L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 9 Juil 2010 02:09 
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Localisation: Dans la forêt de Cuilnen. A la recherche de moi-même. Rôdeur dans l'âme, je recherche la perfection.
(((HRP: Vous pouvez voir que ma façon d'écrire à nettement changer. En effet, je reste sur du rp très parlé, beaucoup basé sur les pensées de mon personnage, mais je raconterai à la première personne, au lieu de la troisième jusqu'à maintenant.)))




* Jour 4

Je pris mes quelques affaires, notamment mes armes, mes vêtements, et mon carquois. Je laissa sur place, ma tente et mes provisions.

(Peut être que cette andouille d'animal viendra tout bouffer! Ça profitera au moins à quelqu'un. )

Je partis alors en direction du Nord, pour rejoindre Caix Imoros.
Après plusieurs heures de marche, je fit une halte aux abords d'un petit lac. Il y régnait une atmosphère paisible et chaleureuse. La vie était en ébullition. Des plantes poussaient anarchiquement tout autour, des libellules se promenaient à la surface de l'eau, faisant le bonheur des oiseaux qui se délectaient de ce délicieux repas. Des chevreuils s'abreuvaient dans l'étendu d'eau, d'autres s'y baignaient.

Tout cela m'offrit un spectacle qui ne me donna pas envie de quitter ces terres. Mais mon but se trouvait bien plus loin que la beauté de ce monde. Mon rêve ne résidait pas dans cet endroit, je ne pouvais me terrer ici éternellement. Je fit abstraction de mes sentiments à ce moment là, et passa mon chemin, continuant seul vers un avenir incertain.

Plus j'avançais, plus je m'éloignais de ce qui fût mon "chez moi" durant deux ans. Moi qui n'avais jamais éprouvé d'attachement à ma terre natal où j'avais passé plus de quatre vingt dix ans, où j'étais née, où j'avais vécu et étais élevé, je m'étais attaché à une forêt, où rien ne pouvais me retenir.


(Aha, un peu d'action!)

Deux bandits faisaient un feu, assis dans l'herbe, et semblaient éreinter.
L'un portait de multiple bandage aux bras, et sur le visage, recouvrant l'un de ses yeux, l'autre ruisselait de sang, et avait ôté son armure, posé à son côté. Elle était très abimé, et conservait plusieurs morsures de bête.
Il avaient sans nul doute été victime d'une attaque animal.


(Voilà de quoi me distraire, et de quoi me changer les idées! Marre d'être sentimentale moi!)

J'attendis avec patiente, et impatiente, que l'un de s'isole, pour mener mon attaque.
Mon art plus que subtile de l'arc ne permettait pas de m'en prendre à plusieurs adversaire trop habile. Cela aurait été beaucoup trop dangereux.
Je patienta pendant plus d'une heure, jusqu'à ce que l'un des brigands se lève. Il partit en direction d'un arbre, surement pour uriné.


(Voilà enfin le bon moment!)

Je tendis la corde de mon arc, la flèche tiré vers l'arrière au maximum, s'alignant parfaitement avec mes yeux, et avec une précision sans égale, je laissa mes doigts se relâcher, et je décocha ma sagaie. Le bandit se leva au même moment en meuglant à son partenaire qu'il allait faire pareil que lui. La flèche vint se loger en plein dans son épaule gauche, ce qui eu pour effet d'interrompre sa phrase et de le faire gémir de douleur.

"Haaaarg! Baltore! On nous attaque! Sort de là! Sort de là!"
"Heuu...J'arrive Wil, J'arrive! Je finis!"

Il sortit de derrière l'arbre tenant son pantalon avec un main, l'autre étreignant son épée fermement. Il regardât ci et là, cherchant du regard d'où venait l'attaque, mais ne trouva pas. J'étais cacher, enfoui dans l'herbe, retenant mon souffle. Son compagnon était encore en train de crié de souffrance.

(Mince, que faire maintenant. Ma flèche la raté, et l'autre est revenu. Deux brigands contre moi, je ne suis pas sûr d'avoir beaucoup de chance...Et voilà...Encore des ennuis!)

Je décida alors d'attaquer, en commençant par le plus mal en point. Celui qui avait ses bandages semblait trop affaibli pour pouvoir réellement se battre. Si j'arrivais à le mettre hors d'état de nuire, je serais en mesure de mener un duel contre l'autre. Il ne semble pas très bien armée.
Je sortie une autre flèche de mon carquois, la tendis sur mon arc, et visa précisément vers sa tête. Il regardait dans ma direction maintenant, je n'avais qu'une seul chance, avant qu'il ne me repère. Je décocha mon projectile, priant Yuimen de guidé mon arme.
La flèche ratât sa cible, et se planta dans la jambe de l'autre brigand, qui se trouvait derrière son acolyte, regardant dans l'autre sens. Il tomba à la renverse, criant de plus belle. Le premier, venait de me repérer.


(Haa...Là ça se corse! Ça se corse!!!)

Mon arc ne m'était d'une utilité plus que modérer dans le cas d'un combat au corps à corps. En un temps record, je lâcha alors mon arme, et sortit ma dague de son fourreau. Ce n'était pas une arme idéal, mais elle me servait bien dans ces moments.

"Wil, je l'ai trouver, il est par là, par là!"
"Tue le avant qu'il ne m'envoie une autre flèche! Tue cette charogne! Égorge le pour moi Baltore!"




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Dernière édition par Eonidil le Sam 10 Juil 2010 03:44, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Sam 10 Juil 2010 02:54 
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* Jour 4 (Combat)


Le voici qui s'avança alors vers moi...Son regard était celui d'un homme apeuré. Il savait où je me trouvais, mais ne m'avais pas encore vu. Il ne savait pas à quoi s'attendre. J'aurais très bien pu être dix, armée chacun d'armure en acier, de grandes épées, ou bien encore une petite armée d'orque en déroute. Il s'approcha furtivement, pensant me prendre par surprise, mais j'étais préparer. Ma dague était sortit, prête à être utilisé.
Dès qu'il fût à moins d'un mètre, je bondis hors du bosquet, l'arme en avant, décidé à le lui planter au plus profond de son être.


(Non!!! Mon coup a...Échoué?!)

Mon attaque avait échoué, et son épée était rentré dans mon épaule. C'était mon tour d'être blessé maintenant.

