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Fan-Ming – Salle d’eau de la salle d’entraînement.Alors qu’elle se relaxait dans l’eau chaude des bains, Armelle n’entendit presque pas le retour du domestique, qui revint les bras chargés de tissus pliés. De la soie et du coton, à première vue, bien que la forme des habits ne soit guère visible, en l’état. Il les déposa doucement sur un rebord de la pièce, et… son regard se posa sur le corps dénudé de la jeune femme… Il ne put s’en détacher, restant silencieux, mais ostensiblement admiratif face aux courbes de la demoiselle d’Exech. Et visiblement peu amène de s’en cacher, ou d’avoir la pudeur de garder pour lui ses regards insistants. Fan-Ming – Cellule d’Ezak.Simaya plongea son regard dans celui d’Ezak, s’approchant de la grille pour murmurer…
« Je reviendrai ce soir, Sire d’Arkasse. Vous aurez vos armes, et votre liberté. »
Et elle s’éclipsa de sa démarche féline dans le couloir des geôles. Le temps passa, et parut long à Ezak. Des heures, peut-être… Jusqu’à ce qu’un bruit parvint, non loin de lui, comme un souffle feutré, dans les ombres de sa cellule. Et de ces ombres sortit une silhouette sombre, vêtue d’une robe aux tons bruns et noirs, rehaussée de protection d’épaules dorées, et d’un capuchon masquant à moitié un visage trop pâle pour être naturel. De longs doigts squelettiques tenaient un bâton de bois cerclé d’argent, et terminé par une grosse pierre verte translucide, la même qui brillait autour du cou de l’être qui venait d’entrer, comme par magie, dans la cellule du maître d’armes.
Et l’être s’adressa à l’humain, d’une voix d’outre-tombe…
« Vous semblez prompt à attirer à vous les troubles et l’intérêt, Ezak d’Arkasse. Il serait dommage de vous laisser croupir ici. Vous n’avez guère d’avenir à Fan-Ming, alors je vous propose de venir chez moi, à Elscar’Olth. »
Derrière la silhouette, une autre sortit des ombres, à son tour. Celle de Simaya Sombreroc, qui s’approcha du guerrier pour lui tendre ses armes…
« Les armes, et la liberté. »
Se contenta-t-elle de souffler… Fan-Ming – Salle à manger.Tsukiko écouta tour à tour les brèves explications de Xël, et le long discours alambiqué de Marla, avant de se masser les tempes en soupirant d’exaspération. Il se tourna, après un moment, d’abord vers l’elfe noire.
« Je n’ai cure de votre origine, ou de votre degré de noblesse pour les vôtres. Vos capacités, quelles qu’elles soient, peuvent être aussi bien un danger qu’une aide pour Fan-Ming. J’ai fait le pari que vous nous aideriez, vous et tous les autres aventuriers, quelles que soient leur rang et leurs capacités. Comment pouvez-vous m’obliger à la confiance dans un discours prônant la méfiance ? Regardez votre propre comportement, avant de juger celui d’autrui. Je ne souhaite plus entendre parler de troubles que vous pourriez causer ici, mademoiselle. Cette cité est régie par des règles différentes que celles de votre peuple, et je vous demande de vous y conformer. On ne menace pas quelqu’un d’une arme pour lui poser une question. »
Il fit une pause, indiquant Xël de la main, avant de poursuivre, toujours à l’attention de Marla.
« Si j’entends à nouveau parler de troubles que vous pourriez causer, vous perdrez la confiance que j’ai placée en vous. Je vous laisse, en attendant, le bénéfice du doute, puisque vous affirmez avoir les mêmes buts que moi. »
Il se tourna précipitamment vers Xël.
« Quant à vous, il serait bon, je crois, de vous expliquer sur les accusations qui posent sur vous. Quelle est cette histoire de surveillance ? »
Il ne commenta pas le désir de Marla de s’entretenir avec Finarfin… Cela ne le regardait apparemment pas. Mais ce dernier ne semblait guère désireux de se retrouver en tête à tête avec la shaakt…
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