Je me lève d'un bond après avoir entendu ces terribles cries qui résonnent dans la rue déserte. Je suis d'abord déstabilisée, sans savoir quoi faire je regarde autour de moi. Plusieurs autres cries déchirent le silence. Ils proviennent de la direction qu'on prit les enfants, et je me précipite vers la provenance du bruit. J'arrive dans des ruelles beaucoup moins rassurantes que ce que j'avais pu observer précédemment, le peu de gens qui s'y promènent ne semble pas faire attention aux innombrables cries d'enfant qui résonnent. Je cherche des yeux, un endroit susceptible d'être la source de ce bruit et cours dans la rue, à la recherche des cris qui , je l'espère, n'appartiennent pas aux deux bambins de la taverne. Le silence s'est fait depuis un moment, tandis que j'arrive devant une grande maison aux murs de pierre.

Dirigé Lison/Siwiih

Plus tu te rapproches plus les cris deviennent audible, mélange d’insulte et de pleur. Au détours d’un ruelles sombres et sordides, tu peux voir les deux gamins, le petit garçon est à terre, conscient la joue tuméfié, tandis que la petite humorane est au prise avec un homme, les cheveux mi- court châtain sales et collant, la barbe taillé à la vas vite et le regard biaisé.


"Bande de petit rat, comment voulez-vous que l’on s’en sorte si vous gardez une parte des recettes pour votre pomme."

"Tu nous donne à peine de quoi nous nourrir alors qu’on fait tout le travail"

Hurle le petit garçon, alors que son amie essaye vainement de se délier de l’étreinte de l’homme sur sa petite main.

"Tu me déçois p’tit, c’est moi le cerveau, tu me donnes ou je te tue."

Son sourire est à glacée le sang, il resserre son étau sur la petite et de sa deuxième main palpe son corps à la recherche de Yus.

"C’est que tu commences à être formé, bientôt je te trouverai un autre travail, en attendant…"

Il sort une bourse pleine de yus

"Tu me dois le fruit de mon labeur. "

Son rire résonne entre les murs, alors que la gamine se laisse emporté par des sanglots résigné.

Les cries reprennent plus loin et au détour d'une ruelle j'aperçois un grand homme châtain à la barbe mal rasée aillant l'air de martyriser les gamins de la taverne. Je m'avance lentement et me cache derrière tout en faisant attention à ne pas me faire remarquer. De me cachette, je sors une de mes dague, prête à la lancer sur l'homme mais je préfère regarder la scène. La gamine pleure à chaudes larmes tandis qu' il les querelle voulant récupérer l'argent volé plus tôt par les enfants. Je baisse ma garde pour écouter ce qu'il leur dit. Sortant ma tête pour voir la scène, je constate que le petit garçon est à terre, la joue enflée. Je ne repère pas la jeune humoran tout de suite mais j'entend à nouveau la voix de l'homme qui me glace le sang: Il trouve une bourse pleine de yus en la fouillant et lui dit qu'il lui trouvera un nouveau travail comme elle commence à être formée. A ces mots je ré-oriente ma dague sur lui, prête à la lancer mes ses derniers actes m'en empêchent. Il emporte la gamine laissant seul le petit garçon. Il est seul et je me demande quoi faire. J'ai beaucoup marché pour arriver à Kendra Kâr, j'ai faim, soif et 50 yus à tout casser. Aider les gamins me ferait faire un grand détour si je souhaite aller au port. Mais après quelques secondes de réflexion, je préfère la première solution. Sortant de ma cachette, mes deux dagues sorties, j'interroge le petit garçon du regard.

Je m'étais effectivement manifestement perdue. Les années passées loin de la Cité Blanche avaient peu à peu effacer les souvenirs anodins que j'en gardais comme les jonctions et détours des petites ruelles - peu empruntées, il faut bien le dire, lorsque j'y résidais hormis celles qui rayonnaient de La Tortue Guerrière. Je me trouvais donc quelque part entre la cour des duels, l'hippodrome et la forge d'Argaie. A mesure que je me rapprochais du marché les passants se faisaient plus nombreux dans les venelles, tout comme le bruit ambiant plus conséquent. Aussi avais-je cessé de me presser et me faufilais-je discrètement entre les bâtiments, badauds, vendeurs et rustauds divers.

