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 Sujet du message: Route entre Kendra-Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Mer 29 Oct 2008 15:19 
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Route entre Kendra-Kâr et les Duchés des montagnes


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Description du voyage à pied et/ou sur monture :

La route commerciale entre Kendra-Kâr et les duchés des montagnes est très fréquentée. En effet, même si les voyageurs sont rares de nombreux commerçants font des aller-retours entre Kendra-Kâr et les montagnes, où les minerais sont abondants.

En partant de Kendra-Kâr, il vous sera possible de chevaucher à grande allure sur la première partie du trajet. La route y est en effet droite et relativement plate. Sur le chemin, vous croiserez peut-être l'un ou l'autre voleur, mais cette route est encore très surveillée. C'est en vous écartant un peu, pour aller chasser par exemple, que vous rencontrerez le plus de dangers: loups, ours, araignées...

La dernière partie vous prendra plus de temps, en effet il vous sera impossible de chevaucher dans les montagnes escarpées. Dans cette partie des montagnes, vous ne serez pas trop inquiété par les voleurs mais, en revanche, vous aurez certainement une visite nocturne de la part des gobelins qui abondent dans cette région.

Vu l'étendue des duchés des montagnes, il est impossible de dire la longueur du voyage. Elle peut varier du simple au triple. La distance calculée est celle prise pour atteindre le milieu des montagnes.

Durée du trajet à pied ou sur monture sur le continent de Nirtim

Basez vous sur les cartes et présentations décrites dans les 4 continents de Yuimen

(Postez ici vos trajets de voyage entre les deux villes)

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Lun 29 Déc 2008 01:48 
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Akino me regarde, je peux lire dans ses yeux du mépris. Je ressens de la rage envers lui mais est ce vraiment moi qui le hait ou simplement le fait que ma malédiction me pousse à la violence. Une incroyable migraine se développe dans ma tête, je sens une vive douleur se propageant de l’arrière de mon crâne jusqu’à mon front.

Akino me propose d’aller chasser avec lui. Chacun de ses mots résonnent dans ma tête comme si je me prenais un coup de masse à chaque son arrivant à mes oreilles. Même un combat face à un troll berzerk serait de tout repos à côté de cette douleur perçante. Mon compagnon va voir le nain pour lui dire que nous allons revenir avec de la viande fraiche. Je me relève, mes membres semblent être faits de coton.

Une fois debout, je suis Akino dans la forêt puis il se retourne et me dit :

« Je sais ce que tu ressens. Cette souffrance, ce besoin de sang, tu portes une malédiction. Je suis maudit moi aussi. Mon totem me réclame lui aussi du sang frais régulièrement et une mise à mort. »

Je le regarde et l’écoute attentivement. Il continu :

« Mais j’ai réussi à contrôler mon besoin en devenant un prédateur, je ne fais que tuer des animaux, je ne veux pas annihiler la vie d’innocents. »

Je lui dis qu’il a raison et que je n’y avais pas pensé. Je lui explique que voilà deux jours que j’ai ma cape et que je n’ai pas eu le temps de chercher une solution à ce problème. Sa solution me plait, je vais le suivre dans cette chasse.

Une nouvelle lueur bleutée apparait autour d’Akino puis il réapparait à mes yeux sous sa forme animale. Il me regarde et je lui dis :

« La chasse est ouverte. »

Je dégaine mes lames en même temps que je finis ma phrase. La créature s’était déjà élancée dans les bois.

(Perds pas de temps lui, à mon tour)

Je cours, moi aussi, dans la forêt à la recherche d’une proie. Je m’arrête de temps en temps à la recherche d’indices, des traces de pas, des endroits qui ont été abimés. Je ne trouve de rien de bien précis quand soudain je vois des branches de cassées. Je m’en approche et regarde au sol, il y a d’énormes traces de pas dans la boue. De plus on peut dire que c’est récent car la terre est encore humide donc cela à été fait, il y a quelques heures au plus. L’animal en question doit peser au moins dans les 300kg car la patte s’est enfoncée fortement.

Je décide les suivre, je remonte jusqu’à une grotte. J’avance prudemment quand soudain j’aperçois un énorme bloc recouvert de poils allongés sur le sol. Je ramasse un caillou puis le jette, je touche le bloc mais rien ne se passe. J’en reprends une autre mais cette fois si je lance avec plus de force. Le caillou arrive correctement sur la chose mais cette fois il y a une réaction, le bloc se met à bouger.

Il se relève, je recule de plusieurs pas, je vois qu’il s’agit d’un ours.

(Là j’ai peut être fait une ânerie monumental.)

L’ours se retrouvant bloqué par le fond de la grotte d’un côté et moi de l’autre. Il n’a qu’une solution, c’est de passer de mon côté. Il laisse abattre ses pattes avant sur moi, je bloque cette attaque en croisant mes épées.

Je m’écroule contre le sol sous l’impact du coup. Je donne un coup de pied contre l’animal, celui-ci ne ressent strictement rien. Je retire avec force mes lames espérant le couper et qu’il recule par reflexe.

Mais malheureusement pour moi, il ne bougea pas, il tomba sur mon corps. Je ressens la pression augmenté sur ma cage thoracique, je commence à éprouver des difficultés pour respirer. Je plante directement mon épée dans le ventre de l’ours, celui-ci se retire de sur moi et pousse un grognement bestial. Je me relève et reprends mon souffle mais avant que je ne puisse faire quoi que se soit, je me prends un coup de patte qui me fait atterrir contre un arbre. J’entends mon armure se plier ainsi que mon corps craqué de partout.

Je tombe sur le sol tout en lâchant mes lames. Je ressens le sol tremblé sous mes mains, je relève la tête et vois l’ours me charger.

(Qui est le prédateur pour le moment)

Avant que l’ours me touche, une onde traverse mon corps.

((((SANG, SANG, SANG, SANG !!!!!!!!!!!)))

Une énergie me parcourt de long en large et avant que le monstre me frappe, je dégaine mon autre épée et lance un Rana slash sans que je n’aie besoin de me concentrer. L’ours tombe en arrière mais mon attaque n’a pas été assez puissante. Normalement j’aurais du le trancher en deux.

(((Pauvre fou, De, tu crois vraiment que l’on peut utiliser une technique sans vouer un minimum de culte au dieu de cette technique.))))

Jack as raison, je ne peux utiliser cette technique si je ne crois pas un minimum en Rana Slash. Je n’ai pas le temps pour prier Rana pour le moment, je vois qu’il y a du sang sur ma lame. Je lèche ma lame pour m’imprégner de la saveur du sang. Le fluide produit en moi, un moment d’extase, la voix de la cape commence à diminuer.

Je me relève et me mets en position de combat, le sang semble me donner ou plutôt de me rendre ma force. L’ours grogne et hurle de plus en plus fort, je m’élance sur lui pour lui donner un coup mais celui bloque mon attaque avec les griffes de sa patte.

Je me concentre sur l’amour que j’avais et que j’ai toujours pour Flora. Je ressens son aura m’entourer, ses bras passant autour de mes épaules, ses lèvres se posant sur ma nuque. Mon énergie monte en moi, je la concentre dans mon poing et le lance sur la blessure précédente de mon ennemi.

L’air devint doux autour de mon poing, il est doux et chaud. Quand il s’écrase sur l’ours, l’énergie se libère et explose sur le corps poilu de mon adversaire. Celui-ci vacille et tombe en arrière. J’en profite pour ramasser mes autres lames, pour ensuite les assembler. Maintenant je vais récupérer mon avantage, je vais libérer ma puissance pour pourfendre l’ours en deux.

Je me lance sur lui profitant de l’avoir mis au sol. Je lève ma lame au dessus de moi et la rabat sur lui avec violence. Ce qui a pour effet de le trancher de la tête au torse. Je découpe soigneusement des pavés de viande dans la chair encore chaud.

Je ressors du bois et retrouve Akino avec une biche à ses pieds. Je m’approche de lui et le remercie pour cette chasse qui a repu ma soif de violence. Nous nous dirigeons ensuite vers la taverne où le nain nous attend.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Dim 15 Fév 2009 02:09 
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Nous arrivons tous deux devant l’auberge avec des morceaux de chairs dégoulinant de sang. Je peux encore sentir la chaleur de la viande à travers mon armure, une odeur de viande fraiche monte jusqu’à mes narines et commence à faire tourner mon esprit. Je me sens emporté soudainement comme sur un nuage très cotonneux et duveteux, je suis dans un état d’extase. Cet état se décrit très clairement par un corps allégé, un esprit totalement euphorique et la tête se déplaçant en fonction de son envie et du vent.

Akino me secoue un peu l’épaule, cela ne produit aucune réaction de ma part donc il décide de me frapper. Cela provoque en moi un choc puis mon esprit revient violement dans la réalité. Mon esprit était entrain de vagabonder à cause de la cape et de Jack. Tous deux se sont délectés de la violence, du sang et de la mort de l’ours ; Ils ont comme voulu m’en transmettre une partie. Je regarde mon compagnon et lui dis que je vais bien, que nous pouvons entrer dans la taverne pour rejoindre le nain.

Akino passe la porte en premier, à l’intérieur on peut voir que le nain n’a pas perdu une seule seconde pour commencer à boire. Franchement il faut vraiment être un crève la soif pour commencer à se pinter sans quelqu’un. On s’approche de lui, je jette les morceaux de bidasses devant lui, il fait un sursaut et commence à m’insulter disant comme quoi je l’avais coupé dans sa conversation avec le tavernier. Ce dernier ressemblait énormément à un nain, un corps robuste, une chevelure imposante et dense tout comme sa barbe. On aurait très bien pu parier qu’il s’agit d’un nain mais le seul hic est sa taille. Il est aussi grand qu’Akino.

Le nain continu de m’insulter pendant que je commande une pinte, je ne me préoccupe pas de lui, je m’en contre fous totalement. Je peux voir qu’Akino commande pour sa part une infusion de menthe, ce n’est pas lui qui roulera par terre à cause de l’alcool en tout cas. Ma pinte me fut servi très vite, je peux plonger mes lèvres à même la mousse, je sens sa fraicheur envahir mon palet. Je sens ma gorge se réhydrater, le nain m’injure et commence à me bousculer, je l’attrape par le col et le soulève du sol tout en restant assis à ma place et sirotant tranquillement ma bière.

