque je fis une embardée aérienne et m’affalais bruyamment au sol, à deux centimètres de la gueule du loup ! Mes yeux devenaient exorbités alors que je lâchais un involontaire glapissement. Je me redressais avec maladresse tout en me maudissant pour mon incommensurable bêtise. Je n’osais bouger et braquais mon attention sur le loup, ma respiration devenait saccadée et mes mains moites.
C’est là que je me rendis compte qu’il me regardait de ses yeux irisés de vermeil. Lui non plus n’esquissait pas un geste. Il se contentait de m’observer sans montrer ses crocs ni grogner. Son attitude calme et sereine me laissait perplexe. Le doute naissait dans mon esprit, il germait et ravivait de vieux souvenirs. J’avais par le passé maintes fois entendu des légendes au coin du feu sur ces êtres légendaires appelés changeforme. Ils se liaient à un animal et pouvait en prendre l’apparence. Jusqu’à présent je pensais que ce n’était qu’élucubrations de vieux radoteurs mais je devais me rendre à l’évidence. Ce loup qui était si calme devait être Kalas lui-même, je ne voyais guère autres explications plausibles.

Je devenais plus serein à mon tour, rengainant mon katar et entamai la conversation en prenant soin d’articuler et d’adopter un débit lent :

« Kalas, est-ce vous ? »

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Dernière édition par Tartuffe le Ven 8 Avr 2016 16:03, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 8 Avr 2016 15:43 
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Localisation: Elysian : Forêt d'Aetelrhyt (Quête 32)
Alors qu'il s'apprêtait à s'endormir, Kalas ressentit l'écho d'une lourde démarche résonner jusque dans ses oreilles. Sensiblement chargée, la personne qui approchait semblait essoufflée après un certain effort physique. Finalement, c'est la silhouette de Tartuffe qui se dégageait des ombres pour faire échouer son butin à la lueur des flammes. Le front en sueur, le Sinari plissait des yeux dans sa direction, surpris de ce qu'il pouvait voir. Ce n'est qu'à ce moment que le Shaman relevait sa tête de loup, conscient qu'il était très certainement l'objet de toutes les attentions. Il n'avait jamais été dans cette situation, mais Kalas venait de susciter ce qu'il haïssait chez les autres. La peur. Ce sentiment, aussi indomptable que puissait était capable du pire chez les êtres faibles d'esprits. Qui ne tirerait pas la lame ou ne lèverait pas les poings face à une rencontre inattendue ?

Alors que Kalas se relevait sur ses quatre pattes, Tartuffe avançait pas à pas vers lui, conscient que quelque chose n'allait pas. Bien qu'il peinait à le voir, le loup était tout à fait capable de voir ses doigts se serrer autour du manche de son arme, prêt à dégainer au moindre geste brusque de la bête. Son regard orangé ne quittait pas les petits yeux apeurés du Sinari et il lui renvoyait toute la haine que le Shaman semblait lui inspirer. Kalas montrait ses dents au fur et à mesure que la lame se dévoilait, prêt à se défendre contre cet innocent qui pensait bien faire. Il aurait pu se transformer pour mettre un terme à cet absurdité, mais son instinct lui sommait de ne pas le faire. A plusieurs reprises, le Shaman savait qu'il n'avait plus à avoir honte de ce qu'il était, préférant dévoiler ses intentions innocentes plutôt que de se confondre en excuses non méritées.

(Pas de gestes brusques...)

Alors qu'il tentait une approche des plus furtives, le Sinari fut victime d'un faux pas l'amenant à finir par terre, à quelques centimètres des canines du loup. Sa peur était palpable et Kalas s'en voulait d'avoir provoqué une telle réaction chez son compagnon de voyage. Cependant, au même moment, Tartuffe semblait prendre conscience de son erreur, l'identité de l'animal s'éclaircissant dans son esprit. Prenant conscience de sa lucidité, le Shaman fit un pas en avant qui ne brusquait nullement le petit être, tentant même de confirmer ses propos. Ses doigts se détachèrent de la poignée, mais le recul se traduisait autant dans ses gestes que dans ses paroles. Là, le jeune homme reprit son apparence originale, cessant de terroriser le Sinari.

"Oui, c'est moi. Je ne voulais pas vous faire peur. N'ayez crainte, je n'ai aucunement l'intention de vous faire du mal."

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 8 Avr 2016 16:42 
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J’observai le spectacle qui s'offrait à mes yeux, émerveillé par le changement qui s’opérait en Kalas, passant de l’animal à l’homme que je connaissais. Il me rassura tout en m’assurant ne pas avoir voulu me faire peur, qu’il ne me voulait aucun mal. La moindre trace de peur s’évanouissait maintenant, je sentais la bonté de cet homme qui ne voulait, tout comme moi, qu’aider un monde en péril. Je ne pouvais dorénavant m’empêcher de sourire et ma curiosité était à son apogée.

« Quelle magie fantastique cela était ! Par mes trisaïeuls que le criquet me croque ! Jamais je n’aurais pensé rencontrer un changeforme ! Pour moi tout cela relevait de légendes familiales ! » je souriais alors fugitivement, pensant à l’Esprit du Vent qui lui aussi avait revêtu cette apparence avant de continuer d’un ton émerveillé « Êtes-vous capable de faire cela depuis longtemps ? »


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 8 Avr 2016 21:33 
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Comme il s'y attendait, le Sinari réagissait positivement à ses mots, conscient que la nature calme et réfléchie de l'apprenti qu'il connaissait prenait le dessus. Ainsi, le petit être était rassuré quant à la maîtrise de ce pouvoir incroyable mais surprenant. Si la peur quittait progressivement la lueur de ses yeux, c'était désormais une certaine admiration qui régnait dans son regard tout en soulevant son sourire. Aguerri devant ce spectacle peu commun, Tartuffe s'armait d'un souffle profond qu'il relâchait sous forme de questions pressantes.

