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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 22 Fév 2012 15:36 
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Hyros est le partenaire idéal pour cette mission. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous sommes arrivés à l’arrière de ce temple de malheur. Et grâce à lui il nous reste encore un peu de temps pour évaluer les lieux et repérer un éventuel danger. Ce que je cherche avant tout c’est noter les échappatoires possibles si l’on se fait attaquer.

Déjà, il y a un point négatif : les abords du temple sont curieusement assez fréquentés et sans doute pas par des personnes avec de bonnes intentions. Je hais cette atmosphère lourde, pesante. Un frisson me parcourt l’échine alors que je me souviens de la dernière fois que je suis venue ici. Mais ce n’est pas vrai ! Réveille-toi Elylia et ne laisse pas cette histoire te déstabiliser !

Hyros m’annonce qu’il va se percher sur les toits pour avoir une meilleure vue. Étant donné que je suis la guerrière, il me laisse le soin d’examiner les lieux au sol. Je n’ai pas le temps de lui dire quoi que ce soit, qu’avec une facilité déconcertante, je le vois grimper sur le toit de l’auberge qui se trouve en face. Je reste donc au sol et regarde tout autour de moi.

L’endroit est remplit de gens bourrés, puants l’immoralité. J’observe les gens entrés dans le temple pour y prier Thimoros. Je me souviens rapidement de ce que j’ai ressenti lorsque j’y suis entrée la veille au soir. Un nouveau frisson me parcourt et je décide de vite m’atteler à ma tâche. Je passe par la gauche du temple. Une rangée de maisons et de boutiques est à flanc de colline. Mauvais point, si l’on veut partir par là, on ne pourra pas sauf en passant par les toits.

Je poursuis ma marche le long de ses boutiques. Je regarde de temps en temps les toits pour voir où se trouve Hyros. Il progresse dans le sens inverse. Ce n’est pas plus mal. J’arrive enfin à l’arrière du temple. La vision qui s’offre à moi me glace le sang. Sur le mur arrière du temple, une petite grille remplace un morceau de mur et une fumée épaisse et puante en sort. Pour me retenir de vomir, je place ma main contre ma bouche. Et au large de cette fumée s’étend le quartier pauvre de la cité blanche.

Décidément, rien ne nous sourit, ce n’est pas vrai ! Des bancs se trouvent des deux côtés du temple. Je le constate alors que je remonte par la droite vers la façade du temple de Thimoros. Hyros, lui, continue sa progression sur les toits du côté gauche. Je ne sais pas si tout cela inaugure quelque chose de bon… Je me retrouve de nouveau devant la façade du temple. Je n’ai vu aucune rues parallèles, aucun moyen au sol pour s’enfuir.


"Dis-moi que tu as de bonnes nouvelles Hyros ? Je n’ai rien vu de bon au sol et pour clouer le tout, la nuit ne va pas tarder…", dis-je au vide.

De nouveau je frissonne et cela ne me plaît pas ! Mince je suis une coriace ! Si ce contact de mes deux me cherche des poux dans la tête, il va avoir le plaisir de rencontrer le tranchant de ma lame !

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Dernière édition par Elylia le Jeu 23 Fév 2012 19:18, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 22 Fév 2012 19:37 
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Hyros avait suivi ton petit manège au sol. Il te fit non de la tête lorsque tu lui posas une question. Mais aussitôt son attention fut détournée par une personne suspecte qui venait d'arriver dans la rue.

Effectivement, non loin de l'endroit ou tu te trouvais, une personne encapuchonnée arrivait discrètement en se fondant dans les ombres des bâtiments. Puis arrivant à ta hauteur, il te fit face.

- "Je croyais que je devais rencontrer un homme ce soir ?"

Sa voix était inquiétante, comme si il se méfiait de toi.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 22 Fév 2012 20:08 
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Je vois que mon compagnon, toujours haut perché, me répond d’un signe de tête. Il n’a pas de bonnes nouvelles à m’apprendre. Et merde ! Je sens de plus en plus mal cette histoire… Ce lieu, l’obscurité, tout cela réunit ne me dit rien de bon. Je suis juste rassurée de savoir Hyros près de moi. Alors que je regarde mon compagnon, je le vois s’immobiliser. Je me retourne pour regarder la nuit dans la rue.

