L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: rues et docks
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:40 
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Marchant d'un bon pas, je rejoins assez vite les remparts. Là je longe la rue en direction des docks.
(pourvu que je trouve un bâteau pour Lúinwë. L'aubergiste m'a dit que sinon, j'en aurais pour 5 jours de marche. S'il le faut, je marcherais... Je dois y aller au plus vite.)
Toujours perdue dans mes pensées, je rejoins les docks.

J'arrive dans le quartier des docks. Je ne suis pas riche, mais je suis prête à utiliser mes armes pour gagner ma traversée. En longeant les quais, comme je l'ai fait à Bouhen, je cherche un bâteau.
En parlant à Naura, la capitaine du "bucentaure" qui m'a ramené, j'apprend qu'il n'y a plus de navire à destination de Lúinwë. En effet, il n'y en a deux qui font régulièrement la traversée et l'un est à Lúinwë, l'autre est parti à l'aube.
Maudissant ma malchance, je retourne vers les rues de KK et les grandes portes.

(Puisqu'il n'y a pas de bâteau disponible, je vais devoir y aller à pied.)

Sortant des docks à grands pas, je me dirige franchement vers les Grandes portes de la Cité. Il faut absolument que je parte le plus tôt possible pour Lúinwë, j'ai l'impression que je vais y faire une rencontre beaucoup plus importante que toute celle que j'ai pu effectuée jusqu'à présent, à l'exception de celle avec Nuilë.
Déjà, mes pas me conduisent aux grandes portes de la cité.

Après une courte journée passée à KK, je me décide à franchir cette porte pour la deuxième fois depuis que j'ai quitté mon île.
Un foule assez nombreuse se presse pour rentrer tandis qu'une file beaucoup plus petite en sort.
En quelques minutes, je sors de cette ville où je me sens oppressée. J'ai toujours eu besoin de grand air. Je finis par sortir, en direction de l'Est.
Je commence mon premier voyage à destination de Lúinwë...

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 Sujet du message: KK vers Luinwë
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:47 
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Pour la deuxième fois de ma vie, je sors de Kendra Kâr par les grandes portes. A nouveau, les routes se séparent pas très loin des portes. Après avoir contemplé pensivement la route de l'Ouest, je me dirige vers l'Est.
La route est belle et bien tracé. Il y a assez de monde à mon goût, c'est-à-dire pas beaucoup. Ce ne sont pas encore les routes des elfes. Il me tarde d'y être, je voudrais tellement rencontrer cette population d'elfe. Durant toute ma route, je cherche à les imaginer.
(Ils doivent être à la fois semblables et assez dissemblable aux miens .
On nous appelle les elfes gris à cause de notre couleur de peau, et de cheveux.) Je les imagine donc blancs avec des cheveux blancs. J'ai beaucoup de mal à imaginer la couleur de leur yeux. Je les vois bleu ou carrément blanc, comme ceux des anciens du clan. L'image me plaît.
(Des elfes blanc avec les yeux blancs comme la neige. Ils doivent être plein de sagesse et de grâce, comme les miens. Leurs mouvements doivent être tout en finesse et en grâce.
Leur couleur de peau doit être assortis à la lumière du jour... ou mieux à celle des étoiles et de la Lune. Ce ne doit pas être des guerriers, mais des sages. Car, sinon leur peau serait verte comme celle des elfes sylvains pour se dissimuler dans les bois. Elle ne peut être bleue, car c'est la couleur des elfes des mers, en souvenir de Moura. La couleur grise permet un bon camouflage, mais c'est celle de ma race.
S'ils ont la peau blanche, ils doivent craindre la lumière, pourtant on les dit bons. Contrairement aux drows qui sont noirs. Mais même s'ils craignent le jour, ce sont de formidables bâtisseurs selon les légendes de chez nous.
Je n'oublie pas que leur technologie doit être limitée. Nous seuls la possédons. Mais ils sont puissants en magie si j'en crois ce qu'on en dit...)

C'est ainsi que durant toute cette première journée de marche, j'imagine les êtres que je vais rencontrer dans quelques jours.
Rien ne se passe de spécial. Comme des milliers d'autres avant moi, je longe la route qui mène de Kendra Kâr à Lúinwë et à Shory. Cette route de plusieurs centaines de kilomètres à travers plaines sera mon unique décor durant ses prochains jours...

Deux fois pendant cette journée de marche je fais une halte pour manger un peu. (Faudra que je chasse dans pas longtemps)Ce n'est que tard dans la nuit, que je décide de faire halte pour la nuit, à l'abri d'un vieux chêne...

Peu avant l'aube, je me lève. Après avoir mangé, je me remets en route. C'est une des heures que je préfère. Marchant droit vers l'Est, je vois le soleil se lever sur les plaines de Nirtim. Ce spectable est magnifique et donne aux champs une couleur assez rare, l'une des plus belle du monde.
(Cette heure, avec celle du crépuscule, c'est la nôtre, à nous elfes gris. C'est celle où nous nous cachons le plus facilement. Peu de gens aiment ces heures. Je ne les comprends pas. Il n'y a rien de plus beau que le lever et le coucher du soleil. Ces heures où Yuimen, mon dieu, recommence sa danse avec Gaïa.
Petit à petit, le monde prend ses couleurs.)
J'ai déjà parcouru beaucoup de chemin quand je m'arrête. Le soleil, haut dans le ciel chauffe déjà la terre. Cherchant de l'ombre, je m'arrête sous un grand érable, au bord d'une petite route descendant du Nord.

Je vais pour repartir, quand j'entends des voix qui me sont inconnues:
"Nîm tourak farog mirtim!"
"Taroùm oulak Khazad kertal noùm talok!"

(Yrch, eux seuls ont un parler aussi dur.)
Discrète comme une ombre, je cours en direction d'un cours bosquet d'arbres. M'enveloppant dans ma cape, j'attends. Je jette un bref regard et ce que je vois apparaître ne ressemble à rien de ce que je connais.
(C'est petit, trapu en fait. Ca marche sur deux pieds comme nous et les humains. C'est trop court pour être un humain cependant. La carrure est impressionnante, compte tenu de la taille.Ce qui m'impressionne le plus, c'est leur barbe. Physiquement, ils sont tout le contraire de nous, elfes.
Ils sont barbus, chevelus, petits et larges. De plus, leur langue ressemble à celle des orcs. Malgré toutes ces différences, ils ne me semblent pas hostiles, comme le sont les orcs.)

"Bonjour l'ami!" Sur le coup, je ne peux pas m'empêcher de pousser un petit cri de surprise.
"Qui êtes-vous?" murmuré-je en me retournant vers l'elfe gris qui s'était glissé à mes cotés.
"mon nom est Cardel, je suis un ami. Je vous ai vu vous glisser à l'approche des nains, j'ai été surpris et je me suis démandé si vous aviez des problèmes."
"Des nains, c'est comme ça que s'appellent ces êtres?"
A son tour, c'est lui qui à l'air surpris. Après un court moment, il reprend entre deux rires:
"Bah, oui, des nains... Pourquoi cette question?"
"J'ai été surpris par ces êtres qui causent comme des orcs. Sont-ils néfastes?"
"Certains oui, comme dans toutes les races. Mais de toute façon, ils n'aiment pas les elfes... Une ancienne querelle, tellement vieille, en fait, que même les plus anciens elfes ne savent plus pourquoi..."
"Il n'y a donc aucun risque... Je peux donc reprendre ma route sans danger."
Disant ça, je me lève doucement et pars rejoindre la route. Je suis rejoins assez vite par Cardel.
"Où allez-vous, ainsi?"
"Je fais route vers Lúinwë. Et vous?
"Je vais jusqu'à Shory. Je pourrais donc faire un bout de route avec vous."
Je lui sourit, lui faisant ainsi comprendre que j'accepte sa proposition.

Durant tout le reste de la journée, nous marchons sur cette route, ne nous inquiétant pas pour les nains qui sont partis dans le sens opposé vers Kendra Kâr. Nous nous racontons nos souvenirs de l'archipel de Noara...

Ce n'est que tard le soir que nous nous arrêtons pour nous reposer après avoir fait un bon bout de chemin.

Nous nous levons à nouveau juste avant l'aube. Laissant le soleil baigner nos corps reposés, nous mangeons la fin de nos provisions. Après avoir remis nos capes, nous partons en direction de l'Est, suivant toujours la longue route de Lúinwë. En fin de matinée, nous décidons de nous écarter de la route, dans l'espoir de trouver de quoi manger.
Comme tout ceux de notre race, nous sommes d'excellents chasseurs. Nous nous retrouvons, une demi-heure plus tard, en train de faire cuire 2 bouloum's. Suivant la règle de Nuilë, je coupe une petite touffe de poils de l'animal que j'accroche, après une prière à Yuimen, à ma cordellette. Le plat nous paraît maigre et notre petite chasse nous a ouvert l'appétit. Après avoir éteint le petit feu, nous décidons donc de ramasser quelques baies pour finir le repas. Nous nous dirigeons donc vers un bosquet sur le bord de la route. Soudain, le soleil, haut dans le ciel, se reflètent sur un bout de métal. Cet éclat est assez particulier pour que je le reconnaisse: c'est une lame.
"Cardel, il y a des personnes dans le bosquet. J'ai vu une épée."
"Certainement des voleurs de grands chemins! Nous allons leur faire une surprise." me répond Cardel
Disant cela, il s'écarte de quelques pas, vers un vieil arbre. Celui-ci est recouvert de Karela, la liane noire. Sortant son couteau, il coupe 4 grappe de baies. Après avoir fait cela, il m'en lance deux. Connaissant la technique, je broie les baies dans ma main avant d'en recouvrir mon glaive et mes pointes de flèches. Cette technique est souvent utilisée par les éclaireurs car elle permet de matifier les lames, empêchant ainsi le soleil de les faire briller. Ceci fait, nous retournons vers les brigands. Envellopés dans nos capes, nous nous approchons, les brigands sont cinq, il nous faudra être précis et rapides. La surprise jouera en notre faveur.

COMBAT LIBRE: 5 Voleurs de niv.1(20PV/brigand)

((( Je suis aidée par un elfe gris, rôdeur de niv.3, 24PV))))

Mettant en joue chacun un brigand, nous prenons le temps de viser. Avant de nous écrier:
"Rendez-vous et lâchez vos armes!"
"Si vous coopérez rien ne vous arrivera!"

Comme nous nous y attendions, les brigands se retournent, l'épée au poing. Nos flèches partent dans le même temps, blessant gravement 2 des brigands (((-8PV pour 1 et 2))).
Reculant sous le choc, les 2 voleurs tombent un genoux à terre. Nous sommes assez loin pour tirer encore une flèche. Je prend le soin de l'ajuster sur le brigand que j'ai déjà touché. Cardel, d'un geste me fait comprendre, qu'il va tirer sur le même. Nos flèches partent en même temps et touche la même cible, le laissant mort, une flèche dans le ventre, une dans le bras et une dans le torax. ((-12PV pour 1))

Remettant promptement nos arcs à l'épaule, nous tirons nos épées, juste à temps pour contrer l'attaque des premiers brigands. Contrant aisément le premier coup, je risposte d'un revers d'épée que le brigand esquive. Cardel, à mon coté à eu plus de chance: son coup touche la jambe du brigand ((-3PV pour 3)). Toujours en prise avec le voleur, je contre son attaque du plat de la lame. Avant de rétorquer d'un coup au bras. Le brigand est leste, mais pas assez pour moi, mon épée trace une estafilade le long de son bras. ((-2PV pour 4)) Soudain, je m'aperçois du danger, le dernier brigand est en train de nous contourner.

"Dos à dos. Couvrons nos arrières!" Crié-je à Cardel plus fort que le bruit des lames qui se choquent.

Le brigand que je combat profite de ce temps bref pour m'attaquer à l'épaule. ((-2PV)). Hurlant de rage et de douleur, je répond à cette attaque par trois coup de suite: un à l'épaule, un au torse et un à la jambe. Les deux premiers surprennent mon adversaire qui n'a pas le temps de les contrer, ce qui ne l'empêche pas d'esquiver le dernier coup. ((-6PV pour le 4)) Cardel a réussi à se déplacer derrière moi. J'entends un cri de douleur, celui de mon compagnon. ((-2PV)) suivi d'un autre cri de douleur, celui du brigand ((-3PV pour le 3)) Avant que j'ai eu le temps de comprendre, le bandit blessé par la flèche m'attaque. J'esquive difficilement son premier coup et reçoit le coup de l'autre brigand. ((-3PV))
Bien décidée à en finir avec eux, je laisse la fureur des combats m'envahir. Tout en priant Yuimen, je fauche un coup dans le tas, blessant légèrement les deux bandits. ((-2 PV pour 2 et 4))Derrière moi, deux hurlements retentissent, ce sont les brigands. ((-3 PV pour 3; -4PV pour 5))
Esquivant consécutivement les lames des brigands, je répond d'un coup contré par les deux épées croisées des brigands. Dans mon dos, j'entends des bruits de fer et deux cris. ((-4PV pour le 3)) ((-2PV))

Continuant le combat dans toute sa férocité, les coups s'échangent. Nous rendons coup pour coup, essayant d'esquiver la majorité des attaques; luttant pour notre vie, chacun séparément, chacun protégeant l'autre. Si l'un tombe, l'autre tombera. Pourtant, malgré la ténacité de nos adversaires, nous tenons bon. Il me faut parfois plonger à terre, à d'autre moment sauter le plus haut possible, parfois reculer sous les coups répétés, à d'autres moment, avancer pour contre-attaquer. ((-5 PV pour 2, -6 pour 3; -3 pour 4, -5 pour 5))((-5PV)) ((-6PV))
Surprise par la résistance de mes adversaires, je commence à douter de ma propre force. Je trouve quand même le courage d'esquiver l'attaque de mes adversaires, mon revers manque de précision, mais touche un des adversaires de mon compagnon, l'envoyant rejoindre Yuimen pour l'éternité. ((-1PV pour 3) Surpris par la mort de son compagnon, le deuxième adversaire de Cardel baisse sa garde. Mon compagnon en profite pour le blesser assez gravement au torse ((-5PV pour le 5)). Suivant l'exemple de mon compagnon, je fais chanter mon glaive. Celui-ci se heurte plusieurs fois au fer de mes adversaires, mais ceux-ci commencent à fatiguer, esquivant moins bien mes coups qui marquent de plus en plus souvent leurs chairs. ((-3PV pour 2 et -4PV pour 4)) Cependant, la fatigue est partagée et mes esquives deviennent aussi moins bonnes. Plusieurs coups m'atteignent sur les bras et les jambes. ((-4PV))
Derrière le combat est toujours aussi intense, les adversaires étant redoutables. Les esquives se multiplient, chacun des adversaires cherchant à toucher la gorge de l'autre. Le sang de chacun des opposants ruissèlent sur la lame de l'autre. ((-5PV pour 5)) ((-6PV)). Chancelant, le brigand tombe à genoux. D'un coup d'épée dans la gorge, Cardel l'achève. ((-1PV pour 5))
De mon coté, je subit les assauts répétés de mes deux adversaires, me défendant plus que j'attaque. Ceux-ci, profitant de leur nombre et de ma fatigue, finissent par me toucher au torse et au visage ((-6PV)). Entendant la mort du brigand de mon compagnon, je reprend un peu de courage et puisant au coeur de mes réserves, je porte un coup à chacun de mes adversaires. Le plus proche le reçoit en plein ((-2PV pour le 3)) avant de s'écrouler; mais le dernier l'esquive en partie, ne subissant qu'une blessure superficielle. ((-1PV pour le 4)).
Il se sait mort, mais trouve malgré tout la force de me porter un dernier coup à l'épaule, me blessant que superficiellement. ((-1PV)) La dernière chose que je vois avant de m'évanouir est le dernier voleur transpercé de part en part par l'épée de Cardel ((-2PV pour le 4))

M'effondrant, je tombe dans le repos du guerrier....

Je plonge dans un sommeil où la voix de Serya, ma soeur me revient à l'esprit:
"Que fais-tu ici?"
"Je suis morte, j'ai échoué... Je vais te rejoindre!"
"Non, tu es encore en vie, et on a besoin de toi ailleurs... Va, ma soeur... Un jour tu apprendras ton destin, mais il n'est pas encore temps pour toi de rencontrer ton Dieu."
"Je retournerais donc. Au revoir..." dis-je d'une voix blanche avant de faire demi-tour.
Je marche sur un chemin.... Puis à nouveau tout devient noir....