Le calme s’instaure dans l’enceinte de l’auberge, plus un bruit, le silence absolu. Tout le monde a les yeux rivés sur moi, je n’ai pas besoin de voir pour le savoir, je le ressens. Le nain ne prononce plus un mot, il me regarde avec les yeux écarquillés. Akino continu de boire son infusion tranquillement, il ne semble pas près à bouger quoi qu’il advienne. Je prononce ses mots avec le plus grand calme :

« Ecoute nain, je ne suis pas là pour te faire du mal ou quoi que se soit. Mon but n’est pas de te tuer sinon crois moi, cela ferait bien longtemps que tu serais mort et pas de manière rapide. Alors laisse-moi tranquille. »

Je prends une autre gorgée avant le jeter à loin dans la taverne, je l’entends retomber dans un immense fracas. Il a certainement touché des tables et des chaises, il pousse encore des jurons. Je dégaine mon katana et le lance de toutes mes forces dans la direction du nain. Je n’ai même pas pris la peine de regarder. Le tavernier me dit :

« Tu es très fort pour ne pas regarder là où tu lances ton arme.

- Non, c’est juste que j’aie supposé que tout le monde allait s’écarter. Puis s’il y avait eu un mort ou un blessé, il y aurait eu un peu d’action non ? »

Mon sourire ne semblait pas être du gout du tavernier. Dommage, je me lève et ramasse mon arme pour ensuite aller me coucher. Mais avant je prononce ces dernières paroles;

"Nain, estime-toi heureux de ne pas être mort. La prochaine fois je serais peut être moins indulgent envers toi ou tu n’auras peut être pas autant de chance."

Je monte me reposer dans une chambre grégaire. Les murs sont nus, il n’y a rien pas même un tableau qui pourrait un peu égailler cette salle. Je crois que dire chambre serait flatté cet endroit. Une pièce vide avec un matelas de paille en son centre mais bon au moins, j’aurais de quoi dormir correctement cette nuit.

(Je crois que dans la vie d’un aventurier, on se contente des petits plaisirs simples comme avoir un lit. On a une vie passionnante, mouvementée mais peut être trop.)

Je m’allonge lourdement sur mon lit, au point que de la paille vole dans la pièce. Je regarde les brins d’herbe tourbillonner au dessus de moi. Ce me rappel ma jeunesse quand je courrais dans les champs de père après la fauche, l’odeur du foin refit surface dans mon esprit. Je me vois encore sauter dans les bottes que préparaient père et mère. Les fous rires qui nous envahissaient à chaque fois que je me relevais avec de la paille dans les cheveux et les vêtements. Car je me tortillais dans tout les sens tellement ça me grattait. Mais ce temps est révolu, j’appartiens maintenant à ses gens qui veulent se venger, qui ne vivent que pour ça et qui mourront à cause de ça. Une vie triste m’attend mais peut être que le jour où j’aurais un autre but plus grand que de venger mes parents et de libérer mes frères, je vivrais heureux.

Je ferme les yeux tout en vidant mon esprit de mes dernières pensées sinon je ne dormirais pas correctement. Je me sens partir doucement et agréablement dans le pays des rêves.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Mer 1 Juil 2009 23:32 
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J’ouvre un œil en entendant le chant des oiseaux qui semblent bien joyeux ce matin. Je baille à m’en décrocher la mâchoire puis joint mes doigts pour étirer mes bras. Voilà bien des mois que je n’avais pas dormi ainsi, je me sens reposer et serein, du moins autant que je le puisse. J’aurais bien encore dormi quelques heures mais bon les oiseaux en ont décidés autrement. A en juger par la hauteur du soleil, voilà un petit moment que l’aurore est passé tant pis pas de lever de soleil pour moi ce matin.

Je me lève tranquillement pour un fois je prends mon temps je ne suis pas pressé même si je devrais. Je ne sais pas ce qu’Akino en penserait, quoiqu’il ne soit pas bête, il comprendra qu’un bon guerrier et un guerrier reposé.

(((Je croyais que c’était mort *s’esclaffe*)))

J’entends que Jack est toujours présent et toujours aussi fin d’esprit. Je rassemble mes affaires et descends pour prendre un petit déjeuné qui sera le bienvenu. J’arrive devant l’aubergiste et lui demande quelques choses à manger et à boire pour me rassasier. Le temps qu’il a me chercher ce que je lui ai demandé, je regarde dans la salle, elle est vide. Il n’y a personne à part le nain d’un côté et Akino de l’autre. Je les salue d’un simple geste de la tête pour les deux.

(Tient Akino ne semble pas râler, tant mieux.)

Le tavernier m’apporte de la viande fumée, du pain, des œufs et une boisson noire qui s’appellerait café. Je regarde l’aubergiste avec un air dubitatif sur cette mixture.

« Écoute l’ami, je n’ai rien contre essayer de nouvelles choses mais on m’a toujours appris qu’il ne faut pas avoir confiance avec les liquides.

- Vous n’avez rien à craindre, le café est juste un breuvage fait à partir des graines du caféier. Les graines sont réduites en poudre à l’aide d’un pilon puis on pose la poudre sur un tissu préalablement posé sur un récipient. Puis on passe de l’eau chaude dessus.

- Moué, je ne suis pas convaincu. Bois en et j’en boirais. »

Le tavernier prend la tasse pleine de café et en bois une gorgée sans aucune hésitation. Cela peut me prouver que je ne prends aucun risque. J’entends Akino soupirer derrière moi, je jette un coup d’œil rapide vers lui et je peux remarquer qu’il est dépité de ma réaction. Je saisi ensuite ma tasse et bois à mon tour une rasade de ce breuvage. Un goût puissant envahi ma bouche, il n’existe aucun mot pour décrire la sensation que me procure le café. Je sens mes yeux s’écarquiller, je suis complètement éveillé à présent.

« Voilà un breuvage fort intéressant pour les lendemains de soirées trop arrosés. Il m’a complètement réveillé.

-Voilà pourquoi je le donne à tous mes clients qui mangent le matin. J’espère que ce petit repas vous plaira. S’il faut d’autres choses n’hésiter pas. »

Je commence à manger un peu de tout quand je suis pris d’une envie de parler.

« Excusez moi mais j’ai une petite question qui trotte dans ma tête, vous appartenez à quelle ethnie ? »

Le tavernier semble surpris par ma question, je vois un de ses sourcils s’élever plus que l’autre. Puis il me répond :

« Je fais parti des habitants de cette taverne et rien d’autre.

- non je ne voulais pas dire ça, je voudrais savoir à quelle race vous appartenez car de visage vous ressemblez à un nain mais le reste de votre corps est celui d’un humain. Cela me surprend assez. »

Il me regard un instant avant de rire à pleine voix. Il reprend un instant son souffle puis m’explique :

« Mon père était nain et ma mère était une humaine. Je suis un résultat parmi d’autre de semi-être.

-Ce n’a pas dut être évident tout les jours non ?

- Au début oui, vous imaginez un enfant de 10 avec une barbe énorme.*s’esclaffe* Mais bon à chaque fois que j’entends les adultes dire aux autres enfants tu pourras quand tu auras du poil au menton ben moi je pouvais alors.

- Oui en effet. Je vous remercie, pourriez vous me dire combien je vous dois pour la nuit ?

- On va faire simple vous me laissez la viande que vous avez ramené hier soir et on sera quitte. Heu et juste comme ça vous, vous appartenez à quelle race car depuis que vous êtes là vous n’avez pas enlevé votre capuche et votre masque. »

Sa question m’embarrasse car je ne veux pas trop que l’on sache qu’un drow se balade dans le coin. Je préfère répondre au tavernier :

« J’ai été victime d’un sort de feu, mon visage a quasiment brûlé entièrement. Voilà pourquoi je le cache, je ne veux pas montrer le monstre que je suis.

-Moué mais vous pouvez me dire ce que vous êtes.

-Je suis un simple et humble humain. Pour le payement je suis d’accord et je vous souhaite une bonne journée. »

Je sors tranquillement de la taverne avec mes compagnons, une fois dehors j’entends le nain hurler sur Akino. Je m’approche pour comprendre sur quoi porte la dispute. Akino vient me voir et me dit avec un ton assez violant :

« Ecoute pour continuer notre route le plus simple serait de prendre le bateau pour gagner du temps. On économiserait environ une journée ou deux. Mais bon ce truc puant ne veut pas comprendre. »

Je vois le nain qui commence à avoir la moutarde qui lui monte au nez. Son visage déjà rouge devient écarlate. J’ai cru l’espace d’un instant qu’il allait exploser, je l’attrape au vol alors qu’il se jetait sur Akino. Il profère des insultes que je ne connaissais même pas, je le regarde et lui dis :

« Je t’a i dit quoi hier, tu te la ferme et maintenant dis moi pourquoi tu ne veux pas prendre le bateau.

- Je déteste l’eau, puis je n’ai pas confiance avec ce lac. La méfiance est mère de toutes sûretés.
- Juste pour ça, tu veux nous faire marcher une journée de plus juste parce que tu te méfie d’un lac. Non mais attend tu nous prends pour des jambons de trois semaines. »

Le nain recommence à raller, je retire donc ma cape et l’enferme dedans puis je donne un grand coup de botte pour que le sac arrête de remuer.

« Bon mon cher ami, je te propose que nous allions prendre notre navire. »

Je jette le corps du nain comme un vulgaire sac à patate ; au vue qu’il ne doit plus sentir grand-chose depuis que je l’ai gentiment plongé dans un sommeil réparateur, dans sa charrette.

(Franchement de mieux pour dormir que d’être assommé puis il commençait à me prendre sérieusement le chou.)
Je regarde Akino qui semble sourire de ma décision, je lui dis :

« Tu m’as aidé pour calmer ma soif de sang alors je souhaitais te remercier d’une manière quelconque et maintenant je l’ai trouvé.

- Si on veut en même temps cela dois t’arranger de ne pas à avoir à marcher pendant une journée n’est ce pas ?
- Oui, c’est vrai, j’ai plus envie de faire la larve que mon grand guerrier ces derniers temps. »

Après ce bref échange plus aucun son ne sortie de la bouche d’Akino ou de la mienne. Nous arrivons au port, on peut voir énormément de navire de pêche.

(Puff rien ne vaut mon magnifique navire.)

Après avoir cherché quelques instants, nous trouvons un capitaine, je vais le voir et lui demande :

« Excusez-moi capitaine. Moi et mon compagnon désirons traverser le lac avec un bateau, cela serait-il possible ?
-Tout dépend ce que vous avez avec vous.
-Ben nous avons cette charrette ainsi qu’un compagnon endormi à l’intérieur. »

Je vois Akino me jeter un coup d’œil puis à la charrette pour enfin hausser les épaules. Le capitaine nous explique qu’il ne peut pas nous prendre et la charrette en même temps mais qu’il a un ami qui va en même temps que lui de l’autre côté du lac par contre qu’il n’y a de la place que pour deux personnes. Aussitôt Akino dit qu’il part avec la charrette et que je dois partir avec le nain.

(Ne le contredisons pas, cela se futile de ma part.)

J’attrape le sac et me dirige sur l’autre embarcation. Je m’installe et admire l’eau d’un éclat pur et limpide. Je peux voir loin dans les profondeurs du lac ainsi que les poissons nager.

