Personne ne bronche quand tu entre dans la pièces. Que ce soit la belle blonde aux yeux verts qui se tient nue devant toi où l'homme gras et laid qui est allongé dans le lit en poussant des gémissement....sûrement dus aux actions de la personne cachée sous les draps. Pour être laid, l'homme est laid, des cheveux épais et gras tombant sur ses larges épaules. Des petits yeux noir encadrant un gros nez crochu qui lui même surmonte une bouche épaisse et difforme, le tout agrémenté de joue grasse et flasque. Pour le reste du corps, ce n'est guère mieux, un tas de gras qui s'étale généreusement sur le lit couvert de draps de satin blanc.

Toujours est-il que l'homme n'a pas remarqué ta présence et c'est la femme en tenue d'eve qui vient te voir.

"Il va falloir attendre votre tour ma belle, mais vous pouvez toujours vous amusez avec moi en attendant, Yorel adorera ça."

Ce faisant, elle commence à caresser ta jouer d'une main et ta poitrine de l'autre.

La porte venait à peine de s'ouvrir que Silmeria ressentit un sursaut. Sa nuque se courbait violemment et ses yeux lâchaient une petite larme avant que le vert ne tourne au pourpre. L'odeur de la chambre giflait son nez comme un paysan fouetterai sa bête de champ pour qu'elle avance plus vite. D'ailleurs l'odeur avait peut être un rapport avec une bête à en juger l'homme...

( Regarde moi ça... On dirait une tête d'oiseau moche sans bec. )

Elle avait enfin trouvé la cible, et elle devait s'avouer qu'elle attendait autre chose. A la place de l'homme à femme qu'elle s'imaginait, le grand séducteur qui attirait les plus belles fleurs de la jeunesse de Kendra Kâr n'était en réalité qu'une montagne de graisse suintante et malodorante. L'homme était tellement gras qu'elle ne craignait guère une fuite trop rapide de sa part. Une femme nue comme un vers rayonnait dans le halo de lumière en s'avançant vers Hrist trop occupée à observer en cachant au mieux son dégout, le maître des lieux. C'est lorsqu'elle sentait le contacte de la main brûlante sur son visage qu'elle offrit toute son attention à la femme aux cheveux blonds. Elle aurait pu ressembler à la Sindel si ce n'était que ses yeux étaient désormais violets...

Hrist changeait ses plans, elle se passerait d'otages pour cette fois. La blonde se montrait trop ambitieuse et proposa à Hrist un moment de tendresse en caressant le corps de la Douce. Hrist saisit rapidement le poignet de la femme et la regarda au fond des yeux.

" Votre maître ferait mieux de s'occuper de la missive urgente que j'ai en ma possession pour le moment. "

Elle relâchait la pression qu'elle exerçait sur le poignet de la blonde, le regard joueur malgré tout. Elle endossait un rôle qui ne collait absolument pas à son personnage, elle devait se montrer douce pour attirer au mieux l'attention de l'homme. C'était lui qu'elle voulait et non pas la femme.
Hrist passait son doigt sur les lèvres de la femme d'un œil presque langoureux. Elle s'approchait doucement du lit de l'homme. Elle ressentait l'excitation morbide qui s'agitait dans tout son corps. Corps qui avait l'impression de contenir des papillons dans le ventre tant cette alchimie démoniaque et sanglante agissait sur Hrist. Elle prenait de plus en plus de plaisir. La Frémissante oui, elle jouait et faisait frémir ses victimes...

Hrist était proche du pied du lit et agrippait le drap dans un coin pour le dégager d'un large mouvement de la main. Cette action découvrit une bonne partie du lit, dévoilant le corps d'une femme visiblement très intéressée par ce qui risquait d'être coupé d'ici quelques minutes. La salle ressemblait aux autres chambres. Les rideaux étaient cependant pourpres et épais, presque semblables à du velours. La pièce était splendide si on faisait abstraction de la montagne de graisse qui pataugeait dans le lit comme un énorme poisson pris au piège à marrée basse.

Hrist s'approchait le plus possible de l'homme en sortant le parchemin, elle le tenait à portée de vue de l'homme mais agrippait fermement pour qu'aucun ne puisse s'en emparer.