Les miliciens avaient sûrement perdu ma trace mais ils ne tarderaient pas à se déployer et ratisser la ville s'ils tenaient vraiment à m'attraper. Souhait dont la motivation m'échappait toujours tout comme je les fuyais. Il me semble ne rien avoir de plus frustrant que d'agir non seulement sans raisons mais qui est plus est en dépit de ce qui apparaît comme du bon sens aux autres. De quel droit, pour quels motifs ces gens jugeaient-ils devoir m'arrêter ? Sam le savait. Mais je devais cesser de me torturer avec cette idée. Je devais me faire discrète. Il faudrait du temps aux miliciens pour s'organiser et se lancer intelligemment à ma recherche - si toutefois ils y parvenaient ou le souhaitaient tout simplement. Pour avoir été moi-même milicienne je n'étais pas sans savoir qu'il n'y avait pas que des esprits brillants parmi ces rangs et qu'ils auraient tôt fait de décréter plus avisé de laisser les forbans de la ville me trouver. Motivés comme ils l'étaient à me courir après je ne doutais en effet nullement sur le fait qu'il devait y avoir une prime pour ma capture. Le tout étant encore de savoir si on me voulait morte ou vive ; au point de non-sens où en était la situation je m'attendais au pire comme au meilleur - quoique plutôt au pire.

Pour l'heure je décidai donc de me réfugier à la taverne des 7 Sabres, rabattant la capuche de mon manteau de voyage et glissant le bas de mon visage dans un foulard que je passai, comme pour protéger mon nez rosis de la fraîcheur de la journée. Dans cette gargote, nul ne ferait attention à moi, à moins que je ne me découvre et m'affiche clairement - eut-il encore fallut que quelqu'un souhaitasse s'en prendre à moi. Tout comme je marchai, je me perdis encore un peu plus, du moins à ce qu'il me semblait, et je me retrouvai dans une petite rue dont les habitations soigneusement alignées et contigües faisaient résonner les cris d'une altercation. Lorsqu'autrefois j'aurais souhaité jeter un œil et intervenir au besoin - mes grades à la fois de milicienne et de membre des Dragons d'Or me conférant alors l'assurance que je pouvais me permettre - je décidai aujourd'hui de passer mon chemin, passant rapidement le carrefour des ruelles.

Lison : Lorsque tu surgis l'homme te dévisage surpris, mais loin d'être impressionné.

Le gamin en profite pour prendre une pierre et la projeté avec dextérité sur le front de son tortionnaire qui relâche la petite humorane. Sans perdre une minute les deux enfants te prennent par la main et t'entraine dans leur fuite, alors qu'une pluie de juron s'échappe du gosier du brigand.

Vous tournez à peine que vous percutez quelqu'un... tout le monde se retrouve à terre.

Siwiih : alors que tu marches tranquillement, tu te fais plaquer au sol par un trio improbable. Dans celui-ci tu reconnais la jeune humorane de ce matin.

Toutes les deux : vous entendez toujours des insultes accompagnées de menaces et elles se rapprochent.

