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 Sujet du message: Route entre Mertar et Darhàm
MessagePosté: Mar 28 Oct 2008 21:35 
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Route entre Mertar et Darhàm


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Description du voyage à pied et/ou cheval :

Autrefois, la route des montagnes allait de Kendra-Kâr, dans le sud du continent, jusqu'à Darhàm dans le nord. Aujourd'hui, il ne reste que des ruines de cette ancienne voie de commerce.

En partant de Mertar, il vous faudra descendre le fleuve qui n'est alors qu'un torrent. Vos ennemis principaux seront le temps de montagne, les falaises, les Sektegs et autres Garzoks qui pullulent dans la région.

Une fois les montagnes passées, il vous faudra traverser les plaines, autrefois fertiles et riches, aujourd'hui incultes et sèches. On ne compte plus les générations depuis la dernière récolte, ce qui en fait une terre vide, brûlée, piétinée.

N'espérez rencontrer aucune aide dans ces lieux, seuls les voleurs et autres brigands les parcourent.

Basez vous sur les cartes et présentations décrites dans les 4 continents de Yuimen

Durée du trajet à pied ou sur monture sur le continent de Nirtim

(Postez ici vos RP de trajet entre ces deux villes)

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Dim 10 Mai 2009 04:40 
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<Sortie de Mertar...Les Rues>
JOUR1


''Bon sang!''
Cela ne fait que deux heures que j'ai quitté Mertar et je suis déjà en manque de porc salé.
Si seulement j'avais du tabac pour ma pipe; je n'aurais peut-être pas dû donner toutes mes économies. Cinquante yus...c’est vraiment très peu. Maintenant, par ma faute, je suis là à boire de l'eau et à manger la mousse sur les rochers. Si cela ne change pas, à mon arrivée de Dàrham, j'aurai des oreilles pointues qui m'auront poussée et une belle petite voix douce. Comment ces elfes peuvent-ils se nourrir de cette nourriture sans goût! Peut-être que s’ils mangeaient un peu plus de viande, ils auraient un teint moins bizarre.

Je dois faire attention où je mets les pieds, car la montagne n'est pas sans danger où ce fleuve qui descend à pic, un vrai torrent. De plus, le temps se couvre…on dirait qu'il va pleuvoir. Il n’aura fallu pas plus que deux secondes après ma remarque pour que mes mots deviennent réels.

''Nom d'une pipe en bois, c’est froid! Ce n'est pas une pluie, mais un déluge!''

La dernière fois que j'ai été trempé, c’était à mon bain de l'année passée. Je n'aime pas avoir la barbe mouillée, elle se fait lourde. Avec cette pluie, je vais devoir être encore plus prudent. Les rochers me paraissent beaucoup plus glissants maintenant. Au moins, la mousse de rocher sera moins sèche au petit matin. J'ai une excellente idée. Je vais chanter de bonnes vieilles chansons naines pour oublier cette pluie horrible et les quelques dangers.


'' Voici l'histoire d'un nain capable.
De courir vite et de voyager loin.
Dans son épopée formidableuuuh,
Nous le suivrons une bière à la main''

''Nous sommes les nains sous la montagne...
On creuse le jour, on boit la nuit.
Et on n'aime pas ceux d'la surfaceuuuh.''

''Un jour, mon ancêtre Godrin,
Fut envoyé creuser dans la forêt.
Y avait soi-disant du Mithrileuuuuh
Si y en avait, on sait pas où i's'trouvait.''

''Il fit sa cabane en bordureuh
D'un bois touffu peuplé d'être sylvains.
Des gens qui bouffent de la verdureuuuh,
Évidement ça fait pas des bons voisins.''



(Ma parole! Cinq cadavres de gobelin échoués sur des stalagmites.)

Cette montagne est vraiment dangereuse pour que beaucoup de créatures de toutes races y laissent leur vie ici. Avec ce vent qui se lève, cela devient de plus en plus inquiétant. Heureusement que je suis insoulevable.



****Quelques heures plus tard****



Ma parole, j'ai le droit à une tempête ce soir...! La tempête fouette mon visage de sa pluie glaciale et le vent rend la montagne encore plus inhospitalière. Les coups de tonnerre raisonnent dans le ciel comme dans les falaises.

''Valyus doit être en colère pour qu'une tempête aussi violente fasse rage.''


La montagne se fait de moins en moins à pic. Il n'y a rien à dire, cette route devrait être refaite. Enfin, j'ai bientôt terminé mon calvaire. D'où je suis, malgré le vent et la pluie, j'arrive à distinguer une petite caverne. Ce sera parfait pour y passer la nuit, car bientôt la noirceur deviendra trop épaisse pour continuer mon chemin. Au même moment, la foudre vint fracasser un pic rocheux, ce qui provoqua un éboulement et me fit malheureusement glisser. Après avoir fait quelques tonneaux, ma vue se brouille et la nuit qui était déjà si noire, redouble de noirceur...


<JOUR 2>

_________________
Dwalin, Nain, Guerrier


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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Ven 23 Juil 2010 15:40 
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Le soleil était à son zénith mais impossible de le confirmer puisque le ciel était nimbé de nuage, passant du simple gris clair au noir épais. Il ne pleuvait pas, pas encore. Le temps se dégradait peu à peu et les premières averses ne tarderait pas à éclater.

C'était l'après-midi, le voyage avait bien commencée et nous voyagions sur une vieille route délabrée. Les dalles étaient arraché une fois sur deux, beaucoup de champ sur la route était on ne peu plus calciné et une quantité impressionnante de dépouille sur les bords de vieilles maisons à moitié démoli se décomposait doucement mais surement. Ce n'était pas ses scènes qui terrorisait le plus la caravane mais c'était surtout les endroits pratiquement désert et notamment l'endroit ou nous passions en ce moment même, une forêt remplies de conifères de quelques centaines d'années au moins. Beaucoup d'ombre passait et repassait dans les ténèbres des arbres et la caravane de marchand composée de quatre caravanes ainsi que deux cavaliers se posait des questions. Sur les intrus mais aussi sur moi et ma présence à la première caravane.
En effet, assis sur le banc à coté du maitre de caravane, je manœuvrais les chevaux en suivant les indications de l'homme. Il parlait beaucoup et avait plus d'une fois essayé de me soutirer des informations à propos de mon voyage et de mon but sur Kendra-Kâr. Je ne répondais jamais ou presque. Et encore, je répondais brièvement.
Il commençait à m'agacer et je lui lançais un regard glacé qui en disait long sur mes sentiment. Il se tue pendant un temps mais recommença très vite à baratiner. Plus qu'agacé je finis par rabattre ma capuche et souris tout en sortant ma dague de mon pantalon. Il jeta un regard surpris. Ses yeux s'attardèrent sur la dague et remontèrent jusqu'à mes yeux. Il ne dût pas voir quelque chose de très bon pour lui puisque ils les baissa instantanément et partit à l'intérieur de sa caravane.
Satisfait, je me replongea dans le contrôle des chevaux et de la surveillance du convoi. Mes yeux ne s'arrêtaient jamais sur un point fixe et était en constante analyse des lieux.
Le voyage était de plus en plus monotone et les cavaliers dormaient presque sur leur selle. Je me dit que tout ces humains était vraiment minable, il faisait payer des sommes proprement hallucinante pour une protection quasi-inexistante.
Je détournais les yeux de ses individus et sortis une petite boîte en métal argentée. Elle devait faire un doigt de long et la moitié de large. Elle était gravée de runes noires entortillés sur elles-mêmes et aux extrémités violettes brillantes. Je l'ouvrit et sourit à la simple vue des petite fioles. Elle était faite de verre transparent, tout ce qu'il y a de plus simple mais la substance contenu à l'intérieur n'était en rien banal. Mélange de violet et de vert fluorescent, c'était un fluide faite de plante rare et aux vertus apaisante. J'en pris une et la débouchais pour la porter à mes lèvres. J'en avalais la moitié et la refermais aussitôt d'un geste précis et mécanique pour venir la ranger dans mon pantalon par la suite. Les effets ne se verrais pas sur le coup mais un petit peu plus tard et je décidais donc de reprend mon observation des alentours...