" Seigneur Yorel. J'ai ici une importante missive qui réclame votre attention la plus totale. Je me dois de vous la lire, ce faisant, vous comprendrez qui en est l'auteur. Étant à titre scrupuleusement privé, je préférerai que vous soyez seul avec moi. Vous pouvez cependant demander à ce qu'une de ces deux femmes reste pour vous... Divertir."

Elle soufflait ces derniers mots, tant qu'à faire, Hrist désirait qu'il ait le moins de doute possible et son plan était comme à son habitude très flexible. Elle se plantait droite comme un pal devant l'homme en lui offrant un regard langoureux et un petit pincement discret des lèvres et attendait sa réaction.

Sans doute habituée à se genre de situation, la jeune fille qui était auparavant cachée par le drap, continue son affaire sans se soucier du reste. Yorel Nilrem quant à lui, te fixe, comme le chat fixe la souris en s'imaginant en train de se repaitre de la chair du rongeur. Ses yeux plein de gourmandise et d'envie te détaillent sous toutes les coutures. Des l'instant où tu lui parles de la missive, il relève la tête de la jeune femme et lui fait signe de partir et indique à l'autre de se rhabiller. la première quitte la pièce totalement nue.

"Voila jolie et désirable demoiselle, que me voulez vous ?"

Une voix curieusement aigüe et nasillarde, franchement désagréable. La femme qui vient de se revêtir, vient s'installer à ses côtes et elle te regarde de la même façon tout en caressant le torse nu et possédant une forte pilosité de Yorel.

L'homme posait son énorme patte moite et velue sur le crâne de la femme qui s'occupait de lui afin de lui demander de quitter la pièce. Seuls resteraient la femme qui venait de l'accueillir, Yorel et... Hrist. L'ambiance avait directement changée, quelque chose dans l'air pulsait, comme si la maison avait un cœur et que celui-ci battait. L'adrénaline de Silmeria se promenait dans les veines éthérées de la Frémissante qui raccompagnait la jeune femme à la porte, fermant celle-ci correctement. Lorsqu'elle entendit les bruits de pas s'éloigner suffisamment, elle se rapprochait alors du lit où était l'énorme Yorel. La femme se rhabillait et vint prestement s'installer à côté de son maître, dévorant le corps et les courbes de la Sindel. Hrist faisait abstraction au mieux de ces regards lubriques.

Les armes de la femme étaient parfaitement visible, elle était même assez surprise que personne n'ait demandé à ce qu'elle les dépose avant de rencontrer le gros tas de graisse libidineux. Hrist agitait le sceau du parchemin devant le couple qui se caressait. Elle brisait le cachet de cire grise du bout des doigts et ouvrit le parchemin.

Le piège s'était clos. L'encre magique du document à la base noire, tombait en une matière qui ressemblait à de la cendre avant de se consumer dans l'air. L'ouverture du parchemin du silence provoqua une onde de choc dans l'air. Yorel n'était à présent plus capable de crier, ou d'émettre le moindre bruit à l'aide de ses cordes vocales. Dès lors, Hrist reprenait son sérieux et son visage éternellement indifférent. La femme paraissait étrange, elle maîtrisait peut être la magie, aucune des deux âmes n'était apte à déceler un aura de mage, elle ne pouvait pas juger sa dangerosité à l'avance et elle verrait ça sur le moment même.

Les visages allaient-ils se décomposer de peur lorsque la splendide femme qui en réalité était tueuse sortirait son épée ? Elle leur laissait le temps de comprendre ce qui venait de se passer. Le parchemin qu'elle venait de lâcher de dissolvait dans l'air avait de disparaître dans une petite fumée grise sans odeur. Le sort sourdine était lancé. Hrist maniait la magie quand ça l'arrangeait.

Il fallait désormais faire frémir l'homme. Et quoi de plus beau à ses yeux que la vue de la beauté qui lui caressait le torse quelques secondes plus tôt de faire tuer devant lui ? Un délicat souvenir à emporter dans la terre. Hrist détachait la cape qui lui frottait les bras, elle voulait être parfaitement libre de ses mouvements. Elle saisit violemment le manche de l'épée ainsi que le fourreau, et dégageait la lame tranchante devant le couple. La femme n'était pas touchée par le sort, il fallait donc l'éliminer au plus vite...

