L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 95 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Lun 20 Déc 2010 10:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 6 Déc 2010 20:42
Messages: 754
Localisation: Oranan
Décryptage et tourisme



< La Boutique magique "Aux milles arcanes"

Une fois dehors, je grimpai sur le rebord de la fenêtre de la boutique. Je m'assis en tailleur, dos au verre épais qui laissait difficilement entrer la lumière à l'intérieur. J'observai un moment la rue, les Bouhannais et Bouhannaises défilaient devant moi sans même relever ma présence. Ils étaient bien trop occupés pour remarquer un être aussi petit que moi, même si j'étais assis sur le rebord d'une fenêtre.

Je ris en pensant aux petits tours que je pourrais faire à chacun d'entre eux alors qu'ils ne me remarqueraient même pas. Ça serait trop facile ! Après avoir un bon moment ricané dans mon coin, je m'ennuyais fermement. Je sortis le parchemin tout neuf de mon sac et entrepris de le déplier, puis de le dérouler pour en lire le contenu.

Ce sort devait faire sortir de l'eau potable du bout de mon doigt. Quand le vieux Chantelierre m'en avait parlé, j'avais trouvé ça intéressant. Si jamais je devais aller en mer, avoir toujours de l'eau potable sur soi, ça pouvait être utile. Surtout que j'avais fait l'expérience de boire l'eau de mer, et c'était surement pas une bonne idée ! De plus, ce petit tour de magie pouvait se transformer en une farce lutine très rigolote !

Je déployai donc le parchemin et le lus une première fois, puis une deuxième, puis une troisième ... Je passai de longues minutes ainsi à lire et relire le parchemin pendant que ma mine se faisait de plus en plus déconfite. Les explications du parchemin étaient plus difficiles à comprendre qu'un cours de mathématiques en ancienne langue lutine !

J'essayai tout de même d’exécuter les étapes successives décrites sur le parchemin. Je tendis mon doigt vers une toile d'araignée dans le coin de la fenêtre, puis me concentrant pour ressentir les fluides, essayai de faire jaillir de l'eau de mon doigt ... Rien ! Frustré, je rangeai le parchemin dans mon sac, puis boudai, les bras croisés, toujours assis sur le bord de la fenêtre. Je réessaierais plus tard, à tête reposée.

Bab ne tarda pas à venir me chercher. Il était plus propre que tout à l'heure, mais ses cheveux étaient toujours les mêmes. Je me demandai si ce n'était pas plutôt dû à une coupe de cheveux spéciale qu'à de la saleté.

"On y va ?" me questionna-t-il.

"Je te suis !" répondis-je.

Au moment où je descendis de mon perchoir, j'aperçus quelque gouttes accrochées à la toile d'araignée, comme si il y avait eu du brouillard ou encore comme si la rosée matinale était venue s'y accrocher. Seulement il était bien tard pour que ce soit la rosée, et ces gouttes n'étaient pas là avant que j'essaie de lancer mon sort. J'avais donc réussi à lancer "quelque-chose" ! Ce n'était pas peine perdue ! Tout content, je suivis donc mon guide touristique vers notre petite virée.

Nous fîmes un large tour de la ville, sur le dos de Letrâm qui marchait à présent, ce qui rendait le voyage bien plus agréable. Je pus ainsi admirer toutes les merveilles de la citée : le marché, les remparts, le temple de Gaïa, le sanctuaire de Rana, les beaux quartiers ... Nous passâmes près du port et je pus apercevoir quelques bateaux au loin, mais je n'osai pas demander de s'approcher à Bab qui mourrait d'envie de m'emmener dans son "endroit secret" ...

Nous arrivâmes enfin à destination. Devant nous s'élevait un bâtiment dont l'enseigne représentait un chat et un petit garçon. Des sons de chants et de chopes s'entrechoquant filtraient à travers la porte.

"C'est ça ton 'endroit secret' ? Une taverne !?" dis-je entre deux rires.

Bab sourit à son tour et lança : "Oui, mais c'est la meilleure taverne de toute la ville ! Aller, viens, je te paye une bière naine, on l'a bien mérité ! "

Puis dans un fou rire, nous entrâmes dans la taverne. Bab me fit la courte échelle pour que je puisse atteindre la poignée et l'actionner.

> La taverne du chat enroué

_________________
Image


Dernière édition par Psylo le Lun 2 Mai 2011 11:59, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Ven 31 Déc 2010 12:35 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Lun 27 Déc 2010 09:24
Messages: 7
***L'auberge***

Malgré le fait que j'y sois passé la veille, je ne me rappelais pas que les rues avaient cet air de pauvreté, cet aspect sale et glauque. Mais bon, même si cette porcherie m'écœurait, je ne pouvais rien y changer, mais je pouvais, moi, changer de rue et voir si il y a plus accueillant.

Je fis quelques pas, m'éloignant de l'auberge, lorsque je sentis une présence dans mon dos. Peut rassuré par la faune ambiante, je craignais l'apparition d'un voleur ou pire d'un détraqué. J'avançais donc prudemment, faisant attention à l'ombre qui semblait me suivre et dès que l'occasion se présenta je me faufila dans une petite ruelle bien étroite, et cachée dans l'ombre d'un grand bâtiment.

J'attendis quelques secondes, voir même plutôt quelques minutes, mais rien ni personne n'apparurent. Je me dégagea de ma cachette, jeta un œil dans la rue mais elle était entièrement vide, pas un bruit, pas une ombre, rien. Rassuré, je pris un peu de recul pour mieux voir le bâtiment et me rendis compte que mes pas m'avaient amené devant une boutique de magie. Trouvant l'opportunité d'apprendre un nouveau sort, je me dirigea vers la porte de la boutique. La dernière chose dont je me rappela c'est d'avoir vu la porte s'ouvrir et de me faire percuter par il semblerait un mur de vent.

