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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Lun 21 Juil 2014 22:35 
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A l’orée de la forêt, j’aperçois le chêne. Je décide de jouer franc jeu avec les autres. Je pense qu’ils me font un minimum confiance, et que de toute façon, ils ne se méfieront pas d’une fille.

- « Les gars, attendez-moi un instant. Ma sœur doit se trouver dans le coin. Elle a hyper mal réagit ce matin, quand notre père nous a annoncé qu’on devait intégrer la milice. Elle s’est réfugiée en forêt et n’a même pas voulu porter le plastron ! C’est pour vous dire ! Je pense qu’elle vous plaira »

Et laissant là les hommes, je retrouve Astérie, déjà au rendez-vous.

- « Ça va ? Ça s’est bien passé ? J’fais quasiment partie intégrante de leur bande, ça va être facile. »

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Sihlaar


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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Lun 21 Juil 2014 22:38 
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Quelque chose la sort de son sommeil agité. Un couinement à peine plus audible que le bruissement constant du vent chaud et lourd dans les arbres mais qui éveille l'intérêt d'un être avec qui elle s'est nouvellement liée. La bête mutilée revenue d'entres les morts renifle au dessus de son visage ; une première vision au réveil plus parlante que des dizaines de mots quant à leur affiliation.
Maâra se lève difficilement, la tête lourde et les pensées sombres et se tourne vers ce qu'a découvert Stor-Varg.

Elle jette un regard vers les restes de sa sœur sans douleur, ni douceur, mais animé d'une détermination sans faille. Une promesse à son âme, au nom de son Dieu, gravé à l'encre de ses fluides dans son propre cœur et scellé par un geste de prière Sindel.

La petite chose qui intrigue le molosse ne ressemble à rien de ce qu'à pu connaitre Maâra dans sa foret du Naora. La bestiole lui parait trop grande pour un insecte mais ses ailes pourraient être celle d'une grosse libellule, son corps mou ressemble de loin à de la mousse et sa forme à une larve ou une limace se tenant sur des petites pattes. Baptisée limalulle jusqu'à mieux, Maâra s'en approche en sortant de son sac quelques mûres ramassées dans les bois quand elle s'imaginait devoir nourrir deux personnes, collée de très prés par un molosse reniflant nerveusement pour une autre raison que la curiosité de sa maîtresse.

L'animal gratte nerveusement le sol, s'acharnant sur quelque chose de long enfoncé dans le sol.
Maâra s'approche encore d'un pas avant de claquer de la langue entre ses dents pour tenter d'attirer son attention, la paume tendue vers le haut pleine de fruit qu'elle dépose ensuite au sol à quelques pas de l'endroit d'extraction pour prendre sa place devant l'objet tant convoiter.


((hrp : tentative de détourner l'attention du lutinora pour aller sortir la chainette coincer au sol))

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Maâra - Nécromancienne - Sindel
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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Lun 21 Juil 2014 23:27 
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Pâle, même à la lueur rougeoyante du crépuscule tombant, j’attends mon jumeau avec une impatience angoissée. Je dois entendre ses mots pour me rassurer, pour me dire que je n’ai rien fait de mal… Même si c’est faux, même si je suis désormais une meurtrière, je dois me faire rassurer de sa bouche. Ainsi, lorsqu’il arrive finalement au rendez-vous, je me rue vers lui et m’effondre, tremblante, dans ses bras.

Dans un murmure hésitant, je lui confie mon lourd secret.

« J’en ai… tué un. »

Et comme pour me confirmer à moi-même ces paroles tellement incongrues, je répète.

« Un bandit. J’ai tué un bandit. »


Je m’écarte un peu pour regarder Sihlaar droit dans les yeux.

« J’ai vu leur camp, et leur chef. Je les ai espionné et… et je me suis fait surprendre par l’un d’eux, qui m’a poursuivi et… Et je l’ai tué, d’une flèche au milieu des deux yeux. Je suis une meurtrière, Sihlaar. »

La panique se lit tant dans ma voix que sur mon visage…

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mar 22 Juil 2014 00:04 
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jet de dés : distraction du lutinora: 43 Échec (pas de chance, désolée )

Très curieux, le petit animal leva la tête en direction de Maâra lorsqu'il entendit le coup de langue qu'elle fit à son intention. Mais il se détourna trop vite vers l'objet de sa convoitise pour voir les fruits déposés au sol. Il s'arrêtait par contre à deux reprises pour renifler l'air avant de retourner à son labeur.

