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 Sujet du message: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Dim 20 Mar 2011 07:03 
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Inscription: Mar 10 Nov 2009 00:37
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A la réponse de Gurth, Isaac ne répond pas et se perd dans ses pensées, il finit par suivre, lui aussi, la petite chose qui porte une feuille, suivit par tous les autres membres de votre groupe.

Pipapoum vous guide au travers des arbres, qui, comme vous le savez maintenant, ne sont que les brins d'herbes des plaines Kendrannes. Il se tien fièrement en tête de votre cortège, et, ne prononce pas un mots de tous le voyage, se contentant d'avancer. Les minutes passent et deviennent des heures. Au fil du temps, la température baisse, la nuit commence apparemment à tomber, mais finalement, alors que la lune semble avoir fait son apparition, vous arrivez au village.

Plusieurs petits êtres semblables à Pipapoum discutent çà et là, tous lui ressemblent beaucoup et le seul moyen qui semble permettre de les différencier efficacement, c'est la forme de la feuille qu'ils portent. Certaines sont rondes, d'autres carrées, certaines sont de couleurs totalement différentes et d''autres encore, sont totalement indescriptibles. Toujours est-il que les autres petits êtres ne font pas vraiment attention à vous.

Le village quand à lui, et bien...C'est un village. Plusieurs maisons construites dans des végétaux inconnus se dressent devant vous, toutes plus étranges les unes que les autres, mais Pipapoum ne prends pas vraiment le temps de vous faire visiter. Il s'arrête au milieu de ce qui peut être considéré comme la "place du village" et se tourne finalement vers vous.

" Pipapoum poupapim! Et voilà, c'est chez moi! Poupapim pipapoum!"

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Lun 21 Mar 2011 04:06 
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C’est ainsi que la troupe, composée de gens plus différents les uns que les autres, suivit le tout petit être dont la tête était recouverte d’une petite feuille verte.

Maintenant que Virina savait que ces arbres étaient en fait de longs brins d’herbes, elle voyait la forêt d’un autre œil et se sentait un peu plus en terrain connu, car de l’herbe, elle en avait foulée beaucoup depuis plus de quarante ans. Bien évidemment, la situation était tout à fait différente, puisqu’elle n’avait jamais traversé une pelouse sous la taille d’une fourmi. Mais pour Virina ce n’était qu’un détail dont elle ne se souciait pas.

Notre vieille orque s’arrangea pour ne pas trop talonner le paysan qui le précédait tout en conservant une certaine distance avec le gros grognon qui la suivait. Elle voulait savourer ces quelques moments de silence avant d’arriver dans un village entier de Pipapoums.

Les minutes passèrent à marcher et notre orque ne cessa de scruter cette gigantesque pelouse, espérant toujours trouver une petite bestiole à se mettre sous la dent. Et puis, alors qu’elle regardait à gauche, un petit reflet de lumière attira son attention. Elle quitta momentanément le cortège afin de voir de quoi il en retournait. Arrivée sur le lieu, à peine quelques mètres hors du sentier, elle découvrit la cause du reflet, un sabre de fer parcouru par une longue fissure et dont le bout était éméché. Ce qui intéressa Virina, c’était ce qui se trouvait à l’autre extrémité : des ossements. En fait, aux pieds de la grande garzok se trouvait le squelette d’un guerrier encore tout habillé et armé. Une autre que Virina se serait questionnée sur la raison de l’insolite présence de cet individu ici ainsi que sur la cause du décès, mais celle-ci n’avait qu’une préoccupation, celle de regarder l’état de l’armure et des armes. N’importe qui, après un examen sommaire aurait conclu que ce squelette court et trapu appartenait à un nain, une naine plus précisément si on en juge par la largeur du bassin et surtout par le bustier de cuirrasse de la défunte. Virina pour sa part se contenta de ramasser le marteau de guerre, puis après une petite hésitation, entreprit de découvrir la naine de son bustier. Elle en examina la taille, puis avec un petit sourire, retira son plastron de fer pour enfiler le bustier de cuirasse naine. Après avoir rangé son ancienne armure dans son sac, Virina retourna dans le sentier prendre sa place dans la troupe, à la suite du paysan.

Le reste du trajet se fit sans rencontre animal au grand regret de notre guerrière qui était à présent affamée.

Ils arrivèrent au village à la tombée de la nuit, les petites maisons étaient originales, hors du commun et même jolies. Virina, les paupières fermées humait cette odeur fruitée qui ne faisait qu’exciter davantage ses papilles gustatives. N’en pouvant plus, elle n’écouta pas les paroles du Pipapoum et entra dans la plus proche des petites habitations dans le but bien évident de se sustenter.

((( Le marteau et le bustier étaient des objets que j’avais obtenu dans la quête 22 et que je n’avais pas encore rp la découverte.)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Lun 21 Mar 2011 16:36 
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Inscription: Mer 8 Déc 2010 14:57
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Ringo se réveille et cela ne peu me faire plus plaisir, c'est vrai c'est le seul dans le groupe avec la petite blonde qui on l'air d'être normaux. Je lui fait un sourire, c'est qu'elle est loin d'être moche et je ne peux m'empêcher de faire mon jolie cœur c'est maladif. Cette idée me fait m'interroger sur la façon dont les autres me perçoivent, à vrai dire je me suis jamais attarder à ce que les gens pensent de moi, un pedzouille, un vaurien ou un gars musclé mais sans cervelle. Peu m'importe au final, moi je sais ce que je vaux.

Le jeune homme, semble avoir de pouvoir lui aussi, il nous parle d'une vision, sans rien dire je suis Pipapoum, mais la description de cette elfe me trotte dans la tête. Es ce le druide dont nous parle le lutin? Il ne semble pas vouloir s'attarder plus sur le sujet, dommage j'aurais aimé que le lutin nous donne son avis sur la vision du jeune moine.