La fraîcheur semble me pénétrer par tous les porcs de ma peau. Serait-ce de la peur ? Peut-être. Après ce que mon père a fait pour rencontrer le contact que j’attends, cette personne ne doit pas être très fréquentable ou avoir un lourd passé, en somme tout ce que je réprouve. Dans la nuit, une silhouette masculine ou féminine je n’arrive pas à le déterminer. Comme me l’a dit mon paternel, la personne porte une cape noire comme la nuit. Impossible de voir le visage de cet inconnu.

Finalement il, ou elle, arrive en face de moi. Son image est angoissante et j’ai envie de prendre mes jambes à mon coup lorsque j’entends sa voix. Froide, pire, glaciale. Bien sûr, sa surprise est compréhensible et il la manifeste en précisant qu’il pensait rencontrer un homme ce soir. Il se méfie, cela est évident et normal. J’ai bien envie de lui envoyer en pleine face : « Et oui, surprise mon coco !! Celui que tu devais informer s’est fait prendre la veille ! ». Mais je m’abstiens, je dois gagner sa confiance.


"L’homme que vous deviez rencontrer n’a pas pu venir et il m’a chargé de venir à sa place !"

Puis je m’approche de lui pour ajouter dans un murmure :

"Je suis sa fille."

Cela me répugne de devoir le dire, mais c’est la triste vérité.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mer 22 Fév 2012 20:25 
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Cette personne recula aussitôt après tes dernières paroles, de surprise de cette soudaine proximité.

- "Peu m'importe, je me suis fait duper."

Il recula alors dans les ombres prêt à disparaître de ton champ de vision et de la rue tout simplement. Hyros ne bougeait pas sur les toits et observait simplement la scène qui se déroulait sous ses yeux.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 14:40 
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L’inconnu me fait peur en reculant vivement sitôt ma dernière phrase prononcée. Non, mais qu’est-ce qui lui prend ? Qu’ai-je dit ? Est-ce qu’être la fille de l’homme qu’il devait rencontrer est un handicap ? Un problème ? Quel infâme personnage si telles sont ses pensées ! Et qu’elle est cette histoire de duperie ? Mon père lui aurait-il joué un mauvais tour ?

L’angoisse s’empare de moi lorsque le contact commence à amorcer son départ. Après ce que j’ai enduré dans le couloir des prisonniers, je ne peux pas le laisser partir comme ça ! Hyros assure mes arrières, mais je suis complètement à court d’idée. Que pourrais-je dire à un inconnu pour l’empêcher de prendre la poudre d’escampette ? Je le vois déjà qui s’éloigne de plus en plus à chaque seconde. Mon cœur bat dans ma poitrine et le bruit résonne dans ma tête.

Je me précipite vers cette personne pour la retenir. Je ne dois pas abandonner ! Je me suis jurée de trouver cette arme pour me venger de mon paternel. Je me vois déjà retourner sur le Naora en exhibant fièrement cette relique et me rendre à la prison pour le narguer. Cette personne ne doit pas s’en aller !


"Comment ça vous êtes dupé ? Vous ne me connaissez pas et sachez, pour votre gouverne, que je n’ai rien de commun avec mon père ! Je n’ai qu’une parole et je m’y tiens, alors s’il vous plait, ne partez pas !"

Je ne trouve que ça à lui dire. Si cette personne ne me connaît pas, l’inverse est valable, je ne la connais pas et je ne sais pas sur quel pied danser pour la toucher et la forcer à rester. J’ai moyennement envie de me servir de mon arme, car si je peux éviter la confrontation je ne vais pas m’en priver.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 16:03 
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Lorsque tu le rattrapas pour l'empêcher de partir, il t'écouta restant toujours dans les ombres.

- "Comprenez-moi, je ne suis qu'un intermédiaire, je me dois d'être prudent par rapport à la personne que je sers."

Ainsi donc la personne encapuchonnée n'était pas le contact de ton père mais plutôt un lien vers cette personne.

- "Je vois que vous semblez déterminée à rencontrer mon patron, donc je ferais avec mais avant..."