Dirigé de Pré-quête 23 Silmeria

A la vue de ta lame, l'homme ne réagit presque pas, trop peu même. Il te regarde maintenant avec encore plus d'envie et de désir se léchant même les deux boudins grassouillets qui lui servent de lèvres et, de sa voix au volume fortement atténué par ton sort, il te dit:

"C'est lui qui vous envoie hein ?! Pourquoi ne vient-il pas le faire lui même à votre avis, si une simple lame comme la votre pouvait me tuer ?!"

L'homme ne restait qu'une montagne de graisse impassible. Il parlait malgré le sortilège quoique sa voix en était considérablement affaiblie. Il regardait la longueur de la lame de Hrist, et contrairement à ce qu'elle pensait, il ne semblait pas paniquer. Aucune arme n'était à sa portée et il n'avait rien pour protéger son corps.

Hrist écoutait ses paroles et fendit l'air de la lame en criant :
"Silence mortel !"

La tueuse regardait la femme située à côté de l'homme. Pour elle, peu importait les raisons qui poussaient un homme à ordonner la mort d'un autre. Hrist n'était qu'un vaisseau de la mort mais elle le faisait aussi pour des raisons personnelles. Tellement personnelles que même la Sindel d'origine, la Douce Silmeria n'en savait rien. Cependant elle ne prenait plus aussi mal le fait d'être souvent tenue à l'écart des origines de la Frémissante. Cependant, l'heure n'était pas aux questions sur d'où elle venait, elle était à son office.

Hrist sommait à l'homme de fermer son clapet, elle menaçait la femme de sa lame. Or cette dernière à l'image du pacha qu'elle caressait encore et toujours, inlassablement contemplait les yeux violets de la tueuse en se mordant les lèvres d'un signe de désir. Il n'y avait qu'une seule et unique réponse à cela pour la tueuse : la magie.

Si aucun des deux ne craignait le fil mortel du rasoir c'est qu'ils disposaient de magie et de quoi attaquer sans avoir recours aux armes de poing. Elle avait néanmoins l'avantage de disposer d'une armure... Enfin c'est ce que Silmeria espérait, la Douce se multipliait les questions en voyant les cibles impassibles. Hrist ne prit pas à ce qu'elle croyait être du bluff et lança une attaque plongeante vers la poitrine de la femme toujours allongée sur l'homme à le caresser.

Jet d'attaque Silmeria : Réussite

Ta lame file droit vers la poitrine de la jeune femme, qui meurt sous le coup, un flot de sang important s'échappant de sa poitrine fraichement transpercée. Yorel ne prend pas peur pour autant et c'est avec une grâce étonnante au vu de sa masse corporelle qu'il quitte sa couche teintée de rouge. Il s'approche de toi, petit à petit, entièrement nu ses bourrelets bougeant au rythme de ses pas, toujours avec la même lueur dans le regard.

"Impressionnant, quel courage, t'opposer ainsi au puissant Yorel Nilrem. Tue mes femmes si cela t'amuse, je les remplacerai facilement."

Sa voix est toujours atténuée par ton sort de sourdine.

Le fil glacé de l'épée ouvrait les chairs de la jeune femme qui abandonnait un dernier regard à ce monde criblé d'angoisse. Le jet de sang chaud s'échappait au rythme des derniers battements du cœur avant de s'estomper dans d'épais bouillons et de couleurs simplement pour s'étendre sur les draps blancs. L'homme ne paniquait pas malgré le cadavre qui gisait sur lui. Les yeux verts de la femme perdaient la dernière étincelle de vie. Terminé pour elle. Elle était probablement morte sur le coup. L'homme poussait alors cette carcasse sans vie au loin sur le lit et entreprit de se lever. Hrist aurait pu croire qu'il mettrait bien cinq minutes à soulever cette énorme bedaine et lever son cuir du matelas. Or, il n'en était rien ! Il se levait avec une simplicité effarante. Hrist ne perdait pas le contrôle de la situation. Il avançait vers elle mais il devait s'agir d'une ruse. S'il avait été mage il aurait certainement utilisé ses pouvoirs pour tenter quelque chose.