"Hahaha! Wil, viens voir! Viens l'achever ce rat!"
"Tu...Tu l'a eu?!"
"Et comment que je l'ai eu! Tu ma déjà vu perdre un duel?! Même blesser?"
C'est un elfe en plus! Un elfe moche d'ailleurs!

"Ta déjà vu un elfe beau toi?! Ha ha ha!"


Ils s'étaient approché de moi, et tout deux, étaient penché sur mon corps, en train de rire aux éclats. Baltore, celui qui m'avais transpercer de son épée eu alors un haut le cœur. Trop rire avait fini par refaire saigner ses blessures antérieure à notre rencontre.

"Baltore!!! Qu'est ce qui t'arrive?! Dit moi! Qu'est ce qui ya?!"

J'en profita pour tourné la situation à mon avantage. Me relevant assez péniblement, je saisis ma dague fermement, et l'enfonça dans Wil, qui était percher au dessus de son acolyte, en cherchant à savoir ce qu'il avait. Celui ci n'eut pas le temps de me voir arriver que ma dague perfora son poumon droit. Il s'écroula au sol, du sang jaillissant de sa poitrine.
Pendant ce temps, Baltore se redressa, et me saisis le bras pour m'empêcher de retourner mon arme contre lui. Il prit son épée tombé au sol, et essaya de m'asséner un coup vertical.


(Et mince! Je peut me venter de manier l'arc comme un dieu, mais les lames, ce n'est pas tout à fait mon truc. En théorie seulement... Vais-je mourir? Maintenant? Non!)

"Nooon!"

Je prononça ces mots à voix haute, comme pour m'en convaincre. Je me décala vers la droite, esquivant de peu la lame aiguiser de mon agresseur, qui me tenait toujours le bras. Il fût surpris de mes réflexes, mais n'était pas si bête pour recommencer une attaque vertical, aisément évitable. Il tentât alors une attaque horizontale, mais avant que celui ci ai amorcer son coup, j'avais déjà anticiper son attaque. Je lâcha ma dague de ma main droite, et la rattrapa avec la gauche.
Avant qu'il ai eu le temps de s'en apercevoir, j'avais sectionner le bras qui m'étreignais, et m'étais reculer, échappant à son attaque.
Un cri affreux s'étala alors dans toute la forêt. La perte de son bras l'avait traumatisé, et il restait, là, agenouiller, son bras moignon blottit contre son corps.


"Wil...Wil...Tes là...?! Tes encore en vie...?!"Ont a pas été fin tout les deux sur ce coup là hein?! Ha ha ha! Ont aurait dû rester au village, ya quinze ans. On aurait pas dû partir. On va rentrer...Je te le promet Wil... On va rentrer..."

Ses mots s'étouffèrent au même moment que ses yeux se fermèrent. Je contempla ces deux vies s'éteindre devant moi, puis, repris mes esprits et me mis en marche.
Je fouilla leurs corps, mais ni trouva guère de choses de valeurs, ni qui puisse m'aider dans ma quête. je m'empara donc seulement des quelques pièces qu'il portaient sur eux, et m'en allât.


(Pauvre bougre...S'ils s'était gentiment laisser planter une flèche dans la caboche, ils auraient pas souffert autant! Bande d'idiots!)

J'avais appris une chose...Même deux brigands qui se sont perdu dans la forêt, même eux ont une histoire. Même eux ont des rêves, des envies, des familles, des amis... Et en un instant, je leurs ai retirer. En un instant, j'avais mis tout ça aux oubliettes. Ce n'était pas du remord, mais je me rendais compte du pouvoir que j'avais sur la vie d'autrui. C'était à la fois jouissif et effrayant.

Je posa un camp non loin du lieux de l'attaque, dans un arbre. Je m'était fait un bandage avec l'un de leurs vêtement. Je m'endormis ensuite, mon arc blottit tout contre moi, comme si je prévoyais une autre attaque dans mon sommeille.

(Ainsi ce termine ma journée... Dans le sang, et pour la première fois, blesser...)

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Sam 17 Juil 2010 17:12 
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Localisation: En quête 29 (Kendra Kâr)
Pour la mini-quête de GM14 : Jour 6


La lumière du jour commençait à décliner et l’épaisseur de la forêt se faisait un plaisir de l’étouffer. Bientôt, il ferait nuit sur la forêt de Cuilnen, avant même que le soleil ne se soit lui-même couché, et Keynthara ainsi que son ami Kraemer devraient alors trouver un endroit où se reposer. Les elfes verts leur avaient bien proposé de dormir et de passer la soirée avec eux, mais les deux acolytes restaient très réticents. Ils ignoraient tous les deux la durée de l’effet de la pommade magique portée par Kraemer et révéler sa vraie nature les aurait conduits droit à la mort.

« Allons, nous connaissons la forêt par cœur, elle et ses dangers, ainsi que ses bienfaits ! Ce serait un véritable plaisir pour nous de vous recevoir comme invités pour cette nuit et il serait bien impoli de refuser cette offre alors que nous venons de vous sauver la vie ! »

Les deux amis échangèrent un regard dépité, se rendant bien compte qu’une telle proposition ne pouvait être refusée. Le chef Taurion était bien malin et ça avait d’ailleurs le don d’agacer la petiote qui n’aimait pas que l’on joue de la sorte avec elle et Kraemer. Keynthara tapa prestement du pied, puis se rendant compte qu’ainsi, elle risquait de se faire des ennemis au moment le plus regrettable, elle s’arma d’un hypocrite sourire.

« Je crois que vous avez gagné ! Nous serons donc de la partie pour cette nuit, vous aurez l’honneur d’accueillir ma petite personne à vos côtés sans plus attendre ! Je suis pas n'importe qui, je suis une grande prêtresse avec des grands pouvoirs magiques ! La magie, c'est toute ma vie... »

Retrouvant bien vite son dynamisme après cette mortelle et terrible rencontre avec les bêtes d’acier, Keynthara recommençait déjà à s’éparpiller en tous sens, suivant de près le groupe d’elfe vert qu’elle accompagnait à présent. Certains semblaient plus musclés que d’autres, mais ils étaient garants d’une incroyable puissance, cela ne faisait aucun doute, à en juger par l’habileté avec laquelle ils avaient abattu les monstres ferrailleux.

