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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Ven 13 Aoû 2010 07:43 
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Message d’Introduction à la Quête 21 : Ezak.


À peine sorti, passant au dessus du garde encore assommé, une petite fée mystérieuse apparut soudain devant toi, un parchemin à la main.

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« Bonjour, Ezak d’Arkasse. Vous avez été sélectionnée pour participer à la grande Croisière organisée par la Compagnie Air Gris. Voici votre billet gagnant ! »

Aussitôt, elle te tendit le petit papier, qui n’était rien d’autre qu’un billet gagnant pour une grande croisière organisée par Air Gris, la Compagnie de vol sur Yuimen.

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La petite fée te fit un clin d’œil avant de disparaitre aussi vite qu’elle n’était apparue. C’était l’opportunité pour toi de quitter la ville au plus vite…
À la zone d’embarcation, une Cynore t’attend, avec son pilote sindel. À ton arrivée, il te souhaite la bienvenue et t’annonce qu’il t’embarque pour Kendra Kâr, où l’Aynore de la croisière est situé. Le voyage est court et se passe sans encombre… Et bien vite, vous arriver sur la zone d’embarcation de Kendra Kâr, peuplée d’une foule pressée autour d’un majestueux aynore.

[HRP : Ce voyage n’est pas une partie très importante en soi de la quête, raison pour laquelle il est un peu expédié. Pour ton prochain post, tu peux choisir entre poster ici ton départ, ou directement tout poster d’un coup dans ce sujet. Bienvenue dans la quête !]

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Ven 13 Aoû 2010 17:59 
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Je regardais la corps du garde sur le sol. La bosse qu'il avait sur la tête, me donna la certitude que l'homme qui lui avait infligé ça n'y étais pas aller de main morte. Finissant ma contemplation du corps inerte je releva la tête et manqua de pousser un cri.

"Sacré nom de dieu ! Mais qu'est ce que c'est que ça ?"

En effet, devant moi se tenait une petite fée minuscule, sortit de nulle part et qui avait bien faillit me faire avoir une crise cardiaque. Je la regardais faire son discours, bouche bée, et me remettre un petit papier. Une fois la fée partit, je levais un sourcil dubitatif. Si j'avais bien compris, j'avais été sélectionné pour une croisière gratuite. Mais à ma connaissance, je n'avais jamais postulé pour ce genre de chose.

(J'espère que ce n'est pas un canular stupide.)

Ne posant pas plus de question, je détalais dans la ville en direction de la zone d'embarcation, pressé, et non sans raison de quitter cette cité.

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Dernière édition par Ezak le Dim 19 Juin 2011 05:59, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mar 16 Nov 2010 23:38 
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Le soleil avait été englouti par l’horizon depuis quelques minutes lorsqu’ils arrivèrent à la maison de Talith. Ou plutôt au taudis. La prise de conscience du mode de vie des plus démunis l’avait fait relativiser sur sa propre expérience avec les voleurs de Rowe. Au moins, ils dormaient presque chaque nuit dans des lits propres. La demeure du mendiant avait la taille d’une remise et se noyait dans la multitude de masures environnantes. Sharis n’avait d’ailleurs jamais réussi à retrouver son chemin sans l’aide de Talith qui, lui, évoluait avec une aise confinant à la grâce dans cet enfer crasseux. (C’en est presque poétique… Il a l’air d’un prince mendiant, à se pavaner ainsi.)
Son guide s’arrêta soudain et le jeune homme reconnut l’endroit où il habitait. Celui-ci le fit entrer en premier par un geste de galanterie narquois.

" Si monseigneur veut bien se donner la peine…"

" Garde tes numéros pour les victimes que tu détrousses, vieux fou, marmonna le Varrockien en repoussant la toile qui faisait office de porte.

L’humble demeure ne se constituait en tout et pour tout que de deux matelas en toile rembourrés de paille et d’une table basse en bois de Lanurme. L’ensemble n’avait rien d’accueillant et tirait son unique source de lumière d’une chandelle à moitié usitée que Talith s’affaira à allumer.
Sharis se sentait las et n’avait qu’une envie : s’effondrer sur son lit et se laisser engloutir par le sommeil et la sereine inconscience qu’il lui apportait chaque soir. Mais son hôte était d’humeur particulièrement guillerette.

" Devine ce que j’ai réussi à voler au port de pêche ! lança dit le vieux mendiant avec une satisfaction enfantine presque touchante.

" Je devine que cela doit se rapprocher d’un poisson…"

" Un denah ! Un denah entier ! Ces saletés se laissent rarement attraper par les pêcheurs, tu sais. Je plains sincèrement celui auquel je l’ai volé, ajouta-t-il. Sharis était persuadé du contraire, mais l’idée d’un repas aussi succulent qu’un denah lui apporta un peu d’optimisme.

