L'Univers de Yuimen déménage !

Faëlis

Mais Alice démonte rapidement sa théorie. En revanche, les deux femmes progressent plus et retrouvent bientôt la triste histoire d'une fillette qui a retrouvé le corps sans vie de sa mère et a été accusé du meurtre. Elylia, horrifiée, semble au bord des larmes tandis que l'esprit s'envole, enfin libéré. Mais Alice souhaite leur faire un cadeau d'adieu : Une chance de trouver qui est le maître du manoir avec leurs trois dernières questions. La sindel demande si ce n'est pas un dieu, mais Faëlis à une autre idée depuis qu'il sait que le maître à douzes compagnons...

« Ne s'agirait-il pas... des infâmes lieutenants des ténèbres ? L'un de ces cruels individus qu'on appel les treize ? »

Gamemaster18 · **Posté:** Sam 3 Jan 2015 15:29

Alice était prête à répondre à vos questions et les attendait presque avec impatience. Lorsque la première tomba, celle d'Elylia, elle ne cilla pas et se prépara doucement mais surement à produire une réponse énigmatique mais suffisamment claire pour vous permettre de rebondir dessus.

Cependant, elle n'eut pas l'occasion de formuler sa réponse puisque Faëlis posa une nouvelle question. Cette dernière était le résultat exact de ce qu'elle aurait répondu à Elylia. En d'autres termes, si Alice avait eu le temps de répondre à la sindel, la question suivante aurait été sensiblement la même.

Elle se mit alors à penser que les dieux étaient avec elle en ce moment précis où le cours de la vie de ces aventuriers allait être changé. Elle soupira d'aise avant de formuler ces quelques mots.

- "Pas un dieu, mais pas loin Elylia. Un des treize, oui mais si vous vous trompez en le nommant, cela risque d'être fâcheux pour vous, comme pour moi. N'oubliez pas que vous n'avez plus qu'une chance de trouver son nom."

Une nouvelle mise en garde pour vous, mais une piste sérieuse à explorer, l'espoir n'était pas complètement perdu.

Sibelle · **Posté:** Sam 3 Jan 2015 17:08

Dotée d’un tempérament impulsif, Sibelle fit mouche avec sa question posée directement sans fausse pudeur, mais manquant tout de même de diplomatie. Comme l’avait supposé la guerrière, la petite avait bien été accusée, mais elle n’était point la meurtrière.

L’injustice résidait donc dans le fait, qu’elle avait été puni pour un crime qu’elle n’avait pas commis. Certes, elle n’était qu’une fillette lorsque ces événements s'étaient passés, mais Sibelle jugeait qu’elle aurait dû se défendre, s’objecter. Bref, elle considérait, peut-être à tort puisqu’elle ne connaissait point les détails, que la petite fille avait fait preuve de lâcheté.

C’est l’elfe grise qui résuma la situation en énonçant tout haut l’injustice qu’avait subi Alice.

L’esprit fut enfin libéré et la rouquine poussa un long soupir de soulagement. C’en était fini, elle allait pouvoir sortir de ce fichu manoir et partir à la recherche du petit gobelin.

C’était trop beau pour être vrai. Alors que l’esprit se rendait sereinement au plafond, elle arrêta soudainement sa course pour regarder les compagnons et leur rappeler qu’ils ne pourraient sortir du manoir tant qu’ils n’avaient pas trouver le nom du maître.
Déçue et en colère, Sibelle laissa échapper un juron tout en frappant son pied au sol. Pendant ce temps, plus calme que la belle rouquine, Faëlis et Elylia posèrent leur dernière question afin de trouver le maître des lieux. Les réponses ne se firent pas attendre. Il s’agissait de quelqu’un de puissant, sans être un dieu. Il était en fait l’un des Treize.
La rouquine se mit à réfléchir, il ne restait qu’une question à poser et elle se devait de bien la choisir, car ils leur étaient impossible de nommer tous les treize un à la suite de l’autre sans subir une quelconque punition, ils devaient nommer le bon.

Étant soldat et combattante aguerrie, Sibelle connaissait Oaxaca de réputation, ainsi que ses lieutenants. Par contre, elle n’en savait pas assez sur eux pour deviner immédiatement de qui il pouvait s’agir. Chacun des lieutenants avait sa spécialité, il suffisait de poser la question dans cette direction.