Si Maâra s'approche suffisamment, elle verra que la chainette est attaché à un petit sac de velours vert, lui-même à moitié enseveli sous les débris.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mar 22 Juil 2014 22:20 
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Astérie s'effondre dans mes bras sans que je n'aie le temps de réagir, bouleversée par la mort prématurée qu'elle a donné à un homme.
Je lui rend son étreinte, mettant tout l'amour fraternel que je lui porte dans mes bras qui l'entourent. Je comprends assez bien le choc qu'elle a pu ressentir.

- "C'est pas grave... Il ne méritait que cela..."

Il y a de quoi être tourmenté par un tel évènement, mais nous ne devons pas nous éloigner de notre objectif initial et poursuivre comme il se doit notre mission.

- "Je sais que c'est dur... Mais on en reparle après, ok? Il faut qu'on mène à bien notre mission. On est presque au bout..."

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Sihlaar


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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mar 22 Juil 2014 22:25 
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La petite chose réagit vivement au bruit, relevant la tête vers l'elfe qui s'aperçoit alors de la présence de billes au bout de ses antennes, à la texture reconnaissable comme pouvant s'illuminer dans la nuit. A peine se fait-elle cette réflexion que la petite chose retourne à son cordon, sans intérêt pour les fruits … et, chose étonnante aux yeux de Maâra, sans le moindre soupçon de crainte ou de surprise vis-à-vis d'elle du lykor décharné à ses côtés.
Elle qui s'était imaginé devoir rester immobile pour ne pas trop l'effrayer se retrouve devant une bête plus intéressée par son occupation que sa survie.

Elle avance d'un pas et, décidant que ce premier essai ne sera pas perdu pour tout le monde, ramasse les fruits et les grignote en observant l'étrange animal peu sauvage et l'objet brigué. Il s'agit en fait d'une simple chainette attachée à un sac de couleur verte recouvert par les débris de la cabane carbonisée. Rien à priori qui se mange et pourtant l'animal continue de gratter autour pour l'en déloger. Du moins quand il ne relève pas le nez, guettant de son odorat quelque chose dans l'air.
La première fois, l'elfe n'y prête guère attention mais à la seconde elle lève la tête à son tour, les yeux scrutant le paysage et l'ouïe braquée vers la forêt. Elle ne s'en aperçoit pas, mais son compagnon s'est rapproché d'eux, la gueule et la truffe en avant, en réponse à la soudaine attitude méfiante de Maâra, dont une main vient se placer au dessus de la chainette afin de déloger le sac pour la petite chose à ses pieds.


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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mar 22 Juil 2014 23:05 
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La petite chose semble très préoccupée par son trésor jusqu'à ce que tu croques dans l'un des ces petits fruits. Une odeur plus intense semble se dégager et cette fois, le petit être volant se tourne vers ta main et dans un éclair fonce vers ta main et te vole les derniers fruits qui te restaient avant de s'éloigner dans la nuit. Laissant là l'objet qu'il avait tant convoité quelques minutes auparavant.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mar 22 Juil 2014 23:32 
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Sihlaar me rend mon étreinte, et son contact m’apaise. Sa voix, calme, détachée de mon crime, me fait prendre conscience que ce meurtre n’est pas si grave que ça. Qu’il mérite son sort… Et avec une certaine impatience, réaliste certes, mais que je trouve déplacée vu ce que je viens de vivre et mon ressenti personnel, il me demande de reléguer à plus tard mes émotions, pour nous concentrer sur la mission.

Oui. La mission. Il a raison. Je sais pertinemment que ce regard clair me lorgnant avec un mélange de crainte et de haine me hantera encore longtemps. Je sais que cette action a perturbé le cours de ma vie, et qu’elle ne sera désormais plus jamais pareille qu’avant, mais je dois me concentrer sur mon objectif. Enterrer ces émotions, loin loin dans mon subconscient, pour ne plus jamais les ressortir. Sihlaar m’en donnera la force. Il me guidera. Derrière lui, plusieurs hommes et femmes semblent nous attendre. Et il est clair qu’il ne faut pas les faire attendre plus longtemps.

