L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 16 Nov 2012 23:14 
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Révélations

Soudain j'ouvre les yeux. Je reste immobile, ne sachant où je suis. Je cligne plusieurs fois des yeux, mais ils restent embrumés. Je me sens nauséeuse, engourdie... Je ne me rappelle pas ce que je fais là, et je commence à sérieusement m'inquiéter.

Je referme les yeux et essai de me rappeler. Il ne faut pas que je bouge sans savoir où je suis. Je creuse dans ma mémoire, dans les tréfonds de mon esprits. C'est désagréable, mais cela semble finalement porter ses fruits. Je me rappelle des brides de conversations, la dague, le papillon... Et soudain tout me reviens, le livre, la tentative de viol, le tatouage, Faë...

Je gémit soudainement, mes souvenirs s'accompagnant d'une explosion de douleur aiguës perçant mon crâne. Je me recroqueville sur moi même et sert ma tête dans mes mains, les yeux crispés. Puis la douleur s'estompe doucement et je me relâche, haletante... Je ne rouvre pas de suite les yeux, mais sursaute doucement lorsqu'un contact doux et chaleureux se fait sur ma joue, comme une caresse.

Je tourne doucement la tête et lève les paupières. Il est là, apparemment pas insensible à mes charmes, me caressant doucement le visage. Il sait être romantique quand il veut se jeune elfe. Je n'ai plus mal à la tête, c'est plutôt agréable, et je souris tendrement.

Il me parle de soleil dissipant les ombres qui me troublent... Romantique, mais légèrement égocentrique aussi.

"Vous allez bien ?"

Je trouve ma question idiote, mais ne sais pas quoi dire d'autre. Lui aussi semble la trouver étrange, mais il a la décence de ne pas le faire remarquer.

Il me remercie avant de se reculer, comme s'il avait commis une faute. Il semble s'inquiéter pour moi, c'est agréable. Il veut aller récupérer ses pièges pour voir s'ils ont été activés cette nuit, mais ne semble pas vraiment sûr de pouvoir me laisser seule. Je m'assoie sur la mousse de la forêt et regarde à travers les arbres. Il fait jour, le soleil est déjà haut dans le ciel. Et... j'ai faim.

"Ne vous inquiétez pas. Je vais me consacrer à Zewen attendant votre retours..."

Prière

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Dernière édition par Célimène le Lun 19 Nov 2012 09:49, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Sam 17 Nov 2012 11:07 
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Des lances de lumières perçaient les frondaisons, apportant la bénédiction de Gaïa sur les dormeurs. Faëlis n'osait se lever, de peur de briser cet instant magique. Le monde semblait merveilleux, vide de tout malheur...
Mais le soleil était déjà haut. Ils avaient dormi comme des loirs, épuisés par la journée précédente, mais il allait bientôt falloir se lever et affronter la journée.

Il se décida à tourner la tête vers Célimène. La belle était séduisante même allongé dans l'herbe. Elle ne s'était pas encore réveillé, sans doute trop durement secoué. Mais que pouvait-il faire pour elle ?
Il envisagea un instant d'aller voir si ses pièges avaient fonctionné, pour lui préparer un bon petit déjeuné, mais il n'était pas sûr d'avoir attrapé quelque chose. Et puis, elle risquerait de se réveiller toute seule, ce qui pourrait l'inquiéter.
Cela lui donna une idée. Pourquoi ne pas s'assurer qu'elle ai un réveil enchanteur avec une vision de douceur et de beauté ? Il s'était lui même fait la réflexion que le seul défaut à son réveille enchanteur était l'absence d'une jolie fille blottie contre lui...

Il se glissa donc jusqu'à elle et entreprit de lui caresser doucement la joue. Elle avait la peau satiné, merveilleusement douce. Avoir une telle compagnie était une chance extraordinaire. Il s'allongea à côté d'elle, et continua à la caresser doucement en attendant qu'elle se réveille...

Il resta ainsi un certain temps.
Mais soudain, voilà qu'elle se contracte violemment avec un gémissement, faisant reculer le jeune homme d'un sursaut.
Faëlis resta un instant surpris, puis, il revint vers elle. Sans doute avait-elle fait un cauchemar... Elle semblait maintenant se réveiller.
Il se pencha presque jusqu'à la toucher, et assurément jusqu'à sentir comme un parfum enivrant. Subjugué par sa beauté, il recommença à lui caresser le visage et murmura :

"Réveillez-vous, douce Célimène. Le soleil et haut et nous illumine de ses rayons. Ensemble, lui et moi, nous dissiperons les ombres qui vous enserrent..."

Finalement, elle ouvrit les yeux. Sembla un instant perdue. Elle lui demanda comment il allait.
Faëlis resta un instant perturbé par cette question inattendue, avant de déclarer :

"C'est bien aimable de vous en enquérir... Je vais bien, merci. Ah ! Mais... je manque a tout mes devoirs ! Votre nuit semble avoir été agité et je vais vous laisser vous reprendre... il est temps d'aller voir si mes pièges ont fonctionné ! Avec un peu de chance, nous aurons de la viande aujourd'hui..."

Il se leva et la regarda. Elle semblait encore un peu égaré. Il se sentit obligé de demander :

"Êtes vous sûr que tout va bien ? Je peux vous laisser quelques instants ?"

Elle se redresse avec l'élégance d'une grande dame mais semble encore prête à retomber de sommeil.

"Ne vous inquiétez pas. Je vais me consacrer à Zewen en attendant votre retours..."

Zewen ? Le mystérieux dieu du destin dont on ne savait quasiment rien ? Étrange personne à qui se consacrer... Peu importe, il se leva et lui fit la révérence avant de s'éloigner dans la forêt.
Dans la lumière du nouveau jour, il était difficile de retrouver où il avait placé ses pièges. Il fouilla donc de buisson en buisson, pestant à mi-voix contre ces fichus pièges qui ne se laissaient pas retrouver.

Il arriva finalement à un collet, lequel était vide et toujours amorcé. Avec un soupir de déception, il le défit et partit à la recherche du piège suivant, maintenant, il arrivait à peu prêt à se repérer pour déterminer où était les autres.
Le suivant était aussi vide. Avec un soupir d'agacement, il chercha les autres et les trouva également tous vide.
Il eut un instant d'abattement. Qu'espérait-il ? Il n'était pas un trappeur à l'aise dans la forêt ! Il y avait des gens qui faisaient leur métier de ça, et il espérait y arriver par improvisation ?

Profondément frustré, il ramassa le tout et partit à la recherche de d'autres baies. Il trouva quelques buissons et même des champignons qui faisaient parti des rares qu'il puisse reconnaître comme comestible.
Puis, il tomba avec plaisir sur du Byëller, un arbuste aux fruits comestibles qu'il aimait particulièrement. Il cueillit tout ce qu'il pouvait avant de rentrer au bivouac.

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Dernière édition par Faëlis le Sam 9 Fév 2013 17:56, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Lun 19 Nov 2012 09:46 
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Réveil

Faëlis fait une révérence avant de se retourner, s'enfonçant dans la forêt sans un mot. Je le regarde en souriant. Il est gentil. La gentillesse de ceux qui n'ont jamais dû se passer de ce qu'ils désiraient. Mais il ne m'aurait pas comme ça, du moins, pas maintenant...

Je baisse les yeux et rigoles à cette pensée. Suis-je en train de tomber amoureuse ? Ce n'est ni le moment ni la personne pourtant... Je ferme les yeux et secoue la tête. J'y penserai plus tard. Je remarque d'ailleurs que je n'ai pas mal à la tête, c'est très agréable.

Tout autours de moi n'est que mousse et arbre, mais les rayons du soleils traversant la cime de ces derniers rend l'espace enchanteur, merveilleux, mystique. Un lieu parfait pour prier...

Je m'agenouille sur un lit de mousse, doucement, et remet correctement mes vêtements, avant de fermer les yeux. Je me concentre, faisant le vide dans mon esprit, essayant de m'approcher autant que possible de Zewen. Je sais qu'il est là, quelque part. Je sais qu'il m'entend quand je m'adresse à lui et qu'il mécoute, silencieux et attentif.

Une fois assez concentrée, l'esprit vide de toutes perturbations extérieures, j'entame ma prière. Je n'ai pas de rituel, de texte pré-écris. Je dit juste ce qui traverse mon esprit vide à cet instant, laissant couler les mots tel qu'ils arrivent, comme la montagne laisse la rivière s'écouler, indéniablement, inexorablement...

" Zewen, je m'adresse à toi aujourd'hui pour te remercier de ton attention envers moi, te ton écoutes et de ton aide. La journée d'hier a été dure, très dure. Je ne sais si elle était de ton ressort, mais dans tous les cas, j'y ai perdu beaucoup, et j'espère que tu me permettras un jour de tout retrouver. Toi seul sait ce qui m'attend, toi seul sait mes souffrances sont vaines ou non..."

Je m'interrompt une seconde. Cela me fait du bien de parler, beaucoup de bien. C'est pour cela que je prie Zewen, car depuis que je suis en âge d'être autonome, je n'ai pu me confier à Angela, du fait de mes activités... Et puis Zewen est l'un des seuls à pouvoir agir en ma faveur, à faire que ma vie ne soit pas qu'un enfer, à faire que je trouve enfin la vérité...