(En voyant les poissons cela me Aquarii, la pauvre, elle doit toujours être prisonnière dans cette grotte à Bouhen avec ce foutu felrogh mais peut être que maintenant je pourrais le tuer, je suis plus fort et plus rusée que maintenant, cela fait trois ans tout de même.)

Le capitaine de l’embarcation qui se trouve être une simple barque de pêche au filet, rien de bien extraordinaire me parle mais je ne l’écoute même pas, je profite simplement du paysage. Soudain je vois le sac qui commence à bouger sérieusement. Le capitaine hurle :

« C’est quoi ça ?

-Il s’agit d’un compagnon, un nain et à mon humble avis il n’est pas de très bonne humeur. »

Il gesticule tellement que le bateau tangue de plus en plus et menace d’une seconde à l’autre de chavirer. Je dois faire quelque chose et vite.

(A mon avis si je le rassomme, il risque de ne pas être content et de nous laisser en plan.)

J’avance avec prudence vers le nain tout en essayant de compenser en me penchant d’un côté puis de l’autre de l’embarcation pour éviter de se retrouver à l’eau car une chose est sûre si je tombe je suis un drow mort. Je possède beaucoup trop d'équipement sur moi pour pouvoir nager librement, j'hurle un peu sur le capitaine:

" Vous ne pourriez pas m'aider?
-non, je dois maintenir le cap."

Je vocifère des insultes drowique, je dois me débrouiller seul alors que je ne suis pas le mieux placé pour le faire. Je risque de tomber dans l'eau d'un instant à l'autre et je dois aller forcer un nain que j'ai assommé récemment de ne plus bouger.

(Génial)

Une fois près du sac je m’assois dessus et me cramponne de toutes mes forces pour maintenir la puissance de l’être en dessous de mon postérieur.

( hum, j’ai des gaz si je les lâche, je le tue à coup sûr.)

« Ecoute nain, si tu arrête de bouger immédiatement, je te libère et je te donnerais 200 pièces d’or »

Soudain plus un bruit. Puis une voix s’élève de sous mon cul.

« Nan, je veux plus »

(Heureusement que je sais qu’il est là sinon je pense que je serais cinglé.)

Je ne suis pas surpris par sa réaction, un nain qui ne demande pas plus d’argent aurait été étonnant. Je vois un œil à travers les replis de ma cape qui lorgne ma bourse (((( et non mes bourses))))

« On négocie.

- 500 yus
- 300
- 475
- 350 et un sandwich poulet salade mayo (ce n’est pas donné un bon sandwich poulet salade mayo)
- 400 et un tonneau de bière
- 375 et tonneau de 20L
- Vendu
- 20L d’eau »

Je m’esclaffe tellement je suis content de l’avoir roulé pour le tonneau puis bon je n’ai augmenté mon prix que de 175 yus ce qui reste pitoyable par rapport à ma bourse. Nous arrivons enfin à terre, Akino a déjà débarqué, il retire la charrette du bateau. J’ai à peine poser un pied au sol que le nain m’agresse et me réclame les 375 yus. Je lui dis :

« Je te verse maintenant 187yus, il s’agit d’un acompte. Tu auras le reste quand nous serons à destination. »

Il commence à raller, à m’insulter et j’en passe. Pour répondre à sa réponse, je pose ma main sur le pommeau d’une de mes épées et lui répond :

« Je te promets de te donner le reste et peut être plus si tu me promets d’être calme. »

Le fait de savoir qu’il aura plus à calmer le nain net. Nous reprenons donc notre chemin.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Lun 5 Oct 2009 00:14 
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Nous arrivons enfin de l’autre côté du lac, j’ai à peine posé un pied sur le sol que le nain me réclame la part de l’argent que je lui avais promis. Je sors ma bourse et lui donne la somme convenu. Il soupèse, réfléchi un instant et commence à en demander un peu plus sous peine de nous abandonner moi et Akino là où nous en sommes. Je jette un regard à Akino qui ne semble pas s’en soucier plus que ça.

(Mais il a l’air d’en avoir rien à faire, c’est pas possible une telle passivité)

Mes yeux vont d’en la direction du visage du nain puis je le fixe dans les siens, je recherche la peur qui existe en lui. La peur qui existe en chacun, cette peur qui a une odeur bien spécifique que l’on ne pas décrire mais que l’on connait quand on la sens, cette peur qui régit notre vie, nos actions et ce jusqu’à notre mort. Tout être vivant la connait, personne n’y est insensible, quelque soit notre puissant nous la ressentons tous. Elle peut nous paralyser comme nous rendre plus fort, elle se trouve parfois une judicieuse conseillère comme elle peut aussi nous propulser dans les bras de Phaïtos. Il faut pour tous mercenaires, combattants, mages,… la maîtriser, la dominer pour pouvoir la mettre à son service, la forcer à s’agenouiller, ne pas la laisser nous envahir, nous dominer. Une fois de notre côté, elle devient un atout parce qu’elle nous prête sa puissance et ses conseils à tout instant.

Le nain ne montre pas de signe de peur, pas d’odeur mais ses yeux sont comme pour la plupart du monde, des traites quand il s’agit de sentiments. Il tremble à l’intérieur mais au plus profond de son être, une flamme, un brasier brule de mille feux pour montrer au monde entier qu’il veut lutter s’il en a le devoir. Rien n’est plus beau de voir ces brasiers allumés dans l’âme des vivants, rien ne peut éteindre ce feu pas même la mort car après des étincelles vont embraser d’autres cœurs. Une sourire se dessine sur mon visage, cela a pour effet de surprendre le nain, celui-ci écarquille les yeux au maximum. Je pose encore ma main sur le pommeau d’une de mes lames pour ensuite dire à notre guide.

« Réfléchis messire nain, tu n’es pas un grand coureur, nous sommes entourés par une forêt et personnellement je commence avoir une envie de tuer quelque chose alors tu ne crois pas que ta menace n’a pas vraiment lieu d’exister. Puis fait moi confiance, je suis un drow de confiance. »

Le nain ne répondit rien à mon petit argumentaire, il se retourna et commença à avancer. Akino s’approcha de moi et me dit :

« Tu as souri avant de le menacer ou j’ai rêvé ? »

Je le regarde et ne répondis rien, je me lance à lui suite du petit guide sans prononcer un seul mot. La forêt autour de nous regorge de différentes essences d’arbres. Un calme reposant c’est installer dans le groupe, personne ne parle, ne bronche ou encore profère des jurons. Le nain devant moi et Akino derrière moi, tout le monde avance en silence. J’en profite pour écouter le vent dans les feuillages ou encore le chant des oiseaux.

(((Tu te ramollis mon vieux, ce n’est pas encore te promenant que tu pourras garder la forme au combat.)))

Jack a peut être raison mais le repos et la balade ne font pas de mal de temps en temps. Le soleil poursuit son chemin dans le ciel jusqu’à atteindre l’horizon. Le bleu se transforme en orange, jaune, rose et mauve. Le nain s’arrête puis se retourne pour nous dire que nous allons établir notre campement dans la clairière que nous pouvons apercevoir à deux ou trois cents mètres. Nous nous y rendons pour y faire un bivouac.

Après avoir déposé mes affaires, je pars chercher quelques morceaux de bois pour faire un feu permettant d’éloigner les bêtes sauvages même si les animaux les plus dangereux dans ce bois seront Akino et moi. Je reviens avec des buches qui pourront brûler une bonne partie de la nuit. Tout le monde est assis dans son coin mangeant des morceaux des viandes séchés, il n’y a toujours pas un bruit. Je décide de prendre la parole pour proposer :

« Je propose que l’on fasse des tours de garde cette nuit Akino et moi. Je prendrais la première moitié de la nuit, je souhaiterais m’entrainer un peu avant de dormir. »

Akino acquiesce de la tête et le nain ne répond rien. Ce dernier s’allonge même et tire sa couverture sur lui. Mon compagnon en fait de même et me demande de le réveiller gentiment sinon je devrais craindre son courroux.

(Toujours le mot doux lui.)

Je dépose mon armure sur le sol puis m’éloigne de quelques pas du campement pour ne pas les déranger. Je ne prends que mes lames doubles pour m’entrainer mais avant tout je devrais prier un peu la déesse Rana comme me l’a suggéré Jack pour à nouveau utiliser mon attaque faisant appelle à sa puissant. Pour ce faire, je plante mes lames dans le sol devant moi puis je m’agenouille devant en posant mes mains sur les pommeaux puis ma tête contre.

« Ô Rana déesse du vent, vous qui avez accepté de me prêter votre force lors de nombreux de mes combats, je m’en veux de ne pas avoir une fois prié pour vous. Je n’aurais pas dut le faire sans vous demander votre autorisation. Je vous demande de bien vouloir à nouveau me faire confiance et de me donner un peu de votre puissance.

Ma lame ne se portera jamais sur un innocent, elle ne pourfendra que les viles créatures qui sont sur notre monde pour le détruire. Je serais votre bras armé sur cette terre comme dans les enfers. Je remets ma vie entre vos mains car je sais que vous me demanderez de bonnes choses. »


Je continu à murmurer quelques mots sans réelle importance à mes yeux. Puis je me tais quelques instants quand soudain une petite brise se lève et vient comme pour me caresser le visage.

(S’agirait-il d’une réponse de Rana, peut être.)

Je me relève avec le sourire aux lèvres, en espérant qu’il s’agisse bien d’un signe de Rana. Avant de reprendre mes lames, je dois apprendre à maîtriser ma technique de combat de corps à corps. Je me dois de savoir trouver l’amour flamboyant de Flora qui se terre en moi pour qu’il devienne ma force et ma vie. Je regarde un instant vers le ciel, les étoiles sont maintenant présentes. Un souvenir remonte du plus loin de ma mémoire, il s’agit de la première fois où ma tendre moitié et moi nous nous sommes embrassés. Le ciel était identique, nous étions parti nous promener loin de Caïx et de ses cris de souffrance. Nous étions sur les plages à limite entre le royaume des drows affiliés aux prêtresses et des rebelles.

Le sable sous nos pieds était chaud car la journée avait, semble-t-il, très ensoleillé. Nous nous marchions côte à côte, tout en parlant de chose et d’autre sans que cela possède une réelle importance. L’important pour nous, c’est que nous soyons ensemble et que rien ne vienne nous séparer. Nous nous étions assis sur une roche qui ressemblait étrangement à une feuille de rosier pour écouter le va et vient des vagues ainsi que sentir l’odeur de la mer.

Je parlais de l’envie que j’aie de voir notre peuple libre et réconcilier avec les autres races quand elle posa sa main sur la mienne puis elle entremêla nos doigts ensemble. Je la regardais avec des yeux étonnés alors que dans les siens on voyait l’amour. Elle appuya sa tête contre mon épaule et me demanda :

« Daio, crois-tu qu’un jour nous pourrons vraiment vivre comme tu le dis ? »

J’ai eu un sourire au coin de mes lèvres pour lui répondre :

« Tant que nous serons ensemble tout sera possible »

A cet instant, j’ai su que notre destin était à tout jamais uni jusqu’à la fin. Je glissais ma main dans ses cheveux avec la plus grande douceur et avant que je ne m’approche d’elle, ses lèvres étaient déjà sur les miennes. Cette sensation est indescriptible mais une chose est sûr c’est que notre amour est le plus fort.

