L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Kendra Kâr - Luinwë
MessagePosté: Sam 10 Sep 2011 23:39 
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1er jour de Voyage


A nouveau sur les routes, je me souviens exactement de mon premier voyage sur celle-ci...
"Tu vois, plus loin, j'avais croisé des nains... Je m'étais alors demandée ce que c'était que ces petites créatures qui parlaient tels des orcs. Je me suis alors cachée derrière un rocher. puis, un elfe gris est arrivée...."...

Pour une fois, c'est moi qui monopolise la parole, coupée par les questions par forcément pertinentes de ma faera. Cette discussion nous vaut quelques crises de fou-rires que mon cheval ne semble pas comprendre, pas plus que les marchands qui passent sur ce chemin.

Peu m'importe en fait, il me faut avancer, droit vers l'Est, dos au soleil qui se couche déjà.
"Tu penses en avoir pour combien de jour de trajet?"
"J'avais mis 5 jours à pied... Je suppose qu'en 3 ou 4 jours nous devrions y être sans problème."
"C'est bien ce qu'il me semblait..."
"Qu'est-ce qui se passe?"
"Bah disons qu'il te reste encore un peu de nourriture séchée...mais pas de quoi tenir 3 jours..."

Je me met à rire, de mon rire clair, enfantin.
"C'est juste ça... c'est pas grave, j'ai l'habitude. Je chasserai et cueillerai, comme toujours."
"Ce sera une bonne occasion de t'exercer à tes sorts."
"Enfin, je préfère préserver ma force magique, elle est pas illimitée et j'ai appris qu'elle pouvait me sauver la vie dans les combats."
"Tu penses que tu vas te faire attaquer?"
"Avec tout ce que j'ai déjà vécu, je préfère avoir le plus de chance de survie." ajouté-je d'un ton lugubre.
"T'en fais pas. Je connais pas beaucoup de sale bête dans les environs qui pourraient être réellement dangereuses pour une druide de ton expérience."

Pendant une ou deux minutes, nous galopons à nouveau silencieusement, les cheveux au vent, la crinière noire de Louas flottait elle aussi.
"Bon, tu penserais pas à accélérer?"
"J'avais dans la tête d'aller tranquillement jusqu'à la tombée de la nuit, de dormir un peu puis d'avancer plus vite durant la nuit. Ainsi, mon cheval peut se reposer en fin de journée pour reprendre quand il fait plus clément..."

Comme s'il m'avait compris, Louas se met à hénnir puissament. Etrangement, je ressens un réel attachement pour cet animal. Bientôt la nuit tombe, il fait sombre, la route est éclairée par la lune et surtout pas les feux de camp des marchands...
(Décidemment, il y a trop de monde sur cette route, écartons-nous un peu.)
(Bonne idée ça. J'ai cru voir un petit bois au sud, ça devrait nous suffire.)

Tournant bride, je tourne donc à droite. Lirelan, comme à son habitude quand elle me guide, s'envole bien haut. Par la pensée, elle me guide pas les sentiers les plus sûrs. Doucemnet, nous nous écartons des flammes des caravanes pour parvenir à une zone plus sauvage, plus naturelle en quelque sorte. Le genre d'endroit dont rêverait n'importe quel druide pour se reposer.

Parvenus au lieu exact où Lirelan désirait me mener, je mets pied à terre.
"Alors, tu en penses quoi?"
"Idéal... Au fait, ça me fait mal au coeur d'accrocher cette brave monture, tu veux bien veiller sur lui cette nuit, tu pourras te reposer demain sur mon épaule."
"Sans problème... Mais je n'aurais pas besoin de repos demain..."

Une fois de plus les propos de ma faera restent énigmatiques à mon cervaux embrumé par la fatigue. Allongée sur un lit de feuilles mortes, après un frugal repas, je m'endors paisiblement...

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 Sujet du message: Route KK-Luinwë (combat)
MessagePosté: Sam 10 Sep 2011 23:40 
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Tandis que mes rêves sont hantés de douceur et de senteurs de nature, quelque chose se prépare dans les environs. Je n'en suis pas encore consciente, mais quelque chose de grave va arriver. Une tempête sombre, très sombre...

Lirelan, gardant un oeil sur Louas, sent la chose mauvaise approchée. Mais elle est encore loin vers le crépuscule. Peut-être ne viendra-t-elle même pas vers chez moi. La faera semble inquiète, l'être ne semble pas vouloir du bien. Mais il est loin. Il se rapproche, les marchands se cachent. Ceux qui ne le font pas ne verront pas le soleil se lever. Demain, l'aube sera rouge du sang qui aura coulé cette nuit.

De plus en plus inquiète, la faera garde un oeil sur le cavalier en approche, tout de noir vêtu. Celui-ci coupe à travers champs au galop. Lirelan vient me réveiller, cela fait près de 2 heures que je médite, je suis presque en pleine forme.

"Que se passe-t-il, Lirelan?"dis-je en m'étirant.
"Un cavalier vient droit sur nous... Je l'ai senti depuis un certain temps déjà."

Fermant les yeux, je me concentre sur mon audition... Des sabots, il est seul, mais il galope droit vers moi.
"Effectivement, y a un cavalier qui vient, mais pourquoi sembles-tu si inquiète?"
"Il a déjà tué cette nuit!"

Le ton de la faera me semble suffisant, le temps n'est plus aux questions. Sans un mot, je rassemble mon équipement et appelle mon cheval. En effet, il me sera plus simple de lutter sur Louas contre un cavalier qu'à pied. J'espère juste ne pas le blesser au combat, mais c'est un risque que je préfère prendre...

A peine suis-je sur ma monture, mes longs cheveux gris flottant au vent, que j'aperçois la silhouette au détour d'un feu.
"Lothi, il t'a vu. Il va vouloir te tuer."
En effet, le cavalier se dirige droit vers moi. Il maîtrise d'ailleurs son cheval à la perfection...

"Tant mieux, car je vais pas laisser quelqu'un tuer n'importe qui ainsi..."
"Toujours à vouloir défendre tout le monde." me chuchote Lirelan avec un soupir.
"Je suis ainsi, faudra-t'y faire. Que me conseilles-tu?"
"Bats-toi dans la lumière, ça sera plus simple de toute façon, au moins tu le verras."

J'approuve d'un mouvement de tête et lance mon cheval en direction du campement le plus proche. Les marchands s'encourent à mon approche, laissant tout sur place, cherchant juste à sauver leur vie. Le cavalier a vu mon mouvement et se tourne vers moi. Je peux voir ses yeux sombres briller à l'idée d'avoir un adversaire à sa hauteur. Calmement, je dégaine mon épée d'acier, lui dresse fièrement la sienne...

combat libre contre le Cavalier Ténébreux

(((Se déplace à cheval bonus : For +2, end +2 (synchro: 97)
Force : 23 +9 (épée)
Endurance : 21 +7+ 4 (armure noire et bracelet de protection)
Magie : 0
Agilité : 3


Maîtrise arme : Guerrier d'élite 50 %
Mains nues : Bagarreur 30 %
Armes de jet : Vagabond 20 %
Magie : Nul 0 %

55 pv

pour indication, je suis moi-même à cheval donc avec un bonus de for+3 et end+3 en tant que druide.)))

Sa monture au galop, il se rue sur moi. Il fait corps avec son cheval, comme je le fais avec le mien. Le combat promet d'être rude. Avant d'avoir eu le temps de faire un geste, il me porte une première attaque. Son épée, se heurte violemment à mon armure, je reste abasourdie sous le choc qui me coupe la peau et la respiration (((-8PV))). J'ai pas le temps de contrer le second coup qui s'abat sur moi, me blessant à la cuisse. (((-8PV))). Par contre, mon bouclier arrête le troisième.

(Ta magie, Lothi, c'est ta seule chance)

Bloquant l'épée avec mon bouclier et ma propre lame, je parviens à prendre le temps de me concentrer. La phrase défile devant mes yeux que je garde ouverts. L'énergie de Yuimen se rassemble en moi. Il me faut encore un peu de temps.
A ma grande surprise, mon cheval s'écarte brusquement, m'éloignant ainsi de la lame menaçante. Ce bref temps de répit me permet d'achever mon sort.
(Pourvu que ça marche...)
(Aie confiance en ton Dieu, aie confiance en Yuimen et en toi...)

Le lierre des arbres proches, les branches encore vertes proches du feu se mélangent aux herbes du sol pour former une barrière épaisse autour de moi et de mon cheval. Bougeant à notre rythme, vibrant presque avec nous, laissant passer mes armes, mais pas celle du combattant adverse.

(((pour résumer : Lothi: 22/38PV end+8 12/12PM; Cavalier : 55/55. )))

S'il est surpris, le cavalier n'en montre rien. En effet, il se rapproche déjà de moi. Mais son coup manque de précision et manque de heurter mon cheval. Celui-ci s'écarte au dernier moment, évitant ainsi une blessure qui aurait pu être grave. En revanche, le coup suivant est d'une précision mortel. Heureusement pour moi le bouclier d'herbe amortit grandement le choc, laissant juste assez de force à l'arme pour qu'elle me griffe le visage. (((-1PV))) Cela ne l'arrête pas dans son élan meurtrier. Il m'assène un troisième coup qui me frôle l'épaule, me causant une égratignure. (((-1PV)))

"Tu es douée, jeune druidesse, mais tu mourras quand même..." sa voix ténébreuse me glace le sang, m'empêchant de me concentrer sur le sort que je voulais lancer.
"Pourquoi voulez-vous ma mort?" demandé-je en bravant la peur qui s'installe en moi...
"Tu m'as vu..."

(((fin du 2ème tour: Lothi: 20/38PV 10/12PM end+8; cavalier: 55/55PV)))

Disant cela, il m'attaque à nouveau, je peux sentir toute sa froideur meurtrière dans ses coups. Le premier m'effleure à travers les plantes sans me faire mal, les deux autres me touches à la main et au cou, faisant couler mon sang à petites gouttes (((-1PV -2PV)))

(Lothi, il est temps d'attaquer.)
(Pas encore. Je veux lui montrer toute la force d'une servante de Yuimen!)

La phrase magique passe et repasse devant mes yeux grands ouverts. Je sers ma main sur la garde de mon épée. Le mana qui est en moi se condense. Peu importe les coups qui pleuvent sur mon armure végétale, seul le sort compte. La peur au ventre, je sais que je n'ai pas le choix, si j'échoue, je n'aurais pas la force suffisante pour le blesser. Mes yeux changent, je le sens. Comme toujours j'ai l'impression de devenir un animal, mes mains semblent se couvrir de poils, mais je sais que ce n'est pas le cas. Par contre, le cri qui sort de ma bouche est réel et puissant:
"RËA SARYA! RËA SYÖ, TYÄ ONORO!!!"

(((fin du 3ème tour: Lothi: 17PV/38 8/12PM for+16, end+8; Cavalier : 55/55PV)))

Mon adversaire est comme toujours le plus rapide. Il n'a pas perçu le changement en moi grâce à ma protection qui me dissimule à ses yeux. Juste mon cri qui semble le déstabiliser un peu, lui faisant rater son attaque. Son second coup retrouve sa vigueur... et ma protection par la même occasion. Mais la pointe de son épée vient éprouver ma main, faisant perler mon fluide vital. (((-1PV)))
Malgré son manque de puissance en comparaison de mon sort, son endurance et sa rapidité ne me rassure pas pour si peu. Le combat n'est pas encore gagné et je ne sais pas la puissance qu'aura mon coup sur son armure.
Mais à nouveau, il est le plus rapide et heurte violemment ma main droite, faisant rougir ma peau grise. (((-1PV)))

La fureur du combat, accrue par la douleur de mes déjà nombreuses plaies me donne la rage de vaincre. La peur est toujours là, mais elle se mue en colère. Le sort qui agit est puissant et redoutable, je le sais, mais suffira-t-il. J'écarte légèrement Louas, mettant le feu de camp entre mon adversaire et moi. La lueur des flammes brillent sur le visage peint en noir de mon ennemi.
(C'est sans doute un espion...)
(Et c'est pour cela qu'il veut ta mort.)

Je lance soudain mon cheval au-dessus du feu, mon épée sur le coté, prête à frapper. Mon coup est imparable, mon épée se heurte à l'armure avant de rencontrer la chair. Le sang rougit ma lame, la faisant briller d'une lueur malsaine à la lumière des flammes. (((-11PV)))
Surpris, le cavalier recule avec sa monture, geste que je n'avais pas prévu, tandis que mon deuxième coup se perd dans le vide.

(((fin du 4ème tour: Lothi: 15/38PV end+8, for+16 8PM/12; Cavalier: 44/55PV)))

Mon coup aurait découragé nombres d'adversaires. Mais celui-ci tient bon. Ce sera visiblement un combat à mort, la sienne ou la mienne. Nos deux sangs se mélangent sur le sol, ma cuisse est fort douloureuse et chaque prise d'air me ferait presque pleurer si une rage meurtrière ne s'était pas installée en moi.

Le cavalier se rue sur moi, épée en avant, cherchant à me transpercer de part en part. L'acier perce une fois de plus ma protection végétale pour venir trouver ma peau. Une nouvelle trace sanglante orne mon visage. (((-1PV)))
Au moment où il cherche à me porter le second coup, je fais de même, nos épées s'entrechoquent dans un bruit métallique. Sans la puissance de mon sort, j'aurais certainement lâché ma lame sous la force de mon protagoniste. La rapidité de celui-ci fait à nouveau merveille et il parvient à me blesser le bras, créant à nouveau un ruisseau pourpre sur ma peau.(((-1PV)))

La fureur de la douleur qui me submerge est mauvaise conseillère. Je lui porte une attaque qu'il esquive aisément du plat de sa lame, faisant vibrer la mienne.
(Calme-toi, Lothi, sinon tu vas jamais y arriver!)
(T'as facile, toi...)
Toujours à l'abri dans les airs, la faera observe le combat, guidant mon cheval par la pensée. Malgré mon énervement, je sais qu'elle a raison. Je ferme donc les yeux un instant, et la laisse me guider.
(Maintenant, tranche!)