Il s'adressait encore une fois à Hrist d'un couinement étouffé par magie, un son strictement insupportable qui donnait à la femme l'envie de lui enfoncer l'intégralité de sa lame au fond du bec, et tourner un quart de tour et de laisser cette montagne se vider de son sang, gras, libido peu à peu.

Ce n'était pas sa mission, il devait souffrir. La mort de la femme ne semblait pas le déranger outre mesure. Il fallait passer aux châtiments corporels.

"J'ai dit silence humain ! "

Elle fendait l'air de son épée encore une fois pour lui imposer de se taire. Il s'avançait vers elle le pas lourd mais vif. L'essence même de la lubricité animait son regard. Comment pouvait-il imaginer une chose pareille alors qu'il avait sur le torse le sang tiède de la femme qui lui collait aux poils et s'insinuait entre deux couches de gras ? Il avait quelque chose à cacher et Hrist n'allait pas attendre qu'il le montre. Elle se devait de l'immobiliser, si elle réussissait elle utiliserait la dague pour tourmenter cette âme et remplir sa part du contrat.

( Hrist, je crois qu'il va tenter de te jeter un mauvais sort. Empêche le d'avancer, il va probablement devoir se concentrer avant de le faire. Distrait le. )

La Frémissante lui dit d'une voix calme et souple :

" Vous me désobéirez jusqu'à votre dernier souffle... Qu'il en soit ainsi. Mais soyez prévenu, votre vie ne sera pas épargnée. "

Les derniers mots étaient même accompagnées d'un sourire aux courbes cruelles. Un sourire qui ne présageait rien de bon. Elle reculait d'un pas et fit brusquement volte-face et fit une frappe ascendante de l'épée. La trajectoire de la lame était sensée frapper le genou gauche de l'homme et s'il ne bougeait pas trop, taillader la cuisse droite dans le même mouvement afin de l'empêcher d'avancer.

Jet d'attaque : Réussite

Ton épée vient avec un précision mortelle, trancher la cuisse droite de Yorel. La douleur le pousse à mettre un genou à terre et il te regarde en souriant et en retenant un cri de douleur, sans pour autant riposter d'une quelconque manière.

"Cesse tout ceci, j'ai de quoi te faire vivre dans l'opulence pendant toute une vie, les chien Kendran crève la fin, devient une de mes femmes, je ferai de toi ma favorite et tu n'auras plus à t'inquiéter de la famine!"

La fluidité de la lame fendait l'air et découpa la cuisse de l'homme qui sous la douleur fut contraint de s'arrêter et de poser genoux à terre. Le visage grimaçait d'un sourire crispé qui indiquait que c'était effectivement du bluff. Son épée était parfaitement capable de couper sa chair et faire couler le sang. L'odeur du liquide salvateur embaumait la pièce. Hrist craignait que l'on rentre dans la pièce, la grande porte à deux battants bougeait en provoquant un petit bruit à cause du courant d'air. Il fallait impérativement s'assurer qu'elle reste close et que personne ne rentre, que ce soit une concubine ou une des femmes en armure. Hrist laissait l'homme lui parler, il lui promettait malgré la violence monts et merveilles. Voulait faire d'elle sa favorite, sa concubine.

( Quelle affreuse perspective )
( Je sais... Je dois trouver de quoi bloquer la porte. )
( Pourquoi tu ne prendrais pas ces candélabres à trois branches sur le buffet ? Ils doivent être assez larges pour bloquer les deux poignées de la porte. )

Aux mots de la Douce, Hrist jeta son regard au buffet tandis que l'homme terminait ses promesses stériles. Il était d'ailleurs toujours au sol, ne cherchant pas plus que ça à s'enfuir. Les hommes, pensait Hrist, sont incapables de remarquer lorsque leurs plans ne fonctionnent pas. Sa ruse visant à déstabiliser la tueuse ne prenait pas. Celle ci était d'ailleurs trop occupée à casser les bougies sur le coin du buffet pour ensuite bloquer solidement le candélabre sur les poignées de porte, s'assurant ainsi que personne ne viendrait la déranger.
" Silence ! " Sifflait la Frémissante à l'homme beaucoup trop bavard à son goût.
" Un humain négociant avec moi ? Jamais !"