« Puisque vous étiez des esprits emprisonnés. S’agit-il du plus grand nécromant de Yuimen, du lieutenant, celui qui est capable de contrôler les âmes mortes, les esprits et les fantômes ? »

La guerrière pensait qu’il s’agissait de Tal’Raban, mais elle ne prononçait pas son nom, elle voulait d’abord avoir la réponse de l’esprit. Il ne lui restait qu’une chance, elle ne voulait pas la gaspiller.

Gamemaster18 · **Posté:** Dim 11 Jan 2015 19:07

Alice vous regardait tour à tour espérant que les informations que vous aviez en votre possession vous permettrez de trouver la solution à cette dernière énigme. Elle attendit patiemment que vous formuliez une réponse ou bien une question permettant de trouver la solution. Elle était littéralement suspendue à vos lèvres.

Ce fut l'elfe aux cheveux rouges qui parla en premier et les paroles sortant de sa bouche furent d'une pureté et d'une véracité qui firent sourire de bonheur la petite demoiselle. Une aura lumineuse fit son apparition autour de sa personne, elle se mit à briller de plus en plus avec les secondes.

- "Mon aide arrive ici à son terme. Votre voyage finit également. Vous savez quoi faire."

Elle vous envoya à tous les trois un baiser imaginaire avant de finalement disparaître dans une explosion de lumière.

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Plus qu'un post avec l'un de vous trois prononçant le nom du lieutenant, ma dernière MAJ et vous serez libre de reprendre vos vies en dehors de ce manoir.

Faëlis · **Posté:** Lun 12 Jan 2015 11:35

Alice leur confirma qu'il s'agissait bien de l'un des treize. Sibelle, dont le cerveau était de toute évidence aussi brillant que le visage, proposa qu'il s'agissait du nécromancien, maître des esprits, et le fantôme confirma ! Le jeune elfe, impressionné, fit la révérence à sa compatriote aux cheveux roux :

« Sibelle... si belle... Vos parents devaient savoir qu'ils vous donnaient un nom à ce point prédestiné ! Mais avaient-ils conscience que sous ce charmant minois se cachait un esprit si habile ? »

Il se tourna vers la fantôme et chercha. Qui était donc le maître des esprits ? Il avait bien sûr appris la liste des treize, mais il n'avait pas vraiment fait attention, alors... Mais en fouillant dans sa mémoire, il lui vint... étais-ce sûr ? Non... mais il fallait tenter. Ils n'avaient guère le choix. Il lui vint alors à l'esprit qu'un échec pourrait signifier un enfermement définitif et cela le retint encore un instant. Non, ils auraient encore une question, au cas ou... non ? Peu importait, rester à rien faire ne les avancerait à rien. Ce maudit manoir était une création d'Omyre, presque une attaque ! Il devait prévenir le roi...

Alors il tenta, d'une voix légèrement tremblante :

« Ne s'agit-il pas de Tal'Raban ? »

De la réponse, dépendait... absolument tout.

Gamemaster18 · **Posté:** Dim 18 Jan 2015 18:49

Lorsque Faëlis prononça ce nom, un tremblement de terre, léger mais perceptible, ébranla les murs du manoir. Un souffle glacial engloba la pièce éteignant la moindre lumière, vous plongeant dans le noir total. Vous aviez beau regarder dans tous les sens, vous étiez incapable de discerner la moindre forme, d’entendre le moindre son.

Un seul de vos sens était en éveil à ce moment précis, l’odorat. Car oui, il y avait bien une forme qui était apparu dans la pièce, une personne qui avait emmené avec elle une odeur significative, celle de la mort. Elle envahissait la pièce un peu plus à chaque seconde, rendant votre respiration douloureuse tellement elle était prenante.

- « Il semblerait que vous ayez réussi à résoudre l’énigme de mon manoir ! »

La voix était caverneuse, elle provenait de la pièce où vous étiez, la nouvelle personne présente dans la pièce venait de se manifester. Et quelle personne ! Vous étiez en présence de Tal’Raban.

