L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 95 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Dim 7 Nov 2010 20:38 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 10 Juil 2010 09:06
Messages: 3152
Localisation: Sur la Perle Rouge, entre KK et Tulo, avec Willow !
La belle rousse posa sur moi un regard altier et agacé, comme si ma présence était loin de l'enchanter. Elle se désintéressa bien vite de moi, et tournant les yeux vers le chien, s'adressa agressivement à lui. Finalement, elle proposa à la guerrière de prendre congé, et d'aller se reposer. Cette dernière, malgré ses yeux fatigués, me fixait avec un intérêt des plus déroutants. Son regard était insistant, comme si d'une seconde à l'autre une toile d'araignée allait jaillir de ses pupilles et m'enrouler dans un cocon.

Finalement, elle tituba en direction de l'auberge, me proposant de les suivre. J'étais bien loin d'en avoir envie. Si je n'étais pas si hagardie par cette drôle de guerrière à la claymore effrayante, je l'aurai sûrement réprimandée de m'avoir qualifiée de petite fille. Du haut de mes 41 ans kender, j'étais surement même plus vieille qu'elle! Je jetais un regard inquiet à Elina, pour m'assurer qu'elle n'avait pas l'intention de me forcer à suivre ces deux folles. Par chance, lorsque le lyikor aux allures nostalgiques eut fini de répondre aux agressions, Elina me proposa de choisir entre suivre les deux filles, ou rester avec elle et l'homme chien.

Lorsqu'elle évoqua l'elfe, mon cœur se serra un peu plus. J'eus l'envie subite de courir jusqu'à mon shaakt, et me reposer entre ses bras rassurants. Mais la vision de ma chère petite sœur malade me rappela bien vite à l'ordre.

Face à moi se dressait un choix cornélien : suivre une folle qui me fixait de ses yeux sombre et qui me qualifiait de petite fille, accompagné d'une tigresse rousse et prendre le risque de tomber face à mon amour et devoir lui justifier mon départ, ou bien suivre Elina que je connaissais maintenant un peu et son curieux ami, un lyikor aux paroles lyriques...

Mon choix fut vite fait, je lui répondit de ma petite voix :

« Je vais venir avec toi Elina »

Le bois aux alentours de bouhen

_________________


Dernière édition par Loys le Dim 14 Nov 2010 12:34, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Dim 7 Nov 2010 21:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Aoû 2010 12:57
Messages: 7546
Aglaeka lâcha mon bras et sans attendre la réponse du chien me demanda d'une voix lasse de la suivre. Elle semblait aussi avoir saisi les mœurs de la femme, demandant à la petite fille de venir avec nous.

Le cynocéphale me signifia être un simple ménestrel cherchant à aider son prochain, nous donnant d'ailleurs rendez vous le lendemain à la sortie de la ville si nous voulions les suivre dans leur folle aventure débordante de bonne volonté. La femme parla à Loys, la gamine, lui donnant le choix de nous suivre ou de rester avec elle. Elle parla aussi d'un elfe noir, cette engeance dangereuse et si loin de l'altruisme. Quelle mère elle faisait...

L'enfant nous dévisagea, Aglaeka et moi, avant de choisir de rester avec le couple. Je haussai les épaules, pas plus émue que cela. Je n'avais pas vraiment envie de m'occuper d'une petite, l'instinct maternel m'ayant épargnée jusqu'à présent: je préférais la boisson, le jeu et même le sommeil aux cris de minuit. Les cris puérils j'entends.

"Et bien bonne soirée. Ne trainez pas trop, je n'ai jamais vu un enfant légitime empêcher un viol, alors..."

Je ne voulais pas être insultante aussi ne finis-je pas ma phrase. Je plantai néanmoins mes yeux dans ceux de la fameuse Ellina, lui faisant comprendre que j'étais sérieuse et qu'il ne s'agissait pas d'une bravade.

Sans plus de cérémonie je partis aux côtés d'Aglaeka, dont je repris le bras protecteur entre mes doigts fins. Je la dirigeai ainsi plus ou moins vers une auberge digne de ce nom, sachant qu'elle n'était pas en état d'être concentrée.

