Cette chose qu'elle voulait connaitre
Ce rp contient des descriptions érotiques et violentes. Déconseillé aux plus jeunes et aux esprits non avertis.
Il faisait sombre. Il devait sûrement faire nuit. En fait elle n'en avait pas grand chose à faire, son esprit était entièrement tourné vers autre chose. Elle mit du temps à comprendre ce que c'était. Elle était comme embrumée, ou plutôt, droguée. Elle ne parvenait pas à mettre le doigt sur cette drogue, elle ne se sentait pas lésée de ses moyens. C'était juste qu'elle n'arrivait pas à détourner son attention de cette sensation.
C'était une sensation agréable, comme une caresse, le long de ses hanches. Et soudain, elle se rendit compte qu'elle n'était pas seule. Quelqu'un était derrière elle, et lui caressait très tendrement les hanches. Elle se rendit compte qu'elle avait posé sa tête sur la poitrine de l'inconnu et fermé les yeux. Ce qui expliquait qu'il faisait noir.
Elle les ouvrit donc. Il faisait bien nuit, mais pas noir. La lumière de la lune, visible de la fenêtre, inondait la pièce, projetant des ombres étranges sur les murs. Mais elle n'en avait cure. Son esprit tout entier était tourné vers ses deux mains qui glissait sur ses hanches, délicatement, tendrement, amoureusement...
L'Aniathy remarqua alors deux choses. La première c'était qu'elle était humaine. Ça ne la choqua pas, comme si c'était normal, comme si son esprit le savait déjà. Et deuxièmement, elle était habillée. Apparemment d'une longue robe douce d'après les sensations qui lui parvenait de sa peau. Et étrangement, ça la dérangeait. Elle était pressée de ne plus être habillée, de ne plus être enfermée dans cette prison de tissus.
Pourquoi était-elle pressée ? Elle n'en savais rien encore, mais ça ne l'intéressait pas. Elle n'avait qu'une chose en tête, ces mains sur ses hanches, cette chaleur intense émanant de leur propriétaire.
Elle ferma les yeux, laissant son esprit totalement subjugué par les sensations qui l'habitaient. Elle avait chaud, elle était bien. son cœur battait la chamade, sa poitrine semblait posséder un trop plein d'énergie qui n'attendait qu'à être transmise. Et ce n'était pas la seule...
Elle posa ses mains sur celle de son amant qui s'arrêta de bouger. Ses mains étaient douces et fortes. Elle les ramena sur son ventre et se serra un peu plus contre lui. Il devait être un peu plus grand qu'elle mais pas beaucoup. Elle le sentait tendu, plein d'énergie, et lui aussi impatient.
Elle lâcha donc ses mains et passa ses bras derrière le cou de cet homme inconnu, tendant son corps et se serrant contre lui. Elle sentit soudain les lèvres de l'inconnu se poser dans sur sa gorge.
C'était une sensation exquise, indéfinissable, et elle se sentit fondre. Ces lèvres étant douces, et elle adorait les sentir glisser sur la fine peau de son cou. Elle sentait aussi ces mains caresser son ventre, puis remonter doucement sur ses côtes, et continuer leur chemin.
Elle était perdue. Son esprit ne pouvait plus réfléchir correctement tellement le sensations qu'elle ressentait était exquise. Elle ne se souvenait pas les avoir déjà vécue mais ne voulait plus les abandonner. Lorsque les doigts de son amants frôlèrent sa poitrine elle ne put s'empêcher de pousser un faible gémissement, un gémissement de plaisir, un gémissement qui ne lui avait jamais échappé avant, un gémissement qu'elle voulait déjà réitérer.
Elle se retourna et posa ses lèvres sur celle de cet homme inconnu. Elle l'embrassa langoureusement, se serrant autant qu'elle le pouvait contre lui. Elle le sentait lui caresser le dos, puis les bras et les épaules. Elle sentit ses doigts glisser délicatement sur ses épaules, sous ses cheveux chatoyants. Elle le sentit attraper délicatement sa robe et la faire glisser pour découvrir ses épaules.
Elle sentit aussi ses lèvres quitter les siennes pour se poser sur son épaule maintenant nue, et glisser sur sa peau qui n'avait jamais été aussi sensible. Elle irradiait de bonheur, de plaisir et de désir. Jamais elle n'avait ressentit cela, mais c'était tellement plaisant, tellement... indescriptible.
