Nous arrivons enfin de l’autre côté du lac, j’ai à peine posé un pied sur le sol que le nain me réclame la part de l’argent que je lui avais promis. Je sors ma bourse et lui donne la somme convenu. Il soupèse, réfléchi un instant et commence à en demander un peu plus sous peine de nous abandonner moi et Akino là où nous en sommes. Je jette un regard à Akino qui ne semble pas s’en soucier plus que ça.
(Mais il a l’air d’en avoir rien à faire, c’est pas possible une telle passivité)
Mes yeux vont d’en la direction du visage du nain puis je le fixe dans les siens, je recherche la peur qui existe en lui. La peur qui existe en chacun, cette peur qui a une odeur bien spécifique que l’on ne pas décrire mais que l’on connait quand on la sens, cette peur qui régit notre vie, nos actions et ce jusqu’à notre mort. Tout être vivant la connait, personne n’y est insensible, quelque soit notre puissant nous la ressentons tous. Elle peut nous paralyser comme nous rendre plus fort, elle se trouve parfois une judicieuse conseillère comme elle peut aussi nous propulser dans les bras de Phaïtos. Il faut pour tous mercenaires, combattants, mages,… la maîtriser, la dominer pour pouvoir la mettre à son service, la forcer à s’agenouiller, ne pas la laisser nous envahir, nous dominer. Une fois de notre côté, elle devient un atout parce qu’elle nous prête sa puissance et ses conseils à tout instant.
Le nain ne montre pas de signe de peur, pas d’odeur mais ses yeux sont comme pour la plupart du monde, des traites quand il s’agit de sentiments. Il tremble à l’intérieur mais au plus profond de son être, une flamme, un brasier brule de mille feux pour montrer au monde entier qu’il veut lutter s’il en a le devoir. Rien n’est plus beau de voir ces brasiers allumés dans l’âme des vivants, rien ne peut éteindre ce feu pas même la mort car après des étincelles vont embraser d’autres cœurs. Une sourire se dessine sur mon visage, cela a pour effet de surprendre le nain, celui-ci écarquille les yeux au maximum. Je pose encore ma main sur le pommeau d’une de mes lames pour ensuite dire à notre guide.
« Réfléchis messire nain, tu n’es pas un grand coureur, nous sommes entourés par une forêt et personnellement je commence avoir une envie de tuer quelque chose alors tu ne crois pas que ta menace n’a pas vraiment lieu d’exister. Puis fait moi confiance, je suis un drow de confiance. »
Le nain ne répondit rien à mon petit argumentaire, il se retourna et commença à avancer. Akino s’approcha de moi et me dit :
« Tu as souri avant de le menacer ou j’ai rêvé ? »
Je le regarde et ne répondis rien, je me lance à lui suite du petit guide sans prononcer un seul mot. La forêt autour de nous regorge de différentes essences d’arbres. Un calme reposant c’est installer dans le groupe, personne ne parle, ne bronche ou encore profère des jurons. Le nain devant moi et Akino derrière moi, tout le monde avance en silence. J’en profite pour écouter le vent dans les feuillages ou encore le chant des oiseaux.
(((Tu te ramollis mon vieux, ce n’est pas encore te promenant que tu pourras garder la forme au combat.)))
Jack a peut être raison mais le repos et la balade ne font pas de mal de temps en temps. Le soleil poursuit son chemin dans le ciel jusqu’à atteindre l’horizon. Le bleu se transforme en orange, jaune, rose et mauve. Le nain s’arrête puis se retourne pour nous dire que nous allons établir notre campement dans la clairière que nous pouvons apercevoir à deux ou trois cents mètres. Nous nous y rendons pour y faire un bivouac.