Les ombres étaient toujours présentes et la nuit du sous-bois, lourde et pesante. Mais je n'en avais cure et attendais que les fluides viennent régir mon esprit.
Soudain je vit quelque chose qui n'aurait pas dû être à sa place entre les arbres et plissa les yeux pour mieux voir. Un serpent des forêts se découpait à travers les arbres et regardait la caravane. Les gardes, bien qu'un peu plus sur le qui-vive que la dernières fois que je ne les avait observé, ne semblaient rien voir. La vue des elfes était à mon avantage.
J'observais longuement cette créature pendant que les fluides parcourait mon corps. Le serpent, enroulé autour d'un petit arbre était de taille moyenne et ne semblait pas vouloir s'en prendre à nous. Bien que je mourrais d'envie de lui faire la peau, je ne pus m'empêcher de remercier Thimoros à cause de mon état actuel. Ces fluides était tellement bon que je n'avais pas résisté à en boire une petite gorgé. Ma vison commençait à se troubler et tout ce que je réussit à distinguer avant de tomber dans l'euphorie fut le serpent qui disparaissait dans l'épais feuillage ainsi qu'un éclat de soleil révélant l'entrée d'une clairière, ou d'une plaine. Néanmoins l'éclat m'éblouit et je ne vit pas le chef de convoi sortir. La distance qui nous séparait était petite et il pu voir l'état de mes yeux à cet instant. Il ne sut quoi dire et s'assit à mes coté.

« Le début des montagnes, la-bas »
dit-il tout en pointant le doigt devant nous

Je répondis positif d'un hochement de tête, bien que je n'en savais rien quelques instant auparavant. Ma vison se troublais davantage et je ne discernait plus que les lumières vives. Au bout de quelques instant, je sus que nous étions sortis de la forêt en raison de l'énorme source lumineuse qui m'aveuglais d'un coup...

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Sam 24 Juil 2010 15:35 
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Désorienté, regard trouble et yeux rouge fut comment je démarra le périple montagnard...
La première heure fut assez mouvementé en raison des innombrables cailloux et trous dans la route qui rendait le passage on ne plus inconfortable. Certaine fois il fallut pousser les chariots à cause de la boue rendant glissante la route. Mais je m'arrangeais toujours pour continuer à diriger le convoi et ainsi, ne pas descendre aider les autres.
Au bout de quelques temps, le sol redevint plus plat, les caravanes purent repartirent et la cadence de voyage se limita bientôt à la surveillance.
Les effets s'estompaient petit à petit et je commençais à y revoir plus clair. Toujours en état euphorique je rigolais pour un oui ou pour un non et quand un cavalier passa devant moi, il me regardais d'un œil bizarre. Je lui lançait un grand sourire mais sans grande conviction et il reculais aussitôt, je partais en fou rire mais me repris bien vite.
Quelques heures s'écoulèrent et le soleil se couchait peu à peu, j'étais totalement rétablis mais avait toujours des yeux éclatés et rouge. Le maitre caravanier vint me voir :

« Morion, j'espère que sa va mieux » Commença-t-il. « Nous camperons dans le coin cette nuit, Mertar se trouve non loin d'ici mais je ne préfère pas voyager de nuit. Si nous nous levons tôt demain matin, nous pourrons y être en milieu de mâtiné. »

D'un hochement de tête je lui fît part de mon approbation. La caravane continua sur un demi kilomètre avant de s'arrêter dans un bosquet de sapin. Les caravanes furent disposé de sorte à ce qu'elle soit toujours surveillé par au moins deux hommes et les autres participant du voyage commencèrent le feu. Je ne me fit pas prier pour m'éclipser, à peine mis-je le pied à terre que je courrais en direction des feuillages plus sombre. Je chasserais moi-même la viande que je mangerais.
J'étais agrippé à une branche haute d'un sapin. Parfaitement immobile et aux aguets, j'attendais qu'un animal « Potable » daigne se présenter, les fourmis géante n'étant pas compter parmi ceux-ci. Au bout d'une heure je commençais à désespérer mais un bruit familier me fit saliver :

« Loooouuuum, Loooouuuum »

C’était un Bouloum, je pouvais le voir de loin en raison de sa fourrure étonnamment bleutée. A la distance ou j'étais, j'aurais pus l'avoir avec une dague de jet mais par malchance je n'avais rien de tel sur moi. Je pris alors une décision à une vitesse redoutable et descendis de mon arbre le plus discrètement possible, passant sur les branches du dessous avec une concentration intense, je réussit à passer inaperçu à ses yeux et parcourus les dernier mètres entre ma cible et moi. Arrivé juste derrière lui, je crut que tout était finit en dégainant « Belle de Mort » et je relâchais ma concentration. Grave erreur, puisque je marchais sur une branche morte à ce moment là et le bruit fit sursauter l'animal qui voulut s'enfuir. Je m'élança alors à sa poursuite et l'attrapais au bout de quelques mètres. Il n'était pas allé très loin et j'étais heureux d'avoir réussi à attraper un animal à la viande si délicieuse.
Je revint sur mes pas et trouvais une petite clairière, éclairé par une belle pleine-lune. Je fit un feu et entrepris de dépecer le Bouloum. Le feu avait bien pris, la créature était prête, empaler sur une broche elle cuisait à petit feu. J'attendais en salivant le moment ou je pourrait y gouter. Je m'accordais un moment pour regarder aux alentours. La nuit était froide, j'étais dans une clairière d'environ vingt mètre sur dix de large à neuf-cent mètres du convoi. Les sapins aux alentours était comme partout dans ces montagnes, sombre, froid et très souvent pourris. Une vision assez chaotique mais réchauffante à mes yeux... Le Bouloum était prêt et je le mangeais avec avidité, entièrement, sans en laisser une seules miettes. Rassasié, je m'endormais à même l'herbe.

