Les mains de l'humoran attrapèrent les avants bras de Triman. Il plia ses jambes, afin d'utiliser la puissance de ses cuisses. Il tira de toutes ses forces, le bras du jeune mage enseveli craqua alors qu'il réstait encore aupri avec les decombres. Le temps s'était ralenti, du coin de l'oeil Sirat le remarqua, les archers se déplaçaient mais plus lentement, les cris de son amis lui parvenaient adagio et un son sourd de métronome s'était imposé à l'espace. Cling-clang, cling-clang... Le zélote reprit son effort, il fallait se hater, le cheval apparaissait déjà au ralenti. Il empoigna le haut du torse et contracta ses lombaires et chacun de ses muscles dans un énorme ahan afin de soulevé de terre et délivré Triman. Il perçu le corps de son protégé se déchiré, mais il continua car il sortait de sa prison de glaise et de gravier. Il souleva le corps torturé de douleur du blond et le posa sur le destrier arrivé à leur hauteur. Cling-clang,cling-clang...le tempo s'accélérait et déjà les soldats s'agitaient plus vite sur leur remparts. Il pointait déjà leur arc en direction des fuyards et des flèches partaient poussivement dans l'air gelé. Il monta sur la monture et le temps redevint ce qu'il aurait du être, ce qu'il avait toujours été. Les dards reprirent leurs vitesse et sifflèrent dans le ciel. Une première se cassa sur l'armure d'os, une seconde sur l'avant bras et sa protection et avant que les fugitifs disparaissent une flèches parvint à se figer dans la cuisse de l'humoran. Sa chaire s'arracha au contact de la pointe glacé, il sentit son système nerveux s'emballé et lui déterré un hurlement de douleur qu'il aurait aimé gardé enseveli derrière les murs de sa fierté. Ils disparurent, laissant la colonie Ynorienne meurtrie, pansé ses plaies.
Le cheval réapparu dans un décors d'apocalypse. Là où se tenait le temple de Nagorin, ne restait gisant que des ruines encore fumante et des cadavres parsemant le sol. Le sans suintait des corps désarticulés, se frayant un des sillons aléatoires sur les pierres du sol opalescente. Certains calciné, se présentait en statue noirâtre et cendreuse, prostré dans leur dernière position. La mort avait soufflé ici toute trace de vie, le dragon avait été son serviteur. Triman descendit de la monture abasourdi, muet. Un deuxième coursier était apparu, en même temps, Xel et Simaya sur son dos. Simaya choqué par le paysage dévasté ne put retenir son horreur. La flèche qui stagnait dans sa cuisse élançait l'humoran et rajoutait au supplice visuel. que pouvait-il dire à Triman, aucun de ses mots n'aurait soulagé la peine que celui-ci devait avoir. Il boita jusqu'au Ouessien et déposa un main sur son épaule qui se voulait compréhensive et un signe de soutient. Puis il se retourna vers Simaya.
Zewen soit loué vous avez quitté Fan-Ming. La séricicole est en marche, les fils de soie du destin se tissent aux quatre coins de ce monde. Vous vous êtes concentrés jusqu’à maintenant sur les Yuméniens, provoquant plus de souffrance dans votre monde, il est temps de vous soucier des habitants d'Aliaenon
Il eu du mal à déglutir, trouva une pierre pour s’assoir. Il jaugea sa cuisse, sanglante, la peau révulsé découvrant ses couches successive, suintantes. Il poussa un râle de douleur et ouvrit son sac afin d'y trouver de quoi se soigner.
Fan-Ming ne se soucie pas d'Aliaénon. Fan-Ming va tomber et cette guerre sera finie.
Dit-il essoufflé. Il sortit une bouteille de vin et un chapeau de marin qu'il avait gardé. Il bu une gorgé de vin et en proposa à Triman avant de reprendre son soin. Sa jambe lui faisait mal, mais l'amertume du vin et l'alcool le détournaient un peu de géhenne. Il attrapa la flèche, à sa base et l'extirpa tout en serrant les dents. Un souffle plaintif et rageur s'extirpa de son gosier malgré tout. La plaie était bien présente et le sang s'écoulait facilement. Il prit le reste de la bouteille et la vida sur l'ulcération béante. Un nouveau râle de douleur enveloppa et lui donna l'envie de vomir. Sa respiration s'était accéléré, puis fortement il appliqua le chapeau sur la plaie afin de stopper l’hémorragie. Il serrait fort, mais devait trouver une lanière ou quelque chose qui ferait office de bandage et qui garderait le pansement de fortune sur sa blessure. Il rechercha aux alentours.
[HRP : si la flèche se retire, alors utilisation de la bouteille de vin et du tricorne du marin pour faire un bandage. et tentative de recherche d'une bande, ceinture, ou autre chose qui pourrait parfaire le pansement]
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