Nous avançons tranquillement à travers cette forêt, qui au final n'est que de l'herbe. Je ne me suis jamais posé la question de comment les insectes pouvais voir notre monde, maintenant je sais. Nous suivons un chemin délicatement tracé, le groupe bouge peu, l'orque est derrière moi elle semble avoir fait une découverte, tant mieux pour elle, mais je m'y attarde peu, rien que le fait de me retourner pour voir son visage taillé dans la pierre me révulse et puis je n'ai rien à lui dire et elle semble peu sociable.

(tant mieux)

nous arrivons au village du gnome, et c'est avec surprise que je découvre une petite ville peuplé de comparse à Pipapoum lui ressemblant. Seul leur petite feuille les distingue. Je me rappel d'un ami ivrogne qu'on raillais car il nous parlait d'un village de petit être qui vivait sous nos pieds. Personne ne voulait le croire et comme mon ami s'appelait shtroumphe on avait baptisé son peuple imaginaire le peuple de shtroumph... devant cette communauté, je ressent un peu de honte vis à vis de mon manque d'ouverture d'esprit à l'époque. Me voici donc dans le village des schtroumphs. Je me promet alors que si je sors de cette aventure indemne, j'irais voir cet imbécile pour lui dire qu'il disait vrai et que son village existe. Il y a des maisons construite dans les plantes, certaines en suspension tenant par des lianes, des ponts les reliant entre elles créant ainsi un réseau d'artère qui semblent grouillé de Pipapoum. Les habitations offrent un dégradé de couleur émeraude, certaines sont décorés avec du pourpre, du carmin, ambré, marque céruléenne en forme de dessin ou de lettrage inconnue pour moi. Notre groupe ne passe pas inaperçu et j'observe déjà les regards se poser sur nous, tandis que le gnome nous annonce que c'est son village.

Pipapoum poupapim merci de nous avoir amené ici, ne tardons pas et montre nous le grand pilipoum afin qu'on puisse terminer cette histoire poupapim pipapoum.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Mer 23 Mar 2011 23:01 
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Je me laissais guider par le pipapoum et suivais les autres qui me devançaient dans la file que nous formions. Devant moi il y avait le gros Gurth, j’en restais à une distance raisonnable, je n’avais nul envie de me retrouver trop prêt de lui et de son aura noir. J’évitais de regarder devant moi, le dos de l’ogre n’étant pas la plus belle chose à voir dans le monde. La végétation était plus intéressante, les arbres longs et plats ne faisaient que me remémorer ma taille de puceron, mais c’était fascinant d’observer des brins d’herbe sous un autre angle de vue. J’en vis défiler des centaines si ce n’était pas plus. La petite créature qui nous guidait ne cessait de marcher et je me demandais si nous arriverions un jour à son village. Je me demandais si tout les pas que nous avions fait n’équivalaient pas à seulement un ou deux avec notre taille réelle.

À un moment il me sembla que la grande garzok changea sa trajectoire et s’enfonça dans les broussailles, mais je ne la vis pas regagner sa place. J’avais tournée la tête sur la flore et j’avais manquée sa réintégration dans le groupe.

Cela faisait des heures que nous marchions sans un mot et je commençais à en être épuisée. Il commençait à faire sombre. Le village du pipapoum avait intérêt à ne pas être trop loin.

Le village apparut finalement. Comme je me l’étais imaginée, cette petite cité était des plus originales et fascinantes. Les maisons étaient construites à même les plantes et avaient des structures hors normes. Les habitants étaient exactement comme notre pipapoum, seule une caractéristique les différenciait les uns des autres, la feuille qu’ils tenaient. Certaines avaient des formes spéciales et d’autre des couleurs particulières. Un village insolite, mais un village quand même. J’observais avec attention les autres pipapoums qui parlaient entre eux tout en suivant celui qui nous guidait. Je me demandais s’ils parlaient tous comme notre guide? Suivre une conversation de pipapoums devait être épuisant.

Notre petit guide nous arrêta enfin. La garzok ne perdit pas de temps à écouter le pipapoum et se dirigea vers une maison. Sans aucune façon elle entra dans le foyer d’une petite créature, témoignant de son impolitesse. Le paysan s’empressa de demander au pipapoum de nous mener à son chef. Je restais là à attendre qu’il nous donne sa réponse et qu’il nous emmène voir le grand pipapoum.

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~ Miha ~ Chasseuse de Prime ~ Niveau 7 ~


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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Ven 1 Avr 2011 04:38 
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L’ogre ne parvint visiblement pas à énerver davantage la brute épaisse qui se prétendait un héro de la cité blanche qu’il exécrait pour tout ce qu’elle représentait de bon et de loyalement légal. Un peuple de faible enfermé dans des remparts défensifs. Voilà qui il devait sauver, au nom de sa patrie, au nom de son sang, et non de ses dieux. Pourtant lui le savait, seule sa fidélité religieuse comptait réellement, et le moment ne tarderait plus où les chemins séparant sa foi de sa loyauté familiale devront être pris. Immense et sombre, l’ogre avançait aux suites du petit être ridicule et invincible.

