La magie que l'homme déployait frappait la jeune Sindel et la souffla comme une feuille en pleine tempête. Elle quittait le sol et se laissait porter dans un courant d'air hurlant avant de percuter violemment un mur. Le choc qu'elle ressentit était tel qu'elle en resta quelques secondes sonnée, juste assez pour se redresser. Elle n'avait même pas remarqué que la Scélérate s'était plantée à quelques pas sur sa droite.

Ce n'est qu'en se relevant et en époussetant sa robe qu'elle remarquait que ses deux mains étaient libres. Alors qu'elle écoutait les dernières sommation de la montagne, elle balayait le sol du regard en espérant qu'elle ne se soit pas glissée sur un meuble. Plantée au milieu du chemin. Silmeria haussa les épaules et se tourna vers Yorel ensanglanté.

Le regard de la Sindel était différent, elle abandonnait ses moues boudeuses et moqueuse pour toiser l'humain avec véhémence. Le même regard que sa compagne, Hrist. A la différence de couleur des yeux, Silmeria semblait relativement remontée, et ce, pour la première fois.

Hrist était absente, un inconnu l'envoyait tuer un homme qui s'avère être une montagne de couenne, elle abandonnait sa ville de prédilection, elle ne trouvait plus de pommes. C'en était trop. De sa voix douce de serpent, elle dit :

" Je tuerai ceux qui osent se dresser devant moi!"

Elle dégageait d'un geste magistral sa dague Elfique et fondit comme un oiseau de proie sur le gros Yorel pour entamer un saut qui visait à lui planter l'arme dans le visage dans une attaque plongeante.

De nouveau dans les airs, elle espérait que l'homme n'allait pas recommencer son attaque magique. Le temps se décomposait de nouveau. Un picotement naissait à sa cheville, se reproduisait et grimpait le long de son corps, semblable à la sensation que les passionnés de musique connaissent à l'écoute d'un virtuose du violon. Yorel serait le violon, et l'archet la dague qui lacérerait les crains de vie que l'ennuie et le dégout désaccordent. Le temps pourrait s'arrêter. La blonde prenait son envol telle une hirondelle, un vol éphémère sur une violette fanée qui prenait de nouveau vie dans ses yeux... Hrist revenait.

Dirigé de Pré-quête 23 Silmeria

Jet d'attaque Silmeria : Echec
Jet d'attaque Yorel : Réussite

C'est une toute autre personne que tu as en face de toi, bien décidée à en découdre et fermement résolue à ne pas se laisser tuer facilement. La preuve en est qu'une fois encore, Yorel parvient à bouger son imposante carcasse suffisamment rapidement pour éviter ton attaque et encore une fois, il lance une Rafale , certes moins puissante que la précédente, mais assez forte pour que tu te retrouves sur ton séant et pour que les vents magiques te lacèrent les bras (((-4 PV)))

(Tu vois ce qui arrives quand on se dérange l'une l'autre en plein combat...)

Hrist était par terre, elle aurait bien insulté Yorel dans toutes les langues connus d'ici et d'ailleurs mais elle était trop occupée à observer les bras de la Douce éraflés et rouges à cause de la magie de l'homme. Visiblement il savait se défendre, il n'avait pas encore prouvé pourquoi son employeur ne pouvait le tuer lui même, mais il était strictement hors de question que Hrist s'avoue vaincue par un humain. Plutôt mourir... Ou plutôt laisser le corps de Silmeria mourir sachant que ce n'était pas vraiment le sien.

D'un mouvement réflexe, elle plait les genoux pour se donner un élan et se glisser derrière Yorel pour l'attaquer de nouveau. S'il avait le temps de lancer un nouveau sort, ça pourrait faire plus mal que ça ne le faisait déjà. Elle ressentait des picotements qui alarmaient ses sens et sa persuasion. La Frémissante alimentait sa colère à mesure que cette douleur augmentait et l'adrénaline que pompait le cœur de Silmeria altérait toute sa façon de réfléchir. Elle songea un instant à lui couper une main afin qu'il cesse ses tours de passe-passe. Silmeria s'alarmait de plus en plus. Cachées dans les cachots de sa propre âme, elle craignait n'être qu'une poupée de chiffon sur laquelle une bout de couenne testait ses sortilèges.