Ou plutôt, non, tout n'est pas noir, tout est étrangement lumineux. Cette lumière parvient à me brûler les yeux à travers les paupières. Protégeant mon visage avec mon bras, je lutte contre cette lumière. Une voix me parvient, clair comme le cristal:
"N'aie crainte Lothindil, c'est le pouvoir du souffle de Gaïa que tu ressens."
Me détendant subitement, je ressens une vague de chaleur me traverser le corps. Je finis par ouvrir les yeux, le soleil est bas sur l'horizon. Je suis étendue dans une plaine d'herbe verte. En voulant sourire, la brutale réalité me revient, mon compagnon, les brigands, le combat et enfin, ma mère...
"Où est Cardel?" Dis-je d'une voix douloureuse.
"Je suis ici Lothindil, j'ai trouvé un guérisseur pour toi. Comment vas-tu?
"J'ai l'impression de revenir de très loin..."
"Tu devrais être capable de marcher. Cependant, quand tu arriveras à Lúinwë, il te faudra du repos."
"Merci." dis-je en m'asseyant péniblement.
"Ce n'est rien, je suis voué à Gaïa, et je ne pouvais donc pas refuser... Cependant, il me faut partir maintenant."
"J'espère vous rencontrer un autre jour pour pouvoir payer ma dette.

Déjà, il s'en va... Me mettant douloureusement debout, je vois Cardel qui fouille les cadavres abattus. Je l'aide dans cette tâche avant de les enterrer en priant Yuimen de les prendre auprès de lui....

La fouille s'avère assez fructueuse en réalité. Nous repartons chacun avec le sac à dos plus lourd et une armure en cuir sur le dos, ainsi que quelques bijoux à l'éclat particulier. La bourse des brigands n'est pas très fourni, mais nous répartissons cela assez équitablement compte tenu de ce que nous avons déjà pris.
C'est donc assez lourdement chargé et blessé que nous reprenons notre chemin. La fatigue nous fait marcher lentement. Nous nous arrêtons donc peu avant la tombée de la nuit, pour nous accorder un temps de repos suffisant à nos muscles endoloris.

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 Sujet du message: KK vers Luinwë
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:48 
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Ce n'est que tôt ce matin que nous nous sommes réveillés. Nos blessures toujours douleureuses, mais moins. Nous prenons quelques baies en guise de petit déjeuner (Heureusement qu'il n'y a pas d'autres bandits dans ces bosquets.)
Doucement, nous marchons, à la rencontre chacun de son destin. Si tout ce passe bien, demain nous serons chacun sur une route différente.
C'est donc d'un pas las que nous longeons la route des hommes. Au loin, se dessine les forêts du pays d'Anorfain et les montagnes de Shory. Pour passer le temps, nous chantons les légendes de notre peuple, dans notre magnifique langage.
Traduite, l'une de nos longue légende pourrait donner cela:

" Dans une vieille forêt,Vivait il y a longtemps,
Seule la belle Raça, Adoptée par les loups.
Elle était d'une beauté sauvage, mais avait la peau grise.
Elle était de notre peuple, mais elle se serait dit loup.

Elle ne parlait pas, grognait seulement.
Sauvage, la belle Raça, adoptée par les loups.
Tous s'écartait devant elle, et ses loups.
Mais Kalim vit la belle, et ne la connaissait pas.

Il la vit et l'appela Eresse, solitude.
Seule la belle Raça, adoptée par les loups.
Il voulu l'aimer, mais elle voulait la chasser.
Il fut triste au point d'en mourir.

Dans la vieille forêt, il désirait rejoindre
sauvage, la belle Raça, adoptée par les loups.
Il pleura longtemps, il desespérait.
Mais son coeur ne changea pas.

Il était prêt à mourir, pour revoir,
seule la belle Raça, adoptée par les loups.
Pour voir son sourire, il était prêt à mourir,
Tué par les loups de sa belle.

Il partit donc, un jour, rejoindre
sauvage la belle Raça, adoptée par les loups.
Il la trouva avec les louves.
Dans une grotte froide.

Les loups le mordirent, mais il voyait
Seule la belle Raça, adoptée par les loups.
Priant Gaïa et Yuimen, il voulait
rester auprès des loups.

Ceux-ci l'entendirent le laissèrent
avec la belle Raça, adoptée par les loups.
Se transformant à son gré en loup,
il pouvait voir sa Dame.

C'est ainsi que pour par amour de
seule la belle Raça, adoptée par les loups.
et pour son compagnon, que Gaïa et Yuimen
créérent le premier Shaman."

Cela ne reflète malheureusement pas le quart de la beauté de nos chants...

C'est donc en chantant ses chansons que nous marchons.
Déjà, la fin de journée s'annonce, le soleil est loin derrière nous et nos ombres s'allongent. Le crépuscule, l'heure où Gaïa et Yuimen se retrouvent pour leur danse, comme on dit chez nous. Nous retournant vers l'Ouest, nous regardons le soleil disparaître, se mêler à la terre et lui donner des couleurs de sang et de feu. Un mauvais présage, quelqu'un est en train de mourir dans nos terres...
C'est sur ce triste signe, que nous nous séparons, Cardel et moi.

C'est donc solitaire que je continue la route, sur le chemin des elfes, reprenant une à une, toutes les vieilles chansons sur Yuimen que je connais. Au bout d'un temps assez long, je me cueille quelques baies pour le repas, avant de m'étendre sous un arbre pour la nuit.

Reprenant ma route alors qu'il fait encore nuit (après deux heures de sommeil), je chantonne durant toute la route.
Les populations se limitent ici...La plupart des races sont parties vers Shorty. Rares en fait sont les non-elfes suivant la route que je prend. Je suis surpris par les sortes d'elfes. J'en croise durant la journée des bleus, des verts, quelques rares gris et des multi-colores. Leur peau est blanche, mais c'est la seule chose, leur cheveux sont brun comme les feuilles d'automne, blond comme le blé mur ou roux (mais c'est rare) comme le feu du soir. Leurs yeux aussi ont de nombreuses couleurs: du bleus au vert en passant par le brun et le doré, même des yeux gris.
Soudain je réalise, ce sont eux les elfes blancs. (Ils ne sont pas comme je les avais imaginé. Mais ce sont des elfes malgré tout. Ils donnent une impression de sagesse et de connaissance, mais aussi de peur peut-être.)

C'est en fredonnant des chansons elfes que je passe pour la première fois de ma vie les hautes portes de la villes portuaires de l'Anorfain.

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 Sujet du message: rues de Luinwë + auberge
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:52 
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Je marche dans ses rues au parcours bien tracé. J'ai presque l'impression d'être de retour chez moi. La même forme d'architecture, les mêmes dessins, les mêmes pierres blanches. Cette ville est magnifique.
Durant plusieurs longues heures, je me promène au sein de cette ville, respirant les odeurs des fleurs qui me sont inconnues, mais qui me rappellent les parfums de ma mère. Elle les faisait venir de très loin...
Deux ou trois heures après être entrée dans la ville, je pousse la porte de l'Armurerie Royale.

Cette armurie ne ressemble en rien à celles de Kendra Kâr. Ici tout être propre, net et sans bruit. Je suis éblouie dès l'entrée par les armes qui sont proposées. Leur éclat est si splendide, les formes si nettes, les lames si coupantes.
Mais, je sais pertinemment que ma bourse ne me permettrait pas d'acheter la moindre chose.
Enlevant mon sac de mon dos, je m'approche du comptoir.
"Bonjour" dis-je en elfique" Je voudrais vendre ses quelques fournitures. Je sais qu'elles ne valent en rien les armes que vous vendez, mais seriez-vous prêt à me les reprendre?"

Je sors alors les armures et les épées des brigands, et les dépose sur le bureau.

Gamemaster2 a écrit:
Harnaòrë te regarde bizarrement, puis te répond en langue des Elfes blancs.

" Désolé mais nous ne reprenons pas ce genre d'armes ! Ici les armes sont Elfiques et nous ne reprenons que des armes elfiques, notre Reine en à décidez ainsi nous respectons sa parole et sommes d'accord "

Elle te salue et te souris ...


Déçue et surprise, je range mon équipement. Après un "Au revoir" d'une voix blanche, je sors.

Fermant à grand peine la porte doucement je sors de l'armurerie. Mon but était d'aller au temple de Yuimen, puis d'aller rejoindre Cardel à Shorty.
"Mais je ne comptais pas venir ici pour repartir directement à Kendra Kâr. Je comptais visiter la région, voir les plantes, les animaux, découvrir les grandes bibliothèques elfes.... Mais pas retourner à Kendra Kâr!"

Instinctivement, je me suis dirigée vers le temple de Yuimen. Arrivée à proximité, je me rappelle les Lois des Anciens: toujours être calme et serein pour faire des offrandes. C'est ainsi qu'elle monte avec le plus de ferveur vers les Dieux.

Je ne peux pas dans mon état faire une offrande. Regardant la cordelette de Nuilë, je pense qu'il aurait été d'accord avec moi. Il faut que je me calme. Je décide donc de me rendre à l'IluQuendi, dont Cardel m'a venté les mérites...

Rien que l'aura de bien-être se ressent à l'approche de ce lieu. C'est un lieu bénéfique, exclusivement réservé aux elfes.
Je pousse doucement la porte et entre dans ce repère.
Marchant silencieusement parmi les voix douces des différents elfes, je me rends à une table où je commande un petit vin elfe.
Doucement, écoutant le conteur du jour, je finis mon verre.
M'efforçant au calme, je me détends et plonge dans une transe de sommeil...

(Deux heures d'un repos porté doucement pas les chants et les voix des elfes, que me faut-il de plus pour me détendre. A nouveau je suis calme, prêt à aller prier Yuimen dans son enceinte sacrée.)
Je commande de l'eau de source car il est mieux de prier à jeun avec juste de l'eau pure dans corps. Doucement, sans aucune hâte, je finis mon verre et prend mes affaires. Je suis bien aujourd'hui et quelque chose me fais penser que mon destin est sur le point de changer, comme le jour où j'ai rencontré Nuilë...

C'est ainsi que sortant doucement, je me retrouve dans les rues de Lúinwë...

Reposé par ma nuit, je traverse les rues de la ville en évitant soigneusement de m'approcher de l'armurerie Royale. Contemplant toujours ces elfes si semblables et si différents de moi, je marche seule dans la ville en direction du temple de Yuimen.
Le soleil est à peine levé et le temple est presque vide...
D'un pas calme et silencieux, je m'avance dans cet espace sacrée...

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 Sujet du message: Temple de Yuimen à Luinwë
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:55 
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Pour la première fois de ma vie, j'entre dans un temple de Yuimen. J'ai été habituée à la prier depuis ma plus jeune enfance, mais intérieurement. C'est donc assez impressionnée que je rentre dans l'enceinte sacrée.

Comme il est coutume dans mon peuple, j'ôte mes armes et mon équipement, ainsi que ma cape et mes chaussures en entrant. C'est donc pieds nus et désarmée que je m'avance sur les dalles du temple. Elles sont lisses et nettes pour empêcher que quelqu'un se blesse. Traversant l'esplanade, je me rend dans un coin à l'écart où brûle un petit feu... C'est celui des offrandes car tout est poussière et doit redevenir poussière...
A genoux près du feu, je chante une mélopée dédiée à Yuimen. Durant un certain temps, je reste là, à genoux sur les dalles à chanter.
"Syë Yuimen asterit allaël Thajehov, turienit Syë Tiëlo taranith an darech au tharwe teretas nim Adanrhim au Edhelsrhim...." ((la prière est encore longue, mais il est interdit de les écrire en entier; ce morceau signifie: toi, Yuimen est le plus grand de tous les Dieux, puisses-tu nous protéger de la mort et des blessures dues aux peuples Humains et aux peuples Elfes.))

Après une demi-journée de prière, je sens le fluide qui est en moi monté et me régénérer. Je ressens, tout autour de moi, la présence de mon Dieu. Je ressens au fond moi la puissance et l'assurance de la terre. Il est temps que la cordellette redevienne poussière.
Regardant le feu, je parle d'une voix si différente de la mienne. Cette voix est douce comme l'argile humide, mais dure et forte comme la pierre. J'ai l'impression que les paroles qui sortent de ma bouche ne sont pas les miennes:
"Par cette cordelette un homme fut lié à Yuimen. Par le sermet qui me lie à Yuimen, j'ai reçu une semblable. Mais un homme ne peut être en même temps le guide et l'apprenti. Je suis devenue apprentie, il est temps qu'il devienne un guide. Pour cela, je te prie humblement, O Yuimen d'accepter ce lien qui symbolisait sa promesse. Que désormais seul son corps et son coeur soit le symbole de cette union." En disant ces mots, je jette la cordelette qui se met à brûler. M'agenouillant devant le feu, je prie Yuimen avec des chants nouveaux, inconnus pour moi...

Peu à peu, le feu achève de transformer la cordellette en cendre. Elle revenu à Yuimen, celui-ci l'acceptera. Il est tant pour moi de rentrer maintenant. (Mais rentrer où?)Je me dirige vers la sortie du temple et vais pour récupérer mes affaires quand j'entend un cri d'oiseau particulier, le cri du Lirelan.

C'est le signal de Nuilë. Intriguée je rebrousse chemin et me dirige vers l'extrémité la plus forestière du temple...

Je m'attendais à voir Nuilë, mais je suis à la fois surprise et déçue, c'est un humain d'une vingtaine d'années tout au plus qui imite le cri. Je vais pour partir quand ce dernier m'appelle:
"Lothindil?"
Je me retourne et dévisage cet humain.
"Je viens de la part de Nuilë. C'est lui qui m'a indiqué votre signal..."
"Quel est ton nom, Humain?" dis-je en me méfiant de sa grande faux.
"Mon nom est Alin, mais n'aie rien à craindre... Il m'a juste chargé d'un message."
"Quelle preuve m'apportes-tu?"
"Tu as fais un serment à Yuimen, tu portes en temps normal l'arc de Nuilë... et tu portes une tache blanche en forme de lys."
"Ce que tu dis est vrai, Alin. Je t'écoute."
"Il y a longtemps, une secte a été créée par une homme noble et généreux: le dragon d'Or. L'arrière-grand-père de Nuilë en faisait parti, ainsi que son grand-père. Jamais son père ne pu y entrer car pour une raison mystérieuse, elle a fermé il y a 200 ans. Il y a 16 ans de cela un homme l'a réouverte. Une sombre histoire en suivie dont je ne connais pas les détails, mais certaine pièce de l'équipement du Dragon d'Or aurait été retrouvé par une chevalier des ténèbres du nom de Longinus. Nuilë a appris par la forêt que cet homme était en danger. Il m'a chargé de te retrouver pour partir à se recherche."
"C'est une idée, mais comment pourrais-je retrouver un homme dont je ne connais rien à part son nom?"
"Tu pourras le retrouver grâce à cette carte."

A première vue, c'est une carte du continent, comme toutes les autres. Mais, en y regardant de plus près, on y aperçoit des petits points qui bougent. L'un séparé des autres ne se déplacent pas, les autres, tous regroupés bougent un peu.
"Qu'est-ce?"
"Une carte magique. Le point séparé, c'est l'homme que tu cherches. Les autres, ce sont des membres de la secte... Retrouve-les, elles t'aideront dans votre quête. Cherche particulièrement celle que l'on nomme Asaliah, elle est liée à Longinus et saura convaincre les autres."
"Je partirais donc à leur recherche, puisque j'en ai le temps..."
"Bonne chance, je vais prévenir Nuilë que j'ai accompli ma mission."

Dans un coup de vent cet humain étrange quitte les lieux. Pour ma part, après avoir soigneusement rangé la carte à ma ceinture, je récupère mon équipement et quitte le temple de Yuimen, sans comprendre tout à fait ce qui m'arrive...

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 Sujet du message: Auberge
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 11:58 
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C'est éreintée par ma longue journée de jeun, ainsi que par mes blessures d'il y a deux jours, que je refais le chemin vers l'IluQuendi. Le bien-être qui était en moi commence à disparaître. Il est temps que je me repose.
Demain, une longue route m'attend. Mais avant d'avoir pu y penser, je pousse la porte de la taverne des elfes.

Ne comprenant pas tout ce qui m'arrive, cette rencontre, cette voix dans ma bouche, je décide de me laisser aller au sommeil.
Cependant, je n'hésite pas à manger un bout de lembas (le pain de route laissé à disposition des voyageurs) et à boire un peu d'eau fraîche. Après ce repas nourissant, je me pose dans un coin, faisant le vide et me laissant emporter par les douces caresses du repos.

Après ses deux jours de repos, je sens qu'il est temps pour moi de partir. Après avoir rempli mon sac de Lembas, je reprend toute mes affaires. La carte dans un main, la poignée de porte dans l'autre, je sors de l'auberge.

Après avoir pris une longue respiration, je cherche le chemin qu'il me faut emprunter... Je me situe d'abord avant de situer les deux groupes: le solitaire, toujours en un lieu et le groupe qui se déplace à travers les montagnes...
(Le plus simple pour les rejoindre, c'est de rejoindre Cuilnen et de partir en direction de l'Ouest à travers les montagnes...) pensé-je avant de prendre la route.

