L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 174 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ... 12  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Sam 7 Aoû 2010 15:45 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Dirigé pour Sirat


Fenouil fut surpris par le ton et surtout les insultes que tu lui as lancés. Son geste, fort répréhensible ça va de soi, il l’a fait naïvement et sans arrière pensée. Il ne comprend pas ta réaction. Après que tu l’aies traité de quenouille, il te regarde de ses gros yeux globuleux tout mouillés par l’émotion et te demande tout doucement :

« Tu ne vas pas devenir méchant comme Sibelle, n’est-ce pas ? »

Sans attendre ta réponse, il récupère sa petite dague, l’essuie sur le pelage blanc du loup décédé. Il s’affaire quelques instants près du loup, mais ni toi, ni Azalée ne pouvez voir ce qu’il fait, et il ne répondra pas si vous lui demandez. Il se retourne ensuite vers Azalée et lui fait comprendre qu’il est prêt lui aussi à partir.

Et vous reprenez la route, Azalée toujours en tête et toi fermant la marche. Après quelques temps, vous pouvez remarquer les yeux jaunes des loups noirs. Ils demeurent à une certaine distance respectant l’ordre que tu leur as donnée de s’éloigner. Les six loups vous encerclent encore, mais cette fois leur regard n’est pas menaçant, mais plutôt protecteur.

La nuit est tombée, la lune éclairait votre chemin jusqu’à ce qu’un nuage viennent la cacher. L’obscurité est totale, mais Azalée poursuit sa route, elle semble savoir où elle va. Mais la noirceur ne semble pas être venue seule. En effet, vous percevez un petit bruit à votre gauche, il s’agit du glapissement échappée par l’un des loups faisant partie de votre sentinelle, suivit ensuite un craquement d’os. Il ne reste plus que cinq loups. Le même manège se reproduit à votre droite puis derrière vous à deux reprises, si bien que seulement deux loups vous accompagnent désormais. Alertée Azalée arrête sa progression et essaie en vain de scruter les alentours.

(((Vous faites face à un danger qui est pourtant facile à contourner lorsque l’on en connait la solution. Tu as deux chances pour trouver le moyen de vous en sortir indemne tous les trois (puisqu’il reste deux loups de vivants) après ça, ce mystérieux prédateur s’en prendra à vous et votre balade se terminera là.)))

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Lun 9 Aoû 2010 13:41 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 25 Sep 2009 02:12
Messages: 4871
Localisation: Aliaénon
"Tu ne vas pas devenir méchant comme Sibelle, n'est-ce pas ?"

"Ne me compare pas à cette hystérique ! Fripouille tu m'as essuyé une clé pleine de merde sur moi !!"

Fenouille était déjà partit récupérer sa dague, il l'essuya sur le pelage du loup.

"Mais c'est une manie chez toi !!"

Il observa le gobelin s'affairer autour du cadavre.

"Qu'est-qu'il fabrique ?"

Azalée haussa les épaules, plutôt amusée de la situation. Sirat soupira puis reprit la marche.

Le gobelin finit par les rattraper, tel un enfant qui ne voudrait pas trop s'éloigner de ses parents.

Ils recommencèrent leur marche, Azalée ouvrait l'itinéraire, l'ordre de la colonne était respecté. Sirat peinait plus maintenant, son bras lui faisait mal. Chaque obstacle était un calvaire. La nuit tombait. Les sous bois s'obscurcissaient. La forêt changeait au rythme de la luminosité. Un loup apparu sur la droite puis un autre sur la gauche, la horde venait protéger et escorter les vainqueurs. Le cortège avançait prudemment, toujours guidée par Azalée, qui malgré l'opacité alentour, trouvait son chemin aisément.

La pénombre amenait fraicheur et un silence étrange, ponctué de bruit divers, grillon chantant sa mélopée nocturne, fourmi trainant une feuille, hibou annonçant les nouvelles, tout semblait s'amplifier dans les ténèbres.

(mais c'est plus bruyant que Kendra Kar!)

Un fracas attira cependant l'attention de nos compagnons. Un glapissement sonna le glas d'un des gardes. Un craquement d'os suivit, puis de froissement de peau en grognement d'alerte, de gémissement plaintif en râle fatal, le groupe put suivre la progression de ce nouvel intrus. Azalée tenta vainement de scruter l'horizon tandis que le nombre de sentinelle semblait être tombé à deux.

"Je commence à en avoir ma claque de cet endroit !!"


Il jeta un regard sur le gobelin.

"T'as rien fait Papouille ?"


Il prit un air offusqué. Sirat cracha par terre en signe d'agacement. Il se rapprocha d'eux.

"Quoi que l'on décide on doit se sauver vite fait !"

Il pressa Azalée, lui intimant de redémarrer.

"On est encore loin? Tu as de quoi allumer une torche ? Il nous faut de la lumière !"


Sirat effleura son glaive, il tentait de réfléchir, mais la douleur et le manque de temps le troublait. Il se préparait au pire, mais se savait incapable de tenir un round de plus.

(Yuimen, aide nous, bordel ! )

_________________


Dernière édition par Sirat le Jeu 12 Aoû 2010 01:58, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Lun 9 Aoû 2010 15:01 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Dirigé de Sirat


La lumière se fait dans les yeux d’Azalée et c’est malheureusement la seule qu’elle peut offrir.

« Oui, tu as raison, il nous faut de la lumière. Mais je ne possède rien pour faire du feu. »

Son ton est de nouveau celui du soldat, calme et froid sans être distant pour autant.
Vous entendez alors un autre craquement d’os et il ne reste plus qu’une paire de yeux jaunes.
Fenouil prend alors la parole.

« De la lumière, j’en ai, il fallait me le demander plus tôt ! »

Il enleve son sac de ses épaules et fouille dedans pour en sortir un pot de verre muni d’un couvercle. Il le secoue vivement et une lumière, douce mais assez imposante se fait.
« Je vous présente mes amis les lucioles » dit-il fièrement.

Azalée prend le pot et le tient haut dans les airs afin qu’ils vous éclairent tous.
C’est ainsi que ce fait le reste du parcourt sans encombre avec un seul loup comme compagnon.

Bientôt, vous apercevez une petite lumière au loin, puis une cabane. Arrivée à proximité, Azalée s’arrête et hésite à y entrer. Fenouil la dépasse et ouvre la porte de la dite cabane sans plus de préambule, Azalée le suit derrière. Le loup pour sa part reste à l’extérieur sous la protection de la torche qui illumine la cabane.
L’habitation est déserte, mais vous semblez attendus.. Vous pouvez voir sur la table de bois éclairée par des chandelles trois bols de soupe bien fumant et un peu plus loin sur une autre table en retrait, trois bacs remplis d’eau chaude savonneuse. Et puis dans le fond de la pièce, une bonne attisée brûle dans le foyer. Fenouil se précipite d’abord vers les bols de soupe, mais lorsqu’il voit Azalée se diriger vers le bac d’eau savonneuse du centre, il bifurque vers celui de gauche. Azalée, ne perd pas son temps, et retire son armure. Présentement en tunique blanche, elle plonge sa tête dans l’eau, puis se nettoie cheveux visage et bras. Elle fait le tout assez rapidement, elle semble avoir d’autres préoccupations.
Tout en s’essuyant les cheveux, elle te regarde l’air légèrement inquiet.
« Assis-toi ici » dit-elle en te montrant un petit banc de bois.
« Je vais m’occuper décemment de toi, cette fois… Fenouil, apporte-moi la bouteille de Whisky qui est sur la table. »
Ses cheveux recouvrant maintenant la partie rasée de son crâne, la guerrière a maintenant disparue, il n’y a maintenant qu’une femme bien décidée à te venir en aide. Fenouil plus que jamais hypnotisé par Azalée, s’empresse d’obéir à sa demande.