D'abord amusé par la soudaine curiosité du Sinari, Kalas prenait le temps de se rasseoir calmement, esquissant un petit rire camouflé entre les manches de sa tunique. Attrapant l'une des branches ramenées par son compagnon de voyage, le jeune homme jouait avec les braises qui accentuaient la lueur des flammes. Birhû ne semblait pas vouloir se mêler à eux, préférant surement être seul ou du moins avec les arbres. Alors que le Sinari finissait de s'émerveiller, le Shaman prenait tout de même le temps de vérifier les alentours à la recherche d'un quelconque danger, avant d'écouter calmement son interlocuteur. Celui-ci insistait sur la rareté d'une telle capacité et sur les légendes narrées à ce sujet. Subitement, Kalas s'étonnait d'être l'objet de contes et de récits que les vieillards racontaient certainement à leurs enfants pour les émerveiller. Alors qu'il se demandait s'il y jouer le rôle du gentil ou du méchant, le jeune homme put comprendre quelle acharnement de curiosité un tel pouvoir pouvait susciter chez une personne comme les Sinaris. Après tout, aux yeux des humains, toutes les autres races étaient fantastiques. Finalement, Tartuffe demandait le plus naturellement possible au Shaman depuis combien de temps ce pouvoir était le sien, chose à laquelle Kalas répondit avec un certain trouble.

"Ho...Je ne suis pas né avec ce pouvoir, si c'est ce que vous voulez savoir. J'ai eu un... accident, il y a plusieurs mois. Et voila la conséquence."

Laissant le petit être s'imprégner de la réponse, Kalas enchaîna rapidement sur un sujet différent, mal à l'aise avec l'actuel.

"Et vous, Tartuffe ? Parlez-moi un peu de vous. Qu'est-ce qui vous amène en Elysian ?"

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Ven 8 Avr 2016 23:49 
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Kalas me regardait tout en jouant avec l’une des branches que j’avais pris la peine de ramener. Il m’écoutait sans paraître lassé par mon débit redevenue rapide sous le coup de l’excitation et de ma curiosité. Il sembla en revanche plus maladroit dans sa réponse à ma question. Sa voix devenait plus hésitant quand il me narra en quelques mots qu’un accident l’avait conduit à être ainsi.

Un mot en particulier avait retenu mon attention, il parlait de son pouvoir comme d’une conséquence. J’étais fort étonné qu’un homme à l’air instruit use d’un tel mot pour décrire un don si fabuleux. Ce simple terme possédait une certaine connotation néfaste, comme s’il ne s’acceptait pas, lui et la nature bestiale qui sommeillait dans les tréfonds de son être. Je ne voulais me montrer déplacé et me promit de ne plus le questionner à ce sujet, du moins pas encore. Il changea alors de sujet, passant de la poule à l’ânesse, et m’invita à lui évoquer la raison de mon départ pour Elysian.

Je regardais les cieux pendant quelques instants, ne sachant comment formuler correctement mes pensées avant de déclarer :

« Rana fut celle qui me guida jusqu’à Elysian, enfin j’aime à le penser... Le doute peut me faire douter mais, non ce ne peut être que Rana et sa céleste volonté qui me conduisirent ici. » je m’arrêtais de nouveau, invoquant intérieurement le nom de ma Déesse, m’excusais pour cette faiblesse et recommençai à haute voix « Quant à ce qui me pousse à rester ici, l’on peut dire que j’estime que chaque destinée est une graine qu’il faut laisser germer car nul ne sait jamais ce qui peut en éclore. Le souffle qui insuffle la vie de ce monde doit être préservé et je ne peux me contenter d’observer les bras ballants la mort de tous ces peuples. »

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MessagePosté: Sam 9 Avr 2016 02:04 
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Kalas prenait plaisir à échanger avec un autre aventurier depuis la rupture de son duo avec Guasina. Il faut dire que la lutine avait su lui taper dans l'oeil, bien plus que toutes les créatures rencontrées sur Elysian. Mais ce fut sa curiosité qui plaçait cette rencontre sous le signe de la bienveillance, le jeune homme adorant converser avec les autres races présentes sur Yuimen. Aussi, le Shaman se dévoilait presque sans tabous, préférant tout de même conserver le mystère sur l'incident de la Meute.

Assimilant les propos de l'homme-loup, Tartuffe reprenait cette étrange habitude de répéter le nom de Rana, celle qui faisait souffler sur sa planète d'origine. Ce puissant respect pour les Dieux étonnait Kalas, lui qui avait vécu loin de tout fanatisme et autre pratique religieuse. Le petit bonhomme n'avait rien d'un prêtre et encore moins d'un moine, aussi son dévouement semblait tout simplement sincère. Peut-être avait-il vécu des événements, tragiques ou non, qui l'ont ouvert à vénérer les déités à ce point. Pour sa part, le Shaman ne se serait jamais permit de le lui reprocher, lui-même attaché au culte de la nature et de la conservation. Il s'agissait inconsciemment d'une forme de dévouement envers Yuimen, mais le jeune homme n'avait jamais eu besoin de faire le rapprochement. Les raisons de sa venue étaient les mêmes que nombre de voyageurs venus sur Elysian, aussi préférait-il ne pas revenir dessus.

"J'ai connu un couple de Sinaris à Dehant. Cornélius Bergallet. Petit de taille, mais grand de cœur. Je n'ai jamais rencontré plus surprenant que ce vieil homme. Enfin... J'ai du respect pour votre peuple, Tartuffe. Aussi, je souhaite de tout cœur que nous réussissions à sauver Elysian du mal qui la ronge."