Il sortit des ombres et d'un mouvement rapide, il lança un couteau en direction d'Hyros qui n'avait pas bougé d'un centimètre observant toujours la scène depuis le toit de l'auberge. Il réussit à esquiver de justesse car la lame lui coupa son épaule. Il cria sur le coup et posa aussitôt sa main sur sa plaie.

- "Que votre ami se joigne à nous. Je n'aime pas beaucoup les surprises, j'étais censé voir une seule personne, un homme qui plus est. Avez-vous encore d'autres surprises de ce genre pour moi ou pouvons-nous passer à nos affaires?"

Il semblait déterminé à poursuivre votre discussion. Tu pourras voir Hyros descendre du toit pour venir te rejoindre, se postant sur ton côté droit, comme pour te protéger.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 16:50 
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Je viens de gagner un peu de temps. La personne s’arrête et m’écoute. Ouf ! Il me dit alors quelque chose qui me déconcerte. Il n’est pas le contact direct, il n’est qu’un messager qui peut me mener au contact. Quel est ce bazar ? Quelqu’un qui va me guider jusqu’à une autre personne ? Franchement il y en a qui se complique la vie… En même temps, cela me met la puce à l’oreille. Pour qu’autant de précautions soient prises, l’objet doit être d’une grande valeur. Intéressant.

Il plie face à ma détermination et d’un geste fluide il sort des ombres et je ne peux anticiper son geste. Il lance un couteau et je ne devine que trop bien sa cible : Hyros. Ce dernier réussi à éviter que l’arme ne se plante dans sa chair, mais la lame le coupe au niveau de l’épaule. Un cri se fait entendre alors que mon compagnon fait pression sur sa plaie.

Le contact de sa voix glaciale me dit qu’il n’aime pas les surprises et qu’il préfère qu’Hyros se joigne à nous. Non, mais quel sale type ! De quel droit se permet-il de blesser un innocent ainsi ? Je crois rêver et j’ai envie de lui hurler dessus, de l’envoyer direct à la milice, mais je ne le peux pas. C’est la seule personne qui peut me conduire jusqu’à celle qui connaît le moyen de trouver cette arme fabuleuse.


"C’est mon compagnon et votre geste n’était pas justifié ! Certes j’aurais dû vous le dire, mais tout de même, en arriver à de telles extrémités…"

Hyros me rejoint et je lui demande si tout va bien. Il prend son rôle très à cœur et se place à ma droite dans une position qui rappelle celle d’un garde du corps. Je ris intérieurement. Quand il a décidé de se racheter, il ne fait pas les choses à moitié. Je reporte mon attention sur notre inconnu et je décide de mettre les choses à plat.

"Je m’appelle Elylia et voici mon ami Hyros. Pourrions-nous savoir à qui nous avons à faire ? Et pour répondre à votre question, nous sommes prêts à poursuivre nos affaires !"

Je ne vais pas céder. Avoir réussi à capter son attention est déjà un soulagement en soi. Il me faut persévérer !

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 17:50 
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L'homme encapuchonné leva les épaules de dédain, il n'avait que faire de tes considérations.
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Une lueur étrange émana de sa capuche.

- "Vos noms m'importent peu et vous n'avez pas besoin de connaître le mien, cela ne sera en rien utile à votre quête."

Puis baissant la tête, il respira profondément.

- "Je vais vous poser une question, une seule question. Si vous trouvez la réponse, vous pourrez me suivre sinon... Et bien, je vous laisse trouver la solution toute seule puisque vous semblez si intelligente. Est-ce que vous voulez toujours voir mon patron ?"

Il rigola dans un son caverneux, cet ultimatum ne sonnait pas bon.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 18:32 
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Il secoue ses épaules comme s’il n’en avait rien à faire. La politesse ne marche pas ? Parfait, l’ancienne Elylia va se faire une joie de le rabaisser plus bas que terre ! Le seul problème à agir ainsi c’est que tout peut tourner au carnage. Que cette situation peut me lasser ! Il dit se moquer complètement de nos identités et que nous n’avons pas besoin de connaître le sien. Quel impoli !

Il baisse la tête et mon sang ne fait qu’un tour. Quelque chose de mauvais se prépare. Je ne tiens pas à montrer ma peur devant cet illustre inconnu, mais je dois bien vous avouer qu’en mon fort intérieur je tremble comme une feuille. Et la suite me donne raison. Il me pose une dernière chance de pouvoir compter sur son aide et ce sous la forme d’un ultimatum. Le principe est simple comme bonjour : il va me poser une question et si je trouve, il nous aide sinon, à nous de nous débrouiller.