Soufflant lentement pour calmer ma respiration, je m’écarte de mon jumeau pour lui demander :

« Est-ce que ce sont les… »

Question rhétorique, bien sûr. Ils sont évidemment les bandits dont on vise le chef. Ceux-là même dont le barbu de tout à l’heure regrettait le retard parce qu’ils se trouvaient dans une taverne. Ça va sans dire, Sihlaar a réussi sa mission avec brio, là où je n’ai fait que me mettre en danger. Comme toujours. Mais je suis comme ça. Impulsive, d’humeur changeante et terriblement imprudente. On ne changera pas ça. Pas même le meurtre d’un homme…

« Allons-y. Suivons les. »


Je parle d’un ton décidé. Plus rien dans mon attitude n’atteste du poids qui persiste en moi, et me rompt le cœur. Déterminée, je m’avance vers les brigands, et les salue d’un hochement de tête.

« Salut ! Moi c’est Asterie. »

À Sihlaar de me les présenter… de manière générale, en expliquant qui ils sont pour jouer le jeu… Le jeu dont il a lui-même fixé les règles, et dont j’ignore tout. Je vais devoir me fier à mon sens de l’improvisation. Par chance, les imprévus, c’est ce que je gère le mieux.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mer 23 Juil 2014 19:50 
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Et pourtant ce n'est pas des bois que vient le mouvement qui la fait sursauter.
Si convaincue que les mouvements de tête de la petite chose sont forcément dus à un danger proche, que les hommes ayant assassiné sa sœur étaient revenus pour elle ou que d'autres humains allaient s'en prendre à elle à cause de leur cerveau étriqué ; qu'elle ne voit pas ce qui se passe à ses pieds.
L'elfe en grignotant ces mûres à proximité du Lutinora avait grandement détourné son attention première et éveillé ce qu'elle avait cherché à ouvrir précédemment ; son appétit. La bestiole enfin captivée par autre chose que sa chainette brillante saute vers la main de l'elfe avec la fougue d'un ventre sur patte et ne lui laisse guère le temps que d'un hoquet de surprise avant de chaparder les derniers fruits juteux.

Lorsqu'elle s'échappe de sa main d'un battement d'aile et qu'elle s'éloigne dans la nuit, Maâra soupire et pose un regard éteint sur son molosse, si communicatif en ce qui concerne un quelconque sentiment qu'elle a l'impression de voir face à elle ce que voyait sa sœur en elle. L'empathie et la loquacité d'un caillou.
Aussitôt pensées, aussitôt verrouillées … les préoccupations de l'elfe se focalisent à nouveau sur leur situation.
L'espace d'une seconde elle envisage, à l'image de la bestiole, de tourner le dos à cet endroit et de s'évanouir dans la nuit mais une vieille discussion avec son Faera refait surface et elle opte tout de même pour un peu de curiosité.

Elle se penche pour retirer les débris qui coincent le sac vert pour le prendre et peut être découvrir ce qui intriguait tant la petite chose volante.


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Dernière édition par Maâra le Jeu 24 Juil 2014 21:09, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Mer 23 Juil 2014 21:30 
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La petite bourse de velours de couleur verte est de facture moyenne de même que la chainette for brillante qui sert de cordon. En desserrant tu découvriras ce qu'elle contient :
12 yus, quelques petites feuilles de thé vert très odorantes, un tout petit parchemin roulé. Si ta curiosité te pousse un peu plus loin et que tu le déroules et bien tu pourras lire ce qui est écrit d'une main malhabile

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Jeu 24 Juil 2014 10:20 
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Sans plus attendre, je rejoins le groupe de brigands avec ma soeurette, qui parvient par je ne sais quel stratagème, à enfouir tous ses sentiments pour faire face à notre mission.

- "Les gars, je vous présente Astérie! C'est ma sœur jumelle. Comme moi, elle ne supporte pas le fait qu'on soit enrôlés dans la milice... D'ailleurs, elle ne porte même pas le plastron!"