Le trajet fut des plus déplaisants pour Gurth : aucune chicane, aucune rixe, aucune bagarre, ni pique, ni remarques déplacées, animaux rencontrés à dépecer cruellement, blessures et plaies à foison. Rien de tout cela, aucune compensation pour sa présence ici. Sa soif de sang et de haine commençait à bouillir en lui, et il savait pertinemment qu’il ne tiendrait plus longtemps comme ça, sans finir par commettre un acte réellement ignoble. Rien qu’à cette idée, il en eut l’eau à la bouche, et le regard qu’il jeta sur la jeune louve non loin de lui était des plus inquiétants… Un regard plein d’avidité cannibale…

Après cette longue traversée d’une prairie d’herbes immense, le petit groupe arriva enfin à destination, dans un village de miniatures créatures toutes aussi ridicules que Pipapoum. Ils arrivèrent à la tombée de la nuit, alors que l’activité du hameau était encore vive. Tous identiques, ces lutins se diffèrent seulement par la forme de leur feuille : chêne ou noisetier, bouleau ou frêne. De toutes les couleurs. Tant de candeur innocente révulsa l’ogre, qui ronchonna dans sa barbe en se promettant de mettre fin à ces insanités pacifiques. Pourquoi pas en semant la zizanie dans cette colonie de petzouilles ! Il nota sous son gros crâne chauve de trouver un plan pour semer la dévastation dans cette plaine pacifiée. Au nom des Dieux de l’Ombre.

Pipapoum, ce mièvre gnome aux manières déplaisantes, se tourna enfin vers eux pour signifier qu’ils étaient arrivés. La guerrière orque se barra sans mot dire, alors que le paysan continuait inlassablement à imiter les enfantillages du gnome pour presser celui-ci de les mener jusqu’à leur chef. Gurth, lui, se contenta d’observer le village, afin de déterminer quelle maison était la plus imposante, celle qui montrait le plus de symbole de pouvoir, drapeaux, richesses, gardes ou autres éléments voyants. La maison du chef, s’était-il dit. Et s’il y en avait une qui sortait du lot, il s’y dirigerait sans tarder. Il n’avait pas de temps à perdre, surtout en ne faisant que quelques millimètres…

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Gurth Von Lasch - l'Ogre de Tulorim

Je hais les testaments et je hais les tombeaux ;
Plutôt que d'implorer une larme du monde,
Vivant, j'aimerais mieux inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.
(Baudelaire - Le mort joyeux)


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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Sam 2 Avr 2011 01:37 
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Loin de connaître la vérité sur cet étrange paysage, vérité que ses compagnons de route turent avec un certain brio, Ringo ferma le cortège et marcha silencieusement, silence parmi le silence. Seul le vent et quelques flores s'amusèrent de temps à autre à le briser, sans compter la vieille orque bouclée qui disparut un instant dans les "fougères". Ou était-il exactement ? De tout ce qu'il connaissait et bien que ses connaissances en botanique étaient assez maigres, il ne reconnaissait rien et se demandait même si l'endroit était bien réel. Pourtant il regardait partout, comme un badaud en excursion printanière et ne manquait pas de montrer du doigt les étrangetés du décor pour les partager avec Petite Louve qui était toujours sur son dos et toujours aussi muette, le regard perdu dans le vide...

( Pauvre enfant... Loin de ceux qui l'aiment... Loin de sa patrie... Loin de son propre corps... Maudite distance... )

Au bout d'une bonne heure, Ringo remit la petite Phalange sur le sol et s'appliqua à fouiller dans son baluchon pour y sortir une fiole, au hasard. Ne prenant pas le soin de vérifier son contenu, il but d'une traite le mystérieux liquide et fut soudainement pris d'une multitude de secousses assez déroutantes et parsemées de quelques arcs électriques le long de sa peau hâlée par le soleil d'Imfiltil. Lorsque les effets de sa potion furent dissipés, il se permit quelques pirouettes discrètes puis continua son chemin religieusement, dans un silence qu'il qualifia de monastique. Il se croyait presque dans les rangs du monastère de Khan et commençait presque à regretter de ne pas y être justement. Gaia était de celles qui vous montraient le chemin sans jamais vous expliquer avec exactitude le pourquoi du comment et Ringo commençait à comprendre certaines prédications de son gros tuteur et maître. Et une chose en emmenant une autre, son ventre gargouilla, comme pour rappeler à Ringo que Yami Sama et ses bons petits plats lui manquait également. Machinalement, il sortit sa dernière mangue et haussa les sourcils lorsqu'il se demanda si quelqu'un voulait partager. Comme les autres avaient l'air d'avoir fait voeu de silence, peut-être avaient-ils fait aussi voeu d'insatiété et il aurait été alors impoli de leur montrer ainsi un si beau fruit. Aussi, il le coupa en deux avec son tranchant de main, mangea une moitié et tendit l'autre à Elris.

Voilà plusieurs heures qu'ils marchaient et Ringo se demandait s'ils allaient encore être sur les routes pendant des heures. Non pas qu'il était fatigué, marcher et battre la campagne était certainement l'exercice le plus prisé chez les moines mais il s'inquiétait pour la fillette. Elle n'avait pas sa vigueur et bien qu'il oscillait entre la laisser marcher et la prendre sur ses épaules, elle ne tarderait pas à montrer les premiers signes de fatigue. Tout comme Ringo qui bailla longuement alors que l'horizon du village de ce petit être étrange se dévoilait devant leurs yeux. Comme pour remercier les dieux de distinguer enfin leur destination, Ringo sortit une nouvelle fiole et la but elle aussi d'un seul trait. S'en suivit une grimace violente vivement agrémenté d'un puissant courant d'air qui parcourut le moine des talons jusqu'aux pointes de ses cheveux. Alors qu'ils arrivaient enfin dans le village, ses vêtements étaient toujours parcourus par de symboliques mais puissantes bourrasques qui avaient tendance à le faire dévier de sa trajectoire comme s'il était un peu saoul. Maintenant, tout le monde s'était arrêté, le vent aussi, et tous ou presque s'étaient réunis autour du petit être. Le paysan costaud lui demanda de bien vouloir les emmener à son chef, l'orque disparut encore et le gros plein de gras et de muscles qui ne sentait pas vraiment le jasmin scrutait les maisons avec un air qui en disait long s'il avait été seul et muni d'un bras lance-flammes. Ringo, lui, regardait tout autour aussi mais était simplement émerveillé par tant d'architectures inconnues... A nul en douter qu'il se trouvait en terre inconnue, sinon le peuple d'Ynorie n'aurait pu faire autrement que de louer les splendeurs d'un tel village aussi sylvestre.

