2PEp12

Pour Goetius

Lorsque tu t'adressas à eux, un singe émit un bref cri sec et tous les autres s'éloignèrent de toi, se plaçant en position de garde à vous, tels des soldats entrainés.
Celui qui avait lancé l'ordre s'approcha de toi, et il se mit à gesticuler et à émettre des sons pendant quelques minutes. Bien que son ton étant totalement dépourvu d'agressivité, aucun de ses sons ne fut compréhensible, ou ressemblant à une langue connue.


Pour Nessandro

Lorsque tu prends le tournant, tu peux voir à quelques mètres seulement un petit sentier qui mène directement derrière les chutes. Si tu prends ce sentier, après quelques pas seulement tu te retrouveras derrière les chutes, l'eau grondant à ta gauche et une paroi rocheuse à ta droite et le passage qui se poursuit devant toi.

Pour Arkalan

Jet de dés: Premier indice laissé par Nessandro: Échec.

Lorsque tu sortis de l'auberge, tu te retrouvas une fois de plus dans devant deux chemins à prendre, celui de gauche et celui de droite. Malheureusement pour toi, la première fléchette laissée par Nessandro tomba au sol. Tu la vis, mais ne pu deviner quel chemin il avait pris. Tu étais désormais obligé de prendre toi-même la décision.

C'est sans difficulté, et dans une atmosphère rendue humide par la chute d'eau, que je vole au-dessus du chemin. Plus je progresse, et moins je suis détendu. L'endroit me parait bien trop vide pour que cela soit normal. L'auteur de l'histoire aurait-il oublié d'étoffer cette partie du conte ? Bah, tant mieux pour moi. Cela m'évite de devoir gaspiller des fléchettes, pour le moment en tous cas. Mes membres d'argent me portent plus loin, jusqu'à ce que j'ai pris le tournant, et découvert un sentier. Ce dernier, offrant bien plus d'espace qu'il ne m'en faudrait, mène visiblement derrière le débit aqueux.

Je fronce les sourcils, mais plus par habitude que réelle anxiété. Me voilà donc seul face à une voie, sans avoir la plus petite idée de ce sur quoi elle débouche. Vais-je tomber sur l'une des créatures des tableaux ? Sur un nid de bestioles amphibies ? Ou peut-être tout bêtement sur une impasse. Y songer me fait marquer une véritable hésitation. Dois-je patienter le temps que le pillard arrive jusqu'ici, ou continuer seul ? Autant la deuxième idée me semble naturelle, autant la première pourrait servir de distraction pour tout être agressif.

Encore en altitude, je jette un regard au tournant. Avec ce bruit, impossible de localiser la démarche d'Uroldir. Si cela se trouve, il a même changé d'avis et est retourné dans la jungle. Tout en envoyant à la main l'une de mes fléchettes au sol, j'esquisse un sourire amer.

( Ce ne serait pas la première fois que tu attends quelqu'un qui n'a aucune intention de venir. )

Me souvenir de ce détail suffit à raviver mon agacement. Je suis soudain pris à la poitrine par ce sentiment que je suis, de toute manière, le seul capable de prendre soin de moi. À quoi bon s'en remettre à d'autres si c'est pour qu'ils vous abandonnent à la moindre difficulté ? Créer des liens... C'est aussi utile que de tracer soi-même une cible autour du point faible de son armure. Cela ne peut que conduire à de la douleur et des regrets. Je manque de peu avoir de nouveau une brève pensée pour le prisonnier à peau sombre, mais mon attention portée sur le mur d'eau la chasse bien vite.

Ailes étendues, mon choix fait, je décide de m'enfoncer plus avant sur le sentier. Je n'aime pas être coincé ainsi entre des parois, qu'elles soient de roche ou d'eau, mais je préfère encore cela que d'être dépendant d'un géant. Malgré le bruit assourdissant du débit d'eau, je fais de mon mieux pour rester attentif.

Le Sang Chaud - Chapitre II

Le Sang Chaud

Chapitre III

Bien qu'il parlait en direction des singes, Goetius ne s'attendait pas à ce qu'ils répondent ! Lorsqu'il eût fini ses paroles, l'un d'eux, vraisemblablement une sorte de meneur, lâcha un petit cri aigu et désagréable qui eût pour conséquence d'éloigner le reste du groupe, qui se plaça au garde à vous. Aussi grave qu'il était, même le fanatique ne put s'empêcher de lâcher un sourire devant cet amusant spectacle... Des animaux qui se prenaient pour des hommes... Une étrange satire vivante...
Le meneur se mit alors à gesticuler et à parler dans ce que l'on aurait pu prendre pour un espèce de langage simiesque qui n'était pas véritablement agréable aux oreilles et qui n'avait hélas rien de compréhensible...