"Zewen, je ne sais si c'est de ton fait, mais si tel est le cas, je te remercie d'avoir mis Faëlis sur ma route. J'ai l'impression qu'il me sera d'une grande aide... Il semble bon, du moins meilleur que la plupart des hommes que j'ai eu l'occasion de rencontrer. Peut-être est-ce un piège, un test... Qu'en sais-je ? Je te remercie pour l'attention que tu me portes et pour l'écoute que tu m'apportes. Je te remercie pour tout, pour ton aide et ton ta présence... Je m'excuse de ne pas avoir de roses, mais t'en offrirai dès que possible, soit en sûr.
Zewen, je te prie de faire que mon avenir ne soit pas sombre, et que ma vie ne soit pas triste. Je te prie de ton mon cœur et de toute mon âme, que Faëlis soit capable de me soutenir, et que je puisse l'accepter. Et finalement, je te prie d'accepter que je connaisse la vérité, et de me guider vers celle-ci..."


Passé

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 21 Déc 2012 14:48 
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Lorsque Faëlis arriva, la figure un peu maussade, elle était toujours agenouillée, belle comme... hé bien comme une prêtresse en prière. Cela lui redonna un semblant de sourire.
Il mélangea les baies et les champignons dans son bol, produisant une salade de couleurs et de parfums dont la seul vue produisit un gargouillis dans son estomac.
Comme elle restait silencieuse, semblant avoir fini, il lui tendit le bol avec un sourire forcé :

"J'ai bien peur que nous ne devions nous contenter de ce genre de repas pour aujourd'hui... J'espère que vous aimez le Byëller, c'est un fruit salé qui permet de changer agréablement de l'ordinaire des plantes."

Avec un regard à tomber par terre, elle lui répondit que ce repas était déjà bien plus qu'elle n'aurait pu faire, et elle commença à manger.
Elle le fixait si intensément que, chose proprement inimaginable, il se sentit rougir imperceptiblement. Il ne pensait pas qu'une telle chose puisse encore lui arriver. Il fallait d'urgence trouver un moyen de détourner la conversation.

"Hum... alors comme ça vous priez Zewen ? Qu'est-ce qui vous pousse à vénérer un être aussi distant ?"


Il piocha lui même dans le bol, les yeux baissés.
Tout en tentant d’apprécier un repas aussi frugal, il se demanda si c'était bien là un sujet sur lequel il fallait se lancer.

La réponse sembla une envolé lyrique :

"N'as-tu jamais eu besoin de quelqu'un pour te soutenir, te faire croire que ta vie à un sens, que tu peux espérer un avenir meilleur et que ton passé n'est pas tout simplement immobile ?"

Le jeune elfe apprécia à sa juste valeur la beauté des mots, mais avait un peu l'impression de ne pas avoir eu de réponse. Comme elle se semblait pas vexé, il d’enhardi donc :

"J'ai l'habitude de me soutenir seul et de donner moi même un sens à ma vie. Quand à l'avenir meilleurs, c'est en cherchant une bonne compagnie pour la nuit que je me le forge !"

Disant cela, il lui envoya un clin d'oeil coquin.

Hélas, elle ne sembla pas percevoir le sous-entendu :

"Je ne te parles pas de passer une bonne nuit, mais d'une vie meilleure. Peut être que dans votre monde vous n'avez besoin de rien, mais d'où je viens, l'espoir est partout, le rêve aussi... Zewen... Me permet de croire que mes rêves seront un jour exaucés."

Il s'apprêtait à lui expliquer plus clairement ce qu'il voulait dire et que ce n'était pas franchement le genre de réponse qu'il attendait quand un craquement la fait se retourner :

"Tu as entendu ?"

Il a entendu, bien sûr, et il se redresse déjà, se précipite pour ramasser son arc et encocher une flèche. Il y a de quoi se maudire et il ne manque pas de le faire : si leurs visiteurs avaient eu des intentions hostiles, ils leurs seraient déjà tombés dessus et ils seraient cuits !
Heureusement, sous les yeux aux aguets des deux jeunes gens, c'est une patrouille de Cuilnen qui émerge des sous-bois.

Faëlis se souvient alors que ce n'est pas forcément un bonne nouvelle. Tout dépendra de si son père le fait rechercher et si ces gens sont au courant. Son esprit tourne à toute vitesse. Il voit Célimène qui semble sur le qui-vive. Ce n'est pas une surprise, il se doutait déjà qu'elle était plus forte qu'il n'y paraissait.
Devant eux, se tiennent maintenant cinq soldats et archers elfes. Le chef sourit :

"Hé bien jeune gens ? On se promène en amoureux ?"


Que faire ? Il risque de reconnaître en lui un fuyard... Il cherche frénétiquement une idée pour éviter la catastrophe. Idée qui lui vient subitement des tréfonds de sa mémoire...

Lorsqu'il avait reçu son amulette présentant l'emblème de la famille, sa mère lui avait dit qu'il lui suffisait de le toucher pour que les gens cesses de faire attention à lui. Au prix d'un effort de volonté, il s'approche en souriant.
Le soldat s'étonne soudain :

"Attendez, il n'y a pas un gars et une fille qui sont recherchés ? Qui êtes-vous ?"

"Bien remarqué, répondit le jeune homme en tripotant d'un air faussement distrait son amulette, mais ce n'est pas nous que vous cherchez. Nous ne sommes que d'innocents promeneurs."

Le soldat sembla hésiter. Puis, après un instant, il déclara :

"Je suppose..."

Il se tourna vers son unité mais celle-ci était elle aussi sous le subtile charme et ne trouva rien à redire.

"Hé bien, bonne journée !" dit-il finalement.

Et il repartit pour s'enfoncer dans la forêt. Faëlis lui répondit sans réussir à lâcher un soupir de soulagement. Il lança un sourire un peu pâle à sa compagne de cavale.
Elle semblait stupéfaite et lui demanda comment il avait fait ça. Ainsi, fine observatrice, elle avait compris qu'il s'était passé quelque chose d'anormal. Il lui adressa un sourire :

"Ma mère est une grande magicienne. Elle a créé ce pendentif pour me protéger... Elle m'avait dit qu'il me serait utile, eh bien... c'est la première fois mais je suis en effet content de l'avoir eu !"

Elle sembla surprise, et même presque craindre qu'il pratique la magie lui aussi. Mais pourquoi ?

"Non, moi je suis..."

Il marqua une pause. Qu'était-il au juste ? Il n'avait jamais réussi à se fixer dans un métier. Il n'avait même pas essayé la magie comme lui avait proposé sa mère, estimant que ça serait compliqué. Alors qu'était-il ?
Il préféra oublier ces interrogations :

"Je suis un archer, c'est tout..."

Il commença à ramasser ses affaires.

"Il va nous falloir partir, désormais. On a eu de la chance cette fois, peut-être pas la prochaine ! Enfonçons-nous dans la forêt. Je pense que nous n'avons pas de destination plus sûr que Kendra Kâr, et nous pourrons y chercher des informations sur votre dague..."

Il jeta son sac sur son dos et commença à préparer les affaire de la jeune fille tout en lui lançant un clin d'œil :

"En chemin, il va peut-être falloir que je vous apprenne à vous défendre, que j'évalue votre capacité à vous débrouiller si nous sommes attaqué. N'ayez pas peur ! C'est juste une petite évaluation, pour pouvoir mieux me coordonner par rapport à vous en cas de problème."

Elle resta un instant silencieuse, puis, profitant du fait qu'il était à genou, se pencha sur lui pour lui déposer un petit baisé.

"Tu n'es pas qu'un archer. Tu m'as sauvé la vie, tu es un héros."

Comment rester négatif dans de telles circonstance ? Il sentit ses derniers doutes s'évanouir :

"Tu as raison. Nous sommes des héros ! Qui sait, peut-être que nous deviendrons célèbre !"

Il remarqua à peine qu'il l'avait tutoyé. Son cerveau se réorganisait progressivement pour admettre qu'il avait non pas une nouvelle conquête à côté de lui, mais une amie. Il bomba fièrement le torse, se redressa de sorte qu'il la dominait d'une bonne tête, et lui tendit ses affaire pour qu'elle les prenne :

"Mais d'abord, il va falloir voir ce que tu as dans tes délicates petites jambes ! Aller, on s'éloigne de cette ville en courant ! Vers l'aventure !"

Et il s'élança en la poussant pour voir de quoi elle était capable en matière de course !

Elle éclata de rire. Son cristallin tintant à l'ouïe comme un gentil carillon...
Il n'en fallait pas plus pour motiver le jeune homme ! Ou peut-être si : il fallait aussi la voir prendre un peu de retard... puis le rattraper en deux temps trois mouvements !
Il accéléra, bondit par dessus les buissons, fit des virages et rit au vent qui faisait voler ses cheveux et ceux de sa compagne. Liberté !
Une fois de plus, elle se révéla pleine de surprise : c'était une bonne coureuse, même si elle n'avait pas son niveau militaire. Peut-être ses activités était-elles de celles qui réclament pas mal d'endurance...