Le lendemain matin était frais, la rosée avait pénétrée la plupart de mes vêtements et je décidais de repartir vers le convoi. Il devait être six heures du matin et quelques personnes se pressait déjà pour repartir. Sans faire attention à manières dont il travaillait je partais me mettre aux rêne de la première caravane et attendais qu'ils ait finit.
Ce n'est qu'une heure plus tard que le chef vint me voir pour me dire que nous pouvions partir, j'en avait profiter pour analyser les alentours. Tout semblait calme. Je cravachais les chevaux et ils se mirent en marche.

Deux heures plus tard, nous atteignons les portes de Mertar... La vue de la cité me remplies de dégout, elle ressemblait un petit trop à mon ancienne cité Shaakt. Ma décision vînt assez vite et dit au chef :

"Je n'entrerais pas ici, rejoignez moi quand vous en aurez finit avec les nains..." dit-je très sereinement.

Le chef me regarda et, sans un mot, hocha la tête en signe d'assentiment. Je rabattis mon capuchon et partis en direction de la forêt en regardant en arrière de temps en temps...

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Sam 16 Oct 2010 20:16 
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Le voleur était parti avec la pluie en plein milieu de la nuit … c’était la première fois qu’il partait aussi loin de Dahràm. Dans la matinée le ciel c’était éclaircit et la randonné devint agréable, guilleret Erios se mit à siffloter aussi fort qu’il le pouvait pour tromper son ennui et sa solitude. Il avalait les kilomètres, vers midi il fit une pause sur le bord de la route. Il croquait dans une pomme lorsque son regard fut attiré par une tache rouge à quelques dizaines de mètre dans l’herbe. Des papillons de sang, fleure typique de la région, Erios connaissait bien leur propriété et y vit une occasion de se confectionner une trousse de pharmacie. Il cueillit la plante en faisant attention à ne pas se piquer, détachant les épines de la tige et isolant les feuilles dans le morceau de tissus brodé de l’Azurion. Malgré la tragédie qui le frappait Erios sentit une vague de bonheur le submerger, par cette superbe journée il adressa un sourire radieux au soleil qui le réchauffait sans le bruler, à la brise qui le rafraichissait et à la création entière … pour le simple fait qu’elle existe.

Il reprit la route en chantonnant :

"Car j’étais sur la route, toute la sainte journée, je n’ai pas vu le doute …"


Et la journée s’écoula, suivant le torrent qui devait le mener à Mertar. Son esprit vagabondait le long de la route, état d’esprit propice à la réflexion philosophique : Suis-je un homme ? Mais c’est quoi un homme ? Y’a-t-il une vie après la mort ? Ma famille me regard-elle ? J’ai survécu …dois-je faire de mes valeurs ma raison de vivre ?

Comment peut-on en venir à tuer une famille entière ? Comment peut-on assassiner des enfants ? Qui a-t-il donc de pourri dans notre cerveau pour nous conduire à de telles extrémités ? Je suis un homme, un adulte, et le rôle des adultes est de permettre à la génération suivante de prospérer, je dois donc aider les plus jeune, les protéger, comme tout le monde devrait le faire pour être un véritable homme…


Et l’après midi s’écoula, chaque réponse amenant une question, chaque question venant déranger un peu plus la nature profonde du jeune homme, venant le bâtir, essayer de décrypter ce que son père lui avait transmis, tout au fond de lui.

La nuit tomba alors qu’Erios entamait l’ascension des montagnes. Il s’assit sur un rocher et s’étira. Ses pieds étaient brulants et douloureux, il perça ses ampoules à l’aide des épines qu’il avait cueillies puis rassembla un peu de bois sec pour allumer un feu. Le crépitement des flammes, le claquement du bois incandescent l’odeur de la cendre, de la fumée cela lui rappelait la forge de son père, un sourire mélancolique vint fendre son visage. Il s’allongea le long du rocher et s’endormit, son baluchon sous la tête, la nuit était assez chaude.


Dernière édition par Erios le Dim 17 Oct 2010 21:17, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Dim 17 Oct 2010 16:54 
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La nuit était agréable, l’air était bon et Erios était à l’abri du vent. Il révait de Dahràm, de sa jeunesse passée dans les ruelles, des pommes volées sur les étales des commerçants, de la douceur de sa mère, du claquement du feu qu’il avait allumé hier soir, il entendit ce craquement familier se mariant parfaitement à l’image de ses songes. Mais quelques chose clochait, il avait le brasier qui dansait devant ses yeux, son bruit lui parvenait au oreilles mais la chaleur ne venait plus lécher sa peau.

Cette interrogation le tira doucement de sa torpeur il ouvrit mollement un œil sans bouger, à quelques pas devant lui une ombre indistincte bougeait, sans doute les restes de son rêve. Pourtant la présence était étrangement réelle, il pouvait distinguer des graviers qui roulait dans la pente sous les pas de la créature, le gonflement de sa poitrine et presque entendre le souffle qui l’accompagnait.

Il fut aussitôt tirer de sa langueur, quelque chose approchait de lui à pas de loup, à travers ses yeux entrouverts le voleur voyait le crane chauve, les jambes noueuses, les bras trop long terminé par des griffes effilées. Sa peau nue et graisseuse se confondait avec les rocailles alentour et son visage s’ouvrait sur une large plaie qui devait être un sourire ou luisait des dents déraisonnablement longues. Discrètement il saisit son épée courte et cacha son bras armé dans les larges manches de son vêtement attendant le bon moment pour frapper.

Alors que l’ennemi s’approche il devint identifiable, il s’agissait d’un traqueur obscur affamé au vue de ses côtes saillantes. Erios en avait entendu parler mais jamais vu, le combat serait rude, l’adrénaline déferla en lui, s’il était habitué au rixe de vaurien il ne l’était pas au combat ou l’on risquait sa vie et c’était le cas ici : le réputation de cruauté des traqueurs n’était plus à prouver.

Le visage hideux se pencha sur lui, le renifla … A ce moment là Erios, qui était allongé sur son côté gauche, déplia son bras droits vers l’extérieur dans un large mouvement d’entaille en direction de la bête, se servant de son bras gauche pour prendre appuis sur le sol et se relever dans le même mouvement. L’acier entama la chaire de la créature, découvrant son quadriceps. Elle recula en hurlant de surprise et de douleur : le combat était engagé !

Debout l’un en face de l’autre les deux adversaires se tournaient lentement autour, arcboutés sur leurs jambes, le torse penché en avant, ils attendaient le premier mouvement.

Il vint du traqueur, qui en criant, fit un bond en avant sur le voleur. Surpris Erios n’eut pas le réflexe d’empaler le monstre au vol, celui-ci lui retomba lourdement dessus, il n’avait eut que le temps de glisser son genoux entre eux au moment ou ils tombaient pour écarter son adversaire. En chutant le poignet droit du voleur heurta une pierre, il lâcha son arme. A dix centimètres de son visage le traqueur claquait des dents, cherchant à mordre au cou, envoyant les relents putrides de son haleine dans le nez de l’orphelin qui tentait de repousser l’immonde en pressant ses mains sur ses épaules grises et huileuse.