"Je... Je ne comprends pas ce que vous me dites."

Il marqua une longue pause, remontant ses mains à son visage. Relever son dos lui avait donné des céphalées, la tête lui tournait atrocement et il semblait déjà avoir du mal à tenir l'équilibre. Retrouver un semblant de santé lui prendrait encore du temps dans son état et, outre la douleur, d'autres sensations se faisaient présentes.

"Il me faut de l'eau. De l'eau et de la nourriture, vous comprenez ? Je dois retrouver mes forces."



Le Sang Chaud - Chapitre IV

2PEp13

Pour Nessandro

Silencieux et rapide, Uroldir te rejoignit dans le tunnel bordé d'eau et de pierre. Aux aguêts et ne voulant pas alerter de présumés ennemis, il ne dit mot, se contentant de te faire signe de la main qu'il était avec toi !
Après une petite minute de marche sans incident, le tunnel bifurque vers la droite s'enfonçant dans le roc, puis se poursuivit quelques mètres avant d'aboutir à un cul de sac.

Pour Goetius

Alors que tu ne comprends rien à ce qu'il te dit, le petit chef des singes au contraire semble tout comprendre. Après que tu aies terminé de faire tes demandes, il désigna deux de ses soldats, qui partirent aussitôt. Une petite minute plus tard, le premier déposa une gourde à tes pieds, alors que le second te donna un morceau de pain et de la viande séchée.
Puis, les autres singes à présent en position de repos, placés en deux lignes (une de chaque côté de la palissade) attendirent les ordres de leur chef. Celui-ci semblant satisfait te regarda "songeur" sans émettre aucun cri.

Le Sang Chaud - Chapitre III

Le Sang Chaud

Chapitre IV

Si Goetius n'entendait rien aux paroles du singe, eux ne semblaient avoir aucune difficultés à le comprendre. Le meneur avait visiblement donné l'ordre qu'on lui amène ce qu'il demande, puisque aussitôt deux des "soldats" ramenèrent de quoi se sustenter. Du pain. De la viande séchée. Une gourde remplie.

Le fanatique ingurgita ce qu'il pouvait, mais la déglutition était douloureuse. Le meneur, pendant ce temps, ne le quittait pas du regard, alors que ces soldats s'étaient divisés en deux lignes aux abords des palissades. La situation était un peu gênante étant donné qu'il ne pouvait les comprendre...

En même temps qu'il mangeait, Goetius essayait de reprendre une sorte de réflexion normale... Il ne savait pas véritablement où il était. Il supposait bien toujours dans le livre, mais était-il loin de son lieu d'évanouissement ? Combien de temps avait-il perdu conscience ? Au fond, ces questions n'avaient que peu de sens en soi. L'important, c'était de continuer à chercher une manière de sortir de ce conte. Les singes -si tant est qu'ils soient bien ce qu'ils semblent être- devaient bien connaître ce village. Après tout, ils furent incroyablement rapides pour lui trouver ce qu'il était en train d'ingurgiter...

"Je cherche un lutin, un lutin malfaisant qui garderait une crème magique... Ça vous dit quelque chose ?"



Le Sang Chaud - Chapitre V

2PEp14

Pour Ragrök :



Aucun signe du vieil homme blessé. Tu peux par contre voir une énorme tâche de sang au sol, mais aucune trainée qui peut t'indiquer quel chemin il a choisi.

Seul deux chemins s'offre à toi: à gauche ou à droite. Mais tu ne peux pas aller tout droit puisqu'il y a là un précipice.


Pour Goetius

À ta question, un singe, le plus chétif, leva sa main et s'apprêtait à force de simagré de te répondre. Mais il fut rabrouer par ses voisins de gauche et de droite, qui d'une claque bien envoyée le fit taire aussitôt.
Quant au chef, il se croisa les bras, puis te fit un hochement de la tête de gauche à droite, signifiant clairement qu'il n'avait pas réponse à ta question.