Hrist ne comprenait pas, elle lui avait jeté un sort de sourdine et l'homme continuait à parler, même d'une voix fluette et couinante, il parlait. La magie... Il n'y avait que les mages pour y trouver un sens. Une possibilité s'ouvrait à elle. La femme n'avait pas crié alors qu'elle lui perçait la poitrine. Aucun bruit n'était susceptible d'alerter les femmes qu'il se passait quelque chose de morbide à l'étage.

Elle devait donc se servir d'un objet lourd pour assommer Yorel, le ligoter et le torturer pour s'éclipser au plus vite. Il y avait bien un vase de bronze mais elle craignait qu'il ne fasse beaucoup trop de bruit. En scrutant pour déceler un objet plus maniable et moins bruyant, elle trouvait aux abords d'une fausse cheminée des tiges en fer décorées pour bouger les braises. Savamment dessinées, elles avaient une forme de lion bondissant ou de poing fermé. Sculptures faites de fonte, matériau très lourd mais qui risquait de se casser. Qui ferait attention à un objet qui tombe au sol. Si elle renversait tous les tiroirs en hurlant comme une aliénée là ça pourrait attirer des ennuis, mais un seul bruit...

De plus que c'était un bruit qui avait attiré son attention, et les gens ici devaient avoir l'habitude d'entre des bruits pour le moins bestiaux et étranges. Hrist empoignait donc de la main droite la barre de fonde pour s'avancer vers l'homme toujours à genoux, à sa merci. L'épée dans la main gauche, la barre dans la droite, elle offrait à son attaque un élan considérable en faisant un grand arc de cercle avant de diriger le lourd poids vers le haut du crâne sous une attaque descendante visant à assommer la montagne de gras qui était très décidé à partager une étreinte charnelle avec la Sindel.

Jet d'attaque : Echec

Ta nouvelle arme descend avec un vitesse fulgurante en direction du crâne de Yorel, mais ce dernier ne semble pas être dénué de réflexe. D'une main boudinée, il attrape ton poignet juste a temps et t'envoie valdinguer en arrière, forçant ton postérieur à entrer violemment en contact avec le sol.

"Ne m'oblige pas à devenir méchant ma belle, obéis moi et tout ce passera bien."

L'attaque avait manqué de peu - à savoir qu'il lui avait presque broyé le poignet sous les brassards -. C'est avec la violence que l'homme avait exercé lors de la bousculade que Hrist tomba sur l'arrière à quelques mètres de homme. Elle avait perdu la tige de fonde mais avait toujours en main l'épée ainsi que la Scélérate au fourreau.

Les premières secondes, elle avait été très surprise que cette montagne de gras poilu puisse réussir à lever ces jambons qui lui servaient de bras pour se défendre.
( Hrist ! Tu vas bien ? )
( On dirait qu'on l'a sous estimé. )
( Coupons lui les mains qu'on en parle plus ! )

Hrist avait réellement déteint sur la Douce. Jamais auparavant elle se serait autorisé ce genre de propos même à elle même sans en rougir. Hrist de la main libre baissait la robe blanche pour empêcher Yorel de la regarder avec davantage de perversité.

L'attaque avait néanmoins eut l'effet escompté. L'homme promettait de devenir menaçant. Il la fixait toujours, le torse rougit du sang de sa concubine désormais refroidie malgré toutes ses ardeurs, la cuise encore sanguinolente. On voyait l'estafilade profonde et noir par laquelle s'échappait le sang. La peau autour de la coupure avait échangé sa teinte pâle pour une robe rouge clair. Il était malgré ça toujours en mesure de se défendre. Quoiqu'il en était ou ce qu'il comptait faire, Hrist explosa de colère.
" Tu ne t'en tirera pas comme ça!"