Nous nous dévisageons un moment. Le gamin me regarde, appartement étonné mais tourne vite le regard vers l'homme. L'homme n'était pas parti comme je l'avais pensé, il était là, tenait toujours la petite humoran et me regardait. Je lis dans ses yeux qu'il est surpris, j'en profite pour ranger mes armes et montrer que je n'aie aucune défense. Tout cela se passe dans le silence, je sens mon coeur taper si fort que j'en ai mal. Mes jambes tremblent, j'ai l'impression qu'elles se dérobent sous moi tandis que je pris Selhinae pour que l'homme est la présence d'esprit de ne pas attaquer une jeune femme sans défense. Je n'ai pas le temps de terminer mon souhait que le gamin balance une pierre dans le front de l'homme. Je retiens mon souffle, mais celui-ci lâche par mégarde l'humoran. Confus, l'homme n'a pas le temps de réagir que les deux gamins foncent sur moi, me prennent la main, et m’entraînent dans leur course. Les jurons de l'hommes se font entendre, ce qui nous fait doubler de vitesse. Nous tournons au bout de la rue et percutons quelqu'un. Les gamins et moi nous retrouvons à terre sans savoir exactement ce qui venait de se passer. Il se passe quelque secondes avant que j'aperçois une jeune femme également à terre. En la regardant de plus près, je peux voir des oreilles pointues que je n'avais encore jamais vu.
" Waou" Dis-je avec admiration devant l'elfe. Je ne pouvais détacher mon regard de ses oreilles. Jamais je n'avais vu d'elfe, et elle m’impressionnait. Ses yeux verts, si scintillants me rappelaient ceux de ma soeur. Mais mes yeux cherchent sur elle ne serais-ce qu'une bourse ou un sac à voler. Je n'eus pas le temps de l'étudier d'avantage que les jurons se rapprochèrent de plus en plus de nous. Je l'aide à se relever, reprenant ma préoccupation première: rester en vie.
" Je crois que fuir serait la meilleure des solution...
Proposais-je avec empressement, en priant pour qu'elle sache se défendre.

A peine avais-je dépassé l'intersection de ma ruelle avec celle dont me parvenaient les cris qu'un lourd choc dans mon dos me fit basculer et m'étaler de tout mon long au sol. Mes coudes heurtèrent violemment les pavés froids et englués d'une couche d'immondices mais mes genoux en souffrir bien plus, ceci m'arrachant un juron malgré l'épaisseur du cuir de mes cuissardes. Le souffle coupé je mis un instant à me retourner maladroitement, encore à terre. Non seulement m'était-on rentré dedans mais en plus fallait-il que mon regard tombe sur la chapardeuse de tout à l'heure et son compère. La colère commença à me nouer le ventre mais je n'eus le temps de réagir car une jeune femme dont je n'avais pas remarqué la présence - mais qui expliquait mieux la force de l'impact - s'était relevée et, après un instant d'ébahissement, m'avait redressé avant de me conseiller de fuir.

Un peu dépassée par ce qui se passait, les cris continuant dans la ruelle adjacente et s’amplifiant même, je ne me posai guère de question et m'élançai à leur suite. Qu'importe pourquoi souhaitent-ils que je fuie, c'était de toute façon de mon intention. Sans doute des miliciens avertis par de malheureux passants détroussés à leur tour avaient-ils entrepris d'attraper les vauriens dont il était question. Dans ce cas-ci, j'avais autant à perdre que les deux enfants, et sûrement plus.

"Que se passe-t-il ?" risquais-je néanmoins, haletante, alors que nous bifurquions après une large bâtisse. Les sourcils froncés, je manifestais autant d'incompréhension que de méfiance. Ce n'était pas pour rien que je souhaitais rester hors de toute façon ne me concernant pas - j'avais déjà bien assez à faire !

" Que se passe t-il ?" demande l'elfe au moment ou nous bifurquons vers cette large bâtisse. La question tombe mal, car l'homme nous poursuit, et je ne suis pas prête à répondre à cette question. Nous continuons de suivre les enfants. Je sens la fatigue me gagner ainsi que mes jambes s’alourdirent. Je regarde l'inconnue courir avec légèreté à côté de moi. Comment savoir si je peux lui faire confiance ?

" On pourrait continuer à courir une éternité mais il est bien plus fort que nous à ce jeu là, je pense." Je lui dis cela, haletante et n'en pouvant plus. C'est vrai, il doit bien mieux connaitre les rues que nous... enfin que moi, et à deux nous pouvons toujours essayer de l'avoir. Cependant, l'homme est peut-être beaucoup plus fort qu'il n'en a l'air, et avoir réussis à arriver à Kendra-Kâr pour finir aussi vite, tuée dans un affrontement ridicule, non merci ! Et puis, qu'est-ce qui me garantie que l'elfe est de mon côté ? Je sors ma gourde et en bois la moitié avant de la lui tendre.