Au moins, elle avait raison, c'était un mage. Hrist bondit de son assise alimentée par des tonnes de véhémence et de colère en fusion. Une fois arrivée à proximité de Yorel, elle fit volte face tout en avançant à sa droite pour tenter de le poignarder en plein cœur dans le dos d'une attaque en traître qui avait déjà prouvée sa réussite auparavant.

Yorel avait le corps lisse, des perles de sueurs étaient piégées dans ses poils en boucles bruns dans lesquels coagulaient un peu de sang de son ancienne concubine. Chacun de ses mouvements étaient décryptés au ralenti, on pouvait voir néanmoins une solide masse musculaire derrière le gras. Dès qu'il bougeait, un muscle se contractait et la couenne prenait sa forme bombée et presque fière s'il n'avait pas été aussi laid.

La couche de graisse à l'inverse du cuir renforcé ou des mailles de métal n'arrêtait en rien le fil acéré de sa lame. Elle espérait que l'organe palpitant de l'homme s'étoufferait à la pointe brillante du métal qui fusait dans les airs d'un sifflement inaudible pour les humains. Encore quelques centimètres et la pointe arriverait à destination. Quant bien même elle lui raterait le coeur, la douleur provoquée serait sans doute suffisante à l'affaiblir davantage malgré sa constitution. Dans un combat à la loyale, elle aurait très vite été tenue en échec face à cette masse humaine. Seuls ses talents de tueuse marqueraient ou non une différence entre la vie et la mort.

Dirigé de Pré-quête 23 Silmeria

Jet d'attaque Silmeria : Réussite
Jet d'attaque Yorel : Réussite

Ton attaque fait mouche et ta lame se plante généreusement dans la chair de Yorel qui tombe à genoux. Une main sur la poitrine, tu peux voir qu'il utilise de nouveau la magie, mais cette fois, les volutes qui l'entourent sont du blanc le plus pur. Ses plaies, même si elles ne se referment pas, arrêtent de saigner, et l'homme à la masse imposante se relève et te fait de nouveau face, un sourire satisfait barrant son immonde visage.

Hrist frémissait lorsque le métal se noyait de rouge et plongeait profondément dans la peau élastique de l'homme qui, sous le fil mortel de la Violette tomba à genoux.
" Cédez humain... "

Hrist souriait à l'homme qui de dos et bientôt soumis, saignait de part et d'autre de son corps. Elle s'apprêtait à asséner le coup de grâce. Plonger la lame dans la nuque, ouvrir sa gorge et laisser le flot de vie s'évader. Or ce n'était pas sa mission. Elle haïssait alors l'homme qui lui avait ordonné cette mission. La torture n'était en rien son challenge, elle n'était pas tortionnaire. Silmeria n'avait pas de penchant particulier pour torturer les hommes non plus. Il fallait honorer le contrat selon la Douce. La Frémissante elle, n'en avait cure. Elle n'avait pas l'intention de se salir les mains plus que cela. D'autant plus qu'il était hors de question qu'elle cède aux caprices d'un humain qui pouvait faire le travail lui même.

L'homme vibrait, comme un ours qui sort de son hibernation, il bougeait son bras et d'un allo magique, s'enveloppait d'une lumière pâle. Un aura magique coagulait son sang, à tel point qu'il cessa de s'évader des plaies ouvertes. L'homme souvenait sa carcasse massive et se tourna vers son attaquante avec nonchalance en lui souriant de son visage boursoufflée et encore rouge de sa précédente colère.

Il fallait bien voir le bon côté des choses, il ne criait pas de douleur... En revanche s'il tombait par terre, Hrist craignait qu'il ne crève le sol et termine sa chute à la cave tant il paraissait lourd.
" Ça ne sera pas trop douloureux, gardez ce sourire et partez en silence."

Brusquement, la Frémissante fit volte-face et d'une attaque latérale, tenta de frapper le visage de Yorel de la Dague majestueuse.

Dirigé de Pré-quête 23 Silmeria

Jet d'attaque Silmeria : Réussite
Jet d'attaque Yorel : Echec

Ta lame file droit vers le visage de Yorel, tranchant net la chair et son oeil droit. Il ne peut s'empêcher de porter les mains à son visage et le sort qu'il s'apprêtait à lancer s'évanouit avant même de prendre forme. Le gros Yorel est de nouveaux à genoux, un flot important de sang s'écoulant de son visage fraichement blessé.