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 Sujet du message: Luinwë vers Cuilnen
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 12:00 
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elfique.
Il n'y a pas que des oiseaux ici d'ailleurs. Tout autour de moi, je sens des présences. Des elfes verts et blancs, je suppose. Je traverse leur domaine après tout. C'est donc sans plus d'inquiétude que je continue ma route. Les croisements se succèdent, mais la route principale semble toujours se détacher.
Au bout de plus de 7 heures de marche, je me rends compte que quelques chose ne va pas. Ce midi, je me suis reposée sous un chêne à coté de fleurs qui m'était inconnue, près d'un grand croisement. Bien que j'y sois revenue par un autre sentier, je suis certaine que c'est le même croisement.
(quelque chose me dit que ça va pas être simple cette affaire...)
Ne me laissant pas aller au désespoir, je reprend ma route. Deux heures plus tard, je me rends compte que je tourne toujours en rond.
(A ce rythme, je risque d'avoir du mal à le sauver...)

Un peu découragée, mais pas encore trop fatiguée, je repart en direction (je l'espère) de Cuilnen. J'ai pas fait vingt pas qu'un bruit me fait sursauter. (Une arbalète qu'on arme!) Plongeant à terre, j'évite de justesse un carreau qui se plante un peu plus loin. Un deuxième carreau part que j'évite de justesse, celui se fiche dans le sol à l'endroit exact où j'étais, quelques secondes plus tôt. Courant vers la forêt, je me met à l'abri. Une flèche me frôle et finit sa course à quelques centimètres de moi.
"Rúmad tel!" (Ne bouge pas!)
C'est une elfe qui parle. Il a un accent assez différent de ceux que j'ai déjà entendu. A la réflexion, je l'ai entendu chez une personne: Laurya. (ce sont donc des elfes sylvestres. Elle n'est donc pas seul.)
Obéissant à son ordre, je m'arrête et écarte ostensiblement mes bras du corps. (avec un peu de chance, j'arriverais à les convaincre de m'emmener à Cuilnen...)
"Retourne-toi, doucement et ne tente rien!"
Sans un mot, je m'exécute, faisant face à l'elfe.


"Que fais-tu sur nos terres étranger?"
(J'ai l'impression d'être malvenue ici. Son arc es toujours pointé sur moi et j'entend encore le bruit de deux arbalètes qu'on arme. Va falloir être prudente...)
"Je cherche à rejoindre Cuilnen la belle."
"Nous sommes des gardiens de la Cité de la Fontaine! Quel est ton nom, elfe gris?"
"Mon nom est Lothindil."
"Nom étrange pour un elfe gris... Enfin, tu ne l'as pas choisi. Mon nom est Larcaï car je cours à travers bois à la vitesse du vent. Pourquoi cherches-tu la Cité des elfes blancs?"
"Je dois traverser la ville pour me rendre dans le duché des montagnes."
"Tu veux donc au passage contempler la Cité de la Fontaine?"
"Ce chemin gardé par les elfes, me paraissait le plus sûr."
"Sûr, il l'est, nous sommes là pour ça. Que dois-tu faire dans les duchés des montagnes?"
"Je dois aider un ami qui a de graves ennuis."
"J'ai appris à juger les gens sur leur comportement et sur leur calme. Ces deux points vont en ta faveur, jeune elfe grise. Je te crois et je pense, en souvenir d'un elfe gris qui a vécu dans nos forêts, que je vais t'aider. Cependant, nos chemins sont et doivent rester secret. Je te mènerais donc par les chemins les yeux bandés. Acceptes-tu?"

(Pourquoi ai-je l'impression que ce n'est qu'une question de politesse? Si je refuse, soit elle me tue, soit je continue à tourner en rond, ce qui ne m'aide pas. Si j'accepte, avec un peu de chance, elle me mènera à Cuilnen.)

"J'accepte. Bandez-moi les yeux et je vous suivrais à travers les bois."

"Bonne résolution!" Sans baisser son arc, elle émet un sifflet aigu. (Un signal d'alarme...)
Deux ou trois sifflements sortent des arbres auquels elle répond par un signal différent. Sortant des arbres, deux elfes verts s'approche de moi. Le premier tient dans sa main un bout de tissus avec lequel il me voile les yeux. L'autre se tient derrière, la main sur la garde de son épée. Un peu décalée, Larcaï me tient toujours dans sa ligne de mire.

Il m'est impossible d'estimer le temps mis sur la route... En effet, les yeux bandés, le temps est complètement différent. Me concentrant uniquement sur mes autres sens, j'essaie de m'imaginer le décor que je traverse...Mes pieds touchent un sol assez égal et en pente douce... Mais je sens des petits cailloux. (peut-être une sente gravilloneuse)
Mes oreilles captent des chants d'oiseaux assez proche. (Il doit y avoir encore quelques arbres au moins...)
Continuant à m'imaginer,je lève la tête pour prendre le vent haut, celui qui est le plus léger, mais aussi le plus sûr. De nombreux parfums se mèlent au vent. L'odeur des arbres et de la forêt est complexe, mais très sûre. Je sens aussi loin devant une odeur de cuisine et de bois qui brûle. (je suis donc toujours dans la forêt, mais nous approchons soit de la ville, soit au moins d'un campement.)
Les sons changent petit à petit, les oiseaux qui chantent ne sont pas les mêmes, des bruits de discussion se discerne, ils sont nombreux. Il y a plus d'une discussion.... Un nouveau bruissement, celui de l'eau, mais pas celle des rivières, elle tombe de bien trop haut. C'est le bruit d'une fontaine.... D'autres odeurs m'arrivent celles du pain frais, celle du vin fraîchement pressé,...
(La première image que j'aurais de Cuilnen sera donc dans mon esprit. Ce doit être une belle ville, en paix car je n'entends aucune forge...)

Une voix me dit doucement:
"Bienvenue à Cuilnen jeune elfe grise..." disant cela, on m'enlève mon bandeau.

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 Sujet du message: Rues de Cuilnen
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 12:03 
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Libérée de mon bandeau, je laisse mes yeux s'habituer à la lumière. Peu à peu, je retrouve ma vue et mes yeux se posent sur une des plus anciennes cités elfiques. Marchant dans les rues je trouve la cité fort vide, ce qui n'est pas pour me déplaire. Les arbres autour de moi sont grands et majestueux. Les elfes ont toujours su s'y faire avec la nature. L'énergie de la terre fourmille dans mon corps. (comme j'aimerais pouvoir maîtriser cette puissance)
Marchant d'une démarche souple, je me dirige immanquablement vers la fontaine de la ville...

Naturellement, mes pas me conduisent à la fontaine qui a donné son nom à la ville. Quelques elfes blanc se trouvent sur ce lieu de rencontre. C'est d'ici que viennent les conversations que j'ai entendues en arrivant. Le son de leurs voix me rassure, elles sont pures et chantantes comme celles de mon peuple.
Soudain, un détail me surprends, un elfe semble plus bronzé... beaucoup plus bronzé. Cette peau noir ébène est surmontée de cheveux blanc ivoire. (Un drow, un elfe noir, il n'a rien à faire ici...)
En moi monte la haine ancêstrale de mon peuple envers cette race. Je l'épie, guettant le moment propice où je pourrais l'attaquer... Il fait un geste... un petit geste de trop. Lentement, prudemment en fait sa main s'avance vers la bourse d'une elfe blanche.
Mon sang ne fait alors qu'un tour. Je fend la foule pour rejoindre le voleur.
Arrivée à proximité, je sors mon glaive et le menace.
Celui-ci se retourne et me rit au nez...
"Un gris qui voudrait s'en prendre à moi..." avant de me sauter dessus, sa dague à la main.

Combat libre contre le Drow

(((Je ne cherche pas à le tuer, juste à l'immobiliser.)))

Le voleur se jette donc sur moi, cherchant à me percer de son poignard. La haine se voit dans ses yeux. Pendant un instant, j'ai l'impression que ce n'est pas un combat d'un elfe contre un autre individu, mais le combat de deux races. Il faut que je gagne ce combat... Mais je ne veux pas être cruelle avec lui, je veux être magnanime et lui prouver ce que veut dire être civilisée.
D'un bon sur la droite, j'esquive aisément. Autour de moi, je perçoit du mouvement, les elfes se décallent, me laissant de la place. Toujours debout, nous tournons dans le cercle improvisé. Nous nous jugeons et laissons échapper toute la haine envers l'autre sans un mot, sans un bruit. Chacun tient sa garde, prêt à parer le premier coup de l'autre.
(Nous sommes de forces égales. Le combat promet d'être rude...) Avant que j'ai pu comprendre, le sang coûle de mon bras. L'armure de cuir l'a protégé en partie, déviant la lame. (((-1PV)))
N'hésitant plus, je contre-attaque, cherchant à le désarmer. Nos deux lames se choquent, le drow est plus agile que moi, mais moins fort. Le combat dégénèrent, je cherchent à l'arrêter, lui cherchent à me tuer. Voyant qu'il m'est impossible de le désarmer sans le blesser, je cherche à le blesser au bras droit, celui qui tient le poignard.
Cette manoeuvre n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. En effet, je dois souvent pour cela abaisser ma garde. La cuirasse de cuir me protège, heureusement. Je reçois malheureusement un coup juste sous le cuir, à la limite des cuisses. (((-2PV))). Sentant le sang coulé, je déchaîne ma colère contre ce voleur. Je ne cherche plus à désarmer, mais à blesser. Devant ma fureur, il recule, esquivant plus qu'il n'attaque. Je le blesse ainsi à la jambe et au bras. Sa blessure au bras semble être sévère et avec un hurlement de douleur, il lâche son arme.
Je profite de son désarroi pour lui sauter à la gorge avec mon épée. Mais, il ne porte pas le titre de drow pour rien, au moment où j'attaque, je reçois un violent coup de gantelet dans le visage. (((-3PV)))
Un peu sonné par le choc, je perds pendant quelques secondes mes moyens. Juste le temps pour le drow de se relever et de chercher à s'enfuir... Il n'en a malheureusement pas l'occasion, retrouvant toutes mes facultés devant la fuite de mon ennemi je m'écrie:
"Drow,pyë asterit tä nin drow" (Traître, tu n'es qu'un traître)
Avant de m'élance à sa poursuite. Sa blessure à la jambe est plus graver que la mienne et je le rattrape vite, le jettant à terre. Epuisée par ma course, je le maintient au sol tout en criant:
"Quelqu'un aurait une corde pour l'accrocher?"

Quelques secondes plus tard, un jeune elfe m'aide à ficeler les mains de cet être. Avant d'être bailloné, ce dernier me sort une phrase dans sa langue:
"Olot dos!"
Je ne comprend pas ces mots, mais ils me font frissonner.

Reprenant mon épée, la dague du voleur. Je rends la bourse à l'elfe blanche avant de me diriger avec le voleur vers les cachots de la ville.

Traînant de force le prisonnier, je le mène, sans aucun ménagement aux cachots de la ville.
"J'ai trouvé cet individu entrain de voler une elfe blanche près de la fontaine."
L'elfe de garde me toise. (J'ai fait une erreur: j'aurais dû prevenir la garde. Je ne suis pas chez moi, je n'ai pas le droit de me battre impunément ainsi, même pour une bonne cause) Je m'en rend compte trop tard.
"J'ai préféré intervenir avant qu'il s'enfuie."
L'autre garde me sourit avant de prendre le prisonnier...

En fouillant les poches du drow, le garde trouve une bourse bien remplie. Il la verse sur une table et partage grossièrement le contenu en deux.
Il en prend une part et me tend l'autre.
"Pour le service rendu à la ville!"
"Merci beaucoup..." dis-je en prenant la somme.

En sortant de là, je compte mon gain: 50 yus...
(ça vallait bien un petit combat avec un drow...)dis-je en riant.
Mais ce petit rire me réouvre ma bouche qui se remet à saigner.

Je sais qu'il va me falloir partir assez rapidement... Cependant, je n'entreprendrais pas mon voyage sans adresser une prière à Yuimen.
Cette ville a été créée par Yuimen et Gaïa selon les légendes de chez nous... Cependant, il m'est impossible de savoir où sont les deux temples... (Il faut que je prenne de l'altitude.) Dis-je en levant la tête...
(Bien sûr, les chemins de passerelle...)
Ne tardant pas plus que cela, je m'élance sur la première échelle de corde et rejoins les passerelles de la ville.

M'élançant avec toute la grâce des elfes, je monte sur les passerelles de la villes... (on aurait fait ça mieux, plus organisé avec une solution pour monter sans escalader...)
Vu de là-haut, je repère rapidement la fontaine et le palais. Regardant tout au tour de moi, je vois le temple de Gaïa à ma droite et un peu plus loin à gauche, le temple de Yuimen. Je me dirige donc vers la gauche, courant presque...
Arrivée à deux rues du temples, je descend lestement de la passerelle.

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 Sujet du message: Temple de Yuimen à Cuilnen
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 12:11 
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Suivant la tradition de mon peuple, je me déchausse et pose mes armes à l'entrée...
Je vais m'agenouiller et prier durant un temps assez long.

Le prêtre me rejoins et prie avec moi.
"Je cherche à pouvoir maîtriser la magie de mon Dieu, pourriez-vous m'aider?
Je voudrais pouvoir apprendre à la puissance terrestre. Si la grâce de mon Dieu me le permet." dis-je en baissant humblement la tête devant le prêtre.

Gamemaster15 a écrit:
Sous sa capuche, la tête du prêtre ne bouje pas ; il semble impassible mais te répond :
"La magie de Yuimen est toute particulière, mais si vous lui êtes dévouée, Yuimen vous aidera. Je peux mettre à votre disposition quelques parchemins qui vous apprendriaent à maîtriser cette magie ..."


"Je lui suis entièrement dévouée. J'aimerais apprendre à maîtriser la 'puissance terrestre' pourriez-vous me l'apprendre?" Dis-je humblement.

GamemasterX a écrit:
L'atmosphere se fait lourde, et tu sens que le pretre te jauge, tu peux presque percevoir sa presence au plus profond de ton esprit.

D'ailleurs tu ne penses pas que c'est sa voix que tu entends, mais des paroles de l'esprit contactant directement ton interiorite.

"Tu es devouee a Yuimen. Je te ferai passer le test."

Il se redresse, et de sous sa cape sort deux petites fioles.

Il avance les mains, ouvre les paumes et te presentes les flacons.

Dans sa main droite, la fiole contient un liquide, noir comme le jais.
Dans sa main gauche, la fiole contient un liquide blanc brillant, qui semble attirer tout la lumiere du lieu.

"L'une des fioles contient un poison mortel, l'autre de l'eau coloree. Choisis ta voie et bois si ta foi est assez grande."


"Le blanc est dévoué à Gaïa, la soeur de Yuimen, mais le noir est traditionnelement la couleur de Thimoros et de Phaïtos..."
Hésitant longuement, je me mets à prier de tout mon coeur Yuimen, espérant qu'il puisse me guider dans ce choix difficile...

gamemasterX a écrit:
"Les couleurs sont des couleurs. Le blanc est la purete, mais aussi le pale visage de la mort. La noir est le mal, mais aussi la douce voute celeste. Suis la voie, et crois en toi. Aie la foi."


Les paroles de mon Dieu me trouble... C'est une dure épreuve pour moi, je suis entièrement pourtant entièrement dévouée à Yuimen...
(J'ai la possibilité de partir, mais je ne peux pas... Je dois réussir cette épreuve, je dois vaincre...)
La panique cependant monte en moi. Effrayée par le destin qui m'attends si j'echoue, je tombe à genoux. Des larmes de peur s'écoulent de mes yeux...
(Plus que jamais j'ai envie d'être libre, libre de partir, mais je ne peux pas, par mon serment il m'est impossible de partir...)

Je continue donc à réfléchir en mêlant prière et pleurs...

GamemasterX a écrit:
Le pretre te regarde, puis quelques mots resonnent dans ta tete...

"Aie la foi mon enfant..."


Les mots de Yuimen résonne dans ma tête... "J'ai foi en toi, Ô Yuimen... J'ai foi mais j'ai peur..." dis-je à voix haute, comme pour me répondre...
Cherchant en moi le calme, je respire lentement. La peur me quitte peu à peu... (Au pire, je rejoindrais Yuimen pour l'éternité...)

Le regard du prêtre m'étonne, il sent ma détresse, mais ne le montre pas... (c'est un prêtre de Yuimen après tout, impassible comme peu l'être la terre à nos vies et à nos destinées. Moi aussi je dois devenir impassible, comme une pierre face à ma propre destinée.)

Doucement, je répète mot à mot les paroles de Yuimen, y cherchant un indice...

GamemasterX a écrit:
Tu ne sais pas si c'est pour repondre a tes paroles ou a tes pensees, mais le pretre incline legerement la tete dans un signe de compassion.


("crois-en toi"... Je suis une elfe grise, cela ne peut donc pas influencer mon choix. Avoir la foi... Par trois fois j'ai entendu ses mots. Ils doivent avoir une importance...
Ce blanc qui brillent me semble tellement attirant, tellement beau. De l'autre coté, le noir me semble tellement appaisant.
J'ai appris que tous ce qui était beau n'était pas forcément bon... C'était le cas des arbres près de l'ermitage; réciproquement tout ce qui est laid n'est pas forcément mauvais, c'est le cas des humains...)

