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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Mar 14 Juil 2015 09:50 
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Il était bien difficile pour Jôs de comprendre comment, alors qu'il connaissait sa force et était armé de métal, il avait fait pour se retrouver basculé en arrière par le poids de cette créature. Lui qui était si confiant quelques secondes plus tôt, il était désormais la plus fragile des proies, à deux doigts de voir sa gorge être arrachée par la bête qui lui était encore inconnue. Il aurait fondu en larmes, si ses amis n'avaient pas été là pour le sauver. D'ailleurs il ne comprit pas comment cela avait pu se passer. La chose lui avait seulement paru soudainement plus faible qu'auparavant, mais encore capable de le dominer malgré son poids de géant, puis une étrange gerbe la fit dégager sur le côté, le libérant enfin de l'emprise qui, si elle avait duré un peu plus longtemps, lui serait devenue fatale.

Les grosses pattes du monstre l'ayant immobilisé au sol, Jôs laissa échapper une grosse quinte de toux alors qu'il reprenait sa respiration. Il était désormais lui-même à quatre pattes, ses grosses mains enroulées par les chaînes qu'il avait fièrement balancées en signe de provocation. Et alors que la créature qui accompagnait Maâra reprenait le relais, le crainte chez lui se transforma. Ce qui l'avait effrayé et immobilisé se changea progressivement en colère. Il avait été dominé par une bête, ce qui n'était pas encore arrivé jusqu'à maintenant.

"Ren, y s'rait pas fier de moi, dit-il. Normal'ment, j'aurais gagné, parce que j'suis si fort. Ren y va m'engueuler."

Et il se redressa tout en se tournant vers la créature qui arborait maintenant une corde autour de son cou, mais qui venait également d'éjecter l'effrayante elfe un peu plus loin. Réalisant qu'ils étaient encore plus en danger qu'avant, face à une bête pas seulement en colère, mais très certainement enragée, Jôs conclut face à elle :

"Y va m'engueuler, y s'ra en colère, et ce s'ra ta faute !"

Et dans une nouvelle rage, il profita de la position où le monstre se débattait pour lui foncer dessus et lui rentrer dans le flanc. Sans prendre compte du fait que c'était un sinolgure, puisqu'il ne le savait pas lui-même, il lui infligea un coup d'épaule qui la déstabilisa légèrement, mais suffisamment pour qu'il puisse lui-même en profiter et enrouler ses chaînes de manière hasardeuse autour du buste de la chose. Il tenta de maintenir une position fixe, une main autour des chaînes et l'autre resserrant la corde de Maâra, juste de quoi permettre à ses compagnons de l'aider un peu plus. Mais ce n'était qu'une question de secondes avant qu'il ne soit de nouveau renversé et en danger de mort. Cela, il était trop idiot pour le savoir.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 20 Juil 2015 23:46 
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Pour Maâra, Jôs et Caabon

C'est dans l'adversité que les gens font front commun afin de se tirer d'une impasse. Et c'est ce que fit le trio des adultes devant le regard admiratif des enfants.

Le sinolgure, bien ligotée par les chaines, cessa de remuer, exténuée.

Cependant, Fenouil, qui était resté loin du combat, respectant à la lettre les consignes de leurs protecteurs, gisait au sol, la sueur sur son front, en voie de s'évanouir.


Des enfants, c'est Martin qui parla le premier :

"Il faut aider Fenouil, il saigne, il est blessé à la jambe.. "

"Au même endroit que le sinolgure, je crois ! " rajouta Martine.
Les enfants inquiets regardaient Fenouil qui serraient les dents et geignaient tout bas.

(((Je vous félicite pour ce combat ! L'apprentissage de Caabon est valdée ! Bravo !)))



Caabon: XP: 1 (post) 1(attaque du sinolgure)
Maâra: XP: 1,5 (post) 1(attaque du sinolgure )
Jôs: XP: 0,5 (post) 1(Ligoter la bête)

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Jeu 23 Juil 2015 10:19 
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La scène qui avait commencé comme une lourde menace pour les trois protagonistes et le groupe qu’ils essayaient de protéger s’améliora à mesure que l’elfe grise et le grand fenris déployaient leurs initiatives. Caabon s’est interposé entre la bête sonnée et l’homme couché, et c’est avec un grand soulagement qu’il a observé la manœuvre de Maâra, et l’intervention de son familier cadavérique. La force mobilisée pour repousser le sinolgure lui manque maintenant, et il ne se sent pas de retourner à l’assaut une fois de plus s’il n’y est pas obligé. Le rouleau de corde de son sac, il l’avait purement et simplement oublié, et fort heureusement la sindel a eu la lucidité de s’en emparer, pour tenter de dompter le fauve sur lequel s’est jeté le quadrupède mort-vivant, saisissant à la cuisse le fauve sous le choc. Et tandis que les deux forces animales s’affrontent, l’elfe parvient à passer un nœud coulant au col de l’adversaire à neutraliser. Sa prise n’est pas assez forte, ou la bête porte en elle encore assez de force : toujours est-il qu’il projette l’elfe grise d’un mouvement, l’envoyant bouler comme un chat se débarrasse d’un coup de patte d’une souris.

Ce répit offert au fenris lui suffit pour se relever, et s’emporter contre le sinolgure qui l’a renversé, chaines encore à la main. Caabon ne se soucie que peu de ce qu’il est en train de raconter, toute son attention est concentrée sur l’elfe et les enfants. Plutôt que de s’interposer à nouveau, il reprend son souffle, se déplace de quelques pas pour pouvoir atteindre dans un même délai la sindel si leur adversaire décide d’échapper au défi de l’albinos pour s’en prendre à la proie la plus faible, ou au contraire venir au secours de Jôs s’il en avait besoin.

(Pourvu qu’il ne s’en prenne pas aux enfants…)

Mais Jôs parvient avec les chaînes à entraver le sinolgure, dont le déchainement de puissance a peut-être épuisé les forces, à moins que ce ne soit une résolution passagère à un sort de vaincu : il cesse de ruer et s’effondre sur le sol. Plutôt que de laisser la tension reposer, s’apaiser, une nouvelle raison d’inquiétude émerge. La voix de Martin se fait entendre, il signale avec une crainte perceptible dans les tremblements de son ton que Fenouil souffre d’une blessure à la jambe. La nouvelle est déjà bien assez préoccupante en elle-même, pourtant Martine, observatrice, lui donne une toute autre dimension en relevant la similarité des blessures du gobelin et du sinolgure.

C’est en effet à la patte arrière que le familier mort-vivant de la sindel a mordu la bête, et c’est à la jambe que souffre Fenouil. La première pensée de Caabon est pour une coïncidence, et elle est aussitôt balayée par une rapide observation des lieux : il ne lui semble pas qu’il y ait quoi que ce soit sur quoi le petit être vert aurait pu se blesser en s’éloignant du combat.

(Si blessure il y a, il faut la soigner, et vite. Hors de question de perdre un des membres du groupe aussi bêtement… Tant pis pour mon kimono bleu, je peux bien m’en passer, il pourra probablement faire un bandage pas trop mauvais, de quoi éviter une trop grosse hémorragie peut-être et… mais oui ! Bien sûr !)