La bête était forte et animée d’une rage qu’Erios n’avait pas, un coup de griffes parti mordre son épaule droite, le voleur se voyait perdu. Portant son regard sur sa droite il vit une pierre, tendit son bras pour l’attraper en tentant désespérément de maintenir l’ignoble hors de porté de son visage. Après quelques secondes de lutte il finit par sentir la surface de l’objet sous ses doigts, il le saisit et en assena une violent coup sur la tempe de son agresseur. Celui-ci couina et roula sur le côté. Il roula lui-même dans le sens opposé, à moitié accroupis à moitié debout il se jeta sur son arme, derrière lui le traqueur c’était déjà relevé et s’élançait à nouveaux sur lui. Erios saisit la poignée de son arme au moment ou il fut rejoint, pivotant sur lui-même il placa un violent coup de coude dans le visage déformé.

Trois touche à une. L’adversaire était blessé à la cuisse, assommé et avait le visage en sang. Le sans famille lui, sentait le sang couler sur son bras droit et venir coller ses vêtements à sa peau.

Exciter par l’odeur du sang l’horreur fit claquer sa langue en une signification appréciatrice du repas qui l’attendait.

"Je suis pas encore mort pourriture !"

Cette fois-ci ce fut lui qui lança l’assaut, il couru en avant son épée devant lui dans une charge visant visiblement la gorge de son ennemi, celui-ci se prépara à esquiver lorsque la lame se dirigea vers la blessure à la cuisse. Surpris le traqueur essaya de retirer sa jambes blessée, la faiblesse lui empêcha d’être suffisamment rapide et le membre blessé s’écroula sous la violence de l’effort qu’on lui demandait de fournir soudain, il tomba en avant, à genoux, la pointe de l’épée s’enfonça dans sa gorge, sous l’élan du voleur elle poursuivit son chemin jusqu'à heurter durement la colonne vertébrale du monstre. Celui-ci, pris d’un sursaut, bascula violemment en arrière, désarmant Erios.

Il s’écroula en gémissant sur le dos, ses jambes cherchant désespérément à le remettre debout, de sa gorge, léchant l'acier, s’échappait un bouillon noirâtre de sang qui formait un peu plus d’écume gargouillante à chaque respiration. Le vainqueur regardait l’animal se débattre avec la mort inéluctable, un rictus mauvais sur le visage il imaginait avec horreur la sensation du perdant qui sentait ses poumons se remplir de son propre sang. Lentement, il étouffait.

L’agonie dura cinq minutes durant lesquelles Erios se garda d’intervenir. Lorsque qu’il ne remua plus il alla chercher son arme, l’essuyant sur la peau sans vie de l’égorgé. Il rassembla ses affaires, pensa sa blessure et reparti, le bruit du combat allait peut-être attirer d’autre êtres, il devait rejoindre rapidement Mertar.

Il marcha s’en sans rendre compte, il marcha sans penser. La mort n’avait vraiment rien de beau.


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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Jeu 21 Avr 2011 02:44 
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Magda s’était calmée, on ne put voir désormais de colère dans les yeux.

« Je suis également navrée de te rencontrer, et je me rendais également à Mertar, j’ai un ami sorcier qui saura nous séparer, sinon mon frangin pourra de couper le bras. »

La naine attrapa le sac et se mit à fouiller dedans, elle ramassa le saucisson dans lequel elle mordit à pleines dents , puis elle sortit le bouquet de fleurs et les sentit.
A ce moment, une jeune femme qui regardait le curieux couple fit une petite remarque déplacée.

« Oh que c’est choux, l’affreux gobelin a donné un vieux bouquet de fleurs à sa grosse amoureuse. »

La naine regarda la jeune femme avec mépris.

« Moi, au moins je sais où est mon amoureux, tandis que vous, vous ignorez dans le lit de qui il se trouve à présent. »

Sans plus regarder l'insolente, Magda te suivit lorsque tu la tiras et te rejoint à tes côtés.

« Et bien, j’espère que tu n’es pas une mauviette ! Car je n’ai pas l’intention de prendre des pauses. Plus vite, on sera rendu et séparé, mieux ce sera. »

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Ven 22 Avr 2011 01:08 
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Maltar arracha le bouquet des mains de la naine et croqua à pleine dents dans les fleurs en lui tournant autant que possible le dos.

"Rends moi cha! Diableche! Chez mon déchert!" Ronchonna t-il en mâchouillant les fleurs. (Elle aurait été capable d'y jeter, avec ses gouts de naine!)


Mastiquant frénétiquement, Maltar quitta la ville main dans la main avec la naine chargée comme un baudet sans oublier de jeter une dernière caillasse à la figure de la pimbêche qui s'était permise une remarque désobligeante.

"Ferme ton entrepot à nœud, grognasse! C'est tragique qu'elle est là situation!"


(Œuvrer main dans la main avec cette demi femme, qu'ai-je fait pour mériter ça?!)


Ils étaient sur le seuil de la grande porte, et deux gardes de la ville, un shaakt et un humain portant les couleurs de Dahram, marron crasseux, approchaient dans leur direction. Tout deux avaient porté la main à leurs massues, et leurs regard ne laissait augurer rien de bon quant à leurs intentions.

"Magdouch, je n'sais pas si j'suis une mauviette, mais toi t'a intérêt à savoir courir ! On Fonce!"

Maltar détala en trainant la naine sur les pavés rendu glissant par les pluies de la dernière nuit.

Et ne t'avises pas de tomber cette fois, ou j'devrais nous séparer précocement!

Ils ne cessèrent leur course quelques au bout de quelques minutes, essoufflés, après que Maltar ne les aient tirés dans un tas de buissons touffus à quelques, mètres de la route. Ils s'écroulèrent avec lourdeur dans les branchages, puis rampèrent encore sur quelques mètres pour mieux s'isoler de la route.

"Bien, enfin un peu d'intimité, on va pouvoir organiser d'manière un peu plus sérieuse notre voyage... J'espère qu't'as pas prévu de retourner à Dahram dans les prochains mois?"

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Dernière édition par Maltar le Sam 9 Mar 2013 07:47, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Ven 22 Avr 2011 04:24 
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Intervention gmique pour Maltar



Jet de dés fuite des gardes Maltar : 99 Réussite
Jet de dés cachette dans les buissons : 37 Échec

La naine te laissa de bon cœur les fleurs préférant grandement mordre dans le saucisson frais.

