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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 20 Oct 2012 20:48 
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Localisation: Entre Kendra Kâr et Bouhen
Un flot de sang vint danser dans les airs, du rouge le plus pur, avant de venir peindre le sol. Xytas sourit légèrement. Ses griffes étaient visiblement tranchantes et voir que le combat débutait bien pour lui était un soulagement. La crainte laissait maintenant place à une sorte de joie malsaine. Talion était certes un beau parleur, mais les mots n'ont rien pu faire contre les deux assauts du voleur, qui avait réussi avec brio à blesser son adversaire.
Malgré le coup de pied qu'il reçu, Xytas se sentait maître de la situation, reprenant une distance notable entre lui et son adversaire.

"Visiblement, c'est à moi que reviennent les premiers vers... Allez-vous vous décider à reprendre la suite, ou bien vous êtes vous joué de moi et n'êtes en fait qu'un piètre combattant ?"

Talion avait le bras lacéré. Les griffes étaient entrées profondément à travers chaires et os, sectionnant au passage quelques veines. Son bras droit était assurément celui dont il se servait pour se battre, car son port de l'arme était maintenant plus rudimentaire, avec qui plus est une douleur insoutenable parcourant son être.

Un pas à gauche, puis un à droite, Xytas accéléra, zigzaguant, le visage déterminé, confiant, agressif.

Trois mètres...

Deux mètres...

Un...

D'un bond, il tenta maintenant un coup avec les deux griffes, visant les épaules, dans un enchaînement laissant penser qu'il maniait de telles armes depuis des années. Les griffes lui convenaient à merveille et c'est l'elfe qui en faisait les frais...

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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 20 Oct 2012 23:14 
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Combat dirigé de Xytas


Attaque Xytas: 66 réussite (initiative au prochain tour)
Attaque Talion: 47 - 10 (Malus dû au cc) 37 échec

Ton bond surprend ton adversaire qui perd ses moyens. Levant fébrilement son arme pour se protéger, tu t'effondres sur lui et tes griffes écorchent Talion, traçant des sillons vermeils dans sa chair. L'épée de ton ennemi demeure à quelques mètres, tu restes là, sur l'elfe, le dominant de toute ta hauteur...

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souhaitent être la vérité ou ce qu'ils redoutent être la vérité.


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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 20 Oct 2012 23:31 
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Localisation: Entre Kendra Kâr et Bouhen
Le combat semblait désormais terminé.

L'assurance dont avait fait preuve l'elfe était t-elle une feinte afin de dissimuler sa peur ?

S'était-il laissé avoir ainsi ?

Était-ce vraiment à ce fameux Talion que Xytas avait à faire ?

Xytas s'était attendu à quelque chose de bien plus compliqué. La chance avait bien sûr jouée en sa faveur, mais il préféra ne pas baisser sa garde. Son adversaire était maintenant à terre, désarmé et en sang. Le Kendran prit néanmoins le temps d'aller chercher la lame de Talion et de poser la pointe sur la gorge de ce dernier, avant de prendre la parole, quelque peu essoufflé malgré tout après avoir essuyé un coup de pied dans le thorax.

"Celui qui m'envoie se nomme Alron. Je sais très bien que ce nom ne t'es pas inconnu. Il est maintenant l'heure pour toi de payer. Tu as perdu. Pour répondre à ta question, c'est moi qui vais conclure ce poème, auquel j'ai même trouvé un titre. Justice..."

Le jeune voleur leva la lame, puis d'un geste sec, tenta d'achever son ennemi.

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Xytas,Voleur,Kendran


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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Dim 21 Oct 2012 19:08 
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Combat dirigé de Xytas


Xytas: 84 Réussite (perte d'initiative pour être allé chercher l'épée)
Talion: 90 Réussite


Le temps que tu n'ailles chercher l'arme de ton adversaire, ce dernier, dans un baroud d'honneur, dégaine un minuscule couteau. A l'instant même où ta lame met un terme à la vie de l'elfe, celui-ci réussi à t'écorcher la cuisse gauche dans une attaque maladroite.

Dans un ultime râle, Talion s'éteint pour le monde de Phaitos.
Vainqueur de ton ennemi, c'est son sang qui coule sur la terre de la ville. Ta blessure est superficielle mais pas moins douloureuse, il faudra quelques jours pour qu'elle cicatrise entièrement, en priant qu'elle ne s'infecte pas.