Hrist sentit la lame pénétrer lentement les chairs, libérant le sang mêlé à la bave de l'homme. La joue grasse pliait, s'ouvrait et saignait. L'homme avait manqué de reculer mais quoi qu'il pouvait faire, il était déjà trop tard. Le fil cruel saignait son visage porcin le poussant à se mettre à genoux, enfermé dans un linceul de souffrance, Yorel tenta de repousser la Frémissante qui le regardait d'un œil hautain.

C'est le bras tendu vers sa cible, qu'il tentait de faire appel aux fluides de son corps pour lancer une nouvelle tempête vers sa tueuse. Les éclairs bleutés naquirent dans la paume moite de sa main et finalement, se brisèrent comme du verre frappant Hrist avec la force d'un faible courant d'air qu'elle ne pouvait même pas sentir sur son armure. Amusée de l'échec de sa victime, elle mettait à profit les techniques de combat apprises par Silmeria. Du revers de la main, elle dégageait le bras tendu de Yorel pour laisser le libre accès à la trajectoire de l'arme. Une fois le bras boudiné hors du chemin déjà tracé de la dague, elle frappait d'une attaque ascendante, la lame dirigée vers le haut de façon à ce qu'elle aille se planter dans le visage de la victime, elle voyait déjà Yorel s'étouffer avec la lame plantée sous son menton à perdre son sang à flots répétés...

Elle frémissait, la contre attaque fatale allait, si tout se passait bien, lui offrir un avantage plus que certain dans ce combat qui jusqu'à présent avait été mitigé. L'homme s'était avéré plus réactif que prévu, et surtout avec plus de ressources qu'elle ne l'imaginait. Quelle ironie pour un aéromancien de mourir étouffé la gorge perforée d'un métal glacé...

Jet d'attaque Silmeria : Réussite

Yorel est trop occupé à hurler à cause de la douleur pour voir ta lame se diriger droit vers sa gorge. Cette dernière se retrouve tranchée net et un flot conséquent de sang jailli et vient asperger ton visage alors que la masse imposante de l'aéromancien s'écrase au sol dans un bruit sourd. Tu te retrouves donc seule, dans la luxueuse chambre avec un nouveau corps inerte se vidant de son sang. Quelqu'un vient tambouriner à la porte.

"Que se passe-t-il messire Yorel ?!"

C'est alors qu'une fenêtre donnant sur une petite ruelle s'ouvre et en approchant, tu peux voir un grappin accroché au rebord qui te permets de descendre.

Comment souvent, le temps semblait se décomposer. La lame brillait lentement dans l'air avant d'enfoncer la peau et de crever la fontaine rouge qui crachait un vomissement abondant de sang chaud. Son corps tombait après s'être vu frappé de multiples congestions. Le liquide salvateur arrosait la pièce et quelques gouttes touchaient la joue de Hrist qui s'essuyait en vitesse à l'aide du drap à portée de main.

La lourde carcasse une fois à terre avait secoué la maison, ébranlant le calme qui y régnait. Mort pour de bon... La flaque de liquide poisseux coulait et ne semblait jamais tarir.

Une voix résonnait et on tambourinait à la porte. Le candélabre qui bloquait les deux poignées fut secoué et les vis qui tenaient fermement la poignée à la porte cédaient peu à peu.

(C'est bien joli tout ça, mais pas très résistant...)
(Tu peux toujours crier au rat si tu veux...)

Un bruit suspect vint derrière elle, à la fenêtre précisément qui s'ouvrait légèrement de l'intérieur. Elle songea à un coup de vent en premier temps mais généralement des grappins n'apparaissent pas aux fenêtres grâce au vent. L'homme qui lui avait offert cette mission était sans doute là en bas de la fenêtre à sortir sa tueuse de la situation dans laquelle il venait de la fourrer. Elle se voyait en effet, mal tuer toutes ces femmes pour sortir en paix...

Elle s'inspectait en vitesse, assez propre pour ne pas éveiller les suspicions, elle pu en toute liberté arracher un morceau de rideau pour apporter une preuve de la mort de Yorel. En se baissant sur la dépouille, elle tirait l'oreille de l'homme pour glisser le plat de la lame sous celle-ci et la lui couper avant de la cacher, bien enveloppée dans le tissus du rideau.