Sur ces mots, le jeune homme se relevait en craquant les membres inactifs de son corps, avant de conclure la veille nocturne.

"Allons nous coucher. Le reste du voyage nous attend, demain. Je dormirais près de Birhû, cette nuit. Bonne nuit à vous, Tartuffe."

Le Shaman se transformait rapidement avant de trotter en direction de l'élémentaire, somnolant déjà près d'un arbre à proximité. Là, Kalas prit le temps de regarder les alentours de ses yeux de bêtes, avant de s'endormir profondément.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 9 Avr 2016 09:33 
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Je continuais de converser avec Kalas, nous parlions de tout et rien jusqu’à qu’il me fasse une déclaration étonnante. L’homme connaissait ma communauté nichée à Dehant, il me confessait respecter notre peuple et m’évoqua même d’heureux souvenirs à propos d’un couple y vivant. J’entendais le nom de Cornélius Bergallet et me retrouvai aussitôt plongé dans un tourbillon d’images marquées du sceau du bonheur. Cornélius était effectivement un Sinari haut en couleur et pourvu d’un grand cœur. Nombreuse furent les soirées où mes parents invitaient ce couple et où je pouvais m’abreuver de leurs histoires jusqu’à plus soif.

Cornélius avait toujours le mot pour rire et il m’était arrivé par le passé de l’accompagner en balade jusqu’à la rive du fleuve. C’était les moments que j’adorais enfant, il me faisait une démonstration de sa maîtrise dans l’art de faire des ricochets et j’en étais toujours émerveillé. Il disait toujours que l’important c’était le galet, qu’il en fallait un plat et quand pour rire j’osais répliquer qu’un rond me paraissait mieux, il vitupérait gentiment, me demandant de lui rappeler son nom et son origine.
Quant à Mélissa, cette cuisinière hors-pairs que même ma mère ne pouvait surpasser me faisait redécouvrir chaque jour de nouvelles saveurs. Elle n’avait avec moi aucun lien de parenté mais je la considérais comme telle. Elle qui me soignait quand je me faisais mal et que je n’osais le montrer à mes parents, elle qui me consolait lors de mes premiers chagrins d’amour…Je me rendais alors compte que j’étais resté muet, ayant même laissé les larmes, provoquées par la joie mêlée à la nostalgie, perlées le long de mes joues.

« Vous connaissez Cornélius et Mélissa ? Ah que de nostalgie… J’en suis venu à les considérer comme une deuxième famille et vous me donnez envie de les revoir autant que mes propres parents… »

De nouveau je me retrouvai plongé dans les méandres des souvenirs et ne parlait plus. J’entendais alors Kalas me faire part de sa fatigue, souhaitant se reposer il me souhaita une bonne nuit et reprenant sa forme de loup, alla se coucher près de Byrhu.
Je ne prenais pas la peine de bouger et m’allongeais à même le sol, la tête perdue dans mes pensées. Je n’avais jusqu’à maintenant jamais connu un tel besoin, si impérieux, viscéral, de rentrer chez moi, retrouver les miens… Je savais qu’au début je m’y étais refusé car j’avais besoin de voir le monde, de faire mes propres expériences mais maintenant… L’envie de rentrer me tiraillait et je me faisais la promesse solennelle de rentrer dès que mon rôle ici prendrait fin.

Mes paupières se fermaient compulsivement, ne laissant qu’une fine fente en bonne et due place de mes yeux. Je me sentais fatigué et fus soudain happé par un sommeil de plomb.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Sam 9 Avr 2016 14:07 
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S'élançant vers les deux créatures, l'une d'elle sembla se désintéresser de lui alors que ses armes ripèrent contre le corps de sa consœur sans lui occasionner le moindre dommage. La créature restante réagit avec une vitesse qu'il n'avait pas prévu et de sa patte palmée lui donna un violent coup au niveau du ventre, lui coupant littéralement la respiration et l'envoyant valser au loin comme un vulgaire fétu de paille. Dans sa chute, il se rattrapa maladroitement pour se retrouver adosser à un arbre. Sa fine main palmée se posa sur son ventre à l'endroit où la créature l'avait touché. Son armure était intacte, signe de sa bonne qualité. L'earion avait peut-être jugé trop hâtivement la reine des sylphes, après tout sans cette armure, le choc aurait été plus rude.

Il balaya la scène de son regard, Ixtli était en proie à deux créatures et au lieu de parer les coups, elle parvenait à chaque fois à les éviter jusqu'à ce que l'une des bêtes ait été sur le point de la toucher. L'aigail jura, si bien qu'Earnar était peut-être plus choqué par le simple fait que la princesse aigail soit si rustre plutôt que par les monstres qui les attaquaient depuis tout à l'heure. Néanmoins, il vit qu'elle parvint à enfoncer la pointe de son épée de quelques pouces dans l'interstice de la clavicule.

Il sentit le pendentif contenant ses larmes contre sa peau et la simple pensée de sa défunte épouse lui suffit pour reprendre contenance et se rappeler d'un souvenir en particulier. Il se souvenait des coups répétés de ses armes contre un mannequin de bois tandis que sa femme le regardait s'entraîner avec ardeur.

- Je n'ai pas dit mon dernier mot...