Je reviens rapidement à la réalité, je sens notre amour grandir en moi, envahir chaque parcelle de mon corps, chaque once de mon être déborde de l’énergie fantastique que me prodigue l’amour de ma femme. Cette puissance me parcourt comme une onde dans l’eau une faut que l’on a jeté un caillou dans une flaque d’eau. J’ai du mal à canaliser mon énergie dans mon bras, elle vacille, elle fluctue, je n’arrive pas à maintenir un flux constant. Ma main tremble sous la pression exercée par la force qui se déplace en moi. Je ressens l’espace d’un instant une partie de mon ki se stabiliser, je ne cherche pas à discuter plus loin car je commence à sentir une douleur intense. Je lance mon poing devant pour frapper un ennemi imaginaire, une aura rougeâtre apparait autour de mes muscles puis se propulse droit devant moi avant de mourir un mètre plus loin.

(Oui, j’ai réussi, il faut que je me rappelle de se souvenir profond et intense)
(((Au risque de perdre un bras car tu as trop d’énergie instable, je ne trouve pas ça franchement intelligent)))


Je me moque de la remarque de Jack, même si une technique doit me détruire le bras pour rester en vie, tous les moyens sont bons. De plus la douleur de mon bras s’est immédiatement envolée une fois le coup de parti. Je ramasse pour commencer une de mes lames pour m’entrainer. Je reprends les mouvements de base, je donne doucement des attaques horizontales puis verticales. J’accélère progressivement mes mouvements jusqu’à entendre le bruit de l’air qui se fend sous ma lame puis je commence à enchainer par des attaques plus complexe. Mes coups ne sont plus simplement linéaires maintenant je change la direction de ma lame au dernier moment. Ceci demande un effort assez intense mais ma musculature me le permet de façon aisée. Au bout de quelques moments ma lame se déplace à une vitesse quasi invisible à l’œil nu d’un être normal.

Je vais chercher ma deuxième lame pour recommencer le même exercice mais avec deux épées. Au début, j’ai quelques problèmes de coordinations, plusieurs fois mes deux armes s’entrechoquent.

(((Tu vois, je te l’avais dit. Bailler aux corneilles ne sert à rien, tu t’es ramolli, tu n’es plus bon à rien, tu es obligé de revenir au base.)))

Rien que sa voix m’énerve mais dans le fond il a raison, j’ai fait une grosse erreur en ne maintenant pas mon niveau. Je dois y aller vraiment doucement, ne pas commettre d’erreur stupide. Au bout d’un petit moment, je peux me permettre d’accélérer la cadence. Au fur à mesure, la vitesse augmente et mes lames ne s’entrechoquent plus, il n’y a plus de bruit de métal froissé et je m’en fais une joie. Soudain un de mes réflexes revient, j’assemble mes armes et commence à faire tournoyer les lames au dessus de ma tête. Puis je fends l’air d’en une attaque qui a pour but de trancher l’adversaire dans la longueur. Puis je reprends en donnant des coups alternativement à la tête puis aux jambes d’un ennemi imaginaire.

Je m’arrête un instant essoufflé, je tombe assis sur le sol, des gouttes de sueurs perlent sur mon front. Je passe un coup du revers de ma manche dessus pour éponger. Je préfère retirer ma chemise pour avoir moins chaud. Je sens la fraicheur de la nuit sur ma peau, cela me fait un bien fou.

(((Ne t’arrête pas maintenant continu, essai ton Rana Slash, tu dois voir si Rana a bien voulu t’offrir de nouveau sa grâce.)))

Je me relève et tiens ferme ma lame. Je laisse tomber mes paupières, je suis dans le noir. Je cherche à ressentir la terre, le ciel, les arbres et le reste au tour de moi. Je ressens le sol vibrer sous mes pieds, il vit, il s’agit de toute la biosphère de la terre. Les vers, les taupes, les mulots,… ils font bouger le sol, ils le font vivre. Ils me transmettent sans le savoir leurs énergies, j’en puisse mais juste ce que j’ai besoin pas plus. Je ressens le ciel avec les oiseaux, les chauves-souris, les hiboux,… de même ils font vivre les cieux et me donnent de l’énergie. Les arbres en font de même, j’arrive même à ressentir le nain et Akino mais chez mon compagnon, sa force est incommensurable. Je peux voir son énergie former un animal sauvage en lui, une créature que le sang attire comme il me l’avait dit.

Je puise en lui plus d’énergie que dans le reste étant donné qu’il en a à revendre. Soudain le fauve dans un coup de griffe dans ma direction, je suis tellement surpris que j’en perds presque ma concentration. Heureusement pour moi, je vois l’esprit de Jack qui s’interpose et encaisse un coup d’une rare force. Je vois presque son corps se déchirer, il se retourne et me dit :

(((Ne prends plus jamais de puissance chez quelqu’un comme ça, tu pourrais mourir. Bon ne le regarde plus pendant ce temps j’irais panser mes blessures.)))

Je détourne mon esprit d’Akino et de sa créature. Je ne dois plus que chercher la puissance du vent de Rana, en espérant la trouver. Je cherche partout autour de moi mais rien quand soudain je ressens une caresse sur mon visage. J’ouvre les yeux et fends l’air avec mes lames puis de nouveau de puis un moment je vois une vague rouge fendre les airs pour disparaître quelques mètres plus loin.

Je suis heureux d’avoir à nouveau la confiance de Rana. Je vais pouvoir réutiliser cette technique pour me sortir de prochains guêpiers. Mais elle possède quand même quelques limites, s’il y a beaucoup trop d’ennemi autour de moi, je reste dans l’incapacité de m’en sortir en un seul coup et même si je parviens à lancer plusieurs fois le Rana slash, il me reste un angle mort énorme dans ma défense, une attaque dans le dos et je suis foutu.

(((Ecoute, rien ne t’empêche de tenter de créer une technique, se sera long mais à la fin tu maîtriseras quelque chose en tant qu’un maître.)))

Il a raison, je deviendrais un maître, ceci est alléchant comme idée. Mais quelque genre de coup pourra avoir raison d’un groupe d’adversaire m’entourant. Une attaque circulaire, non c’est trop prévisible, une attaque aérienne n’est pas envisageable car mon armure me bloquera pour un saut suffisamment haut pour faire des dégâts. Je ne vois pas quel genre de technique que je pourrais utiliser sauf que j’ai du oublier une option, il est certainement possible de faire une attaque touchant ses adversaires proches sans prendre de risque et étant à coup sûr efficace.

Je m’assois sur le sol et prends ma tête dans mes mains pour réfléchir. J’ai beau retourner la question dans tous les sens, je ne trouve pas de solution. Je regarde devant quand je peux observer un petit tas de terre bouger en face, une taupe qui fait une taupinière. Puis une illumination dans ma tête, si sur le sol ou dans les airs se trouvent impossibles alors il ne te reste plus que depuis l’intérieur de la terre. Il faut que je trouve une façon d’utiliser mes techniques et ma puissance pour pouvoir créer une onde choc assez puissante pour blesser voir tuer les adversaires.

Si j’utilisais mon ki mais lieu de le faire à travers mon bras, je transfère l’énergie dans ma lame. Je me reconcentre sur le souvenir de notre premier baiser, je sens de nouveau la force m’envahir, elle fluctue toujours autant, elle ne veut pas être stable. Je plante mon arme dans le sol avec force puis concentre ma puissance dans mon bras armé pour enfin relâcher mon énergie à l’intérieur de ma lame. Mon bras reprend sa couleur rougeâtre puis se fut le tour de ma lame pour finir à un petit cercle rouge autour de moi. Le sol s’affaisse autour de moi de un ou deux centimètres puis l’énergie est remontée dans la lame pour revenir dans le bras. Je sens une douleur intense comme si mon bras allait exploser.

Je ferme ma bouche et serre mes dents pour ne pas hurler et par la même occasion réveiller les deux dormeurs.

(((Tu vois que je t’avais dit de faire attention avec cette technique.
-Oui mais là c’est différent.)))


Jack ne répondit pas, je dois trouver une méthode pour propulser mon énergie avec plus de puissance dans le sol. Peut-être en essayant d’augmenter l’énergie libéré par mon Ki mais si j’ai de nouveau un retour, mon bras ne résistera pas une nouvelle fois à un choc de cette puissance. Je devrais utiliser le Rana Slash pour être sûr de pouvoir laisser l’onde dans le choc.

Je me remets en position sur que cette fois je me concentre sur ce qui m’entoure en premier puis sur l’amour de Flora pour être sur de pouvoir réussir. Mais ce qui est étrange c’est qu’au lieu de ressentir une caresse fais par le vent, je sens et je peux voir grâce à mon esprit une main drow se poser sur ma joue puis des lèvres se poser sur les miennes. Et là mon énergie ne grandit pas mais elle explosa en moi, elle est incontrôlable. Je cherche pas à la retenir, la laisse fuir à travers mon bras. Une lueur rougeâtre apparue autour de mon corps puis se transféra dans mon bras pour enfin parcourir ma lame pour enfin finir dans le sol. Contrairement à l’instant précédent, un cercle rouge de plusieurs mètres apparu autour de moi puis le sol s’effondra d’un mètre pour enfin exploser.
Je me retrouve projeté dans les airs, le corps ensanglanté par les débris de pierre. Je pousse un hurlement déchirant le silence, quand je retombe sur le sol, je tourne la tête vers mes compagnons et les vois arriver rapidement puis je m’évanoui.

Je me réveille au petit matin avec d’énormes souffrances me parcourant le corps, je vois le nain à mes côtés. Je lui dis que je souffre, c’est alors qu’il me tendit un bol avec un breuvage à l’intérieur. Il me précise qu’Akino a récolté quelques plantes possédant des propriétés antidouleur. Je regarde autour de moi mais ne le vois pas, le nain précise que peut de temps après mon accident, Akino prit son tour de garde puis au bout d’une heure ou deux, il disparu.

Le breuvage commence à faire effet, je ne ressens plus rien à part de grosses courbatures. Quelques instants après Akino apparu et s’approcha de moi pour me dire :

« Tu as fait un sacré raffut cette nuit, je devrais t’achever mais ce que tu viens de nous faire cette nuit, tu m’intrigue. Qu’as-tu voulu faire ?