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mar 10 Aoû 2010 01:50 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 25 Sep 2009 02:12
Messages: 4871
Localisation: Aliaénon
"Oui, tu as raison, il nous faut de la lumière. Mais je ne possède rien pour faire du feu. "

Ils marchaient aussi si vite qu'ils le pouvaient, dans ce brouillard nocturne. Azalée ne semblait pas souffrir de stress, en bon soldat elle gardait son sang froid, bien qu'elle n'eut aucune solution à leur soucis. Un dernier couinement suivit d'un fracas d'os briser leur rappela qu'il n'avait maintenant plus le temps pour la réflexion.

"De la lumière, j'en ai, il fallait me le demander plus tôt ! "

Il enleva son sac de ses épaules et fouilla frénétiquement dedans pour en sortir un pot de verre muni d'un couvercle. Il le secoua vivement et une lumière, douce, mais assez importante se fit.

"Je vous présente mes amis les lucioles"

Fenouil était fier, il pouvait enfin montrer ce qu'il valait à Azalée et Sirat. Le tenant haut dans le ciel la clarté les entoura chassant les ténèbres et ses suppôts. Il ne restait qu'un loup, il les suivit jusqu'à une petite clairière où se trouvait une petite cabane. Elle semblait isolé et abandonnée. Azalée marqua un temps d'arrêt, prudente la femme hésitait. Fenouil la dépassa, sur de lui, il ouvrit la porte de la maison qui grinça légèrement. Azalée lui emboîta le pas, rejoins par Sirat. Le loup s'allongea devant la maison, prêt d'une torche qui éclairait l'endroit.

L'habitation était éclairée, sur une table en bois éclairé par des chandelles, était disposé des bols de soupe encore fumant. Sirat huma leur odeur, ce qui déclencha chez lui d'horrible gargouillement.

"désolé... je dois avoir un peu faim. "

Plus loin sur une autre table, se trouvait de quoi faire des ablutions, le feu était allumé. Fenouil semblait souffrir des mêmes problèmes que Sirat, il se jeta sur son bol. Sirat fit de même. Il observa Azalée enlever son armure. Elle présentait une sorte de beauté sauvage, Sirat la découvrait sous un autre jour. Il resta un instant sans rien dire à la regarder se passer de l'eau sur le visage. Elle portait une tunique blanche qui lui cintrait la taille. Tout en s'essuyant les cheveux elle se rapprocha de Sirat. elle l'observa l'air inquiet. Ses yeux troublèrent Sirat qui se trouva un peu perdu, avec son bol dans les mains.

"Assis-toi ici "

"qui ? moi?"

"Je vais m'occuper décemment de toi, cette fois... Fenouil, apporte-moi la bouteille de Whishy qui est sur la table."

Ses cheveux recouvraient son visage, le soldat avait laissé place à une femme magnifique et pleine de grâce. Elle prit le bras de Sirat, qui se laissa faire comme hypnotiser. Fenouille subissait le même pouvoir envoutant. Sirat fit remarquer à Azalée que le bracelet avait subi des dégâts.

"Tu es belle quand tu fais tomber le masque. "

Sirat était gêné, s'était sorti comme ça, il n'avait pas réfléchi.

(imbécile!!)

"heu... sinon on fait quoi maintenant, c'est ici chez Ti Jean? "

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mar 10 Aoû 2010 03:50 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Azalée t’enlève les anciens bandages et verse le whisky afin de désinfecter ta plaie.
Au compliment que tu lui fais, Azalée te regarde en souriant, en rougissant à peine et te remercie.

« C’est gentil, merci. »

Fenouil prend part à la discussion.
« Ti-Jean est un ermite, il ne se montrera pas. »

Fenouil vient de terminer son bol de soupe.
Azalée enchaîna :
« On va d’abord soigner ta blessure. Ensuite, on ouvrira le coffre qui est dans le coin là-bas.» dit-elle en faisant un signe de la tête.

« Mais on a tout le temps, il n’est plus question qu’on sorte d’ici cette nuit, ça ira à demain. »

Azalée, ayant terminé de nettoyer ta blessure, soigneusement te nettoie la figure de toutes les traces de sang. Après avoir dénoué ton bracelet endommagé, elle refait tes nattes en y rajoutant la mèche de cheveux de Sibelle, ce faisant elle discute calmement.

« Mon père ne comprenait pas pourquoi les gens cherchent à ce point, à conserver la pureté de leur race, en agissant ainsi disait-il, la race en question ne pouvait que s’affaiblir. J’aimais beaucoup discuter avec lui, il me répétait que rien n’était mieux que le métissage entre les races différentes. Les descendants devaient être fiers car ils étaient plus forts et souvent plus beaux. »

Elle s’arrête sur ces mots, te fixant d’un regard nouveau. Puis du dos de sa main, elle caresse doucement la peau de ton visage et elle rajoute :

« Il avait raison, tu es magnifique ! »

C’est ce moment que choisit Fenouil pour vous interrompre.

« Hum, hum…. J’ai ouvert le coffre, venez-voir ce qu’il contient….ben … il est presque vide »

Alertée, Azalée se rend vite au coffre pour constater qu’il ne contient rien à part un petit coffret pas plus gros qu’un bol de soupe.
Azalée redevient sérieuse, mais surtout très contrariée.

« Je vous avais promis des armes, mais je ne peux tenir ma parole. » puis elle se rapproche de son équipement, et regarde son épée.

« La seule arme que j’ai à vous offrir, c’est cette épée. C’est l’héritage de mon père, je lui ai promis de toujours la garder en sa mémoire... Quoi que je décide de faire, je vais manquer à ma parole. »
Chose qui semble inconcevable pour elle.
Décontenancée, elle s’assoit à la table et repousse le bol, elle n’a plus faim.

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mar 10 Aoû 2010 21:25 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 25 Sep 2009 02:12
Messages: 4871
Localisation: Aliaénon
Azalée versa l'alcool sur le bras ensanglanté, le liquide coula sur les caillots, s'infiltrant dans les plaies laissées par les crocs. Sirat voulu crier, mais sera les dents. Azalée esquissa un sourire au compliment.

"C'est gentil, merci. "

Fenouil restait à l'écoute de la conversation.

"Ti-Jean est un ermite, il ne se montrera pas."

Le gobelin finit son bol goulument, prenant grand soin de ne pas laisser une goutte. Azalée reprit calmement.

"On va d'abord soigner ta blessure. Ensuite, on ouvrira le coffre qui est dans le coin là-bas. "

Dans un coin de là salle, se trouvait un coffre, d'allure désuète, il était recouvert de poussière.

"Mais on a tout le temps, il n'est plus question qu'on sorte d'ici cette nuit, ça ira à demain."

Toujours avec une grande douceur, Azalée termina de nettoyer la blessure. Soigneusement elle prit un chiffon et entreprit de nettoyer le visage tuméfier et taché de sang de Sirat. Il resta docile, observant ses gestes gracieux et tendre. Elle dénoua le bracelet et entreprit de tresser une mèche de cheveux du woran, elle finit par nouer la natte avec les cheveux de Sybelle, tout en discutant.

"Mon père ne comprenait pas pourquoi les gens cherchent à ce point, à conserver la pureté de leur race, en agissant ainsi disait-il, la race en question ne pouvait que s'affaiblir. J'aimais beaucoup discuter avec lui, il me répétait que rien n'était mieux que le métissage entre les races différentes. Les descendants devaient être fiers, car ils étaient plus forts et souvent plus beaux."