Puis il s'écarta et la poussa doucement par les épaules. Elle sentit soudain ses jambes toucher quelque chose de mou et de doux, quelques choses qui ressemblait étrangement à lit. Elle ne comprenait pas vraiment mais il la guidait et elle se laissa faire. Elle s'allongea sur le lit, puis il la lâcha complètement.
Elle respirait vite, il fallait que son corps est l'énergie nécessaire pour supporter tout ce plaisir qui l'habitait. Respirer. Elle trouvait ça normal, même si elle ne se rappelait pas l'avoir déjà fait un jour. Peut être ne l'avait-elle tout simplement pas remarqué.
Elle entendait des bruits, des frottements de tissus, peut être sur de la peau. Et soudain il revint, toujours aussi chaud, toujours aussi doux, toujours aussi impatient.
Il se mit au dessus d'elle et posa ses lèvres dans son cou, avant de descendre doucement vers sa poitrine. Il tirait en même temps sa robe, au fur et à mesure qu'il avançait. La sensation était de plus en plus puissante, de plus en plus intenable et Evangelina ne put s'empêcher de pousser un nouveau gémissement. Elle glissa ses mains dans les cheveux de son amant, voulant qu'il reste et qu'il continu. Son corps entier brulait de plaisir, et la chaleur, le trop plein d'énergie, qu'elle ressentait dans sa poitrine descendait doucement vers son ventre.
Il ne pouvait y avoir mieux. Elle avait atteint le summum de ce qu'un corps peut fournir. Rien ne pouvait faire plus plaisir, rien ne pouvait égaler cela. C'est ce qu'elle pensait à ce moment là.
Puis il s'agenouilla et la déshabilla. Elle s'assit devant lui,t il lui ôta sa robe délicatement. Elle était nue en dessous. C'était étrange d'ailleurs, ce n'était pas son genre. Mais elle ne s'en soucia pas un instant, son esprit était déconnecté. Il n'y avait plus que le plaisir, plus que cette boule d'énergie qui irradiait de son bas ventre.
Puis il s'allongea sur elle et reposa ses lèvres au milieu de sa poitrine, avant de remonter doucement. Pourquoi remontait-il, pourquoi ne descendait-il pas ? Pourquoi ne suivait-il pas cette chaleur puissante et enivrante ?
Et soudain elle poussa un cri.
La boule d'énergie venait d'exploser. Elle sentait quelque chose entrer en elle, quelque chose d'étranger. Elle n'avait aucune idée de ce que c'était, et oublia très vite d'y réfléchir. Il n'y avait plus rien autours d'elle. Elle n'était même plus sûre de son corps. Il n'y avait que ça, cette sensation immense, puissante et intenable en son bas ventre. Comment était-ce possible, comment le corps humain pouvait-il apporter tant de plaisir ? Elle n'en savait rien, mais elle comptait bien en profiter.
Il n'y avait plus que cette sensation, son esprit était focalisée dessus. Mais elle sentait de nouveau son corps, ses mains crispées sur le dos de son amant, ses jambes repliées comme pour ne rien laisser échapper, sa tête renversée en arrière.
Plus le temps passait et plus cette sensation semblait prendre de l'ampleur. Sa respiration s'accélérait, celle de son amant aussi d'ailleurs. Son corps se crispait de plus en plus, sa bouche laissait de plus en plus de gémissements s'échapper.
Ses doigts serraient de plus en plus fort le dos de l'amant, et ses ongles entaillaient sa peau. Soudain il y eut un soubresaut, une explosion de sensation inattendue, et elle plia les bras, serrant ses mains contre les épaules de l'homme. Elle n'en pouvait plus, c'était tellement beau. Elle sentait quelque chose couler sur doigts, quelque chose de liquides mais de visqueux. Elle ne devina pas tout de suite ce que c'était.
Mais la sensation n'arrêtait pas de grandir, et ses doigts le serrait de plus en plus fort. Elle commença à crier, ne pouvant plus retenir tout ce plaisir. Son amant lui aussi faisait du bruit. Mais elle ne s'en occupa pas, il n'y avait plus qu'elle qui comptait, et cette sensation.