Ils finirent par s’arrêter au milieu d’une toute petite clairière, juste assez grande pour que tout le monde puisse s’installer correctement. Les conversations qui, jusqu’alors, avaient étaient plutôt éparses, partir d’un bon train et bientôt tout le monde fut embarqué dans une discussion.

Keynthara et Kraemer échangeaient de temps à autre avec le chef du groupe prénommé Velt’dir, ainsi qu’avec ses proches amis situés au cœur du campement improvisé. Chacun semblait avoir sa place et eux deux occupaient donc, apparemment, celle des invités d’honneurs. La fillette était finalement honorée d’être si bien accueillie et sa langue s’était bien vite déliée, alors que Kraemer préférait rester le plus silencieux possible, soucieux de ne pas révéler ses origines. Ses fluides magiques devaient être déjà bien assez perturbants pour les potentiels utilisateurs de magies dans le groupe et il espérait fermement que personne n’était capable de détecter la nature de ses fluides obscurs.

La discussion banale sur le climat de la forêt et les habitants de cette dernière, bien que passionnante pour la jeune Keynthara avide de savoir, dévia bien vite sur une série de questions auxquelles elle se faisait un plaisir de répondre.


« Nous faisons ici que nous sommes en mission très spéciale pour le Roi de Kendra Kâr ! On cherche une petite pierre spéciale qui contiendrait des grands pouvoirs et on doit impérativement la ramener ! Alors on a fait ce long voyage rien que pour ça ! Kraemer a été envoyé avec moi pour me protéger, c’est…euh… une sorte de chevalier sans cheval quoi ! Il est gentil, il prend soin de moi, il est adorable, hein mon cher ? »

Elle se leva puis se pencha sur lui pour déposer un baiser sur sa joue en signe de remerciement pour tout ce qu’il faisait pour elle. Il lui apportait toute l’attention et le soin dont elle avait besoin et il comptait donc énormément pour elle.

Velt’dir parut un instant nerveux en observant l’Aniathy se lever, comme s’il était sur la défensive, et cette réaction ne passa pas inaperçue auprès de Kraemer qui était attentif au moindre changement, gardant le silence, mais pas ses yeux dans ses poches. Il songea alors au fait qu’ils n’étaient pas forcement les invités, mais plutôt les surveillés, mais ne put en toucher mot à la Petite qui continuait de tout révéler sur eux. À l’entendre parler, le Shaakt déguisé en venait presque à avoir peur que le petit secret de sa transformation magique en elfe blanc soit divulgué et il se résolut finalement à prendre la parole.


« Assez parlé de moi, Keynthara, je fais juste mon travail et ça n’a rien de très élogieux ! Et si on parlait un peu de vous maintenant ? »

Il se mit alors à sourire un peu maladroitement, se demandant finalement si ce revirement de situation allait jouer en leur faveur. À un moment où à un autre, ils devraient aborder de front le sujet de l’arbre de la folie et ils n’avaient pas intérêt à s’en faire des ennemis.

« Que voulez-vous donc savoir sur nous autres Taurions ? », lâcha alors un des amis du Chef. Il regardait les deux invités avec un air plutôt neutre jusqu’à ce que la poupée ne se décide à le questionner.

« Ben... on aimerait bien savoir ce que ces oiseaux volants faisaient ici, tout plein de métal, sur votre territoire ! Vous avez réussi drôlement facilement à les détruire et c’est plutôt balaise je trouve alors je me disais que peut-être vous en avez déjà rencontré… c’est pas très normal, ce genre de créatures, après tout ! Et pas très naturel non plus, dans une forêt ! »

Le raisonnement de l’Aniathy semblait tenir la route et plutôt mal à l’aise, le chef remua sur son parterre d’herbe en consultant ses amis d’un regard inquiet. Il était perceptible pour tous que son hésitation allait le conduire à se montrer très discret et qu’il ne cherchait absolument pas à dissimuler sa gêne.

« Nous ne savons pas grand-chose sur eux. Ils peuvent prendre diverses formes d’animaux et sont parfois redoutables, d’autres fois, plutôt faciles à maîtriser. Ce sont de véritables machines à tuer et ils ont tendance à rôder beaucoup dans les parages, enfin, près d’un certain lieu un peu étrange. Un arbre. »

Velt’dir laissa planer un long silence, fixant la fillette avec un regard vif et curieux. On aurait dit qu’il attendait quelque chose, une réaction peut-être, et qu’il l’encourageait à s’exprimer. Ne se faisant pas prier plus longtemps, l’Aniathy qui s’était à nouveau assise fit un bond en levant sa main vers le ciel pour signaler qu’elle était arrivée à une conclusion plutôt probante, la conclusion que semblait tant attendre le Chef Taurion.

« C’est l’arbre de la folie, je suis sûre ! C’est là qu’on veut aller en plus ! Et cet arbre il rend fou les animaux, et même que peut-être, il les transforme, vous croyez pas ? »

Se frottant les mains, l’elfe vert sembla satisfait de ce qu’il venait d’entendre. Ainsi donc, ces deux personnes étaient sur les traces de cet arbre mystérieux et même si l’Aniathy avait veillé à ne pas en parler durant toute la durée de leur précédente discussion, la mèche avait été vendue et il était donc grand temps de parler des choses sérieuses.

« Bien sûr que ce doit être cet arbre étrange qui en est responsable, de la venue de ces créatures argentées. Je n’avais pas envie d’en parler, mais puisque le sujet est mis sur la table… Je suppose que du coup, vous allez nous demander de vous guider jusqu’à ce dernier… »

Tout semblait se dérouler beaucoup trop facilement et Kraemer redoutait de plus en plus l’issu de cette discussion. Le Chef Taurion et ses amis se montraient beaucoup trop avenants et les informations qu’ils possédaient étaient bien trop maladroitement dissimulées. Ils semblaient en train de leur extorquer des informations et de jouer avec eux, et ça plaisait de moins en moins au faux elfe blanc.

« Et qu’allons-nous devoir faire pour vous en échange, hm ? Vous nous avez sauvés, vous nous prenez sous votre aile pour cette nuit, ça commence à faire beaucoup…»

La question de Kraemer tomba comme un couperet et Velt’dir resta interdit, recommençant à s’agiter nerveusement en perdant alors toute la prestance dont il avait su faire preuve jusqu’à présent.