***Le reveil***

_________________
***Appelez moi Moebius, et tout ira bien.***


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mar 4 Jan 2011 14:18 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Sam 1 Jan 2011 20:09
Messages: 5
Une main dans la poche, l'autre derrière son dos, tenant fermement son bâton, prête à dégainer à tout instant. Voilà la posture que tenait Maky dans ces ruelles. Ces ruelles qu'elle connaissait comme sa poche, depuis qu'elle avait vu le jour. De ses yeux bleus gris, elle guettait d'un air presque amusé, sa prochaine victime. Ses pas résonnaient à peine sur le sol, qu'elle avait foulée tant de fois. Aujourd'hui, le vent était assez fort, et passait dans les cheveux ébènes de la gamine. Elle ajusta son écharpe, pour cacher son visage jusqu'à son nez.
C'était étrange... Elle avait fait ça des cinquantaines de fois, mais son cœur battait toujours la chamade...Peu importe, si elle voulait manger ce soir, il lui fallait bien une bourse. Elle entendit des pas, ses oreilles se dressèrent et dans un bond silencieux, elle se faufila dans un coin. Plus précisément, une cachette. Sa cachette. Elle guettait l'intrus d'un œil cupide, et affamé. Toujours une main sur son bâton quoi qu'il arrive. Le vent venait briser le silence de ses ruelles qui demeuraient désertes. En apparence.
Elle plissa les yeux, remarquant sa prochaine victime. Il avançait prudemment, faisant attention à ne pas marcher dans les flaques d'eau sales et les déchets. L'avantage de cette ruelle, c'était qu'elle était formée par une grande ligne droite, et donnait des petits chemins étroits sur les côtés. Elle inspecta ces vêtements. Ils étaient de bonnes qualités. Elle sourit, confiante.
Puis, la gamine descendit vers ca ceinture, l'endroit stratégique. Une bourse, bien chargée en plus !
Maky se mit à genoux, concentrée, prête, un rictus au coin des ses lèvres. Sa victime ou plutôt un homme d'une vingtaine d'année, mal à l'aise dans ses ruelles, le pas pressé, la mine inquiète...La proie idéale, en somme. Elle tira lentement son bâton, faire du bruit serait trop bête. Elle attendait, en silence, pour seul musique, le bruit retentissant de son cœur.

Boom..boom..bom..
Il va passer.
Boom...Bomm..Bom..
Il passe.
Bom..bomm..boooomm..
Il est passé.
Boomm bom bom bom.. !

Maky sauta brusquement de son trou, et poussa un tout petit cri strident, ce qui alerta le jeune homme qui sursauta. Elle profita de ce court manque d'inattention pour courir vers lui, tournant son bâton sur le fil, pour l'arracher d'un coup sec. Puis, elle fit remonter son butin en levant le bâton. Elle s'empara fermement de la bourse. L'homme s'en rendit compte trop tard, mais se précipita vers la gamine, qui n'attendit pas qu'il vienne la chercher pour sprinter droit devant elle.
On ne choisit pas son destin. Un voleur, beaucoup plus âgée que la gamine, vint la percuter, au moment ou cette dernière voulait emprunter le même chemin que lui. Arrachant violemment sa bourse, il partit à toute vitesse. Le jeune homme déboursé était épuisé, bien trop pour courir après d'un autre voleur. Mais en revanche...Il fu bien en forme pour attraper la gamine par le col. Maky était un poids plume, étant donné sa sous alimentation, même un homme aussi frêle pouvait donc la soulever. Absolument sonnée par le choc, Maky se contentait de regarder avec étonnement cet homme. Lui, la fixait avec un mépris non dissimulé.

-Une..Une elfe. dit il avec dégout.

Maky fronca les sourcils, mais ne dit rien qui puisse aggraver son cas. Il pouvait pester autant qu'il voulait, la gamine était perdue dans ses pensées.

(Comment j'ai pu me faire avoir par quelqu'un d'autre ?..C'était vraiment injuste, je l'avais ma proie, j'ai du pas faire attention. j'suis vraiment dans le pétrin..)

Elle décida de se débattre, mais abandonna vite l'idée. Au corps à corps, elle était vraiment...Nulle.

-Direction...La Millice.

(Fait chier..)

_________________
Maky : Demi-elfe Voleuse.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 22 Jan 2011 18:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 6 Déc 2010 20:42
Messages: 754
Localisation: Oranan
L'apocalypse orque (Partie II)




< Le port

Sorti du port et au détour d'une ruelle, le spectacle de ce qui inquiétait Bab s'offrit à mes yeux. Dans la nuit Bouhannaise, des gens couraient à travers les ruelles, portant leurs enfants sous leurs bras. Les marchands qui, quelques minutes plutôt vantaient nombre de produits divers et variés avaient fermé leurs étals dans la précipitation, abandonnant derrière eux une partie de leur marchandise. Les volets des maisons se fermaient dans un claquement sec et les lumières s'éteignaient à l'intérieur. J'entendais un brouhaha émanant des portes de la ville, et au loin des tambours résonnaient, formant une musique à la fois entraînante et inquiétante.

Interloqué, je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Bien sûr, la peur qui régnait sur la ville se répercutait sur moi et m'emplissait d'un étrange sentiment ; je savais qu'il se passait quelque-chose, mais mon incompréhension m'empêchait de me rendre bien compte de la situation. Soudain, une femme s'écroula dans sa course, devant nous, lâchant le nourrisson qu'elle tenait dans les mains. Un milicien qui passait par là l'aida à se relever, et après avoir vérifié que la mère et l'enfant allaient bien, se tourna vers nous.

"Il ne faut pas rester là ! Une armée venant d'Omyre s'apprête à nous attaquer ! Vous devez vous abriter quelque-part ! "

Je sentis comme un frisson remonter le long de mon échine quand j'entendis ses mots. Bien sûr que je savais ce qu'était Omyre, et je savais aussi ce que représentait son armée : plusieurs centaine d'orques, armés jusqu'aux dents et avides de sang. Les villages lutins étaient le plus souvent épargnés des raids orques, aussi je n'avais jamais connu d'attaque de ce type, mais les histoires épiques, nous les lutins en sommes friands, et le vieux Thülu, il en avait vécu, notamment avec les orques d'Omyre. Mais il était hors de question que je me cache sans rien faire, à attendre de me faire débusquer par l'ennemi pour finir embroché en guise d'amuse-gueule pour orque ! Je savais utiliser la magie, et je comptais bien me rendre utile !

"Je ne compte pas me cacher. Je vais combattre ! Vous aurez besoin des compétences d'un mage." répondis-je fièrement au milicien, relevant la tête et bombant le torse. Je fis un léger pas de côté, alors que mon équilibre toujours instable me jouait encore des tours.

Tandis que la lumière de la lune éclairait un peu plus la ruelle où nous nous tenions, je pus mieux apercevoir le visage du milicien. C'était un beau jeune homme au visage fin entouré d'un casque de fer cachant sa chevelure. Il ne devait pas avoir plus de vingt années humaines et tenait maladroitement son arme - une épée modeste, sûrement issue de l'armurerie milicienne - dans sa main gauche. Lorsqu'il entendit mes paroles, il ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire.