Ils coururent un peu dans tous les sens jusqu'à arriver à une clairière. Là, Faëlis s'arrêta, virevolta et la cueillit au passage avant de la reposer brusquement :

"Ha ha ! Tu n'as pas vu venir cette attaque surprise, hein ? Voyons si tu arriveras à te défendre aussi bien que tu ne cours !"

Disant cela, il prit une pause grandiloquente qui se voulait menaçant :

"En garde, jouvencelle !"

"Jouvencelle ? Je t'ai déjà dit que tu te faisais des illusions !"

Faëlis éclata de rire, mais un rire plus gêné. Combien d'homme avait-elle... intimement connu ? Oh, et puis, pourquoi se posait-il ce genre de question ? Ça la regardait. Il avait lui même perdu le compte de ses maîtresses !
Il se repris bien vite :

"Allons : sort ta dague ! Voyons si tu peux avoir l'air dangereuse..."

Il se sentait un peu embêté à la perspective du combat ridicule qui s'annonçait. Mais en même temps elle l'avait déjà surpris plus d'une fois.

"Essaies de ne pas trop m'amocher quand même, hein ?"


suite

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Dernière édition par Faëlis le Sam 9 Fév 2013 17:59, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 21 Déc 2012 19:20 
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Je me tais, les yeux fermés, immobile. Je laisse le silence m'envahir, la forêt reprendre ses droits. Ca me fait du bien, de me vider l'esprit, de ne penser à rien. Mais très vite un craquement se fait entendre.

Je rouvre les yeux et voit Faëlis qui revient, l'air plutôt maussade. Il n'a pas de gibier dans les mains mais plein de champignons et autres fruits. Je referme les yeux pour finir ma séance de prière. Peut être ne pourrais-je pas prier de sitôt, donc j'en profite autant que je peux.

Finalement je rouvre les yeux et tourne la tête, Faëlis me proposant ce qu'il appelle un frugal repas. Il semble déçu de ne pas avoir trouvé de viande. Je lui souris tendrement, puis me lève pour prendre quelques baies de cet étrange fruit que mon sauveur dit être salé.

En même temps je plonge mon regard dans le sien en souriant.

"Il n'y a pas de soucis. C'est déjà plus que ce que j'aurai pu t'apporter."

Puis je gobe une baie, sans le quitter des yeux, qui est surprenante au goût mais agréablement juteuse.

Il semble très vite gêné de mon regard et baisse les yeux. Je souris légèrement. Ainsi il n'est pas insensible à mes charmes, c'est agréable. Je baisse les yeux et continue à manger mes baies et champignons, comme si de rien était. Je suis de bonne humeur aujourd'hui, contrairement à hier. Mon mal de crâne s'est absenté.

Mais Faëlis me sort de mes pensées de manière inattendue en me questionnant sur Zewen, sur le pourquoi de mes prières. Je me retourne, surprise, et le regarde quelques instants sans réagir. Comment répondre à ça ?

"Je..."

J'hésite. Dois-je lui dire pourquoi je pris Zewen, dois-je lui parler d'Acktar ? Finalement je préfère rester vague, ne parler que de la raison de mes prières et non pas de ce qui m'as pousser à prier.

"N'as-tu jamais eu besoin de quelqu'un pour te soutenir, te faire croire que ta vie à un sens, que tu peux espérer un avenir meilleur et que ton passé n'est pas tout simplement immobile ?"

Mon sauveur ne met pas longtemps répondre, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il dit. Il affirme qu'il parvenait à seul à contrôler sa vie et à lui donner un sens. Je hausse les sourcils, intriguée. Peut être n'a-t-il jamais eu besoin de soutient... Il renchérit en affirmant que pour lui un avenir meilleurs était de trouver bonne compagnie pour la nuit.

Tout en disant cela, il me fait un clin d'œil des plus expressif. Je soupire et balance la tête.

"Je ne te parles pas de passer une bonne nuit, mais d'une vie meilleure. Peut être que dans votre monde vous n'avez besoin de rien, mais d'où je viens, l'espoir est partout, le rêve aussi... Zewen... Me permet de croire que mes rêves seront un jour exaucés."

Je ne vais pas lui parler d'Acktar et de mon passé. Je ne pense pas qu'il pourrait comprendre ce qu'une ombre peut m'apporter. Soudain, alors que je le regarde en attendant sa réponse, un craquement se fait entendre à ma droite. Je tourne vivement la tête, faisant voleté ma belle chevelure, mais ne vois rien.

"Tu as entendu ?"

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 21 Déc 2012 19:21 
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Il ne répond pas. Enfin, sa réaction répond pour lui. D'un geste rapide et adroit, il attrape son arc au sol et encoche une flèche. Je ne suis pas une combattante, mais une simple voleuse. Que puis-je faire pour l'aider ? Je n'en sais trop rien, mais je ne vais pas le laisser là me défendre sans rien faire.

Je me rapproche de lui et me concentre, prête à réagir au moindre mouvement suspect. Mais lorsque que l'auteur du bruit apparaît, je fronce les sourcils. Ca ne me plaît pas du tout de voir des miliciens de Cuilnen ici, en pleine forêt. Que viennent-ils faire ici, ces cinq elfes en armure ?

Je reste concentrée, et regarde brièvement Faëlis. Il ne semble pas très rassuré non plus. Sont-ils ici pour m'arrêter ? Ais-je fini par me faire repérer ? Je sens la peur monter en moi, doucement.

Faëlis semble tout autant inquiet, mais étrangement il baissa son arc et rangea sa flèche avant d'avancer vers les gardes en souriant. Je fronce les sourcils, incompréhensive, et le regarde faire.

Et voilà, j'en étais sûre. Les gardes sont à notre recherche... Mais soudain je hausse les sourcils. Mon sauveur se met à discuter avec le garde, comme si de rien était, comme si nous n'étions pas sur le point de faire arrêter pour... je ne sais trop quoi. Il leurs dit simplement que nous ne sommes pas les personnes qu'ils recherchent. Mouai, il surestime un peu son charme sur ce coup... Ce sont des gardes.

"Euh... Faëlis ?"

Ma voix n'est qu'un murmure, et rapidement mes yeux s'écarquillent. Le garde, sans aucune raison, abonde dans le sens de Faëlis. J'en reste sans voix. Les gardes hésites un instant avant de nous saluer et de repartir sans se retourner.

Mon sauveur tourne les yeux vers moi avec un soupir, plus pâle que tout à l'heure.

"Mais... Tu as fait quoi ?"

Sa réponse me surprend du tout au tout. En effet, avec un grand sourire, il me montre un petit pendentif qui pend à son cou, tout en me disant qu'il a été créé par sa mère pour le protéger.

"Ta mère est magicienne ? Mais... toi aussi ?"

Il ne répond pas de suite, apparemment ma question le gêne. Je ne voulais pas le blesser. Il me dit n'être qu'un archer, comme si cela le décevait, comme s'il n'était pas fier de lui même.

Il a soudain l'air plus triste, ça me perturbe. Lui qui semblait plein de joie et de vie il y a quelques minutes.

Alors que je le regarde, il commence à ranger les affaires et me dit que nous allons devoir y aller. Je ne connais pas Kendrà-Kar, mais je lui fait confiance. Il le mérite, il a prouvé qu'il voulait mon bien...

Je m'approche d'un pas de lui, mais il se tourne vers moi, souriant. Il veut me tester !

J'écarquille les yeux alors qu'il m'explique vouloir me tester sur mes capacités à me battre sur le trajet. Mais qu'elle idée a-t-il en tête ?
Son regard est cependant toujours triste. Pense-t-il toujours au fait qu'il ne soit qu'un archer ?

Il se retourne et commence à marcher. Je le suis doucement, silencieuse. Puis, j'inspire un coup et pose ma main sur son épaule. Avant de poser délicatement mes lèvres sur sa joue. Puis je recule d'un pas et le regarde dans les yeux.

"Tu n'es pas qu'un archer. Tu m'as sauvé la vie, tu es un héros."


Mon sauveur retrouve tout de suite le sourire. Mon charme ne rate jamais. D'ailleurs son enthousiasme remonte d'un coup, il affirme qu'en effet nous sommes des héros et même qu'un jour nous serons connus.

Pourquoi pas, j'aimerai bien être célèbre. Je ris brièvement devant sa joie. Je m'étonne moi même. Je n'aurais pas cru rire après ce qu'il s'était passé la veille. Je le regarde bomber le torse. Je l'aime bien finalement, il est mignon quand il est comme ça.

Puis il se retourne vers moi, me tendant mes affaires, et affirmant qu'il voulait savoir ce que j'avais dans les jambes. J'écarquille les yeux en prenant mon sac. Il n'est pas sérieux ?

Malheureusement si, il me sourit puis se lance sur le chemin en trottinant. Je soupire. Je n'aime pas courir. Je ne suis pas nulle en endurance, mon ancien travail m'obligeait à être en forme, mais mon corps parfait n'a nullement besoin de sport pour s'entretenir...

J'inspire un grand coup, mets mon sac sur mon épaule et me lance à sa suite. Je le rattrape rapidement avant de me mettre à sa vitesse. Endurance, il devrait être plutôt satisfait. Par contre en combat ce sera différent.