La lumière revint alors dans la pièce dans le même souffle glacial que quelques secondes auparavant. Vous aviez l’un des Treize en face de vous. Tout de noir vêtu, des mains avec des doigts avec des ongles si longs et si fins qu’ils pourraient pénétrer les chairs de n’importe quel être humain.

Sa peau était d’un blanc laiteux qui contrastait avec le reste de son apparence. Sa tenue aussi noire que la nuit comportait des crânes au niveau des épaules, du cuir tout aussi noir sur le torse et le dos, une espère de jupe large qui tombait sur ses pieds. Une paire de bottes de la même couleur terminait sa tenue.

Son crâne ne comportait aucun cheveu, ses yeux, ses paupières, les arrêtes de son nez et ses sourcils étaient recouverts de noir, comme une sorte de maquillage ou bien un masque mortuaire.

Tout ceci dépeignait un tableau assez effrayant, qui donnait froid dans le dos, sans parler de l’odeur qui n’avait pas disparu de la pièce pour autant.

- « Vous êtes des êtres exceptionnels pour avoir réussi à déjouer mes plans. Enfin, cela n’aurait pu être possible sans la coalition d’Alice, Dolly et Jack contre ma personne ! »

Il y avait de la colère dans sa voix, une colère telle qu’elle en faisait trembler les murs. Des morceaux du plafond tombèrent sur le sol et sur vos têtes, rien de bien grave, mais c’était notable.

Il avait raison, si les trois fantômes qui vivaient depuis des années dans ce manoir ne s’étaient pas mis à outrepasser leurs droits, vous n’auriez pas pu craquer le secret le plus dangereux de ce manoir.

L’ire de votre invité s’apaisa quelque peu et il reprit son discours qui ne méritait aucune interruption. Tout le monde savait de quoi il était capable.

- « Je vous félicite donc pour votre brillant intellect et vos capacités physiques hors du commun ayant permis votre victoire. Pour cela, je vous offre plusieurs petites choses. »

Il fit une légère avant de faire un geste de la main droite, comme si il tentait de déplacer quelque chose dans l’air mais le résultat de l’opération fut tout autre. Un coffre apparut devant chacun d’entre vous. Il fit le même geste de la main gauche et vos trois corps furent alors entourés par une espèce de fumée blanche qui ne vous faisait aucun mal. La marque de l’esprit qui s’était gravé dans votre peau à votre entrée dans le manoir se mit elle aussi à gratter. En regardant votre avant-bras de plus près, vous constaterez qu’un seul chevron était maintenant visible sur votre peau.

- « Vous trouverez de l’argent devant vous. Cette fumée blanche, vous aurez bien l’occasion de découvrir ce qu’elle fait plus tard. Quant à la marque sur votre bras, c’est mon cadeau, il prouve ce que vous avez fait ici. »

Que de bonnes nouvelles après tant de doutes et d’angoisses, mais une question restait encore à résoudre. Tal’Raban utilisa ses deux mains et fit apparaître un portail magique.

- « À cause de vous trois, j’ai perdu cet endroit. Veuillez débarrasser le plancher ! »

Une violente bourrasque de vent vous souffla dans ce portail magique vous propulsant à l’extérieur du manoir. Vous remarquerez aussitôt que le paysage que vous aviez abandonné, un manoir triste presque effrayant venait de retrouver des couleurs, de la joie. Le jardin était luxuriant, une fontaine avait fait son apparition dans le bassin, vous pouviez même voir des poissons qui glissaient tranquillement entre deux eaux.

Vous veniez enfin de sortir de cet endroit de fou. Ceux possédant des faeras peuvent de nouveau accès à leur ami invisible.

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Pour définitivement sortir du manoir, vous avez simplement besoin de reprendre les éléments que j’ai pu donner, dire que vous arrivez devant le manoir, qu’il a changé et au revoir tout le monde. Les joueurs qui n’ont pas terminé la quête en terme de RP : Keynthara, Duncan, Selen, Gaor et Zniitch seront à côté de vous endormis mais pas morts.

En vainquant les esprits du manoir, vous avez permis de supprimer la malédiction qui pesait sur ce dernier. Ce lieu va ainsi devenir un lieu RP standard, un lieu de repos où tout le monde pourra RP.