"Ça m'embête de devoir le dire, mais en effet, nous sommes en sous-nombre et l'aide de quiconque nous serait précieuse ... Bien, dans ce cas, suivez moi."

Je me tournai vers Bab. Après tout, ce n'était ni un guerrier, ni un aventurier, seulement un rat de laboratoire doublé d'un ivrogne. Rien ne laissait croire qu'il voudrait se joindre à nous ...

"Je vais aller chercher Sir Chantelierre, il vous sera d'une aide précieuse également. A mon avis, il doit être plongé dans un grimoire et n'a pas prêté attention au branle-bas de combat ... Je vous rejoindrai plus tard." dit-il après avoir soufflé dans son sifflet, faisant débouler Letrâm.

Je lui fis un signe de tête et lui souhaita bon courage avant de grimper sur l'épaule du milicien, puis nos chemins se quittèrent, l'alchimiste s'en fut sur le dos de son gros chien en direction de la boutique, tandis que nous prenions la rue qui menait à la grande porte.

> Les portes de Bouhen.

_________________
Image


Dernière édition par Psylo le Lun 2 Mai 2011 11:41, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Dim 1 Mai 2011 23:25 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 30 Avr 2011 16:51
Messages: 7
7 mois… 7 moi que je air dans ces ruelles étroites et sales… Qu’est fais pour en arrivais la ? Je n’en sais rien… Si je hais mon père pour ce qu’il a fait ? Non, jamais… Enfin si un peu…

Minuit… C’est l’heure. Je me levai du sol sur lequel j’étais allongé et je partie en direction du lieu de rendez vous. Il n’était pas conseiller de se promener dans les ruelles du bas peuples surtout la nuit, qui pouvez savoir que ce lieu abritez autant de voleur et de bandit ? Surtout dans une telle ville telle que Bohen. Plus je me rapproché de la zone cible et plus les immeubles étaient délabrés, mais par contre l’odeur étais toujours la même… Celle de la mort, ici l’hygiène était le cadet des soucis des habitants, pour eux, le plus important était de survivre ! Même si ces ruelles étaient souvent patrouillé par la garde, cela n’empêcher en aucun cas les personnes louche de continuer leurs affaires de l’ombre…
Après 15 minutes de marche, j’arrivais enfin à destination, j’étais sur une sorte de petit croisement encerclé par des maisons à moitié délabré, des flaques d’eau étais présente ici et la, quelques individus dormaient tranquillement par terre vêtues de haillons. Soudain une personne sortie de nulle par se rapprocha de moi.

- Plus il y a de lois ?
- Et plus il y a de voleurs

Cette homme si mystérieux était mon meilleur ami, sans lui, j’aurais fini soit mort dénudé dans les caniveaux ou alors exécuter par les gardes. Il se nommait Ruffin, c’était un Varrockien de taille moyenne et maigre pour son âge, lui aussi avait 19 ans, même si à l’origine tous nous opposés, ma nouvelle vie correspondez tout à fait à la vie des bas quartiers. Soudain d’autres personnes encapuchonnées nous rejoignirent.

- Qui sont-ils ?
- Des amis à moi, eux aussi sont la pour t’aider
- Je vois… Eux aussi souhaitent s’enfuir d’ici
- tout à fait

Ils étaient trois au total, deux Varrockiens et un Ynorie qui était bien loin de chez lui ! On pouvait voir sur leurs visages leurs déterminations à quitter ce lieu maudit dans lequel ils sont vécus depuis leurs naissances, et à dire vrai, je les comprenais totalement !

- Quand doit partir l’attelage de Bœufs ?
- Dans les alentours de 6H, Ils ne se doutent de rien

Notre plan consistait à nous joindre aux groupes de marchands qui devaient rejoindre Kendra Kâr avec leurs attelages de bœufs, nous n’avions simplement qu’à monter dans leur chariot discrètement pour ensuite rejoindre la grande ville ni vue ni connue, ainsi nous ne vivrions plus sous la menace constantes de nous faire arrêter par les gardes, ainsi la liberté pouvez s’offrir à nous pleinement.
L’un des Varrockiens tourna sa tête vers moi d’un air amicale

- C’est donc vous Landeric ? Ruffin m’a beaucoup parlé de vous.
- En bien je l’espère ! Et toi comment te nomme tu ?
- Moi c’est Valdemar et voici mon frère Odilon, le mec la bas qui semble stressé c’est mon ami Josserand
- Honoré de vous rencontrer, mais quelle âge a tu ?
- J’ai 17 ans

Je me penchai vers mon ami Ruffin

- Il n’est pas trop jeune ? Je veux dire, sa risque de mal tourner…
- Non ne t’inquiète pas, il est plein de ressources pour son jeune âge, il sera se débrouillé.

Je lui fessais confiance, et puis de toute façon, un homme de plus ne pouvait pas faire de mal ! Alors que nous apprêtions à nous séparer, une patrouille de garde nous encercla, nous n’avions aucune chance de nous enfuir.

- Je suis le capitaine Delmas, poser vos armes ou nous chargerons !
- Comment avez-vous fait pour nous trouver !?
- Grâce à votre cher ami Odilon
- Quoi ! Dit moi que c’est faux mon frère ! Pas toi !
- Viens pendant il est encore temps ! Nous pouvons encore fuir ce milieu pour rejoindre la milice, c’est le capitaine qu’il me la promit.
- Et nos amis ? Tu en fais quoi ?

Sans mots Odilon marcha en direction du capitaine qu’il lui demanda de rejoindre la caserne de la ville en lui certifiant que tous serais bientôt terminé. Peu de choix s’offrait à moi, Mourir pendu sur la place publique ou bien l’arme à la main… Enfin ce qui était sûr, c’est que le combat n’allait pas être simple...

_________________
La paix est un mensonge. Il n'y a que la passion. Par la passion, j'ai la puissance. Par la puissance, j'ai le pouvoir. Par le pouvoir, j'ai la victoire. Par la victoire, mes chaînes se brisent. La Force me libérera. Je m'engage dans l'Obscurité où j'ai découvert la vraie vie, Dans la Mort de la Lumière.