« Voyons, voyons, nous ne voulons pas faire de marcher, simplement, pour nous approcher de cet arbre, il nous faut être bien préparé, vous voyez… fort, puissant, capable d’user de magie et nous ne savons pas le faire, ça. Nous aimerions que vous nous débarrassiez de cet arbre, bien sûr, et de ses créatures qui semblent liées à lui, mais pour cela, il vous faudra faire vos preuves auprès de nous, voilà, c’est dit ! Si aucun de nous n’est à la hauteur du mal qui y rode, alors cela ne vaut pas la peine de nous y risquer et d'y laisser nos précieuses vies. Nous ne sommes pas suicidères et vous non plus, j'ose espèrer. »

Effectivement, tout avait été dit, de façon nette, claire et précise, sans plus aucune entourloupe ni tentative d’embobinage. La requête était claire : ils devaient montrer leur capacité et prouver qu’ils pouvaient être utiles à ces Taurions qui ne semblaient pas vouloir se décider à agir par eux-mêmes, seuls.

« Bon…bon…bon… d’accord ! », concéda Keynthara. Certes, leur défaite face aux deux monstres d’acier ne jouait pas en leur faveur, mais après tout, on ne leur demandait nullement d’être capable d’en venir à bout seulement à deux, simplement de montrer ce qu’ils avaient dans le ventre et de prouver qu’ils pouvaient être redoutables à leur côté pour approcher de cet endroit se révélant plus terrible que jamais. Si la poupée s’était imaginé au départ un simple arbre banal sous lequel avait été enterré un objet tout aussi banal, elle avait finalement modifié totalement le scénario, donnant à ce lieu des allures cauchemardesques, dans son esprit très créatif.

« On commence par quoi ? »

Le Chef parut satisfait de l'enthousiasme de la demoiselle, négligeant totalement Kraemer qui se montrait dédaigneux et renfrogné. Lui n'était absolument pas enchanté par cette mise à l'épreuve et trouvait cela irrespectueux, mais il se devait de mettre toutes les chances de leur côté pour trouver l'arbre de la folie, alors il n'avait pas d'autre choix que d'accepter lui aussi.

« Nous commencerons par attendre demain, la sortie de méditation de tous ! Bon repos, vous devez être épuisé mes amis ! »

Et les discussions finirent toutes par s'estomper, signe que le campement tout entier allait se mettre au repos.


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Keynthara, prêtresse Aniathy, niveau 17


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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mer 28 Juil 2010 20:23 
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Ta réponse a fait sourire Fenouil, il est soulagé. Ce petit être vert est apparemment attaché à toi.

C’est ainsi que vous avez commencé à traverser la forêt, Azalée en tête, Fenouil qui la suit et toi qui ferme la marche. La forêt semble apaisante et accueillante et de la mousse recouvre le sol. Fenouil un peu inquiet, se tourne vers toi sans s’arrêter bien sûr, et te pointe un arbre qui est en train de changer de position. Ce dernier, plus petit que les autres a en effet quitté un endroit plus ombragé pour se rendre à un davantage ensoleillé.
Azalée hésite un peu, puis sans arrêter de marcher, décide de te répondre:

« Elle ouvre un coffre devant contenir des armes particulières et aussi des yus. Pour Ti-Jean, je ne sais rien de lui. »

Fenouil porte la main à son ventre, mais rien de plus.

Puis pour entretenir la conservation, il rajoute à la réponse d’Azalée.

« En fait, Ti-Jean est un ermite qui parle la même langue que nous mais sans que nous comprenions ce qu’il veut dire. »

Les paroles de Fenouil firent grand effet sur Azalée, qui s’arrêta net et se tourna vers Fenouil, le regard dur :

« Comment peux-tu savoir tout ça ?
dit-elle un peu rudement.

« Je connais Ti-Jean, voilà tout ! » et puis la tête haute, il affirme fièrement :
« Et oui, je serai plus qu’un porteur de clé, je pourrai vous être très utile. »

Azalée redevient calme et se retourne pour recommencer à marcher.

Après une heure de marche, Fenouil a les deux mains sur son ventre, et semble avoir de la misère à garder le rythme, mais il ne se plaint pas. Les arbres semblent plus près de vous, enfin c’est plus sombre. Et plusieurs paires de yeux jaunes guettent Fenouil. Par votre position, tu es le seul à les apercevoir.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Jeu 29 Juil 2010 20:58 
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« Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent.» * Sirat avait entendu ses mots un soir, quand il était plus jeune avec son oncle. Un barde poussait la chansonnette, entrecoupé de phrase d'esprit pour les quelques badauds qui l'observaient. Bien qu'il n'ait pas tout compris de part son jeune âge et son ignorance, il avait été ému et admiratif devant l'homme et son charisme. Si sa jeunesse avait été différente, il serait peut-être devenu ménestrel. Aujourd'hui plongé dans la lumière tamisé des arbres les enveloppants, immergé dans la sérénité de la forêt, la citation lui apparaissait plus clairement. Depuis qu'ils s'enfonçaient en son coeur, celle-ci devenait de plus en plus dense et primitive. Le calme ambiant était apaisant. Une osmose onirique régnait en ces lieux. Sirat observait en passionné la nature se dévoiler lentement, amante farouche mais aguicheuse et facétieuse.

(Par Gaïa !!)

Azalée avait mis un certain temps à répondre, pondérant chacun de ses mots. Elle marchait en première ligne, Fenouil suivait et Sirat bouclait la petite colonne.

"Elle ouvre un coffre devant contenir des armes particulières et aussi des yus. Pour Ti-Jean, je ne sais rien de lui. "

Fenouil porta ses mains à son ventre.

"En fait, Ti-Jean est un ermite qui parle la même langue que nous, mais sans que nous comprenions ce qu'il veut dire."

Azalée se figea, elle épia Fenouil avec une extrême sévérité. Ses traits oscillaient entre perplexité et colère. Le gobelin venait surement de trop en dire et surtout de montrer qu'il en savait autant qu'elle, ce qu'elle ignorait.

"Comment peux-tu en savoir tout ça ?"

"Je connais Ti-Jean, voilà tout !"