Après avoir déposé mes affaires, je pars chercher quelques morceaux de bois pour faire un feu permettant d’éloigner les bêtes sauvages même si les animaux les plus dangereux dans ce bois seront Akino et moi. Je reviens avec des buches qui pourront brûler une bonne partie de la nuit. Tout le monde est assis dans son coin mangeant des morceaux des viandes séchés, il n’y a toujours pas un bruit. Je décide de prendre la parole pour proposer :
« Je propose que l’on fasse des tours de garde cette nuit Akino et moi. Je prendrais la première moitié de la nuit, je souhaiterais m’entrainer un peu avant de dormir. »
Akino acquiesce de la tête et le nain ne répond rien. Ce dernier s’allonge même et tire sa couverture sur lui. Mon compagnon en fait de même et me demande de le réveiller gentiment sinon je devrais craindre son courroux.
(Toujours le mot doux lui.)
Je dépose mon armure sur le sol puis m’éloigne de quelques pas du campement pour ne pas les déranger. Je ne prends que mes lames doubles pour m’entrainer mais avant tout je devrais prier un peu la déesse Rana comme me l’a suggéré Jack pour à nouveau utiliser mon attaque faisant appelle à sa puissant. Pour ce faire, je plante mes lames dans le sol devant moi puis je m’agenouille devant en posant mes mains sur les pommeaux puis ma tête contre.
« Ô Rana déesse du vent, vous qui avez accepté de me prêter votre force lors de nombreux de mes combats, je m’en veux de ne pas avoir une fois prié pour vous. Je n’aurais pas dut le faire sans vous demander votre autorisation. Je vous demande de bien vouloir à nouveau me faire confiance et de me donner un peu de votre puissance.
Ma lame ne se portera jamais sur un innocent, elle ne pourfendra que les viles créatures qui sont sur notre monde pour le détruire. Je serais votre bras armé sur cette terre comme dans les enfers. Je remets ma vie entre vos mains car je sais que vous me demanderez de bonnes choses. »
Je continu à murmurer quelques mots sans réelle importance à mes yeux. Puis je me tais quelques instants quand soudain une petite brise se lève et vient comme pour me caresser le visage.
(S’agirait-il d’une réponse de Rana, peut être.)
Je me relève avec le sourire aux lèvres, en espérant qu’il s’agisse bien d’un signe de Rana. Avant de reprendre mes lames, je dois apprendre à maîtriser ma technique de combat de corps à corps. Je me dois de savoir trouver l’amour flamboyant de Flora qui se terre en moi pour qu’il devienne ma force et ma vie. Je regarde un instant vers le ciel, les étoiles sont maintenant présentes. Un souvenir remonte du plus loin de ma mémoire, il s’agit de la première fois où ma tendre moitié et moi nous nous sommes embrassés. Le ciel était identique, nous étions parti nous promener loin de Caïx et de ses cris de souffrance. Nous étions sur les plages à limite entre le royaume des drows affiliés aux prêtresses et des rebelles.
Le sable sous nos pieds était chaud car la journée avait, semble-t-il, très ensoleillé. Nous nous marchions côte à côte, tout en parlant de chose et d’autre sans que cela possède une réelle importance. L’important pour nous, c’est que nous soyons ensemble et que rien ne vienne nous séparer. Nous nous étions assis sur une roche qui ressemblait étrangement à une feuille de rosier pour écouter le va et vient des vagues ainsi que sentir l’odeur de la mer.
Je parlais de l’envie que j’aie de voir notre peuple libre et réconcilier avec les autres races quand elle posa sa main sur la mienne puis elle entremêla nos doigts ensemble. Je la regardais avec des yeux étonnés alors que dans les siens on voyait l’amour. Elle appuya sa tête contre mon épaule et me demanda :
« Daio, crois-tu qu’un jour nous pourrons vraiment vivre comme tu le dis ? »
J’ai eu un sourire au coin de mes lèvres pour lui répondre :
« Tant que nous serons ensemble tout sera possible »
A cet instant, j’ai su que notre destin était à tout jamais uni jusqu’à la fin. Je glissais ma main dans ses cheveux avec la plus grande douceur et avant que je ne m’approche d’elle, ses lèvres étaient déjà sur les miennes. Cette sensation est indescriptible mais une chose est sûr c’est que notre amour est le plus fort.
