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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Ven 19 Juin 2015 12:16 
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Caabon a écouté la prière de Martine, et l’a remerciée d’une tape sur l’épaule et d’un sourire. De même, il a écouté les explications de l’elfe grise. Indifférent à la fouille et à son produit, loin de ses préoccupations de survie premières, l’explication sur les silnogures retient tout de même son intérêt. Cette donnée, il la cale dans un coin de son esprit, et attend d’avoir plus d’éléments pour en tirer une conclusion valable. La proposition de Maâra de poursuivre dans le tunnel, en revanche, la chiffonne quelque peu.

« Poursuivre, pourquoi pas. Mais pourquoi celui ou ceux qui étaient ici sont-ils partis ? Est-ce qu’ils ont compris que d’autres seront envoyés sur leurs traces ? Est-ce que leurs affaires avec les silnogures sont finies, puisque les cages sont vides ? Ce qui m’inquiète, c’est de savoir ce que nous trouverons dans le tunnel. Peut-être des pièges, ou pire, une créature hostile. Sept en enfilades dans un boyau où nous ne pourrons peut-être pas nous retourner, je ne crois pas que ce soit une conduite prudente. J’estime avoir la responsabilité de Martine, et des autres enfants qui nous guident. Je n’accepterai pas de l’entraîner dans une situation qui pourrait s’avérer mortelle sans l’assurance que celle-ci soit notre seule option. L’un de nous pourrait partir en éclaireur, et les autres suivre à mesure, si le chemin est libre de tout obstacle, suivant ce que l’on trouvera au bout. Ceux qui resteront pourront tenir l’entrée du tunnel contre les éventuelles menaces. Nous avons croisé dans le désert des araignées, dont une était coincée dans la trappe qui nous a menée ici. Il n’est pas à exclure que quelqu’un ait ouvert cette trappe pour leur libérer le passage, ou qu’elles grouillent dans ces tunnels. A l’air libre nous avions l’avantage, mais dans une grotte, sans liberté de mouvement… Je ne donne pas cher de notre peau. »

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Dim 21 Juin 2015 23:04 
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Entre deux phrases de l'elfe grise, Fenouil se hâte de rejoindre le reste du groupe, suivi, de manière moins précipitée, par l'elfe sans nom. Il tend la main afin de montrer à tous sa trouvaille. Quatre cailloux, presque identique à celui qu'il avait offert à Maâra après leur difficile rencontre avec le monstre violacé, la couleur des pierres est la même, la taille ou la forme peu variables ; seules les gravures faites sur l'une des faces sont différentes d'une pierre à l'autre.

- Tu devrais les garder avec toi, lui conseille-t-elle pendant qu'elle observe les deux mâles adultes et attend leur réaction. Tu en feras cadeau comme avec l'autre, à qui tu veux.

Caabon est le premier à prendre la parole à sa suite. Revenant d'une discussion discrète avec Martine. Contrairement à ce qu'elle craignait, il ne s'oppose pas directement à sa décision mais, il énumère cependant nombre de questions ne pouvant trouver réponses qu'en dehors de ces pièces. Pourquoi ceux œuvrant ici sont partis, ont-ils compris que des personnes sont à leur poursuite, ont-ils finis leur affaire avec les Silnogures ?
Il expose ensuite des craintes et inquiétudes plus palpable aux yeux de Maâra mais très vite, le manque de décision tranchée la rend nerveuse. Bien sur qu'eux trois ont la responsabilité des enfants et ne peuvent leur faire prendre des risques inconsidérés … et c'est pour cette raison qu'elle avait choisi de ne partir qu'avec Fenouil, et ce même si les enfants ne le comprennent pas. Preuve en est la réaction de la jeune elfe qui, bien qu'encore secouée par son accident et son amnésie, n'a accepté l'autorité de Maâra qu'en raison de la protection qu'elle offrait.

Mais est-il besoin, se demande-t-elle, de faire mention de questions et de risques dont tous ici, ou presque, sont conscients ; et de ne rien proposer d'autres que des évidences survolées. Pour preuve, l'idée d'envoyer quelqu'un en éclaireur sans, soit se proposer ou demander explicitement au colosse ou à elle, s'ils se portent volontaire.
Finalement, se sachant incapable d'attendre plus longtemps pour essayer de sauver ce qui peut encore l'être, elle ne laisse pas le temps au colosse blanc de répondre ou se proposer.

- J'y vais, dit-elle un peu sèchement. Je peux y aller seulement accompagnée du Lykor si chacun préfère attendre ici, ajoute-elle avant de se tourner vers la jeune elfe et Fenouil. Vous avez le choix cette fois. C'était dangereux de vous laisser seuls jusqu'à maintenant, mais vous serez plus en sécurité ici que derrière moi. Je préfèrerais que vous restiez à l'abri ici le temps que j'aille dans le tunnel, mais ce n'est pas un ordre, rajoute-elle à l'attention de sa consœur, se souvenant de l'opinion de cette dernière quant aux demandes des adultes.

Bien décidée à partir quoi qu'il arrive, elle sort d'une poche les touffes de poils ramassés dans une cage et fait signe à Stor Varg de s'approcher. Depuis la découverte des cages, une idée lui trotte dans la tête et le moment semble idéal pour la tester. Ses connaissances concernant son compagnon mort vivant font plus appel à l'instinct qu'à un savoir conventionnel. Qu'il n'ait nul besoin de respirer pour vivre, elle le conçoit, mais peut-il encore suivre une odeur ? La question lui semble naïve et simpliste mais la connaissance passe aussi par l'expérimentation, aussi lui tend-t-elle la main afin qu'il puisse respirer les poils.
Qu'il réagisse ou non, elle descendra les escaliers et rejoindra le tunnel étroit.

- Es-tu capable de pister les Silnogures ?
Je marquerais les intersections s'il y en a,
dit-elle à tous pendant que le lykor pose la truffe dans sa main. Et au besoin, j'enverrais Stor Varg vous chercher.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 22 Juin 2015 04:04 
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Pour Maâra, Jôs et Caabon

Martine se tient bien droite, le sourire fendue jusqu'aux oreilles, elle apprécie vraiment Caabon, il agit comme le grand frère qu'elle n'a jamais eu.


Fenouil écoute bien Maâra puis un sourire se peint sur son visage.
"Bonne idée ! J'en donne une à toi" Dit-il en s'adressant à Maâra, joignant le geste à la parole et lui offrant le caillou.