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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 27 Oct 2012 17:15 
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Localisation: Bientôt à Kendra Kâr
A peine étions nous entrés dans la cité qu'elle m’exaspérait déjà. Un ramassis d'humains, tous plus laids les uns que les autres, tous plus cupides et inutiles. Sans ma monture personnelle, je n'aurais pas fais long feu. La plupart de ces êtres inférieurs ne m'aurait pas remarqué et m'aurait piétiné sans une once d'hésitation. A cette hauteur, je pouvais admirer toute l'architecture de la ville. Celle-ci était travaillée, chaque pierre érigeant un édifice ayant sa place propre, son histoire. Les rues semblaient longues, presque interminables, impression qui à n'en pas douter était amplifiée par ses bâtiments d'une hauteur bien trop grande, voir démesurée. Les hommes n'ont de toutes façons jamais apprit la mesure. Tout chez eux a toujours été trop imposant – hormis certains détails de leur anatomie relativement court, leurs oreilles bien entendu. Que ce soit leur taille comme leur égaux. Foutus êtres au teint rose. Les voir était déjà éprouvant, mais être à leur niveau... Leur visage me semblait encore plus horrible à cette altitude.

Notre entrée fut remarquée dans la cité. Les gens ne semblaient pas avoir l'habitude de voir de nain et de lutin. Ou alors de voir un lutin assis sur l'épaule d'un nain - l'inverse aurait été stupide, quoi que, comique. Dès nos premiers pas dans la ville, je scrutait les commerces. L'un d'eux devait être ma destination, mon point de chute. L'endroit où je serais accueilli et guidé. Avant de quitter Tuiles-aux-Rimes comme un criminel, j'avais pris soin de demander à mon assistant où pourrais-je trouver Bouh-Chêne. C'est à ce moment là qu'il m'avait indiquer le nom d'une petite épicerie où je pourrais me renseigner. J'eus du mal à croire qu'un humain débile puisse m'indiquer le chemin pour rejoindre mes confrères, mais soit, c'était mon seul plan.

Après quelques minutes passées à scruter les divers commerces, nous trouvions la dite épicerie. Celle-ci se trouvait dans un coin de la ville peu arpenté par les habitants. Seuls les riverains devaient se rendre dans cette impasse. La devanture médiocre ne donnait pas envie d'y pénétrer. Le tour de la porte était d'un vert kaki salie par le temps et abîmé, tandis que cette dernière était jaune pétard, en bien meilleur état. Un petit panneau en bois flottait au gré du vent, accroché à deux mètres de hauteur au dessus de l'entrée. Plus aucune inscription n'y était apparente.

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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 27 Oct 2012 17:27 
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Localisation: Bientôt à Kendra Kâr
Cela me prit une bonne dizaine de minutes pour semer les gardes, dix de plus pour arriver en ville. Une fois dans celle-ci, je me mis à chercher le nain expressément. Le temps me jouait de sales tours ce jour là, de biens sales tours... Au bout d'un temps interminable passé à fouiller chaque taverne, je trouvais le Kroth. Ce dernier se promenait lentement dans les rues de la cité, sans se soucier de quoi que ce soit.

« Hey là gros débris ! Trois quart d'heure que jte cherche ! »

Il s'excusa et je me posais moi-même la question de la raison qui l'avait poussé à faire ça. Il n'avait rien fait de mal au fond, mais j'étais plutôt stressé. C'est pas que je tiens à ma tête, mais je me trouve beaucoup plus beau avec. La laisser sur un pique serait du gâchis pur et simple.

« Qu'est-ce qui se passe Metafix ? » me demanda-t-il rapidement.
Je lui répondis qu'il le saurait lorsque ma vie ne tiendrait plus à un seul et unique fil mais plutôt à un bon milliers de gros câbles en acier. Nous disparaissions alors de cette cité de malheur, en route pour de plus verts pâturages. Cependant, une question me turlupina.

Quand est-ce que je pourrais être tranquille... ?