Ce furent les cris de quelques ivrognes qui nous emmenèrent dans la bonne direction. Difficile de savoir s'ils auraient à manger, mais au moins on pourrait trouver de la liqueur.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Lun 8 Nov 2010 18:59 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 23 Aoû 2010 17:38
Messages: 294
Ce ne fut qu'Isulka qui me suivit, la jeune poupée voulant surement rester avec cette femme, mais méritait-elle vraiment ce statut si important ? Déjà bien trop prise à diriger mon corps, je décidai donc de m'occuper de la jeune personne la journée suivante.

La fatigue tellement pesante après ces derniers évènements forts en émotions et en efforts tout court, ne me permis même pas de m'apercevoir de l'agitation autour de moi. Je m'étais contenté de demander une chambre, tel un automate rajoutant également qu'un bain pour le lendemain serait appréciable.

Les yeux à demi clos, je me laissai tombai sur le lit, avant de me rendre compte que mes bottes étaient toujours à mes pieds. De mes deux mains lasses, je me débarrassai avec une ardeur égale à ma fatigue de mes chausses de cuir avant de fondre dans un sommeil profond et réparateur. Qu'il était loin ce chemin entre Oranan et cette ville détestable ...

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Jeu 11 Nov 2010 21:20 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 10 Nov 2009 00:37
Messages: 12641
Dirigé de Pré-quête 23 Loys


Elina et Imaro t'emmènent en dehors de la ville, à la lisière de la forêt qui borde Bouhen, jusqu'à une petite carriole dans laquelle est aménagée une petite couche. Le cheval qui à probablement la tache de tirer la carriole est attaché à un arbre proche. C'est un magnifique cheval blanc à la crinière noire. Une fois arrivés, Elina te dit:

"Tu ferais mieux d'aller dormir. Il y a ce qu'il faut dans la charrette, Imaro et moi monterons la garde à tour de rôle ne t'en fais pas."


Pendant la nuit, tu rêveras. Dans ton rêve, tu seras perdue dans un labyrinthe dont les murs irréguliers sont fait de terre et non de pierre. Tu y seras seule et tu croiseras quelques créatures rampantes étranges même si tu ne pourras toutefois pas dire ce qu'elles sont. Tu remarqueras juste que les choses ont six pattes et deux antennes, mais rien de plus. A la fin, tu verras finalement une silhouette humanoïde et tu te réveilleras.

A ton réveil, seul Elina est encore là et elle te dit:

"Bien dormi? Imaro est parti voir si les deux femmes d'hier veulent venir."

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Dim 14 Nov 2010 19:53 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Aoû 2010 12:57
Messages: 7546
Alors que nous venions de sortir de l'auberge, mettant les pieds dans la ruelle sale mais vide, Aglaeka me demanda d'une voix plus douce qu'à l'accoutumée pourquoi je ne pipais mot. Un voile rouge passa devant mes yeux, mais très vite je chassai la colère naissante. J'étais décidément à cran, j'avais été vexée et je n'aimais pas cela. Il était cependant difficile de rester en rogne devant ce joli regard.

"Je n'ai pas toujours quelque chose à dire Aglaeka."

Sa main légère était posée sur mon épaule, mais je n'avais pas envie de l'y délogée. Décidément je me faisais fleur bleue, ce n'était pas dans mon tempérament. Je n'avais jamais rencontré de personne aussi ingénument gentille il est vrai, mais cela ne devait pas m'empêcher d'être sur mes gardes. J'étais bien meilleure quand il s'agissait de magie ou de mission; la sincérité et les sentiments, ça me dépassait.

Je décidai de noyer le poisson, ne m'étendant pas d'avantage sur ma sensibilité heurtée. Et puis détourner la conversation n'était pas comme mentir...

"A vrai dire, j'ai reçu un message étrange hier soir. Une magicienne de Kendra Kar qui me demande de la rencontrer, pour peut-être entrer dans une organisation. Je ne sais pas encore vraiment de quoi il s'agit, mais ça m'a prise au dépourvue."