Je fais tout ce que je peux pour tenter des les convaincre et, honnêtement, je pense que le taux d'alcoolémie général nous est bien favorable pour leur faire avaler toute cette histoire...

- "Asté, voilà la bande dont je fais désormais partie, et que j'espère tu intégreras toi aussi. La vie dans la forêt, ça devrait te plaire, non? Je te laisserai faire connaissance avec eux plus tard, là on se dirige vers le campement, pour qu'on puisse transmettre au chef les infos qu'on détient"Ponctuent ma phrase d'un clin d'œil, se dernier a une double signification. Pour Astérie, il veut dire qu'on doit encore trouver un bobard à inventer au chef. Pour les voleurs, il sous-entend qu'Astérie voit très bien de quoi je parle et que cette information semble être très importante.

Tous ensemble, nous nous dirigeons vers le campement. La troupe se met alors à chanter une énième chanson douteuse, allant à peut près comme ceci:

- "J'ai, j'ai
J'ai quelque chose de pointu
Qui me rentre dans le cul
Qui m'empêche de marcher!
J'ai, j'ai..."


Je profite de la cacophonie générale pour prendre Astérie en aparté, lui parlant d'une voix discrète.

- "T'as une idée de ce qu'on va raconter au chef?"

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Jeu 24 Juil 2014 12:03 
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Sihlaar baratine des présentations et explications concernant ma présence parmi eux, arguant ouvertement qu’on a rejoint la milice contre notre gré, et qu’on s’en insurge en les rejoignant. Pas bête… Un peu tiré par les cheveux, mais pas bête, de jouer le coup du bluff. D’autant que les individus en question ont l’air complètement imbibés d’alcool. De bière, si j’en crois les propos entendus sur le camp un peu plus tôt dans la journée. Des buveurs invétérés, rien de plus simple à manipuler. Je reconnais bien là les techniques de citadin de mon jumeau. Et ça fonctionne !

Le petit groupe se met en mouvement, alors qu’il énonce d’un air décidé que nous devons transmettre une information importante au chef… Je rentre dans son jeu, sans savoir de quoi il parle, en opinant du chef d’un air entendu. À sa question sur ma volonté de vivre dans la forêt, je lui arrache une bourrade du poing sur l’épaule pour m’exclamer :

« Et comment ! »

Ça fait assez peu naturel… Je ne suis ni bonne actrice, ni bonne menteuse… Mais avec les esprits avinés, ça passe comme dans du beurre… Hélas. Le groupe, tout en pénétrant le couvert de la canopée, sombre en ces heures tardives, brise toute la poésie d’une nature offerte en criant des chants vulgaires et fêtards. Tous les animaux à la ronde doivent se terrer dans leurs abris, ou s’être enfuis loin d’ici. Sihlaar profite de leur vacarme pour me prendre à parti, et me questionner sur ce qu’on pourrait bien raconter à leur chef.

Je réfléchis quelques secondes, avant de lui répondre, peu convaincue :

« Sans doute pourrait-on baratiner un truc sur le type que j’ai tué… ça peut aider. Mais je ne sais pas quoi… Il faut que j’y réfléchisse pendant notre voyage jusqu’au camp. »

Je me tais, et suis les brigands vers leur campement. Petit à petit, les chants se tarissent pour se muer en conversations privées ornées de blagues grivoises et vulgaires à souhait, dont la portée a du mal à m’atteindre. Ils semblent se moquer ardemment de l’un des leurs, un certain Janus, qui semble être le boulet de service. Ils évoquent, non sans railleries, des gaffes commises par ce maladroit… Notamment la fois où, préposé à la cuisine, il avait fait choir dans les flammes tout un régiment de poulets plumés fraîchement volés dans une ferme… La pauvre viande carbonisée, il l’aurait passée sous l’eau pour la rincer… Sans que personne ne daigne visiblement manger cette catastrophe culinaire. Et vu le caractère de la rouquine de tantôt, il a dû en prendre pour son grade…

Mais mes pensées fuient vers ma victime, une fois de plus. Et je l’imagine, son crâne chauve et sa petite tresse, ses épaules larges et son regard clair, parmi cette bande de joyeux drilles. Il avait beau être un bandit, je leur ai arraché ce compagnon. J’ai tué. Et s’ils le savaient, ils me rendraient la pareille sans hésitation.