"Ybeild, mon petit chat, tu parles comme un pampulilu ! Héhé..."

Ringo pouffa de rire et détourna alors son attention vers le petit être à la feuille intimement placée pour connaître sa réponse. Son chef était-il la personne de ses visions ?


((( Absorption de fluide éclairs 1/8 et air 1/8 ! )))

GM15: Absorption validée

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Sam 2 Avr 2011 13:10 
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Alors que tout le monde commence à se séparer, et avant que n'importe qui entre dans une quelconque maison, vous pouvez entendre Pipapoum hurler.

" Préparez vous vite! Elles arrivent !"

La situation semble être grave et il a décidé d'arrêter de jouer avec son étrange dialecte. Il s'approche de vous.

" Une graaaaaande troupe de fourmi approche, mais elles sont déjà trop près, vous allez devoir vous battre et les retenir pendant qu'on se prépare, nous, les Petits-êtres. Attention à leur acide ."

Sans même attendre une confirmation de votre part il s'en va rejoindre les autres Petits-êtres qui se sont regroupés formant un étrange dôme avec leur feuille, puis quelques secondes plus tard, vous les voyez. Une cinquantaine de fourmi fonce sur le village et leur objectif est clair, elles veulent raser le village.

Il y a 50 fourmis qui par chance sont plutôt faibles. Elina en tuera 5, Isaac et Louanah en tueront chacun 10 et Amako en tuera également 10 (il vous en reste donc 15 qui doivent être tuées par vous). Imaro a été réquisitionné par les Petits-êtres. Il vous faut un coup pour tuer une fourmi, sauf pour Ybeild à qui il en faut deux. Vous n'êtes pas obligés de jouer les PNJ

Pertes de PV:

Gurth: - 7PV
Ringo: - 7PV
Ybeild: - 3PV
Virina: - 4PV
Miha: - 5PV

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Sam 2 Avr 2011 17:08 
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Inscription: Jeu 30 Sep 2010 02:50
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La fine équipe n'eut pas le temps de faire ou dire grande chose puisqu'une armée myrmécéenne franchit les abords de la ville. De la taille d'un poney, cette cinquantaine de fourmis de jais s'abattirent sans rien dire, tels des ninjas surentraînés, toutes armes dehors. Mandibules claquantes, éperons saillants, aiguillon aiguisé et antennes martelantes, elles s'annoncèrent guerrières et prêtes à en découdre avec les membres de ce village, qui, à mieux y penser, devaient certainement être un met de choix pour ces insectes géants. Mais pour Ringo, il n'était pas question de fourmis mais d'une toute autre menace bien plus fracassante sur les terres de Nirtim...

"Une armée de poneys chaotiques d'Oaxaca !"

Instinctivement, le jeune moine se plaça rapidement devant Petite Louve et alors que les villageois se regroupaient, les fourmis, elles, stridulaient avec leurs pattes de derrière. Ce terrible vrombissement retentit dans tout le village et Ringo serra un peu plus ses poings bandés. Alors que le jeune moine jaugeait ses ennemis, le superbe Amako fonçait droit sur elles, le courage et son sabre en avant. Rapidement, Ringo regarda aux alentours pour trouver une cachette où placer Petite Louve mais il ne trouva rien et pire, une fourmi s'approcha de lui sans qu'il ne s'en rendît compte. Son premier claquement de mandibules eut bien failli lui trancher la tête, heureusement Ringo était souple et habile et se baissa juste à temps pour éviter le drame. Seulement, la fourmi était loin d'avoir donné là toutes ses capacités. Commencèrent alors un match curieux entre les poings du jeune moine et les grosses antennes de la fourmi qu'il qualifia mentalement de "gourdantennes"...

A la première occasion, Ringo fendit son poing dans la lourde cuirasse de son ennemie hyménoptère et se rendit compte ô combien cette cuirasse était épaisse et résistante. A ce stade, Ringo sentait bien que ses poings ne feraient pas l'affaire et il recula de quelques pas, toujours face à la fourmi, et se saisit de Petite Louve avant de faire un grand bond en arrière qui le projeta pratiquement dos à dos avec la vieille orque. La fourmi, elle, se campa sur ses pattes arrières et courba son abdomen, prête à relâcher son contenu hautement acide en un jet puissant et particulièrement bien ciblé. Comprenant fort bien qu'il était temps pour le moine d'agir, Ringo se concentra, desserra ses poings et les fit voyager devant lui dans une danse méthodique et enflammée. Boule de feu contre jet d'acide...

"Aaaaaaaïiiee ! Mais c'est quoi ces poneys ?"

Les genoux au sol, toujours derrière la vieille guerrière, Ringo se massait à présent l'avant-bras fumant en regardant la fourmi décrépite, fumante elle aussi, mais pour d'autres raisons...

((( Super saut + boule de feu )))

((( 14 fourmis vivantes | 0 engagées | 1 fourmi cuite )))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Sam 2 Avr 2011 19:51 
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Virina venait à peine d'apposer sa main contre la porte de la petite maison avec l’intention d’y pénétrer sans plus de préambule. Elle n’eut cependant pas le temps de passer à l’action puisqu’elle fut interpellée par le petit Pipapoum qui les avait conduits ici.