Sans réfléchir, j'accomplis l'ordre. Mon épée parcours un arc de cercle et va se heurter au bras de mon ennemi (((-11PV))). Je sais que le coup porté est redoutable, mais pas un cri, pas un geste. Mon adversaire, par son courage, force mon admiration. Le sang gicle à présent, chez lui comme chez moi. Pourtant, nous tenons toujours fiers sur nos destriers. Louas continue sa danse, il en est de même pour le cheval en face.

(((fin du 5ème tour: Lothi: 13PV/38 for+16 end+8 8PM/12; Cavalier: 33PV/55)))

Le feu commence à s'éteindre, ne laissant plus que quelques braises. Mais la lumière des autres campements, est toujours aussi vive, faisant briller nos épées et mon armure brune. Son armure noire ne laisse que quelques reflets mornes et sinistre. Un bracelet de protection couvre son avant-bras. Malgré les coups reçus, je dois reconnaître une certaine grâce dans les mouvements de mon adversaire, une certaine fierté aussi. Mais ses yeux ne montrent qu'une envie de meurtre. Durant un moment, nos chevaux dansent, trop loin l'un de l'autre pour que nous puissions frapper. Lui non plus ne semble pas diriger sa monture.
Autour de nous deux, des yeux nous observent. Mais nul bruit autre que celui des branches se consumant et des bruits de sabots n'est perceptible.

Soudain, sans que je puisse le prévoir son cheval s'élance. Je n'ai pas le temps de contrer quoique ce soit que déjà l'épée a franchi ma protection, blessant mon épaule. (((-1PV))). L'ennemi est derrière moi. Lirelan fait faire demi-tour à Louas, le décalant vers la gauche. Geste prudent s'il en est, car l'arme de mon adversaire se perd dans l'air, sifflant malgré tout à mes oreilles. Je vais pour contre-attaqué, mais celui-ci me prend de court. J'ai tout juste le temps de lever mon bouclier de bois pour éviter l'épée.

Ma contre-offensive porte cependant ses fruits. Tandis qu'il se heurte à ma protection, il ne voit pas mon épée arriver. Celle-ci le blesse cruellement au ventre, passant juste sous l'armure. (((-11PV))). Le cavalier crache du sang.
"Aurais-je vaincu?"
"Ne crois pas ça, l'elfe! Nul n'a jamais vu mes yeux sans périr!"
"Pourtant je suis en vie..."Lancé-je de plus en plus sûre de ma victoire.

Je porte un coup, amplifié par la vitesse de Louas qui passe soudain au galop. Mais le cheval noir adverse est rapide aussi et sauve son maître d'une mort certaine...

(((fin du 6ème tour: Lothi: 12PV/38, for+16 end+8 8PM/12; Cavalier: 22PV/55)))

Autour de nous se forme un cercle de marchands, aventuriers et autres voyageurs. Cette impression d'être un animal de foire m'horripile et semble gêner aussi l'autre combattant. Je n'ai pas le choix, il me faut vaincre. Si c'est lui qui gagne, mon sang ne sera pas le seul à couler cette nuit.

Le cavalier revient à la charge, j'esquive aisément un premier coup qui n'est visiblement qu'une feinte car suivi immédiatement de deux autres attaques, précises et douloureuses. Il vise désormais ma gorge, mais touche le coté de ma mâchoire et mon épaule. (((-1PV; -1PV)))

Le sang qui coule décuple ma haine pour cet adversaire et ce combat qui n'a que trop duré! Une nouvelle fois, je pousse mon cri de guerre:
"RËA SARYA! RËA SYÖ, TYÄ ONORO!"
Les spectateurs reculent, contrairement au combattant. La rage qui m'habite désordonne mes coups. Le premier est évité simplement avec le bouclier, le second par un simple mouvement sur la selle.

(Calme-toi, Lothi! Tu vas mourir ainsi!)
Je sais qu'elle a raison, mais je n'y peux rien. J'ai juste envie de tuer ou d'être tuée pour que finisse enfin ce duel macabre...

(((fin du 7ème tour: Lothi: 10PV/38, for+16 end+8 8PM/12; Cavalier: 22PV/55)))

Mais la fin n'est pas encore venue. Les feux s'éteignent, mais nous sommes désormais encerclés par des torches.
"MEURS!!!"
(LOTHI! ATTENTION!)
Ces cris me surprennent alors que je me calme, les yeux fermés durant un instant. J'ai juste le temps de décaler la tête. La lame adversaire ayant, fort heureusement, perdu de la vitesse sur les branches, vient me blesser au cou, faisant couler une fois de plus mon sang. (((-2PV)))
Serrant les dents, je me retiens de crier. Je contre péniblement l'attaque suivante. Mes forces commencent à m'abandonner. Ma tête bourdonne. J'ai du mal à réagir. Je ne dois ma vie qu'à ma magie. Une fois de plus, l'acier pénètre mon corps, mais je ne crie pas. (((-1PV)))

(Vais-je revoir maintenant ma soeur?)
(Non, tu es encore en vie, bats-toi!)
(oui...)

Réouvrant péniblement mes yeux, je crois voir en mon adversaire, Phaïtos, Dieu de la Mort.
"Tu ne me prendras pas..." Ma voix manque de force. Tout comme mon coup manque de précision...
A nouveau, je dresse mon épée et l'abat. Mon cheval, toujours guidée par ma faera, dirige le coup. Celui-ci heurte le cavalier, le blessant à la cuisse. (((-11PV)))
Nous sommes tous les deux à bout de nerfs et à bout de force. En désespoir de cause, je m'adresse à lui:
"Regarde-nous, arrêtons le combat!"
"Plutôt mourir que de vous laisser en vie..." Son ton n'a rien perdu de sa hargne.
(Serait-il immortel?)
(Non, il faiblit tout comme toi, Lothi...)

Les paroles de Lirelan me rassure. Si seulement elle pouvait avoir raison comme toujours.

(((fin du 8ème tour: Lothi: 7PV/38, for+16 end+8 8PM/12; Cavalier: 11PV/55)))

Durant plusieurs secondes, nous restons au repos. Reprenant notre souffle et un peu de force. Ce dernier assaut sera le dernier. Je n'aurais pas la force d'en tenir un autre, ni le courage d'ailleurs.
Je ne parviens pas à lire un changement dans le visage sombre et froid de mon adversaire.
(Sent-il la douleur comme je la sens? Ses plaies le font-ils autant souffrir que les miennes?)

Ce n'est pas la première fois, que je ressens cela. Comme si la mort venait me cueillir. Je n'ai pas peur. C'est en mourant que je pourrais revoir Sarya. J'accepte avec un sourire l'épée qui fonce sur moi. Je n'esquive même plus. Mais la force de mon adversaire semble décliner, cependant. En effet, la lame ricoche sur le bouclier d'herbe. Je souris.
(Peut-être Yuimen a-t-il décidé de me laisser quand même vivre...)
(Tu vivras! Tu peux encore vaincre!)

Un second coup heurte le lierre, créant une brèche et venant couper ma peau au visage. (((-1PV))) Je ne crie pas. Je ne réagis pas. Mes yeux sont dans le vide. Je suis déjà dans un autre monde... Pour l'énième fois, la lame parvient jusqu'à moi, me blessant la main. (((-1PV)))

(SYÖ TERET MAËRA! MACHTAD! MACHTAD AU MAËRAD, LOTHINDIL!*)

Cette voix dans ma tête, cette langue. Elle est tellement autoritaire... Je n'ai pas le choix. Il me faut obéir. Il me faut lutter.
(Est-ce toi, Ô Yuimen? Est-ce toi Sarya?)
Aucune réponse...

Le temps semble s'éterniser. Mon cheval bondit, frappant l'autre de ses sabots de devant. C'est le moment... Je dois blesser et tuer, maintenant. Mes yeux ne voient plus sous les larmes de douleur, mais je le sais. J'abaisse mon bras malgré mes nombreuses plaies à l'épaule.
La force de Yuimen est toujours en moi. Le mouvement de ma monture accroît encore ma puissance. Mon épée dessine un arc de cercle meurtrier. Pour la première fois, je lis de la peur dans le regard de mon adversaire.
"Meurs!" Ce mot unique semble me suffire. L'acier de ma lame rencontre le visage de l'autre cavalier. Le tuant net...

"J'ai vaincu... J'ai.... vaincu..." dis-je en m'évanouissant sur l'encolure de Louas...

(((fin du 9ème tour: Lothi: 5PV/38, for+16 end+8 8PM/12; Cavalier: 0PV/55)))

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 Sujet du message: KK- Luinwë
MessagePosté: Sam 10 Sep 2011 23:43 
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Si je ne suis plus consciente, Lirelan l'est en revanche. Tandis que mon adversaire chute de son cheval, de nombreuses personnes me descendent du mien. Seul les pensées de ma faera me raccroche encore au monde réel.
(Tiens bon, Lothi, tiens bon... On va te soigner...)
Mais aucun soulagement ne vient dans ma douleur. Si, un léger malgré tout. Mon sang ne s'écoule plus. Mais c'est tout.
Je voudrais pleurer, mais même pour ça je n'ai plus de force. Des bruits de sabots hantent ma tête.
(Va, cheval, va. Retourne d'où tu viens.)

Je voudrais crier. Je voudrais exprimer mon désaccord mais rien n'y fait. Puis le vide. Je sombre définitivement...

Ma faera en revanche s'active. Allant de l'un à l'autre, elle cherche un guérisseur, mais, malheureusement, n'en trouve aucun.
"Eh,petite créature. S'il n'y a aucun soigneur parmi vous. Je ne vois qu'une seule solution pour votre amie."
La faera se retourne vers l'humain qui a parlé...
"Laquelle?"
"Le temple de Gaïa à Lùinwë... En chevauchant à bride abattue, vous y serez demain en début de journée."
"C'est une bonne idée. Aidez-moi à la mettre sur son son cheval!"
"Qui va le mener?"
"Moi! Aidez-moi, sa vie en dépend!"

Au moment de me remettre sur Louas, de nombreuses personnes se massent, donnant différentes choses...
"Prenez ça pour la remercier..."
"Puis ça aussi..."

Sans ce soucier, Lirelan fourre tout ce fatras dans mon sac à dos et indique mon épée à l'aventurier qui lui a conseillé d'aller au temple. Celui-ci la prend, la nettoie sur vêtement de mon ennemi et la remet dans mon fourreau. Une fois mon sac à nouveau sur mes épaules, on me hisse sur mon cheval.
"Au revoir et merci!" clame la faera avant de prendre les commandes du cheval, juste par la pensée.
"Remerciez-la de notre part!"

Et c'est ainsi que ma faera me mène au galop, dans le soleil levant en direction de Lùinwë, la ville des elfes...

3ème et dernier jour de Voyage


L'aube venu, au moment de repartir, les marchands aident à nouveau Lirelan, me hissant sur ma monture. Un peu plus consciente que la veille, je parviens à ouvrir de temps en temps les yeux.

J'ai mal, mais la douleur est supportable. Le sommeil s'est avéré moins réparateur que prévu. Ma cuisse et mon flanc me font toujours souffrir. Péniblement, je parviens à m'accrocher au cou de ma monture et à murmurer un "Merci" aux 2 marchands.

Je doute que mon état soit critique, j'ai déjà été dans un état semblable, il y a un petit temps. Mais j'avais alors voyagé totalement dans un état de rêve, loin de mon corps, guidée par mon Dieu. Là, je sens ma douleur, mais elle est plus forte que ne pourrait jamais l'exprimer mon être. Je souffre donc intérieurement, soutenue dans cette épreuve par ma faera.

Les herbes agissant, je reprend peu à peu vie. J'arrive désormais à comprendre les pensées de Lirelan, mais je suis encore trop faible pour communiquer réellement avec elle.
(Courage Lothi, nous approchons de la cité des elfes...

Oui, mais là, où irons-nous, Louas? Le sais-tu?

il faut vivre Lothi, tiens bon...

peut-être trouverons-nous un guerisseur? Peut-être pas. Peut-être les portes nous resteront-elles fermées d'ailleurs.)

Un blanc. Lirelan doute de son choix. Après tout, nous étions plus proche de l'attaque lors du duel. Mais le choix est fait. Au tour de nous, le décor change. Les plaines du sud deviennent des montagnes aux sommets perdus dans le brouillard omnis présent au bord des cotes. Au Nord en revanche, nous atteignons une zone forestière. La forêt de Cuilnen. La route se sépare en deux. A droite, vers les montagnes en direction de Shory. Tout droit, vers l'Est et le soleil levant: Lùinwë, notre destination. Le soleil est haut dans le ciel. Nous devrions arriver avant la nuit.

(Courage, Lothi, courage... Maërad!

Il paraît qu'il ne ferme jamais la porte dans cette ville-là. Sans doute pourrons-nous entrer!)

Personnelement, même si je suis incapable de le dire ou même de le penser à Lirelan. Je sais que c'est le cas. Surtout pour une elfe blessée.

(Maërad, Lothindil... Tyë teret maëra...

Où aurait-elle été, Louas, le sais-tu? Il lui faut un guérisseur et seule deux magies ont ce pouvoir étrange. La lumière et la terre. il nous faudra trouver un temple, Louas. Soit un temple de Gaïa, soit un temple de Yuimen.

Courage, Lothindil, nous arrivons aux portes!)

Sans doute a-t-elle raison. Derrière nous, la lumière du soleil est absorbée par la terre. Laissant place à l'ombre et à Ithil ma protectrice. Les senteurs elfiques atteignent mon nez. Nous sommes presque arrivés... Au triple galop, Louas donne un dernier effort pour atteindre la cité portuaire de l'Anorfain.

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 Sujet du message: Temple de Yuimen
MessagePosté: Sam 10 Sep 2011 23:48 
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Toujours à moitié consciente sur mon cheval, je me laisse guider par Lirelan. Perdue dans cette ville, elle me mène sans bien savoir où aller. Je suis faible, mais je m'efforce de l'aider:
"Yuim...." C'est tout ce que je parviens à prononcer avant de m'évanouir à nouveau.

La faera doit avoir compris. En effet, guidant Louas, elle se dirige vers un elfe proche.

"Excusez-moi messire..."
Mais celui-ci ne lui répond pas. Peut-être que, dans ce brouhaha, il ne l'a pas entendue. Râlant, elle recommence, une fois, deux fois, trois fois avant qu'un jeune elfe s'approche d'elle.