- Une nouvelle technique qui devait empêcher les ennemis m’approcher, dis-je avec des difficultés

-Pour sûr tu as réussi mais c’est mieux si tu ne te blessais pas en même temps. »

Je ne répondis pas, je commence à essayer de me relever mais je retombe. Akino m’aide et je m’appui sur lui pendant que le nain m’amène une béquille fait dans une branche. Je prends appui dessus et demande pour mon équipement. Le Shaman se proposa pour tout porter sauf une épée qui me demande de porter car on ne peut pas savoir sur quoi on peut tomber en chemin.

Nous continuons notre avancé mais plus lentement depuis mon accident, la douleur est infime grâce à la mixture d’Akino. Je m’appuis avec mes forces restant sur le bâton, la technique m’a complètement épuisé mais je ne la maîtrise pas du tout. J’ai certes détruit un grand cercle autour de moi mais je n’ai pas réussi à me protéger. Si je dois sacrifier une partie de ma vitalité, cela ne me dérange pas mais il faut que je sois encore capable de combattre après la technique.

Je pense que j’ai mis trop de puissance dans mon attaque. Le Rana Slash a trop augmenté la force du Ki, l’idée était là mais ce surplus n’as pas fait d’erreur sur moi. Le sol s’est d’abord affaissée puis a explosé, le temps s’est comme ralenti autour de moi car j’ai vu des éclats de cailloux s’envoler, puis sous mes pieds la roche se fissura et s’envola pour me trancher les chairs. Au bout quelques kilomètres mes bandes furent recouverts de sang.

Akino conseille de s’arrêter pour refaire mes bandages et pour que je puisse dormir. Je m’endors comme un loir tellement je suis fatigué. Quand je me réveille au petit matin, il n’y a plus que le nain, Akino a disparu. Nous ne sommes plus que tout les deux, nous déjeunons tranquillement pendant ce temps, il réapparu, personne ne lui demande rien puis nous repartons en direction de la montagne.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Dim 11 Oct 2009 01:07 
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Je vais mieux, mes blessures sont quasiment toutes refermées, il me reste que quelques tiraillements dans mon bras gauche mais rien de bien étonnant vu qu’il m’a servis à lancer l’attaque. Il se remettra bientôt pour le moment je dois juste l’économiser, ce qui ne sera pas difficile si nous n’avons pas besoin de nous battre. Je regarde Akino qui n’a rien dit de sa promenade de tout à l’heure.

(Il a dû aller calmer ses instincts. Je ne vois pas de sang mais il y a une certaine odeur qui plane.)

Je regarde devant et le nain marche d’un pas forcé et rapide. Il semble étrangement pressé d’atteindre Mertar. Je l’interpelle :

« Messire nain pourquoi avancez vous aussi vite ?

-Plus vite arrivé plus vite l’argent sera dans ma poche. »

Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai pas envie de croire à ce mensonge. Il doit se passer quelque chose à Mertar qui mérite mon attention et celle d’Akino. En même temps nous sommes tout deux des puissants guerriers donc qu’importe le danger, nous devrions réussir à le surmonter. De plus je pense que je pourrais améliorer mon matériel une fois au village nain, peut être quand changeant une partie de mon armure et deux ou trois trucs, j’aurais plus simple à résister à la puissance de ma technique.

Nous marchons tranquillement toute la matinée, nous traversons la forêt. Un léger déniveler apparaît au fur à mesure, nous nous rapprochons donc de la montagne. Le soleil arrive à son zénith, nous bivouaquons un peu puis reprenons notre ascension vers le sommet. L’air se fait de plus en plus frais, le paysage change, nous passons des forêts et prairies à un paysage de rocailles. Cela ne me déplaît pas, j’aime la verdure mais je commençais à en faire une overdose.

Le soleil me fait cuire comme un morceau de viande cuisant dans son jus. Nous zigzaguons dans la montagne, le nain toujours devant avançant d’un pas sûr. Je regarde pour ma part le vide, de temps en temps, je vois un caillou qui tombe.

(Si je tombe, c’est la mort à coup sûr et perso je n’ai pas encore envie)

Après de longues heures de marche, le soleil commence à se coucher. Quand soudain, je vois le nain s’arrêter net devant moi. Je regarde un peu plus au loin et je vois un énorme tas de pierre sur notre chemin. On ne peut plus avancer, nous nous retrouvons dans une impasse. J’observe les environs, rien de bien utile, nous ne pouvons pas dévier apparemment.

« Akino, tu ne pourrais pas modifier se tas de pierre avec ta magie, un shaman doit bien avoir des pouvoir en relation avec la terre.

-J’en ai mais pas pour faire ce que tu me demande.

-Ben je crois qu’il nous reste plus qu’une chose à faire, déblayer à la main. »

Nous commençons un travail long et pénible à souhait. J’en viendrais à vouloir une attaque mais bon il ne faut pas.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Dim 18 Oct 2009 13:44 
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Pendant que nous retirons des rochers, un bruit sourd monte jusqu’à nos oreilles. Aussitôt nous arrêtons de soulever les pierres et nous nous regardons. Je peux lire dans les yeux d’Akino que ce bruit ne lui plait pas non plus. Le bruit sourd se transforme en grondement puis le sol se met à trembler doucement puis en s’amplifiant jusqu’à ressembler à la marche d’une centaine d’éléphants.

Je lève les yeux vers la montagne et je suis pris de stupeur quand j’aperçois le sommet s’écrouler vers nous. Cela me donne l’impression d’un énorme dragon de pierre ouvrant la gueule pour venir nous engloutir. Les pierres roulent, s’écrasent et se broient autour de nous, nous allons devoir essayer de survivre à ça.

(Franchement, je n’ai pas connu pire que ça pour le moment.)

Nous sautons dans tous les sens pour éviter les roches. A gauche, à droite, de temps en temps je prends appui sur d’autres roches pour sauter au dessus d’autres pierres. Sauf qu’à un moment mon pied glisse et je tombe sur le sol. Je vois une pierre tomber vers moi, je dégaine une de mes lames et ferme les yeux, je n’ai pas le temps de concentrer.

(Rana prêtez moi votre force, je veux survivre.)

Je ressens la caresse de Rana, j’ouvre les yeux et frappe le plus rapidement possible. Une onde va détruire la pierre. Je me relève et m’éloigne le plus rapidement possible, l’averse de roche se termine enfin. Je regarde autour de moi pour voir où se trouve mes compagnons en espérant qu’ils soient encore en vie.

Je vois Akino qui se trouve à quelques mètres de moi, je suis rassuré mais soudain je remarque qu’il manque quelqu’un. Le nain, il a été pris dans le torrent de pierres. En cherchant un peu partout, nous ne voyons rien même pas une main sortir de la pierre. Le nain a disparu, tout devient calme, pas un bruit, pas un ronchonnement, rien. J’espère qu’il est encore en vie mais on peut se débrouiller seul. Le chemin vers Mertar ne doit pas être bien compliqué. Je demande à Akino :

« Tu as aperçu le nain ?

-Non, je ne sais pas où il est. Bah, il doit être en vie, ça la peau dure un nain. »

Il n’a pas tord, cela ne sert à rien de se faire du souci pour le petit être. Nous le reverrons bien assez vite, nous devons seulement continuer de suivre le chemin. Je regarde vers le haut de l’éboulement pour me rendre compte de ce qui nous est tombé dessus, et l’espace d’un instant, il y a eu un éclat métallique qui m’ébloui. Après avoir retrouvé la vue, je me retourne vers Akino et celui-ci affirme à son tour qu’il a vu quelque chose.


Juste après nous commençons à escalader jusqu’à l’éclat que nous avons aperçu.

(Qu’est ce que c’est ? Cela m’intrigue vraiment.)

« Akino prépare toi, on ne sait jamais. »

Je pose ma paume sur une de mes gardes et m’approche prudemment.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Sam 24 Oct 2009 14:08 
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Soudain nous voyons à la place de l’éclat une créature se relever brusquement devant nous. Je recule de quelques pas tellement je suis surpris. La créature ressemble à un lézard avec une armure et des ailes de chauve-souris. Ses membres inférieurs sont affublés de griffes acérées et d’écailles couleurs pierre certainement pour pouvoir se dissimuler dans les rocailles. Puis à partir de ses genoux, une armure de métal qui semble relativement souple sur le bas car elle le porte comme une tunique. Je peux distinguer une queue qui est elle aussi protéger par ce que l’on va appeler de l’acier sauf que le bout se termine par un trident et que tout le long, on distingue des épines comme sur les rosiers.

Le haut de son armure ressemble plus à la mienne, quelque chose de massif, de résistant tout en laissant une certaine liberté dans les mouvements. Ses mains sont couvertes elles aussi d’écailles pour finir par cinq griffes aiguisées comme des lames de rasoirs de ce que je peux en voir. Les épaulettes sont d’immenses clou permettant certainement lors d’un combattant en mêlé de ne pas avoir forcément l’obligation de frapper l’adversaire avec son arme ou ses poings. Dans son dos, deux énormes ailes de chair et du même aspect que celle d’une chauve-souris.

(Pratique pour la fuite)

Sa tête est couverte par un casque correspondant à l’armure mais tout est allé trop vite, je n’ai pas eu le temps de la voir correctement. Le seul truc que j’ai relevé, c’est l’épée qu’elle portait à sa hanche. Une épée à deux mains, ceci se voyait à la forme caractéristique de la garde qui se trouvait fort allongée. De plus la lame était plus longue et plus large qu’une épée normale.

(Que peut faire une créature comme ça armé ici ?)

Avec Akino, nous nous lançons à sa poursuite, elle est plus habile que nous sur les rochers, elle bondit comme le ferait un félin en plaine. Elle est extrêmement rapide par rapport à nous mais je n’ai jamais abandonné et je n’abandonnerais jamais. Je lui hurle alors :

« Attends. Arrête-toi, je veux te parler. »

La créature remue légèrement la tête, c’est alors que je décide d’utiliser une langue que comprendrait n’importe quel monstre
« Kyorl. Vrine’winith dos, Usstan ssinssrin ulu telanth ulu dos. »

La créature se retourne vers nous et là je peux voir la peur dans ses yeux, la terreur et elle repart en courant encore plus vite. Pendant que nous relançons à sa poursuite Akino me fait très gentiment remarquer :

« Espèce de crétin, franchement tu crois que l’elfe noir est une langue vraiment adapté pour s’adresser à quelqu’un. Surtout quand tu veux lui parler. »

Je le regarde et ne rétorque que rien, si je veux pouvoir l’arrêter de courir un instant, il faut que je le provoque au duel. Je dégaine mes lames jumelles et les assemble puis je prononce ces paroles :

« Doer ulu malar ka dos xun naut ssinssrin ulu kku wun rath’arg. »

La créature ne semble pas réagir à mes paroles mais c’est plutôt Akino qui y réagit

« Tu vas te la fermer oui ou non, je te jure que si tu continus, je te trucide. »

Je ne m’occupe pas de lui et lance les mots, je pense les plus effrayants pour un monstre :

« Xun naut z’klaen uns’aa ulu lar l’yathrinen, doer ulu malar. »

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Sam 24 Oct 2009 15:42 
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La créature court trop vite pour nous deux, il nous faudrait courir à la vitesse d’un animal. Je vois Akino se retourner d’un coup et me sauter dessus l’épée la première. Je bloque l’attaque de justesse mais je recule en glissant avec mon adversaire qui continu d’exercer une poussé sur moi.

