Post précédentCe sifflement, Akihiko n'en pouvait plus, il ne le supportait plus, mais pourtant, il ne pouvait pas bouger, pas maintenant, pas tant que l'auteur de ce bruit n'eût fait son apparition. Étrangement, rien n'approcha, l'assassin vint même à se demander, si le son ne provenait pas de lui, ou de son imagination. Il se frappa doucement la tête de son poing tenant la dague en fermant les yeux, pour essayer, dans une geste inutile, de se remettre les idées en place, quand tout à coup, quelque chose tomba sur son épaule. Sentiment étrange, car la dite chose n'a pas vraiment causé de dommage dans sa chute, rien d'autre qu'une sensation bizarre, qui eût donné des frissons à n'importe qui d'autre.
D'un mouvement réflexe, Akihiko bondit, et se tint prêt à se battre, dague en main devant son visage, jambes fléchies, il se préparait à voir apparaitre n'importe quoi, mais, alors que l'extase montât, que la tension fût à son comble, un simple mot mit fin à tout ça : Papa
Le Messager de Phaïtos s'approcha, d'un pas lent, toujours méfiant et tomba sur une créature étrange, dont la laideur n'avait d'égal que le ridicule. Deux petits yeux brillant sous la lumière de la lune fixaient Akihiko, un regard implorant. Il connaissait bien ce regard, pour l'avoir vu de nombreuses fois, mais il fut bien obligé d'admettre que ce fût la première fois que ce regard provînt d'une telle créature. Une tête poilue, semblable à celle des rats, le tout sur un corps flasque et visqueux. Tout simplement répugnant, mais l'assassin se désintéressa bien vite de la chose, en effet, son regard se porta sur un étrange pendentif et pour des raisons encore inconnues, il fallait qu'il s'en emparât. Tuer la chose, prendre le pendentif et partir, comme il l'avait déjà si souvent fait, une routine, mais pour la première fois depuis des années, ses gestes étaient hésitants, sans qu'il ne sût pourquoi. Il fixa la créature, son regard était empli de haine, mais un œil expert, aurait pu, avec un peu de chance, y déceler une once de nostalgie, de tristesse. Impression qu'il eût très vite oublié en voyant Akihiko faire.
L'assassin posa un genou à terre et leva sa dague bien haut au-dessus de sa tête, avant de l'abattre violemment, pour transpercer le crane de la chose.
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