Dernière édition par Landeric le Mar 3 Mai 2011 23:30, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mar 3 Mai 2011 00:29 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 30 Avr 2011 16:51
Messages: 7
Je me retrouvais désormais dos à dos avec mon Ami Ruffin mais également avec deux parfaites inconnues, nous étions quatre et eux sept... La situation était critique, les quatre chemins qui auraient pu nous permettre de fuir étaient désormais bloqués par les gardes. En face de moi, mes adversaires étaient sans aucun doute un sergent protégé intégralement par une armure de fer dont la cuirasse arborer fièrement l'emblème de la ville, je ne pouvais son visage il était recouvert par un casque magnifiquement forger, il était d'une corpulence normal et peut-être même plus petit que moi, mais cela ne devait pas l'handicaper au combat, son expérience devait sans aucun doute rattraper se « petit » défaut. Le Kendran qui était à coter de lui ne lui ressembler en rien, grand, muscler, mais à coup sûr idiot, il devait avoir la vingtaine pas plus et vu son accoutrement, ce monstre était sans nul doute une jeune recrue. Soudain un cri, me retira de mes pensées.

- Vous ne voulez pas vous rendre ? Très bien ! Vous mourrez alors !

Sur ces mots, les soldats ennemis nous chargèrent avec rage, ne nous laissant pas d'autre choix que de les chargés à notre tour. A ce moment précis, il n'y avait plus que moi qui conté, j'étais désormais seul face à mes deux opposants, Le sergent ouvra le bal en essayant de m'attaquer de haut en bas, grâce à une esquive latéral, je parvins à esquiver le coup sans problème en tentant même une attaque d'estoc à l'aide de ma dague, malheureusement comme je m'y attendais, ce puissant adversaire réussissais une magnifique parade, au même moment, la jeune recrue essaya de me porter un coup mortel sur mon abdomen, ce ne fût pas sans mal que je parâmes in extrémis son attaque.

- Rattrape-moi ce sale Rat !

Tel un bon soldat la brute épaisse se lança à ma poursuite, pendant un long moment nous courions ainsi tous deux dans les rues sombres et désertes de la ville assoupie. A bout de souffle, je continuais ma route effréné dans les quartiers de la ville éclairée par la lueur de la lune, mes pas me paraissais de plus en plus lourd tandis qu'ils frappèrent le sol parsemé de flaque d'eau, a un moment, je m'en souviens, la route se divisa en deux, je prenais alors la rue de gauche et je m'apercevais que trop tard de mon erreur, la route se terminer par cul-de-sac !

- Te voilà pris au piège crapule !
- Maintenant c'est entre toi et moi, tes petits copains ne sont plus la pour t'aider
- Tu vas voir ce que je réserve aux parasites de ton espèce !

Un duel à mort s'annoncer et seul le gagnant pourra continuer son destin. D'un coter il y avait se garde qui devait faire près d'un mètre quatre-vingt-dix, muscler comme un bucheron et qui manipulait fièrement une épée longue et de l'autre il y avait moi, un homme du peuple déchu de tous ses titres de noblesses, d'une corpulence banale et armé d'une simple dague mais, ce qui était sûr, c'est que je ne pouvais perdre ce combat !

Dans un cri de rage semblable à une bête sauvage, mon ennemi se jeta sur moi. Pour commencer, il voulut me trancher en deux morceaux équitables, ce que je ne souhaitais guère ! Je me baissais alors pour esquiver attaque et en profita pour tenter de lui infliger un coup de pied dans le ventre mais, même si mon adversaire manqué d'expérience, c'était tout de même un milicien ! Il attrapa ma jambe avec aisance et me propulsa dans les airs tels un simple sac. Je m'écrasai si violament au sol que j'en lâchai ma dague, j'étais à présent au sol et désarmé, je me pensais déjà perdu...
Non ! Non ! Je ne pouvais perdre ainsi le combat ! Pas après tout le mal que je m'étais donné pour réussir à survivre dans les bas-quartier ! Le milicien était déjà là, au-dessus de moi tel un bourreau devant sa victime, alors qu'il s'apprêtait à me porter le coup de grâce, je fis une roulade vers la droite qui me permis de récupérer ma précieuse arme et d'un bon je me relevais prêt à le transpercé sur son flanc gauche, alors que je prenais la victoire comme acquise, ce monstre fît une attaque latéral qui me trancha la partie droite de mon buste, dans un ultime effort, je continuais ma charge vers mon opposant qui était désormais face à moi, mon coup l'atteignit en plein cœur.

- Crève charogne !

Pendant un brève instant il tituba à reculons pour terminer finalement au sol.

Mon ennemi était là, gisant sur le sol humide de la ruelle, cette victoire m'aura coûté cher... Mais j'étais fier de ma récente victoire, malgré toute ma détermination je ne pus sauver mes amis et je suis dès lors blessais et seule. Il fallait à présent que je stoppe l'hémorragie, je fouillais le garde à la recherche d'un quelque conque remède qui pourrait arrêter le saignement, je commençais par désespérer quand soudain ! Que Zewen soit loué ! Je découvris dans l'une des sacoches du milicien des algues marine qui ont des propriétés médicinales, je déchirai ensuite un morceau de ses vêtements.

- De toute façon il n'en a plus besoin...

Je mis alors les algues sur le morceau de tissu pour ensuite appuyer le plus fermement possible sur ma plaie, je n'avais jamais ressentie une douleur aussi vive de toute ma vie ! Mais très vite, je ressentie les bien fait des algues. Au moins les premiers soins ont été effectués...
Le soleil commençais à se lever, il me faillait maintenant rejoindre le transport des marchands pour enfin dire adieu à Bohen.

_________________
La paix est un mensonge. Il n'y a que la passion. Par la passion, j'ai la puissance. Par la puissance, j'ai le pouvoir. Par le pouvoir, j'ai la victoire. Par la victoire, mes chaînes se brisent. La Force me libérera. Je m'engage dans l'Obscurité où j'ai découvert la vraie vie, Dans la Mort de la Lumière.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mer 22 Juin 2011 22:14 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Dim 10 Avr 2011 21:09
Messages: 56
Localisation: Bouhen et ses alentours
<--- Après une excellente nuit de sommeil, je suis descendu dans la rue où un vacarme infernal trancha largement avec le doux silence de l'auberge endormie. L'esprit embrumé par une intense réflexion, j'ai marché le long du caniveau où les badauds et autres ivrognes croupissent le temps de dégriser et de repartir à l'assaut de la taverne la plus proche.