Je déteste les personnes qui agissent comme ça, par système de pression. Je me sens mal à l’aise alors qu’il part d’un rire semblant venir d’outre-tombe. Mon sang se glace. Quel rire terrible et définitivement annonciateur de mauvaises nouvelles. Par Sithi, dans quoi mon paternel allait-il se plonger par pure folie ? Et pourquoi me suis-je portée garante pour trouver cette arme ? Mais je ne peux reculer maintenant s’il me faut protéger ma mère de mon psychopathe de père.


"J’accepte votre marché. Quelle est votre question ?"

Je suis bien tentée de rajouter qu’un brin de politesse ne lui ferait pas de mal, mais je ne veux pas prendre le risque de le faire fuir. Par Yuimen, que cette situation se termine vite !

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 18:40 
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Croisant ses manches devant lui, il vous regarda tour à tour.

- "Bien voici ma question. Qu'est-ce qui a 4 pattes le matin, 2 pattes le midi et 3 pattes le soir ?"

La réponse que tu allais donner changera ton avenir.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 19:16 
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Il nous toise fièrement et pour appuyer sa supériorité, il croise ses bras sur sa poitrine et garde le silence. Au-delà de vouloir nous « écraser », il nous examine. Chacun à notre tour, Hyros et moi-même sommes passés au crible dans le cerveau de ce crétin prétentieux. Décidément sa condescendance me tape sur le système ! Après deux bonnes minutes de silence, il finit par me poser cette question, ticket pour avoir accès à son aide.

Sa question me laisse sceptique. Une créature qui a quatre pattes le matin, deux le midi et trois le soir ? De toute ma vie je n’ai jamais croisé une telle créature et je me suis cultivée, j’ai lu énormément et nulle part je n’ai vu de référence à ce genre de créature. Je garde le silence pendant une bonne minute lorsque derrière l’inconnu j’aperçois un grand-père, appuyé sur sa canne qui se dirige vers la taverne.

Et là, tout devient clair ! Je revois la femme avec son enfant à qui j’avais demandé mon chemin lorsque je cherchais Hyros. Le matin et tout le reste sont une façon de parler de la vie et alors la réponse m’apparaît clairement. Il s’agit de l’homme. Bien que je sois une elfe et donc que ma vie soit plus longue que celle d’un simple humain, je n’ai aucun doute sur la réponse à donner à mon interlocuteur. Je regarde fièrement le fond obscur de sa capuche.


"Il s’agit de l’homme. Lorsque l'homme vient au monde il a besoin de ses quatre membres pour marcher, à notre âge deux jambes suffisent et lorsqu'il vieillit il a souvent besoin de prendre appui sur un canne ou un bâton. Voilà ma réponse. Maintenant, pouvons-nous revenir à nos moutons ?"

C’est à mon tour de le toiser. Une seule chose me chiffonne encore : je ne connais toujours pas son identité…

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 20:25 
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L'homme encapuchonné lorsque tu répondis correctement à sa question fit un signe positif de la tête. En peu de temps qu'il ne fallut pour le dire, Hyros et toi vous retrouvèrent avec une capuche sur la tête et quelqu'un par derrière te donna un coup au niveau de la nuque afin de te sonner et ainsi t'endormir.


(((HRP : Rendez-vous ici.)))

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Mar 28 Fév 2012 22:04 
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Je hoche la tête et accepte la mission qui m'est confié. Mais actuellement la faim n'est pas ce qui m'accable le plus. Je suis blessée, fatigué, et surtout ma curiosité s'est évanoui, et je sais que je ne dois rien à Pulinn, maintenant qu'elle ne se tient plus devant moi, je suis comme libéré d'elle, même si elle pèse toujours dans ma poitrine, et que ces pensées me contracte le cœur. Je n'ai pas eu le temps de lui demander où se trouvaient les lits ici, et si même il y en avait, la dernière fois j'ai bien dormi sur une table au milieu de nourriture éparpillée et de mes propres vomissures. Je sens un besoin urgent d'air frais, et m'en vais le satisfaire, me disant que de toute façon, celui que j'attendais devrait passer par la porte.