La tête haute, il affirma fièrement

"Et oui, je serai plus qu'un porteur de clé, je pourrai vous être très utile."

Sirat esquissa un sourire, la situation était assez cocasse et il s'en délectait. Finalement ce petit nain verdâtre était bien plus distrayant qu'il n'y paraissait.

Azalée reprit alors sa marche sans rien dire, sans doute contrarié par le rapide échange avec Fenouil.

"Des armes..."

Sirat était songeur, il marchait prudemment, mais sans trop de difficultés, son oncle l'avait habitué à soutenir des rythmes bien pire.

"Ses armes ne t'appartiennent pas, n'est-ce pas ? Au final tu n'es que la détentrice d'une clef qui n'est plus la tienne. Que feras-tu, une fois arrivé au coffre ?"

Fenouil montrait des signes de fatigues, il se tenait le ventre et trébuchait de temps à autres. Cependant, il ne disait rien de sa probable souffrance. C'est la présence de regard qui inquiéta Sirat, tout autour d'eux, une multitude de lueur jaune pointait le gobelin. Il semblait être le seul à l'avoir remarqué. Soucieux du rôle d'Azalée dans la suite de cette histoire, Sirat resta muet.

"Avaler des clefs, ce n'est pas donné à tout le monde ?! "

Il échangea un regard avec un Fenouil en sueur.

"Monte ! "

Il utilisa ce prétexte pour prendre le gobelin sur son épaule, en cas d'embuscade il garderait la clef à côté de lui.

[* hrp : citation de François René de Chateaubriand]

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Dernière édition par Sirat le Dim 8 Aoû 2010 00:29, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 30 Juil 2010 02:34 
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À ta question au sujet de la clé, Azalée te répond sans se retourner ni modérer son rythme de marche.

« La clé ne m’appartient pas, le coffre n’ont plus, pas plus que le mission. »

On peut remarquer une certaine amertume dans sa voix, pas à ton égard, mais sûrement envers ses supérieurs.

« J’ai pour ordre de laisser le coffre là et ne ramasser que le contenu. Je dois rapporter les yus, mais je peux garder les armes. Je vous les laisserai pour votre peine, elles ne m’intéressent point. »

Lorsqu’un moment plus tard tu parles de la clé et que tu offres à Fenouil de grimper sur ton épaule, Azalée se retourne, te regarde et approuve du chef:

« Je prendrai la relève à mi-chemin ! »

Fenouil accepte ton offre sans rouspéter, grimaçant de douleur, celle-ci s’amplifiant.
Fenouil est reconnaissant et pour te remercier, il se fait un devoir de t’en raconter plus en te chuchotant à l’oreille :

« Azalée n’était pas le premier choix, son prédécesseur a échoué. De l’équipe de deux combattants, seul un aigle blessé est revenu avec la clé. On ne se sait pas ce qui s’est passé. Ma jolie Azalée et la belliqueuse Sibelle ont été les seules volontaires pour faire une seconde tentative. Mais à mon avis, ce coffre contient bien plus que des armes et des yus. »

Fenouil voulait bien en dire plus, mais ses crampes aux ventres semblent maintenant insupportables, il ne parle plus le reste du voyage.
Les paires de yeux jaunes n’ont pas cessés de vous suivre, et elles semblent s'intéressées au gobelin. Fenouil n’a rien vu car il garde ses yeux fermés, Azalée par contre les a remarqués. Demeurant calme, tout en marchant, elle se tourne lentement d’un côté et de l’autre comme si elle essayait de les dénombrer et puis, soudain elle regarde dans ta direction et te crie :

« Attention derrière-toi ! »

Tu as à peine le temps de te retourner pour apercevoir un gigantesque loup aux dents bien acérés qui bondit sur toi. Deux loups moins imposants encerclent Azalée, gardant son sang froid, elle dégaine son épée et attends une attaque avant de réagir.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Lun 2 Aoû 2010 15:16 
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Azalée ne se retourna pas et mit un certain temps à répondre. On put sentir une pointe d'amertume dans ses mots, qu'elle laissa s'écouler lentement comme une litanie, avenir rongé par un destin implacable.

"La clé ne m'appartient pas, le coffre n'ont plus, pas plus que la mission."

Elle marchait devant eux, le pas décidé, évitant machinalement les obstacles d'une forêt capricieuse et taquine.

"J'ai pour ordre de laisser le coffre là et ne ramasser que le contenu. Je dois rapporter les yus, mais je peux garder les armes. Je vous les laisserai pour votre peine, elles ne m'intéressent point."

Sirat se sentit mal d'avoir douté d'elle, mais après tout n'avait-il pas déjà payer le prix fort de sa naïveté. Il prit donc Fenouil sur ses épaules, gardant l'idée fixe d'avoir près de lui la solution de l'énigme.

"Je prendrai la relève à mi-chemin !"

(Compte là-dessus et boit de l'eau fraiche, ma belle)

Fenouil se trouvait sur les épaules de Sirat, appuyer sur sa tête, épuiser. Sirat allait continuer à poser d'autres questions quand le gobelin se pencha pour lui murmurer d'autres informations.

"Azalée n'était pas le premier choix, son prédécesseur a échoué. De l'équipe de deux combattants, seul un aigle blessé est revenu avec la clé. On ne se sait pas ce qui s'est passé. Ma jolie Azalée et la belliqueuse Sibelle ont été les seules volontaires pour faire une seconde tentative. Mais à mon avis, ce coffre contient bien plus que des armes et des yus."

"Et qui les envoies?"

Fenouil ne répondit pas, ses crampes d'estomac semblaient le torturer. Sirat cracha par terre de dépit et marmonna quelques insultes worans. Les lueurs étaient de plus en plus insistante, elles scrutaient sans relâche le gobelin. Il gardait les yeux fermer tant la douleur l'enveloppait et ne les avait pas remarqué.

Azalée les avait repéré et les scrutant de chaque côté elle tentait de les dénombrer. Sereine, elle effectuait chacun de ses mouvements lentement, en parfaite guerrière elle gardait son calme en vue du combat. Sirat avait glissé sa main sur le pommeau de son glaive, silencieusement il se concentrait sur les bruits alentour tentant de rassembler ses sens pour grappiller la moindre informations sur ses futurs adversaires.

"Attention derrière-toi !"