Ils s’affairèrent à décarcasser l’animal tout en bavardant, puis à le cuire. Le fumet qui se dégageait de la marmite avait incontestablement un certain pouvoir attractif, et le jeune homme se prit à penser qu’il allait probablement constituer le seul repas digne de ce nom de la semaine et qu’il fallait en profiter. Il profita de la préparation de leur pitance pour observer son compagnon. Le vieil homme aurait eu un visage avenant et joyeux s’il n’était pas aussi ravagé par les différentes épreuves qu’il avait traversées. Ses cheveux gris sale poussaient dans un désordre total et lui arrivaient à l’épaule ; Il portait en toute occasion sa vieille pèlerine brune et son pantalon en toile de jute, mais quelque chose dans son port de tête et sa démarche indiquait une forte confiance en les dons que la vie lui avait apportés. (Un sacré numéro, pour sûr, se dit Sharis. Malgré le caractère parfois fourbe et calculateur du vieil homme, il avait fini par éprouver une certaine affection à son égard. Le souper fut enfin prêt et Talith le servit sur deux simples supports en bois. Il exhalait toujours un délicieux fumet et Sharis se mit à craindre que la moitié du voisinage ne tente de leur arracher leur repas en étant attiré par l’odeur. Il s’apprêta à faire cette remarque à son compagnon lorsqu’il remarqua le visage préoccupé de ce dernier.

" Tu as quelque chose à me dire ? Le questionna Sharis avec une pointe de curiosité sur la cause de ce trouble. Le vieil homme sembla peser le pour et le contre de ce qu’il allait s’apprêter à lui annoncer, puis se lança.

" Tu sais, petit, cela fait presque 8 mois que l’on fait les ruelles ensemble… Et tu n’es quand même pas très bon pour susciter la pitié. Tu manques de... conviction."

" Tu viens de t’en apercevoir ? ironisa le varrockien.

" Ce que je veux dire c’est… Tu ne t’es jamais demandé pourquoi je t’ai gardé malgré ton peu d’efficacité ?"

" A vrai dire, si… Répondit le jeune homme après un silence. Où comptait-il mener cette conversation ?

" Vois-tu, cette histoire de famille perdue… Ce n’est pas entièrement faux, tu sais. J’avais un fils de ton âge, qui te ressemble étonnamment. Tu m’as fait penser à lui la première fois que j’ai posé mes yeux sur toi."

Le jeune homme garda le silence. Jamais il n'aurait pensé que son compagnon possédait un tel côté émotif, et celui-ci évitait à chaque fois de lui parler de son passé. Sa confession le toucha et il écouta la suite avec une attention renouvelée.

" Bref, mon garçon est mort dans un accident tragique, continua-t-il, le regard empli de tristesse. Et ces derniers mois en ta compagnie m’ont fait revivre les moments les plus heureux de mon passé, malgré ton côté ronchon. D’une certaine façon, j'en suis venu à te considérer comme ton père. Alors je me demandais… Penses-tu pouvoir me voir comme ton père adoptif ?"

Sharis n’en revenait pas. Talith ne lui avait jamais montré cette facette de sa personnalité et il n’avait jamais considéré sa relation avec le vieil homme de la même façon que celle qu’il venait de lui exposer. Le mendiant lui offrait un nouveau départ, une nouvelle famille. Une vie de mendiant, mais une vie quand même. Il avait perdu sa famille il y a longtemps et n’avait jamais considéré en retrouver une autre. Finalement, après un long silence, le jeune voleur répondit à son compagnon.

" Je ne sais pas, Talith… Je t’aime bien, mais… De là à te considérer comme mon père… Excuse-moi, j’ai besoin d’y réfléchir. Je vais prendre l’air."

" Prends ton temps," lui répondit Talith avec un étrange sourire. " Moi qui pensais avoir définitivement perdu mon fils, quelque jours de plus avant qu’il ne revienne ne me font pas peur."

Sharis écarta le rideau un peu brusquement et fut accueilli par le froid mordant de la nuit. Il se promena dans les ruelles en tentant de mémoriser le chemin du retour tout en se laissant absorber par ses pensées. Son père et sa mère n’étaient pas morts, mais il avait été séparé d’eux durant son enfance et avait eu le temps de faire le deuil de leur présence, de même que celle de son frère. Il avait toujours pensé pouvoir mener des recherches après la fin de son « contrat » avec Rowe, mais il se rendait maintenant compte que cela serait probablement vain. Quand bien même il réussirait à retrouver leur trace, rien ne lui garantissait un accueil chaleureux. Son frère le verrait probablement comme un rival pour la reprise de l’entreprise familiale et ses parents rejetteraient ce qu’il était devenu, un voleur et un mendiant. Il passa près d’une flaque éclairée par une torche et contempla le reflet qu’elle lui offrait : jeune varrockien aux antipodes des standards de sa race, il ne possédait ni leur embonpoint ni leur allure joviale. Son visage à moitié dissimulé dans l’ombre de sa capuche n’était ni fort avenant ni amical, et sous sa pèlerine son corps, bien que souple et musclé, était malingre.
(Quelle fierté pourrai-je procurer à mes parents ? Je ne représente plus rien pour eux, se dit-il, le cœur lourd. Il sut alors que Talith lui offrait la seule alternative acceptable. Il le verrait comme son père adoptif, il travaillerait dur pour lui, il les sortirait de la misère, et ils pourraient enfin vivre heureux. Sharis avait entendu dire que la milice avait besoin de personnes débrouillardes pour diverses missions. Il allait se faire aventurier et leur offrir à tous deux une nouvelle vie.
C’est donc le cœur gonflé d’un nouvel espoir que le jeune homme sortit de sa rêverie et examina les environs. Malgré son manque de repère, il sut que le taudis de son « père » n’était pas très loin : Il rebroussa chemin et rentra vers le taudis d’un pas léger annoncer sa décision.