Se dirigeant à grands pas vers son sac, il en tire le vêtement qu’il a pensé sacrifier pour de bon, auquel manque déjà la manche ayant servi de fanion sur la porte dissimulée de la tanière des shaakts, mais également une gourde soigneusement fermée qui lui avait été remise par Théoperce à son départ de Kendra-Kâr, censée soigner les afflictions du corps. Revenant auprès du gobelin avec son butin, il s’agenouille auprès de lui, pose sur son épaule frêle une main rassurante, et lui demande :

« Est-ce que tu sais ce qui s’est passé ? Comment t’es-tu blessé ? »

Ce faisant, il jette un coup d’œil à la blessure pour en estimer la profondeur et l’étendue, mais surtout l’urgence des soins à donner. Ce qu'il y voit confirme ses craintes. Non pas que la vie du gobelin soit en danger, un bandage, une potion pour accélérer la guérison, un peu d’eau et de nourriture pour qu’il reprenne des forces, et tout devrait rentrer dans l’ordre. Il faudra surtout veiller à ce que la plaie ne s’infecte pas, ce qui pourrait avoir des conséquences dramatiques… A moins que ces enfants pleins de ressources aient reçu, avec celui de franchir des espaces immenses en un clin d’œil, le pouvoir de guérir les corps. La véritable source de l’inquiétude du wotongoh est la nature de la blessure. Il s’agit bien de marques de crocs. Si magie il y a là-dessous, elle l’inquiète au plus haut point.

(Et si le coup que j’ai infligé au sinolgure avait aussi touché l’un des enfants ?)

Cette pensée lui arrache un frisson désagréable, alors qu’il se figure Martine voler comme une poupée de chiffon dans la grotte et s’écraser contre le mur.

« Personne d’autre n’est blessé ? Personne d’autre ne se sent mal ? »

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C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Dim 26 Juil 2015 20:08 
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Contre toute attente, la force de Jôs suffit enfin à retenir la bête. De toute évidence, les coups infligés par ses alliés l'avaient beaucoup aidé, mais à se voir lui-même, maîtriser une créature aussi imposante et effrayante que celle-ci, il ressentit une grande force en lui. Au final, la façon dont elle s'effondra, exténuée, permit à la phalange de Fenris de passer les chaînes de façon plus précise. Il n'avait jamais eu ce genre d'arme ou de lien auparavant, seulement des cordes, donc il ne comprit pas, au premier abord, pourquoi il ne pouvait pas faire de nœuds avec. Il composa avec ce qu'il savait faire et ce contenta de passer les chaînes autour du cou, du buste et des pattes avant du monstre.

Pas vraiment sûr de ce qu'il faisait, ses alliés s'activaient, sans que lui ne comprenne pourquoi. Une question de blessure, apparemment. Mais il ne pouvait rien y faire. Ce n'était pas ce qu'il savait faire. Aussi, il resta penaud, devant le monstre, mais tout de même un peu fier de comment il avait réussi à se battre. Quand on lui demanda s'il allait bien, la première chose qu'il eut envie de dire...

"Z'avez vu ? Je l'ai battu ! J'ai réussi !"

De toute évidence, il allait bien. Cela dit, il ne savait toujours pas qu'en vérité, c'était bien un sinolgure qu'il avait "vaincu".

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Mer 29 Juil 2015 22:41 
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Maâra se redresse à demi, restant dans une position accroupie, les mains et les pieds bien encrés au sol afin de bondir, à l’image de son Lykor, avec plus de force et de vitesse qu’elle n’en est capable en position debout.
Le Silnogure lui semble affaibli, malgré la nervosité presque palpable qu’il affiche. Son corps est aussi tendu que la corde d’un arc prêt à libérer une flèche sculptée dans un miasme de fureur, mais sa cuisse abîmée le rend moins stable, et sans doute moins téméraire se dit-elle tout à coup en pensant aux enfants. Rendue fou par des jours de tortures qu’elle n’ose imaginer, l’animal doit se sentir maintenant menacé et en position de faiblesse ; une bête acculée qui, s’il lui reste un minimum d’esprit, va sans doute vouloir s’en prendre à des cibles plus faibles, plus petites et surtout moins dangereuses que le groupe que forme les trois adultes et son Lykor : les enfants et Fenouil.
Maâra se déplace de quelques pas sur le côté afin de se rapprocher d’eux mais, au même moment le colosse se relève, la mine renfrognée. Il a l’air visiblement en colère et Maâra ne saurait dire avec certitude contre qui est dirigée cette colère lorsqu’il se met à parler face au Silnogure, sans que les mots lui soient réellement destinés. Il parle à nouveau de ce mystérieux Ren, et Maâra en conclue qu’il doit s’agir d’un professeur peu indulgent si le fait d’être renversé par une telle masse enragée lui serait inacceptable.
Toujours est-il que le colosse, guidé par une colère bien enfantine de l’avis de Maâra fonce vers le Silnogure, heureusement armé que des chaines trouvées dans la pièce voisine, plutôt que la masse avec laquelle il a déboulé dans le hall. Le colosse percute le Silnogure par le flanc et même s’il ne l’éjecte pas contre le mur comme l’homme à la peau noir, il a le mérite de le renverser et parvient même à profiter de sa position pour ligoter les pattes de l’animal et resserrer sa prise sur la corde autour de son cou pour l’immobiliser et, l’espère-t-elle, l’empêcher de se débattre car, bien que d’une efficacité improbable compte tenu de leur différence et leur méconnaissance de chacun, elle craint toujours que l’un d’eux ne décide de tuer l’animal.

Mais le calme n’est pas pour autant au rendez-vous car à peine la bête immobilisée, la voix de Martin résonne dans ce hall soudainement silencieux, soucieux de l’état de Fenouil blessé à la jambe, aussitôt suivi de celle de Martine, plus attentive, qui leur indique que la blessure est au même endroit que le Silnogure.
A peine ce nom est-il prononcé que Maâra se détourne de l’animal et accoure vers le petit gobelin. Martine a vu juste et l’elfe grise en reste pétrifiée, muette et déstabilisée. Son compagnon, qu’elle sent plus enragé encore que le silnogure, aurait-il pu s’en prendre au gobelin ? Mais quand ? Pas une seconde il n’a échappé à son attention, pas une seconde il ne s’est échappé à son contrôle. Non, c’est impossible. Il n’aurait pas eu le temps, et il est bien trop obsédé par ce que dégage le Silnogure … qu’il n’a toujours pas lâché du regard.
Alors ? une coïncidence ? Peut être s’est-il blessé en tombant lorsqu’ils se sont tous dirigés vers les cages, paniqués et effrayé ?
Caabon, plus réactif que Maâra, est déjà au chevet du gobelin et semble savoir ce qu’il fait car il se presse de récupérer son sac et en sort un linge plutôt propre, une gourde et inspecte rapidement la minuscule jambe de Fenouil.