Sirat fit volte-face pour se retrouver nez à nez avec un loup blanc démesuré, toute dents dehors, l'écume aux lèvres, hurlant sa faim. Il lui sauta dessus se détendant de tout son long, les pattes colossale en avant. Il dégaina s'accroupissant légèrement, il passa en dessous d'elle et d'un coup horizontal il frappa dans le flanc découvert de la bête.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Lun 2 Aoû 2010 21:01 
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Jet de dés : Réussite

Lorsque tu te retournes brusquement Fenouil se réveille, et dans le souci de ne pas te nuire, il profite que tu t’accroupisses légèrement pour glisser au sol. Il a affreusement mal aux ventres, couché en boule sur le sol, il dégaine quand même sa petite dague croyant naïvement pouvoir se défendre si un loup l’attaque directement. Voyant Fenouil au sol, Azalée, à l’aide de son épée tranche la gorge du loup noir qui était devant elle. Elle se dépêche de s’approcher de vous deux, se plaçant de sorte que Fenouil se trouve être entre toi et elle. Le second loup noir se rapproche d’elle menaçant. Et un troisième loup noir prend la relève de celui décédé. Ces deux loups noirs demeurent là, grognant, les dents à découvert, sans attaquer leur mission étant probablement de vous empêcher de fuir.

Le loup blanc que tu as blessé est au moins, sinon plus, deux fois plus imposant que les autres. Son flanc saigne, mais il demeure très solide sur ses pattes. Sans te quitter de ses yeux jaunes, il fait quelques pas de côté, comme pour s’assurer que sa future proie est toujours vivante. Il renifle quelques coups, puis il essaie de te contourner pour arriver à Fenouil. Considérant probablement que tu es un obstacle incontournable, il se prend un petit élan et bondit sur toi la gueule grande ouverte.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mar 3 Aoû 2010 13:51 
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[:attention:] dialogue pouvant heurté la sensibilité des plus jeunes [:attention:]


Pendant que Sirat s'accroupissait le gobelin en profita pour sauter à terre, ronger par ses démons digestifs. Il tenta vainement de sortir sa dague afin de se défendre. Sirat comprenait le regard du loup, à ses yeux Fenouil était déjà mort, pitoyable gibier à sa merci. Sirat trancha le flan du loup, dans un cri rageur. Le sang lui gicla et s'écoula de l'abdomen de l'animal, cependant il était loin d'être abattu. Il tourna autour d'eux afin de contourner Sirat, humant son butin. Ils plongèrent leurs regards l'un dans l'autre. La lueur des yeux du loup était presque hypnotique.

"Sirat !"

Son oncle approchait alors qu'il essuyait encore les ecchymoses et le sang des coups de ses vauriens. Imposant il s'approchât de lui, sévère comme à son habitude, pas une once de compréhension ni de pitié ne transparaissait, de son visage.

"Que t'est il arrivé?"

"Ce sont eux, ils m'ont traité de sale bâtard et ils m'ont frappé!!"

Sirat pointa du doigt un groupe d'enfant, en train de rire en le voyant se plaindre.

"Ils étaient plusieurs..."

"Sirat !"

Il soupira et s'agenouilla prêt de lui. Il lui passa la main sur le visage effaçant la trace de sang.

"Dans la vie, comme dans la nature, un groupe est contrôlé par un chef de meute. Abat le et les autres fuiront. Retournes y et ne reviens pas perdant."

Sirat observa le loup, véritable colosse, le poil hérissé, les dents luisante, la bave tombant lentement des babines à chaque râle de son souffle.

"Laisse tomber fils de pute !! t'auras rien !"

Il lui fit face, protégeant de son corps le pauvre Fenouil gisant à terre.

"Regarde moi, connard !! tu veux à manger, il faudra passer par moi ! "

Azalée trancha la gorge d'un des loups noirs, le corps de celui-ci tomba et roula à terre tel une peluche souillé. Elle se plaça devant Fenouil, formant ainsi un cercle avec Sirat. Tout de suite, un troisième loup remplaça celui devenu inapte au combat. Ils s'approchèrent d'Azalée, grognant et montrant les dents.

"Azalée !! retiens les soldats, c'est le chef de meute qu'on doit faire tomber !"

Sirat pointa son glaive vers le Loup blanc. Il cracha par terre dans sa direction.

"Aller viens je t'attends !!"

Sans plus tarder, elle s'appuya sur ses pattes arrières pour bondir sur ce malheureux obstacle.

Sirat recula d'un saut afin de garder sa distance de sécurité et il frappa du bout de son épée le visage de la bête. Cette fois-si, il ne commettrait pas les mêmes erreurs le coup était réfléchi et visait le museau de son adversaire.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mar 3 Aoû 2010 16:02 
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Jets de dés Sirat: Réussite de justesse 53
Jets de dés Azalée : 52 Réussite de justesse également


Azalée te réponds positivement par une monosyllabe, mettant plus son énergie à surveiller les deux loups noirs qu’à converser.

Ton coup de glaive atteint bel et bien le museau de ton adversaire poilu. Ce dernier coupé dans son élan tombe au sol, mais se relève aussitôt. Saignant à présent du nez et du flanc, il semble plus que jamais décidé d’en finir avec toi.
Il lance d’abord un petit grognement à ses deux comparses, ce qui suffit à ceux-ci pour se jeter sur Azalée. Agile et souple, elle pivote rapidement et évite ainsi le premier, le second par contre saute sur elle, la déséquilibre et envoi la guerrière au sol. À proximité, Fenouil, dont la digestion semble légèrement moins pénible, à moins que ce soit son esprit chevaleresque qui prend le dessus, tente de donner un coup de sa courte dague au deuxième loup noir afin de l’empêcher de s’en prendre à la guerrière. Il ne réussit pas à le blesser mais à le faire reculer. Ce qui est suffisant pour permettre à Azalée de se remettre sur pied.

Après l’ordre donné à ses subalternes, l’énorme loup blanc ne se préoccupe plus d’eux. Il saute cette fois sur ton bras. (Celui tenant l’arme qui l’a blessé à deux reprises)

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mar 3 Aoû 2010 21:13 
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La salive lui dégoulinait du visage, le crachat encore frais l'insultait au plus profond de son âme. Ils le regardaient l'air goguenard, sourire insolent.