Les yeux perdus dans le vague, je n'ai pas vu l'homme arriver. Je l'ai bousculé et la fraction de secondes où nos regards se sont croisés a suffit à me faire perdre le fil de mon précieux raisonnement. Tandis que lui, a repris sa route, moi je suis resté ébahi au beau milieu de cette cacophonie ondulante. Il m'a rappelé quelqu'un... Mais qui ? Soudain le souvenir a éclaté dans ma tête comme une bulle qui éclate. Esstabello ! Un de mes anciens collaborateur ! Par collaborateur, j'entends associé, complice, escroc et... traître ! Ensemble, nous avions monté une affaire qui a marché du tonnerre ! Jusqu'à ce que ce chien me donne à la milice contre une prime moyennant quelques Yus et de jolies femmes ! Les soldats qui ont eu mon signalement, m'ont rapidement repéré et très vite, la ville est devenue un vrai coupe-gorge pour moi ! Voyant les soldats affluer de partout pour capturer un des plus grands escrocs du monde commerçant, j'ai dû fuir la ville précipitamment... Dans ma fuite, j'ai laissé une grande partie de ma fortune sur-place. Après cela, j'ai décidé de travailler désormais seul car il y avait moins de risques d'être pris à cause d'une trahison.
Et enfin, j'ai décidé de me venger ! Et, il est temps !

J'ai rapidement dû user de célérité afin de la rattraper. Quand ce fut chose faite, j'ai repris une marche normale, calquant mes pas sur les siens, le suivant à travers les marchés, les quais, les étroites ruelles et l'avenue des bourgeois jusqu'à une villa où j'ai dû rester à l'entrée car deux colosses la gardaient. J'ai su que cette demeure était à lui quand l'un des gardes a dit :

"Bienvenu, ô maitre ! J'espère que votre journée vous a été des plus agréables..."

J'ai donc décidé de revenir la nuit même afin d'avoir une petite "discussion" avec mon ancien collègue.
Mais en attendant, étudions son dispositif de sécurité : passer par la porte est exclu car les deux gorilles qui en gardent l'entrée ne me paraissent pas pouvoir être tués ou simplement assommés. Je ne pourrai pas non plus les endormir sans avoir un matériel de pointe comme des fléchettes anesthésiantes et une longue et précise sarbacanne. Malheureusement, ce genre d'outils est assez onéreux et dans mon état financier présent, toute dépense m'est impossible. De plus, même si je passais les deux armoires à glaces, j'ai entendu des chiens et j'ai peur de ne pouvoir prétendre battre des chiens à la course.
Ayant l'habitude de pouvoir posséder tout l'équipement qu'il me fallait, j'adaptais ma technique à ma cible mais dans le cas présent, il va me falloir faire le contraire : adapter ma technique d'approche à l'outillage que je possède.
Donc, qu'ai-je à ma disposition ? Deux seules choses... Un grappin et une corde... Je ferais donc mieux de passer par le toit. Surtout que j'ai vu qu'il n'y avait aucun garde dessus... Mais maintenant reste à trouver d'où je pourrai y monter. Une vieille maison qui m'a semblé être la plus proche de l'objectif a attiré mon regard. Après une rapide escalade de celle-ci, j'ai calculé qu'avec ma longueur de corde actuelle je pouvais juste atteindre l'angle le plus près de la bâtisse. Je ne pourrais pas me suspendre à ma corde. Je devrai l'accrocher à l'une des anfractuosités du mur et m'élancer dans le vide.

Après avoir préparé minutieusement mon plan d'actions, j'ai vaqué à des diverses occupations nécessaires à la réussite de ma mission nocturne. --->

_________________


Dernière édition par Ibouky le Lun 18 Juil 2011 23:27, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 25 Juin 2011 22:41 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Dim 10 Avr 2011 21:09
Messages: 56
Localisation: Bouhen et ses alentours
<--- A peine, j'ai mit le pied dehors que des milliers de questions ont envahis mon esprit :
qu'allais-je faire maintenant ? Pourquoi l'avais-je tué ? Mais surtout, de qui parlait Esstabello quand il a dit "on" t'a tué ? Et tant d'autres...
Ces nombreuses interrogations m'ont rapidement donné de fichus maux de crâne. Alors, j'ai fait comme je fais souvent : je suis allé à la taverne pour boire et oublier un peu mes problèmes. Je n'ai pas honte de le faire. Je n'ai honte de rien.

Alors j'ai marché, sortant des beaux quartiers avec ses rues impeccables pour me rendre dans les bas-fossés avec ses pauvres et ses filous éméchés tout en passant par les pâtés de maisons de finances moyennes avec de fiers bourgeois plein d'orgueil. J'ai croisé des dizaines de types de personnes différentes : des arnaqueurs, des idiots, des brutes, des riches, des soldats, des mages et je crois un meurtrier. (il a couru en voyant les miliciens et il avait un couteau sanglant en main)

De chemins pavés en routes poussiéreuses, je suis arrivé à la taverne du Chat enroué. --->

_________________


Dernière édition par Ibouky le Lun 18 Juil 2011 23:24, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2011 15:02 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Dim 10 Avr 2011 21:09
Messages: 56
Localisation: Bouhen et ses alentours
<--- "Maître ?"

"Oui ?"

"Vous ne m'avez toujours pas dit où nous allions."


"Et si je te disais où nous allions, cela changerait quoi ?"

"Et bien rien je pense... Du moins, je me coucherais moins idiot."

"En effet, cela pourrait être utile... Néanmoins, tu vas devoir prendre ton mal en patience et attendre !"

"... D'accord..." --->

_________________


Dernière édition par Ibouky le Lun 18 Juil 2011 23:23, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Lun 18 Juil 2011 22:17 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Dim 10 Avr 2011 21:09
Messages: 56
Localisation: Bouhen et ses alentours
<--- Mon maître m'ayant donné congé d'une journée, j'en profitais pour me promener dans la ville. Laissant temporairement l'action, les meurtres, la peur et l'adrénaline de côté, je me laissais aller au plus simple plaisir de la vie. Je goûtais des sucreries autant que le bonheur des couples. Je compris vraiment que je suis un être à part quand je rencontrai une petite famille : le père, un grand blond, offrait des fleurs à sa femme, des chocolats à son fils et une poupée à la jumelle de celui-ci. La femme, une brune munie de courbes et d'une robe très courte, le genre coquet, était parée de bijoux plus fantaisistes les uns que les autres. L'enfant mâle, un petit garçon au pantalon taché, jouait comme tout garçon de son âge : il s'imaginait des aventures abracadabrantes où il était le héros et devait sauver une princesse des griffes d'un dragon radin. Et pour finir, la jumelle, une petite fille aux cheveux reflets chocolat munie d'une jupe qui contrairement à celle de sa mère traînait par terre, jouait le rôle de la princesse, pourtant elle semblait plus être intéressée par sa poupée que par l'histoire héroïque de son frère.
Voir cette famille me rappela combien fonder la mienne m'est impossible. Déjà m'aurait-il fallu trouver une femme qui veuille bien accepter cette vie et y participer, mais encore plus : voulais-je partager ma vie avec autrui ? Je n'en suis pas sûr...