Elle s'arrêta sur ces mots, fixant d'un regard nouveau le guerrier. Sirat pensa à son père et il plongea son regard dans le sien. Ses yeux brillaient, Sirat se sentait hypnotiser par le magnétisme qu'Azalée dégageait. Puis du dos de sa main, elle caressa doucement la peau de son visage et elle rajouta :

"Il avait raison, tu es magnifique ! "

"Merci... "

Sirat eu l'envie folle de la prendre dans ses bras, le temps s'était arrêté, l'espace autour d'eux avait disparu. Le désir de l'embrasser finit par devenir une idée fixe, il la scruta intensément avant que Fenouil le coupe dans ses pensées.

"Hum, hum.... J'ai ouvert le coffre, venez-voir ce qu'il contient....ben ... il est presque vide"

Alertée et inquiète Azalée se rendit de suite vers le coffre. Elle constata la triste vérité, le coffre était vide à part un petit coffret, pas plus gros qu'un bol de soupe. L'air de la jeune femme se figea, contrarié et sérieuse elle se retourna vers eux.

"Je vous avais promis des armes, mais je ne peux tenir ma parole. "

Puis elle se rapprocha de son équipement et contempla son épée.

"La seule arme que j'ai à vous offrir, c'est cette épée. C'est l'héritage de mon père, je lui ai promis de toujours la garder en sa mémoire... Quoi que je décide de faire, je vais manquer à ma parole."

La contrariété se changea en désarroi, elle avait un sens de l'honneur et semblait réellement souffrir de cette situation. Sirat prit alors la parole, il rapprocha le bol qu'elle avait repoussé, le ton était paisible et doux, mais ferme.

"Tu n'as rien promis, je n'ai pas entreprit ce voyage par appât, mais plus par curiosité. Tu ne nous dois rien. J'aurais aimé avoir un père tel que le tient, si tu me donnais cette épée c'est là que tu manquerais à tes devoirs."

Il se dirigea vers la malle tout en conversant.

"Moi ce que j'aimerais comprendre, c'est pourquoi tu as entreprit ce voyage, qu'elle était tes motivations ? Et la seconde chose que j'aimerais savoir, c'est qu'es que c'est que ça ? "

Il attrapa le petit coffret, la jaugeant intensément et tenta de l'ouvrire, mais celui-ci était cadenasé.

"Bordel !"

Il essaya de trouver une solution pour forcer la sérrure. Il la frappa contre la table éspérant casser le cadenas.

_________________


Dernière édition par Sirat le Jeu 12 Aoû 2010 01:59, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mar 10 Aoû 2010 22:45 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Dirigé de Sirat:


Tes paroles apaisent un peu Azalée, mais elle reste par contre préoccupée.

« Si j’ai demandé cette mission, c’est que je voulais faire mes preuves, prouver ma valeur au sein de la compagnie. Cette coiffure excentrique avait pour but de me rendre moins féminine. »

Lorsque tu t’empares du petit coffret et que tu tentes de l’ouvrir, la guerrière reprend le dessus et t’arraches le coffret des mains.

« Peu m’importe, ce qu’il contient, c’est tout ce qu’il y avait dans le coffre et je vais le ramener intact ! »

Elle n’a pas criée, mais sa voix était ferme et dure et elle ne tolérerait pas que tu ouvres ce coffre.
C’est alors que Fenouil intervient.

« J’ai une solution ! »

Il se rend à la table contenant les bols de soupe, vous fait signe de le suivre et y dépose son sac. Il regarde Azalée, de son regard toujours aussi amoureux :

« Tu vas pouvoir tenir parole à ton père et à Sirat. Tu m’as aussi secouru pendant cette traversée, je te remets donc ceci. »

Il sort de son sac une arme enveloppée d’un coton épais gris.

« Elle appartenait à un vieil homme avant que je la…. Avant qu’il ne l’oublile dans le fond d’une taverne. Elle est sûrement aussi vieille que lui, c’est sans doute pourquoi il l’a protégé d’un tissu. Elle doit être rongée par la rouille, mais je crois qu’un bon forgeron pourrait en faire quelque chose de bien. »

Mais avant de lui remettre le paquet, il te montre qu’un petit bout de coton a été déchiré et te dit :
« C’est avec ce petit bout manquant que j’ai essuyé la clé. Ta fourrure, c’était seulement pour la faire reluire. Et puis mon nom c’est Fenouil. »

C’est un petit gobelin blessé, mais non en colère qui t’a adressé ces mots.

« Et j’ai aussi un cadeau pour toi Sirat, et il sort de son sac, la queue du loup blanc, qu’il te remet avec fierté. »

Azalée est touchée par le geste de Fenouil, et elle ne veut pas lui faire de peine, elle accepte donc le cadeau. C’est en le déballant qu’elle se rend compte que contrairement à ce que Fenouil croyait, il s’agit d’une arme magnifique.
Elle se lève debout et tout fièrement, le sourire revenu, sans dire un mot, elle te présente l’arme : l’épée de Mulek.

Le reste de la soirée se passe sans encombre, Azalée mange enfin sa soupe, puis ramasse une couverture et l’étend près du feu et s’endort assez rapidement.
Le lendemain à votre réveil, la porte est grande ouverte, et vous vous trouvez à la sortie de la forêt. Nul ne sait si c’est les arbres qui ont déplacé la cabane, mais peu importe, vous n’aurez pas à traverser cette forêt à nouveau.

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mer 11 Aoû 2010 00:32 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 25 Sep 2009 02:12
Messages: 4871
Localisation: Aliaénon
"Si j'ai demandé cette mission, c'est que je voulais faire mes preuves, prouver ma valeur au sein de la compagnie. Cette coiffure excentrique avait pour but de me rendre moins féminine."

Lorsqu'elle vit Sirat taper sur la table en boit le coffret, celle-ci lui prit des mains.

"Peu m'importe, ce qu'il contient, c'est tout ce qu'il y avait dans le coffre et je vais le ramener intact !"

La voix était ferme, elle n'avait pas haussée le ton, mais s'agrippait fortement à l'objet. Sirat la regarda avec un air compatissant.

"Pas de soucis, je sais ce que c'est de vouloir faire ses preuves"

Il se reposa sur sa chaise, il examina la salle et d'une main, il agrippa la bouteille d'alcool. Il en restait un fond, il le fit tournoyer contemplant le liquide avant de la porter à sa bouche. Il en but une bonne gorgée et se sentit revivre.

"Zewen est bien taquin."

"J'ai une solution !"

Le gobelin avait les yeux brillant, il se rendit prêt de la table et y déposa son sac. Sirat n'avait pas fait attention, mais Fenouil transportait un barda bien plus grand que lui.

"Tu vas pouvoir tenir parole à ton père et à Sirat. Tu m'as aussi secouru pendant cette traversée, je te remets donc ceci."

Il l'ouvrit, un bazar sans nom semblait régner dans son cartable.

"Tu ranges jamais tes affaires ?"

Fenouil ne répondit pas. Il plongea son bras dans son capharnaüm. Étonnamment, il semblait savoir exactement ce qu'il faisait, comme si lui seul était capable de comprendre son organisation. Il en sortit une arme, ressemblant à une épée. Elle était enveloppée dans un tissu blanc, salit par le temps.

"Elle appartenait à un vieil homme avant que je la.... Avant qu'il ne l'oublie dans le fond d'une taverne. Elle est sûrement aussi vieille que lui, c'est sans doute pourquoi il l'a protégé d'un tissu. Elle doit être rongée par la rouille, mais je crois qu'un bon forgeron pourrait en faire quelque chose de bien."

Avant de remettre l'arme il accapara Sirat. Dans le linceul qui servait de fourreau, une déchirure était créé.

"C'est avec ce petit bout manquant que j'ai essuyé la clé. Ta fourrure, c'était seulement pour la faire reluire. Et puis mon nom c'est Fenouil."

Fenouil semblait blesser et était déterminé à ce que Sirat est une autre vision de lui. Sirat comprit qu'il avait blessé le petit gobelin. Il l'observa l'air réjoui et chaleureux.