Lorsque les deux gardes approchèrent, Magda eut le même sentiment que toi à leurs égards et c’est sans hésiter qu’elle t’emboita le pas lorsque tu lui crias de foncer. En fait, elle était très rapide pour sa corpulence et elle te suivit sans difficulté.
Une fois dans les buissons, elle t’écouta parler puis soudain te fit signe de te taire puis te chuchota :

« Cesse un peu de parler et écoute ! »

En fait, pas loin des buissons, il n’y a pas de gardes, ils n’ont pu vous suivre, mais il y a quelques choses, enfin quelque chose de vivant qui émet un cri inquiétant.
Si vous risquez un œil hors des buissons touffus, voici ce que vous allez voir :
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((( je te donne quelques détails par mp)))

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Dim 1 Mai 2011 00:54 
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Maltar s'immobilise, puis passe sa tête au milieu des épines pour jeter en hâte un regarde en direction des bruissements perçus au travers de la broussaille. le gros dindon qu'il vit le fit d'abord sourire, avec sa démarche pantelante et son plumage criard, douteux mélange de vert caca d'oie et de rouge cramoisie. A chaque pas de l'inélégante volaille, il avait l'impression que celui si allait se casser la figure et agoniser au sol, avec un petit filet de vomi à la commissure des lèves, comme le dernier soudard un soir de solde. Et ces ailes? Que pouvait il bien en faire avec cet opulent croupion? Voler? A d'autres! Au mieux de petits bonds, comme un mendiant cul de jatte s'agitant de soubresauts pour attraper une piécette tendue trop haute pour lui. Bref, encore une bestiole que yuimen à façonné entre deux montée de bile un soir de biture.

Puis le bestiau se tourne vers eux, la mine cramoisie et le regard sévère. Son maintien se raffermi, ses membres se contractèrent, laissant deviner une terrible musculature prête à se détendre pour se jeter corps et plume au combat. Et aux bouts, des terribles griffes suffisamment acérées pour percer le cuir le plus épais pour déchiqueter ce qui se trouve en dessous à grands coups de bec... Charmant programme. Il dégaine son kikoup.



(Foutue bestiole! Cette journée était déjà immonde piquette, la voilà qui tourne au vinaigre. Et avec cette outre à bière collée à moi, inutile d'espérer se réfugier au somment un arbre... La vie est décidément une chienne qui mord la main autant qu'elle la lèche... )

Il chuchote à la naine, d'un ton plein de reproche:
"Si tu n'avais pas baffré tout le saucisson, nous aurions pu lui en sacrifier un bout pour déguerpir en paix... Sois tu maudite, toi et ta damnée gourmandise (mon saucisson, en plus, scélérate!): lnous voilà obliger de lui faire un sort... A trois j'saute dessus! Prêtes? Trois! "


Maltar bondit en marquant un léger retard, espérant que celle si attaque avant lui et serve de cible au poulet dégénéré à sa place. Puis il se jette sur le col de l'animal, qui semble être son point faible, pour l'égorger, ou à défaut lui tordre le cou.

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Dim 1 Mai 2011 13:48 
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Jets de dés :attaques Maltar: 91
Jet de dés :attaque Magda 85
Jet de dés Coquatrix : 56


La naine t’écouta attentivement et se tenait prête à bondir à trois, mais puisque tu avais escamoté le un et le deux, elle fut prise de court et bondit donc après toi, ce qui fit que tu te trouvas face au bec menaçant du Coquatrix. Pendant que tu étouffais la bestiole, la naine ne resta pas inactive et de sa main libre tira sur la patte de l’oiseau et réussit à lui faire perdre l’équilibre. D’un coup sec, elle cassa la patte de l’oiseau. Magda regarda la bête avec condescendance et plaisir meurtrier :

« Je vais manger du volatile ce soir. »

L’oiseau agressif, qui naturellement ne comprenait rien à ces propos n’abandonna pas pour autant la partie et te donna de vilains coups de bec.

(((perte de 5 pv pour le gobelin... j'enlèverai les pv à la fin du combat)))

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Ven 13 Mai 2011 14:33 
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Maltar se détendit comme un ressort et bondit sur la bête en poussant un terrible cri de guerre:

"Waaaaaaaaaaaagh!"

Pour brusquement s’arrêter sous l'effet de la traction qu'exerçait sur son bras le poids de la torquine, qui bien sur n'avait pas encore bougée.

(Couarde! Corne de cocu, que fait elle encore dans mon dos?!)

Stoppé brusquement sur sa lancée, il se retrouve tiré en arrière par le poids immobile de la naine, à la limite de s'étaler au sol à cause du déséquilibre, l'épaule gauche tirée en arrière. Le gobelin l'aurait insulté s'il en avait eu le temps, mais pendant qu'il manquait de valdinguer sur le sol, l’acariâtre tas de plume avait les coudée franches pour prélever de sa maigre carcasse un ou deux bout de barbaque. Travailler main dans la main ? Sans doute la plus mauvaise idée jamais émise dans ce monde de bien pensant et de crétin. Le piaf décolle à quelques dizaines de centimètre du sol en battant des ailes et tente de lui asséner un terrible coup de becs droit dans les mirettes que Maltar esquiva d'une torsion de bassin, au prix d'une bonne égratignure sur l'arcade sourcilière.

(Pfffff, de toute façon ça plait au femme.)

En train de finirchoir sous l'effet du déséquilibre occasionné par son esquive, Maltar mets un coup de dents dans un bout d'aile qui passait par là, se rétablit en tirant de sa main libre sur le flan de l'animal et Profitant de l'effet de balancier pour se jeter sur le cou de l'animal qu'il attrape à pleine main.

La naine s'est elle aussi mise en situations de combat. Il ne vois pas vraiment ce qu'elle trafique, s'en fichait éperdument d’ailleurs, comme du dernier méfait en date d'Oaxaca où du cours de la laitue. En tout cas elle fit s'écrouler le rapace dans un lourd retentissement d'un craquement d'os. Maltar ne sait pas ce qu'elle a brisé, mais cela n'a pas dût plaire à leur adversaire, qui sous l'effet de la douleur jette violemment son cou en arrière, en grattant au passage les quelques cm qui lui étaient nécessaires pour pouvoir aller mordre le poignet du gobelin qui sert sa gorge comme un piège à loup sur la jambe d'un mouflet.


(Foutre de con! cyprine de vérolée! Ça pouvait pas mordre la main de la tête d'enclume là! Deux fois plus grosse et cinq fois plus grasse que la mienne! )

Fou de douleur, il se mets à secouer la tête de l'animal comme un jeune prunier, pesant de tout son poids sur son long cou pour fracasser son crane sur sol jusqu’à ce que CE PUTAIN DE VOLATILE PRESQUE PLUS CON QU'UN MILICIEN KENDRAN LUI LÂCHE LA MAIN!

la suite

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Sam 14 Mai 2011 02:52 
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Jets de dés Maltar : 51 Réussite

À force de le secouer ainsi avec rage, tu finis par l’étouffer complètement. Bientôt ce ne fut, qu’une chique molle sans vie que tu tins entre ta main.

La naine regarde le cadavre de l'oiseau avant de te regarder et de t'adresser la parole sur un ton non agressif cette fois, sans pour autant être aimable.