Tests

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 21 Déc 2012 19:21 
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Faëlis se lance dans accélérations fulgurantes, des virages serrés... Je ne peux pas le suivre à la trace, sa course est bien supérieure à la mienne. Cependant j'arrive à ne pas me faire distancer.

Je sens mes cheveux et ma tenue légère voler dans le vent. Il fait beau et c'est plutôt agréable, surtout que je suis de bonne humeur. Mon sauveur a quant à lui l'air de s'amuser comme un fou, ce qui lui va plutôt bien. Je remarque que je me suis attachée à lui. c'est étrange, je n'y aurais pas cru.

Et soudain, nous arrivons dans une clairière. j'ai à peine le temps de contempler l'étendue herbeuse devant moi que je me sens soulevée dans les airs, à la fois délicatement mais sans opposition possibles. Je pousse un petit cri qui me fait perdre toute crédibilité, mais mon agresseur me repose tout de suite au sol.

C'est Faëlis, que je n'ai même pas vu m'approcher, qui s'égosille d'avoir réussi à m'attraper sans que je m'y attende. Il est en train de rire, et cela est contagieux. J'éclate de rire aussi, de ce rire si beau, de ce rire à qui peu d'hommes peuvent résister.

Puis mon sauveur prend une pause des plus prétentieuses et se voulant menaçante, avant de me dire qu'il falla que je me mette en garde. Je reprend mon sérieux - un sérieux de façade - et me positionne pour être prête à réagir.

"Jouvencelle ? Je t'ai déjà dit que tu te faisais des illusions !"

Il rigole. Et ce rire me fait penser qu'il ne faisait peut être pas tant d'illusions que ça.

Puis il se concentre, un grand sourire sur les lèvres, et me demande de sortir ma dague. J'écarquille les yeux alors qu'il semble sérieux, même s'il me demande de ne pas trop l'amocher.

Je recule d'un pas et sort la dague de mon sac. De toute façon, je ne suis pas une combattante, et ma tenue n'est pas du tout adaptée à ce type d'exercice. Je détache ma cape et la plie sur mon sac. Si je ne l'ai pas par la force, la vue le perturbera peut être.

Je souris à cette pensée, puis me rapproche de lui. Je me sens idiote de lui faire face une arme à la main, mais il semble y tenir. De toute façon, il y a peu de chance que je le touche.

Il reste immobile, comme si je n'étais pas là. Je m'élance vers lui mais comprends très vite que c'est inutile.

Il bouge à peine, évitant mon coup comme si je l'avais prévenu avant. Il s'écarte d'un petit pas, puis me donne un simple coup sur la main. Sous la surprise et le déséquilibre, ma dague tombe au sol. Je me retourne immédiatement, mais il ne bouge déjà plus. Un sourire béa aux lèvres, il me dit que je suis trop lente et qu'il faut que je tienne plus fortement mon arme.

Je pose mes mains sur les hanches et soupire. Il est tout sauf concentré sur ce duel. En fait, j'ai l'impression que mon charme est beaucoup plus ravageur que ma lame. Je me baisse langoureusement pour ramasser ma dague puis m'éloigne de quelques pas.

"Je vais me battre à ma manière."

Souriante, je fais voler mes cheveux dans le vent avant de m'élancer de nouveau vers mon adversaire.

Morsure

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Sam 5 Jan 2013 19:28 
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Elle ne répondit pas et sort sa dague, l'air malhabile et peu sûr d'elle. C'est alors qu'elle enleva sa cape et la déposa sur son sac.
L'attaque était on ne peut plus fourbe car, dans un premier temps, le jeune elfe eut une magnifique vue de son gracieux derrière qui lui donna instantanément des idées, et le temps qu'il se reprenne, elle était debout devant lui, exposant son ventre délicat au délicieux petit nombrils.
C'était totalement inhumain ! Déloyale ! Faëlis rougit de honte devant les idées qui lui traversèrent la tête. Cette fille était-elle vraiment humaine ?
Bien sûr, profitant de son piège ignoble, elle fondit sur lui, et seul le ridicule de ce coup, qui laissait bien deux secondes pour réagir, permit au garçon de parer. En fait, il ne prit même pas la peine d'esquiver, il se contenta de donner un coup à la main de sa compagne qui laissa aussitôt tomber son arme.

"Hum... euh... trop lent. Et pas assez de poigne."

Il ne réussi pas à dire plus que ça tant il était encore chamboulé. Mais pourquoi ? Ce n'était pas la première fille qui se déshabillait à moitié devant lui... Bon sang, il fallait qu'il se contrôle ! Qu'est-ce qui lui arrivait ?

Elle soupira et ramassa son arme en veillant bien à lui montrer à nouveau son mignon popotin. Déclarant qu'elle allait se battre à sa manière. Cela le fit encore rougir tout en le mettant en colère. Elle voulait jouer à ça ? Pas de problème !
Elle fit virevolter ses cheveux et, pendant qu'il était encore en train d'admirer le sublime mouvement, se précipita vers lui.
Il sourit, lui dédia un clin d'oeil... et s'écarta ! Avant qu'elle n'ait le temps de corriger son mouvement, il la saisit avec toute la précision de mouvement d'un archer et la plaqua dos contre lui.

"Encore trop lente..."

Mettant tout son charme en action, il la maintint là, contre ses pectoraux et, tout en la tenant délicatement mais fermement, lui effleura la nuque de ses lèvres avant de glisser, sensuel, vers son oreille délicate.

"Tu as des armes dangereuses, mais si tu avais connu les filles que j'ai connu, tu saurais qu'il en faut plus contre moi..."

Puis, il la lâcha et, d'une tape coquine dans les fesse, l'envoya par terre. Il éclata de rire, ravi de sa victoire mais également gêné par la mesquinerie d'écraser ainsi un adversaire bien plus faible. Jamais il n'avait ressentit aussi fortement le besoin de se pavaner devant une fille.

Cette fois-ci, par contre, elle sembla vraiment ébranlé, hagarde. Elle lui jeta un regard fou et il resta figé en réalisant qu'après les évènements de la veille, un tel comportement avait dû la choquer.
Horrifier, il reste incapable de bouger tandis qu'elle lui sautait dessus avec fureur pour le renverser et le maîtriser avec une force inattendue. Puis, avec une sauvagerie qui n'avait pas grand chose avec ce a quoi était habitué le garçon, elle le mordit à la gorge.
La douleur fut vive mais heureusement, la blessure superficielle. Incapable de bouger, il resta là, tandis qu'elle était accroché à son cou.
Puis, elle se calma, se décrocha et éclata en sanglot, se blottissant contre lui.

Son propre coup de chaud était fini. Ce contacte ne lui échauffait plus les sangs. D'une main tremblante, il l'enlaça avec douceur, sans plus d'autre désir que de la rassurer.

"Célimène, je suis tellement désolé. Je n'aurais pas dû faire ça. Allons, du calme, c'est fini... jamais je ne te ferais de mal, je le jure sur mon honneur."

Il se redressa doucement et s'assit par terre, tout en continuant à la serrer et à la bercer contre lui.

Elle se serra contre lui, presque hystérique mais, progressivement, se calma. Il lui caressa doucement le menton pour lui redresser la tête et plongea dans son regard humide :

"Oublions ça et partons. Une nouvelle vie nous attend... Souviens toi que tu n'as rien à craindre de moi."


Était-ce vrai ? Il aurait voulu réussir à s'en convaincre...
Il l'aida à se relever et la prit par le coude comme une grande dame qu'on mène au bal. La traversé de la forêt serait longue...

suite

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L'homme de toutes les femmes, la femme de tous les hommes
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Le thème de Faëlis


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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Dim 6 Jan 2013 12:51 
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Encore une fois, je me fais avoir comme une bleue. Il se permet même de me faire un clin d'œil avant d'esquiver mon coup. J'ai à peine le temps de réagir qu'il m'a attrapée et collée contre lui. Je sens son souffle dans mon cou, son cœur dans mon dos. Il est calme, même s'il semble particulièrement excité. D'un côté, qui ne le serait pas, collé à moi ?

Je ne peux plus bouger, il me bloque complètement contre lui. Étrangement cela ne me dérange pas tant que ça. Mon cœur bat la chamade, je m'épuise à essayer de le toucher alors qu'il m'esquive si facilement. mais n'y a-t-il que ça ?

Je sens ses lèvres se rapprocher de mon cou mais n'essaie pas de résister. Son souffle caresse ma carotide, je me sens bien...

Et soudain, comme une explosion dans mon crâne, une douleur subite me vrille le cerveau. Je me crispe d'un coup, sous le coup de cette atroce douleur, et derrière mes paupières fermées apparaissent des images floues, presque incompréhensibles.

""Son souffle dans mon cou, sa main dans mes cheveux. Mon cœur bat fort, mon sang emplit d'adrénaline affluant dans tout mon corps. J'ai peur. Que va-t-il faire ? Que veut-il faire ?

Je perd le contrôle, j'ai faim. Ou plutôt j'ai soif. Qu'a-t-il déjà fait ? Pourquoi ne me rappelle-je de rien ? Est-il vraiment... mon père ?