"L'autre au géant ! Dit-il en s'approchant de Jôs et lui mettant le caillou dans sa grosse main.

Une autre, pour Caabon, le protecteur de Martine Poursuivit-il. en lui donnant le caillou.

Et le dernier pour toi, demoiselle sans nom. Mais d'abord, comment t'appelles tu ?

"Je l'ai déja dit, écoute bien cette fois: j'ai oublié ! "

Fenouil demeura immobile quelques secondes songeur puis sourit à nouveau:

"Alors ce dernier caillou est pour toi, Géoubliée !"


Géoublié se tourna vers Caabon:

"C'est Karsinar qui a capturé les sinolgures afin de les transformer. J'espère que leur absence ne signifie pas qu'il a réussi. "

Le lykor renifle bien la touffe de poil que tu lui fais sentir, puis se dirige immédiatement vers les cages, puis ensuite vers l'entrée du tunnel, puis rebrousse chemin et se dirige vers l'escalier où les nouveaux compagnons viennent d'arriver, avant de s'immobiliser, désorienté. Les Sinolgures, ayant séjourné dans cet endroit, ont laissé leur odeur un peu partout.




((( Je vous rajoute une rune chacune à tous les trois ! Maâra, tu as eu l'occasion de prendre toutes les runes pour toi et tu ne l'as pas fait. La générosité est toujours récompensée Pour l'apprentissage de la CC, ce ne sera possible, ton compagnon a déjà des aptitudes rp !)))


Maâra: XP: 1(post) 1(pistage par le lykor et générosité envers les autres)
Caabon: XP: 0,5 (post) 1 (plan pour protection des enfants)
Jôs: XP: (posts)

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Sam 27 Juin 2015 16:27 
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Lorsque le gobelin lui remet la pierre gravée, Caabon lui exprime sa reconnaissance d’un « merci ».

« Et merci à vous Maâra pour votre générosité. Je crois que votre plan est judicieux. Cependant, en observant la réaction de votre… familier, une réflexion me vient : il n’est pas impossible que les sinolgures aient quitté ce refuge par le désert. Dix bêtes, un homme, ou peut-être plusieurs. Vu la taille des cages, j’imagine que ce ne doit pas être une mince affaire que de déplacer de tels animaux, surtout s’ils sont faibles, ou rétifs. Dans un tunnel comme celui que vous vous proposez d’explorer, ce doit être pire, à moins qu’il ne s’élargisse plus loin. Peut-être ce… Karsinar ? s’est-il risqué dans le désert. En ce qui me concerne, je n’ai vu aucune trace de passage, mais le vent efface vite les traces dans le sable, cela ne veut rien. Comprenez, ma remarque ne vient pas invalider votre plan premier, je crois qu’il serait préférable d’explorer les souterrains avec des précautions à se risquer dans un désert immense sans eau en quantité et sans vivres. Mais je préfère que nous ayons tous cette possibilité à l’esprit, si comme moi vous la jugez plausible. »

Puis se tournant vers l’elfe sans nom, il formule une question complémentaire à sa précédente remarque :

« Madame, savez-vous si ce Karsinar peut disposer d’appuis au sein des peuples de ce désert, et plus particulièrement les shaakts ? Aurait-il pu trouver un soutien logistique pour déplacer les sinolgures par le désert ? »

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Dim 28 Juin 2015 10:31 
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Jôs était resté longtemps silencieux. Et pour cause, il ne comprenait pas la totalité de ce qui se passait autour de lui. Certes, ils avaient commencé à chercher des choses, sans qu'il ne sache vraiment lui-même de quoi il s'agissait. Le temps qu'il avait passé à s'émerveiller du métal qui était devant lui, des décisions avaient été prises et finalement, il se retrouvait devant un gobelin qui lui offrait un caillou avec un symbole dessiné dessus. Faiblement, il répondit un petit "merci" sans vraiment comprendre, puis il se souvint d'une histoire que lui avait raconté son ami Ren.

Selon lui, les loutres étaient des animaux adorables et en même temps étrangement similaires aux humains. Ils dormaient sur le dos en se donnant la main, par exemple, et surtout, ils avaient une coutume étrange : lorsqu'elles s'aiment, deux loutres s'offrent un caillou et restent ensemble jusqu'à la fin de leur vie. Autant dire que cette attention eut de quoi surprendre le géant, mais même en étant idiot, il se dit bien qu'il serait difficile pour lui de se promettre à un petit garçon vert qu'il venait juste de rencontrer. Ren ne serait sans doute pas content de savoir cela.

"C'est très très gentil, F'nouille, mais je peux rien te donner..."

Il ne saisit finalement pas la vibration magique qui se trouvait dans cette pierre, puisqu'il n'avait jamais saisi de telles choses. Finalement, il la fourra dans son petit paquetage et s'intéressa de nouveaux aux chaînes. Puisque personne ne les voulait, il décida qu'il pourrait peut-être en faire quelque chose. Heureux d'avoir pour la première fois son propre métal, il enfourna les chaînes dans son sac, pas encore certain de la façon dont il pourrait les utiliser par la suite.

Puis les choses commençaient à s'agiter autour de lui. De toute évidence, l'elfe à la peau grise voulait explorer les boyaux alors que l'homme à la peau noire voulait retourner à la surface. Entre les deux, son cœur balançait. Cette femme lui faisait terriblement peur mais en même temps, il avait très très envie de voir ce qu'il y avait plus loin ici... Et à la surface il faisait vraiment trop chaud. Quant à Caabon, il lui faisait confiance. Ils s'étaient battus tous les deux contre tout un tas d'araignées. Finalement, sûr de rien, il leva sa petite rate au niveau de son visage. Elle se dressa sur ses pattes arrières et posa celles de devant sur le gros nez de Jôs qui lui chuchota :

"Dis, tu sais où aller, toi ?"

La minuscule créature tourna sur elle-même et dans la tête de la phalange de Fenris, ce fut comme si elle désignait la personne à suivre, d'une façon complètement anthropomorphe, pointant un index imaginaire vers l'elfe grise et son loup qui avait tout pour effrayer.

"Tu es sûre ?" demanda-t-il.

La rate acquiesça, selon lui en tout cas, alors il la plaça finalement sous son chapeau et se rapprocha de l'effrayante combattante qui l'avait menacée encore auparavant.

"J'vous suis."