"Fenouil, je te taquinais"

"Et j'ai aussi un cadeau pour toi Sirat"

Il extirpa la queue du loup blanc et la tendit à Sirat. Il attrapa la queue du loup accompagnant le geste d'un petit rire.
Azalée était émue par le geste de Fenouil, ne voulant pas lui faire de peine, elle accepta le poussiéreux cadeau. Elle déballa le cadeau et se rendit compte que l'arme en question était bien loin de s'apparenter à une antiquité.

Elle se leva et fièrement tendit l'arme à Sirat. Il hésita un instant, ébranlé par sa détermination à tenir parole et son sens de l'honneur. Il effleura la pièce, doucement sentant sous sa peau la lame. En bon guerrier il assimila le temps qu'il avait fallu pour la forgée. Il échangea un regard excité avec Azalée. Elle comprenait tout comme lui l'importance de ce présent.

"Ma parole !! C'est Meno qu'il la fait de ses mains ?!"

Il empoigna l'épée, elle semblait si légère et si robuste. A mesure qu'il l'appréhendait, un sentiment l'envahissait. La force de son ancien possesseur, coulait encore en elle. On pouvait apercevoir les guerres, les batailles qu'elle avait menées, rien qu'en observant le fuselage de part et d'autre de la gouttière. Il la fit tournoyer. Il fut tenté de frapper un objet avec pour apprécier sa puissance, mais par respect pour ses amis il n'en fit rien.

"Merci, merci à tous les deux."

Il passa le reste de la soirée comme un gosse, avec son nouveau jouet, le scrutant, le manipulant, la maniant.

La nuit était déjà bien avancée, Sirat avait posé l'épée. elle restait cependant très proche de lui. Il se balançait sur une chaise observant Azalée. Son bras lui faisait moins mal. A l'extérieur le jour se levait, le ciel noir se teintait de bleu et s'éclaircissait. Azalée semblait sortie d'un rêve et Sirat était perturbé vis a vis des sentiments qu'il ressentait au fond de lui. Tout au long du voyage celle-ci l'avait désarçonné. Fenouil dormait, la jeune femme semblait faiblir devant le foyer. Sirat aurait voulu la rejoindre, il y pensa pendant un bon moment avant de sombrer lui aussi. Lorsqu'il se réveilla le jour était bien avancé. Il rejoignit ses compagnons qui s'apprêtaient pour le départ. Il jeta un regard tendre à Azalée et lui déposa un baiser sur la joue. Il n'avait pas réellement planifier ce geste, il avait simplement succombé à une envie, un désir, une pulsion qui le torturait. Elle le regarda un peu interloqué et surprise de son attitude désinvolte. Fenouil qui observait la scène poussa un soupire et s'avança vers Sirat. Il lui fit une accolade amicale et trotta dehors.

Hasard ou facétie de dame nature, la cabane ne se trouvait plus en pleine foret, mais à sa sortie. Le gobelin attendait patiemment la jeune guerrière sur la route qui menait à Cuilnen.

Azalée posa ses yeux sur Sirat, elle posa ses mains sur ses épaules et le serra contre elle. Elle lui déposa une bise sur la joue avec un sourire.

"J'espère que nos routes se recroiserons."

"Je l'espère aussi."

Elle rejoignit Fenouil sans se retourner. Sirat les observa s'éloigner sur l'horizon. Une fois disparu il resta dans la maison un instant, il jaugea si son bras allait mieux. Le loup était toujours là, il observait le Woran se préparer sans se presser.
Qu'es que tu me veux, toi ?

Le loup baissa les oreilles.

"J'ai pas de place pour toi dans mon sac."

Il soupira devant l'air triste de l'animal.

"Bon, on pourrai faire un bout de chemin ensemble."

L'animal se releva heureux et sautillant. Avant de partir il examina la baraque avec un air de nostalgie. Il passa prêt du sous-bois quand une voix rauque mais agréable l'interpella.

"Hé, Fils du destin ! "

Image


Un vieil homme se tenait devant lui, la barbe grisonnante et longue, les yeux plisser sous ses rides, la tête recouverte d'un drapé de couleur aubergine. Il tenait une paire de botte qu'il tendit à Sirat.

"Qui ? Moi..."

Sirat s'empara docilement des bottes, un peu sous l'emprise de ce vieillard à l'air taciturne. Le loup marcha vers Ti-Jean.

"Ben c'était plutôt court comme chemin, bon vent lâcheur."

Celui-ci se retourna et disparu avec la bête dans les bois, aussi mystérieusement qu'il était apparu. Sirat jaugea les bottes un instant, puis s'équipa, elles étaient souples et agréable.

"J'ai envie d'une bonne bière, pour fêter ça."

Il s'engouffra dans le chemin qui descendait vers Cuilnen.

le port royal de Luinwe

_________________


Dernière édition par Sirat le Jeu 12 Aoû 2010 22:23, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Jeu 12 Aoû 2010 05:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 28 Juin 2010 17:43
Messages: 39
"Alors, qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que c'est, dis moi !"
"Une affiche... Une simple affiche publicitaire."
"Oui mais ça dit quoi ?"

Aelis commençait à s'impatienter, plus elle pressait Liraëna de lui décrire ce qu'elle voyait, plus celle-ci prenait un malin plaisir à maintenir le parchemin hors de portée. Finalement, la jeune-semi shaakt tendit l'affichette à l'Humorane, surmontée d'un demi-sourire moqueur. La cadette la lui arracha des mains et la parcourut avidement.

"Une croisière ? Ça serait chouette qu'on soit prises, hein ?"
"Ne rêve pas, déjà que le pourcentage de chance pour que l'une d'entre nous soit invitée est faible, imagine un peu la chance qu'il faudrait pour s'y pointer toutes les deux."

Aelis devint songeuse un petit moment, attristée par la réalité de la chose. Si l'une d'elle était prise dans la croisière, elle ne pourrait emmener l'autre, et elle serait séparée quelques jours, voir beaucoup de jours. D'un autre côté, elles ne pourraient pas laisser une telle opportunité s'envoler sans la saisir.

Tout d'un coup, l'Humorane courut à toute vitesse à l'opposé du village, vers Cuilnen, à seulement quelques minutes de là. Prise au dépourvu, Lira la suivit de près, s'élançant derrière elle avec tout autant d'entrain. Au bout de plusieurs minutes interminables de courses, Aelis s'arrêta sur le bord de la ravine, à l'orée de la forêt. Elle tendit ses bras derrières ses fesses et entortilla ses doigts entre eux, observant la cité, à seulement quelques centaines de mètres de là.

La semi-shaakt prit position derrière elle, l'enlaçant par la taille et posant son menton contre la tête de la chatte. Elles restèrent là un long moment, à contempler le soleil se lever sur la capitale Hiniöne, comme à leur habitude. Plus qu'une amitié, c'était une intimité teintée d'amour qui s'était installée entre les deux jeunes hybrides. Elles n'exprimaient pas clairement leurs pensées, mais chacune désirait l'autre.

"Tu veux aller en ville ?"

Aelis se retourna vers la semi-shaakt, un sourire aux lèvre. Il fallait d'abord prévenir leurs mères respectives, mais avec leur quelques yus elles pouvaient s'offrir une journée ludique à la ville.

De retour au village, elles n'eurent pas à se séparer pour trouver leurs parentes : évidemment, en dehors du travail, quand l'une n'était pas chez elle, elle était chez l'autre. Aussi, c'est dans l'habitation d'Aelis qu'elles trouvèrent les deux jeunes mères discuter autour d'un thé bien chaud. Elles ne s'étonnèrent pas outre-mesure de leur envie de se rendre dans la capitale Elfique.

"Mais interdiction de ramener quelqu'un ici !" Prévint la mère d'Aelis, moqueuse.
"Maman !" Gronda l'Humorane. "Comme si tu m'avais déjà vu ramener un homme ici !"