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Lun 15 Nov 2010 05:25 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 10 Nov 2009 00:37
Messages: 12641
Dirigé de Pré-quête 23 Isulka et Aglaeka


Vous êtes seules dans la rue en proie au froid qui s'est installé durant la nuit, résistant aux soleil levant. Seules jusqu'à ce qu'une silhouette se dessine au bout de la rue, tout d'abord indiscernable à cause de la brume, vous remarquez finalement qu'il s'agit d'Imaro, le likyor de la veille. Il s'approche de vous et une fois à votre hauteur, s'incline pour vous saluer.

"Bonjour à vous nobles aventurières et peut-être potentielles partenaires. Je suis venu voir si vous vouliez finalement nous accompagner et avec nous, le peuple Kendran aller sauver."

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mer 17 Nov 2010 21:40 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 8 Fév 2010 15:11
Messages: 2572
Localisation: Kendra-Kâr
Sharis courut de longues minutes dans la ville l’esprit vide de tout sentiment et de tout but. Chaque ruelle présentait le même profil misérable et crasseux si bien qu’il avait l’impression de ne jamais avancer. Il se laissait porter par sa foulée : La peur, la déception, la colère, tout avait été englouti dans la nuit. Il courait en espérant ne jamais avoir à s’arrêter, en espérant oublier jusqu’à son existence… puis la réalité reprit le dessus et il s’arrêta dans un coin d’ombre, le souffle court, avec une seule certitude : Quoi que valait sa vie à l’instant, il devait absolument s’enfuir de cette ville et ne laisser ni à Rowe ni à ce traître de Talith le plaisir de sa capture. Il observa les environs après avoir repris son souffle. Ses pas l’avaient conduit non loin du port militaire de Bouhen, dans un quartier marchand. Mis à part un vieux poivrot et quelques passants pressant le pas sous la crainte d’un guet-apens, il n’y avait pas âme qui vive.
(Talith doit avoir compris à mon absence prolongée que quelque chose cloche… Ils sont probablement à ma poursuite, maintenant.)
Sharis s’efforça de passer en revue les différentes solutions qui s’offraient à lui. Il pouvait tenter de s’échapper par le port militaire ou de pêche.
(Le port militaire a une garde bien trop importante pour tenter de s’introduire clandestinement dans un des navires. Le vol d’un bateau de pêche est possible, mais je n’y connais rien en navigation et il suffit que Rowe ait posté un homme de chaque côté des remparts pour ruiner mes chances de me sortir de là.)
Le jeune homme pensa un instant à prévenir Nasir du sort qui l’attendait après la fin de son contrat avec Rowe afin qu’il l’aide à s’échapper, mais il prendrait probablement cela comme une tentative désespérée de retourner la situation. De plus il avait donné à Rowe une justification parfaite pour la chasse à l’homme : Le meurtre de Shale. Il ne lui restait donc qu’une solution : les grandes portes de la ville au nord-est. Le varrockien observa les astres sans pouvoir déterminer l’heure exacte, mais la nuit était bien avancée. Il savait que les portes étaient refermées définitivement à minuit et qu'elles ne rouvraient que tôt le matin. Il doutait de ses capacités à échapper toute la nuit à ses poursuivants ; S’il n’était pas sorti de la ville d’ici là, cela signifiait son arrêt de mort, ou même pire encore au gré des caprices de son ancien employeur.

La rue était toujours déserte mais ses agresseurs pouvaient arriver à tout moment. Le jeune homme sortit de l’ombre, ajusta sa cape et se dirigea vers les portes en tentant de ne pas attirer l’attention.

((( Sweet suite >>>> )))

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Jeu 18 Nov 2010 21:01 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 23 Aoû 2010 17:38
Messages: 294
Isulka me répondit qu'elle n'avait tout simplement pas tout le temps quelque chose à dire. Je ne rajoutais rien de plus, estimant que sa réponse devait surement être véritable. Après un léger signe de tête de ma part, cette dernière me parla d'une étrange lettre qu'elle avait reçue, une magicienne voulait la rencontrer pour faire d'une organisation. Elle ne semblait pas savoir grand chose de plus, puisque qu'elle se tut plutôt rapidement.

"Nous pourrons aller la rencontrer, enfin tu ..."