Je me perds un peu dans mes considérations coupables quand je me fais interrompre par un souffle rauque sur ma nuque, alors que nous marchons. Sursautant, je me retourne pour voir l’un d’eux, un gars plutôt jeune, mais bedonnant, vêtu d’une chemise bleue et armé d’une longue dague perce-mailles à la ceinture, qui me lance un regard vicieux tout en posant une main sur ma hanche, sans gêne.

Je m’écarte, vive et mal à l’aise, pour lui rabattre le caquet :

« Hé ! Bas les pattes ! »

Et lui de rétorquer :

« Oh, elle a du caractère la petite ! Il parait qu’au lit, elles sont plus vigoureuses ! »

Et les autres de partir en un éclat de rire généralisé. Il plaisante… mais il n’empêche que ça m’a mise mal à l’aise. Me renfrognant, frustrée de ne pouvoir lui répondre davantage sans briser notre couverture, je poursuis la marche en fronçant les sourcils.

Nous arrivons bientôt à la haie d’aubépine, que j’ai traversée en plein milieu. Eux, ils se sont aménagé un chemin à travers. Par chance, je ne suis pas passée par là tout à l’heure, car l’endroit est gardé par un homme grand et mince, avec un long bouc noir et des longs cheveux noirs frisés lui tombant dans le dos. Un nez pointu et pointé vers le ciel, des allures de nobliau, à se demander ce qu’il fait là parmi cette bande de brigands de bas-étage. Si ce n’est sa façon, sans le moindre savoir-vivre, de croquer une endive crue à notre approche, et de nous saluer, la bouche pleine, sans demander qui nous sommes…

Nous parvenons finalement au campement, près du feu, où Rodoh le géant n’a finalement pas pu finir seul la viande y cuisant. Chacun se rue donc sur son écuelle pour s’en arracher un bout de carcasse. Ça nous laisse un peu de temps pour trouver un peu un truc à baratiner au chef… Je prends mon frère à parti, discrètement.

« Introduisons-nous parmi eux pendant leur repas. Essaie de nouer le contact avec le chef. C’est le barbu en armure noir qui râle là-bas… Quand tu voudras lui énoncer ton… information, fais-moi signe, et je m’occupe de la suite du plan. J’ai une petite idée… »

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Jeu 24 Juil 2014 20:59 
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D'un pas un peu mou, mais néanmoins entraîné par la rengaine, nous progressons dans la forêt. Bientôt, j'aperçois des tentes surélevées de penons noirs et jaunes, agrémentés d'un aigle bicéphale. Un feu fumant laisse échapper une odeur envoutante de nourriture, me rappelant que je n'ai plus rien avalé depuis bien plus longtemps que ce que ne peut me le permettre mon organisme.

Astérie me glisse qu'elle n'a pas encore d'idée concernant le baratin à sortir au chef, lui donnant une raison de quitter seul son campement, mais qu'elle y réfléchit. En attendant, elle me demande de nous mêler à eux, et de nouer contact avec le chef. Ca tombe bien, je vais pouvoir manger!

Une fois sur place, je constate que le camp n'est pas vide de membres. Astérie me désigne le chef comme étant le gros bedonnant, à la longue barbe grisonnante, se confondant avec ses cheveux qui tombent en cascade sur son dos. Une dame rousse, vêtue de rouge est là également, ainsi qu'un homme surdimensionné, au gabarit très impressionnant!

A peine avons nous franchi la zone habitée, que Bohémont, le gueulard de la bande, lance:

- "Eh Chef! On t'a amené de nouvelles recrues! Lui est un peu trop propret, mais elle semble avoir la cuisse agile et la croupe docile!"

Et il n'en faut pas davantage pour que tout le monde s'esclaffe. Evidemment, je fais semblant de rire à sa blague graveleuse, histoire de ne pas faire tache.

Me glissant entre un banc et une table, une dame aux rides légèrement marquées et à la chevelure de feu me tend une écuelle de bois, des couverts noirs et une choppe en étain.

- "Tu peux t'servir à la queurie! Mais pas de deuxième passage sans mon accord! Et pour la vaisselle, tu vas à la rivière, hors de question que tu gaspille l'eau qu'on a ramené ici pour ça!"