Les coups redoublaient à la porte et déjà on n'appelait plus. Elle s'empressa de ramasser la Scélérate tombée à terre et de descendre au grappin après avoir vérifié qu'il était bien accroché...

Jet de chance : Echec

Alors que tu entames ta descente, tu entends un petit craquement, puis un autre et le grappin se décroche du rebord de la fenêtre. Tu te dirige donc à une certaine vitesse vers le sol sans pouvoir rien faire et tu ne dois ton salut qu'à ton employeur qui te rattrape in extremis. Il te dépose au sol et s'en va comme si de rien était. Au passage, il jette quand même en arrière une petite bourse de cuir avant de finalement disparaitre dans l'ombre, te laissant seule dans la ruelle. Tu devrais d'ailleurs partir, car des cris se font entendre, des cris provenant de la chambre de Yorel.

(((200 Yus dans la bourse)))

Tandis que Hrist descendait le plus adroitement possible, la corde semblait donner du mou. Le voyait la tige du grappin virer légèrement vers la droite ce qui entamait le bois de la fenêtre qui craquait.

Les yeux grands ouverts face à ce manque de chance impossible elle se dit :
"Yuimen me prend en grippe je crois..."

La corde tirait sur le grappin qui lui... Céda. Elle tomba comme une masse voyant les hauts toits s'éloigner de plus en plus avant de heurter ce qui ressemblait au creux d'un bras. Elle entendit le souffle de l'homme, reconnu son odeur et son timbre. Il avait lancé la corde et avait rattrapé sa tueuse qui était bien partie pour avoir une journée honteusement minable.

Elle se redressait au plus vite, le cœur en battant de sa chute. Sans rien lui dire et pendant qu'elle vérifiait n'avoir rien perdu en plein vol, l'homme s'en alla. Elle ne remarquait son départ d'ailleurs que tardivement, le temps de voir sa cape noire se dissimuler dans l'ombre et d'entendre une petite poche de cuir résonner en tombant au sol. Sa paie, il aurait au moins pu esquisser un merci, elle qui venait de prendre une sévère dérouillée avec l'aéromancien... Du pied, elle foula la bourse qui était pleine à son soulagement. Tout en se baissant avec l'objectif de compter ce trésor, un hurlement strident sortait de la fenêtre ouverte de la chambre du gros Yorel.

Les ruelles étaient un réseau malodorant et sinueux. Elle savait qu'il était possible d'y perdre des poursuivants mais sa faible connaissance de cette ville qu'elle ne portait pas dans son coeur l'empêchait d'être aussi insaisissable qu'à Tulorim. Si Yorel était important...
Si Yorel était riche... Elle regrettait de ne pas connaitre assez bien sa cible pour ne pas pouvoir prévoir les réactions que sa mort allait occasionner. Il n'y avait qu'une seule solution de prudence. Partir dans la forêt pour une nuit.

La sortie de la ville pouvoir se faire par divers endroits, et il n'y avait qu'à suivre les remparts pour trouver une porte. Ce qu'elle fit. Elle s'en alla vexée vers la forêt et pendant se temps, elle sentait Silmeria changer de comportement... Elle était probablement affectée par le meurtre pour le moins très violent...



D'un pas décidé, Hrist se dirigeait vers les grandes portes de la ville grâce au réseau poisseux des petites routes aussi étroites que malfamées.

Intervention Gmique de Delaynna

Tandis que l'étrange créature du nom d'Armand poussait la porte et s'engageait avec toi dans un couloir sombre, tu pouvais ressentir une ambiance pensante, des odeurs étranges qui émanaient du sol. Tu arrives dans une pièce un peu éclairée. Un homme en robe mauve encapuchonné semblait trop occupé par ses expériences pour remarquer votre entrée.

Il faisait jaillir du sol un éclair bleuté avant de se matérialiser sous forme de pâte violette et transparente qui flottait en l'air. Il recula d'un pas et finalement, Armand toussa pour attirer l'attention sur vous. Le mage fit tomber son sort qui se disloqua comme de l'eau sur le sol de pierre.

