J’avais donc visé juste, sa famille était retenue en otage. Le pauvre Naoto ne savait même pas si sa famille était encore vivante au moment ou il parlait. La situation était en train de nous échapper et cette idée ne me plaisait pas du tout. Cette mission s’avérait bien plus épineuse que prévu et surtout bien plus ardue. Nous étions dans le bourbier jusqu’au genou et pour le moment, je ne voyais aucune solution envisageable. A moins que…
Les dernières paroles de notre informateur arrivèrent alors à mes oreilles et cela me déplût fortement. Il y avait un de leurs hommes infiltré à la milice. Selon les dires de Naoto, il se faisait toujours gueuler dessus… Mais attends voir, il se faisait toujours gueuler dessus ? Les images passèrent dans ma tête à une vitesse folle… Et je vis, je vis le visage d’une jeune recrue qui se faisaient gueuler dessus dans le bureau du capitaine de la milice, oh non pas ça, le jour ou j’ai amené Phoenix dans les locaux. C’était le drame absolu, nous étions découverts.
Il fallait que je réfléchisse et vite car la situation que je pensais maîtriser était en train de glisser entre mes doigts. Bon, il fallait que nous procédions par ordre maintenant. Libérer la famille de Naoto et débusquer ce traître à la milice, et ensuite tuer ces satanés voleurs. Cela me semblait être un ordre plus que convenable, même si commencer par la milice me semblait bien meilleur.
Me tournant vers Lénac, je me rendis que ce dernier, d’habitude si jovial n’avait pas di un seul mot depuis quelques minutes. La situation la préoccupait-il autant que moi ? Cherchait-il un moyen de nous sortir de là ?
- « Lénac, si notre mission devait se compliquer et se rallonger au possible, seras-tu avec moi jusqu’au bout ? »
Puis me tournant vers Naoto qui était toujours assis et qui semblait accablé par le sort de sa famille, je me mis à penser que nous pouvions faire quelque chose, que tout espoir n’était pas perdu encore. Je voulais l’aider à retrouver sa famille pour lui permettre de fuir loin de Tulorim. Si sa famille était morte, Naoto était également un homme mort.
- « Pour le milicien, si je vous propose de nous accompagner là-bas pour le débusquer et l’enfermer, voir pire, êtes-vous avec nous ? Et est-ce que vous savez ou est retenue votre famille ? Si vous ne le savez pas, le milicien saura certainement quelque chose qui pourra nous aider à les retrouver. »
Si comme je le pensais, nous étions amenés à nous battre tous les trois, Naoto aurait besoin d’une lame. Celle qu’il m’avait donnée semblait bien meilleure que la mienne alors je fis un changement sur mon équipement pendant que mes deux comparses réfléchissaient. Je mis le katana à gauche et pour ce qui était de l’épée que j’avais forgé avec mon père, je la gardai en main.
- « Vous voyez cette lame Naoto, elle a été forgé par mon père et moi. Elle représente tout ce que j’admire sur cette terre, la bonté, la loyauté, l’amitié, l’amour pour la famille. Si vous êtes prêt à vous battre à nos côtés, je serais ravi de vous la prêter. »
(((HRP : faire le changement sur mon équipement en main principal de l’épée pour le katana.)))