Se sentant inutile auprès de l’humain, déjà entouré de près par les autres enfants, Maâra se tourne vers le colosse qui vient de répondre aux inquiétudes de l’humain quant aux blessures de chacun. Le géant barbu ressemble vraiment à un enfant, ou plutôt à un Fenouil, se dit-elle lorsqu’au lieu de répondre qu’il va bien, car c’est le cas de toute évidence, il s’enorgueillit d’avoir réussit, fier de lui malgré son attitude un peu empoté.

- Nous devrions attacher le Silnogure quelque part … pas dans les cages, s’empresse-t-elle de rajouter autant pour leur éviter d’émettre l’idée que pour les rassurer quant aux siennes. Il est affaibli mais je crains qu’il ne se débatte plus fort s’il s’en remet rapidement. Peut être sur le lit à côté ? Qu’en pensez-vous Jôs, pouvez-vous vous en occupez pendant qu’on soigne Fenouil ?
((… Ou le Silnogure.)) Finit-elle pour elle-même, espérant pourtant qu’il ne s’agisse que d’une coïncidence … il ne peut en être autrement, elle en est sûre mais maintenant que Caabon a pu examiner le gobelin, elle ne peut s’empêcher de lui poser la question, afin de se rassurer.

- Est-il gravement blessé ? … Qu … quel … quel types de blessures ? Balbutie-t-elle en les rejoignant et en se penchant au dessus de petit groupe autour de Fenouil. Elle sort de son sac une autre bourse de tissu ; encore humide et à moitié ouverte et écrasée en raison du voyage mouvementé depuis l’oasis ; contenant des fruits rouges que Fenouil semble adorer. Maâra semble hésitante et mal à l’aise, se sentant bien inutile et se demandant ; tout en les tendant vers le gobelin ; en quoi cela pourrait lui faire du bien.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Jeu 30 Juil 2015 18:26 
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Pour Maâra, Jôs et Caabon

C'est un Fenouil passablement étourdi qui répondit de peine à Caabon, mais d'une voix tout de même assez forte malgré sa douleur, pour que tous les autres l'entendent.

"Non, je ne sais pas et je ne comprends pas. J'étais là avec les autres bien sagement, promis ! " Dit-il d'un air piteux avant de poursuivre.

"Et puis, j'ai senti qu'on me mordait la jambe, mais je ne voyais rien, c'est comme si un fantôme m'attaquait"

Martin écoutait attentivement tout en fronçant les sourcils. Puis, il se mordit les lèvres, mais il ne fit aucun commentaire.

A la question de Caabon, les trois autres enfants firent non du signe de la tête, ils ne leur étaient rien arrivés. Mais c'est Fenouil qui reprit :

J'ai vraiment mal à la tête, et aussi au reste du corps, comme si j'avais été bousculé, plaqué, maintenu de forces.

Cette révélation ne sembla pas surprendre Martin qui hocha la tête, avant de se retourner vers Maâra pour lui répondre:

"Bonne idée de l'enchainer près du lit et non des cages. " Puis se tournant vers Jôs, il rajouta :

Maâra a raison, vous pourriez vous en occuper. Vous êtes forts et braves, Ren serait fier de vous !

Martin fait son grand garçon, et tente de se contenir, mais la peur est évidente sur son visage ainsi que sur celui des deux filles. Sur le visage de Fenouil, on ne peut lire que la douleur pour le moment.

Puis Martine qui semblait avoir oubliée sa rancune envers Maâra lui répondit:

C'est une morsure toute fraîche. Et j'étais près de lui, il n'a pas bougé d'ici.




Caabon: XP: 1,5 (post) 0,5 (soin apporté à Fenouil)
Maâra: XP: 1,5 (post) 0,5 ( proposition d'attacher le sinolgure)
Jôs: XP: -- (post en accumulation) ()

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Dim 2 Aoû 2015 22:47 
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Même dos au petit groupe massé autour de jeune gobelin et s'entretenant avec le colosse, Maâra a distingué la voix de Fenouil, essayant malgré son état de se faire entendre de tout le monde. Elle s'est efforcée d'entendre sans écouter, craignant de saisir certains des mots qui mettraient fin à son naïf espoir. Car naïf il l'est et une part d'elle le sait car Martine est une enfant observatrice et, déjà lors de leur investigation dans la bibliothèque, se contente de répondre et décrire ce qu'elle voit, ce qu'elle sait et a compris d'une consigne ou d'une situation.

Dès lors qu'elle l'entend répondre à sa question, l'elfe grise se perd dans les limbes de son esprit, remontant le fil des conversations et phrases entendues. Sur son visage de cendres d'ordinaire si fade se lit soudain de l'inquiétude, ses yeux tremblent comme pris de convulsion, à l'image de ses pensées.

((Une morsure toute fraîche … il n'a pas bougé d'ici)) Les derniers mots de Martine résonnent encore dans sa tête tandis qu'elle essaye de trouver une autre raison que celle lui saute à la gorge. Peut-être est-ce du au lien qui l'unit au Lykor depuis peu, peut-être est-ce sa nature de nécromancien qui l'empêche de voir les choses autrement, toujours est-il qu'elle ne cesse de penser à un lien entre fenouil et le Silnogure.
Si elle prenait la peine d'émettre l'idée à haute voix, peut-être se rendrait-elle compte qu'elle n'est pas la seule … mais c'est quelque chose qu'elle s'interdit, avant d'avoir une autre idée, une meilleure. Une qui ne consisterait pas à imaginer un être à la puissance divine s'amusant à lier des destins sans que les parties en aient conscience, à mettre la vie de ses élus en danger, de jouer avec la vie de Ses élus … et choisir des enfants, aussi fragiles qu'incontrôlables dans ce rôle. Que représente-t-elle donc ? La Déesse de la souffrance gratuite ? Se délecte-t-elle de la peur qu'elle savait instiller dans leurs cœurs au fil des épreuves ? Ou, préfère-t-elle les voir tenter de se dépasser, de vaincre leur peur ? A l'image de Matin qui peine à la masquer malgré ses efforts pour participer à leur échanges, de manière d'ailleurs fort intelligente, quand elle songe à son intervention vis-à-vis de Jôs.

Aussi têtue soit-elle lorsqu'elle ne veut admettre un fait évident, l'elfe grise se rend compte qu'il lui est inutile de fuir l'évidence. Est coïncidence, deux personnes qui se blessent au même endroit, en même temps, en étant dans la même pièce mais à des emplacements différents ; hasard aidé lorsque l'un est attaqué et l'autre apeuré et maladroit. N'est plus coïncidence lorsque ces deux mêmes personnes subissent le même type de blessures et les mêmes troubles.
Les mots de Fenouil, restés dans coin de son esprit, lui reviennent comme un refrain entêtant. Il a senti la morsure de quelque chose d'invisible, s'est senti bousculé, plaqué et maintenu de force et, en garde un mal de tête qui le maintien visiblement dans un état second. Comme le Silnogure … bousculé à en être projeté sur quelques mètres, renversé et maintenu de force par un géant barbu … Maâra cesse soudain de respirer en pensant à ce qui aurait pu arriver si elle n'avait pas été éjectée du dos de l'animal et avait réussi à maintenir la corde autour de son cou pour l'épuiser … aurait-elle tuer Fenouil ? Moins costaud que l'animal, il serait mort alors que la bête se serait évanouie.
Le seul élément qui vient contrebalancer le sens de sa pensée est le nombre de cage. Pourquoi dix cages alors qu'ils ne sont que huit enfants, neuf en comptant la petite elfe grise. Mais très vite, les questions de nombres deviennent complexes. Les cages étaient vides à leur arrivée, il aurait pu n'y en avoir qu'une dizaine comme une cinquantaine ; et Géoubliée ne saurait dire pour l'heure combien d'autres personnes étaient avec elle avant son accident. Le nombre de cages, de Silnogures ou d'enfants, n'ont finalement pas assez de poids pour équilibrer la balance de ses idées.