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Dim 28 Juin 2015 16:13 
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Fenouil ne met que peu de temps à décider quoi faire des quatre runes qu'il a découvert. Après avoir attentivement écouté Maâra, sa grande bouche s'étire et c'est tout son visage qui s'illumine d'un sourire franc.
Il tend une rune à Maâra qui l'accepte volontiers en le remerciant, tout comme précédemment mais, à l'inverse de la première pierre, elle l'examine plus attentivement, ressentant là aussi une légère vibration, qui ne peut plus être mise sur le compte de son cœur battant la chamade, après un dur combat. Mieux habituée maintenant à sentir et ressentir la magie, elle le définit grossièrement comme une force naturelle, peut être liée à cette terre volcanique … mais ne s'y attarde guère plus, entendant soudain son nom franchir les lèvres de l'homme au teint de charbon.
Il la remercie et, prise de court, elle se contente de balbutier.

- Mhhh … je, je vous en prie, dit-elle machinalement en le voyant lui aussi avec une pierre à la main, avant de se reprendre. Oh, il n'y a pas de quoi, et partager ses trésors semble faire autant plaisir à Fenouil que les trouver.

Ce dernier s'avance justement pour offrir la dernière pierre à sa sauveuse, lui demandant d'abord son nom, comme s'il avait oublié qu'elle ne s'en souvenait pas.
Maâra continue à les écouter d'une oreille distraite ; tandis que l'autre est entièrement tournée vers Caabon ; et dévoile ce qui ressemble à un demi-sourire lorsque les mots de la jeune elfe, j'ai oublié, deviennent aussitôt un nom dans la bouche du gobelin. Elle ne s'en vexe pas pour autant, sans doute s'est-elle aussi habituée à Fenouil et son caractère particulier, ou au contraire, même si ce n'est pas le sien, avoir enfin un nom lui permet de moins se sentir étrangère au groupe.
Quoi qu'il en soit, elle se retourne vers Caabon et lui précise que Karsinar a capturé les Silnogures afin de les transformer, comme il est écrit sur le parchemin et, en écho aux espoirs de Maâra, qu'elle espère que leur absence n'est pas synonyme de réussite.
A l'énonciation du nom de Karsinar, Maâra braque son regard et toute son attention sur Caabon, espérant y voir une réaction ou entendre une parole, quelque chose sur lequel elle puisse rebondir et partager ses craintes quant à l'identité de ce dernier.

Les paroles de l'humain, plus sérieuses que l'échange de Fenouil et Jaioublié, ne sont pas dénuées de sens mais, il ne semble pas reconnaître en Karsinar la même chose qu'elle. Elle décide pour l'instant de ne point en faire part, se sachant bien incapable de gérer les questions et peurs des autres, en plus des siennes, si son identité devait être confirmée.
Bien qu'hésitant sur la manière de nommer son compagnon, il semble avoir observé lui aussi sa conduite lorsqu'il a senti les poils de Silnogures. Stor Varg, loin d'être un chien de chasse, réussit à reconnaître l'odeur mais, tourne en rond dans la salle sans vraiment choisir de direction à prendre. Il se rend aux cages en premier lieu, puis fait face à l'escalier donnant sur les tunnels mais se ravise et se dirige vers la porte où est apparu le géant et sa hache, avant de revenir près de Maâra, immobile et désorienté.
Pour Maâra, même si ce n'est pas explicite, il ne fait aucun doute que la voie à suivre est celle des escaliers descendants … mais Caabon n'est pas du même avis, et force lui est de constater qu'il n'est effectivement pas impossible que les Silnogures soient partis par le désert, comme il le suggère. Il va même jusqu'à répondre aux questions muettes de l'elfe grise, en précisant que le vent efface trop vite les traces pour qu'il ait pu en voir en arrivant.

- Vous avez raison, dit-elle finalement après avoir réfléchi. Il n'est pas impossible que les Silnogures ont été emmené par le désert. En tout cas, rien ne l'infirme. Je dois vous avouer en revanche que je ne suis pas à l'aise du tout à l'idée d'y mettre les pieds … et si nous y sommes obligés, je ne me désisterais pas.
Mais la peur du désert n'est pas la cause de ma décision. C'est sur le parchemin que je me suis basée. Il est dit "au cœur du roc" … et si nous sommes déjà au pied des entrailles du volcan de la région, pourquoi passer par un désert pour rejoindre une autre série de grotte … au lieu de les enfermer proche de l'endroit où l'on veut les emmener.
Qui sait dans quel état sont les Silnogures après leur passage ici, ils ne sont peut être plus que des coquilles vides, à peine capable de marcher et suivre les ordres, ayant perdu tout ce qui faisait d'eux des êtres indépendants. Comment savoir en quoi il les a transformé ?



Maâra fait une pause, réfléchissant encore beaucoup à tout ce qu'elle avait lu, ce qu'elle avait apprit de la jeune elfe quand, tout à coup, le géant s'approche d'elle d'un pas déterminé et, sans préambule ou explication, lui dit qu'il la suis.

- Volontiers, réussit-elle à répondre, surprise, en levant la tête vers le colosse.

Elle se déplace vers les escaliers avant d'englober tout le groupe du regard. Caabon venait de questionner jaioublié sur les capacités logistiques de Karsinar, chose qu'elle n'aurait jamais pensé à demander.

- On va faire comme tout à l'heure, dit-elle à Fenouil et la petite. Nous allons partir en éclaireur, afin d'être sur que vous puissiez nous suivre sans danger. Peut-être devriez-vous bloquer la porte derrière nous, on ne sait jamais.

- Comment je peux vous appeler ? demande-t-elle à Jôs en ouvrant la porte vers les escaliers.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 29 Juin 2015 01:15 
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Pour Maâra, Jôs et Caabon

Géoublié qui n'est qu'une gamine répondit à Caabon tout en haussant les épaules:

"J'en ai aucune idée. J'ai juste vu Karsinar. Puis, plus rien. Je me suis réveillée dans les tunnels près de l'oasis, la mémoire défaillante. Je ne me rappelle que des brides. Mais je ne pense que j'aurais la réponse à votre question, même si ma mémoire était intacte."

Fenouil fit un signe positif de la tête et se retourna immédiatement vers la trappe menant au désert afin de la fermer telle que l'avait proposé Maâra.

Mais il était trop tard !