"Qui es-tu? et surtout qu'es-tu?"
"Je suis une faera, jeune elfe. Mon nom est Lirelan. J'ai besoin d'un renseignement..."
Disant cela Lirelan s'envole et se met au niveau du visage du jeune être.
"Demande toujours. Je pourrais peut-être t'aider..."
"Je cherche le temple de Yuimen..."
"C'est pour la jeune druide? C'est une amie à toi?"
"Oui, je dois m'y rendre au plus vite... peux-tu m'aider?"
"Suis-moi!"

Rapide, le jeune elfe s'écarte de la foule. Connaissant les ruelles, il amène Lirelan, et moi par la même occasion au temple de Yuimen avant de disparaître...

Louas entre au petit galop dans le temple, au mépris évident de toute convenance. Lirelan cherche des yeux le prêtre, il est temps de me soigner. La population du temple est très hétéroclite aujourd'hui. Une elfe semi-grise, un elfe vert, un elfe blanc (certainement le prêtre) et un être poilu, semblable à un chat, au sol.

Dirigeant le cheval dans cette direction, Lirelan regarde l'être étrangement. Il lui semble tellement étranger et tellement familier d'un autre coté. Elle stoppe ma monture non loin. Observant la créature, Lirelan s'en souvient. Elle l'a déjà vu.

(Où ai-je pu la voir déjà? Ce n'est pas commun pourtant.... C'est une aniathy, j'en suis certaine. Mais cela fait plus de 700ans que je n'ai pas été sur Naora, ce n'est donc pas là que je l'ai vu....... dans l'esprit de Lothi bien sûr! Ca ne peut être que Nazca alors, sa "peluche". Faudrait en être certain. Une seule solution: lui demander.)

Tandis que le prêtre me descend du cheval, Lirelan, voletant doucement, s'approche de la guérisseuse:
"Aniathy... mon nom est Lirelan. J'ai senti ton pouvoir de Gaïa. J'ai avec moi une elfe grise très blessée, du nom de Lothindil. Pourrais-tu l'aider?"

Lirelan espère ainsi, j'en suis certaine que mon nom fasse réagir l'aniathy. Le prêtre commençant à soigner mes blessures à l'aide d'herbe de soin, je parviens dans un éclair de conscience à ouvrir les yeux. Je souris. Certainement mes sens me trompent, mais cela ne m'empêche pas un brin d'espoir. Usant de mes forces restantes:
"Nazca?......" Mais je sombre dans l'inconscience.

Nazca a écrit:
J’ouvris délicatement les yeux, étais-je dans un rêve ? Il me semblait entendre des voix autour de moi… On m’appelait…
Ce n’était pas la voix de Nÿõmænn, non, il y avait une voix aiguë, et une autre voix, plus faible, qui me rappelait quelque chose…
Prenant appui sur mes mains, je me releva doucement, regardant autour de moi.
La petite voix aiguë émanait d’une petite créature ailée qui voletait autour de moi.
Reprenant peu à peu mes esprits, je captai quelques bribes de ses paroles sans pour autant comprendre le sens.
Je me levai, prenant de la hauteur sur la fée, lui demandant de répéter.
C’est alors que je remarqua que l’elfe blanc –qui devait être le prêtre- était affairé à soigner une elfe grise avec des plantes thérapeutiques.
J’eu l’impression de reconnaître cette silhouette, je m’approcha à pas feutrés, non, ce n’était pas possible, l’aurais-je enfin retrouvée ? Etait-ce vraiment elle ?
Elle était gravement blessée, et elle avait changé depuis la dernière fois que je l’ai vu, mais il n’y avait pas de doutes possibles…

« Lothi ! Je t’ai enfin retrouvée ! Oh lala tu m’as l’air en piteux état ! » m’écriais-je, des larmes de bonheur coulant de mes yeux.

Je passa rapidement furtivement ma main sur ma joue, ma honte de pleurer laissant place à une allégresse que je ne connaissais que trop peu. Je lança un regard au prêtre, en sortant ma baguette, « Puis-je ? ». Il acquiesça avec un léger sourire et je me rapprocha de ma Sindel. Je m’occupa d’abord d’une plaie au flanc, qui avait l’air plutôt sérieuse, me concentrant au maximum.

(Comme je dois avoir l’air stupide…)

Une fois la blessure refermée –j’avais même réussi à raccommoder le tissu- je me concentra sur une autre blessure que je venais de remarquer, à la cuisse… Le prêtre me regardait à l’œuvre, d’un œil intéressé et je sentis gonfler ma fierté.

(Je suis utile, quel joie ^^)

Je dirigea ensuite ma baguette sur une lésion à l’épaule, puis quand elle fut refermée, je put me consacrer aux quelques lésions qui parsemaient son si joli visage.
Elle reprenait un souffle plus régulier, mais avait quand même besoin de repos…


Une douce chaleur m'envahit. Cela fait du bien, beaucoup de bien. Je sens mes plaies qui se referment sous l'effet de la magie. Je suis lasse, mais en vie. J'ouvre difficilement mes yeux. Ma vision est encore floue, double. Mais l'action cumulée de la magie de Gaïa et de celle de Yuimen semble faire des miracles.

Bientôt une douce lumière vient plus prêt de mon visage, soulageant mon épaule douloureuse. Puis je ferme les yeux, laissant le guérisseur agir sur les plaies de mon visage. Je me sens bien, fatiguée, mais bien. J'ouvre les yeux pour pouvoir remercier celui qui m'a ainsi soigné.
Mes yeux devaient me tromper...
(Ya bien le prêtre, mais ce n'est pas lui qui a usé la magie lumineuse de Gaïa.)
Je cligne des yeux, mais reconnait les touffes de poils d'una aniathy.
(Elle a l'air plus fatiguée, exténuée... Mais il semblerait que ça soit elle. Que fait-elle ici? Elle devrait être sur Naora pourtant.)

Je me secoue un peu la tête pour remettre mes idées en place. Non, je ne rêve pas. C'est bien elle.
"Nazca, c'est bien toi? Astiwë faró syö? Astiwë syö, tyä titta ardésil?1"
Mes yeux bleux profonds brillent comme jamais. Pour la première fois depuis que j'ai quitté Naora, je suis réellement heureuse.

(1) Est-ce bien toi? Est-ce toi, ma chtit peluche?

Nazca a écrit:
Le Sindel... Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu cette langue, ça sonnait à mes oreilles comme une douce mélodie...
Je lui répondit dans la même langue :

"Oui c'est bien moi, oooh tu m'as tellement manqué !" m'écriais-je.

Ne pouvant me retenir plus longtemps, je lui sauta dans les bras, pleurant comme une madeleine.

(Enfin un visage famillier parmis ce monde de fous... Oooh que je suis contente !)

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 Sujet du message: Temple de Yuimen
MessagePosté: Sam 10 Sep 2011 23:51 
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Toute la fatigue des derniers jours passe d'un seul coup. Je me redresse avec un grand sourire. Le fait d'entendre ma langue parlée par une bouche connue me fait plaisir¨. C'est en Sindel que je lui répond:

"Nazca, que fais-tu ici? Tu devrais être sur Naora, à Cyniar normalement... Je suis tellement heureuse de te voir."

Des larmes de bonheur coule de mes yeux bleus. Lirelan se pose sur mon épaule, doucement. C'est aussi dans la langue grise qu'elle se présente
"Mon nom est Lirelan. Je suis la faera de Lothi. Ainsi, c'est toi Nazca? Elle m'a beaucoup parlé de toi sais-tu..."

Caressant doucement la tête de mon aniathy, comme au temple de Yuimen à Cyniar, il y a tant de temps de ça. Il ferait moins froid, j'aurais presque l'impression d'être de retour à la maison...

Nazca a écrit:
J'étais tellement bien là, dans les bras de ma Sindel, je me mis à ronronner doucement. Puis me rappellant soudain mon devoir, je lève la tête, et toujours en Sindel, lui dit :

"C'est tes parents qui m'envoie te rejoindre, ils ont dit que je devais t'assister, et que de toute manière... Je me languissait là-bas, je voulais voyager ! Alors ils m'ont envoyé te voir, tu comprends, comme ça, ils ont dit que "tu ne les oublierais pas", et là je leur ai dit que de toute manière, tu ne les oublierais pas, mais enfin, eeuh... je m'égare... en gros, je suis là maintenant, et tu vas avoir du mal à te débarrasser de moi !"

Puis je me retourne vers la petite fée qui est en fait une faera :

"Je n'avais jamais vu des fées comme toi, tu es mignonne", fis-je avec un sourire, le regard curieux des enfants qui voient pour la première fois un papillon.


Des souvenirs remontent à la surface... ceux de cet anniversaire où on m'avait offert Nazca.... ceux des moments au creux du feu à paresser, ma chtite peluche dans les bras, écoutant Sarya raconter les légendes des vieux temps....Tant de choses me reviennent.

"Ainsi, ce sont mes parents qui t'ont encouragé à venir me rejoindre? Pourtant, je suis partie comme une voleuse, seul papa était au courant de mon départ... Maman ne s'est jamais trop souciée de moi, et toi tu étudiais ta magie avec Gilmyri. D'ailleurs, il semblerait que tu y arrives bien désormais..."

Caressant toujours mon aniathy ronronnante, je soure à tout ces lointains souvenirs.

Lirelan me regarde un instant:
(parce que tu te débarrasserais d'elle?)
(Non, je tiens trop à elle pour ça...)

La feara se retourne en entendant le compliment. Sans surprise, elle se met à rougir. Comme si elle voulait changer de conversation elle lance un:
"Tu sais... Je doute franchement qu'elle veuille se débarasser de toi..."

Nazca a écrit:
En entendant la réponse de la faera, je fus légèrement surprise, ce qui était quand même plutôt stupide, il est vrai que Lothindil et moi avons toujours été très proches, mais… j’avais quand même du mal à croire qu’on puisse m’apprécier, c’était comme me traiter d’égal à égal, et je n’y avait jamais été vraiment habituée.

« Hum, de toute manière, si elle voulait elle ne pourrait pas ». répondis-je les joues légèrement rouges.

Je jeta un coup d’oeil vers Nÿõmænn et l’elfe vert, ils s’étaient lancés dans une conversation animée, au bout d’un moment, Nÿõmænn lui lança un regard assassin et s’éloigna à grands pas.
En passant devant moi elle me déclara qu’elle devait repartir sans plus attendre, « J’espère te revoir un jour » me fit-elle avant de monter son cheval et s’en aller dans un superbe galop.

(Je me demande ce que c’est elfe vert lui a dit pour la mettre en pétard comme ça…)

Je replongea dans le vif de la situation, en me rappelant que j’étais encore dans les bras de ma Sindel et que je lui devais une réponse.

« En fait c’est plutôt ton père qu’y m’a envoyé, mais officiellement, tes parents en ont décidé ensemble, fis-je avec un sourire en coin, et puis Gimyri commençait à perdre patience –je sais, c’est dur à croire-, selon elle, j’étais une élève trop dissipée et elle a dit à Heramë que j’avais besoin de prendre le large, que ce serait bon pour mon éducation, c’est comme ça que ton père a eu l’idée de m’envoyer te rejoindre… A vrai dire, je ne suis même pas sûre qu’il en a parlé à ta mère… Enfin bref, maintenant, il faut que je ramène cet elfe vert à Kendra Kâr, je me suis embarquée dans une drôle d’histoire, mais maintenant que je t’ai retrouvé je vais laisser tomber cette Guilde, ce serait mieux oui… »

Je parlais plus pour moi même qu’autre chose, et, m’en rendant soudain compte, je me mis à rougir en bredouillant :

« Et toi, qu’à tu fais depuis que tu a quitté Naora ? As-tu des plans de prévus ? »

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 Sujet du message: Temple de Yuimen à Luinwë
MessagePosté: Sam 10 Sep 2011 23:52 
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Quand elle parle de guilde, je ne peux m'empêcher de passer une main sur le petit dragon doré de mon armure.

Je regarde Lirelan et lui lance un clin d'oeil... Depuis que j'avais quitté Naora... Tant de choses s'étaient passées. Tant de mois, tant d'aventures. S'il me fallait toutes les raconter, dans plusieurs mois, nous serions encore là.

(Je résume ça comment moi?)
(Parles-lui de Nuilë et de ta mission présente. Ca sera déjà pas mal.)

Continuant les caresses à ma chtite peluche, je lui répond:
"J'ai beaucoup vécu depuis que nous nous sommes quittés. Je pourrais te conter mes aventures en route, car elles sont nombreuses. Quant à des projets, oui, j'en ai quelques-uns...
En fait, j'ai, en arrivant ici, rencontré un vieux druide. C'est lui qui m'a guidée vers Yuimen, mon Dieu. Il m'a conseillé voilà près de 6 mois, d'apprendre les arcanes druidiques. J'ai été ravie de sa proposition et acceptée. Quelques jours plus tard, je suis arrivée à Kendra Kâr où j'ai commencé à manipuler la magie verte. Mais je n'ai su lancer mon premier sort qu'il y a fort peu de temps...

Enfin bref, y a eu un problème, Nuilë, mon druide s'est fait empoissoner... mais sa magie n'est pas assez puissante. Il m'a donc envoyé une lettre me demandant de le rejoindre, ce que j'ai fait au plus vite. Cela fait, je suis partie pour Kendra Kâr où j'ai appris mes deux derniers sorts druidiques...
Là j'ai rejoins un ordre qui va m'aider à augmenter la puissance de mes sorts et j'y appris l'existence d'une tour élémentaire qui va me permettre de pousser ma connaissance actuelle en peu de temps.

Alors, je suis venue par ici pour chercher des renseignements sur l'emplacement de ce temple, je comptais aller à Cuilnen pour ça."

Le prêtre me regarde de ses yeux perçants. J'ai parlé en langue commune visiblement car c'est dans cette langue qu'il me répond:
"Vous parlez bien de la tour élémentaire de terre, jeune druidesse?"