J'ai à peine pris ma décision de poursuivre mon avancée seul qu'un mouvement m'incite à vivement me retourner, sarbacane prête. Je retiens mon geste en me rendant compte que c'est juste le pillard qui est arrivé à ma hauteur. Étrange, je le pensais bien plus loin que cela. Il se sera sans doute hâté vers ce passage après m'avoir perdu de vue. Une brève esquisse d'un sourire blasé orne mes traits. C'est à croire que ce grand gaillard a pris peur à l'idée de rester seul, ou de devoir affronter des monstruosités sous-marines par lui-même. D'ailleurs, je n'ai aucune idée des capacités de combat de cet énergumène. En vérité, je n'en ai cure, tant qu'il ne se met pas à trembler de peur dans un coin, ou se placer entre ma fléchette et ma cible.

Je réponds à son signe de la main par un court hochement de tête, suite à quoi notre binôme poursuit dans le tunnel. Les secondes s'écoulent, rythmées par le grondement de l'eau, quand la voie bifurque sur la droite et s'enfonce dans le roc. Malgré la pénombre engendrée par l'éloignement de l'entrée, je n'ai aucun doute sur la configuration du lieu. Un souffle agacé fait voleter l'une de mes mèches dorées quand je comprends que nous sommes dans une impasse. Il ne s'agit pas d'une métaphore pour un problème sans solution, mais d'une description littérale. La voie s'arrête ici, sur un mur.

Palpant ma sacoche, j'hésite à allumer une deuxième torche pour éclairer l'endroit. Le géant étant à mes côtés, je décide de masquer mon irritabilité par une question simple.

"Tes yeux y voient quelque chose ?"

En attendant sa réponse, je jette un regard tout autour de nous. Qui sait s'il ne s'agit pas d'un trompe-l’œil ou que les occupants des lieux sont simplement de sortie ? Si nous avons tous deux du mal à voir, je vais sans doute devoir sacrifier un nouveau flambeau. Voletant dans cette caverne, je fais de mon mieux pour convertir mon agacement en attention.

A nouveau, j'appréciai l'air frais qui chassait de mon nez l'odeur nauséabonde de l'auberge. Je me serais volontiers installé ici le temps de faire une sieste. D'ailleurs j'ignorai combien de temps cette histoire allait durer, il fallait que je pense à trouver de quoi me nourrir. Un tas de récit laissait mourir de faim ou de soif les personnages, il était hors de question que cela m'arrive.

J'inspectai minutieusement le croisement, à la recherche d'indice qu'aurait pu me laisser le blondinet. La première chose que je remarquai c'était cette énorme tâche de sang au sol. Celui de l'homme en noir à n'en pas douter. J'espérais le trouver mort derrière la porte afin de pouvoir le déposséder de quelques objets intéressants. C'est qu'il s'accroche à la vie le gaillard ! Pourtant, il n'y avait aucune trace de sang, simplement cette flaque rouge. Encore un mystère, ce type n'avait pas pu se sauver tout seul vu la gravité de sa blessure.

(Peu importe ! L'indice de Nessou!)

Je secouais la tête. C'est vrai, peu importe ! Je devais oublier la possibilité de faire les poches à ce cadavre. Je n'avais pas de temps à perdre, quelqu'un pouvait encore sortir de l'auberge et me chercher des ennuis. Je me penchais vers le sol à la recherche de n'importe quoi pouvant m'indiquer la voie à suivre ; une flèche tracée dans le sol, gravé dans le bois, un bâton, une pierre mais rien de tout cela. En revanche, une fléchette, qui ne pouvait appartenir qu'à Nessandro vu sa taille était là, au sol, au milieu de nulle part comme déposée au hasard. Je la prit en ricanant.

"Est-ce que c'est une blague blondine ?"


Je me redressai en fronçant les sourcils, élevant la fléchette devant mes yeux. Ca n'avait absolument rien d'un indice de direction, en tout cas ça ne m'en indiquait pas. Alors c'était quoi, une mise en garde ? Un geste maladroit ? Une simple perte ? Une attaque par surprise qui l'avait désarmé ?

Je plantais la fléchette dans mon sac en imaginant plusieurs scénarios possible, tout en me rapprochant du précipice.

Je devais prendre une décision, je ne pouvais pas rester ici. Puisque je n'avais pas d'indication je ferais le choix en fonction de ma propre logique. La jungle était toujours un endroit dangereux, de plus elle était défendue par une armée de singe roux. A droite, un chemin découvert. Déjà la première fois je penchais en faveur de cette direction. Peu propice à l'embuscade, un terrain découvert donc une facilitée à voir des ennemis qui s'approchent, aucun obstacle pour mes dagues. Pourquoi j'avais pris à gauche ?