Un sinolgure se tenait là, un seul pour le moment, la lèvre supérieure relevée, les crocs sortis, les oreilles rabattus vers l'arrière, le dos rond, les poils hérissés, tout en émettant un sourd grognement. Il n'avait plus rien de la bête inoffensive illustrée dans les livres de la bibliothèque de Claudy. Ses iris ayant une teinte orangée le rendait encore plus hostile.

Fenouil, apeuré, resta figé sur place, incapable de faire le moindre mouvement. Tout en bas des marches, il tint la poignée de la porte ouverte.

Martine, se place instinctivement derrière Caabon. Prenant soin de ne pas le toucher afin de ne pas gêner les mouvements de se dernier. Elle a évidemment très peur, mais elle ne pleure pas. Sa respiration est par contre très rapide.

Martin et Géoubliée reculent de quelques pas, doucement, évitant tout mouvement brusque et tout bruit pouvant brusquer l'immense bête.




((( Fenouil est à moins de 2 mètres de la bête. Celle-ci a passé la trappe et est en haut des marches (au nombre de 8) Si vous avez des questions, n'hésitez-pas)))



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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 29 Juin 2015 20:14 
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Alors que Jôs avait proposé ses services à l'elfe, cette dernière lui répondit un mot qu'il n'avait jamais entendu. Ou alors dont il ne se souvenait pas. Au final, il comprit réellement "vole entier". Ce qui n'avait aucun sens. Mais il acquiesça poliment, comme lui avait appris Ren, en hochant la tête sans trop parler pour ne pas montrer combien il était idiot. Quand elle lui demanda par ailleurs comment elle devrait l'appeler, il ne sut s'il s'agissait de son nom, ou de la façon dont elle devrait l'appeler pour qu'ils puissent se parler entre eux. Alors encore une fois, en tout simplicité, il répondit sans réfléchir.

"Jôs, très fort, s'non j'entends pas."

Puis comme on lui ouvrait la porte, il s'engouffra dans l'escalier à la suite du petit être vert. Seulement, presque en même temps que ce dernier, ce n'est qu'en levant les yeux suffisamment haut (les bords de son chapeau étant très larges), qu'il vit que le danger était déjà imminent. Il n'avait jamais vu de sinolgure, seulement entendu parler d'eux. Alors la créature tout en haut des escaliers, pour lui, n'était rien d'autre qu'un dangereux prédateur qu'il ne connaissait pas. Et il appréciait déjà suffisamment Fenouil et sa drôle de peau pour commencer à sentir une colère monter en lui.
Il avait déjà combattu des loups, au moins ceux de son clan. Il n'avait pas peur de cette bête. Aussi, il empoigna la chaîne qu'il avait récupérée pour tôt et la fit tournoyer juste à côté de lui, à la façon d'un fouet. Il montra aussi les dents et grogna d'une manière rauque et gutturale, alors qu'il prenait une position basse, presque animale. Si ce fauve l'attaquait, il donnerait un coup qu'il ne serait pas prêt d'oublier. Il se le jurait intérieurement. La seule crainte qu'il avait était pour sa rate, mais il n'avait pas peur de sentir des crocs pour la protéger.

Il grogna encore longuement et avec agressivité, tentant de maintenir la chose à distance.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Mer 1 Juil 2015 09:15 
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Caabon opine du chef aux propos de la jeune elfe amnésique, tâchant de ne pas laisser transparaître sa déception. En savoir plus sur les liens entre ce Karsinar et les peuples du désert l’aurait sans doute aidé à mieux se représenter la situation et l’ordre des menaces. A défaut, il fera sans. Les souvenirs effacés viennent eux aussi se placer dans l’ordre de ses réflexions. Une elfe sans nom, laissée de côté, en sachant un peu mais pas trop sur les motivations d’un ennemi qu’elle seule connaît… Le wotongoh est enclin au doute, et passée la surprise de la rencontre et les premiers échanges, celui-ci est attisé par la situation en train de se construire. Et si cette jeune elfe n’est pas ce qu’elle prétend être, mais un agent de l’adversaire, laissé là à dessein pour noyauter un groupe d’aventuriers ? Quand bien même serait-elle extérieure à l’adversité, son amnésie résulte-t-elle d’un choc naturel, ou est-ce là le produit d’une magie subtile, dont il faut envisager d’autres effets plus pernicieux, comme le conditionnement à la trahison ? Le jeune homme a bien l’intention de conserver un œil sur cette inconnue sans nom, de poser quelques questions pour préciser ses soupçons, ou au contraire, les dissiper. Mais l’heure n’est pas encore aux questions, plutôt à l’action.

La décision de Maâra de préférer les souterrains au désert lui convient, d’autant que ses arguments sont d’une justesse incontestable. Au cœur du roc. Pour le coup, ils y sont. Et la réflexion sur l’état des bêtes se justifie tout autant. A ces remarques, Caabon répond également d’un hochement de tête approbatif.

Alors que tout semblait rentrer dans l’ordre, le plan établi, les décisions prises, une chose vient perturber la sérénité provisoire des aventuriers dans le tunnel. Le chemin par lequel Caabon, Martine, Jôs et Martin avaient pénétré dans les souterrains est maintenant fermé à toute retraite. Sur les marches, un peu plus haut que l’ensemble des protagonistes, une nouvelle créature a fait son apparition. Un fauve, lupin et félin à la fois, plus grand qu’un loup, presque un tigre, une menace très certainement. Le wotongoh n’a guère de doutes sur les intentions de la bête, il interprète son regard comme une menace, tout autant que les crocs dévoilés par les babines retroussées. Voilà que la menace vient du désert, un sinolgure, plutôt en forme, assez en apparence tout du moins pour tenter de les intimider.

(Si quelqu’un a fait passer les sinolgures par les souterrains, eh bien il s’est arrangé pour faire ressortir celui-là par une autre trappe, et le pousser sur nos arrières ensuite. Une bonne stratégie, plausible, la trappe par laquelle nous sommes entrés laisse à penser qu’il peut y en avoir d’autres ailleurs, devant lesquelles Jôs et moi aurions pu passer sans même nous en rendre compte si elles sont assez bien dissimulées sous le sable, ou par la magie…)

La pensée de tout ce qui aurait pu jaillir de pire que des araignées sous leurs pieds fait frémir Caabon. Cette réaction corporelle lui fait saisir l’absurdité de cet instant d’égarement dans ses pensées : plutôt que de songer aux causes et aux scénarios qui n’ont pas eu lieu, il devient nécessaire de faire face à la menace immédiate.