Les trois acolytes semblant commencer à fatiguer j'adapte ma vitesse à la leur pour rester à leur niveau. Lorsque la jeune femme me tend une gourde je lui lance un regard perplexe avant de lui faire un bref signe de tête de refus.

"Il ?" fis-je en m'arrêtant brusquement. "Ce n'est donc guère un groupe de miliciens qui est à vos trousses ?" Mes pensées tourbillonnent confusément. "Est-ce un chasseur de prime ? Un mercenaire ?" Je tentais d'évaluer l'adversaire des jeunes gens pour pouvoir déterminer si j'avais ou non quelque chose à craindre de lui. En même temps que je réfléchissais je m'étais remise à courir, tout de même inquiète. Quand bien même n'en aurait-il pas eu après moi l'individu qui les pourchassait pouvait être l'un de ces fous qui frappent sans raison et tuent ceux qui se présentent. Plus que tout j'ignorais la force de cette homme et les atouts qu'il pouvait bien avoir. Comment savoir s'il valait mieux continuer à fuir, quitter les trois individus pour ne m'occuper que de mes propres affaires, ou faire face ? A tout bien y réfléchir je n'avais aucune raison de rester une seconde de plus avec eux.

"Pourquoi diantre devrais-je me mêler de vos affaires ? Je ne vous dois rien et ferais mieux de ne pas me faire remarquer. Si vous ne me donnez pas d'avantage de détails, si vous n'avez pas une seule bonne raison à me donner de vous aider alors je n'ai rien à faire avec vous."

L’homme est quasiment derrière vous, vous sentez presque son souffle vicier et son odeur fétide porté par le vent. Mais vous approchez de la taverne des sept sabres. Elle est juste devant vous sa porte entre ouverte.

Je ne prête pas vraiment attention à ce qu'elle l'elfe dit et reste concentrée sur notre course. Bientôt, on peut entendre ses pas et son souffle. Nous arrivons devant la taverne des sept sabres et mon désespoir et à son comble, si je n'étais pas partis d'ici il n'y aurait pas tout cela ! Je regarde l'elfe me demandant qu'elle chemin elle veut prendre.

" Pars si tu le souhaite ! Répliquais-je avant qu'elle ne s'engage plus avec nous, De toute façon, nous ne pourrons pas nous enfuir bien longtemps."
Je me retourne vers la taverne, et regarde avec fureur les deux enfants. Cet endroit été le début de mes malheurs et allait en être la fin si nous ne nous décidions pas plus vite.

L'homme s'était rapproché ; il n'était ni bien grand ni bien musclé de ce que je voyais et avait d'avantage l'air d'un mendiant que d'un mercenaire. Par ailleurs il ne disposait d'aucune arme inquiétante et nulle once de magie ne semblait suinter de sa personne. Un traîne-misère, un gueux, un gredin. Sans doute vivait-il des largesses d'autrui où de je ne sais quelles malhonnêtetés. Il ne m'effrayait guère mais j'espérais encore éviter toute confrontation. Soudain nous arrivâmes face à la bigote que je souhaitais rejoindre.

La Taverne des sept sabres, quelle ironie, moi qui comptais y trouver tranquillité et surtout anonymat jusqu'au soir... Il était hors de question d'amener à une altercation en ce lieu ; d'autant plus qu'outre le fait de me faire remarquer nous risquions tout quatre d'y laisser plus que nos bourses pour peu que le bougre qui nous pourchassait y ait eu des alliés. C'eut pu être l'inverse mais je ne souhaitais risquer ma chance en une telle situation.

« Soit ! » marmonnai-je. « Puisque je n'aurais visiblement la paix qu'en calmant ce furieux... »

Je bifurquai avant d’atteindre la taverne, faisant un bref signe à mes suivants pour leur indiquer de me suivre et les amener eux et leur ennemi dans une venelle un peu à l’écart du passage qui s’effectuait devant la taverne. Après trois bonnes dizaines de mètres je me stoppai enfin, leur fis signe de passer derrière moi et fis face à l’entrée de la venelle dans l’attente de l’homme. Dans ce même temps je pris l’arc qui était accroché dans mon dos ainsi qu’une flèche du carquois à mon côté puis me mis en position de tir.