Un choc, je me retrouve au sol. J'ai mal... Une voix, mon sauveur, une voix... Ackthar !

"Ne la touches plus ! Tu lui as déjà assez fait, elle n'est pas un jouet ! Elle n'est pas un cobaye... Tu as déjà détruit sa vie, maintenant, disparait."

Le silence, la peur. Un bruit sourd, l'odeur du sang... Pourquoi m'est-elle familière ? Que m'est-il arrivé ? Pourquoi suis-je.... ici ?
""


Mon épaule me brule, comme un fer rouge apposé sur ma peau. Mon cerveau me lance, j'ai mal. Lorsque je rouvre les yeux, je suis au sol, à moitié à quatre pattes. J'entends Faëlis rire. Son rire me vrille le crâne, mon épaule décuple mon exaspération. Et j'ai la gorge sèche. Que m'arrive-t-il ?

Et il continue à rire. Je me relève doucement, difficilement. Il m'énerve, il m'exaspère lui aussi. Je me retourne et lui saute littéralement dessus. Cette fois-ci il n'a pas le temps de réagir. Je m'étonne moi même de cette rapidité. Mais j'ai mal, et tout est bon pour oublier la douleur.

Il tombe au sol et je me retrouve sur lui, lui bloquant les bras. Pourquoi, que fais-je ?

C'est comme si j'avais perdu le contrôle, comme si cette douleur maîtrisait plus mon corps que moi, comme si... je n'était plus moi.

Je m'allonge sur lui, plongeant ma tête dans son cou, et mes dents dans sa peau. Je ferme les yeux. Chaque suçons atténue ma douleur, chaque goutte de sang désaltère ma gorge.

Je suis horrifiée, j'essaie me reprendre, et finalement j'y parviens, alors que la douleur c'est calmée, alors que je me sens épuisée... J'ai toujours mal à la tête, mais mon épaule c'est calmée...

Je m'effondre sur Faëlis et le sert contre moi, les yeux emplit de larmes. Je ne comprends rien...

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Dim 6 Jan 2013 12:56 
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Je sens les bras de Faëlis m'enlacer doucement, timidement. Je ne sais pas ce qu'il pense de ce que je viens de faire, mais au moins il ne semble pas m'en vouloir. Cela me rassure. J'ai besoin de lui. Je ne veux pas me retrouver toute seule avec ces maux de têtes, ces crises...

Il tente de me rassurer, pensant apparemment que c'est de sa faute. Je n'ai ni le cœur ni la force de lui répondre. Je continue à pleurer sur sa poitrine, ne parvenant pas à me reprendre.

Je ne résiste pas lorsqu'il se relève pour me bercer. Je suis bien contre lui. Je sens sa force et droiture, son cœur battre. Il sait me rassurer et me consoler. Soudain, il m'attrape doucement le menton, et lève mon visage vers le sien. J'écarquille les yeux mais son attitude n'a finalement rien de malsaine.

Il plonge son regard dans le mien.

"Oublions ça et partons. Une nouvelle vie nous attend... Souviens toi que tu n'as rien à craindre de moi."

Je souris légèrement, ne pouvant dévier mon regard. Il sait être bon quand il le faut.

Puis il se lève et m'aide à faire de même. Après avoir ramassé nos affaires, il me prend par le bras, délicatement, et s'enfonce dans les bois, doucement.

Je le suis sans résister, complètement perdue. Je sert son bras, seul repère qu'il me reste ici, et que je n'ai vraiment pas envie de perdre. La marche est silencieuse, mais mes pensées sont en feu. Que m'arrive-t-il ? Pourquoi suis-je à ce point incontrôlable ? Quels sont ces souvenirs, pourquoi ressurgissent-ils maintenant ? Et Ackthar ? Où est-il ? Qui est-il ?

Je décide de faire ma prière en marchant. Cela me permettra de me vider l'esprit de toutes ses questions sans réponses, et peut être même de me calmer. Mon flot de larmes c'est arrêté, mais mes yeux restent humides.

(Zewen, je te prie d'alléger mes peines, de soulager mon fardeau. Est-ce de ton fait qu'il m'arrive cela ? Je n'en sais rien, et peut être y a-t-il une raison qui me dépasse. Mais je ne suis pas assez forte. Aujourd'hui, Faëlis l'est pour moi, et je te remercie une nouvelle fois d'avoir fait que nos routes se croisent.)

Je m'arrête un instant, caressant de ma main libre le pendentif de Zewen que j'avais acheté à Cuilnen. Il me semblait légèrement chaud, mais ce ne devait être qu'une impression.

(Si tout cela est déjà prévu, si pour moi tu as des projets, explique moi pourquoi, aide-moi à comprendre. Sinon, je t'en prie, aide moi à reprendre le dessus, à ne pas être qu'un fardeau pour Faëlis...)

Je soupire. Faëlis est silencieux à côté de moi. Regrette-t-il de m'avoir suivit, ou plutôt de m'avoir aidé ?

Je m'arrête, l'obligeant à faire de même, et me tourne vers lui. Je plonge mes yeux dans les siens, puis, d'un geste rapide, pose mes lèvres sur les siennes, fermant les yeux.

Puis je recule d'un pas.

"Ne m'abandonne pas, s'il te plait... J'ai... besoin de toi.

Princesse aux cheveux d'or

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Dim 6 Jan 2013 12:58 
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Faëlis semble un instant perturbé mais se reprend facilement. Il doit avoir l'habitude que les femmes tombent amoureuse de lui. Cependant il tente de me rassurer, me disant qu'il ne m'abandonnera pas, qu'il n' aucune raison de la faire. Je souris légèrement alors qu'il s'emballe complètement.

Apparemment mon baiser sincère ne lui avait pas été insignifiant, et il semblait vraiment de bonne humeur, partant dans des dires plus extravagants les uns que les autre. Au final il se dit mon protecteur, et parvient même à me faire rire.

Je crois que j'en suis vraiment tombée amoureuse.

Mais soudain une mélodie, douce, se fait entendre sans que je puisse en déterminer la source. C'est une assez belle musique, mais qui n'a nullement sa place ici. Et surtout, elle a fait taire Faëlis, qui ne bouge plus.

Je me retourne pour essayer de voir quelque chose à travers les arbres mais rien n'est visible. Et dans mon dos, Faëlis reprend la parole, disant une phrase incohérente, en bégayant.

"Tu... Céli... nous... moi... nous... je... je dois y aller !"

J'écarquille les yeux et me retourne mais déjà il s'était élancé à travers les buissons et les arbres. Je reste un instant incompréhensive. Connaissait-il cette chanson ? Comment pouvait-elle à ce point le perturber ?

Je soupire et me lance à sa poursuite. Heureusement que je suis meilleure à la course qu'au combat, car il n'y allait pas doucement. Il courait à en perdre haleine, et je peinait presque à le suivre.

Et soudain, j'arrive dans une petite clairière. Faëlis est là, débout et complètement abruti. Mais autre chose me perturbe, et me fais mal en même temps.

Une femme, une belle femme aux cheveux doré et à la tenue ravissante, blanche sertie d'or, se tenait devant lui, à quelques pas. Et il semblait complètement sous le charme.

Je sens mon cœur se serrer et les larmes me monter aux yeux. Ainsi donc il est vraiment comme ça, passant de femme en femme, ne cherchant que la conquête...

Je sens de la rancœur, ainsi que de la colère, monter en moi. Comment ais-je pu être aussi naïve ? Comment ais-je pu... tomber amoureuse de lui.

Je ravale mes larmes et m'approche rapidement de lui, ne jetant pas un regard à cette femme étrange, presque irréelle. Il ne fait plus du tout attention à moi, son regard est fixé aux yeux verts de l'inconnue.

J'inspire un grand coup et lui met une claque qui retentit dans la forêt, ma main claquant bruyamment sur sa joue. mais il ne réagit pas, gémit à peine...

Je tourne la tête vers la femme aux cheveux dorés. Elle ne bouge pas non plus. C'est assez étrange en fait. La musique c'est arrêté et tout est slencieux. C'en est presque angoissant.

Je fronce les sourcils et regarde Faëlis. Peut être n'est-il pas dans son état normal. Il ne dit rien, ne pavoise pas...

Mon regard se tourne vers l'inconnue qui n'a pas bougé d'un sourcil. Je fronce les miens et sors doucement la dague de mon sac. Il y a quelque chose de louche dans cette apparente princesse...

Invitation

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Dim 6 Jan 2013 19:44 
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Il y a un instant de flottement, un silence tendu, alors que la femme aux cheveux d'or tourne doucement la tête vers moi. Puis quelque chose change. Son regard se pose sur ma dague que je m'empresse de serrer plus fort. Je ne quitte pas l'inconnue des yeux. Que me veut-elle ? Connait-elle cette dague ?

"Maman ?"

Je sursaute presque et écarquille les yeux, me tournant vers Faëlis. C'était sa mère ? Il en semblait complètement raide dingue il y a à peine quelques secondes ! Mais plus maintenant. Il semblait incompréhensif, perdu.

Je repose mon regard sur cette femme au visage dur; concentré. La beauté de Faëlis n'est pas un hasard, sa mère est une source de qualité.