Ce petit être couronné d’une petite feuille verte étaient tellement affolé qu’il en oublia d’utiliser le protocole d’usage qu’il avait lui-même imposé à ses aventuriers de fortune. Il est donc évident qu’il s’était malicieusement payé leur tête. Virina s’en aperçu aussitôt et fronça légèrement les sourcils. Cependant, le contenu du message du jeune enfant lui fit tant plaisir qu’elle en oublia aussitôt sa rancune et qu’un immense sourire s’afficha sur son visage. Le jeune enfant venait de les informer qu’une horde de fourmis étaient sur le point de les attaquer.

Notre guerrière était ravie, non seulement elle allait satisfaire son appétit pour les combats, mais en plus, à la fin de la bataille, elle pourrait remplir son estomac de délicieuses pattes de fourmis grillées.

Au lieu de participer au combat, comme tout être de courage aurait fait, ces petits enfants se regroupèrent alors ensemble laissant à leurs visiteurs le soin de se débarrasser des intrus. Loin de s’en offusquer, Virina fut plutôt soulagée de leur comportement de fuite, elle aurait ainsi plus de fourmis à terrasser.

La troupe de fourmis approchait assez rapidement, mais la guerrière était prête. Son kikoup en mains, les deux pieds bien campés au sol, la guerrière attendait impatiemment que la fourmi fonce sur elle, ce qui ne tarda pas à arriver.

Pendant ce temps, le jeune moine avait fait un bond surprenant et se trouvait maintenant dos à la guerrière. Sachant ses arrières rassurés, celle-ci pouvait attaquer sans crainte.

Aussitôt que l’insecte fut à proximité de la créature verte, celle-ci balança son kikoup et tenta de lui couper les mandibules. Ayant agi trop précipitamment, elle rata son coup. La fourmi ne lui laissa pas le temps de récidiver, elle lui empoigna le bras droit à l’aide de ses mandibules. Virina qui n’était pas du genre à abandonner, tapa de sa main libre sur la tête de la présumée proie qui se révélait plutôt être un prédateur. Levant sa tête pour éviter de recevoir davantage de coups, l’insecte propulsa Virina dans les airs. Cette dernière y vola un court instant avant de se retrouver à cheval sur la partie arrière de l’hyménoptère. Cette dernière eut à peine le temps d’émettre des stridulations pour appeler ses congénères à sa rescousse que Virina, d’un coup de sa hache double, trancha le mince étranglement situé entre l’abdomen et le thorax de l’insecte désormais décédé.


((( Il y avait 15 fourmis: 13 fourmis vivantes | 0 engagées | 1 fourmi cuite | 1 tranchée en deux, )))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Sam 2 Avr 2011 21:49 
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À peine l’Ogre eut-il le temps de jeter un coup d’œil aux habitations alentours que le mièvre Pipapoum hurla de panique, voyant déferler sur son maudit village une troupe de guerrières redoutables. Cette menace tant redoutée était moins humanoïde que le fanatique eut pu le prévoir. En effet, ces farouches combattantes, terrifiant tellement ces gnomes miniatures, n’étaient autre que de gigantesques fourmis. Leur course folle était annonciatrice de mort et de violence, de trépas et de souffrances. Gurth se retourna vers elles avec un sourire carnassier. Elles allaient semer le chaos dans le village, et il allait y contribuer en attisant leur haine contre ces lutins réfractaires.

Mais il n’eut guère le temps d’échafauder un plan. Déjà, les hostilités commençaient de tous les côtés, alors que les gnomes fuyaient en tous sens. Ce groupe d’étrangers était considéré désormais comme les protecteurs de cette misérable cité. Le géant en noir se tourna vers la scène du combat, et vit les aventuriers auxquels il avait été mêlé se jeter furieusement dans la mêlée. Le barbare et son archère verte, le moine convalescent, l’orque bagarreuse, tous y allaient de bon cœur pour mettre fin à cette horreur.

Et l’horreur était impressionnante : ce n’étaient pas moins que cinquante fourmis qui débarquaient en plein sur ce hameau des herbes, dans le but simple et net de détruire tout sur leur passage, matériel comme vies.

Ce que Gurth oubliait souvent, c’était que lui aussi était doté d’une vie. Certes elle était dédiée à la mort, mais ses ennemies ne pouvaient pas le savoir, et les guerrières insectes ne firent pas la différence avec les autres rapetissés. Une masse noire à détruire, voilà comment elles le voyaient sans doute.

Deux d’entre elles se précipitèrent dans sa direction, faisant claquer leurs mandibules acérées pour l’impressionner. Mais il ne se laissa pas faire. Sitôt arrivèrent-elles à proximité qu’il dégaina son poignard ténébreux, et grogna férocement à leur encontre, les mâchoires serrées et les lèvres retroussées. Les deux adversaires stoppèrent leur course, mais pas forcément par peur. Elles ne voulaient pas se gêner mutuellement dans leur assaut, et l’une d’entre elle le démontra aussitôt. Elle se jeta, bouche armée en avant, prête à décapiter le gros lard qui leur faisait face. Gurth n’était pas homme à esquiver. Il n’était pas non plus très rapide, du fait de sa corpulence… Il préféra ici laisser cette fourmi lui foncer droit dessus, et au moment où elle allait lui percer le bide avec ses mandibules de chitine, il lui donna un puissant coup de poing sur le haut du crâne, abattant sa main comme un marteau sur l’œil de la bête. Celui-ci explosa sous l’impact, et la fourmi s’empressa de reculer. Hélas, le coup de l’ogre était déjà armé, et son arme se planta dans la carapace de l’insecte. Il n’eut qu’à garder une pression ferme pour que l’animal déchire elle-même son armure, faisant gicler le contenu jaunâtre de son corps hors de la faille béante que l’Ogre avait creusée en elle.