Adossé contre l'arbre, il commença à diffuser le ki dans tout son corps, réveillant ses muscles endoloris par le choc, puis il fit dériver son énergie intérieure dans ses épaules, forçant ses bras à bouger d'arrière en avant comme pour transpercer les muscles d'une personne avant de revenir à sa position initiale pour réitérer son attaque. Son ki fit contracter les muscles de ses bras jusqu'à leur limite, si bien qu'il en ressentit de vives ondes de douleur dans tout son corps mais passa outre. Son ki semblait s'évaporer de sa peau pour s'entremêler avec ses griffes et la lame aiguisée de sa dague si particulière. Une pâle lumière venait embaumer ses armes tandis qu'il marchait en direction de son unique adversaire pour lui signifier qu'il n'avait pas terminé avec lui. A présent, il concentrait toute sa force sur un seul adversaire, ce qui serait sans doute plus facile pour l'atteindre, encore fallait-il pouvoir passer son armure naturelle. L'énergie se diffusa dans ses jambes, l'autorisant à courir vers sa proie, ses lames vers l'avant. Avant l'impact, son ki investit ses trapèzes et se diffusa par vagues pour éviter que ses nerfs se déchirent sous ses assauts répétés et rapides. Il visa en particulier l'interstice de la clavicule de ses lames, ses bras faisant des mouvements d'avant en arrière aussi rapidement que son corps le permettait.

Tentative d'apprentissage et d'utilisation de la CC:
Les Cent lames : Pendant un laps de temps très court, les muscles du combattant vont atteindre leurs limites, ce qui va lui permettre d’accélérer ses mouvements jusqu’à ce que l’adversaire voie une centaine de lames devant lui. Permet de donner [lvl/4] coups simples d'affilée en un seul tour, minimum 2, maximum 5, for+0/lvl)

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 10 Avr 2016 03:03 
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Localisation: Sur la planète Elysian
La frontière séparant le royaume d'Ilmatar du territoire d'Aetherhyt

Les premiers rayons de la journée traversèrent les branchages inondés d'une légère brume surnaturelle. Meraxès se retourna sur le dos et changea de position à plusieurs reprises afin de s’extraire d'une gêne. Un morceau de bois se glissait au creux de son dos, entravant son sommeil fiévreux.

S'éveillant au rythme des oiseaux, il réalisa qu'il s'était assoupi et avait passé la nuit au sol entre les fougères. En bon elfe urbain de sa condition, il frissonna en songeant aux insectes et autres répugnantes bestioles grouillant parmi ces débris végétaux. Il se redressa et découvrit Tartuffe dormant lui aussi sur la litière forestière ainsi que Birhûvaya assit au pied d'un arbre, les paupières ouvertes, bien qu'il ignorait si le Golem en avait, et étrangement immobile.

Le jeune elfe fouilla dans ses poches et en sortit sa bible de Gaïa, l'unique livre en sa possession, afin de le feuilleter plus par habitude que par dévotion. La voix tranquille et cristalline de Birhû le fit sursauter, le saluant discrètement.

« Oh ! Je vous pensais assoupis. Avez-vous passé une agréable nuit ? »

Le Golem acquiesça et le remercia en bougeant de mouvements saccadés. L'étrange petit être de bois ne cessait de le fasciner par son apparence et sa manière plutôt cocasse de bouger, mais surtout par sa sagesse emprunte d'une étrange philosophie si exotique aux Yuimeniens.

La route fut reprise tranquillement. Le golem les guida sur des sentiers faméliques pendant une petite heure, avant de s'arrêter devant un cours d'eau relativement large duquel s'échappait des relents brumeux douteux. Meraxès ouvrit son sac et en sortit sa carte, il constata qu'en effet un fleuve prenant sa source aux abords de la cité de Niyx s'écoulait à travers ces bois.

« Ce fleuve provient des contrés de Niyx, il descend surement de la montagne. Il forme une courbe naturelle englobant le cœur du royaume d'Aetherhyt. Une fois cet obstacle franchit, nous aurons parcouru la moitié de la route. »

Leur guide prit la parole et annonça tristement que ses pas s'arrêtaient là. Meraxès fut touché par sa mine attristée et sa voix tremblotante, et voulut l'inviter à continuer la route en leur compagnie, avant de se remémorer la méfiance des autres races à l'égard des élémentaires. Résigné, il se contenta de saluer aimablement le petit être frémissant.

Meraxès se tourna vers Kalas et lui demanda :

« Comment comptez-vous utiliser votre artefact en terre cuite ? Fonctionne-t-il comme une clef ? »


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408 mots

Détonation silencieuse

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Multi de : Daemon, Erastos
Thème de Meraxès

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Dernière édition par Meraxès le Dim 17 Avr 2016 03:42, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Dim 10 Avr 2016 11:08 
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Localisation: Dans les bras de Rana ( Quête 32 )
Je m’éveillais à la faveur de l’aube et inspirai un grand bol d’air. Ce jour était radieux, salué par quelques matinaux oiseaux. L’éclat du souverain des cieux traversait la frondaison des géants sylvestres, caressait tendrement mon visage, le réchauffant avec bienveillance. Je me sentais bien installé ainsi, bien que le tapis de feuilles fût froid. La rosée du matin s’était déposée sur la crinière végétale qui ceignait la terre et j’y trouvais là l’explication.

Je me redressai alors et d’un ton joyeux communiquait ma joie à mes compagnons :

« Bien le bonjour vaillants camarades ! Que le jour soit pour nous synonyme de chance et que le soleil guide nos pas vers de lumineuses contrées ! »

Je réalisai que j’étais le dernier à m’éveiller et prenant mon paquetage, montai avec empressement sur mon fier destrier. La route commença alors, Birhû nous guidait à travers les sentiers forestiers au parfum printanier. Plus nous progressions plus cette fragrance d’humus et d’herbes humides devenait prenante. Les cimes des arbres devenaient plus touffues et je comprenais que nous étions rendus loin dans la forêt.