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase puisque devant moi j'aperçus la bête poilue qui nous avait parlé en rime la veille. J'étais à la fois étonnée, choquée et exaspérée de le voir ici. Un sourcil relevé, je le jaugeai d'une manière peu sympathique sous pour autant être mauvaise.

L'être animal s'adressa à nous de façon très simple, nous demandant si nous voulions toujours les accompagner afin de l'aider dans la tâche de sauver le peuple de Kendra Kâr. Le laissant finir, j'élevai ma voix dans le petit matin, la gorge tout d'abord enrouée.

"Et bien ... Avant de savoir notre réponse, j'aimerais vous demander comment diable avez-vous pu nous trouver dans cette ville ? Vous nous auriez espionné ?"

Le cauchemar de la veille me revint avec toutes les larmes que j'ai déversé au réveil. Si il était capable de nous surveiller d'aussi près, peut être avait-il poussé le vice au point de nous espier pendant la nuit.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Jeu 18 Nov 2010 21:19 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Aoû 2010 12:57
Messages: 7546
Aglaeka me répondit que nous pourrions rencontrer la dénommée Lucina, mais elle ne put aller jusqu'au bout de ses propos, le cynocéphale apparaissant devant nous, tel un cheveu sur la soupe. La belle se tendit, visiblement dérangée par la présence de la créature. Celle-ci, toujours dans son monde, nous demanda si nous comptions toujours nous rendre à Kendra Kâr et débarasser le monde de cet affreux mage qui faisait tant de mal au bon, loyal et pieux peuple du noble royaume. Comme-ci nous avions déjà accepté quoique ce soit... Il avait peut-être des grandes oreilles, mais elles n'étaient pas très utilisées à priori.

Aglaeka ne s'était pas décrispée et je compris bientôt ce qui la dérangeait: elle trouvait louche le fait qu'il nous ait trouvées si facilement et juste quand nous mettions les pieds dehors. J'avais appris que les coïncidences étaient rarement l'œuvre du hasard et moins encore celle des dieux. C'était en général le fait des hommes et de leurs manigances. Il était donc probable qu'il nous ait suivies en douce la veille, ou en tout cas qu'il se soit renseigné.

J'eus un frisson de déplaisir en l'imaginant nous observer pendant la nuit ou le bain, ou encore nous écouter pendant que nous parlions quelques minutes plus tôt.

Mon expression se fit tout aussi renfrognée que celle de mon amie, tandis que je gardais le silence. Elle avait très bien traduit ma pensée en le traitant d'espion, et puis j'avais encore mal à la gorge.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Dim 21 Nov 2010 19:59 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 10 Nov 2009 00:37
Messages: 12641
Dirigé de Pré-quête 23 Aglaeka et Isulka


Imaro arbore une expression d'incompréhension et c'est un ton calme qu'il répond aux accusations d'Aglaeka.

" Au grand jamais je ne vous ai espionné et pour vous trouver, la chance à été mon amie. Afin de vous rencontrer, je m'en allai visiter toutes tavernes et auberge se trouvant ici."

Il croise les bras et penche légèrement la tête sur le côté.

"Je continue de dire que vous aurez beaucoup à gagner à nous accompagner. Richesse pour vous et pour nous la sécurité. Peu importe votre but ou vos raisons, aidez le peule Kendra ne peut qu'être bon."

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mar 23 Nov 2010 21:05 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 23 Aoû 2010 17:38
Messages: 294
L'être étrange e justifia tant bien que mal. Il avait donc cherché dans toutes les auberges de la ville ? Cela me semblait tout de même bien étonnant de nous croiser à la sortie de notre auberge ... Je ne dis pourtant rien quand celui-ci nous rappela encore les nombreuses avantages et la satisfaction que nous aurions a aider le peuple de Kendra Kâr. Je me tournai vers ma coéquipière, me retournai pour à nouveau fixé l'être, la chose, l'animal.

"Si mon amie est d'accord, alors marché conclu. Mais je crois que nous devrons, une fois à Kendra Kâr, avoir une preuve sur les choses que vous nous promettez, ou plutôt que le roi nous promet ..."