Après quelques taquineries mère-fille, les deux semi-elfes prirent la direction de Cuilnen, bourse à la ceinture, épées au fourreau et main dans la main. Pendant le trajet, Aelis songea au voyage. Une croisière, toute payée, à travers le monde, voir les paysages, visiter les cieux, observer. Combien de chances avait-elle de gagner un billet pour ce voyage. Et puis d'ailleurs, fallait-il s'inscrire ? Si oui, comment s'inscrivait-on, d'ailleurs ? Tellement de questions sans réponses, et l'affiche restait très vague concernant ces détails. D'ailleurs, elle ne mentionnait pas grand chose.

Interrompant le cours de ses pensées, Aelis redressa la tête. Elles étaient déjà aux portes de la ville.

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 13 Aoû 2010 07:36 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Message d’Introduction à la Quête 21 : Aelis.


Interrompant ton trajet vers les portes de la ville de Cuilnen, soudain, sans prévenir, une petite fée fluette fit son apparition, un petit bout de parchemin dans la main. Elle vous regarda toutes les deux avec circonspection, puis décida de s’approcher de ton visage.

Image


« Bonjour, Aelis. Vous avez été sélectionnée pour participer à la grande Croisière organisée par la Compagnie Air Gris. Voici votre billet gagnant ! »

Elle te tendit alors le petit parchemin qu’elle tenait en main, et qui n’était rien d’autre qu’un billet gagnant pour la Grande Croisière organisée par la Compagnie Air Gris. Elle te laissa un instant le lire sans rien dire…

Image


Mais ensuite, elle reprit la parole.

« Bon, je sais qu’il est mis d’aller au plus vite dans la zone d’embarcation d’Aynores la plus proche, mais comme c’est celle de Luinwe, un autre moyen de transport est prévu pour vous… Il s’agit d’un prototype encore assez instable, mais il est fonctionnel. »

Elle t’indiqua alors une espèce de capsule bi-place qui était posée non loin de là, comme un cynore miniature.

Image


À ses côtés se tenait un Sindel, un elfe gris. Sitôt qu’elle te l’eut montré, la petite fée s’envola haut dans le ciel, sans plus laisser de nouvelle. Et l’elfe avança vers toi.

« Ainsi vous avez été choisie. Bien. Veuillez vous installer, je vais vous mener jusqu’à Kendra Kâr. »

Il ouvrit la ‘porte’ de sa bulle volante et te proposa un siège. Dès que tu fus installée, la bulle s’envola en direction de Kendra Kâr, planant au dessus des arbres, en ligne droite, mais pas trop haut dans le ciel. Le voyage fut rapide et sans encombre, et très vite, vous vous posiez sur la zone d’embarcation de Kendra Kâr, où une petite foule se compressait autour d’un aynore immense…

[HRP : Ce voyage n’est pas une partie très importante en soi de la quête, raison pour laquelle il est un peu expédié. Pour ton prochain post, tu peux choisir entre poster ici ton départ, ou directement tout poster d’un coup dans ce sujet. Bienvenue dans la quête !]

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Sam 21 Aoû 2010 21:32 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 23:32
Messages: 554
Localisation: En quête 29 (Kendra Kâr)
Pour la mini-quête de GM14 : Jour 7


Le lendemain des méditations, le chef du petit groupe de Taurions invita Keynthara et Kraemer à se préparer mentalement à devoir faire leur preuve, alors qu’il ne faisait même pas encore jour. L’atmosphère humide et brumeuse donnait à l’endroit des allures angoissantes et la Petite n’était plus aussi rassurée que la veille. Certes, ils approchaient de plus en plus du but de leur mission, mais elle redoutait de devoir faire usage de ses dons magiques devant cette assemblée qui allait maintenant se placer en position de juge. Qu’est-ce qu’ils attendaient d’eux, exactement, en matière de preuve ? Une preuve de courage ? Une démonstration de puissance et de magie brutes et méchantes ? Peut-être qu’ils voulaient juste voir si les aptitudes dont ils disposent pour savoir si ces deux personnes avaient des chances de leur être utiles? Keynthara était dans le flou total, et elle détestait ça.

Autour d’eux, les elfes verts s’agitaient à présent pour venir former un cercle autour des invités. Ils discutaient dans leur langue comme pour éviter aux aventuriers de les comprendre et un bruit métallique finit par retentir non loin de la clairière. Apparemment, ce devait être l’annonce de ce qui les attendait.


« Bien, c’est le moment de donner ce que vous avez dans le ventre ! Crachez toute votre magie, toute votre force sur la bête de métal que l’on vous a capturé pour nous faire voir jusqu’où vous pouvez aller, qu’on sache ce que vous avez dans le ventre. »

Ils s’imaginèrent alors devoir affronter pour la seconde fois l’une de ces machines volantes aux formes animales, mais lorsque les Taurions se furent bientôt écartés pour laisser approcher la créature, Keynthara put constater avec soulagement qu’elle était maintenue captive dans un puissant filet et qu’il lui était impossible pour elle de s’enfuir, traînée comme un vulgaire sac de pommes de terre sur le chemin qui la menait à ses bourreaux. Sur le coup, l’Aniathy éprouva même de la pitié pour la bête et se mit à grimacer lorsqu’elle vit Kraemer s’élancer sur elle. Il était bien moins compliqué que la poupée et se contentait de faire ce qu’il avait à faire pour mener à bien les tâches qu’il avait à cœur. La seule chose qu’il restait à espérer était qu’il pense à surtout ne pas faire usage de ses fluides magiques. Il était un très bon combattant et il allait sans doute être aisé pour lui de dissimuler son côté obscur.

Brandissant son bâton en avant, il chargea la créature en métal qui se prit le choc de plein fouet, à demi perforée par l’arme solide. Une gerbe de poil métallique s’envola dans les airs et les coups finirent par s’enchaîner avec acharnement. Keynthara, elle, s’était montrée plus timide au début, laissant sa magie lui chatouiller le bout des doigts pendant qu’elle réfléchissait au meilleur sortilège à employer. Certes, elle n’avait pas tout ce temps en combat, mais là c’était différent, elle pouvait prendre le temps de faire des choix raisonnés.

Tout d’abord, elle jugea bon de prouver aux spectateurs qu’elle avait de puissantes capacités offensives, même en usant de la magie de Gaïa. Se rappelant de l’expérience au temple des plaisirs de Kendra Kâr lorsqu’elle avait été capable de faire d’impressionnants dégâts dans les murs, elle décida de tout relâcher avec puissance sur la bête, en prenant bien soin de ne pas toucher son ami Shaakt tétanisé de peur à l’issue de cette intervention. Une déferlante de lumière venait en effet de s’abattre sur la créature gémissante qui tentait encore et toujours de se défaire de sa prison de liane sans jamais y parvenir. Cette fois-ci, il ne fut plus question d’explosion de poils, mais plutôt de lumière, car toute sa magie venait de se répercuter violemment sur la surface métallique dans un bruit assourdissant. Un gros trou s’était formé dans la matière ferrique et des fumées s’en échappait, signe que tout n’allait pas au mieux pour la bête maléfique.

Fière de ses prouesses et encourageant son ami à reprendre ses esprits, Keynthara se mit à réfléchir à la suite. Elle était capable de créer un bouclier magique pour la protéger et elle comptait bien en faire usage à présent. Sans attendre, elle matérialisa donc la chose, tel un écran de lumière, et observa la qualité de sa création. Cela faisait une éternité que la poupée n’avait plus fait usage de ce sort et elle doutait donc de ses compétences, mais finalement, elle dut arriver à la conclusion que son œuvre était parfaitement aboutie, relativement protectrice et assez translucide pour pouvoir voir à travers. Il n’y avait rien d’impressionnant à ça, mais puisqu’on lui demandait de montrer ses capacités, elle ne devait rien dissimuler.