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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Dim 18 Nov 2012 22:39 
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Les recherches aux Archives ont rapidement pris fin, bien que rapidement soit une notion toute relative. Un hasard heureux, et le concours de Caabon qui prit part à la fastidieuse lecture, permirent de trouver le renseignement désiré : le nom figurait dans un registre de mariage, la date et les informations sur les deux membres du couple furent le point de départ d’un processus de reconstruction rendu plus rapide par l’admirable ordre des registres et la clarté de leur classement. La mariée avait apporté par sa famille une participation dans une affaire marchande, qui s’avéra florissante ; le garde, bien que promut lors de son départ de Kendra Kâr, trouva le commerce plus gratifiant qu’une vie au service de la couronne, aussi donna-t-il sa démission (renseignement confirmé par un autre registre, vers lequel le responsable des archives a aiguillé les deux apprentis enquêteurs) pour se consacrer à plein temps à sa nouvelle activité. Bien lui en prit, puisque se révéla un talent hors du commun pour flairer les bons coups, et se mettre à l’abri des entreprises hasardeuses. L’argent ne rend pas immortel, cependant il s’éteignit dans son lit, à un âge fort respectable, laissant derrière lui trois fils qui pouvaient lui faire honneur. L’aîné s’en alla à la capitale pour faire fructifier les affaires déjà florissante de la famille ; le puiné reprit le commerce de Bouhen ; le benjamin se fit capitaine, tout en conservant une part dans la société familiale : c’est d’ailleurs à ses soins que sont confiées les cargaisons les plus délicates et exigeant la plus grande confiance en le convoyeur. Du premier, le registre ne disait rien, sinon qu’il fit acheter quelques terres dans sa ville natale, une ou deux maisons qu’il loue à des notables de Kendra Kâr en voyage, et son nom revenait souvent dans les registres du port ; les deux derniers fils ont convolé à Bouhen, liant la destinée familiale à celle d’une lignée aussi prospère que la leur : ils demandèrent la main de deux sœurs, dont le père avait également un sens aigu des affaires. Ce que la première génération construisit, la seconde s’efforça de le renforcer, avec succès. A Bouhen, les fils d’Owan Vuhryn ont pignon sur rue, et c’est là tout ce qui importe au barde.

Ce dernier déploya toutes les formes du mystère autour de son entreprise, tout en cherchant le concours volontaire de Caabon. Bépin – ainsi se présenta l’artiste, affublé du nom d’Aubépin par une curieuse fantaisie de sa mère – tut les détails de sa prétendue mission alors qu’ils se trouvaient aux Archives, prétextant les oreilles indiscrètes et invoquant la nécessité de la plus grande des prudences. Le Wotongoh se plia à ses exigences, ses soupçons éveillés par la clandestinité de l’affaire. Ainsi se retrouvèrent-ils à aller d’un pas tranquille dans les rues de Bouhen alors que finissait un jour d’été.

Profitant qu’il ne fait pas encore tout à fait nuit, le barde propose à son nouveau compagnon de s’adosser quelques instants à une façade pour admirer un spectacle de jongleur se produisant sous les fenêtres des bourgeois. Les prouesses des saltimbanques ne retiennent pas l’attention des deux promeneurs, l’attraction n’est qu’un prétexte pour trouver un banc contre un mur et s’y installer pour échanger dans l’anonymat le plus complet.

« Je suis à la recherche d’un… objet particulier, que des personnes influentes à Kendra Kâr m’ont demandé de récupérer sans faire de vagues. Ces gens là supposent que l’objet en question a disparu avec le capitaine des gardes dont nous avons cherché la trace. Malheureusement, je ne suis pas autorisé à ébruiter cette affaire, est-ce que tu comprends ? »

Plus tôt dans la journée, ils ont convenu que se tutoyer rendrait les choses plus faciles : Bépin, bien qu’il ne sache rien de l’âge de son interlocuteur, estime qu’on peut se permettre de telles libertés tant que l’on n’a pas atteint la trentaine, âge dont il se rapproche un peu trop à son goût. Malgré cette familiarité, Caabon ne peut s’empêcher d’éprouver du soupçon à l’égard du conteur. Habitué qu’il est au cadre très policé d’Oranan, il peine à imaginer une instance officielle recourir à un artiste pour mener une mission, en ne lui confiant que peu d’information, d’autant plus que toute cette affaire semble devoir s’effectuer en parallèle de la loi.

(Cet homme subsiste parce qu’il peut faire naître dans le cœur des hommes des sentiments à la demande. Et le voilà qui essaye sans doute de me charmer. Peut-être est-il de bonne foi, ce n’est pas à exclure, mais mieux vaut être prudent. Ce sceau que j’ai à peine eu le temps de distinguer, cette lettre que j’ai à peine pu lire… Le voilà qui me propose de m’asseoir, de discuter. S’il ne veut pas que je l’aide d’une manière ou d’une autre, je me demande quelle en est la raison.)