Pour être assuré de son trépas, il frappa encore deux ou trois fois frénétiquement, sur la jointure de la tête au corps, pour la faire céder sans plus attendre. Et c’est à cet instant qu’il sentit quelque chose lui brûler le crâne. Instinctivement, il porta sa main libre sur sa tête, et sa paume se mit elle aussi à lui bruler. Une matière visqueuse et dévorante venait de lui être propulsée dessus, par la congénère encore vivante qui avait osé l’attaquer. Celle-là préférait rester à distance, et Gurth hurla de rage et de plaisir en sentant ainsi la douleur éveiller son cuir chevelu désert et aride. Cela lui laisserait sans doute d’horribles marques et cicatrices, mais ça, il n’en avait cure. Il jeta un regard meurtrier vers celle qui avait osé l’attaquer…

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Gurth Von Lasch - l'Ogre de Tulorim

Je hais les testaments et je hais les tombeaux ;
Plutôt que d'implorer une larme du monde,
Vivant, j'aimerais mieux inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.
(Baudelaire - Le mort joyeux)


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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Lun 4 Avr 2011 01:16 
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Au lieu de nous amener voir le chef de sa tribu de gnomes, le pipapoum s’affola. Sa peur me fut justifiée quand il nous apprit qu’une horde de fourmis, comme celle qu’Allen avait terrassé, s’approchait à grands pas et qu’ils nous faillaient les affronter. J’espérais que ce soit faux, je n’avais pas entendu le moindre bruit qui soit suspecté d’être les pas d’une armée de bestioles, l’idée d’un combat avec elles ne me réjouissait pas. Le temps ne nous étaient pas accordé, la horde de fourmis fut en vue quelques secondes plus tard. Empoignant ma dague élancée, je me préparais à amorcer une bataille en compagnie de plusieurs combattants. Seul la fillette et Ybeild n’en étaient pas, mais la stature imposante du paysan lui permettait de lui en faire avoir l’air.

L’adrénaline monta en moi, les fourmis se rapprochaient à une vitesse folle et elles étaient désormais à notre hauteur. Chacun de nous avait son arme à la main, sauf le moine qui usait de ses poings et de magie pour tuer les bestioles à mandibules qui voulaient raser le village des Petits-êtres. Première vrai chose que le pipapoum nous avait appris, le nom de son peuple, même si présentement cela n’était pas d’une grande utilité.

Une fourmi avançait vers moi de manière menaçante. Son corps noir n’avait rien d’attirant avec ses antennes qui gesticulaient et son anatomie étrangement proportionnée. Les mandibules de la bestiole claquèrent dans le vide, elle voulait me happer, mais je reculais et évitais sa morsure. Je m’étais assez fait blessures avec l’elfe cannibale, je ne voulais pas que cette fourmi ne me morde et ajoute une entaille sur mon corps. L’insecte recommença son assaut et de la même manière je l’évitais encore. Elle s’arrêta après ces deux échecs et on aurait dit qu’elle me jugeait, bougeant sa tête en forme d’œuf sur le côté. La fourmi cessa de m’observer et fit claquer ses mandibules dans l’espoir de me mordre. Malheureusement pour elle, les secondes qu’elle avait mis à me regarder m’avais permise d’échafauder un plan. Pas un gros plan, mais un plan tout de même. Avant que son horrible mâchoire ne se referme sur ma chair, je lui assénais un coup de ma lame qui lui entailla sérieusement le crâne. Avant de la retirer, je n’hésitais pas à l’enfoncer encore un peu au travers de la cervelle de mon assaillante. Un liquide jaunâtre et dégoutant s’écoulait de la plaît me tirait une grimace et la fourmi s’écroula, morte.

Une fourmi ravageuse de moins, mais il en restait encore beaucoup d’autre. Je m’étonnais de la facilité avec laquelle j’étais venue à bout de cet immense insecte, j’aurais cru que ça aurait été plus compliqué que cela. Les fourmis sont des êtres dotés d’une certaine intelligence, mais celle-ci n’en avait pas usé. Peut-être était-ce une chance que j’ai eu de la tuer ainsi, mais la chance ne reste jamais bien longtemps avec moi. Une autre fourmi démesurée s’avança, prête à venger sa consœur. Si seulement les fourmis avaient des sentiments à l’égard de leurs semblables.


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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Mer 6 Avr 2011 19:38 
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Tous s'accélère très vite, trop vite pour moi, des cries, des coups, je ne sais plus ou donner de la tête alors qu'une des assaillantes me charge et me frappe violemment. Je vole sur le coup, je n'ai jamais ressentit une telle force, et mon corps s'écroule plu loin, mordant la poussière. Je me relève agard, je réalise enfin, des fourmis nous attaquent, j'observe la mêlée qui s'est crée. La poussière soulever par les combats forment un léger brouillard asphyxiant. J'entends les cries des fourmis et ceux de mes compagnons déjà entrain de s'afférer à détruire cette menace. Gurth et la guerrière orque excellent dans l'art du combat et le moine se défend vraiment bien avec ses pouvoirs.

Moi je reste là, le bras ballant, j'ai honte, je ne suis qu'un paysan. Je me relève, époussette mon corps, pour apercevoir des dermabrasions, d'où coule mon sang. Je ne peux pas rester comme cela, et comme un signe du destin la fourmi qui m'a chargée reviens pour me percuter violemment. Je suis peut être un néophyte en combat mais je ne tiens pas à me rendre aussi facilement. N'écoutant que ma rage et ma frustration, j'esquive le coup de mon ennemie, je sent son corps frôler le miens, j'aperçois son œil luisant l'espace d'un instant ou nos regard se captent. J'attrape son col et me hisse sur elle, cela me rappelle quand je m'amusais avec les chevaux du voisin. Très vite je réalise que l'exercice n'a rien à voir, la bête e cambre, s'agite et je manque à plusieurs reprise de tomber. Mais ma carrure m'aide à me maintenir. Finalement elle se remet en route, hurlant d'un crie perçant qui m'arrache les oreilles. Elle fonce droit sur la petite blonde, Miha, elle va la déchirer de ses crocs.