Une fois celle ci passer je sens le vent dans ma fourrure ondulante. Je sens aussi les relents que je dégage et en suis presque désolé. Depuis quand je me néglige autant ? Je n'ai jamais été prompt sur le toilettage, mais de là à brunir ma fourrure il y a un gouffre. J'interromps cette réflexion de façon aisé. En effet ma fatigue est si grande que même penser me semble être une trop grande épreuve. Je m'assois sur les marches du temple, et profite de cette agréable brise, apportant un peu de fraicheur en moi, et réveillant un peu mes sens engourdis. Je pense à tout ce qui m'est arrivé sur ces derniers jours, en si peu de temps j'ai tué une bonne quinzaine d'humains, six chasseurs véreux, un marchand gras, et quelques gardes, ainsi que deux bandits. Aanok est mort sous les coups d'un des chasseurs, et les dix sept rats survivant m'accompagne encore en ce jour alors que je suis sorti de prison. J'ai été blessé plus d'une fois, et je ressens comme l'envie de décrocher, définitivement, lâcher quoi je ne sais pas, peut être cette vie. Cette sensation qui m'enivre quand je tue, quand je sens s'affaiblir les battements d'un cœur, vaut elle tout ce que je lui sacrifie, à savoir ma santé et ma conscience ?

Je secoue la tête, je suis trop épuisé, mes paupières se ferment d'elles même, mais je dois rester éveillé, j'ai une mission, et chaque fois que je clos mes yeux je commence à piquer du nez. Plus d'une fois la sensation de chute interromps un sommeil naissant alors que je ne concentrais plus toute ma volonté à garder ces yeux ouverts.

(C'est quoi ça ! Cette odeur m'est familière, mais elle ne peut pas se trouver là, non ce n'est pas possible ! Zaïr est censé être à des lieues d'ici ! Qu'est-ce que mon frère pourrait faire dans cette ville ? Je dois me tromper ! Non pourtant c'est impossible, je ne peux me tromper sur l'odeur de mon propre grand frère.)

Je me réveille totalement, m'ébroue pour réactiver mes sens et m'élance vers la source de cette odeur, deux rues plus loin, mais celle-ci est en déplacement. Mes pieds me font mal à cause du manque de mon état, mais je relègue vite cette information dans un coin obscur de mon cerveau. Je suis limite en train de boiter, et c'est à peine si mon capuchon est assez abaisser pour cacher mon visage, sans compter la mission de Pulinn, mais je m'en fiche. Je dois savoir ce que mon frère fait ici !

La source de l'odeur s'immobilise finalement, et je la rejoins en boitant. Je me colle à un mur poisseux et dresse l'oreille pour percevoir des éclats de voix. Il me faut un léger temps avant d'oser regarder la scène. Mais c'est bien mon frère qui se tient dans ce carré sale et miteux de pierre délaisse formé par l'espacement des maisons branlantes du coin. Zaïr porte le même type de manteau long à capuche que moi, mais il est visage découvert. Imposant pour un fujonien, il dépasse le mètre soixante, et se présente fièrement face à deux hommes qui ne m'inspirent pas confiance.

« ...Nous nous étions accordée sur une part plus importante de marchandise ! Ces maigres commodités ne contenteront pas notre village, de plus il me semblent que récemment le secret de nos relations est de plus en plus compromis, et je ne parle pas des lyikor, si vous voyez ce que je veux dire. »

L'étonnement me saisi, depuis quand mon frère sait-il parler ce langage, lui qui était si fier du nôtre, et parlait même dans un style archaïque et défendant les vieux mots pour que ceux-ci ne tombent pas en désuétude et interdisant l'introduction de néologisme dans ses discussions !

« C'est à dire qu'on est dans une période de crise mon chère, euh, euh, sieur loup, et les prix montent vite, de plus vos babioles de glace éternel, bien que très joli, et bien se vendent bien mais pas trop cher, enfin ... »

Il ne croyait même pas à ses propres paroles, et pourtant ce n'est pas ça qui transparait le plus dans sa voix, c'est l'anxiété, c'est presque comme si quelqu'un était en train, là maintenant, d'appuyer un poignard sur sa nuque pour le forcer à faire ce qu'il veut.