GamemasterX a écrit:
Aucun mouvement. Le pretre est patient, plus qu'un arbre pourrait l'etre et il attend, indulgent.


Durant de longues heures je reste indécise... Les larmes coulant à flots sur mes joues témoignent de ma terreur. "Ô Yuimen, asterit allaël Thajehov, turienit Syë Tiëlo taranith an darech... J'ai peur, ma voix tremble comme jamais. Toujours à genoux, je suis incapable de me décidée... Pourtant, il me faut faire un choix:
"Puisse-t-il me protéger de la mort, si mon raisonnement n'est pas juste...
Les fioles se ressemblent, le blanc est la lumière de Gaïa, le noir le mal... Cependant, ce ne sont que des couleurs.
Si l'une doit être de l'eau colorée, cela me semble impossible que ce soit la blanche. En effet, il n'existe à ma connaissance aucun colorant rendant brillant l'eau. Cela me pousserait à choisir le noir.
Le noir peut paraître repoussant, mais toute les choses qui paraissent repoussantes ne sont pas forcément mauvaises... De même toute les choses belles ne sont pas forcément bonnes.
De surcroît, je suis liée à Yuimen, qui représente la terre... La terre n'est pas blanche, en aucun cas... Par contre, elle peut être noire.

Ma décision est prise, ô prêtre. Donnez-moi la fiole noire, je la boierais et Yuimen décidera de mon sort!
Je voudrais juste vous demander un service. Si Yuimen ne me considère pas comme assez digne de lui, pourriez-vous remettre ma cordelette à Nuilë, le druide de l'ermitage de Bouhen. Merci beaucoup."

Disant cela, je me relève et sèche mes larmes. Bravant Phaïtos, je souhaite, s'il n'y a pas d'autre choix, mourir debout, les yeux secs digne de mes ancêtres.

GamemasterX a écrit:
Le pretre te tend alors la fiole noire dans un geste lent. Quand le liquide passe dans ta gorge, tu ne sens rien de special, juste un petit gout acre.

Puis a ton grand malheure tu vois le pretre boire la fiole blanche. Ton coeur est sur le point d'eclater, mais tu ignores si c'est la peur ou un poison.

Puis il parle:

"Ton courage est grand. La fiole blanche contenait le poison, mortel comme tant d'autre. Il s'agissait d'absinthe et la fiole ne t'aurait pas tuee."

Pendant qu'il parle tu sens cependant que ton corps souffre, tu as du mal a respirer.

"L'eau etait coloree grace a ce que l'on appelle un fluide, mais tu sais de quoi il s'agit. Sa couleur noire est due a une longue preparation qui augmente sa consistance de maniere importante."

la fatigue des heures que tu as passe melee au fluide te torture phisiquement, mais le pretre continue impassible:

"Qu'as-tu appris de cette epreuve? Ta reponse influencera mon choix de t'enseigner ou non le sort que tu desire."


((il s'agit d'un fluide terre 1/2 que tu as deja absorbe))


Rassemblant mes esprits et réalisant que je viens de réussir l'épreuve, je regarde le prêtre. Respirant lentement, je reprend mon calme. Jamais je n'avais ressenti en mon être pareille fatigue et pareils doutes.
Avant de répondre à sa question, je remercie Yuimen de m'avoir guidé. Je lui suis désormais entièrement dévouée; j'ai prouvé que j'étais prête à sacrifier mon corps et ma vie.
"J'ai appris qu'il y avait certaines choses qui peuvent paraître mauvaise et qui ne le sont pas, mais que l'inverse aussi est vrai. Toutes choses ne sont pas bonnes, toutes ne sont pas mauvaises.
Mais même les choses mauvaises, comme le poison, ne le sont pas tout à fait. En effet, il aurait été totalement mauvais, il aurait été mortel.
De surcroît, j'ai appris que le courage est une bonne chose. J'étais libre de partir à tout moment, mais retenue ici par un serment qui me dépassait. Je n'ai pas failli à mon serment et j'en ai été, par la grâce de Yuimen, largement récompensée.

Je suis dévouée à Yuimen, je l'ai prouvé, n'hésitant pas à risquer ma vie plutôt que de devenir parjure. J'ai fini par apprendre la puissance de mon serment, et celle de mon âme, soutenue par notre Dieu"

Ayant fini de donner ma réponse, je sens la fatigue psychique ainsi que physique reprendre le dessus. La tête me tourne, je me sens mal... Pourtant je suis heureuse... Mais mon corps a dû mal à supporter la force du fluide. Avant d'avoir pu comprendre, je me retrouve, une fois de plus dans ce temple, à genoux, au pied du prêtre...

GamemasterX a écrit:
"Le courage... qu'est-ce? Pourquoi s'engager sur une voie aussi dangereuse? Pour notre Dieu? Certes, mais ce n'est pas lui qui t'a guidee vers la fiole noire. Non, c'est toi-meme. Yuimen est la pour tous, il entend tes prieres, mais sa reponse est trop vaste pour etre seulement comprise.

Ne comptes pas sur des forces qui te depassent, mais sur la force qui vie a l'interieur de toi. Ais foi en la mortelle que tu es, et alors tu auras foi en l'univers et en Yuimen.

Ta vie compte plus que tout aux yeux de Yuimen, et ne la risques plus inutilement.

Pour ce qui est du poison tu as raison, et c'est uniquement pour cela que je t'apprendrai ce sort: le venin arrache la vie, mais il forme l'antidote. La fleur empoisonnee est toujours aussi belle, meme si elle est mortelle. N'es-tu pas d'accord? L'araignee tue par le poison, mais sa soie est douce comme nulle autre. Le serpent maudit, mais il protege la Terre. Ne te fies jamais aux apparences, et cherche la verite au fond des choses. Telle est ta voie."

Le pretre te tend un parchemin avec le sort de la puissance terrestre.

"Reviens me voir quand tu auras compris ce que je t'ai dit, et alors je t'enseignerai mon savoir."

Il ne te le demande pas clairement, mais tu as vu marque a l'entree que le sort coute 50 yus. Tu n'es donc pas obligee de payer, le pretre me demandant rien.


Surprise par tant de sagesse et de vérité, je prend le parchemin.
"Tu as raison, ô prêtre. Cette étincelle de vie, je la dois à Yuimen et je me dois de la protéger du mieux qu'il m'est possible.
Si j'apprends déjà cela ici, c'est que je n'aurais pas risqué ma vie pour rien. Aujourd'hui, je me suis prouvée que j'étais capable de risquer tous ce que je suis pour montrer mon allégeance à Yuimen. Je n'ai plus besoin de me prouver quoique ce soit.
De toute ma vie, j'ai toujours été incapable de respecter un serment... Cherchant toujours ma liberté, j'ai risqué de graves ennuis. Aujourd'hui, c'est par mon serment que j'ai dû prendre ma liberté. Le choix venait de moi, en effet. Ma vie est précieuse à Yuimen, mais sa force me brise...
Je sens son énergie."

Je prend le parchemin et essaie de me lever. Mais mes jambes se dérobent. La puissance du fluide est trop importante pour mon corps. Mon esprit n'a plus la force de lutter... Submergée par la force de Yuimen, je m'effondre dans le temple...

(Que m'arrive-t-il? Où suis-je? J'ai le souvenir d'une épreuve, longue et épuisante puis d'une potion de grand pouvoir... D'un parchemin aussi.... Puis c'est le vide. Une douleur me traverse le corps, j'ai l'impression de mourir... Je me suis évanouie... Mais c'était dans le temple de Yuimen, pas ici... Où suis-je?)
Je regarde autour de moi, je suis dans une forêt. Une belle forêt qui semble d'or, d'argent et d'émeraude. Puis, je regarde mes vêtements... Je n'ai plus rien qui m'appartenait, je suis vêtue dans une robe blanche, longue.
Je marche sur un chemin. Il est long et assez droit. Celui-ci me conduit, hors des bois le long d'une montagne...C'est le Chemin de Yuimen... Je marche sur ce chemin sacré, celui qui mène à la dernière demeure des immortels.



Au-dessus de ma tête, marquée en mousse dans la roche, je peux lire cette inscription:
"La terre et la vie ont commencés ici, ils y finiront aussi."
Attirée malgré moi sous terre, je m'enfonce dans cette grotte. Mes pas me conduise à une grande salle entièrement réalisée en matériaux nobles: bois, pierres précieuses. Je rentre dans cette pièce qui me semble étrangement vide...

Dans cette pièce, se tient un homme (enfin, c'est qui me semble) dos à moi. Au moment où il se retourne, je tombe à genoux, les yeux baissés.
L'être qui se trouve devant moi est bien plus qu'un simple homme. Il est vigoureux et en même temps, dans ses yeux se lit un âge bien plus grand que le mien. Ses yeux sont entièrement dorés. Il est vêtu d'un tunique et d'un pourpoint qu'il lui donne l'apparence d'un guerrier en temps de paix.

"Sais-tu qui je suis, Lothindil?"
"Tu es Yuimen, mon Dieu."
"Je vais t'apprendre certaines choses maintenant... Le pouvoir que tu as absorbé t'as conduit directement vers moi. Tu n'es pas une élue. Tu es une elfe qui mérite un regard de son Dieu. Tu as aujourd'hui prouvé que tu étais fidèle à tes serments, c'est une bonne chose.
Tu as risqué ta vie pour le serment que tu m'as fait...Tu as bien fait, mais n'oublie pas que si tu meurs pour mon serment, tu ne pourras accomplir celui que tu as fait à Nuilë...
"Qu'est un serment fait à un homme comparé à celui fait à toi, Ô Yuimen?"
"C'est un serment. Cet homme est un béni des Dieux, il faut que tu lui fasses confiance. Ne risque plus ma vie pour Moi..."
"Mais..."
"Il suffit! Je suis un Dieu, je peux comprendre la faiblesse des elfes et des hommes... Tu as reçu de mon pouvoir, utilise-le pour faire le bien. Garde ta liberté et ta confiance en toi... Aie la foi, Lothindil. N'oublie jamais qu'il ne faut pas se fier aux apparences, un drow peut être bon, un elfe gris peut être mauvais.
Aie foi en toi, en tes amitiés, en tes forces et en tes faiblesses, puis en moi... Parfois je réponds aux prières, mais tu es mortelle et tu ne peux comprendre totalement le dessein des Dieux...."
Il en a dit encore et l'échange est plein de sagesse.
"Je reçois tes paroles, Ô Yuimen, mon Dieu."
"Tu les reçois et tu les oublieras. Mais la partie de mon pouvoir qui est en toi te le rappeleras dans les moments de doutes...
Va maintenant, car il est temps pour toi de rejoindre les tiens, ta mission n'est pas fini là-bas... Mais sache qu'un jour ou l'autre tu rejoindra ta soeur dans mes demeures éternelles. Ce jour n'est pas encore venu."

Soudain le décor change, je suis à nouveau dans la forêt, mais ce n'est plus moi qui décide où je vais. Cette forêt est des plus étrange, mais c'est le chemin de retour...

J'ouvre les yeux, je suis dans une pièce de pierre blanche. Autant la salle de Yuimen me paraissait noble dès l'entrée, autant j'ai un sentiment de sobriété. Les lignes sont pures et simples...
(Je suis donc de retour... Ce n'est pas aujourd'hui que je rejoindrais Serya...)
Je suis couchée sur un lit, dans une des salles du temple.
"Combien de temps s'est-il passé depuis l'énigme?"
"Cela fait près de 48h que vous vous êtes évanouie..."

(2 jours complets... J'ai juste le souvenir de Yuimen, de son visage... Je ne me souviens pas de ses paroles, mais elles me semblent merveilleuses...)
D'une main, je vérifie que j'ai toujours ma cordelette. En la touchant, je me rappelle un autre temple de Yuimen, celui de Lúinwë. Tout à coup, la mémoire me revient, j'ai brûlé la cordelette de Nuilë et j'ai rencontré Alin. Puis je suis partie pour ici. Je ne sais plus pourquoi je suis rentrée dans le temple, mais je sais que je dois m'en aller.

"Il faut que je parte au plus vite."
"Il le faut en effet, mais n'oublies pas ce pourquoi tu es venu."

Dans ma main, je tiens toujours serré un parchemin: "puissance terrestre"... Si je suis venue pour apprendre un sort, pourquoi me suis-je évanouie? Tant que j'y suis, autant l'apprendre.
Au moment où je récite le sort, une vague de puissance déferle en moi. Le reste de ma mémoire me revient: l'énigme, la peur, la décision et finalement, l'absorption de ce fluide. Très vite, le sort agit, faisant onduler doucement le sol du temple.

"Tout m'est revenu... Merci pour tout..."
Me rappelant du panneau à l'entrée du temple, je vais pour donner 50 yus au prêtre. Le don qu'il m'a offert vaut beaucoup plus que cette somme. N'hésitant pas un seul instant, je vide ma bourse sur la table.
"Il y a les 50yus du sort, les 48 autres yus sont un don pour le temple. Puissiez-vous vivre éternellement dans la grâce de Yuimen." Dis-je en saluant, une main sur la pointrine.

Je sors du temple et me rechausse avant de récupérer mon équipement. Le ciel est noir comme la potion contenant le fluide, c'est donc sous un ciel clément que je quitte le temple de Yuimen.

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 Sujet du message: Rues de Cuilnen
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 12:14 
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(Il y a deux jours, quand j'arpentais les rues de la ville, je pensais juste faire une petite prière à Yuimen avant de partir dans les montagnes... Serais-je entrée si j'avais su? Je ne pense pas, mais je ne le regrette pas...)

C'est toujours perdue dans mes pensées que je traverse la capitale des elfes blancs. Arrivée près de la forêt, je ressors la carte d'Alin. Le point solitaire, ce Longinus, n'a toujours pas bouger. Le groupe que je dois rejoindre cependant s'est déplacée vers le Nord-Est. Sur la carte, j'aperçois un petit village dans les montagnes. (Pourvu qu'elle s'arrête là-bas. Je n'ai pas de temps à perdre, il me faut me mettre en route sans tarder...)

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 Sujet du message: Cuilnen vers les duchés
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 12:52 
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((premier soir de marche))

La carte toujours en main, je sors de Cuilnen l'esprit calme. C'est en fait en chantonnant des légendes de chez moi que je pénètre dans les bois de l'Anorfain.
Respirant longuement l'odeur qui s'échappe des sous-bois, je sens toujours ce fluide en moi, me rappelant ma rencontre avec mon Dieu.
Cette odeur est tellement différente de celle de la ville. Même si cette ville en est une verte comme l'est Cuilnen, ce n'en est pas moins une ville.

C'est donc heureuse que je marche à une bonne vitesse dans ces petits sentiers.
Ce n'est que longtemps après la tombée de la nuit que je m'arrête pour me reposer un peu, couchée au pied d'un arbre...

(((1er jour et 2ème nuit)))


Je m'éveille heureuse d'être dans un bois... Les odeurs me chatouillent les narines. Il me faut avancer... Me servant de ma carte comme d'un guide, je me dirige vers les montagnes.
Doucement la forêt s'éclaircit... Je traverse la dernière haie d'arbres, frontrière du territoire des elfes. Je quitte donc assez simplement l'Anorfain.
(Ce voyage a été plus que profitable. J'ai fait deux rencontres qui ont bouleversé durablement mon avenir... Il y a d'abord cet Alin... Pourquoi lui ai-je fait confiance? Qui est-il réellement? Ensuite, il y a eu le prêtre... Ses réponses étaient tellement surprenantes... Les deux rencontres se sont passés dans le temple de Yuimen... Si j'avais su en quittant l'archipel...)

Le terrain devient escarpé et il me faut me concentrer à certains moment... Certaines cotes par chez moi étaient plus escarpées, mais je les connaissais...Pas celles-ci. Cependant, aucun elfe n'a de difficultés dans les montagnes... Nous gambadons, sautons de roches en roches, escaladons au besoin...
C'est donc sans incident que je suis cette piste à travers la montagne. Le soir venu, je m'arrête sur le bord de la route, avant de me reposer, je regarde rapidement le trajet de demain... Il promet d'être plus compliqué à manoeuvrer...

(((2ème jour de marche et 3ème nuit)))


Après un bref repos, je me réveille en forme. La température commence à baisser... Je m'enveloppe dans ma cape avant de repartir.
Suivant toujours la carte, je continue mon trajet droit vers l'Ouest...
Durant toute cette journée, je cours de roche en roche... Malgré mes fines chaussures, je n'hésite pas à escalader les tas de neige, ne laissant à leur surface qu'une fine empreinte.

C'est ainsi que, vers le milieu de la journée, je passe le haut-col des montagnes. De nouveau, la neige et les rochers aurait bloqué plus d'un humain... Mais nous, les elfes, nous passons au-dessus sans même sans rendre compte...

Les pentes commence à redescendre. Etrangement, les pentes sont plus escarpées de ce coté-ci... De surcroît, ma route dévie légèrement de ma destination... Faudrait que je trouve le moyen de remonter vers le Nord...
Pour l'instant, ce qui me préoccupe le plus, c'est de trouver mon chemin parmi les pierres.Je finis par trouver ma route dans ce labyrinthe, mais une mauvaise tempête de neige me force à trouver un abri rapidement.