Ce n’est que cent mètres avant sa destination qu’il ralentit la cadence. En repensant à cette journée, quelque chose le troublait, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Une figure familière, le spectre d’un passé revenu dans sa vie pour le hanter…
A cinquante mètre, le souvenir ressurgit de son inconscient et s’imposa à lui. Le mercenaire de la place du marché, il le connaissait… Son sang se glaça dans sa poitrine tandis qu’il se rendit à l’évidence : L’homme n’était autre que Nasir, un de ses collaborateurs du temps où il travaillait pour Rowe. Le maléfique marchand avait finalement retrouvé sa trace, et il n’était pas inconcevable que Nasir les ait suivi, lui et Talith, jusqu’à leur masure…

- Talith ! Cria Sharis, tandis qu’il se mit à courir. (La destinée veut-elle donc que je perde tout ce qui est cher à mon cœur ?)

Il traversa la rue dans lequel il se trouvait à foulées rapides et tourna à gauche pour se retrouver face au taudis, à une trentaine de mètres. Le drame avait-il pu déjà se jouer ? Sharis n’osait pas imaginer la vision qui l’attendait au bout de sa course.
A une vingtaine de mètre de sa destination, il ralentit de nouveau la cadence. Quelque chose le turlupinait une fois de plus. Il sentait qu’une vérité essentielle lui échappait. Nasir l’avait donc reconnu sur la place du marché… Il était parti, probablement pris de court par la tournure des évènements. Et tandis que Sharis s’affairait à glaner quelque babiole sur la place du marché… Nasir était venu voir Talith pendant son absence. De quoi avaient-ils pu deviser ? Il se remémora alors cet étrange sourire après l’annonce du mendiant sur les sentiments paternels qu’il éprouvait envers Sharis. Il connaissait ce sourire, il l’avait déjà vu… C’était son expression, presque inconsciente, de l’acteur satisfait de sa performance.

Avant de le vendre à Rowe, Talith n’avait pas résisté une dernière fois à jouer de ses talents d’acteur sur son associé, comme un adieu morbide, une dernière pirouette du prince des mendiants.

Sharis s’arrêta finalement devant la porte de la maison du mendiant, les veines remplies de feu. Il pouvait presque entendre la respiration des hommes derrière la porte, sentir leur joie à l’idée de mettre fin à cette chasse à l’homme qui avait duré bien trop longtemps, et imaginer la satisfaction de Talith après une transaction fructueuse. Il resta ainsi, debout en face de sa mort toute proche, comme si le temps s’était arrêté de tourner, puis tourna finalement les talons pour se perdre dans les ruelles de Bouhen.

(((Suite >>>>)))

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Jeu 23 Juin 2011 23:41 
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<--- Quand j'ai eu fini les préparatifs de ma "mission", je suis revenu à mon point de départ. Rapidement dans ma tête, je me suis rappelé les détails de l'opération :

( Premièrement, j'accroche mon grappin jusqu'à la corniche Est, ensuite je me lance dans le vide, je me réceptionne sur le mur, je grimpe, je me hisse sur le toit et je récupère la corde. Après ça, je tente d'éliminer les quelques gardes qui pourraient me gêner dans mon action punitive. Je trouve un moyen de descendre de deux étages jusqu'au premier étage où se trouve la chambre de mon "ami", je le cuisine un peu et je finis par... l'exécuter. Et tout ça sans un bruit... )

Inspiration... Expiration... Blocage de respiration... Concentration... Lancement du grappin... Sifflement dans l'air... Vol métallique dans la nuit... Atterrissage disgracieux... Grattement du fer contre la pierre... Chute d'un objet... Échec.

J'ai récupéré le grappin qui a raté l'arrivée, en rebondissant contre le haut du mur. Je l'ai lancé à nouveau. Je l'ai vu dévié de sa trajectoire, mais soudain une rafale de vent m'est venu en aide. Il a été comme redressé vers son objectif par l'air lui-même. Il s'est dirigé comme une flèche sur le toit où il râpe le granit jusqu'à une anfractuosité. Il s'y est coincé. J'ai d'abord cru qu'il ne tiendrait pas puis, j'ai essayé de tirer mais sans succès. Fier de mon exploit, j'ai pris de l'élan.

