Arioch regarda autour de lui, et comme d'habitude il n'y avait pas de garde à l'horizon, ils n'étaient jamais là lorsqu'on avait besoin d'eux.

Il s'approcha des deux hommes le plus discrètement possible, éclair et tonnerre en main, une fois à proximité d'eux, il leur dit d'une voix forte et menaçante.
"Que faîtes vous messires?
-laissez cette demoiselle tranquille, ou vous tâterez de mes haches qui n'ont plus goutté au sang depuis trop longtemps "
Il espérait bien leur faire peur et ainsi évité un bain de sang, mais il restait sur ses gardes prêt a frapper au moindre signe d’agression de leurs part. Il n'était pas manchot mais il ne savait pas s'ils avaient d'autres acolytes dans le coin.

Intervention colorée pour Bartimus - 3

A ses salutations, ta faera n’obtient aucune réponse bien qu’elle ressente toujours une présence magique venant de l’inconnu. Lui, par contre te répond d’un air amusé.

" Quelle coïncidence ! Moi aussi je suis venu au port pour embarquer sur un bateau. Il est d’ailleurs en train de s’amarrer. "

D’un mouvement de menton, il désigne La Perle Rouge, grand navire exposant à sa proue le corps d’une sirène.

" Je rentre à Kendra Kâr. "

Il prononce sa destination, ravi, nostalgique et avec une certaine impatience. L’instant d’après, il se donne un petit coup du plat de la main sur le front en s’exclamant.

" Oh ! J’ai oublié de me présenter. Mon nom est Alaran. "

Il te tend alors la main avant de te demander.

" Et toi, où vas-tu ? "


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Xël

Les deux hommes se redressèrent et firent vivement face à Arioch lorsqu'il les interpella. Ils étaient vêtus de grandes capes grises munies de capuchons qui les dissimulaient passablement, mais le guerrier put néanmoins apercevoir qu'ils portaient de la maille en dessous et qu'ils étaient armés d'épées. Plus troublant encore, les deux malandrins n'étaient pas humains, leurs visages fins à la peau grise les désignaient incontestablement comme étant des Sindeldi, des Elfes Gris, fort rares en ces contrées.

L'un d'eux s'avança vers Arioch en dégainant sa lame et lui répondit d'une voix dure et assurée:

"Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas, humain. Dégage, ou c'est ton sang qui teintera le sol."

Son comparse, lui, assomma proprement la captive à l'aide d'un pavé avant de se redresser à son tour. De cette captive Arioch ne voyait presque rien, son visage était dans l'ombre et seule sa silhouette gracile la désignait comme une femme. Quand aux deux Elfes, une chose semblait certaine: ce n'étaient pas de simples tire-laines des bas-fonds prompts à déguerpir, mais des guerriers résolus.

Dans la sombre ruelle, Arioch n'était pas du tout intimidé par ces deux elfes et eux n'avait pas l'air impressionné par l'imposante carrure d'Arioch, il lui parut évident qu'il allait devoir se battre. Il donnât un coup de pied dans une des caisses devant lui pour l'envoyer dans les jambes d'un de ses protagoniste tandis qu'il bondit avec ses deux haches sur le deuxième.

La surprise fit son effet, et une de ses haches se ficha dans l'épaule de l'elfes tandis que l'autre chuta au sol en se prenant les pieds dans la caisse. Il frappa une seconde fois le premier elfe au visage, sa hache s'enfonça dans le crane de sa victime.

Pendant ce temps le second adversaire, c'était relever et avait dégainé son épée. Il avait pour avantage de connaître les pavés glissant des ruelles du port.
Arioch lui faisait face, prêt à en découdre. L'elfe l'attaqua et Ari dévia l'épée qui sinon se serait plantée dans son cœur. Arioch était sur la défensive.

Après 5 minute de combat arioch avait les bras et le torse couvert de légères estafilade, il comprit que si le combat durait encore très longtemps, il n'en sortirait pas indemne, son adversaire quand à lui n'avait subit que deux ou trois touche légère. L'elfe lui fit une balayette qui fit chuter Ari sur une des caisses qui se fracassa sous son poids renversant un tonneau de farine au passage. Arioch roula sur le coté pour éviter un coup d'épée qui lui aurais surement été fatal et prit une poignée de farine qu'il envoya au visage de son adversaire et en profita pour se relever.