« Bon et bien maintenant, je peux aussi donner plus de force à mon ami, mais c’est pas très utile je préfère économiser ma magie, alors on va passer à mon sort de soin, pour éviter de faire trop souffrir cette pauvre bête presque morte, mh… »

L’elfe noir s’était acharné sur la bête telle une furie et semblait littéralement en transe. Cette dernière avait sans doute été déclenchée par la peur ressentie lors de la décharge de lumière envoyée par Keynthara, mais maintenant il ne semblait plus pouvoir s’arrêter. La Petite s’approcha donc tout doucement de lui, essayant de capter son attention sans prendre le risque de se faire blesser.

« C’est bon, ça suffit, laisse cette chose sans défense, je vais maintenant montrer comment je sais soigner ! »

Elle positionna ses mains dans la direction du tas de ferraille agonisant et envoya son énergie lumineuse sans ménagement. Le métal commença à se ressouder et les blessures se refermèrent à une vitesse ahurissante. Elle put lire sur le visage des Taurions la stupeur qu’ils ressentaient et sentir qu’ils étaient impressionnés.

Keynthara était en train de se vider de ses capacités magiques, mais elle leur réservait encore un tour dans son sac. Sortant de ce dernier ses parchemins magiques, elle porta son attention sur le sort qui lui promettait bien du succès auprès de cette assemblée. Il s’agissait du parchemin de ‘calme animal’.

Ses yeux se mirent à parcourir frénétiquement le parchemin magique. Elle était nerveuse car elle sentait la pression de l’échec peser sur ses épaules, ainsi que celle du doute. Et si ce qu’ils leur montraient n’était pas assez convaincant ? Cette idée glaçait la pensée de la Petite qui perdait soudainement toute sa fierté. Si jusqu’à présent, elle s’était tenue bien droite, le buste bombé, elle était maintenant prostrée sur elle-même, et fermée aux autres. Ce n’était pas une bonne chose pour elle qui essayait d’absorber la magie contenue dans le parchemin, car elle butait à chaque nouvelle phrase symbolique qui lui était donnée à lire, et sentait ses membres se glacer en signe d’imperméabilité à la magie. Finalement, ce n’était peut-être pas le meilleur moment à choisir pour effectuer un tel apprentissage, songea l’Aniathy en repliant le parchemin de ‘calme animal’. C’est seulement à ce moment précis que la pression retomba, et que toute la magie du sort s’engouffra en trombe dans ses membres qui venaient tout juste de se décrisper un peu. Les mots écrits sur le papier frappaient la conscience de Keynthara sans retenue et ils furent bientôt remplacés par une multitude de nuances de couleur et d’émotions de calme et de douceur.

Très vite, la poupée se fit la pertinente réflexion que ces émotions étaient celles à transmettre à la créature prisonnière et qu’elles lui étaient totalement étrangères. Le texte disait qu’il fallait laisser couler hors de son propre corps toutes ces affectations positives et les diriger vers sa cible par la pensée, et c’est donc ce qu’elle essaya de faire, doucement, paisiblement, sans brusquerie. A un moment, elle ferma même les yeux et s’imagina un fil flotter dans les airs, avant de constater en les rouvrant qu’il était bel et bien réel à présent. Entouré de petits points lumineux et nuancés, le lien était en train de prendre possession de la bête qui cessait peu à peu de se débattre. Elle avait gagné, le sort était appris, et la créature était maîtrisée…

Sidérés par cette démonstration de pouvoir, d’abord de Kraemer, puis ensuite de Keynthara, les Taurions restèrent quelques instants encore sous le choc. Ils ne s’étaient pas du tout attendus à ça et lorsqu’ils furent rejoints par le chef auprès de la bête mécanique, ce fut pour se voir féliciter de telles prouesses.


« Impressionnant, vraiment ! Je dois dire que c’était assez spectaculaire. Vos aptitudes sont tout à fait remarquables et intéressantes, je suis même persuadé que vous seriez venus à bout de cet ours métallisé en liberté ! Bravo ! Vous méritez amplement notre aide et nous pouvons, je pense, faire confiance à vos performances lorsque le moment sera venu. »

Les deux amis étaient exténués, surtout Keynthara qui ne disposait plus d'aucunes ressources magiques. Elle acheva même de s’effondrer dans les bras du Shaakt, endormie, alors qu’elle venait pourtant à peine de se réveiller. Kraemer la laissa se reposer et dut faire un effort de volonté pour pouvoir être attentif à la discussion qui allait suivre entre lui et le chef tandis qu’il se faisait guider vers l’arbre de la Folie. Il fut question des dangers planant sur la forêt et de l’insécurité qui y régnait et qui ne faisait qu’augmenter avec les jours. Les raids gobelins étaient de plus en plus oppressants et l’Anorfain était de plus en plus surveillée de ce fait.

Bientôt ils arrivèrent à quelques kilomètres de distance de l’arbre de la Folie, après plusieurs heures de marche, et le groupe de Taurions s’arrêta net, attendant que la Petite se décide enfin à se réveiller, toujours dans ses bras musclés. Ils ne désiraient pas avancer plus loin et envoyèrent deux elfes verts en espionnage pour savoir ce qui allait les attendre près de cet endroit tant redouté… en l'occurence, rien, à la plus grande surprise de tous. Les éclaireurs étaient revenus bredouille après une bonne heure de recherche discrête et c'était pour le moins inquiétant. Il fallait toujours se méfier de l'eau qui dormait, mais à présent, ils n'avaient d'autres alternatives que d'avancer dans la direction qui leur avait été donnée. Les Taurions, toujours en retrait, se contentaient d'inviter Keynthara et Kraemer à être prudents et courageux.

Ils avaient misés gros sur ces deux jeunes gens et ne voulaient être déçus. Pour eux, il fallait que le malheur apporté par la magie de cet arbre cesse une bonne fois pour toutes.


_________________
Image
Keynthara, prêtresse Aniathy, niveau 17


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Lun 16 Mai 2011 11:05 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 23:32
Messages: 554
Localisation: En quête 29 (Kendra Kâr)

La petite poupée au comportement d’enfant s’était réveillée des heures après sa perte de connaissance. La magie lui était revenue et elle se sentait soudainement tout à fait opérationnelle. Keynthara ne connaissait que trop peu la demi-mesure et en ouvrant les yeux, elle réalisa qu’elle était portée dans les bras de Kraemer.

« Qu’est-ce que tu fiches donc ? Je suis pas assez grande pour marcher peut-être ? Pose-moi ! Non mais franchement… »

Elle avait visiblement manqué un épisode, car elle n’était absolument pas consciente de la perte de connaissance qui l’avait incapacitée durant des heures et elle se comportait à présent comme si le Shaakt avait été en faute. Sans discuter, un air moqueur sur le visage, ce dernier s’exécuta et la jeune Aniathy put reprendre la marche en toute autonomie. Son esprit était quelque peu brouillé, mais rien de tout cela ne l’inquiétait.

« On fait quoi déjà là, pourquoi on avance vers ce gros arbre géant ? Il fait peur, je vois même pas son sommet… »

La Petite s’était stoppée net, à quelques dizaines de mètres de l’arbre que Kraemer lui avait indiqué. C’était une sorte de chêne imposant, âgé de plusieurs centaines d’années. Les racines étaient visibles et sortaient ça et là du sol en déformant tout sur leur passage. Le compagnon elfe noir de Keynthara marchait à pas de velours et observait sans cesse autour de lui, sans que la Petite ne puisse comprendre pourquoi. D’une voix douce et presque inaudible, le Shaakt répondit alors :

« Cet arbre est sans doute celui que nous cherchons, tu te souviens ? La mission pour Kendra Kâr, la pierre de l’arbre de la folie, les Taurions qui comptent sur nous pour trouver d’où viennent tous ces êtres métalliques qui rôdent dans le coin autour de cet arbre… »

Tout revint à l’esprit de la Petiote qui, soudainement, adopta la même position défensive que son ami, sans même réfléchir. Il devait savoir ce qu’il faisait…

« Alors allons-y, ne traînons pas… »

Pour Keynthara, il ne faisait aucun doute que la solution à tous ces mystères se trouvait à l’intérieur du creux de cet arbre qui s’ouvrait doucement mais sûrement, à mesure qu’ils avançaient. L’endroit sentait la magie à plein nez et l’Aniathy en frémissait d’avance.