Mon frère se met à renifler frénétiquement, je ne comprends pas, et ne peux faire de même sans me faire repéré, de toute façon l'endroit est si nauséabond que ce n'est qu'a force de concentrations que je réussis à détecter mon frère. Celui-ci se met d'ailleurs tout à coup en garde et pousse un cri de défi avant de s'exprimer en langue humaine :

« Trahison ! »

Il laisse tomber sa cape et se jette sur le marchand en face de lui, entoure son coup de son bras et l'entraine avec lui, jusqu'à se mettre dos au mur. L'autre se met à s'apeurer et s'enfuit au loin, enfin essaye avant de recevoir trois flèche dans le dos. Le bruit éveille mon attention. Des capes de dissimulations tombent des toits dévoilant quatre hommes embusqué dans la crasse, tandis qu'un cinquième la garde toujours sur ses épaules. C'est d'ailleurs celui ci qui s'exprime, non à mon frère mais à l'homme capturé, sur un ton de reproche.

« Tu m'avais pourtant assuré que ce trou puant dissimulerait notre odeur, même aux sens d'un homme loup ! »

Il se fond en excuse, et tomberait surement à terre pour implorer pitié à genoux si Zaïr ne s'en servait pas de bouclier ! Malgré la finesse de mes narines, je ne peux toujours détecter les hommes ici présent. La frustration me domine devant l'inutilité des avantages de ma race sur ce terrain, mais je sais que je vais devoir me prouver utile, toute douleur du à la fatigue a disparu, même si mes membres me semblent toujours bien lourd. Avec des gestes lents et mesurés je m'empare de l'arc sur mon dos, et encoche délicatement une flèche alors que la discussion se poursuit.

« Qu'est-ce que vous voulez ? »

« On sait que chez vous autre, dans vos montagne ça grouille de ressource naturel, voire même que vous êtes en contact avec des nains, bref c'est deux possibilités de se faire de l'or facile, et mon chef, tout comme mes gars et moi, on aime ça l'or facile, pas vrai ? »

Un murmure d'approbation parcoure ses rangs. Une fois celui-ci fini, il reprends la parole.

« On savait que ces marchands pouvaient nous mener à l'un d'entre eux, paraissait même qu'il était important au sein de son village, alors on s'est dit qu'il pourrait nous y inviter, pas vrai les gars ? »

Nouveaux acquiescement, tandis que la babine supérieur de Zaïr se redresse, et que son bras se desserre de l'homme qu'il tient, et même si je n'avais pas été capable de le voir, je connais trop bien mon frère pour ne pas être capable de prévoir sa réaction quand il est question de la défense du village. Par contre je sais aussi que si il agit maintenant il va se faire tuer aisément.

Je me dépêche de raffermir la prise sur mon arc, et de m'assurer une ligne de vue dégagé tout en observant mon frère du coin de l'œil. Je m'avance légèrement pour être sur d'atteindre mon but, et je me recule en hâte devant un changement d'attitude de mon frère. Il raffermit sa prise et se met à sourire, je jurerais l'avoir vu glisser un coup d'œil dans ma direction, et si c'est le cas c'est mauvais car je serais aussi rentré dans le champs de vision de ceux d'en face.

« J'ai un frère vous savez ? Un fujonien carnivore, un génie mais complétement dérangé, capable de tirer son épingle du jeu à chaque fois, il était à la fois la personne que je reniait et estimait le plus dans mon village. »

Ainsi donc il m'a vue, mais pourquoi déblatère t-il cela à moins que … Mais oui il veut me donner un signal, il veut que l'on lance une attaque conjointe.

« Qu'est-ce qu'on en a à foutre ? »

Sa voix est légèrement décontenancé et je le comprends. Je m'avance. Ils ont la position surélevé et je ne peux accéder à un point vital de là ou je suis, mais si je touche bien leurs avantage du terrain va se retourner contre eux.