J'eus un instant d'hésitation, un froncement de sourcil causé par le choix stupide que j'avais pris. J'avais choisi la fée bleue, au lieu de faire comme bon me semble. Il suffit d'apprécier quelqu'un pour faire des choses stupides. Parce que oui, j'appréciais ce blondinet volant, je le trouvais amusant à toujours cracher sur les femmes et les humains, regardant de haut alors qu'il est si minuscule. Cela m'amusait et surtout il n'était pas incompétent et encore moins stupide en plus de savoir se défendre.

L'hypothèse d'une attaque surprise me retraversa l'esprit. Je ne m'inquiétais pas de savoir s'il était en vie ou non, mais perdre un allié de ce poids était quelque chose de gênant.

Je pris une profonde inspiration avant de me diriger vers le chemin de droite, il était hors de question de remettre un pied dans cette jungle pour affronter ces singes. Et j'imaginais qu'Uroldir c'était dit la même chose. Je m'engage dans le sentier découvert. Convaincu que même si mon acolyte à prit la route de la jungle, la voie de droite reste la meilleure option.

2PEp15

Pour Goetius

Lorsque tu parlas du lutin malfaisant, tous les petits singes roux, yeux écarquillés et apeurés regardèrent en coeur leur chef. Alors que lui pour toutes réponses se croisa les bras et te fit un catégorique NON de la tête. Qu'il t'ai dit ou non la vérité, chose certaine, il ne voulait te donner aucune indication pour retrouver l'être recherché.

Tous demeurèrent immobile, puis le chef tendit l'oreille comme s'il avait entendu quelque chose, puis aboya un ordre sous forme de cri auquel quatre soldats répondirent en partant à la course vers le chemin qui mène à l'auberge.


Pour Ragrök :


Alors que tu poursuis ta route sur la passerelle de bois tout en chantonnant, tu vois apparaître sur ton chemin, un, deux, trois et puis 4 petits singes roux. Prudent, mais non agressif, ils demeurent à quelques distances de toi, t'observant attentivement, juché deux par deux sur la rampe de chaque côté de la passerelle.



Pour Arkalan:
Jet de dés détection de la seconde fléchette: Réussite

Le sentier à découvert que tu empruntes est étrangement calme et silencieux. Et cette fois, si tu regardes au sol, tu remarqueras la fléchette laissée par l'aldryde, piquée au sol.

Mais plus que tu t'approches des cascades et plus son ronronnement prend la place du silence. Tel un grondement le bruit de la chute est tel que tu n'entends plus aucun autre bruit.
De ta position, tu pus voir que le sentier était bel et bien désert. En regardant comme il faut en direction de la chute (qui est en face de toi, l'eau se déversant dans un cours d'eau à ta gauche ) tu peux voir que le sentier bifurque légèrement vers la droite, puis semble puis après un tournant semble se diriger derrière la colonne d'eau si bruyante.



Pour Nessandro

Jet de dés capacité de vision nocturne pour Uroldir: Réussite

Uroldir répond négativement à ta demande.

"Je suis capable de voir assez pour me diriger, mais insuffisamment pour voir les détails de ce mur, mais j'ai une torche ! "
Ce disant, il sortit de son sac un bâton sur le quel est ficelé une grosse pierre transparente à plusieurs facettes. Il la brassa pendant quelques secondes et la pierre s'éclaira, découvrant le mur qui vous fait face. À première vue, ce mur semblent étrangement lisse, n'offrant aucun relief, aucune prise, aucune marque.

L'elfe plisse visiblement les yeux, et répond à ma question sur sa vue par la négative. Il m'explique pouvoir distinguer suffisamment les parois pour se diriger, mais pas assez pour en examiner les détails. Un son agacé m'échappe, mais au moment où je porte la main à ma besace, le géant aux oreilles en pointe m'affirme avoir de quoi nous éclairer. Tant mieux, cela m'évitera de gaspiller mes propres ressources sans être certain d'avoir quelque chose de concret en retour. C'est donc avec un certain intérêt que j'essaie de deviner ses mouvements.