- Arrêtez-moi si vous pensez que je divague, dit-elle alors sur un ton nerveux qui suinte l'envie qu'on le lui dise. Imaginez que les enfants, les élus, soient liés aux Silnogures d'une manière viscérale. J'ai essayé de trouver une autre explication, mais les blessures et l'état de Fenouil et de l'animal fou sont trop semblables pour en faire abstraction.

Nous devons essayer de retrouver les autres, dit-elle brusquement, plus livide que d'ordinaire sous l'horreur de la vision fugace qui l'a traverse. Torturés et transformés comme ils l'ont été, les Silnogures ne ressemblent qu'à des bêtes sauvages et agressives et … le sont. Imaginez qu'une des bêtes soit grièvement ou mortellement blessée ?
Comment la dame grise a pu laisser ses Elus risquer leur vie aussi aveuglément ?!?


Elle se rend alors compte que cette dernière pensée vient d'être dite à haute voix et essaye de se reprendre.
On doit veiller aux soins de Fenouil avant tout, et trouver comment rejoindre vos amis rapidement pour les prévenir.

((Et savoir où mène ce tunnel))
rajoute-t-elle dans un coin de son esprit, entêtée jusqu'au bout mais sachant se taire quand il faut.

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Jeu 6 Aoû 2015 14:11 
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Il fallait le dire, Jôs était particulièrement déçu de voir que ses efforts n'étaient pas félicités. D'ordinaire, après un tel combat, Ren lui aurait dit qu'il avait bien, qu'il s'en était super bien sorti. Pour lui-même, il s'adressa alors une parole de son ami, comme s'il était encore avec lui.

"Par Fenris, Jôs, j'voudrais pas me prendre une taloche avec ces mains !"

Ce n'était pas grand chose, mais d'un coup il se sentit déjà mieux. Même si on ne lui parlait pas tellement, cela le réconfortait. Et de toute façon, il ne comprenait pas encore vraiment la situation. Tout le monde semblait s'activer autour de lui. Il comprit vaguement qu'il était question de blessure, mais qu'elle ne semblait pas venir d'une morsure. Ou alors en était-ce une autre ? Il se pinça les lèvres en tentant de comprendre, mais dès qu'il lui sembla avoir un début de mal de tête, il s'arrêta. Finalement, l'elfe terrifiante lui dit de s'occuper du Sinolgure, pendant qu'ils soignaient le petit homme vert.

Alors un éclair de génie lui traversa la tête. D'un coup, il comprit.

"C'est don' ça un Shinoglure ?"

Il venait de vaincre une créature de légende. Mais une créature en voie de disparition, et selon Ren, pleine de vertu (même s'il ne comprenait pas ce mot). Alors d'un coup, il se sentit terriblement fier, mais en même temps, affreusement honteux. Si Ren était là, il le gronderait, pour sûr. Frapper une telle créature ?
Trop mal, vis à vis de ce qu'il avait fait, il s'agenouilla auprès du monstre même qu'il avait enchaîné, et se mit à lui caresser doucement la crinière, les yeux grands et mouillés.

"Pardon, p'tit Glure, je savais pas que t'étais ça..."

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Ven 7 Aoû 2015 09:49 
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Les propos de Fenouil, qu’il tient sans pleurer ni chialer malgré la douleur apparente, sont d’autant plus alarmants qu’ils semblent rendre compte de tout ce qu’a subi le sinolgure au cours du rapide affrontement avec les trois aventuriers. Caabon en écoutant les explications dégage la jambe du gobelin et l’entoure d’un lambeau du kimono pour ralentir le saignement. Avant de songer à analyser plus loin ce qu’il se passe, il débouche la gourde de potion, et en fait avaler une gorgée au blessé, qui :

« Je sais que tu as été bien sage, ne t’inquiète pas. Ca va aller, nous allons te soigner, bientôt tu iras mieux. » Puis, s’adressant à Martin et Martine, il leur ordonne, pour les tenir occupés : « Les enfants, j’ai besoin de vous. Martin, reste près de Fenouil, parle lui, et dis moi si tu vois qu’il ne te répond pas. Martine, prend une des gourdes que nous avons remplies dans les galeries où nous sommes arrivés, et donne à boire à Fenouil, par petite gorgées. »

Alors qu’il termine de donner les des premiers soins sommaires au petit être vert, Jôs, à la suggestion générale, non sans s’être parlé auparavant, va s’occuper de maintenir le sinolgure. Cette bête inquiète d’autant plus Caabon qu’il faudra la ménager, mais peut-être également la soigner pour que guérisse le gobelin. Mais avant d’aller plus loin dans cette initiative, il préfère laisser le temps au grand blanc de de s’approcher pour ne pas donner l’impression à la bête capturée qu’elle est à nouveau menacé. Il en profite pour faire part à la sindel de ses propres conclusions.

« Il y a quelque chose de magique là-dessous, c’est sûr. J’ai vu la blessure de près, c’est une morsure, et tout correspond à ce qu’a subi le sinolgure dans le récit qu’en a fait Fenouil. Je n’avais pas envisagé le cas de figure que vous venez d’évoqué. Peut-être avez-vous raison, et c’est les enfants sont liés dès le départ à ces bêtes que nous devons sauver. J’ai une autre théorie cependant. Fenouil est tombé nez à nez avec le sinolgure. Peut-être est-ce une sorte de magie qui le lie par le regard, ce qui explique que seul lui ait été touché. Et cela voudrait dire que le sinolgure pourrait peut-être se lier à n’importe lequel d’entre nous. Dans les deux cas, c’est une menace importante, et il faudra être plus que prudent dans nos prochaines rencontres. Nous avons pu neutraliser celui-ci sans trop de mal, grâce à votre magie notamment. Si nous pouvons poursuivre ainsi, nous modérerons les risques. »

Désignant le gobelin de la main, il continue à voix basse, pour ne pas être entendu des enfants : « J’ai gardé d’un de mes voyages une potion relativement efficace pour soigner les maux suivant celui qui me l’a confié. J’en ai donné une gorgée à Fenouil, et j’ai essayé de limiter le saignement de sa blessure à la jambe. Mais si les choses ne s’améliorent pas, il nous faudra trouver de quoi le soigner, surtout si la blessure s’infecte. Nous n’avons que peu d’eau et peu de nourriture, d’autres blessures pourraient nous laisser plus qu’affaiblis. A moins que nous trouvions un guérisseur. Ou quoi que ce soit ici qui puisse nous aider. Ici ou ailleurs, puisque notre fouille n’a rien donné. »


Il y a dans sa gourde encore quelques gorgées, de potion, aussi se dépêche-t-il d’aller la confier au fenris pendant que l’animal semble encore sous contrôle.