Bépin interprétant le silence de son interlocuteur comme une invitation à poursuivre pousse l’audace à présenter l’argument qui lui semble le plus délicat à accepter, si tant est que le jeune homme masqué soit doté d’une morale extrêmement rigide.

« Mes ordres sont d’employer tous les moyens à ma disposition pour que cet « objet » soit obtenu sans que l’on puisse soupçonner quelque action de mes commanditaires. Parfois les puissants doivent contourner la loi pour assurer la paix, et mes ordres vont hélas dans ce sens. Rien de grave, mais ce que nous cherchons doit… disparaître. Un simple vol, sans blessé, sans histoire, sans que rien ne vienne troubler l’ordre. Et puis il ne s’agit pas de détrousser des pauvres, mais des gens dont l’opulence ne serait pas mise en question par un si piètre larcin. Ce que je cherche n’a pas vraiment de valeur pour qui ne lui en accorde pas, contrairement à de l’or ou à des pierres précieuses par exemple. »

A partir de ce moment, la situation risque de basculer. Bépin peste intérieurement contre ce masque qui l’empêche de décrypter les réactions utiles à sa manœuvre de manipulation, tout en sachant qu’il lui ménage une marge de manœuvre bien plus importante. Cet étranger n’ira pas le dénoncer, cela impliquerait d’avoir affaire à la milice, et qui se masque n’aime guère être mis au grand jour. Au pire des cas, le barde pourra toujours feindre l’innocence, inverser les rôles et prétendre que cet individu masqué cherchait à le recruter pour quelque méfait : l’histoire ainsi présentée serait bien plus crédible.

(Contourner la loi. Nous y voilà. Le vol. Bépin cherche un complice, et je pourrais faire office de bonne poire. Je note qu’il n’a en aucun cas parlé de récompense me concernant… je devrai probablement me servir sur la bête, pour que le cambriolage fasse… plus vrai. Mais de quel objet parle-t-il ? Qu’est-ce qui pourrait justifier que l’on s’y intéressé ainsi ? Un document compromettant pour un de ses commanditaires ? Non, il aurait probablement utilisé un autre terme… Un objet. Peut-être ai-je à y gagner dans cette affaire.)

« En quoi je pourrais aider ? »


S’il était possible de figurer l’esprit de Bépin, celui-ci aurait arboré un sourire triomphal s’étirant jusqu’aux oreilles. Mais sa tâche lui impose une plus grande retenue, c’est donc une figure égale qu’il s’efforce de conserver pour ne pas éventer le stratagème qu’il s’efforce de mettre en place. La poursuite de son plan implique de persuader celui qu’il voit maintenant comme le parfait pigeon que le suivre dans son entreprise ne comporte aucun véritable danger, mais que cela s’avèrera très gratifiant.

« Eh bien… je vais essayer de me produire chez les deux fils, et leur présenter mon répertoire. Je connais une chanson qui attirera peut-être leur attention s’ils possèdent ce que je cherche. Si c’est bien le cas, il nous faudra agir. J’ai… disons… quelques talents… qui ont incité à me recruter. Et j’ai une totale liberté pour récompenser ceux qui participeront à la réussite de cette mission. La lettre que je t’ai montré tout à l’heure nous sortira du pétrin si d’aventure il devait y avoir un problème, mais on m’a enjoint à ne l’utiliser qu’en dernier recours. Si les choses tournent mal, toi et moi seront dans le même bateau, et ce qui me permettra de m’en sortir te bénéficiera aussi. Je ne suis pas un ingrat. Si tu marches, retrouve-moi demain matin à la taverne du Chat Enroué, je t’exposerai mon plan. »

Une poignée de main scelle cet accord implicite, et les deux hommes se séparent. Bépin s’en va vers l’Auberge de la vielle Paulette, lieu plus à sa convenance que la taverne du Chat Enroué, d’autant plus qu’il a les moyens d’y descendre, compte tenu d’une confortable avance versée par ses « commanditaires » pour pourvoir à ses frais de mission. Son sens de la rouerie pleinement à l’œuvre lui souffle des moyens de compromettre son complice en cas de pépin : ce soir, il rédigera une missive donnant des instructions concernant le vol, qu’il glissera dans le vêtement du jeune homme si les affaires venaient à se gâter, et il inventera une histoire bien crédible pour expliquer sa présence dans une maison qui n’est pas la sienne. Mais tout devrait bien se passer.