Gênée par le fait qu'il ait épié notre conversation, je met un temps à répondre. Cependant je finis par m'adresser à lui:
"Oui en effet, je parle de ça. Pourquoi, vous savez quelque chose?"
"On peut dire ça ainsi, oui. En fait, tous les prêtres de Yuimen savent où est cette tour, car tous, au moins une fois dans leur vie ont dû s'y rendre.
Mais elle est loin et dure d'accès. Cette courageuse aniathy pourra certainement vous aider à l'atteindre d'ailleurs."
"Où dois-je me rendre?"
"Allez jusqu'à Darhàm en Imftil, là vous trouverez certainement des personnes pouvant vous renseigner sur le chemin à suivre. Mais cette route est longue. Puis il paraît que le chemin change pour chaque personne. Enfin, une dernière chose: prenez beaucoup d'argent. Le service est loin, très loin d'être gratuit...malheureusement..."
"Pour l'argent, je pense que ça ira... Je vous remercie pour vos renseignements..."

Otant mon sac, je le vide, le sentant trop lourd. En effet, de nombreuses choses qui n'y étaient pas à mon départ de Kendra Kâr s'y trouvent. A commencer par une somme d'argent rondelette que transvase dans mes bourses, puis une armure, celle du cavalier. Le bracelet de protection m'intéresse aussi: fin et léger, je n'aurais pas à l'ôter hors des combats, puis, il semble plus solide que mon vieux bouclier. Enfin, une épée. La prenant en main, elle me semble bien équilibrée, plus longue que la mienne, mais aussi plus tranchante. Sans hésiter je change de fourreau, rangeant la mienne dans mon sac.

Je me retourne vers Nazca et reprend en Sindel:
"Si tu veux me suivre, va falloir que tu te ballades loin avec moi...
Voilà ce que je te propose:
Nous passons à la forge d'ici, j'ai deux ou trois choses assez lourdes à vendre, nous retournons à Kendra-Kâr, je vais rendre mon cheval, tu ramènes ton individus à la guilde, puis nous allons à la haute tour, tu pourras y développer ta magie. Ensuite nous trouvons un bâteau..."
A ce mot, je me met à frisonner.
(Tu as peur de l'eau à ce point?)
(Encore plus que tu ne le crois...)

Je finis ma phrase que quelques secondes plus tard...
"De là, nous allons à Tulorim puis en route jusqu'à Darhàm et cette fameuse tour. Ca te tente comme expérience?"

Mon visage rayonne de bonheur malgré un léger doute quant au temps que cela me prendra.

Nazca a écrit:
Gobant chacune des paroles de Lothindil, la bouche légèrement entrouverte, refoulant une grimace à l’évocation de poison.
Je rougis comme jamais quand le prêtre me qualifia de courageuse, bafouillant quelques mots de remerciements inaudibles…
Puis Lothindil me glissa quelques mots en Sindel et je lui répondis avec un immense sourire :

"Cela me convient parfaitement !"


Pour la première fois, je suis réellement heureuse. Nazca est sans doute la personne qui me manquait le plus de Naora.
"Allons-y alors, la route est encore longue et nous avons beaucoup de choses à faire...

Mais avant, laisse-moi faire d'abord une prière à Yuimen."

Je fais un clin d'oeil à ma peluche avant d'ôter mes chausses et mes armes.
"Vous me gardez ça toutes les deux, je reviens dans pas longtemps."

Serrant ma cape autour de mes épaules dans le froid de l'hiver, je rejoins le petit point de feu, celui où j'avais brûlé la cordelette de Nuilë. A genou à même le sol, au plus proche de Yuimen, mon Dieu, j'entame une prière chantée, lui demandant de l'aide pour ma quête.

Près d'une demi-heure plus tard, je reviens, le sourire sur mon visage, je suis prête à reprendre la route. Je récupère mon équipement, remets mes chausses et salue le prêtre.
"Encore merci pour les soins et les renseignements."
Je sors 10 yus de ma bourse et les donne au prêtre.

Puis je récupère mon cheval et encourage Nazca à faire de même. Laissant Lirelan guider ma monture mentalement, je quitte le temple.

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 Sujet du message: Rues de Kendra Kâr + armurerie
MessagePosté: Sam 10 Sep 2011 23:59 
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Accompagnée par Nazca, l'elfe vert dont je ne connais toujours rien et Lirelan, je traverse tranquillement la ville.

"On va commencer par aller à l'armurerie, j'ai dû matériel à vendre..."

Me souvenant encore de la première fois où j'étais partie vendre du matériel à l'armurerie d'ici... Je retrouve le chemin sans difficulté et entre dans le magasin.

Sûr de moi ce coup-ci... j'entre dans la boutique.

"Bonjour" dis-je en défaisant mon sac "Je voudrais vendre un peu de matériel."

Je sors l'armure de plaque et mon ancienne épée d'acier.

(ils reprendront jamais mon vieux bouclier...)
(Comment tu le sais?)
(J'ai essayé d'en vendre un il y a plusieurs mois de ça...)

GM13 a écrit:
La "jeune" elfe s'approche, et un oeil d'expert non voilé examine les armes déposées là. Elle s'exprime alors, semblant râvie:

"Et bien, ce n'est pas la qualité que nous vendons ici, mais c'est déja pas si mal pour une elfe grise."

Elle prend un parchemin, et l'examine quelques instants, avant de concluer:

"Le tout pour 203 Yus, cela vous va t'il?"


Nazca a écrit:
Pendant que Lothindil marchandait, j’examinais les armes disposées dans cet établissement. Je tomba nez à nez avec un bouclier en métal fort propre, et voyant mon propre reflet, je m’exclama :

« Oh lala, regardez-moi ces cheveux hirsutes, je suis horrible ! Il faudra que je pense à prendre un bain un de ces quatre ! »

Je me retourna, toujours horrifiée par ma vision de moi-même, et aperçu l’elfe vert qui me regardait d’un œil critique, du sang coagulé dans les cheveux, et un œil au beurre noir que j’avais omis de lui enlever.

« Euh bien sûr, tout est relatif… » murmurais-je dans ma barbe…

Je m’approcha de lui, histoire de faire la conversation, et lui demanda poliment son nom.

« En quoi cela vous regarde ? » me répondit-il avant de s’esquiver dans un coin du commerce, s’intéressant de près à une sorte de hache.

Lui lançant un regard hautain dans son dos, je replaça mon attention sur ma Sindel.


J'apprécie un instant la proposition, tâchant de ne pas relever la remarque sur les elfes gris...

"203 yus? oui ça me va parfaitement. Un grand merci..." Dis-je en récupérant la bourse.

La remarque de ma chtite peluche me fait frisonner...
"Euh... pour le bain, tu le prendras sans moi."

Je me retourne vers l'elfe vert. Je n'avais pas fait attention à son état. En fait, je ne sais même pas qui il est.

"Au fait"demandé-je à l'elfe vert en sortant de l'armurerie après avoir salué la marchande.
"puis-je savoir qui vous êtes? Au moins avoir un nom par lequel vous appelez. Mon nom est Lothindil."

Nazca a écrit:
L’elfe vert tourna son regard implacable vers Lothindil, il la jaugea du regard, estimant sa personne. S’arrêtant sur le cordon qu’elle portait au front, il du juger qu’elle méritait son respect, car il répondit :

« On m’appelle Ĭsilnaëm, heureux de vous connaître Lothindil. »

Je fus peu affligée de voir qu’il ne me considérait pas assez importante pour connaître son nom -contrairement à Lothindil- car je m’étais déjà habituée à ce genre d’elfes…
Marchant en silence, j’attendais que nous atteignons la route vers Kendra-Kâr.


Je perçois que quelques choses déplaît à Nazca dans cet échange poli. Mais je ne sais pas quoi... Cela me dérange tant que j'en parle à Lirelan:

(Dis-moi, tu sais lire dans ses pensées?)
(Non, je peux le faire chez toi, car nous sommes liés, pourquoi?)
(Je sais pas, j'ai l'impression que quelque chose ne va pas...)
(Tu parles de l'elfe ou de l'aniathy?)
(De Nazca, l'elfe, je m'en fous cordialement...)
(Pourtant, l'elfe s'est interessé à ta cordelette.)
(C'est un sylvestre, il doit me savoir druide par mon cordon.)

Quelques pas, sans échange de pensées...

"Voilà la sortie de la ville, à cheval tout le monde... Le plus tôt nous serons à Kendra Kâr, le mieux ça vaudra..."

(Pourquoi elle dit ça...)
(Bah quoi, j'ai raison non...)

Je ne m'habituerais jamais à ce qu'elle lise dans mes pensées.

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 Sujet du message: Luinwë - Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 00:06 
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1er jour de Voyage

Jamais je n'étais partie aussi vite d'une ville. Cela faisait moins d'une journée que j'avais passé les portes dans l'autre sens. Je suis venue chercher renseignements et je pars avec ce que je cherchais et surtout mon aniathy. Je suis tellement heureuse de l'avoir retrouvée.

Galopant sur la route de Kendra Kâr que je commence à connaître, je suis perdue dans mes pensées et mes souvenirs, pour une fois pas interrompue par Lirelan. Le fait en lui-même, me semble étrange...

"Tu ne dis rien Lirelan, que se passe-t-il?"
"rien de grave, j'essayais juste de comprendre la relation entre Nazca et l'elfe vert..."
"Cela est-il vraiment important. De toute façon nous quitterons le sylvain à Kendra Kâr."
"enfin, on a quand même un temps de voyage avant..."
"Arrangeons-nous pour le raccourcir alors."

Lirelan pousse mentalement ma monture un peu plus vite, derrière nous, Nazca, perdue dans ses pensées accélère. Je me mets à chantonner un air de marche en Sindel, certainement apprise par Sarya ou par mon père. Peu de temps après Nazca me rejoint et me pose une question:

"Disons que la seule fois où j'ai fait le voyage à cheval, j'étais dans le coma... mais Lirelan devrait pouvoir te répondre." réponds-je avec un clin d'oeil à ma faera, toujours posée sur mon épaule.
"Normalement, si tout se passe bien, ce dont je doute avec Lothi, nous devrions être là-bas en 3 jours. Donc dans environs 2 jours maintenant..."

Repensant à la "guilde" dont Nazca m'avait parlé, je lui demande:
"Au fait, tu dois ramener où cet individu dans Kendra Kâr?"

Nazca a écrit:
« Hum, je suppose, que je dois le ramener au même bâtiment où il m’ont confié ce cheval, je devrais le rendre d’ailleurs, c’est dommage, je l’aimais bien… »

Je me mis a caresser doucement l’encolure de Hod, je n’aurais pas dû autant m’y attacher…


"Je vais devoir rendre le mien aussi... il ne s'agissait que d'une location, et c'est bien dommage. Nous irons donc jusqu'au temple à pied, comme quand on se balladait dans les montagnes de Cyniar."

A nouveau, je me perds dans mes souvenirs. Comme souvent, c'est celui de la mort de Sarya qui me revient.
(Si seulement j'avais pu la sauver...)
(Tu n'aurais sans doute rien fait d'autre de ta vie que vivre dans ton village, tu n'aurais jamais vécu tout ce que tu aurais vécu...)
(Peut-être as-tu raison... mais qui peut le savoir.)

Me retournant vers ma chtite peluche, je lui propose, en langue commune pour que l'elfe vert me comprenne aussi:
"Et si nous accélérions? Nous avons tous des choses à faire à Kendra Kâr il me semble!"

Lirelan hoche la tête et fait comprendre à Louas d'accélérer son pas droit vers le soleil qui se couche déjà.

C'est donc au petit galop que nous finissons cette longue journée. J'ai l'impression de ne pas m'être reposée depuis plusieurs jours. C'est vrai que depuis mon coma, je n'ai pas dormi. Je propose à Nazca de se reposer non loin de là où nous sommes.
En effet, il y a un bosquet d'arbres à portée de vue...

Doucement, nous nous y rendons. Parvenus là-bas, nous nous installons pour un repos bien mérité. Nous laissons tous les trois aller nos chevaux tranquillement... Après un repas bien mérité, je propose à l'elfe vert de prendre le premier tour pendant mes deux heures de méditation. Il accepte volontiers pendant que Nazca se repose tranquillement sous le regard de Lirelan.

Rien ne s'est passé alors que je me réveille doucement. Je relève l'elfe qui s'éloigne calmement. Nazca dort toujours alors que je guette avec Lirelan. Chantonnant des airs en Sindel, ma voix s'évapore le bois. Soudain, une voix résonne près de moi, reprenant ma musique. Je me redresse et tire une flèche de mon carquois que j'encoche. J'arme mon arc dans la direction du chant.

"Baisse ton arc, druidesse. Je ne te veux pas de mal..."

(Lirelan, tu en penses quoi?)
(Sois prudente, Lothi, mais rappelle-toi les paroles de Yuimen...)
(Bon, on va baisser son arme et on va voir.)

Doucement, je désarme mon arc et regarde l'être dans les yeux.
"Qui es-tu, elfe?"
(Lothi, profites-en pour lancer un de tes sorts, celui de force de la bête par exemple.)
(Bonne idée ça. Tu m'aides?)
(T'inquiètes pas.)

"Mon nom est Ilmorë... Et quel est le tien, druidesse?"
"Je me nomme Lothindil. C'est une impression ou toi aussi tu es druide?"

L'elfe sort des arbres et me rejoins près du feu. Il a l'air amical, mais le feu se reflète dans une armure argentée qui semble de qualité. Son visage est fier, fin. Ses yeux bleu sombre me fixe. Sur son front, une sorte de couronne en branches.




(Lirelan, ne lance pas le sort...)
(Tu es certaine?)
(oui, fais-moi confiance...)

"En effet, je suis druide tout comme toi. Je viens de Lùinwë, du temple de Yuimen en réalité. Je t'ai entendue prier notre Dieu et j'ai compris alors que tu étais une druidesse."
"En effet, je suis une druidesse. Cela signifie-t-il que tu m'as suivie, jusqu'ici?"
"En effet, je me suis dit que tu apprécierais peut-être de te mesurer à un autre druide et cela me ferait du bien aussi."
"Cela pourrait être marrant comme combat, en effet..."
"Si tu es d'accord, pour corcer un peu, je te propose un pari. Pourrais-tu mettre des yus en jeu?"
"OK, je te propose le contenu de cette bourse... et mon collier d'émeraude."

L'elfe regarde mon collier et semble estimer sa valeur. Il sourit à ma proposition et hôche la tête. Pendant ce temps, Lirelan m'interpelle...

(Lothi, tu es folle...)
(Non, j'ai juste envie de risquer un peu... puis, faut bien vivre!)
(Tu es folle...)