C'est ainsi que, enroulée dans ma cape, je m'endors dans une petite caverne...

(((3ème jour)))


Ce n'est que 3 heures plus tard que je me réveille. Encore un peu endormie, je plonge la main dans mon sac. Ce que j'y découvre me tire de ma somnolence d'un seul coup: mon sac est vide.(des voleurs, il n'y a pas d'autres choix. On m'a volé tout l'équipement de réserve. Il me reste cependant mes deux épées, mon arc, 6 flèches, mes bijoux et ma cape dans laquelle je dormais...) En fouillant mon abri, je retrouve une partie de mes vivres.
C'est donc en grignotant que je tourne en spirale autour de l'abri, à la recherche de la moindre trace. Assez vite, je découvre ce que je cherchais: une empreinte. Il y a une trace qui rentre vers la grotte, elle est très légère, presque invisible, mais chaussée: ce ne peut être qu'un pied d'elfe.
Pas très loin, les mêmes traces partent de mon abri. Les traces sont plus profondes... (La personne est rentrée à vide et est sorti avec un poids sur les épaules... Certainement, le poids de mon matériel...)
Je suis la piste. Elle s'écarte en direction de l'Ouest... (si en plus le jeu de piste va dans le bon sens...) Les traces sont assez nettes: les orteils sont plus appuyés que le reste du pied(Il est donc en train de courir... Il me faut savoir quand il est passé...)
Je prend alors de la neige fraîche. La couche supérieur est légère, pas encore tassée. (Elle ne doit pas daté d'il y a longtemps...Une heure, deux au grand maximum... Il a donc à peu près 1h30 d'avance... C'est jouable...)

Pensant cela, je fonce dans la direction de la piste, comme je le faisais avec les jeux de piste de mon père... Tant de souvenir de l'archipel me revienne en tête... (J'ai toujours été la meilleur dans ce type d'activité... Même meilleure que Serya) A chaque fois que la pensée de ma soeur me revient, je cherche à retourner sur le visage de mon père, à sa fierté...
Malgré tout, petit à petit, l'image de ma soeur s'impose à mon visage... "Pourquoi as-tu pris ma place, Serya?" crié-je une fois de plus en direction du ciel... Un jour, j'aurais la réponse...

Une trace étrange coupe mes réflexions: une paire d'empreintes supplémentaires.(Le premier s'est arrêté en voyant le nouveau. Il a dû lui passer le colis car ses empreintes sont plus fines après...) Les deux vont dans la même destination, je suis donc...
Ca me rappelle une piste sur l'île... Mon père était parti devant et il devait être rejoint par Serya. Ensuite, je devais trouver la piste de Serya... Cette piste menait à la rivière... Refoulant une fois de plus cette pensée, je continue ma route... Mais devant moi se dresse un obstacle que je n'avais pas prévu:


une torrent de montagne... La simple vue de l'eau entre les roches me glace le sang... Je me revois, accroché à une racine sur le bord de l'eau. Je sens mes mains glissées. J'entends ma soeur qui plonge. Je l'entends me rassurer. Je la sens me pousser vers le bord. Je me rappelle la force avec laquelle je me suis accrochée. Je vois et sens son départ toujours sans pouvoir rien faire...Je ne l'ai jamais revu...

Je me retrouve à genoux, les yeux fixés sur l'eau en pleurant. "Serya, pourquoi es-tu partie?" Demandé-je à voix haute, n'espérant aucune réponse.
Il me faut poursuivre, cependant. Je me relève donc. Les pas me conduisent vers la rivière. Ils l'ont franchi à gué sur des pierres. Je m'approche de l'eau, oubliant Moura et Serya... Non, je ne peux pas passer par là. A grand pas rapides, je recule de plusieurs mètres. L'eau me terrorise, il faut que je trouve une autre solution, un autre chemin.
Il me faudra retrouver facilement les traces. Je tire un flèche de l'autre coté de la rivière et j'en plante une de mon coté. Je remonte donc le courant, à la recherche d'un endroit où la rivière serait plus étroite. Ce n'est que plus de 1 heures plus tard que je trouve le lieu qu'il me faut. D'un seul bond, je traverse la rivière et me mets à courir.
Je me dirige vers l'aval, 1 heures plus tard je rejoins mes traces. La première flèche m'attend. Je sais que je ne vais pas pouvoir récupérer la deuxième, tanpis. Il me faut continuer, j'ai perdu toute l'avance que j'avais gagnée.
Courant comme jamais, je suis la piste nette. Le temps semble être avec moi, aucune trace des nuages que j'ai vu ce matin. Il me faut me hâter... Je suis la piste durant près de 3 heures... Ce n'est qu'au crépuscule que je finis par rattraper les propriétaires des empreintes...

Ils sont effectivement 2, assis dans une grotte. Ils sont en train de manger. Je ne vois pas mes affaires auprès d'eux... C'est pas grave, j'aurais l'occasion de chercher après. Les nuages s'amoncèllent déjà au nord. Si je ne me dépêche pas, je devrais combattre en pleine tempête de neige...

combat libre contre deux voleurs
(((ils sont tout les deux de niv.2)

Toujours emmitouflée dans ma cape, je m'approche. Au vu des traces, cela doit faire plusieurs heures... Plus de 2heures en tout cas. Ils sont persuadés, d'être seuls. Il me faut donc profiter de la surprise que je peux créer. Je me glisse de rocher en rocher, jusqu'à être à une distance suffisante pour être sûre de ne pas rater ma cible et prépare mon arc. Ma première flèche par en ligne droite dans le bras droit du voleur le plus proche. ((-4PV pour le 1er))

A ma grande surprise, je le vois se lever et casser la flèche à la hampe. Il prend son épée et commence à jouer avec de la main gauche... (pour une fois que je tire dans le bras droit, le guerrier est gaucher)L'autre guerrier tire son sabre de la main droite. (bien sûr, l'autre est droitier.)
Je tire une seconde flèche avant qu'il me rejoigne, loupant le plus proche, mais touchant celui de derrière. ((-3PV pour le 2è))

Après ce tir, j'ai juste le temps de ranger mon arc et de tirer mes deux lames. Du bras gauche, je contre la lame du premier brigand et esquive très difficilement celle du deuxième brigand qui se heurte à mon armure de cuir avant de m'entailler l'épaule ((-2PV))
Bloquant le sabre du premier brigand avec mon épée courte, je l'attaque d'un coup de glaive dans les cotes. ((-4PV pour le premier)). J'ai juste le temps d'éviter le coup du deuxième brigand qui cherche à me décapiter, en me baissant. Ce geste me laisse pendant un temps très court sans défense. Le premier brigand en profite pour me frapper à l'épaule gauche. ((-3PV)) (ces brigands ont l'habitude de combattre à deux... Il faut que j'arrive à les séparer.)

Pensant cela, je roule sur moi en arrière, me relevant un mètre plus loin, hors de portée des deux elfes. Me décalant par la gauche, je me dirigeais vers le premier. Celui-ci esquive facilement mon coup d'épée, mais ressens le fer de mon glaive dans son corps. ((-4PV pour le premier))Celui-ci à le temps de riposter avant que je recule lestement ((-2PV)). Le second nous rejoins et je le contre en croisant mes épées au-dessus de ma tête, évitant un coup qui aurait pu être grave. Le repoussant, j'ai juste le temps de le frapper ((-3PV pour le 2è)) avant de m'esquiver.

Le premier brigand attend mon recul pour me frapper, sa lame glisse sur mon poignard mais m'écorche malgré tout le poignet. ((-1PV)) Sans attendre, je risposte de ma main droite. ((-3PV pour le premier)). Me retournant, je pare le coup du second elfe avec une facilité époustouflante.
A nouveau, je m'écarte et me mets à l'abri. Les deux voleurs se jettent sur moi. Sautant en arrière, je les contre aisément, chacun avec une épée. Rispostant immédiatement, j'attaque chaque brigand d'une main. Le premier esquive mon attaque. Mais le deuxième n'évite pas le coup de mon épée qui lui frappe le visage ((-4PV pour le second))

Le temps que je cherche à me reculer, le premier brigand me porte un coup que j'esquive mal qui vient m'entailler la jambe. Le coup du second porte aussi, me blessant légèrement le bras.((-4PV))
(ils cherchent à me bloquer, l'un devant et l'autre derrière.) Comprenant tout d'un coup cela, je me décale de manière à garder mes deux adversaires devant moi. Pendant un certain temps, nous échangeons nos coups. Derrière la montagne, le soleil, l'astre de Gaïa, descend et se couche, rejoignant Yuimen pour une nouvelle danse. C'est l'heure des elfes gris. Redoublant mes coups, je frappe sans relâche mes deux adversaires. Pendant près d'une heure, les frappes succèdent aux parades, les revers suivent les contres... Nous sommes tout les trois assez gravement blessé. ((-6PV pour le premier, -7 pour le second)) ((-6PV))
A la surprise de son compagnon, le dernier de mes coups assome le premier bandit. Profitant de son hébétude, je le frappe à la tête. Mais, il revient à la réalité à temps pour éviter que mon coup soit mortel ((-4PV)). L'étonnement se lit encore dans ses yeux au moment où il s'effondre dans la neige.

Fatiguée, je désarme les bandits. Ce faisant, je constate qu'ils sont encore vivants.

(((4ème nuit et 4ème jour)))

La neige commence à tomber dru. Epuisée par mon combat, je refuse de laisser ses malheureux mourir de froid. Les traînant dans la neige, je laisse des sillons qu'il serait aisé de suivre.
Je m'installe dans l'abri où je les ai trouvés. Utilisant leur bois, j'allume un feu et je me mets à les veiller.
(Ma jeune soeur aurait fait la même chose, mais Gaïa est en elle, elle les aurait guéri. Je n'ai pas ce pouvoir, ni rien pour le faire... Pourtant, je vois qu'ils souffrent... Je doute qu'ils passent la nuit, mais espérons malgré tout.)

Tard dans la nuit, un des brigands meurt de ses blessures... (comme je voudrais pouvoir soigner les gens... Gimyri, pourquoi n'es-tu pas avec moi?) L'autre vit toujours, ou plutôt, il agonise.
Peu avant l'aube, entre deux délires dus à sa faiblesse et à sa fièvre, il me supplie de le soigner ou, à défaut, de l'achever... Ne pouvant pas le soigner, je le tue d'un coup d'épée.

Après cela, je consend à dormir un peu. Deux heures plus tard, à mon réveil, une épaisse couche de neige est tombée. Je regarde le cadavre des elfes... (pourquoi les ai-je attaqué au fond? Je n'y ai rien gagné...) Cette pensée en moi me pousse à les enterrer... Mais, le sol est trop dure dans cette partie de la montagne pour le faire. Prenant mon courage à deux mains, je les dépouille de leur bourse et de tout ce qui pourrait m'être utile avant de les ensevelir dans le fond de la grotte...

Pendant plusieurs heures, je cherche à l'extérieur mon matériel, sans pouvoir le retrouver... Epuisée par cette longue journée, je m'endors sur le sac des brigands...

(((dernier jour de marche)))


Après avoir creusé des monceaux de neige à la recherche de mon équipement, je décide de rejoindre les tombes et le matériel que j'ai dépouillé... En regardant de plus près, je m'aperçois que c'est mon matériel...
(Je suis tombée sur de bien pauvres voleurs... Ils se battaient avec mes armes...) C'est en rigolant que je range mon matériel dans mon sac... Les bourses par contre, sont assez pleines, je les transvase donc dans la mienne.

C'est donc d'humeur très joyeuse que je repart sur le flanc des montagnes... Ma carte toujours en mains... Je rejoins le village où est arrêté le groupe que je cherches...

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 Sujet du message: Amaranthe
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 13:02 
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Après plusieurs jours de marche dans les montagnes enneigées, j'arrive dans un village que me semble assez hospitalier... Les gardes me sourient et me laissent passer... je ne suis aucunement une menace.

Suivant toujours ma carte magique, je me dirige sans hésitation dans les rues... C'est étrange, j'ai certains détails en plus, mais la vision semble s'être réduite... Je distingue à présent les rues et ruelles du village...
Ceux que je cherche, sont semble-t-il dans un bâtiment non loin... Une auberge vraisemblablement...

D'un pas rapide, je trouve le lieu en question... C'est en effet une auberge...

Doucement, je pousse la porte et entre dans l'auberge... Me glissant dans le bâtiment, j'observe attentivement la population qui la compose...
Quatre personnes de races diverses, deux autres visiblement indigènes et le tenancier...
Un bref coup d'oeil sur ma carte me rappelle que je cherche 4 personnes... Les regardant, je me sens frissonner... Toute la haine de ma race remonte: en face de moi se tiennent deux jeunes drows. Je regarde à nouveau la carte, espérant de tout coeur qu'il ne s'agissent pas d'eux... La carte pourtant les désignent clairement, montrant même la table où elles sont.

Des envies de meurtre se réveillent en moi...mais une voix se répercutent dans ma tête (N'oublie jamais qu'il ne faut pas se fier aux apparences, un drow peut être bon, un elfe gris peut être mauvais. ... Ce sont les paroles de Yuimen que j'ai entendu après l'absorbtion.)
Je me calme et décide d'aller les voir...

"Bonjour, je cherche quelqu'un du nom de Asaliah... La connaîtriez-vous?"

Asaliah a écrit:
Les mots que prononce Seheiah, j’étais stupéfaite et cela me parait confus.
Je regarde Seheiah et à ces dernières paroles, je n’insiste donc pas plus pour le moment.
J’acquiesce et lui dis:

« - Bien, nous en reparlerons le moment venu alors. »

Laissant paraître une sourire du coin des lèvres.

Puis la porte de l’auberge s’ouvre, c’est un elfe grise, je n’y prête pas plus d’attention et commence à manger lorsque je découvre cette dernière près de notre table, nous portant un regard insistant.

A la question de la nouvelle venue, je croise les yeux de Seheiah, très surprise qu’elle sache mon nom, je me lève et la salue et lui dis :

« - Oui, qui la cherche ? »


Seheiah a écrit:
Après les propos d’Asaliah, je continue mon repas… Mais un peu à contre cœur…j’ai du mal à me remettre de certaines émotions…

Puis une ombre vient se camper au bord de notre table de bois, je lève les yeux la tête, la bouchée en suspend.

C’est une elfe grise, et donc légèrement différente de nos Kytries. Elle demande à voir Asaliah, qui se lève et se présente…

Je baisse ma fourchette, et porte ma main à mon épée assez discrètement…au cas ou… Je ne suis plus sûre de rien…


(pour mon grand malheur, celle qui se nomme Asaliah est un des deux drow... il va falloir jouer serré... Pourvu qu'Alin ai raison...)
Courtoise, elle me salue et se présente. D'un geste calme, je lui rend son salut, une main sur le coeur.
"Je vous cherche depuis de nombreux jours... Un ami très proche m'a demandé de vous aider...Il m'a envoyé au temple de Yuimen à Lúinwë un jeune humain du nom d'Alin. Il m'a dit que vous aviez perdu un être très proche de vous du nom de Longinus... Je peux vous aider à le retrouver si vous le désirez."

Gardant par prudence ma main à proximité de mon glaive... J'attend la réponse.
(pourvu qu'elle me croie, car je n'ai rien qui puisse prouver mes dires...)

Asaliah a écrit:
Aux paroles de l’elfe, je reste septique, lorsque qu’elle prononce alors le nom de Longinus…

Mon adoré, comment est-ce possible… Que connaissais-t-elle de son existence, quel lien ? Alin qui est-il ?

Une once d’espoir m’accompagne, tout n’est pas peut être pas perdu….

Je me reprends et la regarde assez déstabilisée et jette un œil ensuite vers
Seheiah :

« - Je ne comprends pas, qu’est-ce que vous voulez dire ? Savez vous où il se trouve et comment…»

Je suis décontenancée par cette étrange elfe arrivée de nulle part qui a l’air dans savoir beaucoup plus long que moi.


(Pourvu que j'arrive à les convaincre... Ce jeune humain avait l'air de trouver cette mission tellement importante.)

Asaliah me regarde puis regarde l'autre Drow... (je vais lui dire tout ce que je sais... C'est le plus simple, je n'ai rien à perdre après tout...)

J'écarte ostensiblement ma main de mon épée et reste debout en attendant qu'elles m'invitent à m'asseoir.

"Mon nom est Lothindil... Je suis apprentie druide et j'ai dû aller au temple de Yuimen à Lúinwë pour une mission confiée par mon maître... J'ai rencontré là-bas un humain étrange du nom d'Alin qui m'a demandée, au nom de mon maître, un service. J'ai accepté sans savoir ce que c'était. C'est lui qui m'a demandée de chercher une personne du nom d'Asaliah dans les duchés des Montagnes. Je devais ensuite vous proposez mes services pour vous aider à retrouver un être qui vous est cher... Il m'a dit que cette personne s'appelait Longinus. La seule chose que je peux faire pour vous, c'est vous offrir mon épée et vous montrez où est retenu Longinus..."