« Merci beaucoup Jôs, nous avons de la chance d’avoir quelqu’un de fort comme vous. Est-ce que vous pourriez donner ça à boire au sinolgure ? Il faut essayer de le soigner aussi, pour essayer de soigner Fenouil. »

(((Utilisation sur Fenouil d'une dose de : Potion de soin (3 doses - +5pdv) ; je laisse libre Jôs de l'usage des deux autres doses. )))

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Ven 7 Aoû 2015 22:20 
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Pour Maâra, Jôs et Caabon

Martin et Martine suivent à la lettre ce que leur avait demandé Caabon. Le premier surveillait l'état de veille de Fenouil en entretenant le conversation. Et après avoir ramassée la gourde d'eau, elle entreprit de lui en faire boire. Géoublié pour sa part restait à leur côté, visiblement apeuré.

Le silnogure maintenu par les chaînes n'offraient plus de résistances.

Et puis un bruit attira leur attention dans la direction de la porte qui mène au désert. Cette même porte d'où est entré le silnogure. Aussitôt, Martine se tourna vers Martin et le questionna du regard.


Et ce dernier, de répondre :

"Fabiolo ?" Il se tut, concentré avant de répéter.

"Oui, il s'agit bien de Fabiolo ! "

La porte s'ouvrit et sur la seuil apparut Fabiolo. Ce dernier, étaient accompagné d'une femme et d'un elfes gris, et d'un autre individus d'une race difficile à cerner, bien qu'ayant quelques caractéristiques de l'elfe gris.

Oubliant les autres, il se précipita dans les bras de Martin et Martine, puis regarda Fenouil:
"Tu es blessé ? "

Ce dernier fit un signe positif de la tête.

" Où sont tes soeurs questionna Martin ? "

Elles sont dans la grande salle ronde... Je repars les retrouver !

Cela dit, il se repartit à la course sans un regard pour les adultes qui étaient là, et pas davantage pour les trois qui sont arrivés avec lui.

Martine le regarda partir perplexe.

(((Les trois inconnus qui accompagnent le petit garçon sont Astérie, Hawke et Aliéron , mais j'ai considéré que Jôs ne peut les voir car il est dans l'autre pièce avec le sinolgure, mais il peut tout entendre car la porte est ouverte.)))



Pour Aliéron, Astérie et Hawke

Ils arrivèrent dans une grotte dans une pièce relativement petite qui semblait comporter quelques annexes puisqu'ils pouvaient y voir trois portes ( à leur gauche, en face d'eux et à leur droite).

Aussitôt traversé, Fabiolo se jete dans les bras d'une petite fille adossée contre la porte de gauche. Elle et un petit garçon blond, tout deux légèrement plus vieux que Fabiolo, s'occupent d'un petit être vert gisant sur le sol et apparemment grièvement blessé. Et puis à leur côté se trouve une fillette elfe grise qui demeure muette tout au long de l'échange.

Non loin d'eux, en plein milieu de la pièce se trouve deux adultes, un homme noir et une elfe grise


Oubliant les autres, Fabiolo se précipita dans les bras de Martin et Martine, puis regarda Fenouil:

"Tu es blessé ? "

Ce dernier fit un signe positif de la tête.

" Où sont tes soeurs ? " questionna Martin

Elles sont dans la grande salle ronde... Je repars les retrouver !

Cela dit, il repartit à la course sans un regard pour les adultes qui étaient là, et pas davantage pour les trois qui sont arrivés avec lui.

Martine le regarda partir perplexe.

((( Les adultes sont Caabon et Maâra. Jôs est dans la pièce de droite dont la porte est ouverte, mais vous ne pouvez le voir à votre entrée)))

Caabon: XP: 1 (post) 0,5 (soin apporté à Fenouil) 0,5 (délai respecté) 0,5 (Mot)
Maâra: XP: 1,5 (post) 0,5 (délai respecté)
Jôs: XP: 0,5 (posts) 0,5 (délai respecté)

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À votre service, pour le plaisir de rp !


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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Mer 12 Aoû 2015 09:23 
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Une fois la potion tendue au Fenris, et les propos échangés avec la sindel, Caabon jette à nouveau un œil à l’état de Fenouil, content de voir que les enfants ont suivi ses directives : au moins sont-ils occupés, et ne s’en font-ils pas trop. Ce ne semble pas être le cas de la si justement prénommée par le gobelin Géoubliée. Son attitude laisse transparaître un malaise certain, et le wotongoh s’apprête à aller lui adresser quelques mots de réconforts – qu’il souhaite accommoder de questions – lorsque Martin et Martine lèvent la tête de leur ouvrage. Le jeune homme a également entendu le bruit, et s’est instinctivement mis en garde, les griffes dressées. Encore une fois, c’est la porte donnant sur le désert qui attire son attention, et pour une moindre menace espère-t-il. Un sinolgure de plus serait une véritable calamité : qui sait s’il ne pourrait pas ensorceler un autre que Fenouil d’un seul regard, à moins que l’hypothèse du lien de Maâra soit la bonne, auquel cas un enfant serait nécessairement la nouvelle victime. Sans compter que, ravivé dans sa force par la présence de l’un des siens, la bête déjà maîtrisée pourrait ruer et chercher à se libérer de ses chaînes, à blesser.

(Deux sinolgures – ou pire ! – dans cette petite pièce, et ce sera notre fin…)

Mais voilà que Martin lance un nom, un peu interrogatif – Fabiolo – et continue en affirmant avec certitude qu’il s’agit bien dudit Fabiolo. Et lorsque la porte s’ouvre, il n’est pas le seul à s’arsoudre dans le souterrain. Ils sont trois sur ses talons, trois adultes. Au moment où l’enfant se précipite vers le gobelin blessé, Caabon les détaille, toujours sur ses gardes. Même s’ils sont accompagnés de ce qui semble être d’une connaissance, d’un ami des gamins, cela ne fait pas d’eux des alliés pour autant. Deux d’entre eux, il les a vu dans la bibliothèque à son arrivée, il en est presque certain, l’évènement est encore frais dans sa mémoire même si sur les lieux se déployaient tout une ribambelle de visages. L’humaine et le sindel, il est à peu près certain qu’ils ont quelque chose à voir dans l’affaire, même s’il ne sait pas bien comment, Caabon serait donc plus enclin à leur accorder une confiance limitée. Le troisième cependant ne lui dit rien, pas plus qu’il ne saurait reconnaître le peuple auquel il appartient. Ce grand brun a quelque chose de résolument humain, d’une ethnie que le wotongoh n’a jamais rencontrée cependant, mais pas tout à fait.