À ma grande surprise, ce n'est pas un bête flambeau de bois que le géant extirpe de son bagage, mais un bâton sur lequel un minéral que je ne reconnais pas est ficelé. Une fois agité par Uroldir, l'étrange assemblage se met à diffuser une lueur suffisante pour éclairer les environs. Je ne peux que hausser un sourcil tandis que mon regard sombre se pose sur l'objet. Je n'en ai jamais vu, mais je comprends tout de suite le potentiel d'une telle création.

( Pas de flamme pouvant s'éteindre ou brûler, ni de fumée, et je ne pense pas me tromper en la pensant réutilisable... Tch ! Sauf que ces outils doivent tous êtres adaptés au gabarit des géants, ou pire, fabriqués par une main humaine. Eurk ! )

Ma peau bleutée se hérisse à l'idée que j'ai pu vouloir y toucher un instant. Pour me changer les idées, je scrute le mur qui nous fait face. Là, je dois dire que je suis intrigué. Si la caverne est naturelle, ce morceau de roc n'en a absolument pas l'air. Il est lisse, et sans la moindre marque. Parfait. Peut-être même trop. Je sens mon intérêt croître pour cette impasse. Soit l'auteur du conte n'a vraiment pas voulu placer quoi que ce soit ici, soit c'est juste une illusion masquant un passage important. Tout le laisse supposer. Le chemin unique menant directement ici, la chute d'eau pour en masquer en partie l'accès, et surtout ma certitude que chaque lieu de l'histoire doit servir un but précis.

Prudent, je cherche à examiner tout autour de moi, puis m'avance vers le mur. Lentement, je fais usage de ma sarbacane pour donner deux coups rapides dessus, avant de jeter un regard au pillard. Un air entre espièglerie et agacement se peint sur mon visage au moment où je m'adresse à lui.

"Véritable impasse ou faux obstacle ?"

J'en profite pour scruter les autres parois, à la recherche d'un quelconque levier, filin ou autre trace trahissant un mécanisme dissimulé. Je doute cependant de trouver quoi que ce soit, surtout si les résidents des lieux sont dans la catégorie "monstres aquatiques", et par défaut sans cervelle. J'en viens presque à me demander lesquels sont les plus dénués de matière cérébrale entre les femelles, les humains, et les habitants du conte.

Presque, la question m'apparaissant pratiquement rhétorique.

2PEp16

Pour Nessandro

Lorsque tu donnes des coups de sarbacane dans le mur, celle-ci semble s'enfoncer dedans, comme si ce mur n'était qu'illusion.


A ta question, songeur Uroldir te répond :

"Faux obstacle, je dirais"

Puis il te regarde avec un petit sourire espiègle:

"On tente de traverser ? "

Le Sang Chaud - Chapitre IV

Le Sang Chaud

Chapitre V

Cette question agita les singes, l'un d'eux s'apprêtant à parler mais interrompu par la claque d'un de ces semblables. Celui qui endossait le rôle de chef fit signe que non.
Goetius fronça les sourcils. Évidemment, ça aurait été trop facile de cette manière...

Le fanatique continua son repas, pensif. Ces singes lui avaient sauvés la vie certes, mais Zewen devait leur avoir prévu une importance supplémentaire. Si ce n'était pour le mener à la crème, alors dans quel but ?

Il finit par se décider à se lever. Il avait encore quelques gênes, quelques lenteurs à bouger. Ses jambes étaient molles, mais supporteraient son poids quelques temps.
Soudain, le chef parut intrigué, se retournant et criant un ordre à quatre de ses soldats qui filèrent derrière.

Goetius ne comprenait pas vraiment, et il fallut peu de temps pour qu'un crissement désagréable arrive à ses oreilles. Qu'est-ce que c'était que ça encore ?



Le Sang Chaud - Chapitre VI

2PEp17

Pour Ragrök et Goetius


Jet de dés réaction des singes roux: Attaque

Le bruit produit par la lame de l'orque sur son bouclier semblait causer un for désagrément aux petits singes. Ces derniers, tout en le suivant, se mirent à hurler très fort, comme s'ils voulaient enterrer ce bruit infernal. Puis, l'un deux, le plus costaux, se mit à lapider de petits fruits en plein dans le visage dans le but bien évident de le faire taire.

(((Perte de 3 pv pour Ragrök)))

Ce bruit et les cris des singes pouvaient être facilement perçu par Goetius.

En fait, Ragrök s'était suffisamment rapproché de Goetius pour qu'ils puissent se voir mutuellement. A peine, une dizaine de mètres et une poignée de singe les séparaient