« Martine, si les choses tournent mal… Essaie d’utiliser une porte pour rejoindre la bibliothèque et voir avec Claudy si tu peux trouver des renforts. Emmène Martin et Fenouil avec toi s’il le faut, et ne vous mettez pas en danger. »

La réaction du phalange de Fenris inquiète le wotongoh. Le son et le mouvement de la chaine, les grognements, il craint que la bête ne prenne cela pour une provocation, un défi, une menace, plutôt qu’une invitation à fuir. Il aurait préféré un front plus tranquille, sur le qui-vive ; qu’importe, il faut composer avec les évènements au fur et à mesure qu’ils se présentent. La porte pourrait constituer une barrière supplémentaire, un obstacle au sinolgure, peut être assez pour laisser le temps de préparer un piège, ou de fuir par les souterrains : la largeur du tunnel pourrait, pour le coup, plutôt que desservir les aventuriers, permettre à l’un d’eux de tenir tête sans trop de peine à la bête énervée pour permettre la retraite des autres. Pour l’instant, la porte est un désavantage : le groupe est scindé, un de ses éléments exposé face à la bête, et Caabon ne voit pas comment il pourrait venir en aide à Jôs sans le gêner ou risquer de se prendre un coup de la chaîne qu’il manie ; de plus, il lui semble que toute tentative pour s’approcher pourrait précipiter l’attaque du fauve, au détriment de Fenouil, en première ligne, à un bond à peine de la bête.

Plutôt que de se laisser submerger par une forme de panique, il mobilise dans son corps les ressources pour le combat à venir, cherchant à saisir l’énergie circulant dans son organisme pour affronter la menace. Et de tenir dans son esprit cette flamme nécessaire de la sagesse de Rana, pour prendre les bonnes décisions. Face au sinolgure, ses scrupules sont plus importants que face aux araignées, la perspective de le tuer ne l’enchante guère, il aimerait faire autrement. Il aimerait que sa force ne soit pas aveugle, mais éclairée par une conscience lucide. Si ce sinolgure n’est pas la véritable menace, mais son instrument, il mérite peut-être de vivre. S’il n’est pas conscient des risques qu’il encoure, comme certaines bêtes qui parfois fuient plutôt que d’engager un combat à mort, il suffirait peut-être d’un instant pour dissiper en lui cet aveuglement de l’instinct de survie.

(Rana, donne moi la force de faire ce qui est sage, de défendre toutes ces vies, inspire moi de ton souffle, guide ma main, lève le voile qui pèse sur mes pensées, ton fidèle t’implore.)

Sombrelouves levées, détendu par cette prière, il attend l’issue du combat. Renonçant à donner une consigne qui ajouterait à la confusion – il a constaté que communiquer avec le Fenris peut s’avérer laborieux et source d’incompréhension – il se prépare à la réaction. Pour contrer la distance qui le sépare de la créature, de ses griffes et de ses crocs, le jeune homme compte avant tout sur cette manifestation de son ki qu’il avait su mettre en œuvre pour terrasser, de loin, une des araignées qui menaçaient alors Jôs. Il s’était déjà servi de cette force sur le navire qui l’emmenait en Nosvéris, avec des effets qui l’avaient impressionné. Dans le désert, sa manifestation a été différente. Sur le navire, il s’était retrouvé projeté à la mer, sauvé de justesse par un anneau consacré à Rana. Le souvenir de cet effet redoutable l’amène à se questionner sur les risques qu’il fait peser sur le gobelin et le Fenris : l’attaque aurait-elle des effets collatéraux indésirables sur les deux compagnons ?

Le wotongoh tranche la question avant qu’elle ne se pose véritablement : quand il faudra agir, il n’aura plus le temps de réfléchir. S’il faut blesser les deux autres aventuriers pour préserver les enfants et mettre hors d’état de nuire le sinolgure, il mobilisera tout son ki. Il s’est d’abord engagé envers Martine, et cet engagement s’est étendu à Martin. Les autres… Ils savaient à quoi ils s’engageaient.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Mer 1 Juil 2015 15:30 
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Pour Maâra, Jôs et Caabon

Jôs: Jet de dés Tentative d'intimidation: Réussite


L'attitude de Jôs sembla faire effet... pour un moment du moins. La bête qui s'apprêtait à sauter, se retint lorsque Jôs se mit à grogner.

Fenouil, qui sortit enfin de sa torpeur, lâcha la poignée de porte et tout doucement s'accroupit au sol et s'éloigna à quatre pattes sans faire aucun mouvement brusque et dans le silence le plus total. Il marcha ainsi à quatre pattes et à reculons jusqu'à la pièce principale où il se réfugia près de Martin et de Géoubliée.

La bête éleva d'un ton son grognement, tout en ne lâchant pas Jôs du regard. Si l'action de ce dernier avait ralenti la bête, ce n'était plus qu'une question de secondes pour qu'elle bondisse sur lui.

Martine qui est toujours derrière Caabon, lui répondit par un: "Oui" chargé d'émotion. Un seul petit mot que la petite terrifiée semble avoir de la difficulté à prononcer. Mais fidèle à son caractère, et sans pleunicher, elle fera sans hésitation ce que Caabon lui demandera.

Martin et Géoubliée qui ont entendu Caabon poursuivent leur retraite jusqu'à la porte menant aux cages, suivi de près par Fenouil.



Caabon: XP: 2(post) 0,5 (Protection des enfants)
Jôs: XP: 0,5 (post) 0,5 (tentative d'intimidation)

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Ven 3 Juil 2015 10:06 
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Il semble au jeune wotongoh que la tension dans la salle s’est accumulée. Contre ses prévisions les plus pessimistes, le grognement de Jôs, le mouvement de la chaine, où la combinaison des deux, ont retenu le sinolgure dans son élan meurtrier. Voilà que la bête a hésité assez longtemps pour permettre la retraite de Fenouil, prudente et sans doute comique en d’autres circonstances moins tendues. Voilà qu’à quatre pattes, le petit être vert parvient à rejoindre les enfants, qui forment un bloc de leur côté, avec maintenant au moins deux barrières entre eux et le sinolgure : le fenris et le wotongoh. Caabon est particulièrement fier de la maturité et de la maîtrise dont fait preuve Martine, et espère pouvoir le lui exprimer une fois la situation dénouée : son approbation à la consigne précédente marquait sa tension, pourtant elle l’a exécuté sans paniquer, sans rechigner. Il espère qu’elle aura le courage de fuir si les circonstances l’exigent, car c’est bien de courage qu’il s’agit lorsqu’il est nécessaire d’abandonner derrière soi des compagnons pour assurer la survie du groupe, et la sienne en premier, surtout si l’on ne peut rien faire.