( Maintenant ! )

J''ai couru jusqu'au bord de la toiture et mes pieds ont décollé du sol. La durée de mon voyage dans les airs m'a semblé ne pas se finir. J'ai filé comme le vent, avec le vent. Et quand, enfin, mes pieds ont heurté, le choc m'a traversé tout le corps. J'ai pris quelques secondes afin de récupérer et j'ai bandé mes biceps pour me hisser à la force de mes bras. Après une demi-minute d'ascension, j'ai atteint le haut de la façade. Rendu là-haut, j'ai tiré sur mon cordage pour le remonter seulement, celui-ci n'est pas venu. Je me suis allongé sur le faîte pour essayer de prendre plus bas mais j'ai vu que le problème se situait plus bas encore. Ma corde était accroché dans un surplomb. J'ai pu l'atteindre en me penchant plus et toujours plus quand...

( ZUT !!!!!)

J'ai senti mon corps basculer par dessus le faîtage et tomber dans le vide. J'ai rapidement dû trouver quelque chose pour me tenir. Mon grappin ! J'ai lancé ma main vers lui et heureusement pour moi, j'en suis tombé non loin. J'ai continué ma descente, en m'enflammant les paumes et réprimant mon instinct qui m'a hurlé "Lâche ! Lâche ça !", jusqu'au nœud qui m'a stoppé, transférant tout mon poids sur mon épaule droite. Une telle force a amplement suffit à la déboîter. Je me suis retenu de crier ma douleur, en me mordant furieusement la lèvre inférieure. En utilisant principalement mon bras gauche, je suis remonté une seconde fois. Cette fois, la corde a bien voulue revenir. J'ai fais un rapide bilan : une épaule hors d'usage et ma cheville douloureuse à cause de l'atterrissage forcé...

Un garde patrouillait à l'étage d'en dessous. Je devais trouver un moyen de le faire disparaitre. Le combattre au corps-à-corps était proscrit et je ne pouvais pas l'abattre de loin. A moins que... J'ai regardé mon cordage, enroulé en nœud coulant. Si j'arrivais à lui mettre autour du cou au moment où il passe juste en dessous de moi et que je tire un grand coup, il devrait sombrer dans l'inconscience rapidement. Bon, je n'ai rien à perdre, allons-y ! Je prépare mon lasso... Maintenant ! J'ai eu de la chance car du premier coup, la corde lui a entouré le cou. Prenant appui sur le rebord, j'ai forcé comme un dégénéré. Au début, la corde a vibré car à l'autre bout, le "pendu" s'est débattu avec l'énergie du désespoir. Puis d'un coup, plus rien. Étonné, je me suis relevé pour voir, mais là fut mon erreur, car s'était un piège ! Ma victime a tiré brutalement sur mon cordage et j'ai passé la tête la première par-dessus le bord et j'ai entamé, pour la troisième fois aujourd'hui une chute libre. Pas de chance pour lui, car je vous le rappelle, il est attaché à moi donc si je tombe, il tombe. Du sixième étage, nous avons dégringolé, l'un attaché à l'autre. Je ne saurai dire si c'était une bonne chose pour nous ou pas, mais quelqu'un avait tendu un câble d'acier au beau milieu de la cour à 6 mètre du sol, juste entre lui et moi. Résultat, la corde s'est tendu et chacun a été projeté. Lui a eu moins de chance que moi, car il était tenu au cou et avec la violence, j'ai entendu sa nuque se briser. Moi, j'ai pu lâcher cette maudite corde et j'ai été balancé contre le mur. Un nouveau craquement se fit entendre. Cette fois, j'ai ignoré sa provenance. En respect pour le pauvre garde ou simplement pour récupérer ma corde, je l'ai déposé à terre et détaché. Un aboiement m'a ramené à la réalité. Les chiens ! Je suis remonté d'où je venais juste à temps pour voir le garde se faire déchirer par les chiens affamés. Et dire que j'ai failli passer à sa place. Bon passons. Devant la porte de la chambre, je me suis ressaisi. J'ai sorti mon couteau et j'ai ouvert la porte.

( Tiens donc ouverte, c'est étrange ça....)

A peine, ais-je mit un pied à l'intérieur qu'Esstabello m'a sauté dessus, armé d'un couteau de boucher. Quand sa main a effleuré ma clavicule blessée, mon premier réflexe a été de lui mettre un coup de poing, sauf que dans mon poing s'est trouvé mon poignard. Il s'est enfoncé dans sa jambe dans un bruit sanglant. Esstabello m'a regardé et m'a dit :

"Toi ?"

Je n'étais visiblement pas la personne qu'il attendait. Il a abaissé son couteau et m'a annoncé :

"Je ne me battrais pas contre toi, j'ai déjà bien assez d'ennemis !"