Caabon flaire sous l’alléchante proposition le piège. Ses excursions nocturnes à Oranan lui ont appris que rien n’est si simple qu’il n’y paraît, surtout lorsqu’il s’agit de pénétrer dans une demeure habitée. Surtout s’il s’agit de gens fortuné. La manœuvre la plus efficace serait encore de sacrifier un individu quelconque pour faire diversion.

(Et cet individu, c’est moi. En gros, si les choses tournent mal, je vais porter le chapeau, et si les choses doivent bien tourner, c’est parce que je porterai le chapeau. Ce serait une bonne stratégie, il n’a rien à perdre, et tout à gagner. Il m’en a dit assez pour que je le suive, trop peu pour que je sache de quoi il s’agit, et que je lui nuise. Cependant il y a une chose… ce serait trop beau… Un officier Kendran, qui a quitté la capitale pour Bouhen. Un objet qui n’a pas de valeur marchande, mais qui en a pour qui lui en reconnaît. Une chanson en rapport avec cet objet. Et si c’était la chanson de la place du marché ? Et si ce qu’il cherche n’est autre qu’un de ces artefacts que possédait Irald ?)

L’idée fait son chemin dans l’esprit de Caabon, tandis que ses pas le mènent vers la maison de Mamie Rita. Il n’y reste pas pour dîner, fait ses adieux à la vieille femme, récupère ses affaires et accepte quelques provisions qui viennent gonfler son sac un peu plat. Quoi qu’il fasse, il ne reviendra pas, et il lui faudra partir en hâte. Mais avant tout, il souhaite confirmer ses soupçons quant aux desseins de Bépin, et pour cela il n’a qu’un seul moyen : le prendre de vitesse.

Une nuit sur un toit

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* * *



C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4


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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Lun 28 Oct 2013 13:12 
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Eva était entrée dans Bouhen par les portes Est. Elle entreprit de trouver au plus vite un lieu où dormir. L'obscurité commençait à s'installer peu à peu. La demi-elfe se trouvait dans une rue très large, les pavés étaient sales. Même à une heure aussi tardive, des échoppes en tous genres bordait cette large rue. Eva ne si attarda pas, elle continua à avancer jusqu’à arriver à ce qui semblait être la place de Bouhen.
Il y régnait une ambiance festive. Des échoppes se tenaient partout, formant des lignes, laissant assez d'espaces pour circuler.
S'approchant d'une échoppe, elle aborda l'homme qui se trouvait derrière :

"Bonsoir !" commença t'elle.

"Bonsoir, vous voulez ?" répondit le marchand.
Ce dernier tenait une échoppe d'habit en tous genres. Il était richement vêtu, souriant.

"Savez-vous où je pourrais trouver un lieu où dormir ?" demanda Eva.

"Bien sûr, continuez sur cette rue et vous tomberez sur la "Taverne du chat enroué"." expliqua le commerçant en montrant du doigt ladite rue, derrière Eva.

"Bien, merci beaucoup !" répondit la demi-elfe dans un sourire.

"C'est normal. Vous êtes intéressée par un de mes produits ?" déclara le marchand en ouvrant grand les bras, désignant ses divers produits.

"Désolez mais ce qui m'intéresserait vraiment ce serait des produits pour les mages. Et puis je n'ai pas beaucoup d'argent ..." dit Eva d'un air gêné.

"Ah ... Bon ... Comme vous m'avez l'air assez perdu, je vais vous indiquer une boutique de magie, vous y trouverez toutes sortes de produits. Il vous faut continuer sur la rue juste à côté, vers les portes Est. Cette boutique s'appelle "Aux milles Arcanes"." se renfrogna l'homme.

"Merci beaucoup !" répondit la demi-elfe.

Elle s'éloigna et prit la direction de la boutique magique.

(Si il y a des fluides de glace, j'en achète un maximum !) pensa Eva tout en marchant.
Elle avançait d'un pas rapide, l'obscurité s'étant maintenant totalement installé.
La demi-elfe arriva finalement devant la boutique en question. Elle entra.