Et oui on n'est jamais plus sur que quand on voit de ses propres yeux.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mar 23 Nov 2010 21:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Aoû 2010 12:57
Messages: 7546
La créature, toujours aussi mélancolique, se défendit mollement de nous avoir espionné, expliquant simplement qu'il aurait fouillé toutes les auberges s'il le fallait. Une idée pas stupide en soi, mais terriblement laborieuse: j'avais connu des poètes bien plus volages. Il nous soumit alors de nouveau sa proposition hautement altruiste, ce à quoi Aglaeka répondit oui, mais pas sans contrat. La petite sauvageonne que j'avais rencontré avait bien mûri et se faisait à ce bas monde.

Je fis un signe de tête, me raclant la gorge encore douloureuse:

"Soit, de toute façon nous allons à Kendra Kar nous aussi. Ce sera un plaisir que de partir avec vous."

En effet, cela limitait le nombre d'heures de garde et en plus je n'aurais pas à subir le rythme effréné de ma coéquipière. Certes j'aurais à supporter la langueur du thériocéphale, les bruits d'une gamine et sa mère en jupe trop courte, mais je ne me voyais pas faire un autre voyage au pas de course. Quelle caravane tout de même: trois femmes, un homme chien et une enfant. Il n'y avait plus qu'à espérer que les brigands nous éviteraient, d'autant avec ma bourse chargée.

"Nous vous suivons, monsieur...?"


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 27 Nov 2010 05:00 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 10 Nov 2009 00:37
Messages: 12641
Dirigé de Pré-quête 23 Aglaeka et Isulka


"Des preuves de ce que j'avance, vous les aurez quand le héraut du roi récitera sa stance."

Puis il se tourne vers Isulka:

"Imaro, tel est mon nom, ménestrel sans prétention"

Puis il vous emboite le pas et vous guide jusqu'à la forêt qui borde la ville. Vous arrivez finalement près des restes de leur campement. Elina se tient à côté d'un cheval attelé à une charrette dans laquelle une Kender dort à poings fermés. Elle s'approche de vous.

"Bonjour mesdemoiselles euh...Comment doit-on vous appeler ? Sinon nous partons à l'instant."

Sur ces mots, elle attrape les rênes du cheval et vous êtes partis.

(((Rendez-vous dans le topic de la forêt aux alentours de Bouhen pour votre réponse!)))

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mar 30 Nov 2010 18:29 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 16 Nov 2010 17:05
Messages: 46
Je suivais l'homme à travers les rues de la ville. Je marchais un peu derrière lui, regardant tout autour de moi. J'avais l'impression que les gens me dévisageaient comme une bête de foire. Je n'avais plus aucun souvenir de moi mais même cette ville ne me rappelait rien du tout. Je pressa alors le pas pour arriver à la hauteur de mon bienfaiteur.

-Hem, où sommes-nous ?

-Nous sommes à Bouhen sur le continent de Nirtim. Au fait, mon nom est Galin.

Je souris puis retourna dans mes pensées, espérant peut-être avoir quelques flash sur mon passé. Bouhen, non, ça ne me disait rien. Après environ un quart de marche, Galin s'arrêta devant un grand bâtiment monté d'une enseigne.

-Voilà l'auberge, ici vous pourrez vous remettre de vos émotions autour d'un bon repas.

-Merci.

Galin afficha un large sourire puis d'un bras il ouvrit la porte pour me laisser entrer.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Dim 19 Déc 2010 09:44 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 6 Déc 2010 20:42
Messages: 754
Localisation: Oranan
Voyage canin



< Les portes de la ville

Nous atterrîmes sur les pavés des ruelles de Bouhen. Je regardai autour de moi, me tordant le cou pour observer les immenses bâtiments qui nous entouraient. J'étais à la fois impressionné et empli de curiosité. Tout était si différent ici, les constructions, bien que moins impressionnantes que la muraille de la ville, étaient aussi hautes que des arbres et il y avait tellement d'agitation, tellement de vie. Les rues étaient bondées de grands dadais, tous affairés à quelque-chose ou pressés d'aller d'un point à un autre de la ville. Ils se croisaient en déambulant dans la rue, se touchant presque, dans ce qui ressemblait à une danse générale. D'autres, derrière des étals, criaient haut et fort les mérites de leur marchandise, et hélaient les passants pour quérir leur attention. Tout semblait aller si vite, la ville semblait être en fête, mais apparemment cet état était normal.