_________________
Image
Keynthara, prêtresse Aniathy, niveau 17


Dernière édition par Keynthara le Dim 22 Avr 2012 17:08, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Sam 21 Jan 2012 15:08 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 5 Déc 2011 23:50
Messages: 96
Localisation: Lùinwë
La boutique

Préparation

La boutique étant à la lisière de la ville ils arrivèrent en peu de temps dans la forêt même. Une fois la ville hors de vue, Carméïa sortit du sac et s’assit dessus. Kaâr avait remarqué qu’elle n’avait pas d’argent et lui avait proposé de lui en donner pour qu’ils puissent s’acheter à manger. L’Aldryde avait refusée, n’étant pas à l’aise avec cette façon de marchander et préférant gagner elle-même des Yus si elle en avait vraiment besoin.

Kaâr connaissait quelques endroits de la forêt où l’on pouvait trouver à manger. Ils marchèrent dans un premier temps en direction de l’ouest jusqu’à arriver aux abords d’une clairière. Un cerf était en train d’y brouter et lorsqu’il s’aperçut de leur présence, il s’enfuit dans les fourrés. Dans la clairière, il y avait plusieurs Byëllers, Kaâr en cueillit des baies et en mangea quelques unes avec Carméïa. Elle en profita pour en mettre dix dans son sac.

« - Est-ce que tu saurais où trouver du miel ?
- Du miel ? Oui, je crois mais pourquoi ?
- Pour le manger pendant le voyage. C’est très nourrissant et ça ne prend pas de place, c’est idéal pour un voyage, non ?
- Si c’est vrai. Je n’y avais jamais pensé. Je m’en souviendrais pour mes prochains voyages. »

Carméïa remonta sur le sac de Kaâr et il s prirent donc la direction du sud. De nombreux oiseaux s’envolèrent sur leur passage. ( Oh ! Un merenra ! ) La forêt était magnifique, le soleil se faufilant à travers le feuillage des arbres, dessinant des tâches dorées sur le sol. ( Comme j’aimerai pouvoir voler. ) Des papillons se posaient sur les fleurs qui jaillissaient du sol en bouquets colorés. Carméïa écoutait attentivement le chant des oiseaux et imaginait la danse qu’elle aurait faite si elle n’avait pas autant de courbatures. Ayant l’oreille aux aguets, Carméïa entendit l’eau couler bien avant de la voir.

« - Qu’est ce que c’est que ce bruit ?
- C’est la cascade. Je crois me souvenir d’y avoir vu des abeilles et sinon on pourra au moins y faire nos provisions d’eau.
- Oui, c’est vrai que ce sera toujours utile. Moi en général je bois la rosée du matin, ça me suffit. »

Le bruit s’amplifia encore et enfin ils purent la voir.

La cascade

_________________
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Ven 11 Mai 2012 18:53 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 27 Déc 2011 18:08
Messages: 492
Localisation: Cuilnen - Dehors.

- ...

Assis à même le sol frais, ses genoux repliés contre sa poitrine, Fear ne pensait à rien et ne disait rien. C'était le silence, le vide même. Il attendait, patientait, tout simplement. Son dos lui faisait encore mal et les nombreuses plaies que lui avait infligé l'Aniathy n'étaient qu'à moitié soignées.

Cela dit, la confusion avait conquis son esprit et c'était peut-être pour cette raison qu'il s'abstenait de toute forme de réflexion. Depuis le début de son aventure à Cuilnen, il n'avait cessé de commettre des erreurs et de dévier le cours des évènements, ne faisant alors que faire empirer les choses en tentant de les arranger.

La situation était très claire, oui, mais son dénouement l'était beaucoup moins. Evangelina détenait le médaillon, Pénélope, gravement blessée, avait disparu, probablement emmenée quelque part où elle pourrait être soignée, et Fear ne savait plus où il devait aller et ce qu'il devait faire.

Retrouver la poupée et lui reprendre le médaillon ? Plus facile à dire qu'à faire quand on considère que Farrell ne savait pas où elle se trouvait à l'heure actuelle et qu'il n'avait aucun indice pour le savoir. Non décidément, la meilleure chose à faire était encore d'attendre le retour de l'Elfe.

Pourquoi ? Fear ne le savait pas. Il avait été particulièrement injuste avec elle et, quelque part, il regrettait un peu son attitude. Mais est-ce que Pénélope accepterait son repentis ? Probablement pas vu que sa dernière approche s'était soldée par un échec alors que c'était elle qui était venue vers lui.

Peut-être que, dans le fond, il ne voulait pas la perdre ? C'était bien contraire à ce qu'il lui avait fait comprendre en cellule mais c'était un peu dans la nature du guérisseur noir d'être imprévisible. D'autant plus que, à ce moment-là, ce n'était pas par colère ou par haine, mais uniquement parce qu'il pensait avoir la conviction qu'elle devait mourir.

Mais sa vision était fausse car altérée par ses propres craintes, mais ça, il ne le savait pas et avait donc cru bien faire ! Il se sera finalement rattrapé à temps, mais à quel prix ? Le médaillon lui avait échappé et Pénélope avait souffert plus que jamais, tant physiquement que mentalement !

Sans parler de tous ces morts à Cuilnen et de la transformation d'Evangelina. Ça faisait beaucoup pour la conscience d'un seul Homme et le châtiment que lui avaient affligés les Elfes de cette cité ne l'avait guère allégé. La fatigue semblait être le mot d'ordre, devrait-il passer sa vie à la supporter ? Peut-être, après tout, il ne l'aurait pas volé.

La journée défila lentement, progressivement, et alors que la fraîcheur nocturne caressait doucement sa peau, il entendit des bruits de pas, dans son dos, qui se faisaient de plus en plus proches. Se relevant et se retournant, il vit deux Elfes, ou plutôt, trois Elfes, dont deux armés. L'un ouvrait la marche et le second semblait épauler une Femme à la démarche plutôt maladroite. Ils s'approchèrent de lui.

- Nous vous ramenons votre accompagnatrice. On nous a consigné de vous prévenir de son état. Ses blessures étaient nombreuses et plutôt sérieuses. Des soins intensifs lui ont été administrés pour la remettre sur pied mais son corps reste assez endommagé.
- ...
- Le délais accordé était trop court et les médecins ont uniquement pu s'occuper que des plus importantes blessures.
- ...


Le second Elfe s'approcha à son tour et fit glisser Pénélope de manière à ce qu'elle s'accoude à l'épaule de Fear.

- Bonne route tout de même.
- Et soyez prudents.


Rajoutèrent les deux gardes avant de faire demi-tour. Farrell les observa s'en aller puis il détourna lentement son regard vers l'Elfe qui semblait essoufflée par sa courte marche. Elle attendit un moment, le temps de reprendre sa respiration, puis prit la parole.

- Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

Dit-elle sur un ton assez froid. Le guérisseur noir ne lui répondit pas. La chose la plus évidente à faire était de remettre la main sur le médaillon, mais vu l'état de l'Elfe, ça ne serait pas une chose aisée. Il fallait d'abord qu'elle reprenne ses forces et pour cela, il lui faudrait en endroit sur où elle pourrait être prise en charge.