(Voilà, j’ai réussi à l’énerver à force de parler en drow)

La glissade fini, il relève sa lame et frappe de toutes ses forces sur moi, je m’écroule à genoux sous la puissance de l’impact.

(L’enflure, il a une puissance à toutes épreuves grâce à ses pouvoirs. Je ne sais pas comment faire pour le garder en vie tout en restant moi en vie.)

Akino me regarde de sa hauteur, je peux voir ses lèvres bouger et je devine un peu ce qu’il semble vouloir me dire. Que j’ai eu ce que je méritais. Il est vrai que de vouloir jouer avec le feu, on se brûle parfois. Je dévie sa lame et me relève en le bousculant avec mon épaule, il vacille de deux, trois pas en arrière puis se met en position d’attaque. Je décide de ne pas lui laisser le temps de m’attaquer, je m’élance sur lui. Ma lame traine sur le sol pour une fois arrivé sur lui remonter pour tenter le blesser mais il se recule d’un pas. Je saute avant que ma lame arrive en bout de course puis redescend avec toute la force que j’ai.

Il refait un pas en arrière mais cette fois, il a vu trop court car j’ai tenu ma double lame par une extrémité de la garde. Cela me permettant de gagner quelques centimètres et ainsi de frôler mon adversaire. Il est touché un peu à l’épaule puis ma lame vient s’écraser sur le sol dans un grand fracas. Je le regarde droit dans les yeux, je peux voir le reflet des miens à l’intérieur, nous avons en nous des animaux qui sont assoiffé de sang. Je le vois lever sa lame pour l’abattre sur moi, je n’aurais pas le temps de défaire mon arme pour me défendre. Si je ne fais rien je vais mourir et dans des souffrances à mon avis atroce.

Je n’ai pas le choix, je dois utiliser et finir de mettre au point ma nouvelle technique. Je ferme les yeux dans un moment qui est critique, cela serait de la folie si je n’avais pas une idée derrière la tête. Je me concentre sur ce qui m’entoure, je peux ressentir la puissance de la créature qui s’est éloignié, je peux sentir Akino mais je ne vais nullement puiser de l’énergie en eux. Je recherche la force de la terre, la force du feu donnée par le soleil et la force du vent. Toutes ces énergies entrent en résonnance une fois en moi. Elles me font vibrer, je peux sentir mes muscles se bander, mon corps commence à dégager l’aura qu’il a l’habitude, cette aura rougeâtre bien caractéristique à moi et à Jack. Je dois la contrôler, je ne dois pas la relâcher d’un coup comme la dernière fois, je dois la laisser partir dans un flux continu et là je pense que je pourrais faire quelque chose de pas mal.

Je me concentre maintenant sur l’amour de Flora et là, j’ai une espèce de flash. Nous flottons dans les nuages, nous sommes nus, nos corps l’un contre l’autre, la sensation de sa peau contre la mienne m’émoustille. Chacun de mes muscles tremblent de plaisir à son contact, Ils deviennent tous fermes et chauffent pour elle. Je ressens mes bras autour d’elle pour encore rapprocher son corps du mien, je peux sentir son souffle dans le creux qu’il y a entre mon épaule et ma nuque. Puis la tendresse de ses lèvres contre ma peau, elle me mordille le cou puis m’embrasse avec fougue, elle tire sur ma lèvre inférieure avec ses dents puis elle me chuchote :

Usstan ssinssrigg dos lueth dos?

-Siyo uns’aa ichl”

Je sens l’énergie accumulé en moi s’accroitre, semble vouloir à nouveau exploser mais cette fois, je dois le contrôler. J’ouvre les yeux, qui comme mon corps émette une lueur rouge et lance ma technique de Ki dans le sol suivi d’un Rana Slash continu. Le sol commence à rougeoyer avec un cercle autour de moi sans marque distinctive de ma technique. Je ressens mon énergie partir de moi, la puissance accumulé s’échappe de moi. J’ai juste le temps de voir qu’Akino a son corps qui se recouvre de pierre.

(Heureusement qu’il a utilisé sa magie, je ne veux pas le tuer.)

Je suis fatigué, cela m’a demandé beaucoup d’énergie quand même. Soudain une voix dans ma tête hurle qu’elle veut du sang, beaucoup de sang, le sang de n’importe qui. Je m’écroule, je me tiens la tête, je souffre. Je lève les yeux et vois Akino me lancer une sphère d’eau, qui s’écrase sur moi. J’effectue un vol plané en arrière, quand je me relève, il ne s’agit plus de moi aux commandes de mon corps. Il s’agit de Jack.

« Alors le Shaman, on se croit puissant parce que grâce à ça petite magie on peut se débrouiller facilement. »
Akino me regarde bizarrement, en même temps, il ne peut pas comprendre.

(Fuis Akino, fuis)

J’entends Jack se mettre à rire puis il dit :

« Shaman, il y a l’autre andouille de Daio qui te conseille de fuir mais personnellement j’ai envie de jouer »

Jack lève la double lame et l’abat au sol en hurlant :

« RANA SLASH »

L’onde de choc rouge part en direction d’Akino, celui-ci n’a pas le temps de comprendre ce qui vient de se passer. Il a juste le temps de placer son bâton et son katana devant lui pour se protéger. Il est projeter dans les airs, au même moment Jack se met à courir vers lui tout en se préparant à utiliser son poing où a été canalisé le Ki.

Akino arrive à tendre son bras vers Jack et lance des morceaux de pierre à grande vitesse sur mon corps. Je le sens réagir à chaque impact, Jack s’arrête, il décide d’attaquer à l’épée. Mon compagnon a juste le temps de se relever qu’il doit déjà subir à nouveau un assaut. Les lames s’entrechoquent, je ne veux pas voir mon compagnon mourir. J’essaye de toutes mes forces de reprendre le dessus, je n’arrive qu’à bloquer mes bras pendant une à deux secondes. Mon corps en souffre mais Jack semble prendre encore plus de plaisir, les lames sont maculées de sang. Les deux combattants s’éloignent l’un de l’autre, Akino reprend son souffle alors que Jack ne fait que relècher le sang présent sur ses lames.

(Arrête Jack, laisse-le.)
A peine ai-je fini mes mots que Jack réattaque Akino avec plus de violence qu’auparavant. Je ne sais si Akino pourra tenir longtemps. Du moment qu’il possède son armure de pierre, il ne devrait pas prendre de grand risque. Jack utilise à nouveau le Rana Slash sauf que cette fois, mon compagnon n’a pas le temps de s’en protéger. Je peux voir que son armure se fissurer, Jack s’approche de lui et lève le bras comme pour lui donner un coup de grâce. Je lutte de toutes mes forces pour bloquer l’attaque. Mon corps reste figé dans cette posture, c’est alors qu’Akino en profite pour lancer deux sorts de sphères d’eau qui me propulse loin en arrière jusqu’à m’assommer contre une pierre.

Je me réveille car akino m’asperge d’eau mais je suis à nouveau maître de mon corps. Il me regarde et me dit :

« C’est donc la violence qu’il y a en toi. Sache que j’aurais gagné si je n’avais pas eu l‘obligation de préserver ton corps. »

Je me relève et lui dis :

« Certainement, que faisons nous maintenant que nous avons perdu la créature ? »

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Mar 27 Oct 2009 19:12 
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« Akino, je te propose que nous partions à la recherche du nain. Voilà bon moment que nous ne l’avons pas vu et cela commence à m’inquiéter un peu. »

Il approuve simplement de la tête, nous repartons sur nos pas et commençons à fouiller chaque recoin possible. Je regarde au sol, derrière moi, devant moi, partout et je ne peux observer que de la roche, rien d’autre. J’avance d’un pas par un pas, je soulève des pierres à droite et à gauche mais je n’aperçois rien pas même un morceau de tissus pouvant m’indiquer quelques choses. Akino est pareil, il ne trouve rien.

(Franchement, il aurait pu essayer d’éviter les pierres.)

Je continu mes recherches, nous avançons dans les débris, je me constate que nous cherchons depuis longtemps que j’aperçois le soleil se coucher. Le ciel se teinte avec sa parure du soir. Mais pas le temps d’admirer le ciel, nous devons chercher notre compagnon. Akino s’approche de moi avec une torche qu’il me tend, je le regarde surpris :

« Heu, tu te rappelle que nous sommes des elfes quand même.

-Désolé, c’est le réflexe de travailler avec des humains. »

Il jette les torches loin devant nous, on ne sait jamais, sa éloignera peut être quelques animaux même si je ne suis pas vraiment convaincu qu’il y en a à cette altitude là. La lune est cachée par les nuages pendant la moitié de la nuit mais notre vision elfique montre à nouveau ses grandes qualités dans le domaine de la pénombre. J’y vois comme en plein jour, c’est vraiment le pied.

Soudain j’entends Akino m’appeler, il me dit qu’il a trouvé une main. Je m’y précipite mais je ne pensais pas qu’il fallait prendre ses paroles au premier degré. En effet, il tenait dans sa main, une petite main aux doigts boudinés et poilus. Je le regarde mon compagnon dans les yeux et il me fait comprendre d’un signe de la tête que le nain est mort.

Quelques pas plus loin, on peut voir son corps gires sur les pierres. Nous nous en approchons, si l’expérience n’avait pas donné l’habitude de voir des spectacles horribles, je crois que j’aurais vidé mes tripes rapidement. Le corps a été entièrement démembré et les membres ont été reséparés par articulation. Le sang qui avait longtemps coulé, à séché maintenant autour de chacune des blessures. Les rochers qui s’étaient écrasés sur lui, on réduit sa tête à l’état d’une crêpe, ses entrailles étaient devenues des extrailles. Il y avait des morceaux de chairs un peu partout autour de nous, il a dut souffrir mais quelque chose d’immonde. Je ne peux pas décrire ce que je vois mais si je ne m’entendais pas avec lui, ce n’est pas pour ça que j’aurais souhaité sa mort.

Je propose que nous fouillions le corps pour récupérer ce qui est utile puis l’enterrer. Nous fouillons ce qui est visitable donc c'est-à-dire tout. Après avoir promené nos mains un peu partout, nous ramassons des pierres et les empilèrent sur le corps pour former la tombe du nain.