L'inconnue confirme qu'elle était bien sa mère, et dispute Faëlis comme si je n'étais pas là. Et comme si c'était un petit garçon. Puis son regard se pose sur moi, puis sur ma dague. Elle dit la posséder, l'avoir acheté.

Apparemment, ma dernière victime aura été son intermédiaire... Je trouve quand même étrange qu'il y est tant de lien entre la famille de Faëlis et moi...

Mon sauveur est complètement perdu. Apparemment sa mère l'a envouté, ce qui explique sa réaction étrange et m'apaise grandement. Puis il défend le fait que cette dague est mienne, en argumentant que je possède le même symbole qu'elle sur l'épaule.

Je roule des yeux et le maudis intérieurement. Et sa mère semble très intéressée par la nouvelle. Elle me regarde, à la fois surprise et heureuse, comme si elle me cherchait depuis des années...

Et d'un instant à l'autre son attitude change. Souriante, elle s'approche de moi, me parlant comme si elle avait beaucoup entendu parler de moi, comme si j'étais importante à ses yeux... Je n'ai aucune confiance en cette femme capable d'envouter son propre fils.

Mais je suis comme pétrifiée, à la fois prête à réagir au moindre mouvement suspect mais trop tendue pour bouger; Tout en me regardant et pose un doigt sur mon visage, effleurant subtilement ma peau.

Je retiens presque ma respiration. Sa main est douce et son contact avec ma peau est des plus agréables. La caresse descend dans mon coup, puis sur ma poitrine, avant de finir sur mon ventre. Cette femme savait s'y prendre, je me sens d'un coup plus excitée et nerveuse. Mais je préfèrerai que ce soit quelqu'un que j'accepte qui me caresse de cette façon. Fa¨lis, par exemple...

Mes pensées sont remises en place par les dires de la mère de mon sauveur. Cette fois-ci elle parle tout en douceur, avec les tournures d phrases des hypocrites de ce monde auquel elle appartient. Je l'écoute sans rien dire, me concentrant pour ne pas être prise par la poison que représente sa voix suave.

Ainsi donc elle a connu mes parents ? Cette simple phrase vient de briser ma concentration. Mes yeux s'écarquille de curiosité, alors qu'elle continue en m'invitant chez elle, me promettant protection, bonne compagnie et richesse...

C'est tentant. Enfin surtout la protection. D'un autre côté, j'ai Faëlis, qui fait actuellement office de très bonne compagnie et de protection, et je n'ai pas forcément envie d'en changer. Et puis les bijoux... Je n'en ai guère besoin, ma beauté naturelle est assez dévastatrice.

Je ne répond pas. Je ne sais pas quoi répondre. Et si Faëlis décidait de retourner avec sa mère ? Je tourne mon regard vers lui. Il hésites un instant, puis me laisse le choix, m'affirmant qu'il resterait avec moi quoi que je fasse.

Je lui souris à ces dires. Rester avec lui est très important pour moi, il est mon seul repère.

J'hésite, je n'arrive pas à me décider. Cette femme est louche, très louche. Il est clair qu'elle est intéressée par ma dague, peut être même par moi. Et il y a son mari, le père de Faëlis, l'homme qui a tenté de me violer dans la forêt...

D'un autre côté elle semble avoir des réponses, et son prestige me permettrait peut être d'aider Angela. Et un palais est toujours plus vivable qu'une forêt...

Et elle semble capable de me protéger, du moins j'en ai l'impression, tant qu'elle aura besoin de moi...

Je baisse les yeux... La réflexion est dure, mais finalement, je prend ma décision, pas très sûre de moi...

" Je... veux bien venir avec vous, mais je souhaiterais une chose. Pourrez-vous répondre à mes questions ?"

De toute façon, si elle veut vraiment la dague, que j'accepte ou non de la suivre elle essaiera de me a prendre. Au moins en la suivant je pourrais savoir où elle est. Et puis je vais peut être avoir enfin des réponses sur ce tatouage...

Fuite

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Dernière édition par Célimène le Jeu 27 Juin 2013 17:15, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 11 Jan 2013 17:57 
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Ils marchèrent pendant un temps indéterminé. Sans doute pas très longtemps. Célimène semblait redevenue aussi amorphe que la veille. La pauvre était décidément bien tourmentée...
Elle resta silencieuse pendant un temps puis, sans prévenir, elle s'arrêta, l'attira a elle... et l'embrassa !
Un pur moment de bonheur, bien différent des petits baisés qu'elle avait laissé jusque là. Non, il n'y avait ici aucune manipulation possible, juste l'expression d'un sentiment sincère.

"Ne m'abandonne pas, s'il te plait... J'ai... besoin de toi."

Et Faëlis se maudit des pensées qu'il eut à cet instant. Il sourit :

"T'abandonner ? Pourquoi ferais-je ça ? Allons, calme toi et continuons..."

Il la ré-entraina parmi les arbres. Il sentait quelque chose d'étrange, une euphorie incompréhensible qui s'emparait de lui. Incapable de résister, il s'exclama :

"Vois comme la lumière de Gaïa transperce les arbres pour bénir notre voyage ! Nous ne sommes pas des gens ordinaires ! Ici, dans la forêt, là où Gaïa et Yuimen se rencontrent, à commencé notre destin, et il nous portera plus loin encore ! J'ignore quel secret tu portes, mais tu le découvrira, et moi, je serais ton protecteur ! Ton protecteur !"

Le monde était étincelant de lumière et il ne pouvait en douter : il était destiné à être un grand héros ! Peut-être ce Zewen était-il bien penché sur eux. Peut-être seraient-ils bien les plus grands du monde !

C'est alors qu'il entendit la chanson. C'était l'appel de la grandeur, l'appel de la beauté et de la perfection ! On l'appelait, lui, le parangon de la noblesse et de la beauté !
Les notes étaient si pures que la chanteuse devait être Gaïa elle même !

"Tu... Céli... nous... moi... nous... je... je dois y aller !"

En ses quelques mots, milles belles promesses étaient oubliées. Célimène n'existait plus. Il ne restait que la chanteuse.
Et il se précipita à travers les buissons. Courant comme un fou vers la source de la voix, bondissant, zigzagant, il courait de toute la force de ses jambes, de toute la force de son âme vers la sublime femme qui l'appelait. Vers l'âme sœur avec laquelle il vivrait le restant de ses jours.

Et il la trouva.

Assise, rayonnante, sur un rocher dans une petite clairière ombragée par les grands arbres de l'Anorfain et entourée de buissons aux baies multicolores. Ses cheveux d'or jetaient milles feux. Sa robe blanche laissait bras et épaules nus et un diadème d'or ceignait sa tête. Ses poignets et ses chevilles portaient des bracelets d'or et elle allait pied nus. Elle se tourna vers lui. Il plongea le regard dans ses yeux verts et il oublia le reste du monde.

"Faëlis... je t'attendais..."

Il n'y avait plus rien que l'être merveilleux, l'incarnation de l'amour. Il faudrait qu'il chante un poème, qu'il fasse quelque chose, qu'il...

Une claque retentissante. Il distingua vaguement Célimène à côté de lui et ça le troubla. Que faisait-il ici, déjà ? Il ne s'en souvenait plus. De toute façon, il voulait oublier et s'abimer dans la contemplation de la seul beauté qui puisse rivaliser avec lui.

Puis, la femme merveilleuse se troubla. Elle riva un regard stupéfait sur Célimène... et l'envoutement fut rompu. Faëlis, clignant des yeux, tenta de comprendre ce qui lui était arrivé. Célimène était là, tenant maladroitement sa dague et faisant face à...

"Maman ?"

Car c'était bien là l'autre grand amour de sa vie, dame Faëlina Nirys Kassilian, sa mère. Magnifique, assurément, mais pas autant qu'il lui semblait tout à l'heure. Néanmoins, elle était différente, le regard rêveur et un peu égaré qui lui donnait parfois un air simplet avait disparu pour laisser place à l'image d'une reine occupée à une tache de première importance.

"Faëlis, mon petit, je suis venu te chercher... mais quelle idée de partir ainsi avec cette fille ? Les princesses ne te suffisent donc pas ? Et surtout... surtout..."

Elle hésita. Et regarda Célimène... ou plutôt la dague qu'elle avait en main. C'était visiblement ce qui l'avait perturbé.

"Il me faut cette dague. Elle est a moi. Je l'ai acheté mais l'intermédiaire l'a perdu en cours de route, l'imbécile !"


C'était tout simplement stupéfiant de la voir ainsi. La femme à l'air un peu simplette, toujours le nez dans ses fleurs... Il savait qu'elle était en réalité une grande druidesse en plus d'une noble de haut rang mais...
Il était toujours troublé et ne savait pas quoi dire. Il bredouilla :

"Mais... pourquoi m'avoir envouté ? Et cette dague... Elle est à Célimène, elles portent en le même symbole avec un papillon..."

Les yeux de Faëlina s'écarquillèrent...

"La fille..."

Puis, elle se fit souriante et fit un pas gracieux vers la belle humaine :

"Célimène ! Si tu savais comme je suis contente de te voir... Si j'avais su que tu étais par ici..."