"C'est beau hein ? Tu n'étais jamais venu ?" me demanda Bab, observant ma mine d'enfant venant de découvrir un immense magasin de jouets.

Je secouai la tête en signe de négation et me forçai à quitter les yeux des alentours pour les plonger dans ceux du lutin. Je lui fis un sourire niais. Il me le rendit et ajouta :

"Tu me rappelles moi-même il y a quelques années. J'étais exactement comme toi la première fois que j'ai mis les pieds ici ... Bon ne traînons pas ici, ou on va finir sous la semelle d'un orc" fit-il en me montrant un groupe de peaux vertes bien armées qui marchaient tout droit sur nous, sans nous voir.

L'alchimiste me tira jusqu'à une ruelle sur notre gauche, beaucoup moins fréquentée.

"On va prendre le tram pour aller jusqu'à chez moi, ça ira plus vite, et on ne s'f'ra pas écraser."

"Le tram ?" répondis-je curieux.

Il sourit, sans me répondre, et farfouilla dans son sac qui émettait des bruits inquiétants de verre brisé, grommelant sur la façon qu'il avait de ranger ses affaires. Enfin, il en sortit un petit sifflet dans lequel il souffla. Le son qui en sortit était très aigu et presque imperceptible. L'attente ne fut pas longue avant qu'un énorme chien d'une couleur noire de jais déboula de nulle part pour s'arrêter juste devant nous.

"Letrâm, c'est le nom de mon chien." dit-il avant de s'agripper à l'une des oreilles et de se hisser sur le cou de l'animal.

Je regardai le colosse. Il était taillé tout en muscles, et bien qu'il semblait vivre dans la rue, il ne mourrait apparemment pas de faim. Il aurait pu me paraître inquiétant si je l'avais croisé dans d'autres circonstances. Je m’approchai de sa gueule et tendit la main pour lui caresser le museau. L'animal me renifla puis se mit à lécher les restes de bière sur moi de sa grosse langue baveuse.

"Hé ! En plus de sentir le houblon, je ne veux pas sentir la bave de chien ! Na ! " m'indignai-je.

L'animal jappa tout en frétillant de la queue. Il m'avait adopté, et moi j'avais adopté sa bave ! Bab se mit à rire et je grognai, bougon. D'un mouvement ample, je m'accrochai à l'oreille canine et m'assis derrière Bab, agrippant les poils noirs comme une bride de cheval. L'alchimiste donna un léger coup de talon contre la peau de Letrâm pour lui faire signe qu'il fallait y aller.

L'animal partit en trombe et je crus un moment décoller. Je m'accrochai de toutes mes forces aux poils pour ne pas aller manger la poussière. Les rues défilaient à une vitesse vertigineuse tandis que le chien cavalait, slalomant à travers les passants qui grognaient d'indignation. Bab dirigeait notre monture en tirant légèrement sur les poils du cou et lui murmurait des choses inaudibles aux oreilles, penché en avant. Autant dire que le voyage ne fut pas de tout repos, et je me posai la question un moment si je ne préférais pas risquer de me faire écraser par les grand dadais plutôt que de voyager comme cela.

Nous arrivâmes tout de même à destination. Le canidé s'arrêta en dérapage devant une petite boutique dont l'enseigne représentait un parchemin recouvert de mots en langue ancienne.

"C'est ici que tu habites ?" demandai-je au lutin qui m'accompagnait.

"Oui !" répondit-il. "Je travaille aussi ici, avec Alcofribas Chantelierre, le propriétaire de la boutique. C'est une boutique de magie, ça devrait te plaire, de ce que j'ai vu, tu t'y connais un peu ..."

Puis, tout souriant, il passa la porte de l'échoppe par une chatière creusée dans le bois, se courbant pour ne pas s'y cogner la tête et me fit signe de le suivre.

> La Boutique magique "Aux milles arcanes"

_________________
Image


Dernière édition par Psylo le Lun 2 Mai 2011 12:00, édité 3 fois.

Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 95 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016