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Dernière édition par Eva le Ven 1 Nov 2013 15:24, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Jeu 31 Oct 2013 22:01 
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Eva sortit rapidement de la boutique magique. Pressant le pas, elle se dirigea vers l'auberge indiquée un peu plus tôt par le marchand. Les rues étaient pratiquement vides à l’exception de quelques personnes, couchées contre les façades des maisons.
Elle passa par la place, déserte. Alors qu'elle traversait cette dernière, une main lui agrippa fermement l'épaule. Elle se retourna et fit face à un humain ayant à peu après la quarantaine, une barbe mal rasée. Malgré l'obscurité, Eva arriva à discerner ses habits, c'est-à-dire des haillons troués de partout. Il puait l’alcool et la crasse.

"B'soir" dit l'homme avec une voix qui laissa paraître son état d'ébriété.

La demi-elfe se dégagea de son emprise et recula légèrement.

"Vous êtes ?" demanda-t-elle, un semblant de peur dans la voix.

"Viens par là ma poulette. J'ai b'soin de plaisir moi.

"Heu ... Je crois que vous vous êtes trompé de personne, je ne suis pas une ..."

Mais Eva n'eut pas le temps de terminer sa phrase, l'homme lui prit l'épaule droite pour qu'elle ne s'échappe pas. La demi-elfe se fit violence et se dégagea une fois de plus. Elle ne perdit pas une seconde, s'élançant vers l'autre bout de la place, vers l'auberge.
L'homme mit un moment à réagir, le cerveau embrumé par l'alcool. Il courut donc après Eva, la rattrapant-t-en bien que mal. En effet, cette dernière n'était pas très athlétique ... Elle déboucha sur un cul-de-sac ... Elle ne connaissait pas du tout la ville et la présence de l'homme avait fait naître en elle un sentiment de peur plutôt inhabituelle.
Se retournant, l'homme se tenant à une dizaine de mètres d'elle, elle sortit de sa sacoche son orbe de glace.

(Bon eh bien s'il insiste ...) se désola-t-elle intérieurement, refusant catégoriquement de faire du mal à quiconque.

"Ah ! Alors, on a peur de moi ?" questionna l'homme en continuant de se rapprocher d'elle avec un pas lourd.

"Ne me forçait pas à vous faire du mal !" cria Eva sans trop d'espoir.

"Si tu te laisse faire tout iras bien." répondit l'homme qui devait maintenant être à au moins cinq mètres.

Eva n'attendit rien d'autre, elle tendit les bras et croisa ses mains, la droite devant. L'orbe était dans cette dernière. Une étrange lueur sortait d'elle, l'entourant d'un bleu de glace. La demi-elfe respira profondément.

(Bon eh bien puisque c'est comme ça !) pensa-t-elle en fermant les yeux, concentré.

À la vue de l'orbe, l'homme s'était arrêté, admirant la lueur, tel un imbécile.
Une nuée bleue glacée se propagea tout autour d'Eva, l'entourant complètement.
Un froid glacial s'installa, l'énergie s'accumulant petit à petit dans ses paumes.

"Tu as fini ton spectacle ma belle ? On peut passer aux choses sérieuses ?" demanda l'homme, toujours en train de la regarder.

Eva était prête. Maintenant entourée d'un véritable nuage bleu, elle avait accumulé le maximum de puissance magique. Tout à coup, elle laissa partir toute son énergie vers l'homme. Une multitude de pics de glaces d'environ cinquante centimètres se formèrent à partir de ses paumes et partir à une vitesse fulgurante vers l'homme. Un se ficha dans sa poitrine, un autre dans sa cuisse droite. Les autres pics passèrent à côté de lui, terminant leurs courses au bout de la ruelle. Eva abaissa les bras, la lueur présente autour d'elle faiblit pour finalement disparaître. Elle rangea son orbe dans sa sacoche et détala, esquiva l'homme qui était tombé, à genoux. Il tirait comme un forcené sur le pic fiché dans sa poitrine, espérant l'enlever et repartir à la poursuite d'Eva.

(Bon, il ne va peut-être pas mourir mais au moins il me laissera tranquille un bon moment ! )

Sortant de la ruelle, deux hommes faisaient maintenant face à Eva.

(Mais ce n'est pas possible ! Et puis je n'ai plus d'énergie moi ...)

"Alors comme ça on ne se laisse pas faire ?" demanda l'un des deux hommes.

