Fan-ming était une cité militaire, cela ne faisait aucun doute. L'humoran ne tarda pas à rejoindre la cour, où il était arrivé un peu plus tôt. La neige recouvrait toujours un sol pavé et résistait au lueur d'un ciel dégagé. Il avait passé une épaisse herse de fer forgé et avait quitté le palais pour entrer dans la ville même. La cassette de bois lui résistait encore, il devrait surement soit retrouvé son propriétaire soit si attardé plus sérieusement. Il la rangea dans son sac et reprit sa marche. Plus d'une garnison devait vivre ici, Les bâtiments étriqués, en pagode, se rapprochaient entre-eux comme pour se protéger du froid ambiant. Ils descendaient le flanc de la montagne, en terrasse, traversé de nombreuses rues qui s'entre croisaient dans des petits angles droit. Le colosse suivant son instinct se fraya un chemin, tombant peu à peu sous l'obscurité des habitations. Il croisa bien des habitants, mais tous s'écartèrent à la vue de cette masse armé au regard apathique. Pas de magasin, pas d'enseigne, quelques filles de joies emportés dans leur bagages, mais la vie à dans la cité militaire lui sembla bien morne et si ancré dans ce carcan oranien, que le fait juste d'y penser l'étouffait. Il arriva en bas et les murailles opalescentes s’offrirent à lui. Tracé sur leur hauteur, des chemins de rondes, protéger de tuiles peintes, serpentaient la fortification. Des guetteurs scrutant l'horizon se relayaient, le regard anxieux sur un avenir incertain. Des pics acéré pointé vers le bas, avaient été érigé au dessus des parapets. Au dehors la piétaille s’affairait déjà, à creuser des fosses et à rendre l’assaut de la forteresse le plus compliqué possible pour n'importe quel ennemi. Sirat ne put qu'être impressionné. L'ampleur de la tache qui s'imposait à lui semblait être impossible. Si Zewen ne voulait pas qu'il réussisse. Il resta contemplatif, empli de doute avant que Triman qui l'avait suivit ne se rapproche de lui. Lui aussi était surpris par l'ardeur qui avait été mise pour parfaire l'enceinte. Il lâcha un soupir embêté et demanda à Sirat ce qu'ils allaient faire. Le zélote resta un instant pensif. Peu importe ce qu'il ferait Zewen avait déjà prévu ses intentions. Cette guerre, tumeur d'un autre monde, devait s'éteindre rapidement.
Je connais rien qui n'est immun d'une attaque venant de l'intérieur. Une fois entré le plus petit des virus peu faire des dégâts considérable.Il souffla, ses mains tremblaient, il ne savait réellement pas si il allait réussir, si il en était capable. Il attrapa son marteau et le laissa pendre contre sa jambe nonchalamment alors qu'il se rapprochait suffisamment d'un pilier principale des remparts. Il avait du mal à déglutir pourtant il trouva la force de rajouter.
Je ne connais pas tes pouvoirs, soit tu me protèges des représailles, soit tu t'associes à mon attaque. Je vais faire tomber ce mur.Il allait le faire il n'allait pas essayer. Son oncle Yoda lui avait dit un jour
(fait le ou ne le fait pas essayer ne sert à rien !) Les traits tiré de son maître lui revinrent, chaleureux et sévère à la fois. La mémoire de son enfance lui réchauffa le cœur, d'une chaleur apaisante. Le calme avant la tempête, il serra sa deuxième main sur son fléau et expira. L'air provoqua un léger nuage de buée au contact de la fraicheur extérieur. ragaillardit, sirat chercha au fond de lui, la colère. Il se concentra et déterra la frustration
(l'exclu !!) les mots s'agitèrent dans sa tête
(Monstre !) tandis que sa rage montait
(Tu n'es pas mon fils !!). Ce père, Kendran, bel exemple de ce système despotique. Son visage si rude, sans amour pour cet enfant, son enfant qu'il ne serrerait jamais dans ses bras, qui ne sentirait jamais l'odeur de sa peau. Pourquoi n'y avait il pas le droit, car il était pas totalement humain, pas conventionnel. Des picotements parcoururent son corps, tandis que son palpitant montait en régime. Il raisonnait dans ses tempes, dans ses bras, dans ses mains. Tout son corps se mettait au diapason de cette fureur qui grandissait. Il serra les dents, sa mâchoire se crispa, une larme teinta sur sa joue sans même qu'il la remarque. Il fallait qu'elle sorte, elle vivait en lui au gré de ses échecs, de ses tristesses. Oui, la haine le tenaillait, il crevait de revoir les mêmes injustices commis au nom d'une prétendu vérité, leur vérité, celle qui écrase ceux qui sont différents, celle qui réduit les bêtes en esclavage. Sa mère, personne n'aurait tendu la main, une woran, qu'elle crève, qu'ils crèvent tous plutôt. Cette haine il l'acceptait, il la comprenait maintenant et il allait la libéré. Il comprenait Vallel, il comprenait les parias. Un grognement sourd venant des tréfonds de son âme se fit ressentir, elle tapait à la porte prête à bondir. Encore un instant, pas tout de suite pensa-t-il alors que déjà la sueur qui perlait sur lui, l'enveloppait d'un halo humide. Il la retenait, il la voulait puissante et a son paroxysme. Un haut le cœur l’enivra. Il était au point culminant, ses muscles criaient de douleur contractés, exacerbés, elle arrachait chaque synapse le rendant aveugle à la raison même. Il sentit la vague déferlé, l'emporté alors il leva son arme au plus haut dans le ciel glacial et la rabattit aussi vite, violemment contre le sol alpestre. Au contact avec le sol il abandonna cette marée de rancœur en direction du mur. Il n'avait plus qu'une idée en tête le faire tomber...
Citation:
Hrp : Utilisation maximum de - Puissance terrestre : Ce sort peut toucher une ou plusieurs cibles. Ce sortilège très puissant permet à son utilisateur de contrôler la terre sur une grande zone (+25cm de rayon/lvl), de la faire voler puis d'ensevelir ses adversaires sous une montagne de gravats, à vue.
Niv.1, 2, 3 du sort : inutile, puis mag+2/lvl du sort