Peut-être a-t-elle raison... mais pour une fois, ça me dérange pas. Je me doute bien, que de plus je propose, de plus je risque de perdre. Mais de plus je vais pouvoir gagner aussi. Il sort une bourse qu'il pose près du feu.

"Voilà, reprend ton collier pour le combat. En plus de la bourse, je te propose mon diadème que tu regardais... Je suis certain qu'il te plairait, même si je ne peux prévoir les pouvoirs qu'il aurait sur toi."
"J'accepte! On y va, ou on attend le lever du jour?"
"Allons-y!"dit-il d'un ton ferme

(Lirelan, monte la garde, j'ai un défi à relever...) pensé-je avec un petit sourire.

combat libre contre le druide

(((druide niv.10 force totale: 28 (40); end totale: 27 (35); magie totale: 23 (38); possède: colère verte Niv.8 >>> Dégât +15; bouclier vert Niv.8 >>> end +8; force de la bête: Niv.6 >>> force +12. PM: 16/16)))

Nous nous éloignons du feu. Le combat promet d'être difficile, je sens que l'adversaire est d'une puissance équivalente à la mienne. Je tire mon sceptre et mon épée. Je vais en effet devoir user de ma magie autant que de ma force.
Il commence à incanter, il mobilise sa magie. Je sais que cela peut-être dangereux pour lui comme pour moi.
(Que faire, s'il lance un bouclier, il me faut attaquer avant. S'il lance une attaque, seul mon bouclier pourra me protéger. Tanpis, prenons des risques...)

Me décidant, je me rue à l'attaque. Mon épée à la main, je me précipite sur mon adversaire. Ma lame siffle et se heurte à l'armure argentée. Le noir de l'épée contraste avec l'argent du plastron. Des étincelles éclairent notre combat. Le bruit résonne à mes oreilles délicates. Continuant à marmonner, le druide ne bouge pas d'un centimètre.
Décidée à éviter l'armure, je cherche à toucher sa jambe. Mon épée file, rapide, précise, mais non mortelle. Le druide dans son incantation se baisse. Mais son bracelet de protection est plus bas que mon épée qui pénètre ses chairs dans le bras. (((-3PV))). Il sert les dents et continue son incantation.

A nouveau mon épée file et touche le flanc de mon adversaire. (((-5PV, critique))) Celui-ci hurle juste au moment où il lance son sort. Je sens comme une claque sur le visage, avant d'être tirée en arrière. Les plantes m'agressent et m'attaquent de toute part. Jamais je n'avais senti la nature aussi malintentionnée envers moi. Des larmes s'écoulent de mes yeux, symbole de ma douleur, de ma colère, de ma peur aussi... (((-12PV pour moi))) (((-2PM))) Je me débat furieusement contre les plantes, tranchant de droite et de gauche. Mes coups portent fruit car les arbres finissent par me relâcher. Je tombe un genou à terre au sol.

(Je me suis fait avoir une première fois. Pas une seconde. Sa magie est puissante, peut-être plus que la mienne. Une seule solution: me protéger.)
Gardant les yeux ouverts, je vois la phrase défiler devant mes yeux encore et encore... Mentalement, j'appelle les plantes en renfort. Autour de moi, plus rien ne compte d'autre que l'épais bouclier qui se forme. Je ne sais ce que fais mon adversaire, trop concentrée sur mes fluides. Je sens l'énergie en moi. Les plantes s'approchent, je les sens très favorables, même si plus loin, je perçois une source négative, il me faut me hâter. Ma respiration s'accélère sous l'inquiétude, si mon sort échoue, je ne serais pas belle à voir.
"RËA SARYA! RËA SYÖ, TYÄ ÓNORO!!!" crié-je en sentant les plantes proches de moi.
Celles-ci s'enroulent et s'entrelacent en un bouclier protecteur efficace. Pour mon plus grand bonheur, j'ai réussi mon sort. Cette seconde armure s'avère très bien, je la sais plus forte que la mienne. L'attaque de mon adversaire arrive alors que mes plantes achèvent de se mettre en place. Une liane parvient à passer et à me heurter le visage m'envoyant rouler sous sa puissance. (((-3PV; -2PM))) (((-2PM)))

"Alors Lothindil, ça va? Tu tiens encore."
"Tu es un bon adversaire, mais je n'ai pas dit mon dernier mot."
"Alors, continuons..."

Sans doute s'est-il rendu compte que son attaque avait été moins puissante la seconde fois, car il change d'incantation. Me sachant protégée, je peux fondre sur lui, l'épée haute. Ainsi, pendant qu'il murmure et se concentre, je fonce droit vers mon adversaire. Celui-si s'apprête à recevoir mon coup, le bras levé, mais au lieu de frapper de mon épée, c'est mon sceptre que j'abat sur la terre ferme... Celui-ci craquèle la terre tandis que je déchaîne la puissance de Yuimen en personne. Une faille se crée allant de moi à lui. Je laisse la puissance de mon fluide parvenir sous ses pieds avant de relâcher la puissance au maximum. La terre s'envole soudain, précipitant l'elfe au sol par la même occasion. (((-6PV))) (((-2PM)))
Ainsi destabilisé, son sort est voué à l'échec, sa peau qui commençait à se brunir comme couvert d'écorce redevient d'un blanc pâle... (((-2PM)))

(Je n'aurais pas autant de chance ce coup-ci. Il va parvenir à lancer son sort et dans ce cas, il me faut de quoi percer sa protection...)

Tous les deux, nous lançons notre magie. Un temps s'éternise ainsi durant lequel rien ne semble bouger. Ce silence me gène, me hante presque. Je garde les yeux ouverts, voyant la phrase du sort que je veux lancer défiler encore en encore, mais je suis trop obnubilée par ce silence, pas un oiseau, pas un animal. Même le bruit lointain du feu semble plus faible, différent. Une bûche craque...
(Concentre-toi sur ton sort, espèce de folle!)
Lirelan, comme toujours a raison, mais c'est trop tard mon énergie est partie au loin. Je viens de perdre un temps précieux. (((-2PM))) Temps nécessaire à mon adversaire pour lancer le sa protection. Sa peau blanche semble être devenue celle d'un arbre. Il va être dur, si pas impossible, de le toucher désormais. (((-2PM)))

Il ne me reste qu'une seule solution si je veux gagner: augmenter la puissance de mes coups au maximum...
(Isole ton esprit.... Plus rien ne doit compter pour toi...)
(Jamais je n'ai raté ce sort deux fois de suite... c'est pas maintenant que je vais commencer!)
Creusant au plus profond de moi, je parviens à extraire de mon corps une partie des fluides me restant. Oubliant le monde, je me concentre sur cette énergie et sur ce que je veux en faire. Les yeux ouverts, je vois la phrase magique défiler devant mes yeux encore une fois. Ma concentration passe sur cette seule ligne, comme si mon existence ne tenait qu'à un fil, ce fil-là. Je sens l'énergie de Yuimen se répendre dans mon corps. Mes mains se contractent, j'ai l'impression qu'elles deviennent poilues mais il n'en est rien. Mes yeux en revanche sont comme ceux des loups, jaune en amande. (((-2PM))) Les branches de l'autre druide heurte ma carapace végétale. Je sens à peine ses coups même si ceux-ci parviennent à franchir la barrière et à me heurter l'épaule. Cependant, je sais qu'il est trop tard pour mon adversaire, la violence animale est en moi... (((-3PV))) (((-2PM)))

Je sais que tout le combat se jouera maintenant, mais j'ai confiance, jamais encore mes deux sorts fétiches ne m'ont laissé tomber. A moi de leurs faire confiance. L'épéehaute, je me concentre exclusivement sur mes mouvements. Un pas vers mon adversaire, un second. Il a visiblement reconnu mon sortilège car il tremble. Il cherche à me lancer un sort, mais il bredouille.(((-2PM))) Profitant de cela, je bondis ma lame en avant. Il a quand même le réflexe de m'esquiver. Mon épée vient se planter dans le sol tandis que, projettée par ma propre force, je roule un peu plus loin. Avant qu'il ait eu le temps de recommencer à manipuler ses fluides, je me précipite sur mon arme que je ramasse en même temps que lui. Connaissant l'effet de mon sort, je lui envoie mon poing gauche dans le figure pour qu'il lâche ma lame...(((-4PV)))Sous le coup, il recule, se tenant la machoîre.

Une fois ma garde en main, je sais que j'ai gagné. Je me diriger vers mon adversaire, bras tendu, l'épée à bout de main. Avant qu'il ait repris totalement conscience, je le frappe à l'épaule. (((-13PV))) A nouveau, je relève mon épée. Il est, désormais, au sol, à ma merci...

"C'est bon! arrêtons le combat-là. Ce n'est pas un duel à mort..."

Je plante mon épée dans le sol, juste à coté d'Ilmöre. Celui-ci tremble, mais c'est avec un franc sourire qu'il attrappe la main que je lui tend pour l'aider à se relever.

"Tu es un bon combattant. J'ai rarement eu l'occasion de vivre un duel aussi passionnant."
"Tu es redoutable. Mais je suis certain qu'il y aurait encore moyen tout les deux d'améliorer nos technique."
"Pous l'instant, je te propose d'améliorer nos techniques de soin..." lui dis-je avec un sourire.

(((bilan final lui: 13PV 4PM; moi: 23PV 6PM)))

Nous nous dirigeons d'abord vers le bosquet de noisetiers le plus proche pour cueillir quelques feuilles puis nous revenons près du feu où Nazca et le sylvain dorment toujours sous l'oeil attentif de Lirelan. Le soupir de ma faera en nous voyant ensanglanté veut tout dire... Elle n'a pas apprécié notre duel, mais tanpis, c'est fait.

Nous commençons à lancer des sorts de guérison verte sur les feuilles. Usant de ce qui nous reste de pouvoir, nous parvenons à peine pour ma part à soigner mes égratinures sous le rire de Lirelan tandis qu'Ilmöre parvient à soigner sa plaie à l'épaule.

"Bon, c'est pas tout,mais vous avez gagné... Je me dois de vous remettre vos prix..."

Disant cela, il se penche et me rend ma bourse. Puis, il ôte son diadème qui est de métal sculpté en forme de branche. Il me le tend ainsi qu'une bourse de cuir.
"Voilà, vous l'avez amplement mérité... Par contre, je vous ai entendu parlé au prêtre dans le temple... et j'ai cru comprendre que vous vous rendiez à la tour élémentaire. Est-ce que cela vous dérangerait si je venais avec vous? J'ai moi aussi des pouvoirs à augmenter et je cherchais un compagnon de route...."
"Si tu ne cherches qu'un compagnon de route, ça va être gênant..."
"Pourquoi ça?" Me demande-t-il surpris.
"Tout simplement parce que tu devras suivre avec mon aniathy. Maintenant que je l'ai retrouvée, on ne se sépare plus."
"Si ça ne la dérange pas... Moi ça ne me gêne pas... Au fait,c'est quoi le petit être sur votre épaule?"

Lirelan durant la discussion était revenue sur mon épaule, je ne m'en étais même pas aperçu. Je la laisse se présenter toute seule.
Enfin, après une longue discussion sur qui nous sommes, nous voyons au loin le soleil se lever sur l'Anorfain...

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Lothindil
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Nazca a écrit:
(Deuxième Jour)

J'ouvris délicatement les yeux, ma Sindel et la petite fée parlaient avec un elfe, je me leva et me dirigea vers eux, l'air hagard. Les yeux mi-ouverts, mi-fermés, je poussa un léger grognement pour manifester ma présence.

(Quand je me suis couchée, il n'y avait bien que trois elfes et une petite fée ?...)

Je me gratta la tête, me ressaisissant un peu :

"Euh excusez-moi, je me présente, on m'appelle Nazca, euh, et je suis guérisseuse, et si mon physique parait étrange, c'est que euh, je suis une Aniathy...
Ah, et, ne faites pas attention à mon comportement le matin..."

Je leva la tête vers l'elfe qui m'était inconnu, lui adressant un sourire sympathique.


A l'approche de l'aniathy, l'elfe blanc se retourne. Il est toujours aussi blessé. Je me retourne aussi. Ma lèvre est douloureuse quand je souris à mon aniathy

"Bonjour, vous êtes donc la compagne de Lothindil? Mon nom est Ilmorë. Enchanté de faire votre connaissance."
"En effet, c'est mon aniathy dont je vous ai parlé."

Je me retourne vers Nazca et lui parle en Sindel:
"Ilmorë est un druide comme moi. Il m'a demandé s'il pouvait se joindre à nous pour aller à la tour de la terre... Je lui ai dis que j'étais d'accord, mais seulement si ça te dérangeait pas."

(Pourvu qu'elle accepte. Il a l'air gentil ce druide...)
(J'espère aussi qu'elle acceptera, ça me ferait plaisir d'avoir un compagnon de plus.)
(Comme si nous n'étions pas assez...)
(Plus on est de fous,plus on rit.)
(Et c'est toi qui va chasser pour tout ce petit monde, je suppose...)
(Ils le feront avec moi.)
(Toujours aussi naïve...)

Encore une fois elle doit avoir raison. Mais je suis ainsi, et c'est pas elle qui me changera.

Nazca a écrit:
Ĭsilnaëm se rapprocha de nous, il avait cet air impatient à peine camouflé et je ne pouvais le blâmer de vouloir rentrer à Kendra Kâr.
Toujours en Sindel, je répondis à Lothi :

« Cela ne m'importune pas le moins du monde, la compagnie de quelconque individu ne m’a jamais dérangée. »

Puis, sentant le regard lourd de sens d’ Ĭsilnaëm qui pesait sur moi et Lothindil, je continua en langage courant :

« Peut-être devrions nous dépêcher de manger pour pouvoir repartir à Kendra Kâr, j’ai cru comprendre que notre ami Laiquendi souhaite rentrer au plus tôt. »

Il me dévisagea un instant et abaissa sa tête en signe d’entendement.
Je me retourna à nouveau vers ma Sindel et le druide ; constatant leurs blessures, je m’approche d’abord de Lothindil, sans sortir ma baguette cette fois –je ne voulais pas déjà paraître ridicule devant notre nouveau compagnon- j'avança la paume de ma main en face de sa bouche –le geste était plus significatif que nécessaire, mais j’aimais bien cette symbolique.
Une sorte d’aura blanche entoura son visage et quand elle s’évanouit, on ne distinguait plus aucune cicatrice.
Je répéta la même action avec les blessures d’Ilmorë.
Tout en le guérissant, je me hasardais à me faire une opinion sur lui.
Il était poli, et me regardait le soigner avec un intérêt curieux -selon toute vraisemblance, il n’avait jamais vu d’Aniathy- et il me paraissait plus intéressé que repoussé par mon apparence qui s’avérait excentrique pour plus d’un.
Une fois le travail fini, je me recula de deux pas et contempla ma besogne d’un œil satisfait.
Il me remercia respectueusement, examinant le résultat.
Je revins près de Lothindil, attendant un geste ou une parole qui m’indiquerait la suite du programme.