Je hoche docilement la tête, me relevant pour aller me servir un morceau de poulet alléchant.

Alors que je me dirige vers ma place initiale, le chef m'accoste:

- "Alors grand, comme ça tu veux rejoindre notre clan? Tu m'prend pour un con? T'as oublié d'enlever ton plastron de la milice!"

Alors, je m'assied, lui expliquant longuement ce que j'ai dit auparavant au reste de la bande. Il m'écoute attentivement, se curant les dents avec une aiguille en corne, accrochée à une petite corde qui lui sert de collier.

- "Bien fils, alors dis-moi, quelles sont les informations?"
(Fils? Mais j'suis pas son fils! Les gens ont des expressions étranges parfois...)

Regardant autour de moi, je cherche Astérie du regard.

- "Je pense que ma sœur, Astérie, est plus à même de vous l'expliquer"

- "Eh fils! tu me vouvoies encore une fois, je te fous mon poing dans la gueule!"

Et tandis que le capharnaüm entre ceux qui se moquent gentiment de Janus et une nana qui se plaint de ne pas manger assez de fruits, nous nous levons, nous dirigeant vers ma jumelle.

(J'espère qu'elle a un plan, on ne sait plus faire marche arrière...!)

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Sihlaar


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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Jeu 24 Juil 2014 21:04 
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Les morceaux de bois qu'elle soulève s'effritent à moitié et dégagent encore de la chaleur. Mais l'objet, qui s'avère finalement être le genre de bourse qu'on attache à une ceinture, pourtant trouvé près de la cabane, ne semble pas avoir beaucoup souffert de l'incendie.
Le regard qu'elle lui porte change soudainement du tout au tout ; d'une simple babiole brillante attirant les insectes chapardeurs des bois, il devient l'amer retour à la réalité et son visage se vide encore un peu plus de toute trace de vie.
De son velours vert d'origine la bourse devient noire de suie lorsqu'elle l'ouvre de ses mains tremblantes. Quelques piécettes tombent en premier dans sa paume, quelques yus. "Pas de petit profit" se souvient-elle douloureusement en portant machinalement le regard vers les moins que restes de sa sœur. Elle glisse les pièces dans sa propre bourse … bien à l'abri sous son pourpoint comme le lui avait apprit sa sœur. Se trouvent aussi dedans quelques feuilles sèches et enroulées sur leur longueur, du thé vert dont la puissance du parfum s'élève au dessus de celle du bois brûlé, qu'elle se hâte de garder, peu importe l'origine. Tout au fond du sac se trouve un morceau roulé de parchemin, à peine plus grand que la paume de sa main.
Seule au milieu de la forêt d'un continent inconnu, elle se retrouve avec au creux de la main l'un des rares indices qui la mènera peut être aux assassins de sa sœur, en dehors de quelques traces de pas et de fer à cheval au sol. Depuis son réveil à la lueur bienveillante de son astre protecteur, elle s'est juré de les poursuivre en flairant leur odeur s'il le fallait.

Elle déplie le parchemin et fronce brusquement les sourcils à essayer de déchiffrer les mots les plus mal écrit depuis l'écriture paternelle. Elle le lit et se répète les mots : "Taverne porte des enfers, Gaspard, Soleil et zénith" ; retourne le parchemin pour en examiner le dos, le froisse et le défroisse puis le jette dans un soupir vers une poutre de la cabane encore fumante.

- Mais qu'est-ce que tu fais ? s'écrit soudain son petit rat faera.
- Cela indique une taverne sans la ville, le nom d'un homme sans description et une indication d'heure sans date Le ton de Maâra est froid et distant.
- Et si je te trouve la ville et la taverne ? lui propose-t-il en douceur.
- Comme tu m'as trouvé le dernier village traversé ou cette maudite forêt ? répond-elle en le fusillant du regard.
- Quoi !?!
- Les deux derniers lieux, continue-t-elle en hurlant, où tu m'as conduite ont presque réussi à me couter la vie et ont pris la sienne !!
- Mais enfin … tente-t-il de plaider avant de se taire, sachant à quel point il est inutile de discuter avec l'elfe dans son état.
- Leur traces repartent vers ce chemin … je prends ce chemin.
- Ce chemin va vers le nord ouest, Yarthiss est plein nord.
Ses yeux aussi sombres que son cœur en ce jour de drame se posent sur le petit rat, mais une faible lueur de réconciliation s'y profile lorsqu'elle décide de ne point relever la manière dont il lui révèle le nom de la ville.
- Toutes les routes ne vont pas droit devant, argument-elle tout de même. Je prends ce chemin. Si j'ai tord, j'en chercherais un autre.