Je serre mes jambes autours de son coups, attrape ma fourche et la plante de toute mes forces dans la naissance de sa nuque, je ressent le craquement de sa colonne sous le poids de mon arme. La fourmi tombe alors, glissant sur le sol, la violence de la chute me projette, et me revoilà dans le airs comme une vulgaire baudruche. Mais cette fois si je tombe sur la jeune voleuse qui amortie ma chute. J'espère ne pas lui avoir fait trop mal. Je me redresse rapidement, la relevant d'une main.

Désolée, rien de cassée?

((( Il y avait 15 fourmis: 10 fourmis vivantes | 2 engagées | 1 fourmi cuite, 1 tranchée en deux, 1 décapitée, 1 le crâne fendu, 1 agonisante une fourche dans la colonne )))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Ven 8 Avr 2011 21:56 
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Virina s’apprêtait à descendre de l’arrière-train de la fourmi qu’elle venait de trancher en deux lorsqu’elle entendit des cliquetis dans son dos. Il n’y avait pas de doutes pour la guerrière qui avait reconnu ces petits bruits, une autre fourmi s’approchait sournoisement d’elle. Les yeux pétillants et le sourire fendue jusqu’aux oreilles, la créature verte prit appui sur sa main droite pour pencher légèrement son corps vers l’avant afin de ramener ses pieds sous elles.

À présent accroupie sur le dos de sa première victime, Virina attendit patiemment que son adversaire s’avance davantage. Lorsqu’elle sentit les mouvements respiratoires de l’insecte dans son dos, elle pivota rapidement sur elle-même tout en dépliant ses jambes. Elle profita de l’élan de son mouvement pour balancer son kikoup de bas en haut.

La guerrière avait vu juste, une fourmi lui faisait face cambrée sur ses deux pattes de derrière, les antennes relevées et les mandibules ouvertes. Le kikoup, tenu fermement à deux mains par la vieille orque, faucha les deux pattes de gauche de l’insecte. Profitant de l’effet de surprise qu’elle venait de susciter, Virina prit un second élan pour faucher les membres de droites mais de haut en bas cette fois. Et pour terminer, la guerrière leva bien haut sa hache à deux côtés et la fit retomber à plat sur le crâne de l’insecte, plus précisément au niveau du triangle frontal, ce qui suffit amplement pour achever l’indésirable insecte aux yeux à multiples facettes. Ce faisant, elle poussa un cri :

« AAAAAAAAhhh »

Pour une femme qui voulait se régaler de pattes de fourmis, dans son euphorie guerrière Virina ne s’était pas souciée de la trajectoire qu’avaient pris celles-ci. Les deux de gauche revolèrent vers l’arrière, la première atterrit par terre près de la jeune demoiselle aux cheveux blancs, et la seconde dans les bras du jeune moine. Quant à celles de droites elles rebondirent toutes les deux sur le ventre imposant de l’ogre bourru au crâne complètement dégarni.

Notre guerrière ne vit rien de tout ça, ce qui de toute façon ne la préoccupait guère. Elle était trop heureuse de pouvoir enfin se battre et arborait à présent un sourire qui pouvait presque la rendre charmante. Quoi qu’il en soit, Virina rangea son kikoup et dégaina le marteau de guerre qu’elle avait trouvé un peu plus tôt dans la journée et elle comptait bien s’en servir sans tarder.

((( Il y avait 15 fourmis: 9 fourmis vivantes | 2 engagées | 1 fourmi cuite, 1 tranchée en deux, 1 décapitée, 1 le crâne fendu, 1 agonisante une fourche dans la colonne, 1 démembrée.)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Ven 8 Avr 2011 23:25 
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Un instant, le jeune moine regarda, avec une béatitude insolente, le champ de bataille. Tout le monde y allait de bon coeur contre ces équidés tout droit sortis de l'imagination pervertie de l'un des vassaux de la terrible Oaxaca. Et plus il regardait, et plus il se demandait si ces monstres n'étaient pas plutôt des fourmis géantes. Bien loin de penser qu'il était juste simplement tout petit, Ringo se releva et constata que rêveries ne rimait pas avec boucherie. Face à lui, une superbe fourmi, dressée sur ses pattes arrières, était prête à l'occire sans plus de procès. Au soleil couchant, la carapace en chitine de cette redoutable guerrière aux éperons acérés brillait de mille feux, comme une promesse ardente de cesser toute vie autour d'elle. Presque hypnotisé par cette vision funeste, Ringo resta un petit moment immobile, temps qui suffit pour qu'un certain projectile vînt à se poser dans ses mains, comme pour signifier une réponse divine à ce moment d'incertitude. Bats-toi, lui disait cet augure sans vie.

Alors sans vraiment attendre que le destin ne le fauchât au printemps de sa courte vie, le jeune moine orchestra sa riposte comme il put, avec la patte de fourmi que lui avait lancé par mégarde la vieille orque. Et là, alors qu'il parait avec agilité les pattes avant dévastatrices de son ennemi hymenoptère, un éclair de génie lui vint. Ces pattes articulées se comportaient exactement comme un sansetsukon, instrument privilégié de l'un de ses anciens maîtres du monastère de Khan. Rapide, souple et terriblement technique, cette arme lui allait à merveille et Ringo s'étonna alors d'avoir un petit sourire de satisfaction...

"Tu vas moins faire ta maline dans deux secondes, toi..."