En pensant cela, comme à mon habitude, je marchais sans regarder devant moi. Hors comme souvent, une personne vint se dresser sur mon chemin... Habituellement, je la percute et quelques disputes s'en suivent généralement. Sauf que là, pour une fois, mon instinct me souffla d'un léger pas sur la gauche. Ce simple pas a suffi pour que j'évite mon accident. Maintenant que j'y repense, l'apprentissage de mon maître est un véritable trésor... Utile dans toute sorte de banalité de la vie, on vient de le prouver.

Ma réflexion cessa et mes yeux se levèrent. Devant moi s'étendait le paradis terrestre : un magasin d'armement, d'une largeur de quelques dizaines de mètres où des étages contenant des armures s'entassaient à côté de râteliers dans lesquels épées, glaives, haches et autres armes tranchantes s'amassaient.
Orientant de nouveau mes globes oculaires, je lus l'inscription du magasin :

"Chez Griom, l'armurier."

Achetez arme à moi pas cher mais bon qualité !


J'hésitais à entrer jugeant l'état de ma bourse légère et ne sachant pas la réaction de mon mentor en apprenant cet achat quand je vis deux griffes en argent étincelantes accrochées sur le mur face à la porte.
Avant d'avoir pu y penser, je rentrai. --->

_________________


Dernière édition par Ibouky le Mar 19 Juil 2011 23:15, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mar 19 Juil 2011 19:01 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Dim 10 Avr 2011 21:09
Messages: 56
Localisation: Bouhen et ses alentours
<--- En sortant de chez l'armurier, je jouais avec mes nouvelles griffes. C'est étonnant comment quelques segments de dix centimètres d'aciers peuvent vous donner l'impression de prolonger vos doigts. Après dix minutes, j'avais l'impression qu'elles faisaient partie de mon corps depuis toujours. Merveilleux !

Aussi étourdi que d'habitude, je heurtais un passant. Quand celui-ci me regarda, nous eûmes tous deux un flash. Heureusement, je fus plus prompt à réagir que lui : jouant des coudes, je courus vers les portes de la ville. Sauf, qu'à mon malheur, l'un garde d'Esstabello*, oui, car c'est bien l'un des deux gardes survivants de ma victime, cria aux gardiens de la porte de m'empêcher de passer. Du coup, je fus bloqué entre trois miliciens lourdement armés. Je sus alors que mon salut ne pourrait venir que d'un miracle. Et ce miracle, ce fut l'orgueil de mon poursuivant :

"Ne l'attaquez pas ! Il est à moi ! Il a tué mon maître et un de mes amis ! Un homme au cœur pur ! Dévoré par les chiens !"

Tandis qu'il prononça ces mots, des larmes fluides glissèrent sur son rude faciès.
Pour vaincre une brute pareille, il me fallait user de ruses. Une en particulier : la provocation.

"C'est bon, face de rat ! On a compris ! Toi le petit chienchien à son maitre est perdu maintenant qu'il n'est plus là ! Faut pas t'en faire, ta maman va venir te consoler !"

Chacun de ces mots étaient calculés afin de le piquer à vif. Et ça marcha. Il devint rouge et me fonça dessus comme un taureau enragé. Sa vision troublée pour ses sanglots, il courut de travers et en zigzaguant. Il ne vit pas mon genou qui vint sauvagement lui effleurer l'estomac. Plier en deux, le souffle coupé, il grogna. Ses acolytes semblaient prêts à intervenir au moindre signe de sa part. Se redressant, il essuya la bave qui suintait de ses lèvres et, calmé, se mit en position de combat malgré sa douleur abdominale. Levant sa hallebarde (j'ai dû oublier de vous dire que c'était ça son arme), il lui fit décrire un arc de cercle meurtrier que je ne pus esquiver et qui me traversa de plein fouet. Je m'écroulai à terre, tombant dans un semi-coma. Mes paupières ne purent plus s'ouvrir et mon état comateux me rendis aveugle. Seul mon odorat et mon ouïe fonctionnèrent encore.

"Je l'ai eu ce rat !"

"Bravo, collègue !"

"Il va finir à l'ombre pour le restant de ses jours ! Mène-moi à la prison !"

"Désolé, camarade ! La prison est surchargée à cause de l'augmentation du nombre de délinquants notoires de la ville. Tu vas devoir le mener à Oranan. C'est là que la garnison est le plus à même de l'enfermer."


"Mais alors, je veux un chariot, quelques hommes, un convoi, quoi !"

"D'accord, je vais voir cela avec mes supérieurs."
--->

*(((voir RPs précédents 1 2)))

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Lun 8 Oct 2012 18:21 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 5 Déc 2010 19:46
Messages: 271
Localisation: Entre Kendra Kâr et Bouhen
À la sortie de l'armurerie, les deux compagnons se dirigèrent vers l'auberge la plus proche, à savoir l'Auberge de la Vieille Paulette.

Durant le trajet, Xytas observait avec grande attention la paire de griffes qu'il venait d'acquérir, tel un enfant devant son nouveau jouet. Comme à son habitude, il cherchait à analyser chaque part de ce qui pouvait être étudié du mieux qu'il le pouvait. Les moindres failles devaient être mises à jour, les meilleurs avantages exploités de la meilleure des manières.

Alron commençait à avoir l'habitude de cette sorte de manie chez le voleur. Il pensait d'ailleurs qu'un môme tel que lui ne devait pas se préoccuper tellement de chaque détail, mais plutôt penser à profiter un peu. Aussi se contenta t-il d'afficher un léger sourire devant le regard passionné et méticuleux de Xytas face à ses nouvelles "arracheuses de vie". Il arrivait parfois au jeune homme de remuer ses lèvres, comme s'il s'apprêtait à commenter, mais avait jugé plus sage de garder ses pensées pour lui.
Le petit spectacle dura une poignée de minutes, puis Xytas semblait avoir abouti à une conclusion, le regard pétillant et un léger sourire arrogant dessiné sur le coin de ses fines lèvres. Voulant le montrer à Alron, il s'arrêta de marcher, ce que son compagnon remarqua, avant de l'imiter, à peine un mètre plus loin.

"Verdict ?"