L'elfe, comme la petite bête avant, s'éloigne dans la nuit.

- Et elle ? demande-t-il en désignant Leena.
- Elle est entre de bonnes mains, et ça … ce ne sont que des vêtements et des cendres.


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Maâra - Nécromancienne - Sindel
Ceux qui pensent que les morts appartiennent au passé, ne savent rien du futur


Dernière édition par Maâra le Dim 22 Mar 2015 19:17, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt du Sud
MessagePosté: Jeu 24 Juil 2014 23:27 
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Sihlaar s’occupe de nous introduire auprès du chef. De mon côté, je vais un peu me mêler aux troupes de brigands pour prendre la température… Et surtout finaliser mon plan, histoire qu’il soit fin prêt pour le moment où je serai appelée auprès du chef… Aussi impressionnant de sa personne que ma victime de l’après-midi, il semble plus coriace, plus expérimenté, et surtout plus armuré. J’espère que ça passera. Mon but, c’est de l’éloigner de son campement, seul si possible. Ça devrait pouvoir le faire.

Contrairement à mon frangin, je ne souhaite pas profiter du repas de ces bandits. Je m’assieds sur un banc un peu bancal, et me plonge dans ma réflexion tout en observant les gens qui m’entourent. L’ambiance est bonne, les gens plaisantent et rigolent. Ils ne se doutent de rien… Comme si nous faisions déjà partie de leur bande. Peut-être serait-il préférable que je mette l’incongruité de l’absence du gros chauve en avant…

L’occasion se présente bientôt à moi, lorsque le chétif aux trois poils de barbe roux et au chapeau à plume s’assied à côté de moi et commence à triturer mes cheveux, sans aucune gêne apparente, comme si nous nous connaissions depuis des années. Je me tourne vers lui avec un sourire insistant, et il m’adresse la parole en me souriant également.

« Alors, d’où vous venez comme ça tous les deux ? Une histoire avec la milice, c’est ça ? »

Ne sachant pas les détails de l’histoire que mon frère a inventée, je reste dans le vague, opinant simplement du chef.

« Hinhin. Ils ont voulu nous y engager de force… »

Et habilement, je change aussitôt de sujet sans lui laisser de répit pour en trouver lui-même un autre, ou poursuivre trop intrusivement sur celui-là. Je n’ai aucune envie de révéler l’identité de nos parents, de peur des représailles possibles si on réussit notre mission.

« C’est… sympa ici. Vous êtes tous là ? »


Et le petit aux yeux de rat de rétorquer :

« Ouais ouais normalement. Enfin y’a Mordrak qui monte la garde, mais sinon on est tous… Hey, il est où Oudin ? »

Deux-trois congénères se retournent, haussent les épaules.

« Pas vu depuis qu’il était parti à la chasse, cet aprèm. »

Le bruit de sa disparition suspecte se répand vite, et juste au bon moment : mon frère m’appelle pour que je le rejoigne auprès du chef. Je m’exécute, laissant le gringalet seul sur son banc pas droit. Arrivant sur place, je lance un regard assuré vers Sihlaar, pour qu’il soit au courant de la mise en place effective du plan dans mon esprit. Je n’aurai cette fois pas besoin de lui pour me tirer d’une mauvaise passe en me viandant littéralement dans mon discours.

« Voilà j’ai… cru comprendre qu’un gars d’ici avait disparu ? Je pense savoir où il se trouve. »


Le chef lève un sourcil. Enfin… Il soulève une extrémité de son mono-sourcil, et m’interrompt.

« Ah ouais ? Comment ça fille ? »

Fille ? D’où il m’appelle comme ça ? Je décide de ne pas relever, cependant, pour aller directement au fond de ma pensée.