« Apportes-là avec toi, Miltar, là il faudrait faire un bout de chemin. On la mangera lorsque nous serons épuisés de marcher. Et si tu sais faire un feu convenablement, moi je te cuisinerai cette volaille. »

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 Sujet du message: Re: Route entre Mertar et Dàrham
MessagePosté: Mar 26 Juil 2011 12:14 
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Trajet entre Dahràm et Mertar




Erebor était heureux. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas ressenti une telle émotion. Il était là, couché sur la berge de la rivière, les pieds trempés dans l’eau tiède. Il s’était allongé, les mains derrière la tête, et respirait l’air frais. Presque s’était-il endormi mais son dernier sommeil fut très récupérateur. Il n’avait nul besoin de s’endormir ni moins de se reposer mais le plaisir que lui conféraient l’herbe fraichement coupée et les petits bruits comme le clapotement de l’eau ou le bruissement des feuilles, lui firent s’assoupir un instant. Mais ce moment de calme et de bonheur fut écourté. Dans les fourrés, Erebor entendait de maigre cris et pleurs. C’était si petit qu’un voyageur ne l’entendrait pas. Il se releva doucement et s’approcha du petit buisson qui miaulait. Les pleurs se faisaient plus audibles et paraissaient de plus en plus tristes. Erebor passa la tête au dessus du buisson et niché à son pied, reposait un petit animal, tout gentil et tout tranquille. Il pleurait sa solitude et attristait le nain. C’était un petit ourson qui ne devait faire que 30 cm au plus au garrot. Il avait le poil brun et les yeux sombres. Il était allongé sur le flanc, les deux pattes avant cachant son triste museau. Erebor laissa couler une larme en voyant cette scène émouvante. Le petit ourson mis un certain temps à remarquer la présence d’Erebor dans son dos. Il se tourna et sursauta effrayé lorsqu’il le vu. Il se dressa rapidement sur ses pattes et montra férocement ses ébauches de canines. Les pleurs étaient alors remplacés par des grognements impitoyables. Mais l’ourson n’aurait pas même effrayé un serpent s’il s’était dressé devant lui.

« Tout doux, tout doux … Je ne vais rien te faire. Tu n’as rien à craindre. Je vais t’aider. Où sont tes parents ? », dit-il d’un ton calme et rassurant.

Les grognement firent rage mais s’estompèrent rapidement. Le petit animal s’était calmé et s’approchait maintenant craintivement vers Erebor qui murmurait des paroles réconfortantes. Erebor avait toujours eu du mal à se faire aimer des autres et n’espérait donc pas se faire accepter par un animal quel qu’il soit. Ce fut donc la surprise lorsqu’il vu l’ourson courir en sa direction pour venir se blottir au creux de ses mains rassurantes. Pendant quelques instants, Erebor chérit cet animal, lui caressant la fourrure et riant aux petits sursauts de celui-ci.

« Que vais-je donc faire de toi ? », demanda-t-il, sans attendre réelle réponse.

Là, le petit ourson leva les yeux et, plongés dans ceux du nain, furent rapidement bombés de larmes inachevées. Erebor fut ainsi fort attristé et, à contre cœur mais aussi par volonté, décida d’élever ce petit animal, jusqu’à ce qu’il soit capable de se débrouiller seul du moins.

« Bon ! Ne tardons pas ici, allons ! », fit Erebor.

Erebor souleva sans mal son petit protégé et alla récupérer ses affaires qu’il avait laissées sur la berge. Il remit ses bottines, ferma son sac, mit sa hache dans son dos, et l’ourson dans les bras, reprit sa route.

***


Le soleil était haut dans le ciel immaculé. La chaleur était intense mais une brise rafraichissait l’air de temps à autre. Erebor marchait le long du fleuve, son ourson marchait à ses pieds. Cela faisait deux heures qu’il marchait sans s’arrêter et il n’avait pour le moment croisé personne. Personne n’avait emprunté cette route, dans un sens ou l’autre.

« Arrêtons-nous un instant ! », dit-il à son compagnon.

Erebor fit halte, et comme il en avait l’habitude, s’assis au bord de l’eau, et y trempa ses pieds déchaussés. Son petit ours se pencha pour boire un petit peu alors qu’Erebor remplit sa flasque vide d’eau fraiche. Le silence, qui les avait suivis depuis le début du trajet, fut rapidement perturbé. Erebor entendit du bruit dans son dos, comme le galop de chevaux. Il se retourna donc et confirma sa pensée. Oui, il y avait bien une diligence qui s’approchait tranquillement d’eux. Deux beaux étalons aux poils foncés tiraient un habitacle dirigé par un nain à la barbe noble. C’était sans doute un transport de marchandises.
Il en fit seulement quelques instants pour qu’Erebor se rechausse que la diligence était déjà à sa hauteur. Le cocher était un petit bonhomme à la musculature hypertrophiée. Il était confortablement assis et dirigeait son fiacre avec fierté, tel un vrai nain.

« Bien le bonjour, voyageur ! », dit-il fortement à travers sa barbe respectueuse.

« Bonjour à vous, marchand, répondit Erebor. Je dois l’avouer, je ne pensais pas croiser quelqu’un avant mon arrivé à Mertar. »

« Pour tout vous dire, moi non plus. Il est vrai que cette ancienne grande route commerciale n’est plus traversée par les marchands ou les voyageurs mais par les animaux sauvages ou les bandits. Voyez un peu ce qu’ils ont fait à ma marchandise. Près de 10 kilos de tissus et d’étoffes. Soie, Coton, Lin, Laine … Tout ils m’ont tout volé ou brûlés. J’ai pu sauver le reste mais ces draps allaient faire ma fortune. A cause de ces maudits bandits, je vais devoir rester dans ma pauvre petite échoppe encore pendant quelques années. », raconta le marchand nain.

« Des bandits dites-vous ? »

« Oui, des bandits. Ils sont quatres, armés de lames, de marteaux ou de mousquets. »

« Etes-vous pressé mon ami ? »

« Je dois être à Darhàm pour la lune suivante. »

« Bien. Restez ici jusqu’au crépuscule. Je reviendrai ! », dit-il en partant.

« Vous y allez seul ? Vous êtes fou ! », cria le marchand.

Erebor avait bien entendu ce qu’il venait de dire, mais ne voulais point répondre. Il espérait juste que le marchand l’attendra comme convenu.

Il marcha alors en direction du Sud, d’où le marchand arrivait et fut attaqué, son compagnon trottinait à ses pieds. Le sentier, sillonné par les roues de la charrue du marchand, le conduisait entre deux petites montagnes dont la verdure était abondante et riche. Quelques instants plus tard, le sentier bifurqua vers la droite en direction d’un petit affleurement au pied de la montagne. Il s’élevait de quelques mètres et offrait une vue plongeante sur les environs. A gauche, la montagne s’était ouverte. De là, on n’y voyait pas grand-chose d’autre qu’une verdure dense qui laissait malgré tout la place à voyageur de traverser.

« Très bon endroit pour une embuscade, pensa Erebor. Cherchons les bandits. »

Il pris alors le sentier vers sa droite et se posa contre le flanc de la montagne tout en observant les environs afin d’intercepter le mouvement d’un brigand.

***


Une heure s’était écoulée sans que personne ne croise son regard. Rapidement après s’être posé, Erebor fut rejoint par le marchand qui s’inquiétait pour lui.

« Je ne voulais pas vous laisser affronter tous les brigands seul, lui avait-il dit. Mon aide vous sera sûrement utile. »

« En effet. Je ne voulais pas vous entraîner là dedans, c’est pour ça que je vous demander de rester à l’écart. », avais répondu Erebor.