« Que diantre avez-vous après ces enfants et cette jeune femme ? Je vous préviens j’ai mieux à faire que de perdre mon temps dans des fariboles. Expliquez-moi ce qu’on fait ces jeunes gens pour vous mettre dans un tel état. Si vous êtes juste, je le serai aussi et vous laisserai régler vos problèmes avec eux. S’il s’avère que vous n’avez rien de pertinent à leur reprocher alors je vous conseille de déguerpir. Il se pourrait bien que ce soit la dernière que vous ayez de sauver vos "attributs". »

Pourtant la patience, Brenac commençait à la perdre petit à petit. Il voulait donner la sentence, il voulait châtier la femme, et s'amuser avec l'enfant, il n'en pouvait vraiment plus d'attendre. Quand le petit trio arriva devant une fontaine, qui, fût dit en passant, semblait obnubiler totalement la garce dont Brenac avait complètement oublié le prénom, quelque chose se produisit. Quelque chose que fit en sorte que Brenac était sur le point de craquer. Un enfant, CET enfant, Sirus...Il regardait le jeune homme d'un air plaintif, craintif même, suppliant Brenac de le protéger. Brenac ne voyait pas la ligne noir de plus en plus épaisse, il ne comprenait pas pourquoi l'enfant avait autant peur, il voulait juste s'amuser avec lui et la femme. Les faire souffrir, les entendre crier, rien d'autre. Mais il voulait le faire lui-même. Brenac préférait être un acteur, certainement pas un spectateur. C'est donc tout naturellement qu'il s'agenouilla près de Sirus, lui souriant gentiment.

"Mais bien sûr que je vais te protéger. Ne t'en fais pas, il ne t'arrivera rien tant que tu seras avec moi."

Oui, Brenac mentait bien évidemment sans aucun scrupule.

Alors que le petit garçon t’écoutait avec attention. Sulam en profita pour l’empoigner par la taille et le tirer vers elle, essayant visiblement de te l’extirper.


« Un bon bain va te faire du bien, il va te purifier. »

Mais le petit tout en pleurs, te tient à présent à deux mains, te suppliant :

« Aide-nous, ne la laisse pas nous brûler vifs. »

La femme ne lâchait prise, et les mains du petits commençaient à glisser. Il essayait de te tenir la main du mieux qu'il pouvait, mais il ne tiendra pas longtemps.

Dirigé Siwiih / lison

L’homme arrive a votre niveau et au lieu de se jeter sur vous ou de pavoiser fièrement tout en vous menaçant, le voilà qui se tient essouffler, cherchant son air entre ses genoux, les mains sur ses jambes. De toute évidence ce n’est pas un grand sportif. Il se redresse pourtant pour te répondre, mais avant qu’il ouvre la bouche, une multitude de pas se font entendre derrière vous et devant vous.

Cinq archers et cinq lanciers de la milice se mettent en place, de part et d’autre de la rue, le regard prudent et agressif. L’homme quant à lui est hébété, il tourne et se retourne, tantôt s’excusant, tantôt se dédouanant vous désignant du doigt comme les commanditaires des vols.



"Silence, Pierre, tu es de la vermine on le sait!!"

Cette voix glacial et pleine d’autorité vient de derrière le groupe de soldat qui vous fait face. Il apparait enfin, slalomant entre ses miliciens.



L’homme à la peau ébène vous jauge, un sentiment de satisfaction et de haine dans les yeux.

Siwiih jet mémoire : échec

"Siwiih, comme on se retrouve, l'assassin reviens toujours sur les lieux de son crime."

L’homme affiche un grand sourire.

"C’est elle le cerveau, c’est elle…"

Le chef gifle Pierre, un coup qui en plus de le faire taire, l’envoi au sol.

"Siwiih tu te souviens de moi ? J’ai un peu vieilli, perdu un œil, mais tu dois te souvenir de moi."