Le combat continua sans qu'aucun des deux ne prennent l'avantage sur l'autre, Arioch désespérait de pouvoir en venir à bout, lorsqu'il vit une ouverture dans la garde de son adversaire, il en profita pour lui planter une de ses haches dans la hanche alors que l'autre trouva sa main droite, lui faisant lâcher son épée.

L'elfe était désarmé face a lui et le sang coulait a grand flot de sa hanche, d'un coup de pied il envoya l'épée au loin et assomma son ennemi du plat de sa hache.


Arioch repris son souffle, fouilla les deux corps pour essayer d'en savoir un peu plus sur eux puis il se pencha ensuite sur la silhouette féminine, qui était toujours inconsciente.

Voyant qu’elle ne reçoit aucune réponse, Destinée tente d’analyser la présence. Elle se concentre afin d’identifier ces émanations de fluides magiques. L’inconnu répond qu’il va lui aussi vers Kendra Kâr et indique la Perle Rouge avec un mouvement de tête. Il se présente et dit qu’il se nomme Alaran. Il tend sa main et demande à quel endroit Bartimus se rend. En voyant la main tendue, Bartimus avance la sienne lentement et avec méfiance. Le sourire, le ton et le comportement de l’inconnu le rend un peu mal à l’aise.

« Je suis Bartimus. »

Plusieurs matelots sur le quai s’affairent à attacher la Perle Rouge sur les amarres. Les marchands regagnent en énergie en voyant ce bateau arrivé, car il assure des transports entre Nirtim et Imiftil. Des portefaix approchent pour gagner les faveurs de l’équipage et obtenir des yus. Le ciel est dégagé et la chaleur est plutôt agréable grâce aux brises de l’océan. Hésitant quelques secondes, il ose tout de même poser cette question qui s’impose dans son esprit.

« Vous rentrez à Kendra Kâr? Vous êtes un Kendrans? », répond le jeune homme.

Arioch devait avoir une chance indécente ce soir-là, pour se débarrasser aussi aisément de deux Sindeldi indubitablement formés aux arts du combat et protégés par des cottes de maille. Quoi qu'il en soit l'un des deux Elfes était mort et l'autre, assommé, ne tarderait pas à succomber aussi car il se vidait rapidement de son sang par sa plaie à la hanche. Le guerrier ne trouva pas grand chose sur eux, rien qui puisse le renseigner sur leurs identités en tout cas. Leurs bourses contenaient cependant quelques yus qu'Arioch pourrait s'approprier s'il le souhaitait, les Elfes n'en auraient assurément plus l'usage.

Lorsque Arioch se pencha sur la femme, elle ouvrit soudain les yeux et réagit avec une vivacité redoutable. Le guerrier se retrouva avec une dague sous la gorge avant d'avoir eu le temps de réaliser ce qui lui arrivait. L'Elfe Grise, car c'en était une aussi, semblait aussi agressive et nerveuse qu'un chat acculé.



Elle gronda entre ses dents serrées, le regard dur et froid:

"Recule doucement, très doucement, humain. Un geste de trop et je t'égorge comme un mouton..."

Elle accentua un peu la pression de sa dague contre la gorge d'Arioch pour le forcer à s'écarter et se releva sans cesser de le menacer de son arme:

"Qui es-tu? Qu'est-ce que tu veux, l'homme, pourquoi t'en es-tu mêlé?

La Jeune elfe grise qu'Arioch croyait évanouie ne l'était pas si bien qu'elle lui mit sa dague sous la gorge pour le faire reculer.
Arioch avait été surprit par la vivacité à laquelle elle c'était remise. Il sentait la pointe de la dague rentrer dans la tendre chaire de son cou lorsqu'elle le questionnait. Il recula d'un pas.

Qui suis-je? Et bien je suis Arioch.
Ce que je veut? t'éviter des ennuis.
Et pourquoi je m'en suis mêlé? Je doit avoué que je ne surporte par que l'on s'en prennent aux femmes.
Mais je trouve que tu as une drôle de façon de remercier ton sauveur. Lui dit t-il en gardant ses bras le long du corps, pour lui prouver qu'il n'était pas agressif. Il la regarda plus en détail, elle était ravissante et elle saignait légèrement du cuir chevelu.