Merci d’être resté jusqu’au bout. Je tiens à m’excuser de ne pas avoir été présente comme je l’aurais voulu pour vous mettre à jour régulièrement, j’ai été prise malgré moi par mon travail.

En récompense, vous avez dans le coffre devant vous 5 000 yus ; la fumée blanche modifie deux de vos pièces d’équipements (leurs caractéristiques seront boostées et mises à jour en fonction de la règle sur les caractéristiques de l’équipement) ; le chevron restant sur votre bras est un bonus permanent :

Citation:

Marque de l'esprit : Après avoir passé des heures au sein d'un manoir où votre intellect a été mis à rude épreuve, votre esprit a réussi à développer une protection mentale importante vous immunisant contre tous les sorts neutres (RP et évolutifs).

En plus de cela, il y a les derniers XP : 5 XP pour avoir libéré Alice plus 15 XP chacun pour être les derniers survivants de cette quête. Vous obtenez également 15 points de renommée à Kendra Kâr pour votre action. Après tout, vous avez fait disparaître l'effet "effrayant" du manoir. Pour l'équipement, regardez la règle ici et contactez-moi par MP pour que j'update votre fiche.

Sibelle tu passes level 10 (reste 2,5 XP pour passer level 11), Elylia tu passes level 12 (reste 2,5 XP pour passer level 13), Faëlis tu passes level 8 (reste 5 XP pour passer level 9).

Keynthara, Duncan, Selen et Gaor, MP envoyés. Zniitch, nous avions déjà réglé le problème ensemble.

Elylia · **Posté:** Dim 18 Jan 2015 19:43

Alice me renvoit dans mes vingt-deux en me disant que ce n’est pas un Dieu, mais qu’il s’agit de l’un des treize serviteurs d’Oaxaca. L’un de ses misérables est donc leur maître ? Maintenant, le tout est de trouver lequel ! Par chance, Sibelle vise juste en parlant du puissant nécromancien, Tal’Raban, sans pour autant prononcé le nom de ce dernier. Pour toute réponse, la fillette scintille d’une nouvelle lumière et finie par disparaître complètement. Elle repose définitivement en paix et l’on en conclut qu’il s’agit bien de ce sergent. Faëlis prononce alors son nom sous forme de question et là, la situation bascule.

Le sol se met à trembler, légèrement certes, mais de façon assez perceptible pour faire vibrer les murs du manoir. Un vent glacé souffle à l’intérieur de la bâtisse et nous plonge dans l’obscurité la plus totale. Le fait d’être une elfe ne change rien, l’obscurité nous enveloppe complètement, la seule chose que je perçois est une odeur de putréfaction, une odeur de mort. Bien que je sois privée de la vue, mon instinct primaire se déclenche aussitôt et je dégaine mes épées, prête à en découdre le cas échéant. Une voix caverneuse résonne alors, disant que nous avons réussi à résoudre l’énigme de son manoir. Nous sommes donc en présence du maître Tal’Raban. Mon sang se fige en moi alors que la lumière revient avec le même vent glacé.

Tout de noir vêtu, avec de longs ongles prêt à nous dépecer, cet être fait froid dans le dos. Sa peau d’un blanc laiteux lui donne un aspect définitivement cadavérique ce qui s’harmonise bien avec l’odeur. Les crânes qui agrémentent sa tenue sont vraiment de mauvais à mon sens et sa jupe longue lui confère un statut encore plus inquiétant. Il souligne nos esprits brillants qui ont réussi à déjouer ses plans, bien que nous ayons été aidés par les trois esprits qui se sont rebellés contre lui. Ce détail semble d’ailleurs l’agacer au plus haut point, tellement que les murs tremblent à s’en détacher et à nous tomber dessus. J’en évite un par justesse en faisant un bond sur la gauche.

Après ce petit éclat de colère, le calme semble revenir en lui et il nous félicite de nouveau, mais il rajoute un détail intéressant, il nous offre plusieurs petites choses. Suite à un léger mouvement de la main droite, un coffre apparaît devant moi et je constate qu’il y en a un pour chacun. Je n’ai pas le temps de me pencher dessus, que suite à un autre geste, une fumée blanche nous entoure. Par Sithi, quel est ce maléfice ? Je ne sens aucun effet néfaste, mais j’ai à faire à l’un des Treize, je ne peux pas avoir confiance !