Ils devaient avoir le même âge que l'ivrogne vu un peu plus tôt. La même dégaine mal assurée, l'haleine chargée par une odeur de bière. Ils étaient eux aussi mal habillés, puants les ordures.

"Ce n'est pas gentil. En plus c'était un de nos amis !" s'exclama l'homme.

Eva voulut fuir mais l'un des deux hommes la ceintura. L'autre l’assomma avec un objet dur, surement une pierre.

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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 16 Nov 2013 18:26 
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Eva sortit rapidement de l'Auberge de la vieille Paulette. Elle se trouvait dans une large rue. Aussi sale et puante que celle qu'elle avait emprunté la veille, elle entama sa route vers la porte nord d'un pas rapide. La demi-elfe traversa le marché sans prêté attention aux nombreuses échoppes. Eva se retrouva enfin devant les grandes portes en bois.

(Tiens, je n'ai toujours pas absorber mon fluide de glace ! Autant le faire maintenant avant de ne plus y penser.)

La mage sortit donc la petite bouteille de sa sacoche en cuir. Le flacon était froid au toucher. À l'intérieur, un liquide était constamment en mouvement, animé par la magie. La demi-elfe ouvrit délicatement le flacon renferment le fluide magique. Elle prit le récipient entre ses fines mains et ferma les yeux.

(Allez, je suppose qu'il faut l'avaler ... On verra bien ... )

Eva avala donc le fluide glacial. Enfin, elle le goba, cela ne lui laissa aucun goût dans la bouche. Un grand froid apparu en elle, et ce peu après l'absorption du fluide magique. Elle eut l'impression d'avoir avalé des glaçons. La mage se sentait comme revigorée, elle avait certes un peu froid mais ce n'était pas désagréable, bien au contraire. Elle rouvrit les yeux, respirant un grand coup. Ce sentiment de froid partit de sa poitrine et se propagea partout dans son corps.

(En fait c'est plutôt agréable ! J'espère bien qu'Eden m'a dit vrai, je n'ai nullement envie de faire tout le voyage pour rien ... Quand j'y pense, je serais tellement mieux chez moi ... Avec mes parents, mon frère ... Je crois que j'aurais dût ne jamais partir de chez moi... Rester la bas, à mener une vie tranquille, voila ce que j'aurais dût faire... ) pensa t'elle soudainement.

(Non ! Je vais à Oranan, c'est peut être dangereux mais c'est mais seul chance de partir à l'aventure et puis je ne vais pas croupir ici dans cette ville sale et puante !) se ressaisi Eva.

Elle avança un peu, apercevant le garde posté près des portes.


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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Dim 15 Mar 2015 23:38 
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Je saute du chariot dès qu'une rue s'extrait de la rue principale, non sans voler une seconde pomme d'ailleurs. Il est le soir, il va être temps de trouver où je vais dormir cette nuit, ma bourse est encore pleine et il doit bien y avoir une auberge dans cette ville, même plusieurs d'ailleurs. Je gèrerais le repas là-bas, de nombreuses histoires épiques démarrent dans les auberges, j'y trouverais peut-être un groupe d'aventurier, une guilde ou un vieux mage capé qui cherche quelqu'un pour retrouver son vieux grimoire. En attendant, je cherche une boutique magique.

Certes, mon petit tour de la journée était sympathique, mais il me faut en apprendre plus, puis j'aimerais diversifier mes pouvoirs et faire honneur à Yuia. Finalement, après une bonne heure passée dans la cité à me perdre, je finis par demander mon chemin à une jeune fille. Elle m'indique rapidement un chemin, en fait, le prochain coin. Je pénètre bientôt dans une vieille boutique à la vitre poussiéreuse : aux milles arcanes.

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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mer 18 Mar 2015 19:33 
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Rien à faire, cette ville est trop grande pour moi, il ne me faut pas plus de trois minutes pour être perdue. Mon estomac me rappelant à l'ordre, je fais une halte pour acheter une tourte au poulet, ainsi qu'une poire délicieusement juteuse deux étals plus loin. Bien que frugal, ce repas me suffira amplement, il faut que j'apprenne à faire attention à mon argent, n'ayant plus les finances d'une Seigneurie pour m'entretenir.

Après une longue promenade, je finis par trouver ce que je cherche, une auberge pour la nuit : chez la vieille Paulette. Je me surprends à sourire, songeant qu'à défaut, ici, je ne serais pas prise pour une courtisane, contrairement à la nuit dernière. J'espère juste que la chambre sera moins chère que chez Jeka...