Nous ferions bien de ne pas nous éterniser ici, car j'imagine que la milice ne vas pas tarder. Et je suppose que tu n'as pas plus envie que moi d'expliquer ce que te voulaient ces deux malfrats. Suis moi ma maison n'est pas loin d'ici Sur ces mots il prit les deux bourses des elfes et attendit sa réponse.

L'Elfe du Crépuscule dévisagea un instant le guerrier, puis elle recula d'un pas et rengaina son arme avant de répondre du bout des lèvres:

"C'est fort aimable à vous, en ce cas, sieur Arioch."

Aux paroles suivantes de l'humain elle haussa les épaules et rétorqua avec une moue dédaigneuse sur le visage:

"La milice est le cadet de mes soucis, guerrier. Je vous suis reconnaissante de votre aide, mais vous n'auriez pas dû intervenir, vous n'avez pas la moindre idée de ce dont vous venez de vous mêler. Partez avant d'être vu en ma compagnie, humain, ou votre vie changera à jamais. Vous serez traqué comme une bête nuisible si vous êtes associé aux Danseurs d'Opale, où que vous alliez."

Un bruit de course se fit entendre un peu plus loin, plusieurs personnes accouraient, bien qu'elles ne soient pas encore visibles. Un éclat de panique passa dans le regard clair de l'Elfe qui répéta d'un ton pressant:

"Filez, Arioch, pendant qu'il en est encore temps. Regagnez votre maison, votre vie tranquille, ou vous vous engagerez sur un chemin incertain et aventureux, sans retour possible."

Intervention colorée pour Bartimus - 4

A ta question, il hausse d'abord un sourcil, surpris avant de te répondre.

"Oui, en effet ! Même si ça fait plusieurs années que je ne m'y suis pas rendu. Mais à présent, le devoir me rappelle là-bas. "

Il lève les yeux vers le navire avant de déclarer.

"Bartimus, mon jeune ami. A moins que tu désires faire voile vers Kendra Kar. Je vais devoir te laisser."

En effet les Portefaix s'activent déjà à charger et décharger alors que les voyageurs s'amassent. Pas de repos pour le capitaine ni pour l'équipage. Dans quelques heures à peine La Perle Rouge larguera les amarres pour voguer vers sa destination.

En se concentrant, Destinée perçoit la présence plus précise d'une Faera. Très discrète et surtout très silencieuse.

A toi de choisir donc, vas-tu accompagner Alaran sur le navire ou choisir une autre destination ?


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Xël

Lorsque le vieil homme dévoile qu’il est bel et bien un Kendran, Bartimus devient légèrement confus. Il pensait que les Kendrans étaient des êtres violents et malicieux. Pourtant, il ne remarque rien de cela chez son interlocuteur. De plus, cette confusion est augmentée par l’annonce d’Alaran. Celui-ci affirme qu’il doit embarquer à l’instant pour Kendra Kâr. Le jeune homme n’a jamais vu de port auparavant et il ne sait même pas à quoi devrait ressembler la Perle Rouge.

« Je suis désolé, je ne veux pas vous retarder. Je souhaite embarquer sur un bateau nommé la Perle Rouge. Pourriez-vous me décrire celui-ci? J’avoue ignorer beaucoup de choses de la navigation. »

Maintenant que Destinée a confirmée ses soupçons sur la présence d’une Faera, elle est tout de même surprise que celle-ci n’ait pas répondu.

(Tu m’ignores? Ne sois pas timide petite sœur. Je me nomme Destinée.)

L'elfe du crépuscule lui parla rapidement des danseurs d'opales lui disant qu'il serait dangereux qu'il soit associé à eux puis lorsqu'un bruit de course se fit entendre un peu plus loin, elle sembla paniquer et lui conseilla de rentrer chez lui.

Mais la curiosité d'Ari avait été éveillée et il n'entendait pas obéir à ses ordres.

Suivez, moi si vous voulez échapper à vos poursuivants, je connait ses ruelles comme ma poche et une fois en sécurité vous m'en direz plus sur ses danseurs d'opales dont je n'ai jamais entendu parler. Lui dit t-il en lui prenant la main pour l’entraîner dans un dédale de ruelles plus sombres les unes que les autres.

Intervention colorée pour Bartimus - 5

"Une autre coïncidence ! La Perle Rouge est justement le navire qui se rend à Kendra Kar. Allons-y."