J’entendais alors le murmure de l’eau et découvrais une rivière dont la surface changeante miroitait au soleil. Une brume éparse s’en dégageait, traçant dans les airs des formes éphémères et complexes. Birhû nous signala alors d’un ton sombre qu’il allait devoir nous quitter. Il nous salua et avec regret nous souhaita une bonne route. J’étais peiné qu’il ne puisse continuer à voyager avec nous. J’en étais venu à découvrir chez lui une certaine curiosité et une timidité qui me ramenait en enfance, avant que je ne fasse toutes ces rencontres formidables. Il était d’agréable compagnie et c’est ému que je lui confiai mon espoir de le revoir en des jours meilleurs tout en lui souhaitant un trajet sans déconvenue.

Je descendais alors de mon poney et allait sur la berge, attrapant le plus long bâton possible. J’observai l’onde et y plongeai à deux mains le bout de bois. J’essayai d’en déterminer la profondeur et touchai bientôt le fond, avant que le bois ne me soit arraché par la force du courant. Je regardais avec appréhension l’épaisse branche qui s’éloignait et n’était pas sûr de moi. J’avais l’impression que le guet ne serait pas trop profond mais mon poney était chargé et avec moi en prime, je n’étais pas certain de parvenir à traverser.

Je me tournais alors vers Kalas et Méraxès et d’un ton confus leur demandai :

« Pourriez-vous, le temps de la traversée, prendre en charge mon paquetage ? J’ai bien peur d’être trop lourd pour mon poney si l’on y rajoute tous ces vivres alors que la traversée elle-même ne sera pas aisé pour lui. »

Mes compagnons acceptèrent bien que je sentais la manifeste mauvaise volonté de Méraxès qui la cachait sous un vernis de faux-semblants. Ce dernier demanda ensuite à Kalas comment comptait-il procéder et je m’approchais pour être sûr de bien comprendre. Après tout c’est Kalas qui devait mener le groupe, étant le seul à posséder les connaissances et les outils nécessaires afin de trouver les elfes.


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1923 mots au total

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Merci à Itsvara pour cette magnifique signature !


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Lun 11 Avr 2016 09:42 
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Localisation: Elysian : Forêt d'Aetelrhyt (Quête 32)
Le matin du départ, le réveil fut assez pénible pour le Shaman. La nuit n'avait pas été des plus reposantes depuis qu'il avait quitté la douceur des draps d'Ilmatar pour le dureté exemplaire du sol d'Elysian. Baillant de fatigue pour tenter d'expulser sa fatigue, Kalas attrapa son paquetage et le resserra contre sa tête, refusant de se lever aux aurores. Pourtant, l'agitation de ses compagnons l'obligea à se faire à l'idée qu'il était temps pour eux de partir. Il ne se connaissait pas ce caractère ronchon, aussi le jeune homme ne fut pas en reste et se prépara rapidement afin de ne pas retarder le groupe. Alors qu'il enjambait son cheval, le Shaman salua respectivement Tartuffe et Méraxès, avant de sourire à Birhû qui venait de monter sur son bouc.

Malgré le trajet agréable, l'homme-loup fit peu attention aux merveilles naturelles qui l'entourait, préférant ressasser la discussion d'hier soir avec le Sinari dans sa tête. Il avait mentionné ses amis de Dehant, Cornélius et Mélissa, comme s'il s'agissait de connaissances de longue date. Depuis les événements précédant son arrivée en Elysian, le Shaman avait apprit à se méfier des coïncidences. Certes, il n'en était pas encore au point de suspecter tel ou telle personne de mensonges, mais sa nature curieuse savait laisser le pas à sa conscience. Celle-ci lui sommait de se méfier.

(Qu'est-ce qui m'arrive ? Ce petit bonhomme me semble tout à fait honnête, inutile de m'énerver parce qu'il a ressassé le bon vieux temps...)

A la traîne sur son cheval, Kalas observa les autres aventuriers, progressant à travers la forêt sans un mot. Ce fut cependant Birhû qui retint son attention, le visage plus terne que d'habitude. La lueur orangée dans ses yeux n'était plus aussi vive qu'au préalable et on pouvait lire sur ses traits qu'il semblait déçu d'avancer. Les consignes données hier soir lors du campement traduisaient chez l'élémentaire une certaine tristesse de mettre un terme à cet aventure. Il allait devoir laisser la main aux aventuriers et repartir en direction de Barkhane. De ce qu'il savait, le Shaman savait le petit arbre différent de ses semblables.

(Pour un Golem, il n'est pas aussi inactif que ses confrères. Il doit s'ennuyer, à Barkhane...)

Après quelques temps, le groupe s'arrêta aux pieds d'une longue rivière légèrement fumante, embaumant l'endroit dans une brume transparente. Comme il s'y attendait, ce fut là le moment pour l'élémentaire de les quitter. Devant la mine affaiblie de ses compagnons de route, Kalas fut loin d'être abattu par la nouvelle et remercia chaleuresement Birhû pour son aide depuis son arrivée.

"Birhû, je ne vous dis pas adieu. Je reviendrais vous voir à Barkhane, je vous le promets. J'ai encore trop de choses à apprendre de votre part."

Après une poignée de main des plus amicales, Kalas souhaita un bon retour à son ami et le regarda partir avec une certaine mélancolie. Désormais seul avec ses compagnons, il allait falloir les mener jusqu'en Ætelrhyt. Tandis que Tartuffe descendait de son poney pour sonder la profondeur de la rivière, le jeune homme s'approcha de Méraxès qui s'attardait sur une carte. Ses commentaires pertinents permirent au groupe de mieux se situer dans la forêt, conscient qu'il était facile de se perdre dans une telle contrée. Tout en attrapant le sac que lui tendait le Sinari, le Shaman répondit à l'elfe qui le questionnait sur la suite des événements.