« On l'a banni. Il était trop pointilleux sur la sureté de notre village, et se trouvait bridé par les décisions de nos membres, alors il à volé une cape de dissimulation et un arc. On lui a laissé quand on l'a abandonné dans la forêt pour lui dire que cela ne lui servirait pas de toute façon, mais j'ai appris qu'on l'avait sous estimé. C'est une décision que j'ai regretté amèrement, bien que je fasse partie de ceux qui l'ait banni à l'époque. Il doit m'en vouloir à mort, mais je l'aime quand même. Une décision de justice ne défait pas les liens du sang, d'ailleurs c'est dommage, c'était un excellent tireur, tenez, de là où il est, il peut vous atteindre facilement ! »

Je n'ai pas le temps de réfléchir, mais je sais déjà en mon fort intérieur que c'est ça le signal. Je me lève brusquement et décoche une flèche. Celle si vient se ficher dans un avant bras tendu, et un cri de douleur retentit que la victime lâche son arc pour tenir son bras endolori. Cette distraction et le temps nécessaire qu'il faut à Zaïr pour lâcher le peureux, qui à sans doute fait dans ses couches au vu du fait que l'odeur du lieu ait empiré, et concentrer son pouvoir magique et relâcher un pic de glace qui vient frapper l'épaule gauche de l'homme qui avait déjà son avant bras droit percé. Surpris par ces deux attaques différentes et les souffrances qu'elles lui infligent, il perd l'équilibre et bascule dans la vide. Le bruit nous indique au moins une fracture, et si il n'est surement pas mort, il est tout du moins hors combat. Zaïr profite de la panique pour s'élancer vers moi et me rejoindre hors de portée des flèches ennemies.

Il me toise d'un air, non heureux, mais tout du moins satisfait, satisfait d'avoir trouver un allié, pas un frère. Mais je saurais me contenter de ça d'autant plus que le problème n'est pas réglé.

« Ainsi donc tu as trouvé refuge dans cette ville ! Mais comment as tu su t'y adapter ? Tu as trouvé quelqu'un qui t'héberge et qui n'a pas peur de toi ? »

« On peut dire ça comme ça ! »

Je baisse le regard sur la fleur de métal qui orne ma poitrine et ce mouvement ne passe pas inaperçu à ses yeux. Mais une question me presse, alors je ne réponds pas a son questionnement implicite au sujet de l'identité de mon hébergeur, mais lui demande plutôt ce qu'il fait ici. Il me réponds que les commerce devient de plus en plus nécessaire, mais que les nains ne peuvent plus nous aider beaucoup en ces temps obscurs, alors il sert d'intermédiaire auprès de différents marchands humains avertis, mais que là n'est pas le moment de discuter.

Un échange de flèche agrémenté d'une touche de cryomancie a lieu, mais sans succès évident des deux côtés. On sait que le temps est de notre côté, de même que la position car on bloque la sortie principale du lieu et que leurs flèches ornent un cadavre proche de façon visible, un marchand assez connu d'après les dires de mon frère. Ils sont descendu du toit et se réfugient comme nous aux angles de la ruelles qui sépare le carré de terrain de la rue, et ne sortent la tête que périodiquement pour tenter d'ajuster une flèche.

Les habitants du coin car il y en a, ne semblent que peu intéressés par cette bataille, on dirait presque que chez eux c'est courant, après tout on est dans le quartier le plus pauvre de la ville, et il paraît que c'est là que la violence atteint son comble dans les villes, enfin c'est ce que je comprends des paroles de Zaïr qui semble connaître la société humaine bien plus que moi. Je ne comprends pas cette érudition, et lorsque je lui en fais part, il me dit que c'était pour mieux remplir son travail qu'il s'était mis à apprendre tout cela. D'ailleurs après cette échange je réussis à érafler un flanc d'une de mes flèches, et les hurlements m'indiquèrent que l'entaille était sans doute profonde, bien qu'insuffisante pour permettre à la flèche de se planter correctement. J'en prends note et y éprouve un grand plaisir, même si il n'est que psychologique, qui n'est pas encore ce ressenti que j'ai face à la mort de mes ennemis.