Elle tendit une main délicate et effleura le visage de la jeune fille. Même Faëlis se serait damné pour cette caresse. Bien des hommes rêvaient de dame Faëlina, et son fils n'était pas le dernier. Hélas, malgré ses encens mystérieux dont elle se servait pour stimuler les orgies festives, elle était pourtant très a cheval sur ses principes et refusait de partager la couche de son fils.
Faëlis savait que ses pensées n'était pas très moral, et ne comprenait pas pourquoi il devait endurer cet amour impossible. Alors il se noyait dans la débauche avec d'autres filles pour oublier ce chagrin.

C'était là la mère de ses fantasmes. Mais elle se donnait à quelqu'un d'autre. Souriante et langoureuse, elle laissa sa main glisser tout en douceur sur le visage, la poitrine puis le ventre de Célimène.

"Belle amie... J'ai connu tes parents, tu sais ? Si tu étais venu j'aurais pu te protéger, car il est des gens qui te veulent du mal... Viens avec moi. Tu habiteras dans mon palais, tu seras riche, tu auras de beaux et jeunes serviteurs et des gardes du corps. Tu auras tous les bijoux que tu souhaites..."

Le jeune elfe se sentait dépassé et en colère. Qu'est-ce que tout cela signifiait ? Le monde était-il devenu fou depuis hier ?
Néanmoins, le choix ne lui revenait pas...

"Célimène... c'est à toi de décider... Si tu acceptes de vivre dans ma famille, nous serons ensemble et je ferais de toi la plus heureuse des femmes. Si tu refuses, je resterais avec toi et te protègerais où que tu ailles."

Faëlina sembla contrarié que son fils ne l'aide pas d'avantage, mais elle n'ajouta rien.
Célimène était hésitante. C'était compréhensible... et même temps presque surprenant. L'offre est magnifique ! Loin de la misère et de l'errance... en fait, elle doit même trouver ça trop beau. Et le jeune homme se demande si elle a raison. Sa mère n'avait rien d'une grande politicienne et son brusque changement d'humeur semblait plus une tentative de manipulation maladroite qu'une véritable déclaration d'amitié.

Finalement, elle se déclara prête à la suivre à condition d'avoir quelques réponses.
Faëmina sourit avec un soulagement évident, visiblement elle même peu convaincu par sa tentative de séduction.

"Les réponses viendront en temps et en heure. Venez, tous les deux... Je suis désolé de cette interruption brutale, mais j'ai eu un peur pour toi, mon Faëlis, brave joyau de Cuilnen !"

Le garçon se rengorgea de fierté, il aimait être reconnu à sa juste valeur !

"Allons, pressons ! Rentrons vite, nous discuterons en chemin. Je n'aime guère te savoir aussi loin de la ville où tu es en sécurité, jeune Célimène..."

Avant que l'un ou l'autre n'ai eu le temps de répondre, une nouvelle voix se fit entendre :

"C'était fort imprudent, en effet..."

Et une horde d'hommes, peut-être une dizaine, surgit des fourrés. Il s'étaient silencieusement déployés et formaient maintenant un demi-cercle tout autour de la clairière. Impossible d'espérer leur échapper. Il s'agissait d'humains, d'un genre assez rustre, sans doute des bandits de grand-chemins.

Sauf leur chef.

C'était un homme de haute stature, aux larges épaules. Une cicatrice barrait son visage, il en avait visiblement perdu un œil car à l'endroit où elle passait, il n'avait qu'un globe noir sous les paupières. Il était vêtu d'une cape noire, plutôt élégante pour quelqu'un qui se promène en forêt avec des bandits.

"J'ai suivit votre conversation avec le plus grand intérêt... Et maintenant, dame Faëlina, je vous serais reconnaissant de me remettre la fille."

Faëlis, excédé, fit un pas de côté pour s'interposer :

"Infâme ! Qui que vous soyez, vous feriez mieux de vous retirer pendant qu'il est encore temps !"

L'homme ricana :

"Mais c'est qu'il aboi fort, le petit... Mais ce n'est pas à toi que je parle !"

"Parce que vous attendiez ma réponse ? murmura la mère de Faëlis, l'air plus contrarié qu'inquiète, quelle perte de temps, alors qu'il a si bien résumé ma pensée..."

Elle semblait fixer sans grand intérêt un point derrière les bandits, comme s'ils n'étaient qu'une bande de promeneurs qui lui bouchaient la vue d'un élément bien plus intéressant.

"Ha ! s'exclama l'homme. J'oubliais que vous ne savez pas qui je suis... Maeglor, au service de quelqu'un que vous connaissez bien, je crois... le seigneur Faënaris..."

Faëlis connaissait ce nom, vaguement. Un seigneur de Cuilnen qui était mort il y a quelques années... Du moins c'était ce qu'il avait entendu dire.
C'était sans doute aussi ce que croyait sa mère car elle pâlit visiblement :

"Lord Faënaris ? Mais... il nous a quitté..."

"Bah... assez parlé. Il en sait aussi long que vous et recherche la même chose ! Nous avons des agents à Cuilnen, et nous voulons la fille... et la dague ! Mon maître m'a appris comment combattre votre magie. Laissez moi faire et il ne vous arrivera rien, ni a vous, ni à votre fils..."

Silence. Faëlina le regarda intensément. Faëlis était prêt à tenter de fuir en emportant Célimène avec lui. Mais il était dépassé, et ce fut sa mère qui le décida :

"Nous ne pouvons retourner en ville... Fuyez. Je vous retrouverais. Faëlis, n'oublie pas que Gaïa et Yuia sont avec toi, elles t'accorderont leur soutient si tu sais le leur demander."

suite

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 11 Jan 2013 18:15 
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Maeglor siffla :

"Ne les laissez pas s'échapper !"

Plusieurs hommes s'approchèrent. La femme-elfe fit jaillir un petit objet de sa manche et le lança sur eux. Ils s'arrêtèrent, indécis.

Une mûre.

Il éclatèrent de rire et refirent un pas. Un seul.
La mûre se transforma brusquement en ronces furieuses qui entreprirent de les déchiqueter. Aussitôt, le dénommé Maeglor rejeta sa cape, révélant sur sa tunique un symbole figurant un poignard dentelé et sanglant au dessus d'un crâne fendu. Il cria :

"C'était ta dernière erreur !"

Une onde noire se déploya depuis son corps et les végétaux se flétrissaient sur son passage. Il sortit un poignard et, d'un geste ample, le lança.
L'arme se ficha dans un de ses hommes.
Les yeux écarquillé, il souffla :

"Ce... ce n'était pas ce que je voulais..."

Ses yeux s'enflammèrent de courroux :

"Sorcière ! Tu n'entreras pas deux fois dans mon esprit ! Et vous attrapez la fille ! Prenez le garçon en otage !"

De sa main, jaillit un sombre nuage, semblant absorbé toute lumière. Touché de plein fouet, Faëlina tituba et adressa un regard à Faëlis et Célimène.

"Fuyez ! Maintenant !"

Le jeune elfe, jusqu'alors paralysé, saisit le bras de sa compagne et l'emporta. Les bandits se jetèrent à leur suite et il ne voyait pas comment il pourrait leur échapper.
Derrière, Maeglor ricana, déclarant que toute résistance à la magie des ténèbres était vaine, mais la grande druidesse, maintenant furieuse, cracha :

"C'est toi qui te dresse en travers de mon chemin ! Misérable vermine de bas étage, je suis une gardienne de Cuilnen ! Voyons ce que tu as appris pour lutter contre ÇA !"

Elle frappa de son pied nu sur le sol, ses bracelets tintèrent et il y eu une vive lumière verte. Un frisson parcourut les arbres. Mais Faëlis avait déjà quitté la clairière en trainant Célimène. Il la remit d'aplomb et cria :

"Ça ira ? Cours et ne me perd pas du vu ! Surtout ne me perd pas !"

Ses sens d'elfe lui soufflaient quelque chose d'étrange dans l'air. Il fallait s'éloigner... et surtout échapper à leurs poursuivants !

Ils coururent à perdre haleine. Autour, Faëlis sentait les arbres s'agiter...
Une énorme brute tenta de leur barrer la route. Faëlis n'avait pas le temps de prendre son arc, il prépara ses poings.
Mais alors, une branche tomba littéralement du ciel. Elle faucha l'homme qui vola dans les airs où une autre branche l'intercepta avec un craquement sinistre. Et ce craquement ne venait pas du bois.
Faëlis et Célimène restèrent un instant stupéfait. Derrière eux, un cri : un arbre s'était soulevé et voilà qu'il saissait un bandit de ses racines pour l'attirer sous lui ! Il ferait sans doute un bon terreau...
Un autre fut attiré dans les airs et disparu dans le feuillage d'un arbre, et celui-ci s'agita avec des bruits sinistres...

Le jeune elfe reprit sa compagne par le bras et ils coururent.
Partout autour, retentissaient des cris. Faëlis savait que sa mère était une grande magicienne mais... ça dépassait son imagination. Il se sentit néanmoins rassuré : il était peu probable que ce Maeglor puisse lui faire du mal !