Le prénommé Fabiolo a une réaction étrange alors que Martine le questionne sur ses sœurs. Il prétend qu’elles se trouvent encore dans une salle ronde – la grande salle ronde, comme si cela a du sens pour ses interlocuteurs – , et annonce qu’il va les retrouver – pas les chercher, les ramener, les retrouver.

(Trois adultes en plus, et peut-être bientôt plus, en sus du gamin. Et pas forcément plus d’eau, plus de nourriture, ni même de quoi donner des soins aux blessés qui ne pourront être que plus nombreux… Si ce sont des alliés dans notre quête, pourvu que nous trouvions de quoi nous maintenir debout. Je commence déjà par avoir soif, la faim viendra en son temps, et je ne compte pas en venir aux mains pour assurer ma subsistance.)

L’attitude à adopter dans de telles conditions lui semble être une forme d’apaisement, aussi adopte-t-il une posture moins agressive, laissant son bras armé le long de son corps, et reprenant des appuis plus détendus. Toutefois, son œil est encore attentif au moindre mouvement qui pourrait passer pour agressif. Afin de clarifier au plus vite la situation, il décide de se présenter, et d’exposer sommairement son

« Je me nomme Caabon. J’ai vu deux d’entre vous, à la bibliothèque où nous avons été réunis de brefs instants. Vous » continue le jeune homme en désignant Aliéron du doigt « je ne vous ai jamais vu, mais qu’importe. Avant de discuter plus, l’un d’entre vous est-il à même de guérir des plaies par la magie ? Ce gobelin, Fenouil, est blessé, et des soins lui feraient le plus grand bien. »

Hors de question d’en dire plus, ou d’évoquer les évènements récents. Qu’ils se dévoilent d’abord, annoncent leurs intentions. Qu’y a-t-il à dire après tout ? Raconter les errances dans le désert ? Evoquer l’épisode des araignées ? Evoquer une éventuelle présence de shaakts ? Le plus intéressant serait sans doute de parler du sinolgure, mais Caabon préfère qu’ils se rendent compte pas eux-mêmes de sa présence, afin d’observer leurs réactions. Après tout, ils sont arrivés par la porte du désert, comme la bête, et comme les araignées.

(Tout part des portes… Nous venons par des portes, nous nous retrouvons par des portes, et les menaces viennent de portes ou de trappes… Et si personne n’a fait entrer le sinolgure dans le souterrain ? Pourrait-il s’être trouvé envoyé comme nous, par une magie qui nous est inconnue ?)

Il aura fallu l’arrivée des trois autres aventuriers d’une manière semblable à celle du sinolgure pour que cette idée se fasse jour. Bien sûr, bipèdes et quadrupède auraient pu venir par le désert, trouver tous cinq la trappe ouverte, mais cela ferait beaucoup de coïncidences. Plutôt que de rassurer le wotongoh, cet afflux de nouveaux personnages se recompose dans son esprit comme un nouveau réseau de questions et de soupçons. Peut-être les nouveaux venus apporteront-ils avec eux des réponses, des éclaircissements. Il verra bien.


(((Si ça simplifie celle de GM5, ça peut peut-être te simplifier aussi la tâche GM8 : 909 mots)))

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Mer 12 Aoû 2015 22:15 
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Fabiolo s'inquiète un peu vis-à-vis de ses deux petites sœurs. Il semble néanmoins se détendre lorsque Aliéron, toujours plein de bonnes idées, propose de les emmener si elles réussissent à sortir de l'étrange pièce. Si elles n'y arrivent pas, elles restent ici. Malheureusement pour elles et heureusement pour nous, les adultes, elles n'arrivent toujours pas à quitter la salle. Lorsque Huguette retourne s'asseoir près de sa jumelle, en larme toutes les deux, je me demande si c'est une bonne idée de les laisser là. Je ne suis pas sans cœur, et je vois bien que leur situation n'est pas très agréable. Elles ne doivent pas comprendre grand chose, mais c'est le cas de tout le monde ici. Je n'ai pas le temps de me poser davantage de questions, il faut que l'on avance si l'on veut mettre un terme à cette étrange et périlleuse quête.

Le petit gars, après leur avoir déclarer quelques mots pour les rassurer, passe la porte. Asterie, Aliéron et moi sommes sur ses talons et nous le suivons sans hésiter.
Je ne ressens rien de particulier, si ce n'est l'infime peur qui s'empare de mes entrailles. Je ne fais pas trop confiance à la magie. Surtout celle touchant tout ce qui est téléportation et temps. C'est mal de jouer avec ce genre de chose. Même si c'est utile.

La première chose que je note en arrivant, c'est que nous nous trouvons dans ce qui semble être une grotte. Du moins cela en a tout l'air. Il y a des portes. Au nombre de trois, une à gauche, une à droite, et une face à nous. Elles indiquent que du monde vit ici. Ceci m'inquiète mais éveille ma curiosité. Des bagnards Sindeldi ? Possible. Ou d'autres créatures tout aussi malveillantes.

Quelques secondes seulement après notre arrivée, Fabiolo se précipite vers une petite fille se trouvant près de la porte à gauche. Près d'elle se trouvent une autre fillette et un petit garçon. Je discerne une petite tâche verte près d'eux. Serait-ce le petit gobelin aperçu plus tôt dans la bibliothèque ? Visiblement il y a du monde à messe ici.
Un homme sombre et une Sindel se tiennent au centre de la petite pièce. Mon attention se reporte immédiatement sur eux et je me détends lorsque je les dévisage. Ce sont des alliés.

Fabiolo repart aussitôt, après avoir confirmé le fait que Fenouil soit blessé. Se sont-ils battus ici ? Ou est-ce juste le fruit d'une chute ou je ne sais quoi ?
Quoi qu'il en soit, l'homme se présente sous le nom de Caabon. Il souligne le fait qu'il m'a déjà vu, avec Asterie. Mais qu'Aliéron lui est inconnu. Il poursuit ses paroles en demandant des soins pour Fenouil. Cela semble assez sérieux.

Je prends la parole, agissant d'abord en soldat et en homme de terrain.

« Que s'est-il passé pour qu'il soit blessé ? Pour mon groupe, nous avons fait face à un élémentaire de feu dans le désert, un lézard géant une fois entré dans d'étranges souterrains, et finalement à un Sinolgure. Capturé et ligoté, nous avons fait une étrange découverte : Une salle possédant dix paires de chaines en métal. Il y avait aussi une inscription prophétique parlant d'élu, de coupe, et d'animaux. »

Une fois la situation résumé, j'attends la suite des événements. J'espère ne pas avoir été trop long ni trop rapide. Dans le pire des cas Asterie ou Aliéron compléteront. Je me contente donc de me tenir bien droit et de faire bonne impression. Bien que mon visage reste neutre, j'observe attentivement l'endroit. Peut-être qu'il y a des détails importants pouvant nous donner quelques informations.