Et effectivement, deux éperons plantés dans les yeux plus tard, la fourmi morte ne faisait pas la maline. Fier de son nouveau jouet, Ringo le fit virevolter autour de ses mains, ses avant-bras et son cou avant de prendre une pose digne des plus grands maîtres de kung-fu, son sourire ravageur se posant droit sur le regard blême et inexpressif de la petite Elris. Avec sa superbe position de "grue au soleil couchant", le jeune moine qui faisait clairement son mariole, le fit nettement moins à son tour lorsqu'une autre fourmi vint le percuter sans s'annoncer. Allez savoir comment le jeune moine se retrouva ainsi, à califourchon sur sa monture myrmécéenne ! Même Ringo aurait bien voulu savoir comment il avait fait à ce moment-là, les réflexes sans doute, mais il était alors trop occupé à rester stabilisé sur la bête qui se mit à ruer dans le centre villageois, sans vraiment savoir où elle allait. Ringo, lui, tenta tant bien que mal de trouver une solution pour ce nouvel événement mais bientôt, alors que la fourmi galopait comme une furie à six pattes vers l'énorme masse impolie qui répondait au nom de Gurth, une seule s'offrit à lui. Loin de vouloir faire un tête à tête avec ce boucher ni même de rester trop longtemps à ses côtés, le jeune moine sauta de sa monture, pieds joints et effectua à nouveau un super saut avant de se reposer au sol, regardant, incrédule, le spectacle sanglant qui allait certainement se dérouler devant ses yeux chastes.

( Pauvre bête... )


((( Il y avait 15 fourmis: 8 fourmis vivantes | 3 engagées (dont 1 en ruade vers Gurth) | 1 fourmi cuite, 1 tranchée en deux, 1 décapitée, 1 le crâne fendu, 1 agonisante une fourche dans la colonne, 1 démembrée, 1 aux yeux crevés.)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 Le village, le vieillard et le vilain.
MessagePosté: Dim 10 Avr 2011 05:44 
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Elle fonçait sur moi dans l’ultime but de venger sa consœur de sang en me réduisant en charpie, mais j’étais prête à la recevoir et à lui faire subir le même sort. La bestiole s’avançait, mais une autre poussa un cri perçant qui m’irrita les oreilles et me fit entrevoir du coin de l’œil l’autre bestiole qui fonçait sur moi dans la démence malgré le paysan qui la chevauchait. Je serais ma dague d’avantage, la fourmi n’avait pas l’intention de s’arrêter comme l’autre. Les deux s’avançaient rapidement, mais elle n’eut pas la chance de réaliser ses sombres dessins, Ybeild planta sa fourche dans sa chair, laissant entendre un bruit d’os cassés répugnant. La fourmi s’écroula durement, projetant le fermier dans les airs, droit sur moi. La vision de ce poids lourd s’abattant sur moi fut plus intense que celle de la fourmi qui me fonçait dessus. Je n’avais pas le temps réagir, mes yeux étaient rivés sur la masse qui tombait du ciel et mes mouvement étaient paralysés. Le temps passait à la fois très vite et très lentement, me laissant l’occasion de penser à mille et une chose qui n’étaient pas des plus importantes, mais qui me semblait l’être, car le résultat serait le même. Une galette de semi-elfe.

Le moment fatidique arriva, toute la masse du paysan me percuta, je n’eus que le temps de faire mine de mettre les bras en avant pour moindrement amoindrir l’impact. Je me retrouvais au sol écrasée par le paysan et sonnée par le choc. Au moins j’avais amortie sa chute, il ne semblait pas trop avoir souffert. D’une main il me releva, la tête me tournait, j’imagine que c’était normale après une telle secousse. L’image du kendran se dédoublait et bougeait dans tout les sens quand il me demanda si tout mes membres se portaient bien. Je secouais la tête pour me remettre les idées et la vision en place. En quelques secondes la terre cessa de tourner et les images se replacèrent en un seul morceau.

« C’est bon, rien de trop grave. » Affirmais-je en tâtant mon postérieur douloureux. Quelques ecchymoses allaient surement le recouvrir plus tard, mais rien de pire pour le moment.

Je n’avais pas le temps de m’attarder plus longtemps à discuter, l’autre fourmi qui s’était momentanément stoppée quand l’autre avait commencée à agoniser une fourche dans la chair, avait repris son assaut. La bestiole géante s’arrêta et se redressa sur ses quatre pattes arrières. Je me demandais ce qu’elle allait entreprendre, l’autre fourmi n’avait pas fait quelque chose du genre et s’était contentée de mordre. J’eus vite ma réponse, un jet de liquide peu engageant s’échappa d’entre ses mandibules grandes ouvertes. D’une roulade sur la droite j’évitais la majeure partie de la substance, mais il s’en déversa sur le bas de ma robe. L’acide désintégra le tissu usé et vint s’étendre sur ma peau. Je laissais s’échapper une plainte, les quelques gouttes de ce liquide acide qui avaient touchées ma jambe me brûlaient. Je savais maintenant que c’était dangereux de se faire asperger par une fourmi géante. Avant qu’elle ne recommence, je me redressais et bondissais vers elle, la dague dans les airs. La lame s’abattît entre la jonction de son corps et elle se sépara presque en deux. Pour sûr elle allait mourir. En regardant le corps se convulsionner, j’eux un haut le cœur. Heureusement qu’il arrêta de bouger quand la bestiole rendue l’âme.

Du revers de la main j’essuyais la sueur qui mouillait mon front. C’était mon troisième vrai combat et je ne m’en sortais pas trop mal. Je souriais à l’idée que quelques personnes seraient fières de moi.


((( Il y avait 15 fourmis: 7 fourmis vivantes | 2 engagées (dont 1 en ruade vers Gurth) | 1 fourmi cuite, 2 tranchée en deux, 1 décapitée, 1 le crâne fendu, 1 agonisante une fourche dans la colonne, 1 démembrée, 1 aux yeux crevés.)))

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