Disant cela, je sors lentement, sans geste brusque la carte d'Alin de la poche de ma cape... Je tend cette carte à Asaliah, m'efforçant au calme.

Seheiah a écrit:
Ma main toujours près de mon fourreau, je reste attentive à la scène qui se déroule devant moi. Cette elfe reste déroutante dans ces propos…je comprends la méfiance d’Asaliah, et je ressens la même chose… Je jette un œil aux deux demie-elfes à nos côtés, qui continuent à discourir.

C’est alors que j’aperçois au comptoir une autre elfe, blanche cette fois-ci, accompagnée par un étranger. Elle a des mots avec l’aubergiste et le nom d’Alkil me frappe alors aux oreilles… C’est alors qu’elle disparaît à l’étage… Elle peut être alors d’un renseignement assez précieux…

(Et l’aubergiste qui me répète que cela fait longtemps qu’il n’a pas vu d’étranger en ces lieux… Quelle ironie !)

Mon attention revient sur les deux elfes debout.
En répondant aux questions posées par ma consoeur, l’elfe grise se présente et démontre sa bonne foi en éloignant sa main de son arme, et sort une carte de sa capeline.

C’est alors que je sens au creux de ma poitrine, là où l’orbe repose, à l’abri des regards, une vague de bien être, un sentiment de sécurité soudain…

(Qu’est à dire…)

Je n’ose comprendre et la contempler devant elles. Mais écoutant mon instinct, je me lève, et m’adresse à Asaliah dans notre langue :

« Asaliah, crois moi, cette personne ne semble pas représenter une menace imminente pour nous, nous pouvons je pense lui faire confiance… Je ne suis pas sûre de ce que je sens, mais c’est bel et bien la… »

Sur ces dernières paroles, l’elfe blanche est redescendue…

Je me lève doucement en lâchant mon fourreau :

« Je vous prie de m’excuser Lothindil, pour le mal être que nous avons pu vous faire ressentir… Nous savons qui nous sommes, nos origines, mais vous êtes encore là et la bienvenue à notre table.
Asaliah, je reviens… »

Je fais un signe respectueux de tête à l’elfe grise, et m’avance vers le comptoir…

J’approche de l’elfe qui nous dévisageait d’ailleurs avec son comparse d’une façon peu amicale. Je sais que les pourparlers risquent d’être difficiles.


" Je vous prie d'excuser mon indiscrétion, dis-je avec une révérence, je vous ai entendu un peu plus tôt évoquer le nom d'Alkil, le village... Nous souhaiterions nous y rendre, et je dois admettre que je ne sais où il se trouve."

Je reste là devant eux, essayant d'apparaitre la plus confiante possible.


L'autre elfe noire continue de me dévisager... Ses yeux me transpercent, je baisse les yeux (c'est pas le moment de montrer l'arrogance de ma race... Déjà que mon histoire est rocambolesque... J'ai dû mal à la croire quand je la prononce, pourtant je l'ai vécu et eux comment pourrait-il la croire?)

La drow dont je ne connais pas le nom s'adresse à sa compagne dans un langue qui m'est étrangère... Elle se lève et ôte la main de son épée.
(c'est bien la première fois qu'une elfe noire s'excuse auprès de moi...) pensé-je en étant incapable de réprimer un léger sourire...

"Merci de votre confiance... Pardonnez à votre tour mon intrusion. Nos peuples ne se connaissent pas, mais se haïssent. Mais vous me semblez différentes de ceux que j'ai pu connaître. " Disant cela, je m'assied à leur table.

La carte toujours en main, je la tend à Asaliah.
"Si ça ne vous dérange pas, je vais manger avant de vous expliquer ce que je sais à propos de cette carte fort particulière, et à propos du lieu où est retenu votre ami." Mon ton reste poli, je connais trop peu les drows pour ne pas me méfier...
(Pour l'instant, je leur suis utile, que m'arrivera-t-il quand ce ne sera plus le cas)

Asaliah a écrit:
J’écoute l’elfe avec attention.
Ces paroles me paraissent floues…
Puis, Lothindil, me tends un parchemin.

Sans même avoir le temps de répondre Seheiah se lève et m’indique qu’il n’y avait aucune crainte à avoir.

Surprise, je la regarde s’éloigner en direction du comptoir.
Apres son précédent récit, je ne comprends pas le fait qu’elle ne se soucie pas de cette histoire abracadabrante.

Puis, je la vois converser avec une elfe blanche accompagnée d’une étrange créature.

Je me retourne donc vers l’elfe, assez déconcertée.
Qui a prit place à la suite de l’invitation de ma consoeur…

Lothindil, commence à parler de nos origines, il est vrai que cela reste étrange côtoyer ainsi aux yeux de tous, des races pourtant si différentes et haineuse les une envers les autres, je lui souri.

Elle me tend une nouvelle fois la carte que je prends d’un geste soigneux et réponds :

« - Bien, je vous en prie, prenez votre temps… » Puis je fais signe à l’aubergiste afin que l’elfe puisse passer commande.

J’examine de plus prêt le parchemin qui semble être ancien. Voulant l’ouvrir et découvrir ce qu’il contient, je relève les yeux en direction de la nouvelle venue, sans attendre son accord je décide de le déplier.

Etrange, cela ressemble à une carte, mais quelque points lumineux se distinguent, tous rassemblé au même endroit, sauf un plus à l’écart…
Je reste, contemplant ces lumières et regarde l’elfe …. Je ne comprends pas la signification… mais nous reparlerons de cela dès qu’elle le voudra.


Je commande à manger... J'ai fini mes provisions hier et je n'ai plus rien mangé depuis plus de 24h... Durant tout mon repas, je mange en silence... J'écoute les conversations... (C'est étrange, malgré tout, pourquoi moi? Pourquoi toute cette foule hétéroclite est rassemblée ici... Dans ce petit village de montagne? Je ne serais pas étonné que tous soit la pour la même raison. Pour l'instant, j'ai promis cette elfe noire, cette dénommée Asaliah. Je m'en tiendrais donc à ma promesse.)

La drow déplie ma carte que je lui tend, elle semble surprise... Faut dire que ce parchemin est tellement particulier. Finissant mon repas et achevant mon verre de vin elfique, je m'apprête à lui expliquer...
"Cette carte me fut confier par Alin pour vous retrouver. C'est un acte d'une grande magie que je respecte. Elle est en effet liée à 5 personnes: 3 personnes dont je ne suis pas sûre mais qui sont ici, Longinus et vous.
Chaque point brillant bouge avec celui qu'il représente. Ainsi, depuis que j'ai quitté Lúinwë, j'ai pu suivre, à distance, votre progression.
Le point à l'écart de nous, c'est votre ami... Il est retenu dans un lieu, un château vu la carte, mais je ne puis malheureusement vous en apprendre plus."

En petit, les noms de chaque lieu sont inscrits... Je n'y avais jamais fait attention...

Espérant de tout coeur avoir pu aider cette elfe, je lui souris. Elle ne me fait pas entièrement confiance (le pourra-t-elle un jour, je suis un Grise, c'est une noiraude... Pourtant, son ami semble avoir confiance en moi...)

Asaliah a écrit:
Je décide alors de continuer mon repas, tout comme mes comparses.

Les questions se bousculent, moi qui avais perdu espoir depuis notre arrivée ici… Cela est si inattendu, cette elfe, reste notre seule chance de retrouver Longinus…

Je sais maintenant qu’il est encore en vie… cela amine ma confiance…


Mon assiette terminée, je relève la tête et observe les deux semie-elfes, toujours en conversation, elles sont parentes à ce que j’ai pu ouï-dire…

Puis l’elfe grise, poursuit son récit. Elle m’explique la signification de cette carte mystérieuse. C’est donc par magie qu’elle a retrouvé notre trace.

Je me penche de plus près sur la carte et découvre donc les taches situées au village d’Aramanthe. Puis, celui à l’écart, indiquant la position d’un château…

La cavalerie qui nous avait attaqué dans la clairière, recherchait donc bien mon adorée…
Cette mésaventure reste encore très obscure et quels liens peut-il avoir avec cet endroit…

Mon index désigne donc les trois points lumineux, et je réponds:

« - Ceux là correspondent donc, aux deux semies-elfes, Paine et Yuna … ainsi que Seheiah tandis celui-ci, indique l’emplacement de Longinus. »

Nous avons enfin une piste…

« - Je vous remercie, votre aide m’est précieuse, j’avoue que sans vous, je serais toujours dans l’incertitude et je vous en suis très reconnaissante. »

Mon visage s’illumine, chose qui ne m’était pas arriver depuis ce jour funeste, ou je l’avais abandonné à un terrible destin…

J’aurai souhaité partir dans la hâte mais avant cela … il faut que l’on puisse s’équiper convenablement, et l’heure tardive ne nous est pas profitable donc nous partirons demain dès l’aurore.

« - Nous resterons ici pour la nuit, et partirons demain si cela vous convient. »


Après avoir raconté ce que j'avais à dire, j'écoute la jeune Drow... Elle me fascine en fait. Je ne sais qui est cet être, mais il doit lui être très cher... Peut-être est-ce lui aussi un Drow? Peut-être est-ce un membre d'une race... Que m'importe en effet, j'ai accepté cette mission pour l'amour de mon maître.

Asaliah me présente les 3 autres compagnons: Paine et Yuna, les deux semi-elfes et Seheiah, l'autre Drow...

Je fais un grand sourire aux deux semi-elfes... Elles ont du sang de gris dans les veines, je le vois déjà rien qu'à leurs yeux...

Asaliah s'adresse à nouveau à moi, le visage souriant... La nouvelle que je lui ai apporté lui a fait un grand bien sans que je sache pourquoi...

"C'est ce que je comptais faire... cela fait près de 5 jours que je traverse les montagnes avec fort peu de provisions et j'ai besoin de repos..."

Puis, je me retourne vers les semi-elfes, elles m'observent, je le sens.
"Mon nom est Lothindil... je sais que l'une se nomme Paine et l'autre Yuna, mais je voudrais savoir qui est qui..." dis-je pour entamer la discussion... Voir quelqu'un qui me ressemble, même à moitié, me fait du bien et je voudrais pouvoir me lier d'amitié avec elles (qui sais ce qui pourra m'arriver quand les drows auront retrouver ce Longinus?)

Paine a écrit:
Après avoir observer ma sœur pendant un bon moment sous toute ses formes je tourna légèrement la tête car j’avais l’impression que l’on m’observais….j’avais raisons, une elfe gris avec qui Asaliah parlais nous regardait comme elle avait envie de nous parler…..mais je n’osais pas aller vers elle et lui parler…puis
Yuna dit :
« Qu’est ce que tu regarde Paine ? »

Et je lui répondis :
« Regarde là-bas il y a une elfe gris qui nous regarde on dirait qu’il veux nous parler…. »


Yuna a écrit:
Je regarde l'elfe grise en souriant :

Je suis Yuna, et voici ma soeur Paine, notre mère fut une Sindel, comme tu as du le deviner. Nous venons d'Oranan en Ynorie...

Je jette un coup d'oeil à ma soeur, lui demandant par un regard si elle voulait rajouter quelque chose...


Paine a écrit:
Je fit d’un très léger signe de tête une réponse négative……


"Je suis une Sindel entière... Je viens de Cyniar dans l'archipel de Noara... Si c'est pas indiscret, qui est Longinus... Car j'ai été chargé par un jeune humain de vous aider à le retrouver, mais je ne sais pas qui il est."

Dis-je en souriant heureuse qu'une des deux elfes m'ai répondu...

_________________


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 Sujet du message: Village d'Amaranthe
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 13:07 
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Seheiah a écrit:
Aux dires de Siiwih, je me retourne et vois qu’Asaliah tient dans ces mains une sorte d’ancienne carte… Son visage reflète la surprise et peu a peu, l’étonnement laisse place à une certaine joie semble-t-il…

« Oui peut-être, venez je vais vous introduire auprès de mes compagnes… »

Je m’approche de la table suivie de l’Elfe et de l’étrange Swish.

Arrivéeà leur niveau, je présente Siiwih au groupe, en ces termes :

« Permettez moi de vous interrompre, je vous présente Siiwih, Elfe de l’Anorfain et Swish, une Aldryde prêtresse.
Asaliah, elles viennent du village d’Alkil et peuvent nous y conduire… »

Et enfin, je me tourne face à Siiwih, et désigne les personnes au fur et à mesure que je les présente :

« Voici Paine, une jeune Kyttrie semi-elfe, accompagnée de sa comparse Yuna. Je te présente Asaliah, ma sœur d’armes, et enfin Lothindil, que nous avons eu tout juste le plaisir de faire sa connaissance.
Attablons nous. »

Je reprends ma place face à Asaliah, et près de l’elfe grise.


Paine a écrit:
Après que Lothindil eu répondu en souriant je lui fit a mon tour un sourire. Elle avait l’air contente que nous ayons répondu.

Puis Seheiah s’approcha de la table suivit d’une elfe blanche. Elle nous désigna un par un pour nous présenter. Dès qu’arrive mon nom je fit un signe de la tête de salutation. Après que tout le monde était assis je répondit a la question de Lothindil :
« Voit tu je ne connais pas vraiment Longinus. La seul chose que je peux te raconter c’est notre rencontre. Veux tu que je te l’a raconte ? »

Apres cette question je m’arrêta pour entendre ou voir sur son visage une réponse. Puis l’elfe gris fit un petit signe de tête et a mon tour je lui en fit un. Et je commença a réciter l’histoire :

« Et bien, je suis sortit de l’auberge et je l’ai ai entendu parler qui devait aller dans les duchés et je leur ai demander si je pouvais les accompagner, car je ne savais pas vraiment me battre. Et je savais que la compagnie de d’autres personne m’aurait sûrement bien aider. Alors je suis partit avec eux….. Bien sûr quand je l’ai ai rencontrer dans la rue devant l’auberge il y avait Longinus….. »


Yuna a écrit:
Pour ma part, je n'ai jamais rencontré ce fameux Longinus, je viens d'arriver dans ce "regroupement". Je sais sûrement moins de choses que vous à propos de cette affaire
fis-je en continuant de sourire à l'elfe grise.


(Situation étrange s'il en est... Comment 5 personnes aussi différentes peuvent se retrouver groupés autour d'un seul dont la majorité ne connaisse rien. Puis d'abord que fais-je moi-même dans cette histoire... Pourquoi c'est homme n'est-il pas avec eux. Qu'est-ce que tout cela veut dire?)

La deuxième drow s'approche de la table avec une elfe blanche et une créature étrange: une aldéryde... Mes yeux pétillent en la regardant: elle vient de chez moi. C'est le seul continent, à ma connaissance, où on peut rencontrer ces créatures. Que fait-elle ici?

Un à un Seheiah nous présente. A mon nom, je salue une main sur la pointrine.
Une fois les présentations faites, je me tourne vers les deux drows (les questions sur l'archipel de Noara attendront, pour l'instant, je veux savoir qui est cet individu que nous devons aider...)
-"Au fait, je suis prête à vous aider à sauver cet personne qui semble vous être cher, mais je voudrais en savoir plus sur lui... Qui est-il? pourquoi et comment s'il vous est aussi proche, n'est-il pas avec vous?"

Seheiah a écrit:
Je viens tout juste d'arrivée, et la discussion allait bon train, mais Lothindil veux en savoir plus sur cet mystérieux humain, ce qu'elle peut revendiquer de droit. Asaliah dans ces pensées n'entend pas la jeune elfe, je décide alors de lui répondre comme je le peux.

" Cet homme je pense est lié à Asaliah dans la mesure ou il l'a aidé à maintes reprises..." je ne sais pas ce que je peux dire de leur relation, aussi je ne préfère pas en dire plus à ce sujet.

" Pour ma part, je connais Asaliah depuis longtemps et de ce fait, je l'ai rejoins à Kendra Kar... C'est ainsi que j'ai suivi Longinus, surtout par la présence d'Asaliah à ces côtés... Nous devions aller aux duchés dans un village nommé Alkil que Siwih connait semble-t-il, mais sur le chemin nous fumes attaquées par une hordes de mercenaires."

Mon visage s'assombrit, et le souvenir de notre fuite reste douloureux:

" Nous avons du fuir, le combat était rude, et cet humain resta pour nous...enfin pour assurer nos arrières... De retour sur place, nous ne vimes que des cadavres et aucune traces de lui..."


Asaliah semble trop perdue dans ses pensées pour me répondre... C'est donc Seheiah qui me répond...

(De plus j'en sais sur cette affaire, de moins je comprend... Devrais-je leur parler pour la secte? Sont-elles au courant? Il ne semble pas... Pour l'instant, je ne vais pas insister là-dessus... J'en parlerais avec l'humain quand nous l'aurons sorti de ce beau drap...)

Je regarde un à un chacun de mes compagnons... (Je ne suis visiblement pas la seule à être fatiguée... Et les semi-elfes ont besoin de plus de sommeil que nous...)