(((603 mots)))

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Dim 16 Aoû 2015 16:13 
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Avant que nous ne passions la porte, Fabiolo indique sa consternation qu’aucun de nous ne reste en arrière pour jouer les gardiens d’enfants. Qu’espérait-il ? Ils ont recruté des aventuriers, pas des nounous. Et si l’un de mes acolytes compte sur mon instinct maternel pour me désigner, il se fout le doigt dans l’œil jusqu’au coude. J’aime les enfants au moins autant qu’un ogre peut aimer sa pitance : saignante et morte. Au moins servent-ils d’engrais à nos belles forêts, cessant de gueuler comme des macaques en faisant fuir les plus beaux volatiles à chasser ou observer pendant de longues heures. Ainsi, le môme promit de revenir sitôt qu’il aurait vu ce qui se passait de l’autre côté. Magnifique ! Nous allions en perdre trois d’un coup ! Mais pour en récupérer combien, au final ? Je soupire et pénètre la porte magique aux suites de mes collègues et du petit.

Comme si nous entrions simplement dans une nouvelle pièce normalement rattachée à la précédente, alors qu’en fait ce n’est pas le cas du tout, comme l’ont démontrées mes précédentes expériences de transport via ces portes magiques bizarroïdes – et après ils veulent nous faire croire qu’ils sont de enfants normaux – nous pénétrons donc un nouveau lieu inconnu, mais qui ressemble étonnamment aux cavernes que nous avons quitté juste avant. Les sindeldi du Naora ne sont décidément pas expert en paysagisme. Tant de redondance rocheuse est quelque peu indigeste. Trois issues marquent l’endroit, dans trois directions différentes, mais la pièce en elle-même est assez réduite en taille et… quelque peu surpeuplée. Trois enfants, et un gobelin apparemment blessé, qui se fait soigner par ses petits camarades. En plus de ça, deux visages familiers : celui de l’elfe grise à l’allure sombre croisée dans la bibliothèque, et l’impoli à la peau noire qui n’a pas jugé bon de me saluer, lorsque nous parcourions les livres devant son immobilisme latent. Familiers. C’est vite dit en vérité, puisque je ne les connais guère plus que n’importe qui ici. Un regard de biais dans la salle, englobant tout ce petit monde, me confirme ce que je craignais : mon frère n’est pas ici.

Fabiolo, fidèle à sa parole, ne fit qu’un aller-retour pour aller retrouver ses condisciples.

L’homme à la peau noire, qui atteste nous avoir déjà croisé, met l’accent sur la blessure du petit sekteg. Effectivement, si nos informations sont exactes, il vaut mieux qu’il ne nous claque pas dans les doigts si on veut réussir notre mission de sauvetage des Silnogures. Mais pour ma part, je n’ai aucune connaissance de la médecine ou de la magie curative. Et je crains que mes compagnons n’en soient pas plus pourvus que moi. Ils s’enquièrent cependant tous deux de son état, ce qui me dispense, et j’en suis heureuse, de le faire à mon tour. Aussi, sobrement, je rappelle mon nom à qui veut l’entendre.

« Asterie. »

Puis, parce que la situation urge quand même un peu, je prends les devants face aux doutes et suspicions de chacun. Il n’y a pas de temps à perdre.

« Vous auriez tout intérêt à nous indiquer avec précision vos trouvailles. Comme l’a signalé Hawke, nous sommes à la recherche de ce gobelin. »

Je désigne Fenouil du doigt, avant de poursuivre.

« Mais aussi d’une coupe, de quoi la remplir et, surtout, de Silnogures. Nous avons de notre côté appris qu’ils étaient liés, d’une manière ou d’une autre, aux enfants, et qu’il nous faut absolument les rassembler dans la Salle que nous avons découverte pour mettre fin à une malédiction via un rituel décrit dans une prophétie gravée sur les murs. »

Je fais une pause, pour reprendre ma respiration. Mon débit a été rapide, et j’ai cru que ma tête allait exploser. Cela me permet de prendre une voix plus impressionnante pour citer la prophétie… Qu’à force je connais par cœur :

« Dans le cercle l’élu entrera, La coupe pleine à la main, et son vœu de sauver l’animal devant ce dernier enchainé, il prononcera ! »

J’espère que ça fera au moins écho au gobelin fragile allongé là, et qu’il aura la force de le signaler.

(692 mots)

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Dim 16 Aoû 2015 22:14 
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Le colosse accepte de s'occuper du Silnogure, réalisant d'ailleurs à cet instant, que justement, s'en est un. Tout comme Fenouil et la plupart des enfants à la bibliothèque, il a du mal à prononcer leur nom et finalement, le nomme p'tit Glure
L'elfe se contente de le regarder s'activer en silence, hochant simplement la tête sans grande conviction lorsque Caabon le congratule, étant pour sa part dure de comprenure lorsque s'agit des états d'âme ou, plus généralement, des sentiments complexes du genre humain.

C'est un tout autre propos de Caabon qui éveille l'intérêt de Maâra. Il ne semble pas réfractaire à son idée de lien entre les enfants et les Silnogures et va même jusqu'à étoffer sa première supposition par une théorie, selon laquelle ils seraient face à une sorte de magie qui lie par le regard. Fenouil a effectivement été le premier à faire face à la bête, littéralement yeux dans les yeux pendant plusieurs secondes. Toutefois, le danger déjà grand qui plane au dessus des enfants, deviendrait un véritable cauchemar si l'un d'eux finit lié à plusieurs bêtes enragées. La prudence que préconise l'homme à la peau noire n'est qu'un doux euphémisme dans la tête de l'elfe.

Quelques secondes après le dernier échange entre Jôs et Caabon, un bruit éclate derrière la porte menant au désert, écho de fatalité. Une autre créature torturée, leur tyran qui revient enfin en ces lieux, ou les araignées dont ils ont parlé ? Au moins cette fois-ci, ils peuvent garder les enfants à l'abri et au pire, les envoyer par une porte bien avant de risquer le premier coup. L'écho du bruit résonne encore dans les escaliers que Caabon s'est déjà paré de ses griffes et Maâra fait signe au Lykor de se poster contre le mur de sorte à rester derrière la porte.

Mais avant qu'ils ne fassent un pas vers celle-ci, Martin prononce un nom, celui de Fabiolo, d'abord hésitant puis plus affirmatif et l'instant d'après la porte s'ouvre sur le jeune garçon croisé à la bibliothèque qui se précipite vers les deux enfants accompagnant Caabon et Jôs ; très vite suivit de trois adultes.
Maâra en reconnait deux, le Sindel et l'humaine aux cheveux indisciplinés, mais pas le troisième et s'étonne d'ailleurs de ne pas y voir le frère de cette dernière. Les portes ne sont décidément pas fiables du tout, des deux qui suivirent Hawke et Astérie, aucun n'arrivèrent au même endroit. Le troisième est grand, presque autant que Maâra, et la couleur de sa peau mâtinée de bronze et d'argent est tout aussi indéfinissable pour l'elfe que celle de ses yeux, foncée et teintée de bleu comme une pierre précieuse. Ici s'arrête l'observation de celui qui à l'image de Caabon, garde une main très proche de l'épée à son flanc ; car bien qu'à peine arrivé, le jeune garçon brun fait demi-tour, expliquant que ses sœurs sont dans une grande salle ronde et qu'il les y retrouve.
Deux choses perturbe Maâra à ce moment, d'une part elle ne se souvenait pas qu'une fratrie de trois parmi les enfants, et d'autre part … une grande salle ronde ? laquelle, où, et pourquoi les trois autres laisse-t-il un gamin repartir sans esquisser le moindre mouvement ? Ont-ils trouvé un moyen d'ouvrir eux-mêmes un passage ?