Elle se leva d'une seule traite, rapidement et avec souplesse. Son poignet était légèrement douloureux et une lanière était rompue. Le brassard se promettait inefficace. Il aurait été bon de penser à le remplacer une fois la mission exécutée. Hrist s'empara d'un petit vase de sable et de fleurs semblable à celui qu'elle avait fait tomber dans le couloir en criant au rat et le brisa du plat de la lame pour en récupérer une poignée de sable.

Elle évoluait le plus vite possible vers Yorel, à côté de lui se trouvait toujours le lit massif et déjà rouge du sang de la belle. La pièce n'était pas très vaste pour entamer une course vers un adversaire, mais elle tentait l'affaire. Elle se ruait vers Yorel toujours dans la même position. De la main droite, elle jetait le sable en direction de ses yeux, ses mouvements se devaient être les plus vifs possibles. S'il avait pu éviter de recevoir le dernier coup sur le coin de la couenne, il pouvait aussi frapper fort, assurément. Elle prit violemment appuis sur l'armature de bois qui constituait le pied du lit et bondit en hors du lit pour se trouver à l'arrière de la montagne humaine et lancer une attaque certes peu loyale. L'épée plongea de nouveau vers l'omoplate droite de l'homme. Une véritable attaque en traître...

Toutes les petites émotions possibles gagnaient l'âme de Silmeria. Hrist était restée trop longtemps au contrôle du corps et son âme fatiguait dangereusement. Le corps de Silmeria, s'il venait à manquer d'une âme valide pourrait très bien tomber sous forme d'une perte de connaissance. La fatigue de l'âme provoquait des remous dans l'esprit des deux femmes, à l'image d'un monde qui s'écroulait. La nuque et le dos se raidirent. Une sensation de frisson froid tranchait son dos et les paupières tombaient sur les yeux de violette pour céder la place à la Douce. Silmeria reprenait le contrôle sans même s'y attendre. L'âme de la Frémissante, comme à son habitude lorsqu'elle est exténuée tomba dans les tréfonds de son âme pour refaire surface plus tard... Plus déterminée et plus imposante de jour en jour. Silmeria ouvrit les yeux, elle voyait le bout de l'épée arriver vers le dos gras et caoutchouteux de l'homme... L'adrénaline nouvelle décortiquait la scène au ralentis, la lame plongeait dans le silence. Tout devient lent.

Jet d'attaque : Réussite

Ton épée se plante profondément dans le dos de Yorel, mais elle ne touche aucun point vital. Cependant la perte de sang est plutôt importante, mais, sûrement de par sa forte constitution, l'homme gras parvient à rester debout. Il se retourne, ses mouvements sont plus lents, probablement à cause de la douleur et il te regarde, son visage est rouge de colère.

"C'est votre dernière chance jolie demoiselle, après vous signerez votre arrêt de mort."

L'épée parvenait à percer une importante couche de couenne grasse avant de faire couler le sang. Une quantité impressionnante sortait à gros jets lorsqu'elle retirait la lame.

Hrist ayant dissout son âme sans prévenir, laissant Silmeria entrer sur scène, elle avait retiré l'arme immédiatement. En temps normal, elle aurait fait un quart de tour avec le fil pour ouvrir les chair plus avant. L'adrénaline et la surprise avaient fait qu'elle eut un mouvement de recul avant d'accomplir la coupe finale. L'homme était profondément percé à l'épaule ainsi qu'à la jambe où la coupure était néanmoins plus superficielle. Il ne bougeait pas énormément, ni même ne criait de douleur. De nombreux humains n'auraient pas eu ce contrôle de soi, c'était relativement impressionnant lorsqu'on se trouvait face à une cible qui ne semblait rien sentir aux assauts. D'autant plus lorsque cette cible occupe à elle seule la moitié de la pièce...

Il se tourna lentement vers la douce qui reprenait possession de toutes ses capacités. Elle qui se contentait d'être spectatrice étaient maintenant sous les feux de la rampe et se battait contre Yorel. L'homme avait la tête ridiculement petite par rapport au reste du corps. Le visage boursouflé de gras et rouge lui évoquait une énorme saucisse trop pleine à la base.