« Continuons notre route maintenant que nous avons fini »

Nous reprenons notre route vers Mertar.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Jeu 5 Nov 2009 16:31 
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Après avoir campé le temps que la nuit disparaisse, nous repartons vers la ville naine de Mertar. Nous marchons sur les pierres qui sont tombés la faille cela nous obligeant à escalader par moment. Ce n’est pas avec mon équipement que l’escalade est le plus simple. Cela m’apprendra à voyager avec du matériel lourd, la première chose que je ferais en arrivant à Mertar, c’est de changer mon armure par une tunique de cuir tout aussi résistante. De plus je changerais cette cagoule, elle commence à posséder des aérations de toutes parts, ce n’est pas étonnant non plus voilà un bon moment que je la possède. Puis si je peux, je ferais bien un ensemble allant bien avec mes boucliers à tête de loup, ma bague et ma dent. Je me vois plutôt bien avec une armure comme ça, cela me donnera un nouveau style, il faut savoir changer de temps en temps.

La route me parait vraiment ennuyante, il ne se passe rien, nous avançons bêtement droit devant nous. Nous essayons de suivre la route mais celle-ci devient de moins en moins praticable car l’éboulement a provoqué des crevasses si profondes que je n’entends toujours pas le bruit du caillou, que j’ai jeté, s’écrasant sur le sol.

(On va éviter de tomber à l’intérieur. Cela serait préférable.)

En plus nous tombons souvent sur d’autres éboulements, au cours de la journée, nous décidons de quitter la route pour partir en hors piste. Nous escaladons plus souvent mais nous n’avons plus de crevasses. Nous pouvons apercevoir de temps en temps des chamois et des aigles.

(Je me demande comment ce porte les membres de la guilde ? Si le manoir n’a pas subit d’assaut ou que les membres soient décimés.)

Nous arrivons sur un torrent qui nous barrent la route, Akino me conseille de remplir ma gourde avec l’eau car on ne peut savoir quand nous retomberons sur une nouvelle source. Je plonge ma gourde dans le cours d’eau, elle est froide, très froide comme si elle venait de la fonte de neige ou de glace. Mais au moins je ne pourrais pas mourir de déshydratation même si le soleil ne cogne pas fort, les efforts que nous fournissons son intense et fatiguant. Après avoir rempli les récipients, nous sautons au dessus du cours puis nous continuons notre chemin.

La nuit commence à tomber, je prépare le campement pendant que Akino part à la chasse. Je me retrouve seul, le silence règne sur les lieux ceci est reposant. J’allume un feu en frottant des morceaux de bois l’un contre l’autre. J’entends soudainement des bruits de métal qui grince, qui s’entrechoque un peu. Je regarde partout autour de moi et vois Akino arriver.

(Certainement l’épée d’Akino qui a dut toucher le sol ou quelque chose)

Il est arrivé avec un chamois, je me relèche les lèvres rien qu’en pensant au repas que nous allons faire avec ceci. Il le dépèce, le coupe en morceau et les posent sur une pierre étant dans le feu. La viande grille et laisse échapper des odeurs qui me font saliver. Une fois près, nous mangeons à notre faim et le reste de la viande fut cuite pour qu’elle se conserve plus longtemps. Je décide de prendre le premier tour de garde.

Je m’assois près du feu et regarde autour de moi, je ne vois rien à par le ciel étoilé et la lune qui est pleine. J’entends encore les bruits de métal mais je n’observe rien au alentour.

(Mais qu’est ce que ce bordel ?)

Je me lève et fais un petit tour pour voir si rien n’est visible mais je reste aveugle, il n’y a rien. Peut être que mon esprit me joue des tours avec la fatigue accumulée. Akino se réveille et me dit d’aller me coucher, ce que je fais sans perdre de temps. Je m’allonge et ferme les yeux. Mes rêves sont emplis de grincement métallique mais cela ne m’empêche pas de bien me reposer.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Dim 8 Nov 2009 14:05 
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Je me réveille le jour n’est pas encore levé, Akino est toujours bien éveillé. Il observe tout autour de lui, je me lève et m’approche de lui pour lui demander :

« Toi aussi tu as entendu les bruits de métal cette nuit.

-Oui, je n’ai rien vu mais quelque chose nous guette.

-Laissons, nous verrons bien quand cela s’approchera de nous. »

Akino acquiesce de la tête, nous ramassons nos affaires, éteignons le feu et repartons. Nous sommes encore loin de Mertar. Je ne peux pas voir le soleil se lever ce matin car il y a une épaisse couverture nuageuse. Le ciel est grisâtre aujourd’hui, au moins, le soleil ne nous chauffera pas trop la couenne. La journée se déroule exactement comme la précédente, il n’y a rien de bien passionnant. Escalade, marche, franchissement de torrent. Par contre je m’en veux de plus en plus d’avoir pris de l’équipement aussi lourd.

(Jack, Jack, tu es là

-Oui, qui a-t-il ?

-Tu ne voudrais pas m’aider quelque peu.

-Comment ça, tu crois que je vais apparaître devant toi comme ça.

- Non, prête-moi un peu de ta force.

- Puis quoi encore, tu te démerde, tu assume tes âneries)


Je le rappelle mais il ne daigne pas me répondre. Après une longue journée de marche, nous repréparons notre campement, je prends encore le premier tour de garde. Cette fois, je n’attends pas bêtement, je m’entraine à ma nouvelle technique. J’aimerais pouvoir ressentir tout les subtilités qui se cachent dans le Ki. Je me concentre donc sur mon énergie, je l’a sens circuler en moi. Je ne peux pas vraiment décrire à quoi ressemble, je peux dire que cela circule en moi, que c’est chaud et froid en même temps ce qui peut paraître absurde. Je sais que cette énergie augmente en puissance grâce à l’amour de Flora qui est en moi. Je regarde mes mains et concentre mon Ki a l’intérieur, celles-ci commencent à rougeoyer. La lueur n’est pas importante mais suffisamment pour être visible, elle n’éclaire même pas à un pas. En même temps je n’ai jamais eu l’idée d’utiliser mon Ki comme lanterne. La couleur varie sans cesse, ce qui montre que je ne maîtrise pas cette technique parfaitement, je ne suis qu’au balbutiement de cette technique. Je ne cherche pas à fermer les yeux pour ressentir l’amour de Flora, je fixe mes mains, je veux voir ce qui vas se produire. Je plonge dans mes souvenirs les plus profonds et un nouveau émerge.

Je nous vois dans la ville de Caïx Imoros, dans les ruelles sombres et humides, là où se terre les pires ordures, les pires rats de la ville. La garde noire venait de sans prendre à un mâle gratuitement car celui-ci se promenait seul. En même temps, il était petit et maigre, une proie facile pour des vautours tel la garde noire. Quand Flora aperçoit ça, elle me plaque contre un mur. La pierre est froide au point de faire frissonner mon corps, les poils de mon dos, de mon torse et de mes bras s’hérissent. Je sens son corps se coller contre le mien, elle place ses mains autour de mon visage. Elle commença à m’embrasser fougueusement, sa langue tourne furieusement dans ma bouche, la mienne l’accompagnant. Je peux voir du coin de l’œil, la garde nous observer, je n’apprécie pas trop d’être regardé pendant ce genre d’acte. C’est alors que Flora décolle ses lèvres des miennes puis avec ses dents, elle tire sur ma lèvre inférieure. Je la regarde frissonnant cette fois de plaisir. Elle foudroie du regard les miliciens et elle dit :

« Fa'la zatoast's akh, dos ph' er'griff wahven d' muatrix. Usstan inbal nau mzild l' ditronw ulu jivvin xuil ussta vithanna rothe”

Ceux-ci la regardent surpris, ils conversent entre eux mais rien n’est audible à la distance où nous nous trouvons. Ils décident de partir nous laissant seul. Je regarde Flora dans les yeux, je vois notre amour brûler à l’intérieur. C’est alors qu’à ma plus grande surprise, au lieu de me lâcher, elle me susurre à l’oreille :

« Tu es mon esclave mon cher ami. »

Elle recommence à m’embraser langoureusement mais à la différence que ses mains se promènent sous ma chemise. Ses doigts glissent sur mes muscles, elle commence à enfoncer doucement ses ongles dans ma peau, je sens une vibration parcourir mon corps. Je me sens grandir et m’endurcir, mes mains parcourent ses courbes pour descendre jusqu’à ses cuisses. Je la soulève puis commença un ébat amoureux torride.

Je peux voir la lueur rouge autour de mes mains s’intensifier, elle devient de plus en plus intense, l’onde devient régulière puis une seconde après tout disparut. Je commence à comprendre comment fonctionne cette technique. Je commence à fatiguer, je suis pris de bâillement, Akino vient me voir et me conseille d’aller dormir. Ce que je fais sans me faire prier.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Mer 11 Nov 2009 19:36 
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Je m’étire le matin en me réveillant, j’ai quelques courbatures dans les bras. La concentration de Ki d’hier soir a dut toucher mes muscles, même s’il ne s’agit que d’un effort de concentration cela n’empêche pas que les muscles soient touchés. Je regarde Akino, il s’étire un peu puis ramasse ses affaires, j’en fais de même et nous repartons en espérant arriver bientôt. La marche se passe plutôt bien pendant la matinée mais le ciel est très gris. Soudain nous tombons sur un nouveau torrent, nous en profitons pour remplir nos gourdes puis nous le regardons. Il est plus large que tout ceux que nous avons vu jusqu’à maintenant. Akino me regarde et fait non de la tête puis me montre que nous devons prendre un autre chemin.

(il a raison, même avec mon collier de perles, je ne peux pas aller aussi loin)

Nous continuons notre route tranquillement quand fatalement ce qui devait arriver avec ce ciel gris, arriva, la neige tomba violemment à partir de midi. Une neige digne d’un enfer glacé tomba sur nous. Cela se transforma rapidement un blizzard qui attaque même les os. Je sentais le froid me traverser entièrement, Akino me dit qu’il déteste ce temps, il a horreur du froid, il n’est pas fait pour. Au fur à mesure que nous avançons, la neige monte, j’en ai jusqu’au dessus de mes chevilles, nous ne devons pas nous arrêter, nous ne pouvons pas nous arrêter pour camper ce soir car sinon la mort viendra nous prendre. Je regarde devant moi et vois à peine Akino quand soudain, je vois un éclair bleu.

(Tiens Akino en a marre et il a pris sa forme animale.)

La nuit tomba alors Akino se mit à côté de moi, il marche à mes côtés, nous pouvons nous voir ainsi. J’ai l’impression de me promener avec mon animal de compagnie mais je n’ai pas intérêt à lui dire sinon je peux tout de suite me préparer à me battre et la je n’ai pas forcément gagné. Je m’enroule dans ma cape tellement le froid est intense, j’essai de me protéger comme je peux. La neige se colle sur mes vêtements, je les secoue de temps en temps pour m’alléger. La nuit est longue, très longue avec ce temps.