Caabon prend rapidement les choses en main, se présente et part au plus pressé : la guérison de Fenouil. Rejoint rapidement par Hawke, le Sindel ayant eu besoin de recopier le parchemin afin de s'en souvenir. Il s'enquiert de l'état de Fenouil et de ce qu'il s'est passé mais là encore Maâra reste muette, perturbée par la teneur de la suite des propos de son congénère. Il leur fait une sorte de résumé de leur aventure et dans la tête de Maâra, l'image d'un enfant lui narrant son repas de la veille prend forme. Ce n'est qu'une liste de course, énumérée sans détails, sans lien, sans réflexion et comme Fabiolo, l'évocation de chose dont apparemment, ses interlocuteurs sont censé comprendre le sens. ((d'élu, de coupe et d'animaux !)) Elle qui se plaignait de ne rien avoir avec une liste de Silnogures, la voilà servie ! Seule l'énonciation d'une dizaine de chaines en métal dans une salle semble capter l'attention de l'elfe grise.
A la suite du Sindel, l'homme inconnu se présente. Il se nomme Aliéron et précise de quelle ville il vient. Kers. Kers, en terre Hafiz. Une chaine de montagne à peine sépare cette ville de la forêt où elle a vécu tant d'années, une montagne et, au final, tout un monde. Elle cerne soudain mieux l'indéfinissable de sa peau et de ses traits, il est le fruit des deux communautés de l'île de Niafaân.
Lui aussi vient s'informer de l'état du gobelin et Maâra décide de les laisser entre eux.

L'instant d'après, c'est Astérie qui lance son nom et, comme un ricochet, Maâra fait de même :

- Maâra.

L'humaine continue ensuite, leur sommant, dans leur propre intérêt bien sûr, de leur indiquer avec précision leurs trouvailles. A cela, Maâra jette un coup d'œil à la bouteille vide et aux gobelets à terre en plein milieu de la pièce, se ravisant juste avant d'ouvrir la bouche : l'humaine ne parle peut-être pas que d'objets.
La suite fait tout de même relever un sourcil à l'elfe grise.
((Comme l'a signalé Hawke. Nous sommes à la recherche de ce gobelin.))
L'attention lui a fait défaut car du discours du sindel, elle ne se souvient que de la liste de course … mais peut-être l'humaine fait-elle référence à autre chose. ((J'espère qu'elle ne signale pas Hawke comme un modèle de précision en termes de trouvailles !))
L'humaine poursuit après l'avoir montré du doigt, leur apprenant qu'en plus d'une coupe, il leur fallait la remplir sans encore savoir avec quoi, et surtout de Silnogures. Ils ont eux aussi appris que les bêtes et les enfants étaient liés et qu'ils devaient tous se rassembler dans la salle, celle avec les chaines surement, et procéder au rituel gravé sur les murs.

Elle fait une pause puis récite un texte, sans doute la fameuse prophétie, rassemblant des éléments de l'énigme sur le parchemin.

((Dans le cercle l'élu entrera, la coupe à la main, et son vœu de sauver l'animal devant de dernier, il prononcera))


- Comment rejoindre la salle maintenant que l'enfant est reparti ? Vous avez appris à les contrôler ? Car les portes sont peu fiables, pensez à votre frère. Lui et moi vous suivons et aucun de nous ne vous a rejoins, ajoute-t-elle pour Astérie.
Elle observe une à une chacune des personnes dans la salle et reprend, essayant de mettre de l'ordre dans ses pensées et les paroles des autres.
Il y a dix chaines dans la salle surement car dix races de Silnogures ont été profanées. Elle déroule le parchemin trouvé dans la chambre mitoyenne, où dix noms sont entourés et deux barrés. Des cages vides se trouvent à côté, pleines de touffes de fourrures et de poils de Silnogures. Cette jeune elfe ; dit-elle en désignant la Sindel d'un geste déférent ; a, avant et comme nous, été envoyée pour tenter de les sauver. Depuis une mauvaise chute, sa mémoire est hésitante mais elle se souvient les avoir entendus … eux et un homme, lui aussi volatilisé. Il y a un Silnogure dans l'autre pièce, soigné par l'un des nôtres, blessé … tout comme Fenouil. Exactement comme Fenouil, ce qui nous a nous aussi conduit à penser que les enfants et les animaux étaient liés ; d'une manière viscérale.
Comment avez-vous su qu'ils étaient liés ? Est-il arrivé quelque chose aux sœurs du jeune garçon ?

((1200 mots))

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 Sujet du message: Re: L'Oasis d'Alsimura
MessagePosté: Lun 17 Aoû 2015 19:17 
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Jôs s'était perdu dans sa consolation de la pauvre créature. Elle avait un pelage si agréable qu'il avait fini par y plonger sa truffe, reniflant la bête tout en sanglotant de honte pour avoir été aussi violent. Ce n'est que l'homme noir, Caabon, qui le tira de sa peine en lui tendant une gourde de potion. Les fioles, d'habitude, il n'avait jamais le droit d'y toucher. Surtout quand elles étaient en verre. Mais là, c'était une gourde, alors il dût contenir sa folle joie en comprenant que pour une fois, il aurait le droit de soigner une bête sans risquer de briser le contenant (et déclencher la colère de son ami).

Mais la créature était bien inconsciente. A la voir, Jôs n'eut d'autres recours que de la forcer à boire son médicament, un peu de la même manière qu'on le forçait lui. Il releva sa babine, mais ses crocs étaient fermés. Il peina à passer ses gros doigts entre eux, mais au final, il réussit à ouvrir sa mâchoire et à y placer le goulot. En revanche le plus difficile arriva au moment où il pencha la gourde pour en faire couler le liquide sur sa langue. A ce moment là, un sursaut de dégoût anima la créature. Une bonne dose avait été prise, mais le sinolgure cracha l'instrument de torture un peu plus loin. Par réflexe, Jôs lui ferma la gueule en l'attrapant de ses deux grosses mains. Le monstre se tortilla momentanément, épuisant le colosse, mais ce dernier tint bon. Au final, quand un bruit de déglutition se fit entendre, la chose sembla de nouveau sombrer dans son coma.

"Pardon p'tit Glure, je sais, c'est pas bon..."

Au final, ce cinéma lui ayant pris un long moment, il ne comprit même pas que de nouveaux arrivants étaient là, dans l'autre salle...


---------------------------------------

Utilisation sur le Sinolgure d'une dose de : Potion de soin (2 doses restantes - +5pdv). Il restera donc une dose à Caabon.

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Multi de Goont et de Ziresh



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