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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mer 25 Mar 2015 18:12 
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Je tourne en rond dans les rues et ruelles depuis une petite demi-heure quand j'entends un ramdam, assez similaire à celui des vendeurs du marché occupé à haranguer la foule, mais avec une seule et unique voix. A l'oreille, je tente tant bien que mal de localiser la personne qui crie ainsi, peut-être trouverais-je une nouvelle boutique avec des articles de qualité ?
Après avoir tourné un peu dans le quartier, je finis par découvrir, avec une pointe de déception, une gamine, à coté de la porte d'une auberge.

(C'est juste une recruteuse pour le compte d'un tavernier, aucun intérêt pour moi.)

Tandis que je la double, sans y faire plus attention que cela, deux mots dans une même phrase me font tourner la tête : silnogure et bourse de yus. Les silnogures sont des monstres merveilleux aux pelages de toutes les couleurs amené sur Yuimen par les Sindeldis d'après les légendes. Qu'ils soient menacé n'a rien de surprenant, ce n'est après tout pas une espèce endémique à Yuimen et ils ont toujours été tellement rare que certains écrivains considèrent même qu'ils ne sont que des projections de l'esprit, de simples mythes en réalité.
Mais là, silnogure est associé à "bourse de yus", ce qui promet de l'aventure et une récompense, il semblerait bien que mon premier contrat est représenté par cette innocente gamine aux cheveux roux !

Je fais rapidement demi-tour et la rejoins en quelques pas, d'un coup enthousiaste et contente d'avoir pris mes affaires à l'auberge ce matin-même !

"Ta proposition me semble intéressante. Il y a moyen d'avoir des détails ?"

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Naya, fille du chevalier Cyrial de Rougeaigues, seigneur de Melicera


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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Jeu 26 Mar 2015 03:13 
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Intervention 2, pré-quête 31 pour Naya de Melicera


« Je suis ici pour recruter des gens pour sauver les sinolgures. Je me nomme Maude. Les sinolgures font parties d'une espèce animale, mi-chat, mi-chien. Mais à l'intérieur, ils vous expliqueront mieux »
Termina-t-elle en pointant l'auberge derrière elle.

Image

Lorsque tu franchis le seuil de la porte tu aboutis ICI L'enfant sur tes talons.


(((La préquête est terminée pour toi, ton prochain rp devra être dans la quête, au lien indiqué ci-dessus !)))

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À votre service, pour le plaisir de rp !


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 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Jeu 1 Sep 2016 22:36 
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Inscription: Jeu 25 Aoû 2016 23:38
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Localisation: Bouhen
[Avent au marché]

Arolde venait à peine de s'extraire de la foule grouillante qu'un autre spectacle s'offrit à ses yeux, la pauvreté de Bouhen. Il n'aimait pas voir l'horrible vérité des rues. Il essayait d'éviter les mendiants et autres malades.

Arolde était encore loin du laboratoire de son père quand les éclaire commençait à fendre le ciel. L'orage venait de se déclarer. Le vent prenait un malin plaisir nous projeter de l'eau sur le visage rendant les capuches inefficaces. Les passants tentaient de trouver un abri à tout prix. Arolde savait aussi qu'il ne fallait pas rester dans les rues trop longtemps ce genre de tempête ne pardonne pas. La foule du marché commençait à se diffuser dans les rues rendant les déplacements encore plus difficiles. Certaines personnes tombaient même dans la boue et personne n'était là pour les relever (Et on se demande pourquoi je commence à perdre foie en l'humanité). Les bousculades commençaient à lui faire perdre l'équilibre mais il tenus bon. Malheureusement une autre personne tomba à côté de lui. Arolde eu la gentillesse de lui tendre la main. La personne la saisit et se releva péniblement.

"Merci..." Lui répondit poliment cette dernière.

"Vite suivez moi il ne faut pas que l'on traîne ici!"

Ils coururent tout deux dans les rues, Arolde tentait de rejoindre au plus vite l'échoppe de potion que son père tenait. La pluie s'intensifiait davantage rendant la progression de plus en plus difficile. Le vent jouait contre eux. Après de longue minutes a résister aux éléments ils arrivèrent enfin a destination. Ne perdent pas de temps en présentation ils rentrèrent à l'intérieur.

[Après chez le père d'Arolde]

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