Ils sont aux abois, et font de plus en plus d'erreur, et cela nous profite, même si on commence à tomber à court de munitions, autant physique que magiques. Alors que l'on se signale ce constat d'un hochement de tête, et que le crépuscule se met à inonder le ciel de teinte orangés, nos quatre adversaires se mettent à hurler pour se donner du courage et tente une sortie. La ruelle est courte et nous ne somme que deux mais pendant ce temps ils sont exposés. L'un d'entre eux se tient les côtes, et je reconnaît en lui la victime qu'il me faut descendre en premier. Mais je n'ai pas le temps de viser, et c'est sa jambe que ma flèche vient toucher. Il tombe dans un roulé-boulé grotesque mais je n'ai pas le temps de m'y attarder. Ma seconde flèche rate sa cible, tandis que la troisième vient trouver un bras dont le propriétaire tombera peu après à terre sous la force d'un impact de glace si fort que cette dernière se brise en mille morceaux. Cela en fait deux à terre, mais les deux autres nous atteignent. Je n'ai pas le temps de ranger mon arc, et m'en sert pour donner un grand coup dans la tête du premier qui passe tandis que mon frère s'engage en corps à corps avec l'autre.

Celui que j'affronte est le chef. Et les coups de son épée sont donnés avec la force de la rage et du désespoir. Le bois de mon arc est trop solide pour céder face à cette épée qui ne réussirait pas à couper du beurre, mais qui semble quand même être assez résistante pour briser des cranes. Je pense qu'en temps normal j'aurais le dessus aisément sur mon adversaire, mais dans mon état actuel, mes réflexes sont grandement amoindri, et chaque coup sur mon arc résonnent en onde douloureuse dans mes bras couvert de milles petites cicatrices. Et ce que je redoutais arrivent, un coup particulièrement violent nous fait rompre le combat en nous repoussant tout les deux loin de l'autre, mais cela ravive la blessure de mon dos et la douleur me fait mettre un genou à terre. Mon adversaire saisi cette opportunité de me démontrer que je me suis trompé sur son épée, elle est aussi capable de s'enfoncer dans un ventre.

Le froid, c'est ce que je ressent le plus. L'acier qui pénètre ma chair est froid, et ce froid se répand en moi, il obscurcit la douleur, mais obscurcit aussi tout mes sens, dont ma vision qui commence à baisser. Je lutte pour garder les yeux ouverts. Les sons me parviennent atténué, et je n'entends qu'au loin mon frère crier quand il me voit. Mon champ de vision devient de plus en plus restreint, et je ne vois de la mort de mon adversaire que du sang sur de la glace, juste une trainée rouge sur un solide transparent, un solide qui se transforme en liquide, lentement, et vient rejoindre se mêler du rouge de celui dont elle vient de prendre la vie. Ma dernière sensations avant de sombrer dans les ténèbres est celle d'un bras qui me ceinture avant de me soulever.

_________________
Lockbaal/rôdeur/niveau 4

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Les chroniques de Lockbaal


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 5 Mar 2012 19:11 
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La protéger, la protéger, la protéger...Brenac aimait l'innocence du petit être fragile qu'il tenait par la main, mais ce qu'il aimait le plus, qui le faisait sourire de manière inquiétante, c'est l'idée qu'il allait bientôt détruire cette innocence, qu'il allait bientôt éradiquer cette forme de bonté, pour ne laisser place qu'au désespoir, la crainte et la douleur. Il lui fallait juste être un peu plus patient, juste un petit peu plus, car l'enfant lui même l'avait dit, on approchait de ce qui lui servait de demeure, et dès l'instant ou le petit trio aurait franchi la porte de cette maison, Brenac allait pouvoir déchainer sa folie et faire naitre des flots de liquide carmin. Il se baignerait dans le sang de Sirus et la poufiasse, se délecterait des cris et des pleurs tout en maniant avec brio son instrument de torture préféré. Sa lame, large et terriblement aiguisée allait faire son oeuvre de la plus terrible des manières, mais la plus belle pour le jeune Kendran sans morale.

Juste un peu de patience...

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 5 Mar 2012 23:26 
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Dirigé pour Brenac Hurlecendre



L’énorme objet de pierre que la dame fixait sans relâche s’approchait de plus en plus et se dévoila à être tout simplement une fontaine de pierre, débordant d'eau. Qui sait, la soif la tenaillait peut-être.
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Alors que la femme redoublait d’ardeur dans sa marche. Le petit au contraire perdait de l’assurance. Il se tourna vers toi, te suppliant
« Je sens que le danger me guette, tu vas me protéger ? »
Et cette fameuse ligne noire qui s’était dessinée sur son bras continuait à s’épaissir.

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À votre service, pour le plaisir de rp !


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