( Elle est en colère la saucisse... )

Elle observait Yorel dans les yeux et éclata de rire. Très nerveusement, elle cachait son visage de sa main libre et se retenait au mieux dans un couinement très féminin. La Douce n'arrivait plus à se contenir de son fou rire face au visage de Yorel et du pathétique de la situation. Hrist disparaissait subitement, évanouie dans son propre corps, elle se trouvait en face d'un homme dont le ventre des trolls n'avait rien à envier et le fait de voir son visage rouge monté sur le reste d'un corps blanc était assez amusant pour la femme. Toujours en gardant l'homme à portée de vue, elle était presque pliait et riait de plus en plus nerveusement. L'odeur du sang était de partout désormais. Le lit maculé de rouge, Yorel qui n'était plus aussi étanche qu'avant. Silmeria se redressa et observa Yorel d'un nouvel œil. Elle calmait son envie de rire et était fin prête à terminer le travail de son amante éthérée.

Silmeria n'avait pas les talents de Hrist dans le maniement de l'épée, elle aurait été bien plus habile avec la scélérate mais le fait de tenir une arme dans chaque main la dérangeait. Elle passait donc l'épée sur le drap blanc, sans quitter Yorel du regard pour essuyer le sang de l'homme sur ses propres draps. Il occupait le passage, de fait, elle grimpa sur le lit en bousculant la femme qui n'était plus en situation de se plaindre.

Elle attrapa ensuite, une fois descendue du lit le manche de jais de la dague à la lame violette. Devant l'homme, tout en le provoquant fit un petit moulinet avec l'arme pour la saisir en position à poignarder. La Douce évoluait dans la pièce en arc de cercle et à pas chassés comme le faisaient les archers. Elle contournait le meuble du pied du lit tout en conservant sa cible bien dans le champ de vision.

Elle se souvenait des conseils de l'homme dans la crique de Tulorim. Voir sa cible était une victoire en elle même. Si Yorel ne voyait pas Silmeria correctement, sa parade serait à l'image du handicap !
La prédatrice était-elle au final la chassée ? Le lacéré réagissait bien étrangement à ses assauts, d'autant plus que malgré le sort de sourdine, il passait des promesses aux menaces. Se sachant d'orès et déjà sur le point de non retour, elle préférait qu'il mette ses menaces toujours orales à exécution, mettre sa force et ses capacités sur le tapis, si elle l'énervait assez, il pourrait commettre une erreur, là, il serait alors bon de mettre son apprentissage à l'épreuve et de l'achever en lui ouvrant la gorge. La tactique enseignée par le maître allait peut être porter ses fruits. Silmeria attaqua à l'aide de la dague, tout en fendant l'air, elle cherchait à frapper le visage de l'homme d'une attaque ascendante. Si le coup réussissait, il risquait d'être balafré du front au bas de la lèvre en passant par le nez. De quoi pouvoir jouer les princes charmants encore longtemps et de se montrer toujours plus désirable.

" Si vous vous vidiez un peu plus de votre gras, peut être serez-vous plus habile au combat. "
Elle faisait cette remarque à voix haute en voyant la flaque de sang dans laquelle Yorel pataugeait pieds nus. Ce qui amusait encore plus la belle Sindel. Silmeria se montrait provocatrice pour enrager son adversaire et attendre une erreur d'attention de sa part. Elle fléchissait les genoux légèrement, de façon presque indécelable pour l'homme. Prête à esquiver un assaut.

Dirigé de Pré-quête 23 Silmeria

Jet d'attaque Silmeria : Echec
Jet d'attaque Yorel : Réussite Critique

Malgré toute cette colère et tout sa graisse, Yorel esquive ton attaque assez facilement. Tu peux maintenant le voir joindre ses deux mains, de petits courant d'air traverse la pièce, c'est sûr, il a finalement décidé de se battre. D'étrange volute turquoise l'entoure à présent et en poussant un cri de rage il créé une puissante Rafale qui te propulse en arrière et t'envoie violemment contre le mur derrière toi. (-8PV) Tu perds ta dague sous l'impact et cette dernière choit à quelque pas de toi.

"Vois ce que ma "graisse" peut faire ma belle. Renonce tout de suite ou meurs!"