Il t’invite alors à le suivre vers les voyageurs qui font la queue pour monter sur le bateau.
Destinée quant à elle ne reçoit aucune réponse mis à part une présence plus prononcée indiquant qu’elle n’est pas ignorée, ni même qu’elle s’adresse à une timide. Peut-être est-elle trop occupée à discuter avec son maître pour le moment.

En arrivant devant le matelot qui s’occupe de la caisse, Alaran sort une bourse de son sac et la lui tend.

" Tenez mon ami, pour moi et le jeune homme qui m’accompagne. "

Le matelot se contente d’incliner la tête avant de vous laisser passer. Alaran reprend la parole.

" Te voilà prêt à naviguer vers Kendra Kar. La navigation n’a rien de difficile quand on est passagers. Tant qu’il n’y a pas de tempêtes évidemment. "

Il ponctue sa phrase d’un léger rire avant de te demander.

" Pourquoi vouloir prendre ce navire ? "

En parlant, il continue de marcher, t’invitant à le suivre entre les personnes présentes pour trouver une place à l’écart sur le pont, face au port de Tulorim qui ne cesse de fourmiller.

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Xël

L'Elfe haussa les épaules à la réponse d'Arioch mais, les bruits de course se rapprochant, elle ne discuta pas. En revanche, lorsque le guerrier voulut lui saisir la main, elle l'esquiva fluidement et lui fit signe de passer devant, le visage fermé.

Si Arioch connaissait les ruelles, il n'en allait visiblement pas de même des poursuivants, quatre hautes silhouettes engoncées dans des capes à capuche, car il ne fallut que quelques instants pour les semer. Le guerrier et l'Elfe finirent par s'arrêter dans une petite ruelle, non loin d'une taverne, ils étaient en sécurité, pour l'instant du moins. La Sindel jaugea l'humain durant quelques secondes avant de reprendre la parole:

"Je vous ai prévenu, sieur. Ils vont vous traquer, maintenant, pourquoi n'avez-vous pas écouté mon avertissement?"

Elle semblait surtout curieuse, mais restait clairement sur la défensive, prête à tout dans ces sombres rues de Tulorim.

Ils semèrent rapidement leurs quatre poursuivants encapuchoné, en s'enfuyant dans une serie de ruelles et une fois en sécurité l'elfes lui demanda

"Je vous ai prévenu, sieur. Ils vont vous traquer, maintenant, pourquoi n'avez-vous pas écouté mon avertissement?"
-et bien le réponse est simple, il n'y a pas grand chose qui me retient dans cette ville, à part ma sœur. Et vous avez piquer ma curiosité, de plus il n'ai pas dans mon tempérament d'abandonner quelqu'un dans la détresse. Donc si je puis vous aider, mes haches sont votre. mais vous saignez au crane, laissez moi vous nettoyer ça

Lui répondit t-il en sortant un mouchoir de sa poche.
Dites m'en un peu plus sur les danseurs d'opale, qu'est ce donc? une société secrète?

La Sindel écouta attentivement la réponse de l'homme, mais elle recula d'un pas lorsqu'il sortit un mouchoir pour nettoyer le sang qui lui coulait sur le visage:

"Ce n'est qu'une estafilade, ne vous souciez pas de ça."

Elle réfléchit ensuite un instant en fixant le guerrier d'un regard perçant, définissant sans doute ce qu'elle pouvait lui révéler:

"Les Danseurs d'Opale sont un ordre de combattants liés à Sithi, la Lune créatrice de mon peuple. Nous nous sommes dissimulés dans le secret pendant plus de vingt millénaires pour échapper à la répression du clergé officiel de Sithi, mais...c'est terminé. Nous sommes sortis de l'ombre et nous allons reprendre notre place dans le monde!"

Les derniers mots étaient prononcés sur un ton de farouche résolution, avec fierté. Enfin, elle ajouta:

"Un guerrier de votre trempe serait le bienvenu dans notre ordre, vous pourriez en apprendre beaucoup sur l'art du combat car c'est pour nous une manière de vivre. Mais ce n'est pas un engagement que l'on prend à la légère, sieur. Enfin, si vous voulez m'aider dans ma quête actuelle, je ne refuserai pas votre appui.