J'ai profité du fait qu'il était occupé pour l'assommer. A son réveil, il a eu un mal de crâne et il était ficelé avec les draps de son lit. Quand il a ouvert les yeux, je lui ai assené :

"Alors, Esstabello, tu ne te souviens pas de moi ?"
"Toi ? Non, qui es-tu ? Un esclave ?"

Cette remarque a suscité mon énervement. Par pur esprit de vengeance, j'ai pressé sa jambe blessée. Après tout, n'étais-je pas ici pour ça ?

"Je vais être franc : je vais te tuer. Pour ajouter un peu d'amusement, je ne te dirais pas qui je suis avant que tu ne meures. Mais je te tuerais tout de même !"

J'ai dégainé mon couteau et je l'ai levé d'une manière un peu rituelle. Une fraction de seconde avant que ma lame ne lui tranche la gorge, il a murmuré :

"Ib'ky ? Non, c'est impossible, tu es mort ! Nous t'avons fait tué !"

Et en partant dans l'autre monde, il a laissé son visage une expression de surprise. Je dois dire que j'ai été autant surpris par ses paroles. Mais j'y réfléchirai plus tard, pour l'instant je sors.
Il m'a été plus simple de sortir car les deux gardes de la porte étaient occupés à essayer d'empêcher les chiens de finir de dévorer leur collègue.
Et telle une ombre, je me suis glissé dans la nuit... --->

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Sam 6 Aoû 2011 17:15 
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Au petit matin de ses 20 ans, Edeya se leva, flegmatique et sans envie de voir ses parents et encore moins sa peste de soeur, qui allait, sans doute, faire en sorte que ce jour soit le pire jour de la vie d'Edeya, comme chaque année ! Remuant les pieds sous la couette et s'étirant les bras, il se leva et frotta ses mains sur ses yeux. Il courut dans sa salle d'eau, se dévêtit et remplit un seau d'eau froide qu'il versa sur lui. Il attrapa un tissu et se sécha sortant de la pièce et enfilant ses habits.

(Pfioou... Mauvaise journée en perspective. Que faire aujourd'hui ? Je vais aller trainer en ville et près du port. Peut-être qu'il y aura de quoi faire affaire ou sûrement quelques pigeons. Ma bourse n'est pas très pleine ces temps-ci.
Oh et puis ! Je suis un homme maintenant et je dois travailler ! C'est décidé, peu importe la manière, je trouverai de l'argent ! Dans quelques années, je serai l'homme le plus riche de Bouhen !!)


Edeya se fit tirer de ses pensées par sa mère:

« Edeya ! Chéri, viens voir ici ! Nous avons une surprise pour toi »

« J'arrive maman. Je finis un truc ! »


Edeya chercha quelque chose dans les tiroirs de sa commode et en sortit une clé, une minuscule clé gravée de son nom. Il sortit donc de la chambre et ferma à double tours sa chambre évitant ainsi à sa fouineuse de soeur de piquer ses affaires. Il descendit les quelques marches qui séparaient les chambres du rez-de-chaussée et atterrit dans le salon.

« Je suis là ! Alors cette surprise !? » dit-il sur le ton de la plaisanterie.

« Et bien, la dernière fois ton père et moi étions en ville et dans une petite échoppe, ton père a aperçu un petit objet magique. Et cet objet, il est pour toi »

Sa chère mère lui tendit une boîte rouge entourée d'un filin d'or. Elle était gravée:
« A notre cher fils, pour ses vingt ans... ».
Edeya passait et repassait ses doigts sur la petite boite. Il était en extase devant elle. Cette boîte était pour lui un merveilleux cadeau. Alors, avec les incitations de ses parents, il l'ouvrit. Là, il ne put s'empêcher de le refermer tellement ce qu'il avait vu semblait éphémère. Il la rouvrit et l'attrapa. Dans ses mains se trouvait la plus magnifique de toutes les bagues. Elle était constituée d'or et d'argent et était ornée d'un diamant, peut-être le plus beau de tous... Il la glissa doucement sur son annulaire gauche et serra fort se parents dans ses bras. Edeya était peut-être quelqu'un de sombre mais rien ne pouvait surpasser l'amour qu'il éprouvait pour ces deux personnages qui lui avaient donné la vie et l'avaient élevé.

« Merci beaucoup ! C'est le plus beau cadeau de tous et je ne vous remercierai jamais assez pour ça. Je vous aime tout les deux très fort ! »

Sans rien dire mais en souriant, les deux parents regardèrent leur fils sortir de la maison et dirent en choeur:

« A ce soir chéri !... »

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mer 10 Aoû 2011 09:15 
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Edeya portait la jeune Ambre dans ses bras délicatement de peur de lui faire mal plus qu'elle ne l'avait déjà et il marchait en direction de sa maison. Cela ne faisait que dix minutes qu'ils marchaient et marchaient et Ambre était toujours dans un état critique, il fallait se dépêcher. Sa mère était d'un naturel généreux et doux, elle était presque toujours prête à aider les autres cependant Edeya était en train de ramener une fille inconsciente chez lui. Comment allait-elle réagir ? Et surtout allait-elle pouvoir la soigner. Il fallait, pour avoir la réponse à ces questions, affronter sa mère et aller au devant des problèmes.