Fear fit tourner l'idée dans sa tête un instant et il conclu que la meilleure chose à faire, pour le moment, serait de la ramener auprès de son fiancé. Là-bas, elle serait hors de danger et Farrell pourrait alors s'occuper seul du médaillon ... Et de sa porteuse. Il leur fallait donc retourner à Lùinwë.

Le guérisseur noir avait mémorisé le chemin d'aller, ou du moins ses grandes lignes, il ne lui serait pas bien difficile de le faire dans le sens inverse. Ouvrant donc la marche et entraînant Pénélope avec lui, cette dernière l’interrompu aussitôt. Elle l'observa un instant, et bien que ce dernier fixait l'horizon, elle lui posa la question.

- Pourquoi ?

Farrell ne réagit d'abord pas mais il finit par incliner sa tête après un moment. Visiblement, et Pénélope se savait, sa question le gênait. Pourquoi ? Peut-être parce qu'il s'était leurré ? Ou alors, s'était-il compris un peu tard ? Elle l'observait, elle savait pertinemment qu'il ne pourrait pas s'échapper cette fois-ci et qu'il serait contraint de lui fournir une réponse, même si cette dernière semblait se faire attendre.

Finalement, il détourna doucement sa tête vers elle, regardant alors son doux visage éclairé par la pâle lueur lunaire. Elle pouvait apercevoir la lueur de ses yeux au travers de l'ombre qui masquait son visage. En fin de compte, il n'avait pas besoin de parler pour lui répondre, ses yeux en disaient suffisamment long.

Pénélope garda le silence, elle attendait. Fear quant à lui hésitait. Il mourrait d'envie de la prendre et de la serrer contre lui, mais il se retint. Ce n'est pas qu'il associait cela à la faiblesse mais que ce n'était pas dans son habitude d'écouter cette chose qui s'appelait le coeur et il détourna finalement son regard. Son amie retenta néanmoins sa chance.

- Pourquoi ?

Fear expira longuement. Il n'était pas agacé mais il avait du mal à reconnaître ce qu'elle voulait lui faire avouer.

- ... Parce que.

Lui répondit-il enfin. Pénélope n'était pas grandement surprise de l'entendre lui parler mais elle était toutefois ... Rassurée. Son visage semblait s'être illuminé d'un seul coup bien que ce n'était pas vraiment la réponse à laquelle elle s'attendait, mais c'était suffisant pour lui donner ce qu'elle attendait.

- ... D'accord.

Répliqua-t-elle sur un ton assez froid avant de lui sauter tout simplement au cou après l'avoir laissé s'inquiéter un moment. Farrell ne la repoussa pas, mais il ne lui rendit pas non plus le geste, du moins, pas tout de suite car il finit bien par passer son bras derrière ses épaules et il finit par la serrer à son tour. Elle lui glissa alors une phrase qui le rassura à son tour.

- Et sache que je ne t'en veux pas.

Certes, il était heureux d'entendre cela, mais cela ne fit, aussi, qu'augmenter sa colère contre lui-même. Normalement, elle n'aurait pas dû avoir besoin de le lui dire ... Mais, il n'avait pas le temps de s'attarder là-dessus, la route jusqu'à Lùinwë était longue et d'autant plus fatigante pour eux à cause de leurs blessures.

Écartant alors doucement l'Elfe, il fit passer son bras gauche autour de son cou et sur son épaule gauche, puis il rentama la marche, faisant alors office d'appuis pour Pénélope qui semblait avoir du mal à avancer. Mais à peine eurent-ils fait quelques pas qu'il fut de nouveau interrompu.

- Mais tu m’emmènes où là au fait ?

Fear ne lui répondit pas. Il laissa s'écouler un court moment et se remit aussitôt à avancer.

- Bon d'accord, je te fais confiance.
- ...
- Mais j'espère que je serais pas déçue.


... Finalement, peut-être ne devrait-il pas se réjouir trop vite.



_________________


Dernière édition par Fear Farrell le Mer 19 Juin 2013 18:41, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Forêt entourant Cuilnen
MessagePosté: Mar 31 Juil 2012 13:30 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mer 25 Avr 2012 17:23
Messages: 651
Localisation: Cuilnen
Aggression

--Des mains sur mes cuisses, des larmes coulant sur mes joues... J'ai mal aux bras et aux épaules. J'ai peur, très peur. Ses mains qui me caressent violemment, ma poitrine déjà à demi nue... Je sens ses lèvres dessus, je hurle mais rien n'y fais...

Je sens quelque chose entre mes cuisses, je referme instinctivement les jambes aussi fort que je peux... De nouvelles douleurs, une force contre laquelle je ne peux résister, des pleurs redoublés...

Et soudain un hurlement, pas le mien... Plus grave, plus douloureux... Je sens quelque chose couler sur mon ventre et je hurle à nouveau... Puis plus rien, le silence. Plus de douleur dans les bras, plus rien...

J'ouvre les yeux... Elle me regarde...
--


J'ai mal la tête, ma vue est trouble... Ils me frappent, j'ai mal au visage et mes yeux sont brouillés par la douleur et les larmes...

Je les ouvrent quand même... J'ai mal au épaules et mon dos est déchiré... Je suis debout, apparemment attachée à un arbre. Je suis encore habillée, mais j'ai peur, très peur. J'ai déjà vécu une situation semblable, et je ne veux pas la revivre, vraiment pas.

Mais je ne peux rien faire que regarder et pleurer. Je ne vois pas grand chose, à part du feuillage et des troncs d'arbres. Il ne semble même plus y avoir de soleil. Et devant moi, une silhouette me regarde, immobile et silencieuse.

"Tu te réveilles enfin catin ?"

Je ne réponds pas, ne peut pas répondre. La douleur et la peur me bâillonnent complètement. Je n'arrive pas à bien voir son visage, je n'arrive pas à savoir si je le connais. J'ai l'impression qu'il a un masque, mais est-ce des perles ou le reflet du soleil dans mes larmes ?

"Tu te souviens de moi ? J'imagine que non, je ne dois pas être le seul..."

Il s'approche doucement, ses yeux me scrutant de haut en bas, son regard avide et excité...

--"Non, je vous en pris..."--

Il ne peut pas... Il n'a pas le droit de me faire ça ! Mes souvenirs saturent mes pensées, m'empêchant de réfléchir. Je me met à hurler, mais une violente claque me fait taire et pleurer plus abondamment.

"Ta gueule catin ! Tu n'as que ce que tu mérites ! Tu m'as volé, humilié ! Ce n'est que justice !"

Sa voix est pleine de désirs pervers, de haine et d'excitation. Je sens ses lèves se poser sur mon oreille et détourne subitement la tête. Il se colle à moi, son odeur infecte emplissant mes narines. Je sanglote et pousse des hurlements faiblards, à bout de force.

"Non..."

Ses mains se plaquent sur ma poitrine, arrachant par la même occasion mon haut. Ses lèvres glissent dans mon cou alors qu'il violente ma poitrine douloureusement.

Je n'arrive pas à me débattre, je ne peux rien faire...

L'ombre, où est-elle ? Pourquoi n'est-elle pas là ? Pourquoi ne vient-elle pas ?

Je parviens à hurler une dernière fois, avant qu'il ne me mette un coup de poing dans la joue.

J'ai mal aux bras, aux épaules. J'ai le visage en larmes, je sens quelques chose couler d'où mes agresseurs m'ont frappé tout à l'heure... Du sang ? Je saigne aussi de la pommette où il vient de me frapper. Mes jambes sont molles, ma peur me fait perdre tout contrôle...

Et je ne peux rien faire, rien...

Et le masque tombe...

_________________
Célimène

Image

Merci Itsvara


Dernière édition par Célimène le Sam 17 Nov 2012 19:21, édité 4 fois.

Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 174 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 ... 12  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016