"Merci beaucoup, ma magie pour soigner est assez efficace, mais rien ne vaut une guérisseuse.... Vu le talent et visiblement l'habilité de votre maîtresse à se battre, vous devez lui être très utile, je suppose..."

Tout en sortant les provisions de mon sac, j'explique que je n'ai retrouvé Nazca qu'au temple de Yuimen. Mais que dans le passé, à Cyniar, elle m'a soignée plusieurs fois...

"Vous avez l'air d'avoir eu une vie complexe et dure..."
"Non, je suis juste quelqu'un qui ne tient pas en place... et j'ai eu plusieurs accidents de montagne..."
"Enfin, c'est pas là que vous avez appris à vous battre..."
"Non, ça c'est les derniers mois sur ce continent..."

C'est sur le ton de la conversation que se déroule un petit déjeuner calme, où chacun fait connaissance avec l'autre. A l'exception de l'elfe vert qui, à part montrer son impatience ne dit rien...

L'heure du départ fini par arriver. Le temps de replier le campement, Ilmorë revient avec 2 bouloum et 2 harvey mort.
"Ca nous sera utile pour le repas, non?"
"Nous en mangerons ce soir, et en profiterons pour fumer ce qu'il restera..."

(Tu vois, j'avais raison...)
(Oh, ça va, c'est bon! pour une fois que c'est moi qui avait tort...)

Nous montons à cheval, Ilmorë nous ramène une magnifique bête noire marqué une d'une lune argentée sur le front.

"Bon, bah c'est partie alors..."

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Lothindil
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 00:10 
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A nouveau, nous repartons sur les routes... Le groupe semble de bonne humeur, à part l'elfe vert dont je ne retiendrais certainement jamais le nom...

Nous alternons chansons de marche, comptines et autre chansons populaires en Sindel, en elfique et en langue commune. Le temps est clair, mais frais, voire même frisquet. La cape de mon père bien attachée à mon cou, je sens quand même ce temps...

(Si ça continue, je vais tomber malade moi...)
(Pas grave, Nazca pourra te soigner.)
(En parlant de Nazca, j'aimerais lui faire un cadeau, mais je ne sais pas trop quoi...)
(Et tu voudrais savoir quoi?)
(ben euh... Est-ce que tu peux savoir ce qu'elle a comme énergie magique en elle?)
(C'est que ça... bien sûr... Laisse-moi 10 minutes.)

C'est justement à mon tour de me lancer dans une chanson. La première qui me vient à l'esprit est une chanson de marche en langue commune:

"Les chemins sont longs
pour qui doit tous les faire.
Je suis désormais un vagabond
Ainsi, seul désormais j'erre.

Trop d'heures à fuir votre haine
Trop d'heures passer en peine

Où irais-je sur ses longues routes?
Arriverais à les suivre toutes?
Loin de moi est ma demeur
mais là mon coeur s'y meurt...

Trop d'heures à fuir votre haine
Trop d'heures passer en peine.

Passerais-je sa porte encore?
Je n'ai aucun fait aucun tort
Il est vrai, je n'ai pas eu le choix.
trop dure a été votre loi...

Trop d'heures à fuir votre haine
Trop d'heures passer en peine.

Ainsi, il me faut vivre en exil
ma vie ne tient plus qu'à un fil
mon honneur est à jamais perdu
Les cordes de vos arcs sur moi tendu.

Trop d'heures à fuir votre haine
Trop d'heures passer en peine.

Trop dure pour moi est la sanction
que ne comprend ma raison.
Je n'ai rien fait de si méchant
qui me coûte mes vingts ans.

Trop d'heures à fuir votre haine
Trop d'heures passer en peine.

Mon corps est à genoux
mais mon âme est debout
un jour je reviendrais
et retrouver la paix.

Trop d'heures à fuir votre haine
Trop d'heures passer en peine.

Mes amis ne m'oubliez jamais
Ceux de mon sang m'ont chassé
sur les routes pour toujours désormais
je suis condamné à marcher...

Trop d'heures à fuir votre haine
Trop d'heures passer en peine."

Sans que je m'en aperçoive, notre convoi s'est stoppé net. Tous les regards sont tournés vers moi. J'en rougis un peu ne comprenant que petit à petit la raison de ce changement d'ambiance. Mais au fond de moi quelque chose de plus grave s'est passé. Une larme coule sur mon visage...
(Que s'est-il passé? ou que se passe-t-il?)
(Lothi, il ne s'est rien passé...)
(Il y a certaine chose que tu ne sais pas Lirelan!)pensé-je certainement plus aggressive que je ne le voulais.
(Explique alors...) me répond ma faera sur un ton très calme.
(Je ne sais pas. Mais il s'est passé une chose de grave, j'en suis certaine!)
(As-tu déjà eu ça?)
(Non, jamais... ) avoué-je péniblement.
(Lothi, oublie ça c'est pas grave...)
(Que sais-tu de l'esprit elfique, Lirelan? Comment peux-tu savoir ça...) continué-je tristement...

Cherchant à assurer un peu le ton de ma voix. Je reprend pour le groupe:
"C'est juste une chanson que j'ai apprise... C'est pas grave. Allons-y!"

Mais ma voix a perdu cette joie présente le matin.

Ilmorë se rapproche de moi.
"Je connais un raccourci, dans la nature, ça pourrait être bien non?"
"Essayons toujours..." répond-je d'une voix blanche.

Juste à coté de Nazca il lui murmure doucement:
"En général, la présence de végétation remonte le moral des druides... Je pense que ton elfe grise en a besoin..."


Cinq ou dix minutes plus tard, il nous crie:
"A droite toute, nous descendons sur ce chemin-ci!"

Nazca a écrit:
Je commençai sérieusement à m’inquiéter.

Ma Sindel n’avait pas vraiment l’air dans son assiette. Faible euphémisme… J’avais même vu une larme rouler le long de sa joue, et je connaissais assez Lothindil pour savoir que ce n’était pas uniquement à cause de "sa chanson".
D’ailleurs, quelle étrange chanson ! J’avais toujours trouvé curieux qu’on puisse s’adonner à chanter ou écrire des chansons aussi tristes.

Les quelques chansons que je connaissais étaient toutes joyeuses et festives !
D’un autre côté, j’étais ivre morte quand je les avais inventées…
Je farfouilla dans ma mémoire, essayant de me rappeler une chanson drôle, peut-être que ça pourrait rendre le sourire à Lothindil…

Mais la petite voix dans ma tête me souffla que le temps n’était pas aux chants humoristiques, qu’il vaudrait mieux que j’aille lui demander ce qui n’allait pas.
Ma foi, je dus bien avouer que ce n’était pas une mauvaise idée.

Je fis faire un écart à Hod, l’obligeant à se placer à l’avant à côté de la monture de ma Sindel.
Regardant droit devant moi (je ne voulais pas montrer à Lothi que mes yeux brillaient d’inquiétude), je lui demanda :

« Dis Lothi, qu’est-ce qui ne va pas ? Ce n’est pas uniquement la chanson, hein ? »

Plus j’y pensais, plus cela m’inquiétais. Je crois que Lothindil s’était habituée au bannissement, et tout ça… Mais qu’est-ce qui avait bien put la faire pleurer alors ?


La voix de Nazca me tire de mes pensées tandis que nous descendons le chemin. La nature me fait du bien, mais mon coeur n'est pas à l'émerveillement... Un malaise me compresse le coeur.

"Je sais pas Nazca... C'est ça le problème... Je me sens mal, c'est tout... J'ai jamais eu ça avant..."

(Je ne pouvais pas lui mentir, lui dire que c'était juste la chanson...)
(De toute façon, ça n'aurait rien aidé...)
(Je suis pas certaine que cela m'aidera non plus...)

Continuant la route, mon visage s'obscurcit de plus en plus tandis que le ciel s'éclaire. Le soleil est haut quand Ilmorë freine.
"Bon, je propose que nous nous arrêtions ici pour manger un peu. Puis nous traverserons le ruisseau plus bas."
"Faisons ainsi..." Dis-je d'une voix qui se veut déterminée sans l'être.

En fait, je n'ai même pas saisi ce qu'il vient de me dire...
Ce n'est qu'au moment où il descend de cheval que je fais de même, plus par imitation que par conviction. Le repas... Je regarde cette viande, mais mon estomac est tellement noué que c'est avec difficulté que je mange un bout de bouloum...

Voyant mon malaise, les autres décident de repartir le plus rapidement possible. Très vite, nous voilà donc à cheval, galopant à travers champs en pleine nature.

Bientôt, nous atteignons un fin cours d'eau...
Pour la première fois depuis plusieurs heures, mon esprit réagit.
(De l'eau.... non, pas une rivière. Je ne traverse pas ça...)
(Tu n'as pas le choix, Lothi, il te faut traverser.)

Déjà les autres sont de l'autre coté. Lirelan guidant mon cheval, bien contre mon gré, le fait descendre dans le ruisseau. Mais malheureusement, un de ses sabots se coincent entre deux pierres... D'un air implorant je regarde les autres mais ils ne semblent pas voir mon problème.
(Ne me dis pas que je vais devoir descendre...)
(J'en ai bien peur...)
(Tu l'as fait exprès, j'en suis sûre!)pensé-je plein de colère.
(Je t'assure que non, Lothi...je sais très bien ce que c'est pour toi...)

J'essaye de me convaincre mais mon corps est tétanisé juste à l'idée de frôler l'eau...
(Non... arrange-toi, je veux pas, je peux pas!)

Le cheval se débat un instant, cherchant à se dégager... Mais ses gestes sont trop brusques. Sans selle ni renne, je ne tiens pas longtemps.

Jamais une chute si courte m'aura paru si longue. Pour mon bonheur, le temps qui me sépare de l'eau s'éternise. Pour mon malheur, le contact avec le liquide n'en est que plus terrible.

"NAAANNNN!!!! AU SECOURS!!!"

Cette scène qui passe et repasse devant mes yeux.
"SARYA!!! NON!!! TEL!!! TEL TYÄ ÓNORO "
Je la revoie en train de partir, ses cheveux gris sombres flottant dans les flots... L'eau m'entoure, m'écrase, me persécute, je suis trempée, je tremble, j'ai peur. Peur pour elle, peur pour ma vie aussi. Si je ne crains pas Phaïtos, je suis effrayée par la présence si proche de Moura.
Je me retourne, essaye de sauver la vie de ma soeur, tendant ma main, sachant pourtant que c'est trop tard.
La vision change. Les flots sculptent un autre visage que je n'ai aucune peine à reconnaître. Tant de fois je l'ai vu me souriant. Mais c'est la terreur qui se lit sur son visage. C'est la terreur qui doit se lire sur mon visage couvert d'eau de rivière et de larmes.
"Non.... père pas toi...."
Ce n'est, en effet, pas ma soeur que je vois descendre au fil de l'eau, mais bien Héramë, mon père.

"TEL MOURA!!! TEL!!! SYË TEL TURIENIT!!!! TEL PYÖ!!!!

Tyë tel meret fir..."

Tels sont les dernières paroles que je prononce voyant mon père dériver...

(Accroche-toi Lothi... Accroche-toi si tu veux vivre...)
(Cette voix, celle de ma faera... Elle a raison...)
A bout de force, je m'aggripe à une pierre. La tête hors de l'eau. Mon corps est tétanisé. Je n'ose plus bouger.

"Tyë tel firin, Moura... Tel sinarya... TYË MAËRIN! RËA SYÖ TYÄ ÓNORO! RËA TYÄ ATAR!"
Pour eux, je m'accroche, luttant contre les flots, espérant que Nazca ou Ilmorë va me sortir vite de là...


(((traduction:TEL!!! TEL TYÄ ÓNORO!!! NON!!! PAS MA SOEUR!!!
TEL MOURA!!! TEL!!! SYË TEL TURIENIT!!!! TEL PYÖ!!!! NON MOURA!!! NON!!! TU NE PEUX PAS!!! PAS LUI!!!
Tyë tel meret fir... Je ne veux pas mourir...
Tyë tel firin, Moura... Tel sinarya... TYË MAËRIN! RËA SYÖ TYÄ ÓNORO! RËA TYÄ ATAR! Je ne mourrai pas, Moura... Pas aujourd'hui.... JE VIVRAI! POUR TOI MA SOEUR! POUR TOI, PERE)))

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Lothindil
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Nazca a écrit:
Un bruit d’éclaboussure retentit derrière moi ; tirant les rênes vers la droite, j’obligea ainsi Hod à se tourner.
Lothindil était tombée de sa monture.
Avachie dans l’eau, l’air tourmenté, elle semblait tétanisée sur place.
Ilmorë descendit souplement de son cheval et était arrivé près d’elle avant que je n’ai eu le temps de faire le moindre mouvement.
Soutenant Lothindil, il l’aida à rejoindre la berge.
Je pris une couverture dans mon sac et accouru près de petit groupe accompagnée par l’elfe vert qui, pour une fois, avait dut décider de ne pas se montrer impoli.
Lirelan était déjà sur place, la mine inquiète, assise sur le genou d’une Lothindil tremblante.
Je recouvrit Lothindil d’une couverture, Lirelan poussa un petit grognement amusé lorsqu’elle se retrouva elle aussi piégée sous la couverture.
Ilmorë qui, jusqu’à présent était resté agenouillé en face de Lothindil, se leva et brisa la silence :

« Je pense que Lothindil aurait besoin d’être réchauffée et un peu de calme lui ferait grand bien. Lirelan, Nazca, pourriez-vous aller préparer une infusion, vous seriez à même d’en choisir le végétal le plus approprié. »

Hésitant, il se tourna vers le Laiquendi.