(Par Yuimen, pourquoi avait-il fallut qu'elle tombe devant mes pieds hein !?)

Il aperçu sa maison de loin, il suffisait qu'ils marchent pendant près de 3 minutes et ils était arrivé à bon port. Personne ne disait rien: Ambre ne pouvait pas, bien sûr, Iben marchait tout en regardant ses pieds et Edeya se posait des questions, toujours les mêmes.
Là, il arrivèrent à hauteur de la maison et il déposa le corps de Ambre dans les bras de Iben et frappa à la porte. Quelques secondes après, quelqu'un ouvrit la porte. Malheureusement, c'était la peste de soeur d'Edeya.

"Et ben alors, pourquoi t'es là ? Ques' tu nous veut ? T'es parti tu reviens plus !"

"Bon, t'arrêtes ça, tu te pousses et tu me laisse passer !" dit-il en l'écartant d'un bras.
"Allez Iben, viens. Ma chambre est en haut, je te montre."

Ils montèrent tout deux ces quelques marches, Edeya attrapa sa clé dans sa poche et il ouvrit la pore de sa chambre. Il installa alors Ambre sur le lit couvert d'une bâche évitant ainsi les traces de sang. Il appela sa mère et cria même jusqu'à ce que celle-ci débarque.

"Oh mon dieu ! Edeya qu'est-il arrivé à cette petite ! Elle saigne beaucoup !"
dit-elle tout en s'approchant d'Ambre.

"Moi même je ne sais pas exactement. Iben est sous le choc, lui. Je peux juste te dire qu'ils se sont fait attaquer lors d'un voyage en bateau."

"Alors monsieur Iben, je peux vous dire que je ne suis pas médecin mais je sais faire des points de suture et je sais désinfecter une plaie donc ne vous inquiétez pas. Et toi Edeya va chercher la trousse de secours."

La mère alla se laver les mains et prit une pince pour enlever les débris dans la plaie. Pour l'instant, Ambre était toujours inconsciente donc elle n'avait pas mal. Edeya arriva avec la trousse et sa mère prit un chiffon, l’aspergea de désinfectant et nettoya un peu la plaie et la peau. Elle prit ensuite le fil et l’aiguille nécessaire pour les points de suture sur le ventre de Ambre.Il fallait maintenant la retourner, ce qu'ils firent doucement et sans précipitation. et la mère fit la même chose que devant. Elle entoura finalement le ventre et le dos d'Ambre dans un grand bandage. Il fallait qu'elle se repose mais elle été sauvée. Ils enlevèrent la bâche et couchèrent la jeune femme dans le lit.

"Maman, j'ai une dernière chose à te demander. Peuvent-ils rester quelques temps ici, du moins jusqu'à ce qu'elle soit entièrement rétablie ?"

"Euh... Bon d'accord. Maintenant les garçons, venez. je vais vous faire un petit goûter et vous donnez quelque chose à boire."

Avant de descendre, Iben prononça ces quelques mots:

"Madame, je vous remercie infiniment de l'avoir sauvé..."

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mer 10 Aoû 2011 12:23 
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<---
(Tu me referas pas 2 fois le coup!)

(Quel coup?)

(Tu réponds enfin! Je suis soulagé...)

(Mais quel coup?)

(Celui de manquer de crever. Heureusement, un jeune homme t'a sauvé la vie. Tu peux te réveiller, tu as assez dormi.)

Ambre cligna des yeux. Elle était dans une chambre, allongée sur un lit. Sa chemise était à côté du lit, couverte de sang séché. Son abdomen était entouré de bandelettes. La douleur était toujours présente, mais en sourdine.

Elle était seule dans la pièce. Elle tenta de se redresser.

(Ho, tu ne bouges pas! Tu va rouvrir la plaie! Cette pauvre femme s'est donné bien du mal à te recoudre.)

(Quelle femme? La mère de l'humain qui t'a sauvée.)

Jasper virevoltait dans la pièce, tout en parlant. Il examinait chaque recoin, pour être sur qu'aucun danger ne guettait aux alentours.

(Tu fais quoi, là?)

(Vérifications. Faudrait pas qu'on nous attaque maintenant.)

(Personne nous agressera, Jasper. J'ai pas d'ennemis ici, je suis jamais venue.)

(J'en ai partout des ennemis. Des Faeras, surtout...)

(C'est ton problème ça.)

Le mini-loup grommela et se tut. Il se posa sur le rebord de la fenêtre et commença à faire sa toilette.
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Dernière édition par Ambre le Mer 10 Aoû 2011 13:41, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mer 10 Aoû 2011 13:09 
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Edeya vérifiait toutes les heures si Ambre était réveillée. Pour la cinquième fois de la journée, il vint dans la chambre et il vit la jeune femme réveillée sur le lit. Encore abasourdie par tout ce qui s'était passé.