"Eh bien... Pour commencer par le négatif, toute parade me semble presque impossible. Premièrement car les griffes sont bien trop courtes et deuxièmement, même si je parvenais à croiser le fer, je n'ai tout simplement pas assez de force. Il va me falloir donc travailler sur ma vitesse, afin d'esquiver du mieux possible et pouvoir frapper rapidement et avec précision. Vous savez que d'ordinaire, je n'aime pas me battre... Et encore moins tuer... Mais je me suis engagé dans quelque chose qui me dépasse, mais j'irais presque jusqu'à dire que cela me plaît... J'ai trouvé un but."

"Tu ne prends donc plus cette péripétie et ces meurtres à venir comme la dette que tu dois me payer pour t'être joué de moi, si je comprends bien ?"

Xytas ne put s'empêcher de sourire, en repensant à ce qu'entendait Alron par "joué de lui". En effet, le voleur avait joué les imposteurs lors d'une transaction avec le colosse, mais la mort cogna à sa porte lorsque ce dernier s'en rendit compte et se mit à sa poursuite à travers un bois, à la sortie de Kendra Kâr. Mais c'est aussi là qu'il a rencontré Scirius, son petit écureuil qui ne le lâche désormais plus sous aucun prétexte.
Après quelques secondes sous silence, le jeune adulte reprit la parole.

"Disons plutôt que j'ai trouvé quelqu'un pour me cadrer et surtout me protéger. Désormais, je me sens en sécurité, je ne passe plus mon temps à me demander de quoi le jour suivant sera fait. Nous avons une sorte de programme dorénavant. Des cibles à éliminer. Je me contrefous de savoir si leurs actions passées sont louables ou néfastes. Nous faisons équipe Alron, c'est tout ce que je sais."

Une fois son petit speech terminé, Xytas rangea ses griffes dans son sac en bandoulière, laissant ainsi Scirius prendre l'air, allant se nicher sur son nouveau perchoir, à savoir l'épaule de son "maître", se cachant sous une mèche de cheveux. Le rongeur n'était plus vu tel un nuisible par son propriétaire, mais réellement comme un véritable ami. Son premier ami. Alron aussi, commençait à en devenir un, malgré le fait que moins d'une semaine auparavant, il avait tenté de le tuer.

Tuer... Un mot qui était devenu si courant en ce monde. Un mot si simple, de seulement quatre lettres, mais qui couvre des millions de cadavres. Xytas se demandait de plus en plus ces derniers temps si l'on pouvait réellement considérer le terme "société" comme un mot adéquat au monde civilisé plutôt que comme un idéal inatteignable. La langue n'est-elle pas réputée pour être la meilleure arme existante, et pourtant la seule qui ne tue pas ? Pourquoi est-il toujours question de meurtre, d'argent, de pouvoir ? Malgré cette philosophie, le penseur était lui même devenu l'un des rouages de cette horloge infiernale, et ce, volontairement.

Alron, lui, ne voyait pas les choses de cette manière, mais de façon plus basique, mais non pas moins respectable. Pour le colosse, et pour chaque être d'ailleurs, nous n'avons qu'une vie. Cette dernière doit valoir le coup d'être vécue et s'imposer des limites ou des contraintes est gâcher cette chance qu'a l'Homme d'y goûter.

Quant à Scirius, il se contentait de dormir.

Les deux compagnons, après plusieurs minutes de marche, se trouvaient enfin devant la porte de l'Auberge de la Vieille Paulette.

_________________
Xytas,Voleur,Kendran


Dernière édition par Xytas le Mer 10 Oct 2012 17:46, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Mar 9 Oct 2012 22:29 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 5 Déc 2010 19:46
Messages: 271
Localisation: Entre Kendra Kâr et Bouhen
Les rues étaient presque vides en cette heure matinale. Le soleil commençait à se lever au loin, ses rayons perçant difficilement l'obscurité brumeuse. Il faisait assez frais et l'humidité avait finie de danser sur les bâtisses, y disposant un fin manteau aqueux. À la sortie de l'auberge, Xytas prit une grande bouffée d'air frais, oxygénant ses poumons. Toutes ses affaires étaient prêtes et une fois sa tâche accomplie, il lui faudrait quitter la ville au plus vite et s'en aller rejoindre Alron, afin de reprendre la route à travers paysages urbains et champêtres pour achever leur traque. Mais Xytas se posait une question depuis la veille, qui lui revenait sans cesse en tête, tel un parasite dont on ne pouvait pas se désister ; qu'allait-il se passer ensuite ? S'ils survivaient à ces périples et accomplissaient pleinement leur objectif, se sépareraient-ils ?

Cette idée ne convenait pas au détrousseur, qui se sentait utile et bien entouré. Il avait cependant tout le temps de s'interroger sur le sujet par la suite. Pour le moment, il avait mieux à faire.

Se souvenant qu'il devait agir vite, Xytas se mit au pas de course, courant vers un mur avant de l'escalader. La pierre était quelque peu glissante mais n'empêchait pas pour autant le jeune homme d'en venir à bout, se hissant gracieusement en son sommet, enchaînant sur un bond pour empoigner un rebord de fenêtre et grimper une façade. Le jeune homme n'avait plus goûté à cette sensation depuis trop longtemps. Les toits étaient son sol, grimper sa façon de marcher et sauter celle de respirer. Toujours au pas de course, il passait d'un toit à un autre, montait un mur, pour sauter ensuite dans le vide, se réceptionnant, grimpant, roulant, bondissant, sprintant...

Inévitablement, Xytas s'approchait du comptoir de commerce, dont la position lui avait été indiquée par Alron plus tôt la veille, prêt à saisir une vie.

Talion était occupé à marchander une cargaison d'armes avec deux types au physique louche, le sourire au lèvres, sentant déjà l'odeur des yus qui allaient venir s'empiler en masse dans le fond de sa bourse. Ses clients ne semblaient pas très intelligents, semblant dépenser bien trop de leur fortune pour des lames de bien piètre qualité. Xytas n'avait pas encore localisé sa cible, continuant de progresser entre les toits, les yeux braqués en contrebas, aux aguets, attentif au moindre indice pouvant lui indiquer la position du trafiquant.