Le matin arriva, j’ai certainement des poches sous les yeux, je sens la fatigue, j’ai les jambes lourdes, les muscles de mes mollets me tirent, je suis pris de bâillement incessant. J’attends une chose c’est dormir. Je n’ai même pas remarqué que la neige avait cessé de tomber. Akino a repris sa forme normal, il me regard et me dit de regarder devant, il y a un renfoncement un peu plus haut. Nous allons pouvoir dormir à l’abri du climat. Nous nous installons et sortons les couvertures que nous avons. Il n’est même pas la peine de penser de faire des tours de garde car nous nous endormirons à coup sûr donc autant dormir directement.

J’entends encore les bruits métalliques, je ne sais pas ce que cela peut être mais on nous espionne et je n’aime pas ça. Je recherche dans ma mémoire si quelque chose pouvait faire un bruit comme ça mais je ne trouve rien. Au fur à mesure je sombre dans un sommeil profond.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Dim 15 Nov 2009 18:46 
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Je me réveille, j’ai un peu froid mais je reste blotti dans ma couverture. J’ouvre un œil et regarde autour de moi puis le referme, c’est alors que je sens un coup de pied dans mes jambes, c’est Akino. Je grogne et il me dit ;

« Bouge toi, nous repartons, ne perdons pas de temps. »

Je me lève et replis mes affaires et nous repartons. Le temps est vraiment différent par rapport à la veille, la neige ne tombe plus mais il en reste une bonne épaisseur au sol même si elle est moindre par rapport à hier. Nous entamons notre descente, le chemin n’est pas aussi escarpé que depuis que nous avons perdu notre guide. Le ciel est toujours aussi gris, cela est vraiment triste mais nous continuons quand même.

La journée se passe sans problème et en plus nous n’entendons pas les bruits métalliques que nous avons entendus les autres jours. La nuit tombant, nous établissons de nouveau un campement et là les bruits refirent leurs apparitions.

(De quoi s’agit-il ? Je commence à en avoir marre.)

Je prends mon katana et explore un peu les environs sans rien voir, je commence à m’énerver de plus, j’entends à nouveau la voie de la cape dans ma tête.

(Du sang, du sang,…)

J’ai besoin de tuer sinon je vais m’affaiblir rapidement. Je m’assois pour mon tour de garde et la voix dans ma tête est de plus en plus forte. Je voudrais hurler mais cela ne changera rien, je prends ma tête entre mes mains et je frappe dessus. Mais la voix ne se tait pas, je ne supporte plus, j’ai été stupide d’accepter de prendre cette cape mais bon, grâce à elle, je me sens beaucoup plus fort. Akino vient me voir et me conseille d’aller dormir, ce que je fais mais mon sommeil ne fut pas de tout repos car j’entends tout le temps la voix jusqu’au moment où Jack hurle et là plus un bruit. Je peux m’endormir finalement au bout de 3 heures de lutte.

Le lendemain matin, il n’y a plus de bruit dans ma tête, c’est alors que Jack me dit

( Je maintiens la voix pour le moment mais je ne sais pas combien de temps je pourrais le faire.)

Nous continuons notre chemin, nous pouvons descendre plus rapidement. Nous apercevons une forêt au loin, j’ai vu un sourire se dessiner sur les lèvres d’Akino. Nous arrivons à l’orée d’une épaisse forêt de feuillus, c’est alors qu’Akino se transforma encore pour courir à toute vitesse dans les bois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Kendra Kâr et les Duchés des montagnes
MessagePosté: Sam 21 Nov 2009 20:06 
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Je vois Akino gambader dans la nature comme s’il était un animal qui vient d’être libéré après plusieurs années d’emprisonnement. Je m’assois un instant sur un tronc d’arbre pour admirer les alentours, une forêt d’automne, toutes les couleurs sont présentes. Le vert clair des jeunes arbres, l’orange, le jaune, le roux et le marron des feuilles mourantes, mais ne peut-on pas trouver cela magnifique malgré que cela indique la fin d’un cycle de vie. Le chant des oiseaux est toujours là, il charme les esprits qui peuvent vagabonder dans cette forêt. J’observe mon compagnon courir partout, il est heureux, un shaman n’est pas fait pour vivre dans la montagne surtout une où on ne trouve pas de végétation.

Le fait de mettre assis me repose vraiment, la douleur disparait progressivement, la marche que nous reprendrons après ce moment de détente sera beaucoup plus aisé pour moi car à ce moment précis mes jambes sont lourdes et engourdies. Puis un fumet de gibier grillant sur le feu vient chatouiller mes narines et réveiller mon estomac affamé.

(Voilà quelques jours que nous n’avons pas mangés. Allons voir discrètement, cette forêt me rappelle vaguement quelque chose.)

En effet, cette forêt me semble familière et les seules véritables forêts que je connaisse, sont celles de Caïx Imoros et franchement si nous devons rencontrer quelqu’un, il y a de grandes chances qu’il s’agisse d’un elfe noir ou d’un groupe de Shaakt qui se restaurant. Akino avait repris sa forme originelle et s’approche de moi, nous parlons un peu :

« Tu as senti cette odeur ?

-Oui, j’en salive rien que de sentir ce poulet rôtir.

- Tu sais qu’il s’agit d’un poulet ?

- Oui j’adore le poulet grillé.

- Par contre, il y a quelque chose qui me dérange avec cette forêt.

- Ha bon, quoi donc ?

- Quand je regarde, je vois de plus en plus autour de moi, les forêts entourant la grande ville de Caïx Imoros. Tiens regarde la fleur là-bas, il s’agit d’une v'dri 'anon. Il s’agit d’une fleur somnifère, elle peut te permettre de t’endormir sagement, te reposer sans faire de rêve ou à une dose plus élevée la plante est capable de te plonger dans un état comateux et enfin la dose ultime cela peut te tuer. Et cette plante n’est trouvable que dans un bois de Caïx Imoros. Donc je vais te demander quelque chose, c’est de rester sous la forme de ton totem pour éviter tout combat.

- Moui, si on peut éviter toutes effusions de sang en agissant ainsi cela me va. Mais surtout tu ne me traites pas comme ton animal de compagnie, si tu le fais, je te tue. »

J’accepte, de toute manière, je n’ai pas trop le choix, c’est surtout que j’ai peur de tomber sur la garde noire et ses soldats sanguinaires. Si je suis seul, il est encore possible qu’ils m’ignorent étant un elfe noir moi-même, mais si je suis accompagné de quelqu’un qui n’est pas de Caïx, il va être traité comme un esclave et connaissant Akino, il va vouloir les tuer. En voyant la force de ces elfes, notre temps de survie reste court.

L’éclair entoure de nouveau mon compagnon et le voilà animal maintenant. Il marche à mes côtés comme si j’étais un rôdeur avec son familier. Akino utilise son flair pour nous guider jusqu’au poulet en train de cuire. Nous passons quelque bosquets et nous arrivons enfin devant un Shaakt solitaire devant un feu avec deux magnifiques poulets succulents qui cuisent et ruissellent de graisses. Je salive en les voyants, je surprends même mon compagnon passer sa langue sur ses babines. L’elfe nous aperçoit, il se lève et attrape un bâton de mage et le tend dans notre direction.

(En tout cas, la réaction d’un Shaakt ne change pas toujours sur la défensive.)

« Qui es-tu ? Ne t’approche pas plus.
- Ho, détends-toi l’ami, je ne viens pas t’agresser.

- Beaucoup m’ont dit ça et de nombreuses ont péri par ma main et d’autres sont devenus estropié.

- Je viens de la montagne, moi et mon compagnon avons survécu à une avalanche et une tempête de neige puis nous n’avons pas mangé depuis deux jours. * Je caresse Akino qui grogne un peu*

- Cet animal est ton compagnon ? Tu aurais pu le manger. »

Akino grogne et montre un peu les dents, je m’agenouille et lui tapote la tête pour essayer de le calmer. Puis je reprends :

« Le manger non, disons qu’entre nous, il s’agit d’une amitié assez spécifique, nous avons une relation où chacun fait confiance en l’autre, mais au moindre faut pas, on tue l’autre.

- Moué, je trouve ça étrange comme amitié. Vous appartenez à quelle famille de Caïx Imoros ?

- J’appartiens à la famille de Ichioama »

Un silence s’installe, le Shaakt fronce les sourcils, il marmonne quelque chose, je ne comprends pas. Je dégaine une de mes lames et me prépare à combattre. Akino se prépare à bondir sur le solitaire quand soudain la température baisse rapidement. Je m’élance vers le cryomancien, j’arrive sur lui quand il tendit la main vers moi puis je me retrouve immobilisé. Je sens un grand froid parcourir mon corps, chacun de mes membres se raidirent, je ne peux plus bouger. Akino a juste la tête qui n’est pas bloquée dans la glace. Je suis dans la totale incapacité de bouger, il continue de s’approcher de moi. Je peux voir qu’une énorme zone autour de nous est complètement gelée, je ne peux pas dire sur quelle distance cela s’étend, mais je pense que cela doit être énorme.

Il dit

« Tu es de la famille Ichioama, impossible, cela est strictement impossible, si tu dis vrai, tes parents et d’autres Shaakt luttaient contre la dictature en place, mais ils furent tous tués.

- Vas voir le manoir de ma famille, à nouveau une lumière qui brille à l’intérieur.

- Comment aurais-tu survécu au massacre ?

- Mes parents m’ont envoyés vivre dans la famille de ma défunte femme, j’ai changé de nom à l’époque et maintenant à part les rebelles plus personne ne se rappelle de ce qui a existé dans le manoir et personne ne l’a jamais su ainsi que le nom de ceux a qu’il a appartenu.

-Ecoute moi bien, je n’ai juste à finir mon incantation pour que tout ce qui est pris dans la glace meure. Alors donne-moi la bonne réponse à ma question, comment s’appelle la guilde qu’ils avaient fondée ?

- La guilde des Chevaliers de la Flamme noire, quand on va dans les sous-sols, on peut accéder au souterrain de l’ignorance. »

Le mage semble surpris, il abaisse son bras et toute la glace disparait, mais la sensation de froid, elle persiste. Akino éternue et se retransforme, le Shaakt recule et observe mon compagnon. Akino prit à son tour sa parole :

« Pourquoi avoir arrêté ?

- Ce Shaakt a dit la vérité. Je m’en excuse, vous devez comprendre, je fais partie des rebelles.

- Un camp de rebelle ? Rejoignez-moi, ensemble nous serons beaucoup plus forts.

- Non, continues de ton côté, tu prendras moins de risque ainsi, mais si tu as besoin de nous, tu n’auras qu’à venir nous voir, nous sommes dans les marais. Et pour moi, je préfère rester avec eux car grâce à ma magie, je peux les protéger. Sinon partageons mon repas, je le ferais avec plaisir. »


Il nous tend un poulet à chacun, nous nous sentons gênés jusqu’à ce qu’il sorte un autre morceau de viande de son sac pour le faire cuire.

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