La crainte de Caabon s’oriente vers de nouvelles perspectives : le sinolgure venu du désert pourrait-il être le premier mouvement d’une attaque combinée ? Et si il s’avérait qu’il avait raison, et Maâra également, tous deux à la fois ? Que peut-il se passer si une autre bête vient à surgir du tunnel, alors que la première coupe la retraite ?

(Une menace à la fois. Nous ne pourrons probablement pas disperser nos forces, si la bête s’avère être un adversaire bien plus coriace et dangereux qu’un simple animal blessé ou apeuré. Surtout s’il nous faut neutraliser le sinolgure plutôt que de le tuer.)

Le jeune homme se dit qu’une fois la bête affaiblie, il pourra peut-être se servir du rouleau de corde dans son sac pour l’entraver, plutôt que de l’achever. A moins que la mort soit préférable à la condition dans laquelle l’animal a été réduit, s’il s’avère que les expériences dont il a fait l’objet l’ont perverti au-delà de ce qu’il est admissible de laisser supporter à un être vivant. On achève bien les chevaux, se dit-il, un chien enragé, une bête à l’agonie. Pourquoi pas un sinolgure. Les sauver, certes, mais n’est-ce pas là aussi un moyen de les sauver, des les délivrer de leurs tourments ?

L’heure n’est pas encore à la mise à mort, il reste encore le plus dur à faire, le plus dangereux. Et pourquoi pas un espoir pour le sinolgure.

(Rana, permets moi d’attiser la flamme, et de ton souffle la dominer. Permets moi de vaincre la menace, et d’épargner la victime. Aide moi à distinguer l’ennemi de son instrument innocent.)

A pas lents, sans geste brusque, pour ne pas risquer de précipiter une attaque sur Jôs, Caabon se déplace sur sa droite, profitant des précieuses secondes offertes par l’initiative du fenris pour gagner le mur, à proximité de l’encadrement de la porte. Là, d’un mouvement fluide, il se débarrasse au sol de la cape et de son sac, afin de libérer complètement ses mouvements. Le poids de Sombrelouves au bout de son bras le rassure un peu, il éprouve un certain réconfort à se savoir armé de ces griffes qui ont déjà apporté la mort : non pas qu’il ait apprécié de prendre des vies grâce à elles, mais il sait de quoi il sera capable grâce à elles le moment venu.

Le combat dans l’escalier ne lui plait guère. Armé d’un arc, sachant se servir d’un arc, il aura tenté de toucher la bête par-dessus l’épaule du géant clair, mais il n’a pas cette ressource, et ignore de quoi est capable Maâra, ou son étrange familier. Plaqué contre le mur, il ne peut qu’attendre. Si Jôs recule, ou est renversé, le sinolgure sera à sa portée, il pourra probablement profiter l’effet de surprise, ou de sa position dans le dos de l’animal pour porter un coup redoutable. Si le fenris tient sa position, il pourra toujours aviser, puisqu’il est maintenant assez proche pour le soutenir.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Ven 3 Juil 2015 23:40 
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Le colosse blanc hoche simplement la tête avant de lui répondre. Bien que n'ayant aucune expérience en la matière, elle ne détecte aucun sarcasme dans sa voix lorsqu'il lui dit s'appeler Jôs, en précisant très fort sinon il n'entend pas. Et tout comme lui, elle hoche la tête de manière à pouvoir lui faire part de son écoute, sans avoir à dévoiler son étonnement et son incapacité à détecter le sens réel de sa phrase.

Et pendant ce temps, Fenouil, fidèle à lui-même et toujours prompt à participer dès que l'occasion se présente, se précipite vers la porte du désert pour la fermer.
La main sur la poignée, il se fige brusquement, immobile et prostré de peur. Au dessus de lui, sur la plus haute des marches se trouve une créature, dont l'apparence fait chavirer le cœur de Maâra.
Elle reste figée d'horreur face à la bête, les yeux exorbités où se mélangent colère et peine. La vue de la créature lui est insupportable mais son regard semble ne pas pouvoir s'en défaire. Innocents … voilà ce qu'étaient les Silnogures pour Maâra, des créatures sauvages et craintives, indépendantes et solitaires, majestueuses et sacrées, rares et libres. Ce qui se trouve à quelques mètres d'elle n'est plus qu'une bête meurtrie, torturée, devenue folle de rage par la faute d'un être plus fou et barbare encore.
Elle qui est capable de tous les décrire en détail, ne reconnait même pas la race de celui qui se tient devant eux, prêt à bondir. Et elle reste figée ; elle entend, sans écouter, Caabon demander aux enfants de se tenir près à fuir par une porte vers la bibliothèque, elle voit, sans comprendre, le colosse se mettre entre le Silnogure et eux, permettant au petit Fenouil de s'éclipser avec une discrétion qu'elle ne lui connait pas. Son compagnon réagit lui aussi, sans attendre les ordres d'une maîtresse en train de se battre avec ses propres sentiments ; il contourne le gobelin est se place à quelques centimètres de l'ouverture, le dos contre la porte maintenu contre le mur, prêt à bondir au cou du Silnogure au moindre mouvement.

Mais de mouvement, il n'y en a pas. Peut-être est-ce la vue de la chaine qui fait hésiter la créature, peut-être est-ce le grognement menaçant et la position animale du géant ; tout est-il que le Silnogure ne bouge pas. Ses babines frémissent et dévoilent toujours ses crocs, ses oreilles restent en arrière et son dos s'arque plus encore et, la lueur orangée de ses yeux ne peuvent tromper personne … ceci n'est qu'un sursis.

Caabon le comprend lui aussi et, maintenant que les enfants sont tous proches de la porte des cages, s'avance discrètement en longeant l'autre coté du mur.
C'est lorsqu'il se défait de sa cape et de son sac que Maâra semble sortir de sa torpeur. Elle l'observe comme on observe les étoiles à travers un fin voile nuageux et, lorsque son regard se pose sur les griffes qu'il tient à chaque main, son cœur s'emballe ; elle ouvre la bouche mais aucun mot ne veut en sortir. Elle voudrait leur hurler de ne pas tuer la bête, elle voudrait pouvoir leur dire qu'ils doivent les garder en vie, qu'elle le sent, et mieux qu'elle le sait … c'était écrit … "en présence des animaux à moitié profanés"
L'est-il seulement ? à moitié profané ? Comment peut-on n'être qu'à moitié profané ? Le Silnogure d'avant est-il encore quelque part à l'intérieur de ce corps meurtri et violé, derrière ces crocs menaçants ?