"Nous allons progresser plus profondément dans la forêt jusqu'à ne plus voir l'orée. Là, vous comprendrez l'utilité de la pièce."

Préférant continuer à pied, Kalas descendit de son cheval et attrapa sa bride avant de traverser la rivière. L'eau montait jusqu'aux genoux, mais le jeune homme n'avait pas peur de se mouiller les bottes. Ainsi, il prit la tête du groupe jusqu'à atteindre un point suffisamment éloigné entres les arbres, suivi du reste de la troupe. Une fois satisfait de sa progression, l'homme-loup arrêta son cheval et l'attacha au pied d'un arbre. Il fit signe à ses compagnons de faire de même et leur demanda d'attendre tout en leur expliquant rapidement la marche à suivre. Insufflant son Muutos dans ses bras, la peau redevint rocailleuse et d'un geste vif, il les enfonça dans le sol qui ne résista même pas à son contact.

"Je vais procéder à une invocation que me prendra quelques temps. Une dizaine de minutes, tout au plus. Un Golem viendra et je lui donnerai cette pièce. Ensuite, tout dépendra de lui."

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Multi d'Ellyan Crow, Boucher des Murènes et Allen, Guerrier de Wiehl.


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Lun 11 Avr 2016 16:53 
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Localisation: Quête 32 : Elysian | À la recherche des Hypogriffes perdus
Un long silence se fait ressentir après mes explications.
Je ne bouge pas d'un centimètre, d'un millimètre.

Pour me rassurer, je pense à Rivä. Il doit être bien perdu, au milieu de tout ça. Je me concentre sur mes pensées et le lien qui nous unit, et j'essaie de communiquer avec lui.

(Courage, Compagnon. Nous allons nous en sortir.)

Mais mes encouragements ne servent plus à grand chose. La situation semble se débloquer un peu. Asbjörn, tel un marteau d'acier, brise le silence glacial et demande l'avis d'un certain Ragbjör le Sage. Qui est-ce ?

L'homme, appelé par son chef, sort alors des ombres. Je ne l'ai pas vu ! Malheur à moi. Si je n'apprends pas à être plus prudent, je n'irai pas très loin... Il aurait très bien pu être à deux pas de moi.
L'homme est fort, musclé, et possède une aura plutôt mystérieuse. Le visage marqué par les âges et les combats, ses yeux d'outremer révèle une sagesse infinie.

Prenant la parole, il me donne raison. J'écarquille un peu les yeux. Le vent semble avoir tourné. Il parle d'un malheur qui s'est abattu sur leur peuple. Intéressant.
Le chef me parle, m'appelant "jeune erlendum". Il m'explique que son peuple n'a pas réellement besoin d'aide et ne crains pas la fin d'Elysian.
Le Sage grogne en entendant ces paroles. Il pense que je peux leur être utile. Parfait !
Il parle de Rivä, et explique que je peux peut-être les aider à retrouver les autres hypogriffes.

Asbjörn a changé d'avis. Le voilà d'accord avec Ragbjör. Ils acceptent de m'aider si je me rends auprès des Géants de Glace pour retrouver les autres, ceux comme Rivä.

J'hoche lentement la tête, tout en leur jetant un regard futé.

« Très bien. Je vous aide volontiers.
Erlendum ? Qu'est-ce que cela signifie ?

Dites m'en plus à propos de ces Géants. Que je sache me préparer en conséquence. Je pense avoir plus d'un tour dans mon sac afin de mener à bien ma tâche, mais peut-être m'informerez-vous du contraire. »


Une fois que j'ai dit ce que j'avais à dire, je reste sur place, attendant sagement la suite des ordres.

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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Mer 13 Avr 2016 14:46 
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Crocs du Monde – Vers Illyria

Earnar : réussite (presque critique).
Première créature (face à Earnar) : échec.
Seconde créature (face à Earnar) : réussite.
Troisième créature (face à Ixtli) : échec.
Ixtli : réussite.


    Earnar, par un effort de volonté, parvint à faire pleuvoir une pluie de coups sur la créature qui lui faisait face, la déstabilisant et la faisant reculer, incertaine. Elle poussa un petit piaillement de peur qui se mua en grognement de douleur lorsqu’un premier coup frappa et fit mouche, arrachant un filet de sang. Un second la heurta au niveau de la gorge et ainsi de suite, lacérant petit à petit la créature incapable de bouger et de se défendre. Elle tenta, en désespoir de cause, une réplique envers Earnar, mais c’est alors que l’assassin la cueillit sur ses dagues, les enfonçant dans son cou. La créature chuta à ses pieds.

    Soudain, il vit une ombre dans son champ de vision, l’ombre gigantesque de la troisième créature qui avait délaissé la jeune aigail pour s’intéresser à Earnar et bondissait sur lui, toutes griffes dehors, sa bouche aux dents acérées déjà entrouverte, prête à pénétrer dans la chair de l’earion. Ce dernier, coincé entre la créature qu’il venait de tuer et l’arbre, n’avait aucun moyen d’éviter la créature. L’apogée de son bond était atteint et il ne restait plus qu’un mètre avant qu’elle ne percute le voleur. Ses dents visaient sa gorge.

    C’est alors que la chute de la créature fut subitement stoppée. Un mur de glace s’était soudainement formé entre Earnar et la bête, le sauvant d’une attaque qui l’aurait assurément au moins très salement amoché. Ixtli, de son côté, avait le poing levé en l’air devant ses yeux déterminés. Sans s’attarder sur la situation d’Earnar, elle pivota avec son épée et l’enfonça profondément dans la clavicule de son adversaire, le tuant sur le coup. Elle retira son arme et s’approcha de la dernière créature, décontenancée par son attaque avortée qui n’en regardait pas moins Earnar avec hargne.