Sur les tables, tu peux voir diverses fioles, d'étranges potions. Les odeurs sont aussi très particulières. Un mélange de concentré de fluide, de poussière, d'odeurs aussi inconnues qu'indicibles régnaient. En réalité, tu n'avais sans doute aucune idée de ce que le mage venait de faire. Il se tourna vers vous et dit à ton compagnon :

"Armand! Combien de fois! Combien de fois devrais-je t'ordonner de ne jamais me déranger!"

La créature qui t'accompagne baissa le visage en balbutiant quelques excuses.

"Et qui est-elle?!"

Brièvement, il expliqua à l'homme la raison de ta venue. Ici, tu serais en sécurité et si le mage le voulait bien, il pourrait même t'apprendre deux trois choses...

Il s'approcha de toi en passant ses doigts sur son menton. Impossible de part sa capuche de voir son visage, ses ongles assez longs grattaient son visage glabre.

"Très bien, tu vas m'assister... On a toujours besoin d'un assistant. Pas trop bavard de préférence, Armand, tu peux t'en aller. Notre petite est en sécurité."

D'un signe de la main, il t'invita à passer devant, vers la table où se trouvaient l'ensemble des étranges mixtures que tu as pu voir à ton entrée dans la pièce.

Intervention Gmique de Delaynna

L'homme remarqua immédiatement ta bouille émerveillée devant les fioles et mixtures qui fumaient et parfumaient la pièce. La petite fragrance que tu venais de sentir et qui t'émerveillait tant était un elixir anti-poison à base de Flocon Divin.

"Une plante..." Il soupirait en secouant la tête et te dit.

"Ne m'appelle pas Sir, les gens du coin me nomment Woltar. Cette bouille que tu sens, elle est faite à partir de flocon divin. La plante a pour particularité d'être un anti-poison redoutable qui ne fonctionne correctement que si la plante est fraîche. Or le problème est que pour s'en procurer ici, c'est difficile, j'essaie donc de créer un elixir pour la rendre efficace malgré la décrépitude."

Woltar possédait une collection très étrange de fioles et tubes de verre en tout genre. Une potion puante dans laquelle macérait une tête de salamandre, une autre qui bouillonnait loin de tout feu dans laquelle tourbillonnaient des feuilles vertes en forme de tête de lance... Poisons, élixirs, fluides élémentaires, curiosités diverses et variées. Il y avait de tout mais il était très mal avisé de le ouvrir et les sentir sans les connaître. Aussi, Woltar t'ordonna de ne rien toucher, rien sentir et encore moins avaler une mixture. Il pouvait en aller de ta vie.

"Pourquoi Armand t'as aidé? Tu ne connais pas la ville c'est ça? As-tu au moins connaissance d'un sort pour te défendre?"

La jeune femme s'éloigna de la table de travail de Woltar et observa tout autour d'elle. La pièce était grande et vaste. Les murs et les planchers étaient fais à base de pierre usée. Sur les murs, étaient cloués des étagères. Elles étaient tous recouvert des vieilles fioles, potions, mixtures poussiéreuses. Dès qu'il l'interpella, elle se retourna vers lui. Mais lui, ne l'a regardait pas.

-Oh, pardonnez-moi Woltar.

Puisque certaines étagères étaient de sa grandeur, Delaynna pouvait voir que les mixtures étaient tous étiquetés. Elle en lut quelque unes. Anti-poison, Elexir de vie, Paralysant... Elle voulut en prendre une, mais cessa son geste au moment ou il lui interdit de touché à ces travaux.
L'odeur qu'elle avait sentie s'était répandu dans toute la pièce. Son souvenir prit vie dans son esprit. Elle se souvenait d'un moment en particulier. C'était lorsque elle, son frère et sa soeur avaient reçurent leurs marques. Elle ferma les yeux, se remémorant ce souvenir.
Souvenir:

Delaynna, Élianne et Mathias jouèrent à cache-cache. Delaynna et Élianne étaient poursuivies par Mathias. Élianne éclatait de rire et se coucha par terre, dans les herbes hautes. Delaynna l'a suivit. Mathias les retrouva seulement quelque minute plus tard et toucha Élianne. La cadette des trois enfants devint mécontente.
-On joue pu Mathias!
Mathias croisa ses bras contre sa poitrine, mécontent.
-C'est pas juste! Je vous ai poursuivis toute la forêt!
Delaynna et Élianne éclatèrent de rire. Mathias s'assit, bougon. Soudain, Tolga leur grand-mère maternelle apparut derrière la sime des arbres. Elle leur cria au loin.
-Les enfants! Votre père est de retour!
Tout les trois se redressèrent en même temps et se mirent à courir. Delaynna était la plus rapide des trois enfants, donc elle courait devant eux, suivit de près par Mathias.
Ils traversèrent le bois et suivirent le long de la rivière pour enfin arriver dans la citée. Delaynna tenta de retrouvé sa mère et ces grands-parents. Dès qu'elle vit son grand-père, elle lui sauta au cou et resta perché dans ses bras. Mathias arriva près de sa mère et Élianne s'approcha de sa grand-mère. Les soldats arrivèrent en file indiennes, sans exprimé une seule expression de joie pour leur retour. Le générale, Nortes s'approcha de leur mère et de Mathias. Il avait une épée dans les mains et il l'a donna à Mathias.
-Il ne reviendra pas... se sont les seuls mots que dire Nortes à la mère nouvellement veuve...
Mathias lui avait compris ce que cela signifiait... Il baissa la tête, au bord des larmes. Pourtant, sa mère, elle éclata en larme. Tolga vint serré sa fille dans ses bras et Delaynna et Élianne s'approchèrent de leur frère.
-Mathias, quand est-ce que papa va revenir ? demanda Élianne.
Il leva la tête et se retourna pour ne pas regardé ces soeurs.
-Il ne reviendra pas! Il est mort!
Il s'enfuit en courant dans la maison familial. Del et Élianne ne dirent rien, tellement l'émotion était forte...
La nuit tombé, Mathias s'enfuit de la maison pour se rendre à leur coin secrêt. Delaynna l'avait entendu et alla le rejoindre. Élianne également.
Leur coin secrêt, c'était ce champ de fleur... La lune reflétait sur les fleurs. Les petites filles retrouvèrent leur frère aîné en pleur. Elles allèrent près de lui et le serrèrent de leur bras.
-Je prendrais la place de papa, je vous protègerais toute les deux, ainsi que maman, grand-mère et grand-père! fit Mathias.
-Mathias tu es pas un adulte encore! fit Delaynna.
-On est ensemble! fit Élianne.
-Vous ne comprenez pas. C'est moi l'aîné dans la famille! C'est à moi que vient la responsabilité de vous protégez!
Ils restèrent ainsi un long moment. Assez longtemps pour s'endormir.

Mathias entendit le bruit d'une branche cassé. Il se réveilla et se leva tranquillement pour ne pas réveillé Élianne qui s'était endormit contre lui. Il s'approcha de la forêt pour voir qui était là.
Personne. Il se retourna et aperçut au loin, près de ces soeurs, une dame. Il courut vers elles. Il cessa tout mouvement. Il était hypnotisé. La dame était leur déesse, Séléna. Elle lui adressa un sourire chaleureux.
-Toi et tes soeurs vous êtes liés par le destin.
Il sentie un léger picotement sur son avant-bras. Il posa son regard et vit des petites lucioles posé sur son bras. Il ne comprenait pas, il tentait de les enlevées, mais sans succès. Elles s'imprimèrent dans sa peau.
Delaynna se réveilla et vit des lucioles également sur son avant-bras. Elle réveilla sa soeur qui elle aussi en avait. Soudain, tous hypnotisées, les deux soeur s'approchèrent de leur frère et prirent chacune une main. Les lucioles s'imprimèrent dans leur bras, formant un symbole. Une rose pour Delaynna. Une larme roula le long de sa joue. Sa rose, était symbolique pour elle. Puisque son père la surnommait la rose sans épine. Une étoile pour Élianne, s'était également symbolique pour elle. Puisque elle adorait autrefois regardé les étoiles dans le ciel avec son père. Et pour Mathias, une emprunte d'une trace pas d'un lion. _____________________________________________________________________
Delaynna sortie vite de sa rêverie et se retourna vers Woltar.
-Je suis une nouvelle arrivante à Kendra Kâr. Je venais de mettre les pieds dans la citée quand cet homme m'a dit qu'il pouvait m'amené à l'auberge la plus près.
Elle fronça les sourcils aux dernières paroles de Woltar.
-Oui, je connais des sorts de défense. C'est juste que, je n'ai pas eu le temps de les mettre en application quand Armand est arrivé pour me sauvé la vie.