Je reviens rapidement à la réalité, je sens notre amour grandir en moi, envahir chaque parcelle de mon corps, chaque once de mon être déborde de l’énergie fantastique que me prodigue l’amour de ma femme. Cette puissance me parcourt comme une onde dans l’eau une faut que l’on a jeté un caillou dans une flaque d’eau. J’ai du mal à canaliser mon énergie dans mon bras, elle vacille, elle fluctue, je n’arrive pas à maintenir un flux constant. Ma main tremble sous la pression exercée par la force qui se déplace en moi. Je ressens l’espace d’un instant une partie de mon ki se stabiliser, je ne cherche pas à discuter plus loin car je commence à sentir une douleur intense. Je lance mon poing devant pour frapper un ennemi imaginaire, une aura rougeâtre apparait autour de mes muscles puis se propulse droit devant moi avant de mourir un mètre plus loin.
(Oui, j’ai réussi, il faut que je me rappelle de se souvenir profond et intense) (((Au risque de perdre un bras car tu as trop d’énergie instable, je ne trouve pas ça franchement intelligent)))
Je me moque de la remarque de Jack, même si une technique doit me détruire le bras pour rester en vie, tous les moyens sont bons. De plus la douleur de mon bras s’est immédiatement envolée une fois le coup de parti. Je ramasse pour commencer une de mes lames pour m’entrainer. Je reprends les mouvements de base, je donne doucement des attaques horizontales puis verticales. J’accélère progressivement mes mouvements jusqu’à entendre le bruit de l’air qui se fend sous ma lame puis je commence à enchainer par des attaques plus complexe. Mes coups ne sont plus simplement linéaires maintenant je change la direction de ma lame au dernier moment. Ceci demande un effort assez intense mais ma musculature me le permet de façon aisée. Au bout de quelques moments ma lame se déplace à une vitesse quasi invisible à l’œil nu d’un être normal.
Je vais chercher ma deuxième lame pour recommencer le même exercice mais avec deux épées. Au début, j’ai quelques problèmes de coordinations, plusieurs fois mes deux armes s’entrechoquent.
(((Tu vois, je te l’avais dit. Bailler aux corneilles ne sert à rien, tu t’es ramolli, tu n’es plus bon à rien, tu es obligé de revenir au base.)))
Rien que sa voix m’énerve mais dans le fond il a raison, j’ai fait une grosse erreur en ne maintenant pas mon niveau. Je dois y aller vraiment doucement, ne pas commettre d’erreur stupide. Au bout d’un petit moment, je peux me permettre d’accélérer la cadence. Au fur à mesure, la vitesse augmente et mes lames ne s’entrechoquent plus, il n’y a plus de bruit de métal froissé et je m’en fais une joie. Soudain un de mes réflexes revient, j’assemble mes armes et commence à faire tournoyer les lames au dessus de ma tête. Puis je fends l’air d’en une attaque qui a pour but de trancher l’adversaire dans la longueur. Puis je reprends en donnant des coups alternativement à la tête puis aux jambes d’un ennemi imaginaire.
Je m’arrête un instant essoufflé, je tombe assis sur le sol, des gouttes de sueurs perlent sur mon front. Je passe un coup du revers de ma manche dessus pour éponger. Je préfère retirer ma chemise pour avoir moins chaud. Je sens la fraicheur de la nuit sur ma peau, cela me fait un bien fou.
(((Ne t’arrête pas maintenant continu, essai ton Rana Slash, tu dois voir si Rana a bien voulu t’offrir de nouveau sa grâce.)))
Je me relève et tiens ferme ma lame. Je laisse tomber mes paupières, je suis dans le noir. Je cherche à ressentir la terre, le ciel, les arbres et le reste au tour de moi. Je ressens le sol vibrer sous mes pieds, il vit, il s’agit de toute la biosphère de la terre. Les vers, les taupes, les mulots,… ils font bouger le sol, ils le font vivre. Ils me transmettent sans le savoir leurs énergies, j’en puisse mais juste ce que j’ai besoin pas plus. Je ressens le ciel avec les oiseaux, les chauves-souris, les hiboux,… de même ils font vivre les cieux et me donnent de l’énergie. Les arbres en font de même, j’arrive même à ressentir le nain et Akino mais chez mon compagnon, sa force est incommensurable. Je peux voir son énergie former un animal sauvage en lui, une créature que le sang attire comme il me l’avait dit.