"Bonjour...Vous vous êtes fait attaquer lors de votre voyage sur la Perle Bleue et vous vous êtes évanouie à mes pieds. J'ai paniqué et je vous ai ramenez ici chez moi. Et là vous êtes dans ma chambre. ma mère vous a soigné et elle a accepté de vous héberger Iben et toi pendant quelques temps juqu'à ce que vous soyez de nouveau en forme."

Il ne laissa pas Ambre parler avant d'avoir fini de parler et il en avait des choses à dire.

"Je suis désolé de vous avoir embarqué comme ça. Vous me prenez peut-être pour un fou ou un malade mais j'ai fait ça pour vous sauvez. Si vous vous sentez bien, vous pouvez descendre, il y a du thé et Iben vous attend."

Edeya se placa en haut des escaliers et hurla:

"Maman, Iben !! Ambre est réveillée ! Vous pouvez montez la voir si vous voulez."

Iben gravit les marches de l'escalier cinq à cinq.

"Princesse ! Vous vous êtes réveillée, enfin ! Tu m'as fait une peur bleue ! Une fois arrivés au port et après t'être fait attaquée, tu avais tellement mal et tu perdais tellement de sang que tu t'es évanouie au pieds de ce jeune homme qui t'as amenée ici et sa mère t'a soignée. il s'appelle Edeya. Tu devrais le remercier, il t'as sauvée la vie..."

"Iben, arrêtes..."

Iben s'assit alors sur une chaise qui se trouvait non loin de là pour surveiller la jeune femme tandis qu'Edeya rejoint sa mère en-bas. Pas une fois Ambre n'avait eu la parole mais pas une fois on ne l'avait laissé parler. Peut-être, avait elle plus envie de se confier à quelqu'un qu'elle connaissait plutôt qu'a quelqu'un qu'elle venait de rencontrer...

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mer 10 Aoû 2011 13:40 
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Ambre était maintenant bien réveillée. Le jeune homme qui l'avait sauvé -Edeya, qu'il disait s'appeler-, avait parlé d'une traite. Il avait ensuite amené Iben, qui s'était répandu en explications, tout fou, à la limite de la crise de tachycardie.

Dès que le jeune homme fut sorti, Iben se releva et se rapprocha d'Ambre. Il la chouchouta, comme une mère, l'aidant à se redresser, lui proposant de l'eau, tout en continuant à se lamenter.

« Comment j'ai pu laisser ça arriver? Pourquoi a-t-il fallu que j'ai le mal de mer? Si j'avais été en forme, j'aurais fait passer un sale quart d'heure à ces voyous! »

(Mais.. Je rêve! Quelle pleureuse ce gars!)

La Sinarie éclata de rire. Pas longtemps, un léger spasme entrainant une vive douleur la stoppa immédiatement.

(Mon Dieu! Rigoles pas comme ça! Tu vas rouvrir la plaie!)

(Et c'est qui la pleureuse maintenant?)

« Iben, je vais bien. Tu pourrais me rendre un service? »

« Tout ce que tu veux Princesse »

« Tu pourrais aller chercher... »

(Edeya, il s'appelle Edeya.)

« … Edeya? »

« D'accord, j'y vais de ce pas. »

« Merci. Et tu pourrais aller m'acheter une nouvelle chemise? Celle-ci est foutue... »

Le visage d'Iben se décomposa.

(J'y crois pas, il est aussi radin que toi!)

Ambre ignora la remarque mentale de Jasper, et tendit à Iben les quelques yus nécessaires à l'achat d'une chemise neuve. Iben retrouva le sourire et descendit.
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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mer 10 Aoû 2011 13:58 
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Edeya et sa mère était au rez-de-chaussée en train de discuter et de boire un thé.

"Alors tu lui a parlé à ... Ah oui à Ambre ! Elle t'a dit quelque chose quand elle s'est réveillé ? Il faudra bien s'occuper d'elle et changer son pansement tous les jours."

"Euh, on n'a pas exactement fait la conversation parce que j'ai débarqué dans sa chambre et lui hurlant presque dessus; je n'avais pas envie qu'elle soit en colère pour rien."

"Mais Edeya ce n'est pas une façon de traiter les gens voyons ! Comment a-t-elle réagit ?"

"Je ne sais pas trop je n'ai pas regardé son visage et après j'ai appelé Iben et je suis descendu."


Au moment où on parlait de lui, il descendit les escaliers en jouant avec quelques yus dans ses mains.
Il se dirigea vers la porte et dit:

"Je reviens je vais acheter une nouvelle chemise à Ambre et d'ailleurs elle veut te voir en haut."

Edeya monta les escaliers et entra dans la chambre où se reposait Ambre. Il la vit et lui demanda:

"Iben m'a dit que tu voulais me voir donc me voici."

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mer 10 Aoû 2011 16:21 
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« D'abord je voulais te remercier. »

(Qui l'eut cru...)