Pendant toute leur garde, ils avaient discuté sur leurs vie respectives, leurs carrières et leurs ambition et projets. Le marchand se faisait appelé Araar. Dans sa jeunesse, il fut au service du Grand Roi, il avait pour grade « Garde rapproché du Grand Roi ». Il racontait que lors de ses missions de protection, il avait terrassé de nombreux ennemis, qu’ils soient trolls des montagnes ou brigands des plaines. Il avait souvent voyagé à travers le continent Nirtim mais aussi avait exploré quelques fois les autres îles. Depuis le décès du Grand Roi, il avait quitté la voie du Guerrier pour profiter pleinement de la vie paisible qui pesait autour de Mertar. Ignorant tout des dangers cachés de cette région, il avait vendus tout son armement pour pouvoir s’acheter sa diligence. Il refusait le combat au profit de la piété et consacrait un jour de lune à prier. Marchand respectueux, il restait néanmoins un guerrier aguerris et tout de même dangereux.

« Pourquoi ne pas avoir affronter les brigands alors ? » , demanda, perplexe, Erebor.

« Ah vous savez, quand on dédie sa vie à la prière et à la piété, il n’est guère d’usage de recourir à la force. Je ne veux pas oublier mon passé, mais je préfère laisser ce qui appartient au passé au passé. », expliqua Araar.

Erebor fit un simple hochement de tête en réponse. Il ne voulait pas attirer l’attention sur les quatre bandits qui venaient de sortir des fougères. Le premier était très barbu et avait les cheveux longs. Il portait une lourde armure en cuir renforcé et s’armait d’une masse imposante. Son second était plus jeune comme en témoignait son visage imberbe. Il n’était pas moins armé et maniait une hache à double tranchant. Le suivant était très musclé. Il avait le torse nu et seules ses cuisses étaient protégées. Il portait dans son dos un petit bouclier rond en bois et s’armait d’une simple épée. Enfin le dernier devait être le plus jeune de la bande. Il était plus petit et semblait plus craintif dans sa marche. Il faisait le dos rond comme pour se protéger d’un mal grandissant. Il portait une armure en cuir souple et avait pour seule arme deux dagues aiguisées. Les bandits marchaient avec fierté et courage, hormis le petit dernier. Araar fit un signe à Erebor pour lui confirmer que c’était ces bandits qui l’avaient attaqué. Sans dire mot, Erebor fomentait une stratégie qui pourrait en venir à bout sans grand danger. Araar et Erebor étaient en hauteur, cela faisait un atout considérable, il fallait en tirer profit. Erebor n’était pas très doué pour élaborer des stratégies, c’est pour cela qu’il improvisa, sans réfléchir longuement. Dans un élan de furie, il s’élança du haut de la petite falaise sur le second. Il s’écrasa lourdement sur sa cible, pris au dépourvue.
Erebor tomba au sol, écrasant de son poids le brigand et sans hésitation frappa le visage de ses poings serrés et prêts à en découdre sérieusement. D’une violence inaccoutumée, les frappes du nain dévisageait le brigand et avaient effrayé l’un des bandits, qui s’était enfui en laissant ses deux dagues au sol. Erebor frappait à sang son ennemi qui n’avait rien pour protection que son nez déjà cassé. Le brigand qui était en tête de file empoigna aussitôt sa lourde masse et la brandissait déjà au-dessus du nain enragé. En quelques secondes, la masse plongea en direction du dos du nain, découvert et vulnérable. Il s’en était fallu d’une seconde de plus pour que ce dernier ne soit plus qu’un cadavre fraîchement refroidi, mais Araar ne fût pas du même avis. Il venait d’imiter son confrère et avait bondit brutalement sur le brigand, l’une des mains en avant prêt à étrangler son adversaire, l’autre brandissait une lame fraîchement aiguisée. L’humain s’était écroulé sous le poids d’Araar et hurlait sa mort, sa vie arrachée d’une lame en travers de la gorge. Erebor venait lui d’achever son adversaire, les mains pleines de sang, il s’était sitôt relevé en brandissant sa hache vers le dernier survivant.

« Ne … ne me … ne me tuez pas … ne me tuez pas, je vous en prie », dit-il en pleure, agenouillé, les mains jointes en avant.

Erebor n’acquiesça pas, mais ne refusa pas non plus. Les deux se regardèrent et sans dire mots s’étaient compris.

« Où se situe votre cachette, brigand ? », demanda Araar.

« Plus loin par là, dit-il en montrant du doigts l’entrée dans la montagne. Suivez le sentier, vous tomberez dessus sans vous perdre. », répondit le captif, forcé.

« Bien. Etant donné votre coopération, nous allons être plus clément. Votre mort sera brutale et sans douleur. », affirma Erebor, avec un petit rire narquois au coin des lèvres.

Il empoigna loin sa hache, l’amena derrière son épaule et planta sa lame dans la clavicule du brigand. Celui n’avait pas eu le temps d’esquiver un temps soit peu ni de comprendre d’où venait sa mort. Trois cadavres gisaient maintenant devant Erebor et Araar. Sur eux, il trouvère quelques bourses d’Yus, des parchemins magiques dont la signification des symboles leur importait et d’autres objets ridicules. Il s’empressèrent alors d’atteindre le repaire des brigands et furent surpris lorsqu’ils y arrivèrent. Leur repaire était idéal. Il était fortifié par une palissade en bois dont les rondins étaient taillés en pointe à l’extrémité. Il y avait plusieurs baraquements, chacun ayant son utilité pratique. L’un servait à l’approvisionnement, ils y trouvèrent plusieurs tonneaux de bière et de la viande dans un tonneau de sel. Un autre servait au dépôt des armes et armures. Il y avait donc quatre mannequins et plusieurs présentoirs. Un suivant était destiné à la couchette comme en témoignaient les draps qui recouvraient ce petit espace. Le dernier était presque vide. Il n’y avait que des chaînes dont les maillons usés et rouillés étaient tordus et dont les extrémités étaient des anneaux ouverts. Au centre de tous, il y avait un petit feu qui grésillait à peine, une broche y était aménagée.

« Campement idéal ! »,fit Erebor.

A peine avaient-ils passé la « porte » qu’Araar s’empressa à la quête de sa marchandise. Il en fallu seulement quelques minutes pour que les recherches furent fructueuses. Alors que l’ourson d’Erebor jouait avec les braises rougeoyantes, Araar avait trouvé dans un coin du campement de nombreuses richesses. Il y avait là toutes les étoffes que l’on lui avait dérobée accompagnées d’un coffret remplie de Yus, des pierres précieuses, des parchemins magiques, des grimoires et autres fruits de larbins.
Araar était très heureux d’avoir récupérer ses marchandises et exprima grandement sa joie en remerciant Erebor, en l’embrassant et en lui offrant une petite bourse d’Yus.

« Gardez cette argent mon ami. Vous en avez plus besoin que moi », répondit calmement Erebor.