Une fois la fumée dissipée, il nous apprend que le coffre contient une récompense purement matérielle, des yus, que nous nous rendrons compte bien assez vite de l’effet de cette fumée et enfin, que la marque sur notre bras est son cadeau, preuve de ce que l’on a accompli en ces lieux. Ce n’est que lorsqu’il dit ça que je m’aperçois qu’il me reste un dernier chevron. Et puis, sans autre forme de procès, il nous chasse du manoir vu que nous venions de lui faire perdre ce lieu. Une violente bourrasque de vent se met à souffler, nous propulsant dans le portail qui nous expulse enfin à l’extérieur de cette demeure.

Faëlis · **Posté:** Dim 18 Jan 2015 21:15

Au moment où il disait ça, l'air sembla se charger de ténèbres. Une puanteur morbide se répandit et une ombre englouti leur vision. Lorsqu'elle se dissipa, se dressait l'homme le plus hideux qu'ai jamais vu Faëlis. La peau d'un blanc de suaire, les yeux entourés de cernes noirs, la robe noire également, et des ongles qui semblaient faits pour écorcher vifs.

« Il semblerait que vous ayez réussi à résoudre l'énigme de mon manoir ! » tonna l'apparition.

Ils étaient en présence de Tal'Raban.

Quelques fragments du plafond se détachèrent tandis qu'il s'énervait contre les fantômes qui avaient aider les prisonniers. Faëlis aurait voulu le maudire. Il aurait voulu prendre son arc et le transpercer d'une flèche... mais il était paralysé. Comme les autres, la terreur de clouait sur place. Tal'Raban était l'un des mortels les plus puissant au monde ! Et également l'un des plus cruel. Ils avaient survécu à toutes ces épreuves, mais nul doute que celle-ci serait la dernière de leur vie.

Mais contre toute attente, le nécromancien les félicita, reconnaissant tout de même leur valeur. Son pouvoir ici se dissipait et, malgré sa fureur, il tenait à les récompensé. Un tel comportement semblait impensable... à moins qu'il ne cherche à se faire leur ami ? Quelle folie !

En tout cas, il leur remis à chacun un coffre. Puis, une étrange lueur les enveloppa à son commandement, et le jeune homme se sentit soudain l'esprit plus éveillé. Enfin, d'un geste, il les expédia dans un dernier portail magique.

Sibelle · **Posté:** Mer 21 Jan 2015 05:25

Un coup de la droite, un croc en jambe , ou bien un coup d’estoc, la guerrière savait esquiver tout ça sans peine. Mais un compliment lancer ainsi sur sa beauté et son intelligence, la prit au dépourvu. Ses joues s’empourprèrent et elle resta sans voix. Par ses belles paroles le jeune homme avait réussi à désarmer la belle guerrière…un bref moment du moins, le temps qu’elle se ressaisisse.

Faëlis reporta enfin son attention et nomma le maître des lieux, le célèbre nécromant, lieutenant de l’infâme Oaxaca.

Aussitôt le nom prononcé, le sol se mit à trembler légèrement, mais suffisamment pour ébranler également les murs. L’ambiance de la pièce se modifia, se glaça même. Une désagréable odeur de mort les envahit jusqu’à nuire à leur respiration et une voix caverneuse se manifesta. Il s’agissait du maître du manoir, le nécromant Tal’Raban. La peau aussi blanche qu’il était possible de l’être, l’homme aux traits décharnés, habillés de noir leur adressa la parole. A contrecœur, il avoua la réussite des compagnons et par le fait même son échec. Orgueilleux, il précisa, sa voix tremblant par la colère que l’aide des esprits avaient été précieuses et que sans ces derniers, ils n’auraient jamais réussi à s’en sortir. Contre toute attente, il leur offrit des présents et les chassa comme de simples poussières au vent du manoir par un portail magique.

Le manoir hanté, sombre et délabré n’existait plus. A la place se trouvait un riche bâtiment entouré d’un magnifique jardin.

-->Suite hors quête

Keynthara (et Faëlis, Sibelle, Elylia)

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