Et cette odeur, une odeur qu'elle connaissait. Mais elle n'avait jamais remarqué qu'elle l'appréciait tant. Cette odeur se mariait très bien avec cette sensation qui l'habitait. Les deux ensembles faisaient un mariage unique, un mélange de sensations qui l'emplissait de joies et de plaisirs.
Un nouveau soubresaut survint, et ses doigts s'enfoncèrent un peu plus dans le dos de son amant qui gémit de douleur. L'odeur devint soudain plus forte, et son désir aussi, par la même occasion.
Mais son amant semblait s'être arrêté, et elle savait qu'elle pouvait aller plus loin. Il était hors de question qu'elle s'arrête là, qu'elle abandonne en si bon chemin.
"Continue !"Elle le serra pour qu'il continu, mais il était complètement essoufflé. Evangelina soupira et le poussa sur le côté. Elle n'allait pas abandonner, pas maintenant. La sensation était toujours là, et elle se remit à l'amplifier par des mouvements qui lui venaient naturellement.
Elle plaqua ses mains sur la poitrine de son amant, ses mains qu'elle remarqua couverte de sang. C'était son odeur, l'odeur de ce sang, qui l'enivrait tant. La sensation était de nouveau aussi puissante qu'avant, et Evangelina ne jurait plus que par elle. Ses doigts se crispaient de nouveau à mesure que son plaisir grandissait. Il poussa des cris mais elle n'arrêta pas. Tant qu'elle aurait cette sensation, et cette odeur... Elle n'arrêterait pas.
Elle posa une de ses mains sur sa poitrine, presque inconsciemment. Puis le paroxysme arriva, l'explosion finale, l'apothéose. Elle s'allongea sur son amant et le mordit à la gorge. Inconsciemment, mais elle y mit tout son plaisir. Cette odeur, ce goût, était sublime.
Mais que lui prenait-il ? Pourquoi était-elle comme ça ? Le plaisir qu'elle ressentait était malsain, violent... Ce ne pouvait être elle, ce n'était pas possible.
Cet éclair de raison disparu rapidement, et elle soupira, sentant la pression retomber. Elle se retourna, s'allongeant sur le dos à côté de son amant. Elle était heureuse, enivrée de sang et de plaisir.
Et soudain, son esprit repris le contrôle. Elle s'assit sur le lit, épouvantée. Ce plaisir immense, elle l'avait adoré, qu'est-ce qui n'allait pas alors. Elle se prit la tête dans les mains, mais les retira très vite. Elle étaient couvertes de liquide. Mais quel était-il ? Elle n'en savait rien. Il ne s'était rien passé, elle venait simplement de vivre un plaisir immense, pourquoi...
Elle remarqua que son amant ne bougeait pas. Et tout devient clair, sa mémoire revint, ce que le plaisir lui avait fait faire revenait dans son esprit. Ses mais étaient couvertes de sang. Et ce sang était celui de son amant.
Soudain, la lune disparut, et la pièce fut remplit de lumière. Et un spectacle épouvantable s'offrit à elle. Il était là, sur le lit, à côté d'elle. Les draps étaient couverts de son sang. Evangelina poussa un hurlement et s'éloigna du lit, tremblante. Elle regarda ses mains, couvertes elles aussi de ce même liquide vital. Qu'avait-elle fait ? Pourquoi avait-elle fait ça ? C'était tout simplement horrible !
Elle chercha une glace, un miroir, un reflet, et en trouva un sur une armoire en bois. Elle poussa un nouveau cri et se mit à pleurer. Sa poitrine était en partie couverte de sang, ainsi que ses lèvres et le bas de son visage...
Qu'avait-elle fait ? Et elle avait aimé le faire? C'était même pire que ça, c'était le summum de son plaisir... Comment était-ce possible ?
"Tu as vu, tu as ressentis ?"C'était impossible, elle n'avait pas pu faire ça !
"Bientôt, quand ton esprit sombrera, c'est cela que tu chercheras..."Elle ne pouvait... Pourquoi ce plaisir sanglant était-il en elle ?
"Pourquoi ?"Elle pleurait abondamment, mais bientôt, tout autour d'elle, tout s'évanouit, la laissant seule, sans réponse...
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