Araar insista tout de même mais Erebor était inflexible et son ami fini par abandonner, sans regret. Le marchand récolta tout ce dont il pouvait revendre à bon prix, et Erebor s’empara des tonneaux de bières qu’il entamait déjà, un morceau de viande dans l’autre main prêt à être cuit. Les deux amis restèrent un long moment dans ce campement, il dégustèrent un bon repas et comme le crépuscule venait les embrasser, ils s’endormir dans la tente.

***


L’aube était fraîche, mais dans la tente, c’était plutôt la chaleur qui réveilla les nains. Erebor bailla fortement avant de se lever. Araar était déjà debout et ravivait les flammes du feu.

« Alors mon ami ? Comment était votre nuit ? Prêt à manger un bon repas ? », demanda aussitôt Araar.

« Ce fut l’une de mes meilleurs nuit depuis mon départ de Dahràm. Pour célébrer cela, je veux bien dévorer une cuisse avec quelques gorgées de bière fraîches », répondit Erebor en riant.

Ils embrochèrent alors de beaux morceaux de viande et remplir leur chope de bière. Ils déjeunèrent tranquillement, le petit ourson aussi. Le soleil montait doucement dans le ciel et était déjà brûlant. L’air se faisait de plus en plus chaud alors qu’une petite brise s’était levée. C’était une météo idéale pour voyager à cheval comme à pied. Une fois le ventre plein et les tonneaux vides, les deux nains s’embrassèrent et se dirent au revoir. Araar reparti avec sa diligence en direction de Dahràm et Erebor reprit la route vers le Sud.

***


Voilà maintenant près de trois heures qu’Erebor avait quitté le repaire des brigands. Il ne s’était point épuisé à marcher sur le sentier de terre battue malgré la fragilité de ses bottes bien usées. Son petit ourson, récemment nommé Farupnir, semblait joyeux et trottinait gaiement au côté de son maitre. Il n’avait pas rencontrer de difficulté depuis si ce n’est la chaleur et l’humidité. Il marchait toujours entre les deux montagnes qui semblaient grandir au fil du temps. A sa gauche, un versant très feuillu à perte de vue et à droite un versant très feuillu certes mais qui laissait quelques fois l’espace à des affleurements aux tranches aiguisées et menaçantes. Sa gourde se vidait et ses jambes se faisaient de plus en plus lourdes alors que le soleil disparaissait derrière les montagnes au profit d’un croissant de lune perçant à travers un plafond étoilé fait du plus pur cobalt.

« Il est temps de se poser et de monter le bivouac. Qu’en dis-t-tu Farupnir ? », demanda-t-il sans attendre réelle réponse.

Farupnir fit un petit miaulement en guise de réponse positive.
Erebor monta alors son bivouac et après quelques gorgées de bière s’endormi tendrement.

Le réveil ne fut pas habituelle cette fois-ci. Ce fut étrangement Farupnir qui réveilla son maitre s’aidant de quelques coups de langues bien placés au visage. Erebor se réveilla ainsi.
Il ne tarda guère pour son réveil. Il avait encore de la route à faire et s’il voulait atteindre les portes de Mertar au crépuscule, il ne fallait point s’attardé. Il pris tout de même le temps de se nourri, lui et son compagnon.
Ils se mirent ensuite en route, sans se retourner.
Ce jour là, le soleil se faisait absent. Il y avait à la place de lourds nuages grisâtres qui parsemaient le ciel. Il ne faisait pas froid pour autant mais un rayon de soleil aurait emplie de joie le début de sa journée, journée qui n’allait guère s’améliorer.

***


Erebor s’enfonçait un petit peu plus à chaque pas dans les montagnes de Nirtim. Celles-ci avaient pris de la hauteur et se couvraient désormais d’un long manteau blanc immaculé. La verdure était maintenant gelée, l’eau était glace et des stalactites ses formaient par endroits. Il n’était plus très loin des portes de Mertar mais le chemin s’en trouvait plus ardu. Marcher dans la neige ne fut pas très courant pour Erebor qui malgré tout s’adaptait très bien. Il avait mis sa capuche pour se protéger du blizzard et se couvrit le corps pour se réchauffer. Il portait Farupnir au creux de ses bras comme il était trop petit. Il avait peine à marcher mais cela ne le découragea pas, bien au contraire. Redoublant d’effort, il faisait face au froid et au vent glacial. Il ne devait lui rester que quelques centaines de mètres à parcourir pour apercevoir les portes de Mertar. Il leva la tête et fut surpris de voir quelques tâches lumineuses percer à travers la brume.

« Les flambeaux de l’entrée ! Nous y sommes Farupnir ! Allons ! », dit-il pour se donner du courage.

Il était tellement ravi d’atteindre les portes de la ville qu’il se voyait maintenant courir pour se hisser jusqu’à elles. Il y avait un chemin qui montait abruptement mais qui fut rapidement escaladé par le nain. La neige était là délaisser au profit d’une roche dure et solide. Les portes l’accueillaient maintenant majestueusement.

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"Rien n'existe qui n'ait au préalable était pensé" Traité de Faërie, Ismaël Mérindol, 1466


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MessagePosté: Dim 13 Nov 2011 19:57 
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À force de le secouer ainsi avec rage, tu finis par l’étouffer complètement. Bientôt ce ne fut, qu’une chique molle sans vie que tu tins entre ta main.

La naine regarde le cadavre de l'oiseau avant de te regarder et de t'adresser la parole sur un ton non agressif cette fois, sans pour autant être aimable.

« Apportes-là avec toi, Miltar, là il faudrait faire un bout de chemin. On la mangera lorsque nous serons épuisés de marcher. Et si tu sais faire un feu convenablement, moi je te cuisinerai cette volaille. »





Résumé de la situation: il n'avait quasiment pas dormis depuis des jours, s'était camé jusqu'à l'os à coup d'excitants en tous genre pour tenir, fait pourrir par une grande gueule naine d'au moins deux fois son poids puis avait dût se la coltiner durant tout sa fuite vu que bien sur, des fois que sa journée ne soit pas foutue, un grand machin de de mage avait trouvé fin de la coller à lui. Quelques minutes pour souffler? Rêves! Pas deux dans les fourrés que déjà une grosse volaille enragée vient lui charcuter la main. Journée de merde! Et il n'est pas encore midi. A se rythme là, pas dit qu'il finisse la journée avec sa tète sur les épaules. Ce devait être ça que l'on nommait le karma.

(Et maintenant la lady me donne des ordres... J't'en foutrait des "apportes-là avec toi" et des "si tu sais faire un feu"... Bon, elle à des biceps plus gros que mes cuisses, et vu la situations, ça va être dur d'éviter son gros poing si elle veut me le foutre dans la... Bon, bref, fermes ta gueule Maltar si tu tien à tes dents.)

"Laisse moi trente seconde."

Il arracha maladroitement un pan de sa chemise avec sa main blessée, le porta à sa bouche et le cala entre ses dents. Puis il serra un bout de la pièce d'étoffe entre son pousse et sa paume , et en tortillant sa main commença à l'entourer de quelques couches de bandage qu'il serra de quelques mouvement de tète avant de baragouiner sans pouvoir desserrer la machoire:

"Chi tu pouvais me préter ta main pour faire un putain chde noeud tu m'rendrait bin Cherviche."

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