Qu'on ne s'y trompe pas, derrière le masque angoissé de l'elfe, la rage gronde et elle a peur de la laisser sortir, peur de ne pas savoir la contrôler et qu'une bête innocente, ayant déjà plus que souffert, n'en devienne la cible. Face à l'urgence, et en lien avec la bestialité de son compagnon, les fluides de Maâra sont plus qu'éveillés à cet instant et, à l'inverse d'elle, ont une soif de violence au-delà de la raison.
Ils sont comme la bête dans l'escalier, ivres et fous, prêts à bondir sans retenue. Mais Maâra les contient et de cet effort, y puise sa force comme elle le fait à chaque fois … les contrôler, les contenir la rend plus puissante, elle les domine plus facilement chaque fois et ils finissent par se mêler à elle, une symbiose se créé et elle en fait ce qu'elle veut ... tant qu'elle contrôle leur goût pour la souffrance, autant la sienne que celle de l'ennemi.

Le dominer sans le blesser … c'est aussi ce qu'elle chercher à faire avec le Silnogure. Incapable pour l'instant d'en faire part à ses alliés, elle décide de tenter quelque chose. Comme avec ses fluides, elle va tenter de puiser dans la force de l'autre pour devenir plus puissante.
Elle canalise ses louveteaux et se concentre sur le sort appris à l'université de Tulorim. La force, elle ne doit cibler que la force physique de la créature, s'infiltrer dans ses muscles et y puiser son énergie, l'affaiblir. Sa magie se fond dans les zones d'ombre de la salle, nombreuses. Ses yeux sont devenus noirs, comme s'ils voyaient maintenant à travers ses fluides et les ombres.


((hrp : vise le silnogure avec le sort : Force des ténèbres, au niv 10))

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Mar 7 Juil 2015 00:33 
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Pour Maâra, Jôs et Caabon

Maara: Jet de dés attaque: Réussite
Caabon: Jet de dés approche furtive: Réussite
Silnogure: jet de dés riposte: Réussite
Jos: Jet de dé Coup de chaine: Echec

Alors que Caabon avance furtivement vers le Silnogure en longeant le mur, Martine recule discrètement pour rejoindre Martin, Fenouil et Géoublié.

Concentré sur Jos, la bête n'aperçoit pas les manoeuvres de Caabon, et celui-ci a tout le loisir de se mettre en position.

Mais le moment de répit est terminé et la bête bondit sur Jôs qui malgré son intention de départ ne parvint pas à frapper la bête à l'aide des chaines trouvées et tombe sur le dos, la bête au-dessus de lui approchant dangereusement ses puissantes mâchoire du visage du colosse. Heureusement pour Jôs, le sort de Maâra a fonctionné et c'est un sinolgure quelque peu affaibli qui a attaqué laissant une Maâra plus puissante.


((( Pour Jos, je me suis fier à cette phrase de son rp :
Citation:
Si ce fauve l'attaquait, il donnerait un coup qu'il ne serait pas prêt d'oublier.
)))



[i]
Caabon: XP: 1,5(post) 1 (approche furtive)
Maâra: XP: 1,5 (post) 1(attaque réussie )

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Jeu 9 Juil 2015 10:03 
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Des évènements qui vont se dérouler, Caabon ne perçoit qu’une infime partie, collé qu’il est au mur, incapable de percevoir le sinolgure, ses réactions, la menace qu’il présente. Il doit maintenant faire confiance aux deux compagnons d’aventure pour prendre l’initiative, faire face le temps qu’il puisse jouer efficacement son rôle de soutien. En attendant qu’il soit temps pour lui d’agir, il cherche à faire le vide dans son corps et son esprit, afin que se ralentisse son rythme cardiaque, que toute panique et précipitation l’abandonne au profit d’une sérénité propre à mener à terme ses projets, laissant toute la place à l’inspiration de Rana. C’est aussi l’occasion, durant cette instant infime, de canaliser son ki vers ses poings, afin d’être prêt à porter à la bête des coups plus efficaces. Cette technique l’a déjà bien aidé, et il espère trouver là l’occasion de sauver la mise grâce à cette force intérieure.

La suspension de l’instant s’estompe, le temps reprend son cours dans l’ordre de ses perceptions, et avec lui la violence de l’attaque du sinolgure. Tout se déroule trop vite, les informations parviennent au wotongoh dans un flux qu’il parvient à peine à traiter. Près de lui, le fenris est renversé par la charge de la bête, qui approche dangereusement ses mâchoires du visage de l’homme ; malgré toutes les tentatives de défense de ce dernier, la chaîne qu’il utilisait jusque là comme moyen d’intimidation ne lui permet pas de repousser son adversaire. Dans le même temps, quelque chose émane de la position de Maâra, quelque chose que le jeune homme ressent sans en être la victime, comme un sentiment diffus de froidure, une inquiétude qui s’infiltre en lui ; ou tout cela n’est peut-être que l’effet de son imagination, il n’en est pas certain. En revanche, il est sûr qu’il s’est bien passé quelque chose, car le sinolgure dominant Jôs tressaille, paraît un instant affaibli, comme si soudainement des heures de fatigue, une course harassante, viennent de s’effondrer sur lui. L’occasion que cherche Caabon est là : il faut agir, non plus pour blesser, mais pour sauver. Quoi qu’ait fait l’elfe grise, cela constitue une ouverture dont il doit se saisir, afin de libérer le fenris et, éventuellement, de neutraliser le fauve. Une image s’impose à lui, celle du combat dans les grottes de Gwadh, la force du garzok qui le dominait, la détresse, et soudain la délivrance. Comme ces souvenirs affluent, un plan se forme dans son esprit. L’instinct retient au dernier moment le geste de lever les griffes qu’il s’apprêtait à faire pour frapper le sinolgure à l’épaule, et au contraire, son poing armé reste baissé. Autour de l’acier et du cuir, il concentre sa force et sa volonté, fait apparaître une gaine d’énergie d’un bleu luisant, dont il connaît déjà les effets. Le temps presse, les claquements de mâchoire de la bête, sa respiration haletante sont autant de signaux de l’urgence. Alors, assurant ses appuis dans une légère flexion des jambes et déplacement de ses pieds, afin d’optimiser l’effet de son coup, il frappe de toute ses forces, invoquant dans un cri le nom de Rana.