« Cet après-midi, je me suis planquée dans les bois pour échapper à cette connerie d’inscription à la milice et… j’ai vu un gars, un chauve large d’épaule, qui rejoignait un petit campement plus loin dans la forêt, près d’une petite chute d’eau. Je l’ai suivi discrètement et j’ai… surpris une conversation. Je… je crois que ça vous concernait. Mais… »

Je regarde autour de moi, pour indiquer le monde ambiant, qui ripaille sec en rongeant les os de la carcasse sur le feu.

« Peut-être vaudrait-il mieux que je vous le dise à vous, avant que vos hommes ne soient au courant. »

Il grogne dans sa barbe, et reluque aux alentours.

« Ouais, on va un peu s’écarter. Par contre, moi, c’est « tu », pigé ? »

J’opine du chef, et nous nous écartons un peu de la zone peuplée du camp. Vers la haie d’aubépine… Tant mieux, ça n’en sera que plus simple. Je fais mine de connaître de vue l’endroit, pour le mener près du passage que son confrère défunt a creusé dans le végétal pour me poursuivre.

« Oh, par là. Je l’ai vu passer par-là, cet après-midi. »

De fait, nous arrivons près des végétaux brisés, ce qui rend un crédit supplémentaire à mon histoire. Le chef des bandits s’impatiente néanmoins.

« Ouais, et donc ? »

Inutile de faire dans la fioriture ou les longs discours. Aller à l’essentiel, voilà le message qu’il me fait passer. Tant mieux, je me voyais mal baratiner trop longtemps, de toute façon.

« Hé bien sur ce petit campement à l’écart, il parlait de monter des hommes de votre camp contre vous pour vous renverser et prendre votre place. Rien de moins. »

« Quoi ? C’est impossible ! »

« Promis, chef. Suivez-moi, j’vais vous montrer. »

Et j’augure le déplacement vers le trou des végétaux pour montrer le chemin. Le barbu se tourne vers son camp, mais je l’arrête.

« Non… Il a peut-être des alliés ici, mieux au y aller en petit comité… »

Il acquiesce. Ça serait dommage de se faire planter dans le dos. Et c’est pourtant le sort que nous lui réservons. Nous passons par la haie, et nous dirigeons ensuite droit vers la chute d’eau, dans les ombres du soir. Mais l’obscurité ne m’effraie pas : dotée d’un bon sens de l’orientation en forêt, je retrouve les passages et les détails de ma fuite. Nous marchons et marchons encore, jusqu’à ce que le barbu à la respiration haletante nous arrête.

« Stop fille. C’est encore loin ? »

« Non, juste là derrière la colline. Restez silencieux… »

Encore un fumeur de pipe, sans doute. Avec sa tête de nain, ça n’a rien d’étonnant, au final. Son essoufflement ne peut que nous aider, par contre, et je me félicite de ce bonus supplémentaire totalement imprévu, mais tout à fait bienvenu.

Content d’être bientôt arrivé, il se tait et obtempère, avançant vers la colline, qu’il dépasse rapidement en compagnie de Sihlaar. Je les laisse prendre un peu d’avance, encochant silencieusement une flèche dans leur dos… Une fois la colline passée, le cadavre est visible, bien qu’imprécis dans l’obscurité. Un renard dérangé dans son repas fuit, alors que le chef pousse un soupir rauque tout en avançant vers le corps, suivi par mon frère.

« Comment ? Que s’est-il… ? »

Le corps percé de flèche est là, et soudain, il comprend. Il se retourne vers moi, l’air mauvais, mais c’est trop tard… Je suis à distance, et le menace de loin de mon arc bandé.

« Restez là. Et ne tentez ni de crier, ni de fuir. Personne ne vous entendrait, icI. Et je n’ai pas coutume de rater mes cibles… surtout si elle sont si grosses. »

Le cadavre en témoigne, d’ailleurs. Le bandit fronce le sourcil, ne sachant pas que faire. Il est pris au piège, et le sait pertinemment. Je m’adresse maintenant à mon frère.

« Ligote-lui les mains, histoire qu’il ne nous joue pas de mauvais tour. Vous êtes en état d’arrestation, alors pas d’bêtise. Clair ? »

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Asterie


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