Je puise en lui plus d’énergie que dans le reste étant donné qu’il en a à revendre. Soudain le fauve dans un coup de griffe dans ma direction, je suis tellement surpris que j’en perds presque ma concentration. Heureusement pour moi, je vois l’esprit de Jack qui s’interpose et encaisse un coup d’une rare force. Je vois presque son corps se déchirer, il se retourne et me dit :
(((Ne prends plus jamais de puissance chez quelqu’un comme ça, tu pourrais mourir. Bon ne le regarde plus pendant ce temps j’irais panser mes blessures.)))
Je détourne mon esprit d’Akino et de sa créature. Je ne dois plus que chercher la puissance du vent de Rana, en espérant la trouver. Je cherche partout autour de moi mais rien quand soudain je ressens une caresse sur mon visage. J’ouvre les yeux et fends l’air avec mes lames puis de nouveau de puis un moment je vois une vague rouge fendre les airs pour disparaître quelques mètres plus loin.
Je suis heureux d’avoir à nouveau la confiance de Rana. Je vais pouvoir réutiliser cette technique pour me sortir de prochains guêpiers. Mais elle possède quand même quelques limites, s’il y a beaucoup trop d’ennemi autour de moi, je reste dans l’incapacité de m’en sortir en un seul coup et même si je parviens à lancer plusieurs fois le Rana slash, il me reste un angle mort énorme dans ma défense, une attaque dans le dos et je suis foutu.
(((Ecoute, rien ne t’empêche de tenter de créer une technique, se sera long mais à la fin tu maîtriseras quelque chose en tant qu’un maître.)))
Il a raison, je deviendrais un maître, ceci est alléchant comme idée. Mais quelque genre de coup pourra avoir raison d’un groupe d’adversaire m’entourant. Une attaque circulaire, non c’est trop prévisible, une attaque aérienne n’est pas envisageable car mon armure me bloquera pour un saut suffisamment haut pour faire des dégâts. Je ne vois pas quel genre de technique que je pourrais utiliser sauf que j’ai du oublier une option, il est certainement possible de faire une attaque touchant ses adversaires proches sans prendre de risque et étant à coup sûr efficace.
Je m’assois sur le sol et prends ma tête dans mes mains pour réfléchir. J’ai beau retourner la question dans tous les sens, je ne trouve pas de solution. Je regarde devant quand je peux observer un petit tas de terre bouger en face, une taupe qui fait une taupinière. Puis une illumination dans ma tête, si sur le sol ou dans les airs se trouvent impossibles alors il ne te reste plus que depuis l’intérieur de la terre. Il faut que je trouve une façon d’utiliser mes techniques et ma puissance pour pouvoir créer une onde choc assez puissante pour blesser voir tuer les adversaires.
Si j’utilisais mon ki mais lieu de le faire à travers mon bras, je transfère l’énergie dans ma lame. Je me reconcentre sur le souvenir de notre premier baiser, je sens de nouveau la force m’envahir, elle fluctue toujours autant, elle ne veut pas être stable. Je plante mon arme dans le sol avec force puis concentre ma puissance dans mon bras armé pour enfin relâcher mon énergie à l’intérieur de ma lame. Mon bras reprend sa couleur rougeâtre puis se fut le tour de ma lame pour finir à un petit cercle rouge autour de moi. Le sol s’affaisse autour de moi de un ou deux centimètres puis l’énergie est remontée dans la lame pour revenir dans le bras. Je sens une douleur intense comme si mon bras allait exploser.
Je ferme ma bouche et serre mes dents pour ne pas hurler et par la même occasion réveiller les deux dormeurs.
(((Tu vois que je t’avais dit de faire attention avec cette technique. -Oui mais là c’est différent.)))
Jack ne répondit pas, je dois trouver une méthode pour propulser mon énergie avec plus de puissance dans le sol. Peut-être en essayant d’augmenter l’énergie libéré par mon Ki mais si j’ai de nouveau un retour, mon bras ne résistera pas une nouvelle fois à un choc de cette puissance. Je devrais utiliser le Rana Slash pour être sûr de pouvoir laisser l’onde dans le choc.