Un rapide coup d'oeil sur ma carte m'apprend que nous en avons pour près d'une journée de marche dans les montagnes... (Les drows et l'elfe blanche devraient pouvoir suivre mon rythme d'elfe montagnarde; par contre, les semi-elfes, je n'en sais rien... Il va donc falloir nous reposer au plus vite...)

Relevant la tête de mes cartes:
"Je pense que nous avons tous besoin de sommeil... Chacun de nous à eu une longue journée visiblement et demain, une rude journée de marche nous attend à travers les montagnes... Personnelement, je n'ai que très peu dormie depuis deux nuits et je suis épuisée... Si ça ne dérange personne, je vais aller prendre une chambre.
Je vous propose qu'on se retrouve ici à l'aube, nous partirons ainsi au plus vite..."

Sans attendre leurs réponses, je me lève, les salue et va prendre une chambre auprès de l'aubergiste. Sans rien laisser en bas, je monte me reposer...

Seheiah a écrit:
En espérant avoir éclairer un peu plus l'elfe, je finis mon repas, maintenant froid...
( de quoi me mettre de bonne humeur!)

Lothindil semble elle aussi exténuée et au vu de la journée du lendemain, elle prend la sage décision d'aller se coucher.
J'en fit de même accompagnée par Asaliah, et vais vers le comptoir pour prendre les clefs de nos chambres. Je me retourne vers les semi elfe, leur souhaite bonne nuit, et je suis Lothindil dans l'escalier, accompagnée d'Asaliah, Siiwih et Swich.

Chacune regagnant nos chambres, je voulais parler à Asaliah, de l'orbe, chose dont je n'avais pas eu le temps, mais la fatigue et l'exitation d'une nouvelle piste me dissuade de lui en parler de suite.
(Je trouverai bien un moment de toutes les façons.)

Dans ma chambre, je me soulage de mes vêtements sales et me fais un brin de toilettes. Je pose mon arme près de moi, et m'étend sur le lit. Peu s'en faut pour que je tombe de sommeil, malgré l'angoisse de mon épisode précédent.


Yuna a écrit:
Je fut soulagée que nos compagnes décidèrent d'aller se coucher, bien que je ne l'aurais pas avouer, même sous la torture, je tombais de sommeil...
Je ne fini pas mon repas et monta dans ma chambre, où je ne pris pas la peine de me désabiller et m'allongea sur le lit. Je m'endormis rapidement d'un sommeil léger.


Méthodiquement, comme à mon habitude, j'essaie de remettre tout les éléments en place...Oubliant que je ne suis pas dans ma chambre sur Noara, je récapitule un à un les évènements à voix haute:
"Depuis mon départ de chez moi, j'ai rencontré un druide étrange, mais fascinant...
Celui-ci m'a demandé de me rendre à Lúinwë pour un service pour lui... Je l'ai fait. Arrivée là-bas, j'ai rencontré Alin, ce drôle d'humain.
Celui-ci m'a parlé d'un secte dont un parent de Nuilë aurait fait partie... Cette secte serait en train de renaître... Mais le leader est retenu prisonnier...
Il me demande d'aider Asaliah à le délivrer... Comme un mouton, j'obéis (faire ça ou autre chose après tout...)
Cette quête me mène à Cuilnen où j'ai passé cette épreuve... et où j'ai rencontré mon Dieu...
Je me retrouve ici, avec deux semi-elfes et deux drows, toutes partantes pour délivrer cette humain dont nous connaissons, au fond, rien.
Cette histoire n'a aucun sens...
Je sais maintenant comment l'humain a disparu, mais pas pourquoi..."

Tout en réfléchissant, je me lave et me déshabille... Je lave la lame de mon épée et de mon glaive et les réaiguise pensivement... (ça pourra toujours être utile à mon avis). Je vérifie aussi mon arc que je lave de toute la poussière qu'il a pris. Enfin, avant de m'endormir, je vérifie l'état de mon armure en cuir... Elle porte la trace d'un coup assez gros sur le torse... Certainement un des coups d'épée des voleurs...
Heureuse d'avoir récupéré des armures de rechange, je laisse celle-là dans un coin et en sors une des autres de mon sac...

Je me rhabille enfin, avant de dormir... Mon glaive et mon épée à portée de main... (Je préfère avoir mon équipement... j'ai pas confiance en ses individus, malgré tout...)

Paine a écrit:
Après une discussion pesante, Lothindil se leva et nous salua avant d’aller chercher un clé auprès de l’aubergiste pour avoir une chambre….Puis Seheiah, Asaliah, Siiwh et Siwch fit de même…Puis je me leva et salua ma chère sœur…J’alla vers l’aubergiste et lui demanda une clé, puis monta les escaliers, chercha ma chambre et dès que je l’avais trouver l’ouvrit……m’allongea sur mon lit plusieurs minutes, enleva mes habits sales, fit un petit brin de toilette, puis me glissa entre les couvertures et repensa a la journée fatigante que nous avions eu…..puis fatiguer je ferma les yeux et m’endormit immédiatement pour manque de sommeil..


Seheiah a écrit:
(Une brûlure, une brûlure me consume la poitrine !)

Je m'éveille en sursaut, et de ma main, encore hagarde par le sommeil, je lève l’orbe d’Omael.
Je plisse les yeux devant sa lumière aveuglante. Elle était rouge sang et un feu brûle en son cœur.

Un danger…. Un danger est là tout près… Je me redresse alors, perplexe devant cette pierre… Elle semble me parler, ou plutôt me faire sentir des sentiments environnant à mon encontre.

Je me lève, fouille dans mon sac, m’habille et prends mon épée. Je sors précipitamment de la chambre et regarde dans le couloir…

(Personne…)

Mais le feu, toujours présent m’insuffle d’éveiller mes compagnes et de se tenir sur nos gardes…

De la fenêtre qui se trouve au bout du couloir, un tumulte extérieur se fait entendre. J’accours à la porte d’Asaliah, et tambourine :

« Asaliah, lève toi, ouvre ! »

La peur envahit mes entrailles, ne comprenant aucunement ce qui se déroule… Et puis un cor sonne au loin, sûrement les garde à l’entrée du village…

« Asaliah ! Vite ! »


Asaliah a écrit:
Alors que je dormais profondément, j’attends un vacarme à la porte qui me fait bondir hors du lit. J’attends la voix de Seheiah, assez affolé.
C’est alors que je me m’habille essayant d’être la plus rapide possible et me pare de mes armes …

(On ne sait jamais et à mon avis, il est fort possible qu’elles servent…)

Je m’empresse donc d’aller lui ouvrir, et lui réponds :

« - Que se passe-t-il ? »

Et un son sourd se fait entendre à l’extérieur, comme une sorte de signal d’alerte…


Comme à mon habitude, je dors d'un sommeil léger... Soudain, sans transition, je passe du sommeil au réveil. Je me lève d'un seul coup, prend mon glaive et mon épée... Quelque chose ne va pas... Me préparant à n'importe quelle éventualité, je prend mon carquois sur mon dos, et mon arc à la main.
Plus loin dans le couloir, quelqu'un tambourine à une porte. Sans hésitation, je reconnait la voix de Seheiah qui appelle Asaliah. (quelque chose de grave se produit)
N'hésitant pas une seule seconde de plus, j'ouvre la porte de ma chambre... Au loin, un cor résonne. Ce sont ceux de la ville, nous sommes donc attaquées.
A peine sorti, j'encoche une flèche et bande mon arc en direction de la porte.
Je vois Seheiah qui est dehors, elle aussi est déjà armée, prévenue par je ne sais quel pressentiment. Asaliah ne tarde pas à sortir...
Dehors, les bruits de bottes se rapprochent... Je connais trop bien ce son...

"Allons prévenir les autres... Je doute que nous soyons trop de 6 à nous battre ce soir..." ajouté-je l'air sombre en direction des deux drows...

Sans attendre leur assentiments, je me précipite vers la porte de l'elfe blanche et frappe à grand coup de poing, l'appelant à nous rejoindre.

A peine ai-je fait ça que la porte de l'auberge vole en éclat.

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 Sujet du message: combat auberge d'Amaranthe
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 13:11 
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Paine a écrit:
Je me réveilla en sursaut sûrement brusquer par mon cauchemar ou je voyais mon père assassiné ma mère….puis j’entendis des bruits inhabituelles, comme un signale mêlé a des coups de poings…je ne savait pas ce que cela voulait dire mais je n’étais pas rassuré. Je sortit de mon lit, m’habilla, pris mon poignard au cas ou et sortit de ma chambre. Dans le couloir je vit Seheiah affoler et Asaliah a ses coter, Lothindil était en train de donner de grand coups à la porte de l’elfe blanche. (On dirait qu’il faut prévenir les autres, bon je vais prévenir ma sœur alors). Je m’approcha de sa chambre et lui cria :

« Yuna lève toi !! Quelque chose se prépare, prends tes armes!! »...


Yuna a écrit:
Je fût réveillée par une voix qui me sembla être celle de ma soeur, je n'eut pas à m'habiller, mais je pris tout de même mon poignard et rejoignit ma soeur dans le couloir.
Que se passe t'il ?


Paine a écrit:
« Une troupe de mercenaires, et de combattants attaquent le village !!…….Prépare toi au combat ma sœur»…


Juste après avoir tambouriné à la porte de l'elfe blanche, je prend mon arc et me retourne, la porte vole en éclat. Toutes mes compagnonnes sortent de leur chambre. D'un simple regard, je les évalue, puis évalue mes ennemis. Nous avons moyen de les battre, mais cela promet d'être un combat difficile à réaliser.

Jaugeant mes ennemis, je n'ai aucun mal à choisir ma cible: je suis en forme et ai envie d'un défi (je crois que je suis folle)... Un guerrier mage, armé d'une épée et de sa baguette pénètre en premier. Il est protégé par un bouclier noir comme la nuit et couvert d'une armure de la même couleur.

"Occupez-vous des autres, je me charge du chef." Crié-je à l'adresse des autres.
combat contre le fanatique de niv.4

Sans attendre de réponse, je tire une flèche en direction du fanatique. Il la pare aisément de son bouclier. Puis me regarde et lève sa baguette. Je ressens quelque chose que je n'ai jamais senti... Comme si une centaine de pointes me transperçaient le corps. Sous le choc de ce sort, je recule un peu...((-5PV))
Cependant, je me ressaisis assez vite. Je reprend mon arc et tire une flèche qui atteint le guerrier à la cuisse, lui arrachant un cri...((-3PV)) (chacun son tour d'avoir mal...)pensé-je avant d'éviter de justesse une flèche qui ne m'étais pas destinée...

Je lance une troisième flèche qui est arrêté par cuir de l'armure du brigand. Avant d'avoir pu réagir, j'ai l'impression qu'une main m'étouffe. Je me débats, cherchant à me libérer de cette étreinte ((-3PV)) Enfin, l'étreinte se dessère. (j'ai l'impression que ce combat va être plus difficile que ce que je pensais...)
Je remets mon arc à l'épaule et tire mes deux épées. Esquivant une flèche, je rejoins mon adversaire au pied des escaliers. Je feinte de mon épée courte que le mercenaire évite sans trop de problème de sa rapière. Mon glaive quant à lui ricoche sur le bouclier avant de lui blesser le bras gauche.((-2PV))

Tout autour de moi, j'entend les bruits de bataille, mais il m'est impossible de distinguer qui en est où... J'ai tout juste le temps de voir une flèche de l'elfe blanche passer près de moi et toucher un mercenaire qu'il me faut parer d'extrême justesse un coup de rapière. Auquel je répond par un coup d'estoc de mon glaive. Le mercenaire esquive mal et se reçoit le coup dans les cotes ((-5PV))
Le souffle coupé il recule de quelques pas.
Je vais pour enchaîner quand il lève sa baguette... A nouveau, l'impression que de multiples pointes me transpercent me fait tomber à genoux. ((-5PV))
Dans un effort de volonté, je me relève malgré la douleur lancinante... Je force le fanatique au combat au corps à corps...
Nombre de mes coups sont contrés par le bouclier ou amorti par l'armure. Cependant, par trois fois, mon glaive ou mon épée arrive à toucher la chair. ((-6PV)). Le fanatique ne reste pas sans réagir... Esquivant mes coups de ses protections, il cherche à me frapper de sa rapière. Je contre de nombreux coups, mais mon armure prend malgré tout quelques chocs. Mais elle tient bon et me protège bien. Certains coups cependant touchent mes jambes ou mes bras.((-5PV))

Des deux cotés le sang coule... Il m'est impossible de savoir comment se passe le autres combats... un sort qui ne m'était pas destiné me touche par derrière, me grillant en partie ma tunique((-2PV)). Réciproquement, une flèche qui n'était peut-être pas pour lui, le blesse cruellement au visage... ((-5PV))

Profitant de cette chance, je m'élance à l'attaque... La dernière car je n'aurais pas la force d'en porter une autre... Je me jette sur lui, mes deux épées prêtes à l'attaque. Chaque épée le frappe au creux de l'épaule((-3PV)), mais ce n'est pas lui qui pousse un hurlement, c'est moi... En baissant les yeux, j'aperçois la rapière du mercenaire qui m'a entaillé méchamment juste sous ma protection...((-3PV))
Nous tombons tout les deux à genoux... Je trouve la force de crier: "Neutralisez-le, mais ne le tuez pas... Il pourra nous être utile..."

Sans savoir si j'ai été entendu ou pas, je m'effondre dans les douces limbes du repos du guerrier... (Comme j'aurais aimé les connaître mieux... Comme j'aurais aimé leur dire au revoir...)

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 Sujet du message: Duchés vers Kendra Kâr (coma)
MessagePosté: Dim 10 Juil 2011 13:13 
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(((indication pour les GM's, lors de mon dernier combat dans les duchés (village d'Amaranthe, auberge de TilSit), je me suis évanouie. Je suis ramenée à KK en charette par Siiwih et le propriétaire. Mon voyage du retour constitue donc plus en une série de rêves et de délires qu'en un voyage normal. Si quelqu'un écoutait mes délire, il ne percevrait que mes paroles, tout le reste se passant dans ma tête...)))

Dans les duchés des montagnes


Une étrange sensation m'envahit... J'ai l'impression que mon être se divise en deux. Je sais que mon corps ne se déplace pas, enfin qu'il ne se meut pas par rapport au lieu où il est placé. J'ai la sensation malgré tout que je bouge, mais ce n'est pas mon enveloppe charnelle, mais bien mon âme... mon esprit quitte mon corps et s'envole. Je me vois dans un cariole, sur la route de la cité blanche, mon corps est pâle et immobile.
"Peut-être vais-je enfin retrouver ma soeur?"
(Tu ne la rejoindra pas, mais tu la verras... Vois et apprends. Ce voyage pourra t'être très bénéfique...)Cette voix est celle de Yuimen. Je sais que je n'ai rien à craindre.

Mes yeux se ferment, je m'envole et voyage pendant un temps assez long...

Je ressens de la douleur. En ouvrant mes yeux, je me rend compte que je suis de retour à l'auberge... Je revois le combat. Un cri me fait tourner la tête: c'est le mien. Je m'effondre. Une des deux drow se précipitent, j'ai l'impression de mourir. L'aldéryde me guérit un peu, la douleur passe. L'aubergiste discute avec les drows et la blanche. On me monte dans mon lit.
"Voilà donc ce qui s'est passé après mon évanouissement... J'en sais assez."

Je cligne des yeux. Je me réenvole. Le voyage est court.

J'ouvre à nouveau mes yeux: Une porte, une auberge. Je suis toujours au même endroit. Je me vois pousser la porte. A nouveau la voix de mon Dieu résonne dans ma tête. Je fais la connaissance des drows et des semi-elfes. On me présente la blanche et son aldéryde.
"D'où vient-elle avec son équipement digne des elfes gris?"
(Elle revient en effet de Tahelta, en ton ancien pays. N'oublies plus mes anciennes paroles...)

Je ferme les yeux, je pars pour un voyage un peu plus long...

Quand je regarde, je suis près d'un feu. Deux hommes couchés, désarmés, blessés. Je peux entendre mes pensées. Mais ce n'est pas à Gilmiry que je pense, mais à Nazca...
"Si je l'avais prise avec, elle aurait pu les guérir..."
(elle est partie à ta recherche... Vous vous retrouverez bientôt...)

Rassurée, je ferme les yeux et repars vers le passé.

Dans l'Anorfain


J'ouvre mes yeux. Durant un long moment, j'ai du mal à reconnaître le lieu où je suis... Cette salle est de bois et de pierre précieuse... Je m'aperçoit entrant dans cette salle. Mais, mes yeux ne peuvent s'empêcher de contempler l'être devant moi... Il est grand, musclé, il ressemble à un humain... Ses yeux brillant sont dorés, il est vêtu d'une tunique. Il paraît jeune pourtant on ressent un âge et une sagesse dépassant la mienne... Soudain, je réalise et tombe à genoux, tête baissée, humble. Pour la deuxième fois, je suis devant mon Dieu... Toutes Ses paroles me reviennent en tête... Chacun de ses conseils, chacun de ses ordres. Je l'écoute et m'efforce d'en retenir le maximum... J'attends qu'il ait fini pour oser m'adresser à lui:
"J'entends et reçoit à nouveau Tes paroles, Ô Yuimen, mon Dieu"
(Mais à nouveau tu les oublieras car tu es mortelle... Ne t'inquiète pas, je te les rappelerais au besoin...)