"Alors? T'en redemande sale bâtard!"

"Non, il veut nous présenter sa mère!"

Ils riaient de plus belle, tandis qu'il serrait ses points de rage. Il jugea la troupe et trouva le petit chef de cette bande. D'un cri exutoire il libéra toute sa peine d'être différent, d'être rejeté et frappa le visage du jeune caïd. Il tomba sur les fesses devant ses camarade surpris et décontenancé. Cela ne dura pas longtemps, car il se releva, essuyant son nez sanguinolent.

"Tu vas dérouiller !"

Le loup fut stoppé net par le coup sur son nez. Il roula à terre et se releva le visage plein de hargne. Un grognement, ultime commandement lança les deux autres loups à l'assaut de la pauvre Azalée. Elle en repoussa un avec grâce et agilité, dans un style qui lui est propre, mais s'effondra sur le poids de l'autre qui lui sauta dessus. Au sol, sans défense, c'est in-extrémis que Fenouil, apparemment légèrement requinqué, le tapa de sa dague ce qui le fit reculer. Débarrasser du problème du gobelin le loup dominant sauta sur le bras armé de Sirat.

En garde celui-ci profita de cette erreur, surement dictée par l'énervement de ne pas encore sentir la chaire de Fenouil sur ses crocs, pour accompagner son attaque. A la manière d'un toréador, il passa le long du corps de la bête et planta son glaive dans sa nuque de toutes ses forces de manière à transpercer sa gorge de part en part.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mer 4 Aoû 2010 12:59 
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Jet de dés Sirat : Échec (42)
Jet de dés Fenouil : Réussite (69)


Bien que ton mouvement soit bien amorcé, il est trop tard, le loup est déjà sur toi et il s’acharne sur ton bras sans vouloir lâcher prise. N’ayant rien perdu de la scène, Fenouil, toujours au sol, lança sa petite dague vers ta main libre, espérant que son arme petite mais bien coupante pourra te servir.
Les loups noirs menacent toujours Azalée qui les tien en respect avec une lame à chaque main.

(((perte de 4 pv)))

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Jeu 5 Aoû 2010 03:45 
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La clameur l'harcelait, ils piaillaient autour comme des chiens se dévorants un os. Tous énervé et excité par la vision de leur chef mettant une trempe à ce bâtard. Sirat se rappelle s'être demandé pourquoi il ne l'aimait pas, qu'avait-il de mal en lui qui les pousse à le rejeter et à le détester. Qu'avait il fait pour que comme pour son père, il soit le réceptacle de leur frustration et de leur peur. Il s'était relevé, l'avait plaqué au sol avec une tel force que le jeune Sirat ne pouvait sans défaire. Il subissait la pluie de taloche. Il avait sentit sa lèvre se fendre sous le choc du poing de son ennemi. Où était la justice dans tout cela, où était le code d'honneur que lui enseignait son oncle, surement pas ici, nulle part dans cette rue sale et crasseuse et encore moins sous les châtaignes de cette petite frappe. Une larme perla le long de sa joue, éclaté sous un énième choc.

Les crocs du loup s'étaient plantés dans sa chaire. Ils lui lacéraient le bras. La douleur l'irradiaient remontant jusque dans son coup, s'insinuant dans sa tête qu'il plaquait dans la fourrure du fauve pour hurler. Le bruit d'os et de mastication de sa peau entre les canines, achevait de submerger chacun de ses sens, le plongeant dans une horreur sans nom. Fenouil éprouva la douleur de son nouveau compagnon.

"SIRAT !!"

Le cri du gobelin le sortit de sa torpeur dans laquelle il était plongé. Il tenta de repousser la tête du loup, mais en vain. Ses efforts ne firent qu'aggraver sa plaie, sa peau ce déchirant comme du papier sous un crochet. Il lança un regard à Fenouil, qui puisant dans ses dernières réserves lui jeta sa dague. L'espace d'un instant, Sirat contempla le couteau voltigeant vers lui. Et s'il ne le rattrapait pas et s'il arrêtait là et que de lui-même il cesse de lutter contre la souffrance. Il n'y aurait plus de mal, plus de peine, plus de persécution, il n'y aurait plus rien. Il aurait la paix.

Oui, quand cette larme se brisa Sirat pensa très fort à sa mère, à la retrouver, à se laisser aller et terminer sa route sous les mains de cette graine de bandits. Il se relâcha, huma l'air qu'il lui était encore possible de respirer. Il renifla le souffle du gamin au-dessus de lui. Il entendit les sarcasmes, comme le tonnerre au loin dans la plaine, s'épuiser et passer. Puis il frôla une pierre, le long de ses doigts. Sur le dos, complètement sourd, il tourna le visage lentement, pour s'échapper de ce gosse qui lui apparaissait, vociférant et trouble. Que pouvait il dire? Qu'il le haïssait? pourquoi? Qu'il allait le tuer? Tant mieux. Cela ne servait à rien de vivre dans une telle iniquité. Il observa la pierre, la décrivit au toucher puis la prit dans sa main pour mieux l'appréhender. Elle était tiède et légèrement humide. Il finit par se concentrer que sur cette pierre, l'explorant, la caressant, la considérant comme une personne à par entière. Puis, une voix perça au fond de lui, il ne sut dire à qui elle appartenait, mais à ce moment précis et à cet âge il fut persuadé qu'elle venait de ce caillou qu'il tenait dans sa paume.

À l'instant même où il allait subir le coup de grâce, il puisa dans ses dernières forces et tapa le front du caïd avec la roche, projetant un bout de scalpe dans la foule hagard. Sonner, il tituba avant que Sirat d'un revers magistral et rageur lui assène un deuxième coup sur le menton. Il cracha trois dents avant de s'effondrer sur le dos, tel un pantin sans vie, devant ses camarades incrédules.

Sirat prit la lame au vol, avec son bras valide et avec le reste de sève lui restant l'enfonça dans l'oeil du loup. Envahit par la haine, il planta son poignard avec la volonté d'enfoncer son bras en entier dans le crâne de la bête.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Jeu 5 Aoû 2010 14:35 
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Jet de dés: 86 Réussite

Ton coup fut fatal pour le loup. Lorsque ton poignard s’enfonça dans sa chair, il te lâcha aussitôt pour s’effondrer mollement au sol, te libérant enfin le bras. Azalée venait d’en blesser un à la patte, mais lorsqu’il vit son chef décédé, il cessa toute offensive. C’est ainsi que les autres loups, six au total, s’approchèrent un peu, adoptant une position de soumission.