« Je vais retourner à mon cheval, dit-il d’un ton sec, mon aide ne vous serait point utile, de toute façon. »

Je lança un regard furieux au Laiquendi, puis, poussant un soupir résigné, je tourna la tête ver Lirelan :

« On y va ? »

Elle acquiesça d’un mouvement de tête et vînt se poser sur mon épaule.

"Elle est vraiment légère" pensais-je quand ce poids plume se fut assise.

Une fois arrivée près des chevaux, je décrocha une casserole de ma selle.

« Je vais aller chercher de l’eau à la rivière, tu peux faire un feu en attendant ? demandais-je à la petite fée.

- Oui oui, je m’en occupe ! »

Me dirigeant vers la rivière, j’évita soigneusement l’endroit où étaient les deux elfes, espérant qu’il se passerait quelque chose si on les laissait un peu tranquilles tout les deux.
Je ramena la casserole remplie d’eau, et la posa doucement sur le brasier.
Lirelan regardait la casserole avec convoitise ;

"Peut-être a-t-elle elle aussi envie de thé, pensais-je, il devrait y en avoir suffisamment pour qu’elle ait le droit d’en boire…"

Je retourna vers les chevaux qui broutaient tranquillement.
M’approchant de celui de Lothindil, je lui grimpa le long de la queue (et à mon grand étonnement il ne broncha pas) pour pouvoir atteindre la sacoche. J’en retira quelques touffes d’herbes, me fiant à mon flair.
Je les rapporta près du feu en sautillant ; je me sentais de bonne humeur tout d’un coup !
Je m’agenouillais devant le petit brasier quand je remarqua soudain l’absence de Lirelan.
Je tournai la tête de tout les côtés :

« Lirelan, où es-tu ? Lirelan ! »

Une petite voix gémissante provenant de la casserole me répondit :

« Ici… »

M’approchant du récipient, j’y découvris la faera, prenant tranquillement un bon bain bouillant.

« Oh Lirelan, qu’as tu donc fais ! » soupirais-je en riant à moitié.

Elle leva vers moi ses beaux yeux à la couleur si singulière qui prenaient cette expression particulière que je connaissais bien pour y avoir eu recours à plusieurs reprises…

« Je suis désolée, je n’ai pas pu m’empêcher, lâcha-t-elle d’un ton larmoyant, c’était plus fort que moi… Je ne sais pas ce qui m’a pris…

- Bon c’est rien, (je jeta un coup d’œil dans la casserole pendant que Lirelan en sortait les yeux baissés, et se rhabillait). L’eau n’est pas vraiment sale, ce n’est pas la peine de la changer, par contre, on devrait peut-être ajouter de l’alcool, par mesure de précaution, pour masquer ton odeur…

Je me leva, me dirigeant vers Hod quand la petite voix estima que le moment était venu de m’importuner à nouveau.

(C’est étrange la manière dont tu résous chaque problème, il y a toujours de l’alcool dans ta solution, me souffla-t-elle)
(Oh, sois gentille et tais-toi pour une fois !)
(Je ne suis pas sûre que Lothindil apprécie énormément ton breuvage…)
(Tu vas m’enquiquiner encore longtemps ?)
(Je tenais juste à te soumettre mon avis… qui est bien meilleur que le tien…)

Je lui tira mentalement la langue en retirant les bouteilles de rhum et de vodka de la sacoche de l’étalon.
Cette fois-ci, Lirelan m’attendait sagement devant l’eau portée à ébullition à présent.
Je versa mes précieuses boissons dans la casserole dans des proportions raisonnables, enfin… tout est relatif…
Une fois de remède prêt, je pris le manche de la casserole et le ramena vers Lothindil et notre nouveau compagnon, pendant que Lirelan éteignait le feu.
Lothindil avait retiré sa cape trempée et Ilmorë était très occupé à lui frictionner le dos.
M’agenouillant à côté de Lothindil, je posa la casserole devant elle

« Mince, j’ai oublié de ramener une tasse !
- J’en ramène une ! annonça la petite faera en arrivant, tiens Lothindil ! »

Je versa du thé dans la tasse de ma Sindel en faisant bien attention de ne pas déborder.

« Ne bois pas tout de suite, c’est encore très chaud ! Tu te brûlerai les lèvres… »

Lothindil m’adressa un sourire encourageant, mais je voyais bien qu’elle allait très mal.
Prenant appui sur son épaule avec mes mains, je pus ainsi atteindre sa joue et lui poser un doux bécot.

« Dis-moi… J’ai un peu compris pour… tout à l’heure, mais euh… qu’est-ce que tu as vu exactement ? »

(Ce n’était peut-être pas une bonne idée de lui parler de ça, mais ça pourrait probablement l’aider, non ?)
(C’est à voir… En tout cas, il faut la faire parler… Ce n’est pas bon de laisser les mauvais souvenirs enfouis sous une couche d’amertume…)


Encore perdue dans ma vision, je sens qu'on me traine hors de l'eau, encore une fois Moura n'aura pas ma peau. Mais le pressentiment qui m'a hanté tout le matin est toujours là, plus précis qu'il ne l'était. Elle ne m'a toujours pas eu, mais quelqu'un d'autre est mort. Quelqu'un de proche de moi.
Des larmes coulent de mes yeux bleus, mais elles sont cachées par l'eau de la rivière qui ruisselle sur mon visage.

Je ne parviens pas à bouger ni à parler, encore dans la torpeur de ma frayeur. Des yeux, je cherche ma faera pendant qu'on me réchauffe. Je reconnais une voix me rassurer. Celle du druide certainement. A bien y réfléchir, ça doit etre lui qui m'a sorti du torrent. Bientot, Lirelan et Nazca reviennent, portant une tasse remplie d'un liquide chaud. N'arrivant pas à parler, je parviens juste à transmettre un (Merci...) par la pensée à ma faera.

Celle-ci transmet mon message aux deux autres. Serrant fort la tasse entre mes mains frigorifiées, je tremble de tout mes os. Il fait froid, une douce torpeur m'envahit, mais je refuse de céder. Dans ma tete, j'entend encore le cri de mon père, son visage descendant le torrent... Je tremble toujours. La tasse est brulante, le liquide doit l'etre aussi, mais je le porte à mes lèvres. Sa douce chaleur m'envahit, je me sens mieux.

La question de Nazca ne m'étonne pas, je m'y attendais en effet. Mais je me sens incapable de prononcer un mot pour le moment. Mes lèvres sont figés par la terreur de ce que j'ai vu. Ma tete bourdonne du cri et de ce pressentiment. Ma poitrine est oppressée... j'ai peur, peur que ce que j'ai vu soit vrai. Peur que mon père soit mort. Il est la dernière personne qui me rattache à ma terre, il est le seul parmi les gris que je n'ai jamais apprécié.
(Si c'est vrai, ma chtite peluche est alors le dernier etre de ma famille avec qui j'ai un lien. Si c'était faux, ça serait bien... Si seulement... Si....)
Mais de plus je me répète cela, de plus une petite voix s'insinue dans ma tete.
(C'est vrai Lothindil, tu sais bien que c'est vrai... Ne te voile pas la face, tu le sais... Ca ne sert à rien de le nier...
Si c'était faux..... Si.....Si....)
Mais au fond de moi, je sais que c'est vrai en effet.

Je rebois une gorgée d'infusion. Peu à peu, je retrouve mes esprit et lève les yeux vers les trois etres inquiets qui me regarde.
Nouvelle gorgée. J'ai l'impression que ma langue se délie. J'ai besoin de répondre...

"J'ai..... " mais les mots restent bloqués dans ma gorge.
Je relève les yeux et sourit tristement... J'avale une quatrième fois du liquide brulant. La tete commence à me tourner. Pourtant, je me sens bien. Ma tristesse et ma peur s'évanouissent peu à peu...

"J'ai... j'ai revu la mort de Sarya, Nazca.... mais pas seulement la sienne... Quand elle a tourné sa tete vers moi.... Le visage était autre.... tout à fait autre... C'était le visage de......"
Ma voix se perd, je ne parviens pas à prononcer son nom à voix haute. Cela reviendrait à le déclarer mort. Comme j'espère qu'il ne le soit pas.
Devant l'air interrogatif de ma chtite peluche, je parviens à prononcer difficilement:
"Herame... C'est lui que j'ai vu... C'est lui que Moura a pris...."
(Cela n'est sans doute qu'un cauchemar, Lothi...)
"Non, Lirelan... cela était trop vrai pour que ça soit faux. Elle a pris ma soeur déjà... et maintenant mon père..."

Je finis la tasse. L'infusion me fait beaucoup de bien. Mais aiguise aussi de manière mortelle mes sentiments. Les yeux en pleurs, je regarde Nazca et Lirelan.
"Vous etes les deux etres qui me sont le plus proche... Faites gaffe à la colère de Moura. Je ne voudrais pas qu'elle vole aussi votre vie..."

Puis, je me retourne vers Ilmore... L'alcool de l'infusion commence à faire son effet, mon corps réagit mieux mais mon esprit est anesthésié. je prononce des paroles sans meme me rendre compte de leur sens...
"Ne te lie pas à moi, en aucune façon. Les liens charnels et sentimentaux me sont interdits. Tu n'obtiendrais que la tristesse près de moi."
"mais... mais je t'aime..."
"Je ne peux pas dire que je n'ai aucun sentiment. Mais j'ai fait une promesse que les arbres et les rivières gardent pour moi. Je ne peux me lier à personne, car mon coeur et mon ame sont dédiés à la nature et à Yuimen..."
"mais c'est l'ancien serment druidique..."
"En effet... et je ne peux le rompre..."

Voyant que la discussion tourne dans un mauvais sens. Lirelan appellent les chevaux, y compris celui du Laiquendi auprès de nous.

"Bon maintenant qu'elle est remise sur pied, nous y allons? "
Comprenant l'intention de la faera nous repartons sur nos chevaux. Les sentiers sont droits et bien tracés.
Filant au galop, nous parvenons au prix d'une journée et d'une nuit de chevauchée aux portes de Kendra-Kar....

_________________


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 Sujet du message: Rues de Kendra Kâr + Mouboutou + Gonk
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 00:49 
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Kendra Kâr, enfin, nous y sommes... Je regarde Nazca avec un grand sourire, quand un garde nous interpelle.
"Excusez-moi. Veuillez venir ici!"
Surprise ne m'étant jamais fait arrêter à l'entrée de la ville, je tourne les brides de Louas pour rejoindre le milicien.
"Oui, que puis-je pour vous?"
"Nous aimerions savoir d'où vous venez et où vous allez!"
Tranquillement, je mets pied à terre pour me mettre à la hauteur du garde. Malgré cela, je le dépasse d'une bonne tête.
"Nous venons de l'Anorfain et nous allons nous reposer en ville." dis-je simplement.
Soudain, je comprends les questions du garde en l'observant brièvement. Son regard passe de mon bracelet de protection noire comme la nuit à mon épée de la même couleur pour passer enfin sur le sceptre au serpent de la fanatique de Darhàm.
"D'où êtes-vous? Et que que venez vous faire dans la cité?"
Calmement, je respire profondément avant de lui répondre:
"Comme je vous l'ai dit, je viens de l'Anorfain, du temple de Yuimen à Lùinwë pour être précise. Et nous comptons nous reposer un peu en ville avant de nous rendre en Imftil."
"Et qu'allez-vous faire là-bas?"
"Je pars pour la tour élémentaire qui sont dans les montagnes de Dehant!" réponds-je en m'énervant un peu.
Enfin, il pose la question que je sentais venir depuis le départ...
"Et d'où vous vient cet équipement sombre?"
"Le sceptre vient d'une fanatique de Darhàm, quant au bouclier et à l'épée, il vient d'un cavalier"
Surprise, je regarde Lirelan qui a répondu avant que je puisse formuler.
"Je suppose que nous pouvons passer maintenant?"
"J'ai l'impression que vous allez me suivre à la milice pour expliquer cela à la sergente!"

Très vite, mon cerveau se met en place.
(Sergente..... milice de Kendra Kâr... route dans les montagnes... Erwen!)
Et c'est avec un grand sourire que je lui répond en sortant la pierre d'orientation offerte par Erwen.
"Je ne sais pas si vous connaissez cette pierre, c'est une pierre d'orientation. Dites à Erwen que je repasserai plus tard pour la chercher et pour lui parler autant qu'elle voudra!"

Le milicien semble décontenancé. Un collègue s'approche, son armure marquée de deux étoiles d'argent, certainement un gradé. Les deux humains discutent quelques secondes avant de me répondre.
"Mon instructeur me dit de vous laisser passer. Mais il donnera la pierre à Erwen, si vous voulez la revoir, vous savez où la trouver."
"Je vous l'ai dit, je passerai dans la journée."

Je remonte sur mon cheval avec un salut froid avec le garde, certainement pense-t-il laisser partir une proie.

"J'ai pas mal de chose à faire, donc la Tortue Guerrière ira parfaitement, tu pourras m'y attendre au chaud. A dans plusieurs heures."

Cela dit, je me dirige avec Ilmorë et Lirelan vers les rues de la ville.

Je regarde Ilmorë tandis que nous nous laissons porter par la foule.
"J'ai plusieurs choses à faire en ville avant de rejoindre ma chtite peluche, comme tu l'as entendu. La question est: par où commençons-nous?"
"Tout dépend ce que tu dois faire, je suppose..."
"Là, Lothi, tu dois reconnaître qu'il n'a pas tort!"
Faisant semblant, très mal d'ailleurs, d'ignorer la remarque de ma faera, je continue:
"Disons, que je dois au moins me rendre à l'écurie Royale, car je n'aurais pas les finances pour louer cette brave bête jusqu'à la tour, d'autant plus que je la vois mal chevaucher dans les montagnes. J'aimerais aussi passer à l'Ordre, pour complèter le parchemin avec ce que j'ai appris, puis je dois passer à la maison des dépôts, à la milice et chez Moboutou!"
Ilmorë me regarde l'air de se dire que je suis folle.... Peut-être n'a-t-il pas tort, mais peu me chaut.
"Ca fait quand même pas mal. Gardons le cheval, tu le rendras avant de te rendre à la milice."
"Bonne idée ça! Que diriez-vous de commencer par ce qui est le plus loin alors?"
"Attendez, je consulte ma carte de la ville ce sera plus simple, non?"