(Tais-toi un peu.)

« Et puis je voulais savoir... Pourquoi tu as limité paniqué lorsque je me suis réveillée? Tu t'es mis à parler vite, sans que je ne puisse même répondre... »

En posant cette question, Ambre lança son fabuleux sourire ravageur, sourire qui avait un but : savoir ce que cachait le comportement étrange d'Edeya.

(S'il m'a volé ne serait-ce qu'un yu, je l'étripe...)

(Houla, c'est que du métal, ma fille.)

(Je t'ai dit de te taire. J'ai besoin de concentration pour voir clair dans son jeu.)

(Message reçu.)

(Jasper!)

Le loup ailé se tut alors, et virevolta autour du jeune homme, en lui tirant la langue, bien heureux d'être invisible à ses yeux.

(Arrêtes ça ou c'est toi que j'étripe.)
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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mer 10 Aoû 2011 16:41 
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Lorsqu'elle posa ses questions, Edeya la regarda avec des grands yeux. Était-elle en train de l'accuser de quelque chose ? Il devait s'expliquer.

"Tout d'abord, je ne t'ai pas laissé parler car je n'avais pas envie que tu me prennes pour un fou ou un malade. Alors j'ai voulu m'expliquer mais j'étais tellement en colèrecontre moi même donc je suis parti !

Elle n'arrêtait pas de le fixer avec des yeux qu'il ne pouvait décrire et cela lui faisait un peu peur. Cette sensation de se faire inspecter l’exécrait.

"Mais dit, tu pourrais juste arrêter de me regarder comme ça, c'est juste désagréable ! Sans vouloir te vexer..."

Il attendait la réponse ayant un peu peur de se faire "maltraiter" par Ambre à cause de ses précédents propos.

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mer 10 Aoû 2011 18:18 
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« Je te prie de m'excuser. »

Ambre avait écouté attentivement la brève réponse. Après une courte analyse, elle décida de faire confiance à Edeya.

« Je suis plutôt méfiante. C'est pas contre toi rassures-toi. »

Elle s'étira légèrement. Ses muscles étaient encore endoloris par la bataille et l'immobilité de sa perte de conscience.

« Je vais me présenter en bonne et due forme. Je m'appelle Ambre Mirogonart, de Port de Pluie. Je suis aventurière -depuis peu-. J'ai rencontré Iben à Tulorim, ou nous avons décidé de voyager un petit moment ensemble. »

La Semi-Femme sourit à nouveau au jeune homme, mais cette fois sans idée malsaine derrière la tête, un vrai sourire charmeur.

« Et toi, qui es-tu? Je ne connais que ton nom, ce qui ne m'apprends que peu de chose sur toi. »
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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mer 10 Aoû 2011 18:41 
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Edeya lui rendit son sourire et lui dit:

"Je suis Edeya Redemis et je vis ici à Bouhen depuis que je suis tout petit. Je ne sais pas trop ce que je pourrai te dire à part que ma famille est assez riche -sans me vanter-. Je déteste ma soeur et je suis allé à l'école étant petit."

Edeya ne savait vraiment que dire mais il eut une idée. Pour ne pas paraître imbécile à ne rien dire pendant deux minutes, il prononça:

"Moi, j'aime bien voler -mais ne le dis à personne- et je me disais qu'à deux ça pourrait être plus facile. On pourrait peut-être peut-être faire équipe ? Ou alors un trio si Iben veut en être. Bien sûr, je te dis ça mais d'abord, il faut attendre que tu soie totalement guérie et que ta plaie ne puisse plus s'ouvrir. Après c'est ton choix !"

A ce moment là, Iben rentrait du marché où il avait acheté la chemise d'Ambre. Il entra alors dans la chambre pendant que les deux discutaient.

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 Sujet du message: Re: Les habitations de Bouhen
MessagePosté: Mer 10 Aoû 2011 19:45 
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Iben ramenait une jolie chemise blanche, qu'Ambre s'empressa d'enfiler. Elle était très serrée, comme la Sinarie aimait les porter. Puis elle reporta son attention sur la conversation.

« Tu aimes voler? C'est plutôt intéressant. Le travail en trio pourrait être une bonne idée... »

L'homme des sables s'offusqua alors :

« Ah, mais non! Je ne suis pas un voleur, je suis un honnête marchand, moi! »

« Honnête? »

« Bon, je suis un marchand. Je ne désire pas rentrer dans vos combines. »

Il se renfrogna et s'assit sur une chaise, boudeur.

(C'est bien ce que je disais, ce gars est une lavette.)

Ambre se tourna à nouveau vers Edeya.

« L'idée est à creuser. Mais avant cela, j'aimerai bien savoir quelque chose. Tu sais si la Perle Bleue est repartie ou si elle est encore à quai? Il y a quelqu'un à qui j'aimerai dire au revoir... »
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Dernière édition par Ambre le Mer 10 Aoû 2011 21:55, édité 1 fois.

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