La salle devient très lumineuse, je ferme les yeux, mais la lumière traverse mes paupières... Peu à peu, elle devient supportable, j'ouvre les yeux...

Je regarde une lumière blanche et regarde avec horreur la fiole blanche. Pas très loin, dans l'autre main du prêtre une fiole noire... Je me souviens de l'énigme, de ma peur... Je ressens ma peur... Je me vois me relever... Je sais que mon choix est le bon, mais je ne peux m'empêcher de trembler en me voyant boire la potion. Je ressens le fluide pénétrer mon corps. Je ressens la force de Yuimen en moi. Je suis incapable de me souvenir des paroles du prêtre, ni des miennes... Je me vois m'effondrer...
"J'ai tenu mon serment..." dis-je les yeux en larmes
(Je le sais, mais ne risque plus jamais ta vie pour moi... Tu as d'autres choses à faire sur cette terre...)

Tout devient sombre... Je glisse dans la mort. Non, juste dans le passé.

Tout s'éclaircit. Je suis sur une esplanade, un humain devant moi. Je le regarde, il est jeune, à peine 19ans. Dans sa main, une grande faux. Regardant autour de moi, je reconnaît le lieu. Je suis dans le temple de Yuimen à Lúinwë... L'homme qui est prêt de moi, c'est Alin... Il me tend un parchemin, c'est la carte...
"Beaucoup de bonnes et de mauvaises choses sont parties d'ici..."
(Beaucoup d'autres en partiront encore, sois-en sûr car l'histoire n'est pas finie)

Je cligne des yeux pour un bref retour en arrière...

Je me vois rentrer dans le temple... Avec respect, je me vois me déchausser et défaire mes armes. Je vais pour faire la même chose quand je m'aperçois que je suis
dans une longue tunique blanche... Je me suis, écoute silencieusement la prière avant de me voir brûler la cordellette de Nuilë.
"le premier serment que j'ai jamais tenu..."
(il fut pourtant fait à un humain mortel...)

Mes voyages


Mes yeux s'ouvrent sur de nombreuses couleurs... Du blond comme les blés, du brun comme les arbres, du roux comme le feu, du bleu comme le ciel et du blanc comme la neige... Ouvrant totalement les yeux, je me vois, regardant des elfes... C'est la première fois que je contemplais des elfes blancs... J'entends ma pensée, comme si elle était parlé... Je ris...
"Ces elfes sont quand même étranges avec leurs couleurs..."
(Peut-être sont-ils étranges à tes yeux, mais tu l'es autant à leur yeux..."

Ayant assez vu, je me laisse guider dans mon passé...

Quand j'ouvre les yeux, j'ai l'impression de flotter. Je vois le visage de ma soeur, mais ne peut le toucher...Une partie de ses mots me revienne:(Non, tu es encore en vie, et on a besoin de toi ailleurs... Va, ma soeur...)
"Pas encore... J'ai rencontré mon Dieu, mais il faut affronter mon passé"
(Il te faudra affronter bien plus en réalité...)

Je glisse à nouveau, quelques jours plutôt...

Je suis toujours sur la route de Lúinwë... Des créatures étranges... Je me mets à rire: ce sont des nains...Ce que j'ai dû avoir l'air idiote ce jour-là... Faut dire qu'ils sont troublants comme créatures.
"Malgré leur apparence, je ne les ai pas attaqué..."
"Tu as bien fait, car ils n'étaient pas hostiles aux elfes... et ils le seraient devenus dès lors..."

Derechef, je m'enfonce dans le passé... Le voyage est plus long... Je retourne de plus d'une semaine en arrière...

Nuilë et l'ermitage


Mes yeux s'ouvrent sur une forêt...J'entends des mots dont je ne saisis que des bribes... Mais je n'ai aucune peine à reconnaître qui est devant moi... Instinctivement, je touche ma tête, ma cordelette est toujours là, me liant à Yuimen... Nuilë... je suis donc de retour à l'ermitage. Les mots qu'il prononce me guide: (Vas-y et cherche le temple de Yuimen parmi les montagnes. C'est là que j'ai prêté mon serment. Brûles-y mon cordon, car désormais, je suis un druide accompli.)Je répète mot pour mot la promesse que je lui ai faite et que j'ai tenu:
"J'irais donc à Lúinwë et je brûlerait ton cordon en offrande à Yuimen."
(La deuxième chose est comment revenir? Crie par trois fois le cri du Lirelan et je viendrai... )
"j'avais oublié comment revenir..."
(c'est pour cela que je te rappelle toutes ses choses...)

Je cligne des yeux et revient seulement quelques courtes minutes avant...

ou plutôt pas tout à fait... La situation a légèrement changé: Ce n'est pas Nuilë qui est en face de moi, mais Yuimen en personne.. Sans aucune indication, je mets un genou à terre, la main droite sur le coeur, inclinant la tête. Puis sans que nul n'ai besoin de me dire les paroles à répéter, je refais ma promesse:
"Un genou à terre, touchant ainsi Yuimen en personne.
La main droite, symbole de la force de mon corps,
posée sur le coeur, lieu de la vie et des sentiments.
Je jure à Yuimen et à la nature, une fidèlité absolue.
Sur ma tête, lieu de croyance et sagesse
est posé le lien qui désormais nous uniras."
(Moi, Yuimen, Dieu de la terre, entends ta voix et reçoit tes paroles. Puisses-tu ne jamais oublier ces mots!)
"Je le dis haut pour que les Arbres et la Rivière l'entendent et s'en souviennent, si je l'oublie. Je dis, moi Lothindil, que désormais je serai liés à Yuimen et à la nature et à eux seuls. Telle est ma Parole, ma Parole qui ne m'appartient plus."
(Lève-toi désormais, Lothindil. Continuons notre chemin)

A ses mots, je me redresse et m'éloignes, allant toujours plus loin dans le passé...

Entre Naora et Kendra-Kâr


J'ouvre les yeux, ça bouge, ça tangue en fait. J'entends des cris au-dessus de moi. Autour de moi, des caisses glissent, des tonneaux roulent. Je met un certain temps à me retrouver. Je suis blottie dans un coin, tremblante de peur. Tout cela me rappelle de bien mauvais souvenirs: la colère de Moura... Je sais que je ne peux pas bouger, je sais que je ne peux pas crier la peur qui m'envahit... Je ne devrais même pas être ici... C'est mon premier voyage en bâteau, moi qui haït l'eau, j'ai d'autant plus peur... Je veux juste voir Kendra Kâr la blanche. Il fallait que je partes de Tulorim... Je suis une clandestine, mes fonds ne me permettant pas une vraie place... Je suis sur un des navires de commerce entre Tulorim et Kendra Kâr...
"Moura n'a jamais été bonne à mon égard..."
(Pourtant elle t'a laissé la vie sauve ce jour-là. Tout n'est pas soit bon, soit mauvais... Il existe toujours des nuances...)

Me retournant vers la cale du bateau, je ferme les yeux de peu, en voyant un tonneau rouler droit en ma direction.

Un doux soleil irradiant mon visage me pousse à réouvrir les yeux. Il n'y a plus de bruit de tempête, juste un doux bourdonnement... Ma cabine est confortable, je suis couchée sur un lit, sans aucune crainte... Je tâte ma bourse, elle me semble bien vide. Je me rappelle, toutes mes années d'économies sont passées dans le prix de ce voyage... Il me reste à peine 50 yus... Je repense à ma peluche: Nazca, mon Aniathy. Même si j'avais voulu, je n'aurais pas pu la prendre avec... Elle comprendra, enfin, j'espère...
La merveille de nos technologies... C'est en effet en Aynores que je suis partie de chez moi... C'était la première et seule fois que je suis montée sur nos machines volantes. Je me dirige vers Tulorim, mais je sais que je ne vais pas y rester. Ma destination est Kendra-Kâr la blanche...
"Mon premier vrai voyage, le début de mes aventures..."
(Non, le voyage dans le passé n'est pas encore fini, ce n'est pas tout à fait le début...)

Me laissant guider sur cette longue route, je ferme les yeux...

Quand j'ouvre mes yeux, je ne peux réprimer un petit cri. Je me vois, auprès de mon père. Nous sommes seuls sur une des collines qui bordent la ville.... Au loin, je distingue la maison, la forêt, la montagne et le torrent clair. Pas très loin, derrière moi j'entends un ronron sourd... C'est celui d'un anyore.
(Va ma fille, ta route est différente de la nôtre. Ce pays n'est pas le tien)
"Il est le mien, mais trop de souffrance m'y rattache..."
(C'est pour cela qu'il faut que tu partes...)
"Où vais-je aller, Adâr?"
(Rends-toi à Kendra-Kâr la blanche... De là tu verras bien...)
"J'irais donc... Dis à ma mère et ma soeur que je les aimes... Prends soin de Nazca... Je sais dire si je reviendrais... Au revoir, Adâr."
J'entends ses mots dans mon rêve et mes larmes coulent...

"Toi qui est un Dieu, pourrais-tu me dire pourquoi je suis partie?"
(Oui, tu l'apprendras dans le reste du voyage... Mais il risque d'être très douloureux...)
"Conduis-moi à travers le passé... J'ai besoin de savoir..."

Un peu nerveuse, je ferme les yeux...

Sur Noara


J'ouvre les yeux, je suis à l'orée d'un bois, dans un esplanade en pierre... Je suis à genoux, la tête baisée. Mes pieds sont nus, je suis sans arme. Ces seuls indices m'aident à savoir que je suis dans une enceinte sacrée... Le décor m'aide à préciser, je suis dans un temple de Yuimen... Je m'approche de moi et m'entends parlé en elfique... Je n'ai bien sûr aucun problème à comprendre la prière que je chantonne. Puis, ma voix change, les mots ne sont plus du par coeur, mais viennent du plus profond de moi.... Les paroles que je dis font frissonner tout mon être... Je réentend une des premières promesses que j'ai faite à Yuimen:
"Il y a de cela de nombreuses années, j'ai promis de te servir. Il est temps pour moi de me lier, mais je refuse... Je te fais la promesse que tant que je ne connaîtrais pas les secrets les plus profonds de la terre, je ne me lierais à personne, ni ne m'établierais en un lieu..."

(Cette promesse, tu l'as faite à peine quelques jours avant ton départ...)

Me remémorant ma parole, je ferme les yeux et plonge plus loin dans le passé...

Mes yeux s'ouvrent sur un feu ouvert. Une cheminée... C'est celle de chez moi. Derrière moi, ma mère est assise, comme toujours, juste à coté d'elle, Gilmyri ma soeur est sur une chaise. Pour ma part, je sais que je suis assise à ma place habituelle, près du fauteuil de mon père. Nazca, mon aniathy est dans mes bras, miaulant de plaisir...
La discussion est calme, mais je sais qu'elle ne va pas le rester... Je me retourne et me regarde dans les yeux... A mon propre regard, je sais déjà que je ne changerais pas de décision. Pourquoi ni ma mère, ni ma soeur ne l'ont-elles vu? Pourquoi ont-elle été à ce point aveuglée?
La dispute démarre... J'affirme que je ne désire pas me lier; ma mère me sors que seules les elfes folles n'ont pas encore bâti de foyer à mon âge. Je lui dis que dans ce cas je suis folle. Ma soeur me réplique qu'elle ne veut pas d'une folle dans sa famille. Ma mère insiste sur le fait qu'elle aurait cent fois préféré que je sois morte plutôt que Serya...
A ces mots, je me lève, bousculant Nazca qui me rejoint hors de la salle...
"Pourquoi refuse-t-elle? Pourquoi n'ont-elle pas compris?"
(Ce ne sont que des elfes, il faut que tu leur pardonnes... Elles ont été aveuglé par leur amour pour toi, mais elles ne savaient pas l'expliquer...)

Voulant oublier à tout prix, je ferme les yeux, désirant partir au plus vite. Le chemin est long, je saute plus de 100 ans dans le passé...

Je suis toute jeune, j'ai une vingtaine d'année. Je suis à genoux sur la pierre, les vêtements mouillées, les yeux en pleurs, la mine déconfite. Mes pieds sont nus, je suis sans armes... Je suis dans le temple de Yuimen. Je sais que c'est la toute première fois où je suis rentrée dans cette enceinte sacrée... Je suis revenue quelques heures à peine après la mort de Serya... C'est ici, isolée de tout que j'ai repris confiance... Si je me trompe pas, j'ai passé 4 jours et 3 nuits à pleurer ma soeur en ce lieu sacré... Je m'approche... Mon moi jeune ne dit rien, elle pleure... Puis, elle sèche ses larmes et se redresse (comme elle fera de nombreuses années plus tard dans le temple de Yuimen à Cuilnen)... Elle brave Phaïtos... Mais surtout Moura... C'est elle qui m'a pris ma soeur... C'est à cause d'elle que je pleure, à genoux dans ce temple...
"Puisque Moura m'a pris ma soeur, je me lierais à Yuimen. Je lutterais ainsi contre celle qui m'a fait tant de mal. Puisse Yuimen, le Grand, m'accepter, moi qui suis encore jeune et insousciante. Puisse-t-il me guider sur ma voie..."

(Dès ce moment-là, je t'avais acceptée. Mais je voulais que tu puisses réfléchir avant de poser un serment... J'ai attendu que tu grandisses et tu as gardé la même voie...)

Je ferme les yeux, redoutant la suite... Car je sais pourquoi et à quel moment j'ai fait cette promesse...

J'ouvre les yeux... Je suis prise de panique... Je suis immergée dans l'eau jusqu'à la taille... Sans attendre, ni même me rendre compte que l'eau n'a pas de prise sur moi, je me précipite vers le bord... Jamais, je n'oublierais ce torrent, jamais je n'oublierais ce gué, jamais je n'oublierais cette scène...
Je pleure à grosses larmes, au bord de la crise de panique...
Je me vois glisser sur les pierres du gué... Je regarde impuissante, désepérée, cette autre moi emportée par le courant...
"Cramponne-toi, accroche-toi à la branche..."
Comme si mon double réagissait à mon ordre, elle aggripe la branche... Je sais que je suis épuisée, pourtant, il faudrait que je remonte...
"Longe la branche, encore un effort, tire-toi de l'eau!"hurlé-je au désespoir, sachant très bien que je ne m'entends pas et que je suis trop fatiguée pour le faire...
Soudain, un mouvement à ma droite, mon père et Serya arrive en courant... Ma soeur dépasse mon père...
"Serya, non... N'y vas pas..."
Arrivée au bord de l'eau, elle plonge la première dans le torrent glacial... En deux mouvements de nage, elle me rejoint...
"La branche Serya, accroche-toi à la branche..."crié-je de toutes mes forces
Elle s'y cramponne et me pousse vers le bord... Je m'accroche de toute mes forces à la paroi... Mon père me rejoint et m'aide à sortir...
"Serya, non...."hurlé-je de toute ma voix.
La branche où s'aggripait Serya casse. Celle-ci dérive, incapable de lutter contre le courant... Mon père me sert fort contre lui... Je me retourne vers Serya, son cou heurte une pierre, un bruit sourd confirme ce que j'ai toujours cru: elle s'est brisée la nuque...

"Pourquoi m'avoir montré ça, Ô Yuimen?"dis-je en larmes
(Parce que tout a commencé ici pour toi... Profites-en, dis-lui au revoir... Ce n'est pas un adieu, car vous vous reverrez...)
"Au revoir Serya, nous nous reverrons... Je ne sais quand, mais nous nous reverrons..."
(Pas tout de suite... Il reste un bout du voyage ici, puis une longue route t'attend sur le chemin de la vie...)

Toujours en larmes, je ferme les yeux...

Rien ne pourrait être plus différent que l'ambiance de ce rêve... Je passe littéralement des larmes au rire...C'est un jour d'anniversaire...Je suis vêtue d'une robe blanche, courronnée de fleur de lys. C'est donc un de mes anniversaires. Nous sommes le premier jour du printemps, ici sur Noara. Ma famille est au complet: mon père, droit et fier, ma mère, assise dans son fauteuil près de la cheminée et Serya, près de moi, un verre à la main. Elle pose son verre sur la table et va dans la pièce d'à coté... Elle revient avec un paquet qu'elle me donne. Impatiente, je déchire l'emballage et découvre une poupée... Non, c'est encore mieux qu'une poupée: une aniathy...
(Elle est pour toi. Donne-lui un nom et elle prendra vie...)
"Je l'appelerais Nazca!

(Il est temps de partir maintenant... Le chemin de vie t'appelle, nous nous retrouverons...)

Avant que j'ai eu le temps de comprendre, tout vole en éclat autour de moi...

_________________


Je suis aussi GM14, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


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