Sous l’impulsion du coup, le sinolgure décolle légèrement du sol, pour être projeté vers le mur opposé. L’attaque semble l’avoir légèrement sonné, il secoue la tête pour retrouver la pleine possession de ses sens, pousse quelques grognements.

D’un bond, Caabon enjambe le corps de Jôs et s’interpose, pour lui laisser le temps de se relever sans risquer un nouvel assaut de la créature corrompue. Rivant son regard sur la bête, il présente cette fois les lames de Sombrelouve, prêt à blesser si cela s’avère nécessaire.


(((Petit combo: Usage d'envol du faucon au lvl10, doublée par la capacité de combat de classe, effet modéré par la tentative d'apprentissage de Miséricorde de Rana)))

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Sam 11 Juil 2015 15:29 
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Concentrée et déterminée, Maâra parvient à dominer ses fluides jusqu'au bout et à les diriger intégralement vers le Silnogure, malgré la tournure des événements. La bête a finalement bondit avant qu'un des trois ne réussisse à l'atteindre. Jôs, bien qu'imposant et armé d'une lourde chaine, ne parvient pas à la stopper ou l'assommer et se fait projeter en arrière par la seule force de l'animal dénaturé.
A quelques pas de la tête du colosse, Maâra s'est forcée à rester immobile bien que toutes les fibres de son corps se soient littéralement évanouies de frayeur, soudain consciente de n'être qu'une frêle liseuse de livres au milieu d'une aventure trop lourde pour ses épaules.
Alors que ses yeux, exorbités par un subtil mélange de rage et de pitié, se posent sur les mâchoires écumantes dangereusement proches du visage du colosse ; Maâra déverse ses fluides droit sur la gueule de la bête.

Elle en est consciente, sa maîtrise n'en est encore qu'à ses balbutiements, les effets ne sont pas palpables ou visuels mais, être soudainement enveloppé par un froid insidieux qui se répand et vous sonde a de quoi surprendre ; et, fort heureusement, les crocs ne se referment pas sur la gorge du géant barbu. La sensation qui l'envahit aussitôt, bien que nuancée dans les faits, la surprend ; mais au lieu de se sentir violé, elle se sent revigoré et la savoure comme un délice sucré à faire plisser les yeux d'extase.
Mais la félicité de sentir une nouvelle force en elle ne dure pas car, du coin de l'œil elle aperçoit Caabon, qui profite de l'instant de faiblesse de la bête pour attaquer.
L'espace d'une seconde, l'elfe grise ouvre la bouche mais n'arrive pas à parler, tétanisée par la peur de le voir blesser mortellement l'animal torturé. En d'autres circonstances, elle aurait été la première à mettre fin à ses souffrances mais elle est intimement convaincue qu'ils seront capables de les sauver.
Mais l'humain ne brandit pas haut son arme. Son bras armé reste en position basse et un reflet bleu perce l'obscurité de la salle, un fourreau de lumière enveloppe son poing, aussi luisant que ses fluides sont ternes. L'homme invoque le nom de la Déesse des vents et bondit à son tour vers la bête.

Encore bouche bée, l'elfe grise regarde la bête être éjectée du corps du géant sans le blesser, ni être blessée lourdement. Le Silnogure chute et s'écrase contre le mur opposé, légèrement sonné.
((Oui !! oui, oui, merci ! Rana merci d'avoir su souffler ta sagesse aux humains)) S'exclame-t-elle à part elle sous le choc. ((L'assommer, … le ligoter !))
Comme un éclair, elle se souvient avoir vu la corde contre le sac lorsque l'humain avait tout laissé au sol, avant de se préparer à ce coup de génie. Mais la corde ne suffirait pas. Aussi peu habituée à la violence soit-elle, elle se doit de l'aider aussi à renverser ou assommer la bête. Elle se souvient du jeu de jambes de l'humain, de la manière dont il a su prendre appui au sol pour utiliser toute sa force et son poids ; et elle a remarqué aussi comment son Lykor avance épaules en avant lorsqu'il charge.
Mais l'heure n'est pas à savoir comment faire basculer une telle masse, d'autant que la bête ne restera pas sonnée bien longtemps et cela, l'humain le comprend aussi car le temps qu'elle aille prendre la corde, il a enjambé le colosse et s'est interposé devant la bête, armes au dehors.

Elle doit faire vite avant que l'humain oublie ses intentions de ne pas la tuer.

D'un regard, elle ordonne à son Lykor de s'interposer à son tour. Il approche par le côté, le dos rond, les crocs saillants et les griffes sorties. De son côté, elle met à profit son savoir en matière de nœud à collet et fait un nœud plus simple, un nœud coulant qu'elle élargit tout en marchant doucement, dans le dos de l'humain.

Toujours sans un mot, elle fait comprendre à son compagnon d'attaquer la bête.
Le Lykor obéit aussitôt, sans même un geste ou un signe envers l'elfe grise. Il bondit sur le Silnogure et au lieu de viser la gorge comme il l'aurait fait pour tuer, il se jette sur la cuisse arrière de l'animal. Les deux bêtes décharnées et dénaturées de corps pour l'une et d'esprit pour l'autre se heurtent et Maâra fonce vers eux, encore inconsciente de ce qu'elle s'apprête à faire.
L'elfe grise bondit à son tour sur les deux bêtes, oubliant dans l'urgence toute prudence élémentaire. Le peur lui fait souvent faire des choses insensées, comme jadis lorsqu'elle s'est jetée du haut d'une chute d'eau en fuyant un autre lykor, tout aussi féroce et enragé que son compagnon.
Elle parvient, sans trop savoir comment, à mettre la corde autour du cou du Silnogure et à tirer pour resserrer le nœud mais, la bête rue et se cabre, lâchant le flanc du compagnon qu'elle venait de griffer. Maâra se fait éjecter à son tour, comme l'animal avant elle, mais elle retombe sur le sol et y roule plusieurs fois avant de s'arrêter.
En relevant la tête, elle s'aperçoit que son compagnon s'est de lui-même interposer entre elle et la bête … qui remue le haut de son corps pour tenter d'enlever la corde pendue à son cou.

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