Je me remets en position sur que cette fois je me concentre sur ce qui m’entoure en premier puis sur l’amour de Flora pour être sur de pouvoir réussir. Mais ce qui est étrange c’est qu’au lieu de ressentir une caresse fais par le vent, je sens et je peux voir grâce à mon esprit une main drow se poser sur ma joue puis des lèvres se poser sur les miennes. Et là mon énergie ne grandit pas mais elle explosa en moi, elle est incontrôlable. Je cherche pas à la retenir, la laisse fuir à travers mon bras. Une lueur rougeâtre apparue autour de mon corps puis se transféra dans mon bras pour enfin parcourir ma lame pour enfin finir dans le sol. Contrairement à l’instant précédent, un cercle rouge de plusieurs mètres apparu autour de moi puis le sol s’effondra d’un mètre pour enfin exploser. Je me retrouve projeté dans les airs, le corps ensanglanté par les débris de pierre. Je pousse un hurlement déchirant le silence, quand je retombe sur le sol, je tourne la tête vers mes compagnons et les vois arriver rapidement puis je m’évanoui.
Je me réveille au petit matin avec d’énormes souffrances me parcourant le corps, je vois le nain à mes côtés. Je lui dis que je souffre, c’est alors qu’il me tendit un bol avec un breuvage à l’intérieur. Il me précise qu’Akino a récolté quelques plantes possédant des propriétés antidouleur. Je regarde autour de moi mais ne le vois pas, le nain précise que peut de temps après mon accident, Akino prit son tour de garde puis au bout d’une heure ou deux, il disparu.
Le breuvage commence à faire effet, je ne ressens plus rien à part de grosses courbatures. Quelques instants après Akino apparu et s’approcha de moi pour me dire :
« Tu as fait un sacré raffut cette nuit, je devrais t’achever mais ce que tu viens de nous faire cette nuit, tu m’intrigue. Qu’as-tu voulu faire ?
- Une nouvelle technique qui devait empêcher les ennemis m’approcher, dis-je avec des difficultés
-Pour sûr tu as réussi mais c’est mieux si tu ne te blessais pas en même temps. »
Je ne répondis pas, je commence à essayer de me relever mais je retombe. Akino m’aide et je m’appui sur lui pendant que le nain m’amène une béquille fait dans une branche. Je prends appui dessus et demande pour mon équipement. Le Shaman se proposa pour tout porter sauf une épée qui me demande de porter car on ne peut pas savoir sur quoi on peut tomber en chemin.
Nous continuons notre avancé mais plus lentement depuis mon accident, la douleur est infime grâce à la mixture d’Akino. Je m’appuis avec mes forces restant sur le bâton, la technique m’a complètement épuisé mais je ne la maîtrise pas du tout. J’ai certes détruit un grand cercle autour de moi mais je n’ai pas réussi à me protéger. Si je dois sacrifier une partie de ma vitalité, cela ne me dérange pas mais il faut que je sois encore capable de combattre après la technique.
Je pense que j’ai mis trop de puissance dans mon attaque. Le Rana Slash a trop augmenté la force du Ki, l’idée était là mais ce surplus n’as pas fait d’erreur sur moi. Le sol s’est d’abord affaissée puis a explosé, le temps s’est comme ralenti autour de moi car j’ai vu des éclats de cailloux s’envoler, puis sous mes pieds la roche se fissura et s’envola pour me trancher les chairs. Au bout quelques kilomètres mes bandes furent recouverts de sang.
Akino conseille de s’arrêter pour refaire mes bandages et pour que je puisse dormir. Je m’endors comme un loir tellement je suis fatigué. Quand je me réveille au petit matin, il n’y a plus que le nain, Akino a disparu. Nous ne sommes plus que tout les deux, nous déjeunons tranquillement pendant ce temps, il réapparu, personne ne lui demande rien puis nous repartons en direction de la montagne.
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Trois êtres distincts pour une seule âme et une destinée
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