    Le mur de glace protégeant l’earion fondit devant ses yeux, formant une flaque qui ne tarda pas à être absorbée par l’humus.


Crocs du Monde – Terres du Nord


    - Erlendum est le nom que nous donnons aux rares étrangers qui peuvent marcher avec notre autorisation sur nos terres, sans devenir Thraell, répond Asbjörn, toujours assis royalement sur son siège.

    Il fait signe à Ragbjörn de poursuivre.

    - Les géants de glace ont attaqué les notre voilà un peu moins de deux ans. Ils ont pris nos terres, ont pris ce qui faisait de nous des Chevaucheurs de Vent. Les guerriers se sont battus avec hargne et courage, refusant de se laisser abattre et nombreux furent les hommes et les femmes qui périrent, rejoignant Frej, et qui reçurent leurs chants d’honneur. Notre peuple a bien diminué, et, il me coute de l’avouer, nous ne pouvons rien faire contre la grandeur des Géants de Glace.

    Asbjörn leva la main, coupant Le Sage.

    - L’heure est tardive, nous partirons à l’aube. Erlendum, tu es invité du peuple des Chevaucheurs de Vents. Svanhild, mène-le à une chambre et trouve-lui une Thraell.

    La jeune femme hocha la tête et fit signe à Baratume de la suivre hors de la pièce. Elle le mena, lui et son hippogriffe, plus profondément dans les couloirs de glace. Ils croisèrent plusieurs autres personnes, souvent vieilles, souvent des femmes. Il y avait peu d’hommes dans cet antre, mais tous regardaient Baratume avec méfiance et curiosité. Finalement, Svanhild s’arrêta devant une porte qu’elle ouvrit, faisant signe au coureur des plaines de rentrer dedans. Elle était grande, du moins suffisamment pour que Rivä et lui puissent y tenir. Dedans se trouvait un lit recouvert de fourrures, une table basse, une table et une chaise, ainsi qu’un épais tapis sur le sol. Les murs, tel un igloo, étaient faits de glace et l’air était frais, quoi que moins qu’à l’extérieur.

    - Voici ta chambre, Elrendum, dit Svanhild avant de partir sans dire un mot ni un regard en arrière.

    Cependant, peu de temps après son départ, Baratume pu entendre un grattement à sa porte et elle s’ouvrit silencieusement. Une femme pénétra à l’intérieur. Elle était rousse et ses yeux baissés vers le sol semblaient verts, quoi qu’il fût difficile à Baratume d’en juger.

    Image


    Elle portait entre ses mains des plats de viande qu’elle posa silencieusement sur la table avec une chope de bière. Elle se recula jusqu’à la porte, et, gardant les yeux vers le sol, dit :

    - Je suis à votre service, Erlendum. Avez-vous besoin de quelque chose ?


[Tu peux soit faire passer au lendemain, ou faire agir autrement ton personnage, auquel cas fais-moi signe et je te dirais quelles sont les conséquences de ses actions, ou les réponses des PNJ si tu as des questions pour eux. Il est possible aussi de faire d’autres màj si tu veux faire plusieurs choses, ce n’est pas un problème.]



Crocs du monde – Forêt d’Ætelrhyt

[Suite à Ætelrhyt.]


[Baratume – xp : 0,5 (conviction) ;
Earnar – xp : 0,5 (introspection), 0,5 (apprentissage), 0,5 (longueur) ;
Tartuffe – xp : 0,5 (introspection), 0,5 (discussion), 1,5 (longueur) ;
Meraxès – xp : 0,5 (introspection) ;
Kalas – xp : 0,5 (introspection), 0,5 discussion, 0,5 (rituel), 1,5 (longueur)]


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 Sujet du message: Re: Les Crocs du Monde
MessagePosté: Jeu 14 Avr 2016 14:16 
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Localisation: Quête 32 : Elysian | À la recherche des Hypogriffes perdus
Le Roi des Chevaucheurs, ou celui qui semble l'être, daigne me donner une définition précise du titre cité un peu plus tôt : Erlendum. Je suis donc quelqu'un de rare, désormais. J'ai l'autorisation pour voyager sur leurs terres, sans devenir un ennemi à éliminer, un Thraell. Intéressant. Me voici donc hôte chez les froids barbares.

Ragbjörn, le Sage, continue de parler, encouragé par son chef. Il me raconte qu'il y a deux ans, ils ont subi une attaque des Géants des Glaces. Ils leur ont pris leurs terres et leurs hypogriffes. Visiblement, Chevaucheur de Vent, vient de là. Sans monture, plus d'identité. Sans identité, plus de peuple. Je cerne le problème. Il mentionne la mort de nombreux de siens, partis rejoindre Frej. Une divinité locale ? Intéressant.
Ils ne peuvent pas lutter contre la grandeur de ces fameux géants. Je suppose qu'ils doivent être vraiment puissants, pour ne pas succomber à la rudesse d'un tel peuple.

Le coupant et énonçant l'heure tardive, Asbjörn demanda à la guerrière de me mener dans une chambre et de me trouver une Thraell. Pourquoi ? Nous allons vite le voir.
Hochant la tête, ma guide de tout à l'heure me mène, à travers de glaciaux couloirs, jusqu'à ma chambre. Nous croisons quelques ombres glaciales, très souvent féminines. Où sont les hommes ? Tombés au combat ? Tous ? C'est impensable.
Ouvrant une porte, Svanhild nous fait signe d'entrer. Ce que nous nous pressons de faire. De taille moyenne, la chambre était correcte. Lit de fourrure, épais tapis couvrant tout le sol de pierre, ainsi que petites tables et chaises. Voilà le strict minimum niveau mobilier. Personnellement, cela me va. Pour Rivä, je ne me fais pas d'inquiétude au niveau du froid. Il ne semble pas particulièrement être dérangé par cela.
Me confirmant que c'était ma chambre et m'appelant par mon nouveau titre, ma guide se retira.
Je pose mon sac et mon arc sur mon lit. Je retire aussi mon épée. Rivä s'asseoit gracieusement sur le lit, chauffé par les épaisses fourrures.