Tout se déroula alors très vite. D'un bond, Xytas passa par dessus la ruelle, s'apercevant de la présence des individus quelques mètres en dessous, mais un peu tard, emporté par son élan. Il eut grand mal à se réceptionner, et faillit même chuter. Trois têtes se levèrent alors, observant la cause de ce tumulte et des quelques chutes de minuscules pierres et nuages de poussière sur leurs chefs. Par réflexe, et surtout lâchement, les deux clients prirent la fuite, non sans avoir emporté les armes avec eux, mais ne déboursèrent guère le moindre yu, pensant sans doute à un traquenard, ou ayant tout simplement saisi l'occasion pour prendre leurs jambes à leur cou sans payer l'elfe. Talion, lui, fou de rage après avoir perdu sa cargaison, décidé de grimper à la rencontre de cet élément perturbateur, pendu dans le vide.

Le mur, haut d'une dizaine de mètres, se voyait maintenant assailli de deux individus cherchant à en atteindre le sommet au plus vite. L'expérience de Xytas dans le domaine lui permit d'arriver bien avant le trafiquant, ainsi eut-il le temps de sortir ses griffes et même d'aller mettre son sac en bandoulière, dans lequel Scirius, nul ne sait comment, dormait à point fermé, à l'abri de toute menace.

Le combat était inévitable, mais malgré cela, Xytas se sentait excité. De légers tremblements parcouraient ses bras et il affichait un léger sourire ravi, sûr de lui. Lentement, avec grande précaution, comme s'il manipulait du cristal, le voleur s'équipa de ses griffes, prêt à en découdre. Néanmoins, il patienta, le temps que l'elfe soit aussi à son niveau et surtout en garde, la lame sortit également.

"Tu viens de me faire perdre beaucoup d'argent, sale petit rat. Le prix à payer pour toi sera celui du sang. Regarde bien cette ville, regarde bien le toit que tu foules actuellement. Tes derniers pas se feront sur ce dernier." le ton de l'elfe était calme, sa voix quelque peu mélodique, ce qui n'étonnait qu'à moitié Xytas. Voilà pourquoi c'était lui qui était assigné aux ventes.

Lors de ce face à face, Xytas pouvait enfin observer celui dont il entendait parler depuis quelques temps. L'elfe avait les traits fins, un teint légèrement halé et des yeux charmeurs, malgré le fait qu'un large cicatrice barrait son oeil droit. Il arborait néanmoins une tenue de fripouille et sa cape était mutilée en de nombreux endroits.

Les deux adversaires se jaugeaient, comme s'ils pouvaient se transpercer du regard. La tension était palpable. Talion en savait visiblement un rayon sur les arts de l'escrime. Il tenait sa lame avec assurance et ne faisait aucun mouvement inutile, réduisant progressivement la distance entre Xytas et lui. Son épée lui donnait l'avantage, pouvant tenir son adversaire assez loin pour ne pas se faire entailler, tout en pouvant le harceler de coups. Il leva d'ailleurs sa lame, voulant tester Xytas, donnant un coup circulaire, que le voleur esquiva sans problème et tenta de contre-attaquer par deux coups rapides, qui se firent dévier par l'arme de l'elfe, avec une aisance déconcertante. Le voleur commençait alors à paniquer. Et s'il était du niveau d'Alron, ou plus... ?

_________________
Xytas,Voleur,Kendran


Dernière édition par Xytas le Sam 20 Oct 2012 13:20, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 20 Oct 2012 13:18 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 5 Déc 2010 19:46
Messages: 271
Localisation: Entre Kendra Kâr et Bouhen
La situation ne semblait pas en faveur du Kendran, devant l'assurance déconcertante de l'elfe avec une lame. Ses appuis étaient stables à chacun de ses pas, cherchant minutieusement la plus petite ouverture dans la défense de son adversaire et son arme parfaitement dressée, telle une muraille infranchissable entre les griffes de Xytas et sa propre chair. Les combats menés et remportés par Talion se ressentaient à travers son regard concentré, perçant, inflexible et confirmé. Le voleur quant à lui faisait son possible pour paraître à l'aise durant ce duel invisible, opposant simplement deux visages, plongés en pleine conversation muette. Les deux adversaires, tel l'éther le plus pur semblaient hors du monde. Ce qui se passait autour n'existait plus, hormis le toit sur lequel ils se trouvaient, prêt à être maculé de sang. Le silence vint se briser tel un verre de cristal, resté des heures durant en équilibre lorsque Talion prit la parole, sur un ton étrangement neutre.

"Je vais te dire gamin... Le sort d'un combat se dessine après les premiers échanges de coups. Deux hommes qui s'affrontent rentrent en osmose. Une véritable poésie s'entame alors, mais un poème a toujours une fin. La question est-donc la suivante. Qui de nous deux composera le dernier vers, conclura de sa dernière rime ? Toi, ou moi... ?"

Xytas prit alors l'initiative, se ruant vers son adversaire, décidé à entamer les hostilités. Il ne pouvait plus reculer et était maintenant lancé. Revenir en arrière n'était pas permit. Une sensation étrange naissait au fond du voleur, comme si les instincts de survie présents en chacun s'éveillaient. Un léger frisson se fit sentir le long de sa nuque, ses muscles se tendirent et chaque parties de son corps étaient abreuvées d’adrénaline. Durant sa progression, le Kendran prit la peine de lâcher une ultime rengaine avant que l'inévitable ne débute.

"Laissez moi au moins la peine de poser ma plume sur ce poème en premier..."

Le bras levé, Xytas tenta de toucher le bras armé du trafiquant, afin de l'empêcher de tenir correctement sa lame par la suite.

_________________
Xytas,Voleur,Kendran


Dernière édition par Xytas le Dim 21 Oct 2012 15:40, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les rues de la ville
MessagePosté: Sam 20 Oct 2012 16:50 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 2 Nov 2008 00:39
Messages: 675
Combat dirigé Xytas


Attaque Xytas: 98 Coup critique réussite ( Ya le premier cc que je sort en tant que GM!)
Attaque Talion: 63 réussite

Ton coup surprend tout bonnement Talion et ta lame lui tranche le bras, du coude au poignet. Une effluve de sang gicle de la plaie mais l'homme ne perd pas son sang froid et fait passer son arme rapidement à sa main valide. N'ayant d'autre choix, il te repousse violemment avec son pied, te coupant la respiration.

-Les premiers coups... fulmina Talion en observant la profonde blessure que tu lui as infligée.

Inspirant un grand coup, il se rue sur toi avant que tu ne le marque encore plus de ta lame.

_________________
-Les gens ont tendance à tenir pour vrai ce qu'ils
souhaitent être la vérité ou ce qu'ils redoutent être la vérité.


SOS GM? C'est là
Une question? C'est ici
Une intervention? Par là


Gm nocturne


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 95 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016