Autour, les plantes étaient folles. Il couraient, sautaient par dessus les buissons, évitant parfois une branche qui se trompait de cible... et il sortirent finalement de la zone.
Là, il resta un instant à reprendre son souffle... hélas, le répit fut de courte durée : quatre bandits les poursuivaient toujours !

"Vite, cours !"

Il fallait trouver une solution ! Il chercha et le seul idée qui lui vint était presque irréalisable.

"Ne t'occupes pas de moi ! Je vais essayer de les ralentir. Quoiqu'il arrive, ne t'arrête pas !"

Il se souvenait de son professeur se tire à l'arc qui avait montré une technique des archers professionnels pour se défendre face à plusieurs assaillants. Hélas, c'était très compliqué et personne n'avait réussi à l'imiter.
Il prit son arc et sortit deux flèches qu'il encocha. Le tire multiple... c'était leur seul espoir. Mais comment faire ?

Il les tint soigneusement contre la corde puis se retourna. Les bandits marquèrent un temps d'arrêt, inquiets quand à ce que ça signifiait.
Faëlis les visa... et relâcha la corde ! Hélas, les flèches s’emmêlèrent et tombèrent pitoyablement par terre.
En jurant, le garçon reprit sa course. Les flèches s'étaient touchées au niveau de l'empennage !
Tout en courant, il réfléchit au moyen d'y remédier. Il fallait bien écarté les flèches... le professeur avait dit à mi-voix qu'il mettait la corde en trois bandes...
Oui ! Il devait falloir maintenir une parti de la corde parallèle au bois pour que les flèches partent bien droite !

Il encocha deux nouvelles flèches et s'efforça de mettre la corde bien droite. Puis, il se retourna et tira. Les malandrins firent une pause moins marquée. Ils avaient raisons en cela, car les flèches partirent correctement mais, trop concentré pour penser à viser, Faëlis avait tiré n'importe comment !

En jurant de plus belle, slalomant entre les arbres, il sortit deux nouvelles flèches. Il n'aurait pas d'autres occasions que la prochaine, ils étaient trop proche de lui désormais...
Comble de tout, Célimène était devant lui ! Elle ne semblait pas courir bien vite, comme si elle rechignait à s'éloigner de lui.

"Cours !"

Il se prépara à un nouveau tir, fit le vide dans son esprit. Il fallait qu'il se concentre... Qu'avait dit sa mère ? Que Gaïa et Yuia étaient avec lui ? Alors c'était le moment pour qu'elles se manifestent !
Il se retourna. Les brigands ne marquèrent même pas un temps d'arrêt, convaincu de son échec.

Et les flèches partirent ! Le tir était maladroit, imprécis, mais il les atteignit. L'un reçu une flèche dans la jambe et l'autre dans le flanc. Ce n'était pas des blessures mortelles, car le tir était trop mal exécuté, mais elles étaient suffisantes pour mettre les deux hommes hors de combat !
Le garçon se jeta alors contre un adversaire. Celui-ci portait un sabre elfique dont l'élégance jurait avec la grossièreté du personnage. Heureusement, il ne devait pas être très habille avec ce genre d'arme, plus destiné aux maîtres d'armes elfiques. Il fallait d'ailleurs mieux éviter de se demander comment il l'avait acquise...

Faëlis fondit sur lui. La lame jaillit et une vive douleur lui transperça le flanc. Il hurla mais renversa l'homme sur sa lancé. Au corps à corps, la lame était trop longue pour servir. Se concentrant sur son ennemis en espérant que l'autre tarde à lui tomber dessus.
Il saisit le bras et le frappa par terre jusqu'à lui faire lâcher. Il y parvint mais perçut un mouvement de l'autre main de l'humain. Il se jeta sur le côté juste à temps pour éviter le coup de poignard.
Il se redressa en ramassant le sabre. Cette arme était un peu trop raffiné pour ses compétences lacunaires, il avait juste commencé à apprendre le maniement de l'épée, mais c'était mieux que rien.

Ils se tournèrent autour. Du coin de l’œil, il vit que l'autre bandit était occupé par Célimène. Heureusement, il ne cherchait pas à la tuer, ce qui le gênait. Faëlis se concentra sur son adversaire. Il avait l'avantage de l'allonge et, de peu, de la force. Mais l'autre semblait plus habille avec son arme courte et il avait l'avantage de l'avoir blessé. Le garçon allait s'épuiser, le temps jouait en sa faveur... Il fallait donc attaquer maintenant !
Il bondit avec la souplesse et l'agilité propre aux elfes. Il n'y eu qu'un assaut. Une zébrure sur le biceps gauche du jeune homme mais le sabre laissa une balafre sur la poitrine de l'homme. Il cria et jura. Il était blessé lui aussi maintenant !
Les deux adversaires recommencèrent à se tourner autour. Le bandit, moins sûr de lui, tentait des petits mouvement provoquant, mais on sentait son manque d'assurance. Un poignard contre un sabre, c'était hélas une mauvaise donne pour lui !
Ils firent encore un tour, puis Faëlis se lança en avant, visant l'arme de son ennemi. Celui-ci évita le coup et tenta de profiter de l'ouverture pour bondir sur le garçon.
Mais celui-ci ne comptait pas se faire avoir par la même tactique qu'il venait de mettre en œuvre ! Il recula d'un bond de sorte qu'il garda l'avantage de l'allonge et frappa, blessant l'autre à l'épaule. S'en était trop pour le malandrin qui fit demi-tour et s'enfuit.

Faëlis rit de cette déconfiture, et il lui sembla que son cœur était plus léger. Il brandit ce sabre, dont il n'avait guère honoré la qualité de ses piètres talents mais qui se trouvait maintenant dans les mains d'un maître plus digne.

C'est alors qu'il se rappela de Célimène ! Pourquoi n'entendait-il plus de bruit de combat ? Il se retourna avec la crainte de se découvrir seul...

suite

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Dernière édition par Faëlis le Jeu 27 Juin 2013 20:57, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Sam 9 Fév 2013 18:49 
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La réponse n'est pas vraiment celle que j'attendais. Evasive, elle montre bien que cette femme aux cheveux dorés n'est pas nette. Mais je n'ai pas vraiment le choix.

Mais je n'ai plus vraiment le temps de réfléchir à la réponse qui m'est donné. Une voix inconnue se fait entendre dans mon dos et je me retourne d'un coup, tout comme Faëlis d'ailleurs.

Et je me rends bien vite compte que le propriétaire de cette voix n'est pas seule. Une horde d'homme nous encercle, sortant des arbres et pénétrant dans la clairière. Des brigands sûrement.

Je soupire et me crispe, m'approchant doucement de mon sauveur. Celui qui semble être le chef, tout aussi répugnant que peut l'être un chef de brigand, reprend la parole. Sa voix est arrogante, mais ne semble pas vraiment déstabiliser la mère de Faëlis.

Mais quelque chose change, quelque chose dans l'expression de cette dame qui fit que mon cœur s'accéléra.

Un nom, un simple nom : Lord Faënaris. Qui est-ce ? Je n'en sais rien. Mais apparemment il est important...

Apparemment, il devrait être mort. Et apparemment, il ne l'ai pas. Je suis perdue. Je regarde Faëlis un instant mais il semble complètement paralysé. Mais mes pensées se concentre sur autre chose. Le chef des brigands vient de dire qu'il me cherche, et qu'il cherche ma dague. Mais pourquoi ?

J'ai n'ai même pas le temps de penser à poser la question. La mère de mon sauveur vient de nous intimer de fuir. J'écarquille les yeux. Nous sommes en pleine forêt, comment peut-on fuir ?

Je regarde de nouveau Faëlis mais il ne semble pas vouloir bouger, même quand je m'éloigne d'un pas de lui.

Je suis complètement perdue. Et la suite des évènements ne m'aident pas vraiment. Et en plus, les cris, les insultes et les rires qui viennent de retentir font réapparaitre mon mal de crâne.

Je sens mon cœur se mettre à accélérer alors que des hommes commencent à mourir. Et soudain, Faëlis m'attrape par le bras et m'emmène loin, en courant. Je trébuche contre une racine mais arrive à garder l'équilibre. Je ne comprend plus rien, et le suit sans rien dire, avec l'impression que mon cœur va sortir de ma poitrine.

Mais il y avait autre chose. Les brigands allaient sûrement essayer de nous rattraper. Mais les bruits que j'entendais n'était pas... Humain. Des craquements, des bruits sourds et graves... Et soudain, une branche d'arbre passe juste au dessus de nous, manquant de peu de nous faucher. Je pousse un petit cri de surprise mais continue à courir aussi vite que possible.

Malheureusement, on est en effet poursuivis. Et il nous rattrape. Faëlis me lâche la main et me dis de continuer à courir sans m'arrêter.

"Non, je..."

Il semble vraiment insistant, et son regard me fais comprendre qu'il ne veut surtout pas que je me mette en danger.

Je me retourne donc et cours à en perdre halène. Mais soudain, je tape dans ce que je pense être une branche et tombe au sol, m'écorchant coude et genoux.

Je me retourne et ouvre les yeux, avant de pousser un cri de terreur.

combat

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Célimène

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Merci Itsvara


Dernière édition par Célimène le Jeu 27 Juin 2013 18:18, édité 4 fois.

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