(Mets-toi à l'aise, très cher !)

(Ne t'en fais pas pour ça, compagnon !)

Je lui souris. M'apprêtant à me délester de mes armures, je suis arrêté dans mes gestes par un bruit venant de la porte. je m'interromps.
Entre alors, sans un bruit, une jeune femme. Gracieuse, avenante, attirante. Enfin, ça doit être le froid qui me fait penser tout ça.
Néanmoins, sa chevelure de braise et son regard vert comme les feuilles me plongent dans mes pensées. La Thraell ? Sûrement.
J'en oublie même de me lever et de la saluer. Quelle impolitesse !
Posant ce qu'elle avait dans les mains sur la table, elle se recule un peu et me demande si j'ai besoin d'autre chose. Elle me vouvoie et se déclare à mon service. Elle n'ose même pas me regarder. Pauvre femme.. Si elle savait ce qu'elle manque...

Je me lève alors, doucement. M'avançant légèrement.


« Appelez-moi Baratume, je vous en prie. Et osez me regarder en face, ne craignez rien. Je suis grandement satisfait pour l'instant, et je n'hésiterai pas une seule seconde pour vous rappeler afin de revoir votre beauté glacée et glaçante. »


J'ai parlé d'un coup, d'une voix qui se veut rassurante. Rivä me fixe, et je peux presque sentir sur moi le poids d'un sourire narquois.

(Elle a l'air de te plaire, la Thraell !) souligne-t-il dans ma tête, d'une voix enjouée.
Il n'en manque pas une. Sommes-nous vraiment liés au point que rien ne puisse-lui échapper ?

La demoiselle relève alors doucement les yeux, timide comme tout. Elle ne me regarde toujours pas. Tant pis. Elle rougit légèrement en entendant mes paroles osées.
Elle ne bouge pas. Visiblement elle attend quelque chose. Je ne sais quoi. Peut-être que je lui dise de s'en aller ? Est-elle à mon service à ce point ? Je frémis. Je n'aime pas cela. Du tout...
Je décide donc de faire en sorte de l'occuper un peu ici. Il faut que je trouve un moyen de lui parler un peu plus, d'en savoir un peu plus. Pas que sur elle, hein. Je vois déjà venir les réflexions de mon compagnon.

« Asseyez-vous donc près de mon Hyppogriffe. Il s'appelle Rivä. Vous pouvez le caresser tranquillement, il ne mord pas, soyez en assurée ! »

Elle m'écoute et s'exécute, prenant place. Pour ma part, je m'attable et mange rapidement. Elle me propose de me resservir, mais je décline gentiment son offre. J'ai mangé, c'est déjà pas mal.

Je lui demande alors d’où elle vient. J'imagine que si elle est Thraell, c'est qu'elle a une histoire bien particulière. Elle me la conte tranquillement. Je l'écoute, les yeux fixés sur elle. D'après ce qu'elle me dit, elle est tombée dans les mains des Chevaucheurs du Vent à cause d'une attaque de bandit et d'une fuite. Elle venait de la campagne au Nord d'Illyria. C'est la cité où je suis censé me rendre !
Je lui demande alors plus d'informations sur le rôle des Thraells, et les conditions de vie qu'ils subissent. Je suis curieux de voir comment les Chevaucheurs de Vent traitent ceux qu'ils capturent à errer sur leurs terres givrées.
Elle m'explique donc qu'elle reste leur prisonnière, mais qu'elle possède une certaine liberté. Il faut juste qu'elle se plie à toutes les tâches qui lui sont demandées. Les autres respectent sa vie, et si un boendr, un homme libre, m'apprend-elle, décide de la prendre comme épouse, elle deviendra erlendum. Intéressant. J'imagine qu'elle ne tardera pas à trouver un mari acceptant de se marier avec une Thraell. Une telle beauté mérite bien de s'abaisser à un rang social inférieur. Du moins, c'est mon humble avis.

Je la remercie pour ses quelques informations et lui demande quelques conseils vis-à-vis de l'attitude à adopter en tant qu'erlendum. Elle me déclare, timide comme jamais, qu'il faut que j'obéisse aux règles de la société, mais que je peux décider de la quitter quand je le souhaite. Je n'ai néanmoins pas le droit de voter à l'Althing, comme les boendr. Je suppose que leur mode de gouvernement doit être bien différent d'un simple clan. D'après elle, je suis respecté par tous, bien que mon avis pèse moins qu'un homme libre.

J'acquiesce silencieusement. Puis, lui souriant, je lui demande de se retirer. J'ai besoin de dormir. La journée de demain sera sûrement remplie de combat et d'épreuve. Je lui déclare donc que j'aimerai vraiment la revoir, plus tard. Elle me répond, un peu gênée qu'il en sera fait selon ma volonté. J'hausse un peu les épaules, désarçonné par une telle réponse. Elle est visiblement à mon service... C'est bien dommage.
Elle repart.
J'enlève donc tranquillement mon armure et je m'étale sur le lit de fourrure. Rivä se sert un peu et nous nous allongeons tous deux, côte à côte.
Cette rencontre m'a quelque peu attristé. Une telle demoiselle ne mérite pas tout cela. Néanmoins, j'ai peut-être une idée, qui pourrait rendre sa vie meilleure.

Je n'ai pas le temps d'approfondir ma réflexion, je plonge dans un sommeil profond.

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