Azalée, toute tachée de sang avec quelques petites blessures très mineures, s’approcha de toi pour examiner ton bras. Sans rien te demander, elle sortit un foulard de coton de son sac, en déchira un bout, puis saisissant ton bras, délicatement pour éviter de te faire souffrir, elle entreprit de le bander. Ceci fait, elle t’adressa enfin la parole :

« Ça devrait suffire pour l’instant, une fois à destination, je désinfecterais la plaie… Te sens-tu prêt à continuer ? »

Azalée t’a parlé sur le ton qu’un soldat prend pour parler à son compagnon. Elle a abandonnée le vouvoiement pour le tutoiement.

« J’ai la clé ! »

Sans que ni toi, ni Azalée en ayiez conscience, Fenouil s’était caché derrière un buisson afin de terminer la dernière phase de digestion. Il se porte beaucoup mieux à présent. D’un air triomphant, il vous la présente fièrement, la brandissant bien haut.

« Voyez comme elle est jolie à présent avec sa belle couleur cuivrée alors qu’elle était d’un gris vert tout terni. »

Tout en parlant, sans lâcher la clé des yeux, il s’était rapproché de vous. Rendu à votre hauteur, il s’arrêta, fronça les sourcils, regarda un peu autour de lui, fit un sourire de contentement, frotta naivement la clé sur ta fourrure orangée puis déclara.

« Voilà, elle est comme neuve à présent ! »

Azalée réprima un fou rire et vous fit remarquer qu’il serait temps de reprendre la route.

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 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 6 Aoû 2010 23:32 
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Le couteau pénétra l'oeil, l'avant bras suivit, la bête couina et Sirat appuya de plus belle. Un craquement se fit entendre et puis plus rien. Le loup relâcha sa prise et se laissa tomber sur l'herbe qu'il recouvra de son sang. Sirat observa ce bras qui venait de tuer, ensanglanté, souillé, recouvert d'immondice.

L'enfant scrutait la pierre, il contemplait son pouvoir, la force qu'elle lui avait donné sur son ennemi. Sirat était perplexe, il prenait conscience de cette aptitude destructrice.

La meute se stoppa net, six loups noir sortirent et passèrent devant Azalée et Fenouil sans leur prêter attention. Ils formèrent un cercle autour de Sirat. Un à un, ils courbèrent l'échine, reconnaissant en Sirat le nouveau mal dominant.

Certains avaient fuit aux premiers coups de pierre, les autres étaient restés.

"Ok ! Tu peux être notre chef, maintenant"


Sirat esquissa un sourire, un sentiment de force s'amplifia en lui.

"Vous allez me suivre et faire ce que je dirais."


Il n'eut pas le temps de savourer son nouveau titre, que la voix de son oncle s'éleva derrière lui.

"Ce n'est pas pour cela que je t'élève."

Sirat se retourna, surpris et confus.

"C'est ce que tu désirs ? Régner sur une bande de malfrats ?!"

Les enfants avaient détaller, Sirat restait seul devant son oncle, qui lui tendit une épée.

"Tu veux devenir un bandit ? Alors, bats toi!"

Avec une dague l'oncle de Sirat porta un coup si rapide qu'il eut beaucoup de peine à l'esquiver. Le second arriva avec autant de célérité. Sirat tenta de parer et de contrer, mais son oncle était bien trop fort. Après quelques échanges il finit par mordre le pavé crasseux de la ruelle. Son oncle le considéra et lentement l'aida à se relever.

"Soit humble mon neveu, tu rencontreras toujours un homme plus forts que toi, ne l'oublie jamais."

Azalée se fraya un chemin entre les loups toujours couchés. Elle coupa Sirat en posant sa main sur ses épaules. Elle était taché de sang, des ecchymoses coloraient sa peau à différents endroits. Le bras du Woran était dans un sale état, les crocs avaient créé des encoches d'où le sang s'écoulait lentement, en un petit filin, goûtant sur le sol. Elle sortit un foulard de son sac, le déchira en lamelle avec ses dents et entreprit de lui bander le bras. Il serra les dents, la douleur revenait, s'insinuant dans son corps, s'effaçant pour mieux revenir, oscillant puis latente.

"Ça devrait suffire pour l'instant, une fois à destination, je désinfecterais la plaie... Te sens-tu prêt à continuer ?"

Elle était amicale et chaleureuse. Ce qui surprit Sirat.

"Ouai..."

Il considéra les loups l'espace d'un instant

"Barrez-vous! Aller donc, vous trouvez un autre chef !"

Ils restèrent incrédule, mais finir par s'en aller.

"J'ai la clé !"

Fenouil venait de hurler, il sortit d'un buisson. Il semblait avoir enfin réussit à extirper la clef par des moyens naturel et était heureux d'être enfin libéré de ce poids. Sautillant, le gobelin paradait fièrement avec l'objet de sa colique.

"Voyez comme elle est jolie à présent avec sa belle couleur cuivrée alors qu'elle était d'un gris vert tout terni."

Il n'avait pas quitté la clef des yeux.

"Par Yuimen, parle moins fort !"

Insouciant et n'écoutant pas, il était arrivé à leur hauteur. Il fronça les sourcils, fit mine de chercher quelques choses, avant de frotter naïvement la clef sur la fourrure de Sirat. Il arbora un sourire de contentement, à la vue d'une clef bien propre.

"Voilà, elle est comme neuve à présent !"

Sirat resta incrédule, avant de réagir.

"Espèce de petite crevure !! "

Sirat ne put attraper le Gobelin, la douleur le submergeant. Azalée réprima un fou rire et leur fit remarquer qu'il serait temps de reprendre la route.

"Tu payes rien pour attendre Quenouille !"

Ils reprirent la route, Sirat et Fenouil s'invectivant de nom d'oiseau. Derrière eux, des racines enlacèrent le corps du loup, s'infiltrant en lui pour ne faire plus qu'un. Le corps du loup ensevelit sous un nouvel arbre, l'endroit finit par retrouver son calme et sa quiétude onirique.

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