Je souris en réalisant:
(C'est une chose qu'il me faudrait tôt ou tard...)
(Encore faudrait-il que tu saches la lire...)
(Mais... Que voulez-vous répondre à ça...)
(rien...)

"Donc, nous sommes là. Je vous propose ce circuit: Mouboutou, l'Ordre, la maison des dépôts, les écuries puis la milice. Ca vous va?"
"C'est parti alors." Dis-je en lançant ma monture vers la gauche.

"Euh... Lothindil, Mouboutou c'est vers la droite."
"Ah... oui bien sûr, c'était pour vérifier que tu savais lire le plan."
Avec une mine peu convaincue, Ilmorë fait semblant d'être d'accord, tandis que Lirelan me sussure à l'oreille:
(C'est cela oui. Bon, à droite."

Au bout de quelques minutes, nous rejoignons la boutique du vieux Moboutou dans la quelle je rentre avec un pincement au coeur.

J'entre dans la boutique avec Lirelan sur l'épaule, dans sa forme de pie. Ilmorë me suit après avoir attaché les chevaux.
Il porte une première commande comprenant un fluide terre 1/8 et un sort de puissance terrestre.
(Je me rappelle tout ce que j'ai vécu pour obtenir ce sort, Lirelan... C'était une véritable aventure, mais cela vaut le coup.)

Pour la première fois, je me dirige vers la liste des sorts lumineux.
"Tu veux t'initier à une autre magie, Lothi?"
"Ne m'appelles pas ainsi..." Réponds-je alors que mon coeur se pince.
Je m'efforce d'oublier cette sensation et de me reconcentrer sur ma commande.
"Au fait, Lirelan, as-tu pu sentir les fluides de Nazca?"
"Oui, ils sont faibles, pas plus d'un fluide 1/8 je pense."
"Tu sais quels sorts elle connait?"
"A part, le souffle de Gaïa, je ne l'ai pas vu utiliser d'autre sort."
"Voilà une bonne nouvelle!"

Je regarde Moboutou avec un grand sourire.
"Je viens faire des achats pour une jeune guerisseuse peu expérimentée. Je voudrais au moins lui offrir... Un fluide 1/8 de lumière et un sort simple à apprendre."

"Pour le sort je peux vous en proposer deux. Soit celui de lumière douce qui accroîtra son pouvoir guérisseur, soit le sort de trait de lumière qui est un sort offensif."
"Qu'en pensez-vous?"
"Lumière douce, sans hésiter!"
"Je pencherais pour "trait de lumière" ainsi elle pourra t'aider!"
"Pourquoi demandé-je encore votre avis, de toute façon, ça m'aidera pas..."

Durant un instant je réfléchis avant de craquer sous les arguments de mes deux compagnons...
"C'est bon, arrêtez! Je prends les deux, c'est le mieux à faire!!"

GM17 a écrit:
Le marchand content de voir entrer une cliente potentielle fond à toutes tes demandes et accourt pour te servir le plus efficacement possible.
à la fin de toutes tes demandes, légèrement tranpirant d'avoir été aussi rapide, Moboutou te donne un fluide 1/8 et deux parchemins.

Il te prend les 155yuis que tu viens de sortir de ta bourse assez satisfais.


"Vous êtes pressé, mon cher?" dis-je avec un sourire en sortant de la pièce.

Il faut dire que pour une fois, nous ne sommes pas seuls dans la boutique. Je laisse le vieux magicien à ses clients avant de retourner à mes chevaux.

Sortant avec mes achats de chez Moboutou, je me rend compte que je porte toujours mon vieux bouclier dans mon sac.
"Dis, Ilmorë... Tu pourrais nous faire passer par une forge dans ton parcours?"
"C'est possible, en effet... La forge de Gonk est pas loin, nous pourrons y passer avant de nous rendre à la maison des dépôts, qu'en penses-tu?"
"J'en sais rien, c'est toi qui à la carte..."
(même si tu avais la carte, ça changerait rien...)
Je m'efforce paraître comme si de rien n'était malgré la remarque de ma faera, mais c'est dur. Après être remontée sur mon cheval, je reprends.

"Mais j'ai rien contre ce cher Gonk, c'est lui qui m'avait vendu des gantelets à mon arrivée ici..."
"A ma connaissance, les personnes préfèrent passer chez Argaïe."
"Le problème, c'est qu'Argaïe ne vend pas de gantelets." dis-je en riant.

C'est en riant que nous nous dirigeons vers les remparts. Bientôt la douce odeur de forge envahit mes narines.
"Nous y sommes." dis-je avec un grand sourire.
(On s'en serait douté...)
Je suis surprise par les réflexions acerbes et ironiques de Lirelan... Je me décide de lui en parler:
(Que se passe-t-il, Lirelan?)
(Tu devines pas? regardes autour de toi et tu comprendras peut-être...)
Obéissante, je tourne mon regard de gauche et de droite sans trop comprendre ce qu'elle me veut. Au moment où mon regard passe par Ilmorë pour la deuxième fois j'entends Lirelan:
(Regardes bien ce que tu vois et tu pourras peut-être comprendre.)

Je ne saisis toujours pas, mais me tais, ne cherchant pas plus loin...

Laissant mon cheval à Ilmorë, je rentre d'un pas vif dans l'armurerie, une Lirelan muette sur mon épaule. Je regarde avec un sourire les gantelets...
(A l'époque, cela m'avait totalement ruiné, à tel point que j'avais dû quitter la cité pour trouver à manger... Mais bon, cela est fini, désormais, je pourrais les acheter sans problème. Mais je ne suis pas là pour ça)

M'approchant du comptoir et de Gonk que je dépasse d'une tête, même s'il est deux fois plus large que moi, je sors mon vieux bouclier en bois en faisant attention au fluide.
"Bonjour, je voudrais savoir à quel prix vous me racheteriez ce simple bouclier..."

GM17 a écrit:
Gonk attrape ton bouclier et le juge d'un simple coup d'oeil

"Cet objet , je dirais 13 yuis, cela vous convient-il?"

Voyant que tu n'éprouves ni vrai satisfaction ni réticence visible, il le pose sur une étagère d'exposition et te tend une petite bourse contenant 13 yuis, et retourne travailler dans son atelier à quelques pas.


Le prix m'importe fort peu en réalité. Tout ce qui compte, c'est de s'être débarassé de ce bouclier fort encombrant.
Je prends les 13 yus que je glisse dans ma bourse.
"Lirelan, tu vas me dire pourquoi tu fais cette tête?"
"Cherche bien... réfléchis à la différence entre notre dernier passage dans cette ville et aujourd'hui..."
"Pas la même phase de la lune? On fait que des courses? On est à cheval? On a quelqu'un qui nous attend?"
"Enfin, voilà le problème, nous ne sommes pas seules!"
"T'es quand même pas jalouse de Nazca, j'espère? Car je compte pas l'abandonner." dis-je en m'entêtant à pas comprendre.
"Tu sais très bien que je parle pas de ta peluche, mais de l'Autre là dehors!"

Je m'arrête, la main sur la poignée:
"Tu es jalouse... du druide?"
"C'est compréhensible, depuis qu'il est là, y a plus que lui qui compte!"
"Mais c'est faux Lirelan, tu comptes tout autant que lui..."
"Je croyais quand même être plus proche que lui. Je partage quand même tes pensées, non?"
"Oui, bien sûr, sur ce point tu es plus proche de moi... Mais..."
"Mais tu l'aimes c'est ça? Et moi, tu m'aimes pas!"
"J'ai jamais dit ça, Lirelan. Bien sûr que je t'aime... Mais..."
"Mais lui tu l'aimes comme une femme aime un homme."
"Oui..." Avoué-je d'une petite voix.
"C'est ce que je pensais... Mais je serais là pour te rappeller ton serment envers ton Dieu."

Je ne sais pas quoi répondre et c'est moins enjouée que je sors de la boutique...

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 Sujet du message: Rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 00:55 
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e prix m'importe fort peu en réalité. Tout ce qui compte, c'est de s'être débarassé de ce bouclier fort encombrant.
Je prends les 13 yus que je glisse dans ma bourse.
"Lirelan, tu vas me dire pourquoi tu fais cette tête?"
"Cherche bien... réfléchis à la différence entre notre dernier passage dans cette ville et aujourd'hui..."
"Pas la même phase de la lune? On fait que des courses? On est à cheval? On a quelqu'un qui nous attend?"
"Enfin, voilà le problème, nous ne sommes pas seules!"
"T'es quand même pas jalouse de Nazca, j'espère? Car je compte pas l'abandonner." dis-je en m'entêtant à pas comprendre.
"Tu sais très bien que je parle pas de ta peluche, mais de l'Autre là dehors!"

Je m'arrête, la main sur la poignée:
"Tu es jalouse... du druide?"
"C'est compréhensible, depuis qu'il est là, y a plus que lui qui compte!"
"Mais c'est faux Lirelan, tu comptes tout autant que lui..."
"Je croyais quand même être plus proche que lui. Je partage quand même tes pensées, non?"
"Oui, bien sûr, sur ce point tu es plus proche de moi... Mais..."
"Mais tu l'aimes c'est ça? Et moi, tu m'aimes pas!"
"J'ai jamais dit ça, Lirelan. Bien sûr que je t'aime... Mais..."
"Mais lui tu l'aimes comme une femme aime un homme."
"Oui..." Avoué-je d'une petite voix.
"C'est ce que je pensais... Mais je serais là pour te rappeller ton serment envers ton Dieu."

Je ne sais pas quoi répondre et c'est moins enjouée que je sors de la boutique...

C'est donc silencieusement que je sors de la boutique du forgeron. Mon coeur est lourd et je ne peux pas en parler... Pour la première fois depuis longtemps, j'ai à nouveau envie d'être seule, seule avec mon Dieu, seule avec la nature.
Les relations avec les autres sont trop complexes pour moi.
"O Yuimen, pourquoi ne puis-je pas me lier avec celui que j'aime?"
"Parce que tu l'as promis ainsi peut-être?"
"Tu t'appelles pas Yuimen que je sache!"
"C'est bon, si tu veux, je retourne chez Nuilë... au moins là-bas je suis appréciée!"
"J'ai pas dit ça, Lirelan... Reste... C'est juste que j'arrive plus à comprendre..."

Heureusement pour moi, la maison des dépôts n'est pas trop loin. Triste, les larmes aux bords des yeux, je pousse la porte.

Poussant la porte, je me dirige vers le comptoir. En essayant de retrouver mon calme, au moins en apparence.
Respirant une bonne fois et retenant mes larmes, je regarde Aoniën:
"Bonjour, je désirerais reprendre l'argent que j'ai posé ici, il y a quelques jours. Au nom de Lirelan Lothindil."

GM17 a écrit:
Un homme d'un certains âge te regarde à travers deux loupes qui font offices de sorte de longue vue.
A l'entente de ton nom il parcourt des yeux une petite liste puis voyant que tu veus retirer tout ton argent il fait une légère grimace.

"Tnez mdamoiselle tout votre or"

il dépose devant tes yeux une énorme bourse contenat à vue d'oeil un peu plus de 600 yuis puis retourne vaquer à ses occupations.


Daio a écrit:
J'entre dans ce lieu que je trouve particulièrement étrange et sombre mais ceci ne me regarde pas, je viens chercher l'argent que les dragons m'ont donnés pour ma dernière mission.

" Excuse moi monsieur, bonjour, je voudrais retirer l'argent qui se trouve au nom de De merci"


Alors que je vais pour sortir, un elfe noir entre. Je le salue et souris avant de sortir.

(Ah non... tu vas pas commencer avec les elfes noirs maintenant!)
(C'est bon Lirelan, c'est un inconnu... je fais que lui dire bonjour!)
(L'autre aussi, ça a commencé ainsi...)
(Lirelan, arrêtes, tu m'énerves!)

C'est donc énervée que je sors de la boutique, les sarcasmes de Lirelan continuant dans ma tête.

Daio a écrit:
Une elfe gris me salue, je lui rends son salue immédiatement la politesse oblige et lui souris aussi.

( tiens il est rare qu'un gris soit aussi sympathique)


A peine suis-je sorti de la maison des dépôts que je ne peux m'empêcher de penser à la situation:
(Pourvu qu'Ilmorë ne dise rien...)
(C'est clair qu'il vaudrait mieux qu'il se taise.)
(Lirelan, s'il te plaît, arrêtes d'écouter mes pensées...)
(Tu crois que c'est volontaire? Enfin, au moins, elles parlent pas trop de lui.)
(Comme si il occupait la plus grande partie de mes pensées...)
(Ca n'aurait rien d'étonnant, mais j'ai pas accès aux plus intimes.)
(Il n'y a rien dans celles-là... et encore moins sur lui.)
(Ca c'est ce que tu racontes...)
(Je t'assure que je n'en ai rien à faire de lui...)
(Prouve-le!)
(Comment je pourrais le faire?)
(Dis-lui de partir!)
(Mais... Lirelan, je peux pas faire ça...)
(Et pourquoi donc?)
(Mais ça ce fait pas tout simplement..)
(C'est clair que sortir à son amant: pars car je veux pas de toi, ça le fait pas...)
(Mais c'est pas ça...)
(En attendant, tu veux pas qu'il parte.)
(Mais non, je veux pas qu'il parte, enfin pas ainsi.)
(C'est bien ce que je disait, tu l'aimes!)
(Mais non Lirelan...)

Je ne me suis pas rendue compte que je me suis arrêtée. Durant tout le dialogue de sourd dans ma tête, je n'ai pas bougé d'à coté de mon cheval. Ilmorë, la mine inquiète me demande:
"Ca va, Lothi? T'as pas l'air bien... On ferait mieux d'aller directement à la tortue guerrière, non?"
"T'espères me semer? Avoue que tu veux juste être seul avec elle..."
"Oui, j'aimerais être seul sans toi, Lirelan. Car moi, je l'aime!" dis l'elfe blanc en insistant sur le "moi".
"Parce que tu crois que je l'aime pas peut-être?"
"Honnêtement? Parfois j'en doute!"
Avant d'avoir pu laisser Lirelan répliquer, je m'interpose:
"Non, mais c'est pas fini, maintenant! On y va, on prend les chevaux et on part!"
"Et on va où, ma douce?"
"Ne m'appelle pas ainsi! Je suis loin d'être douce et certainement pas tienne. Maintenant, on y va, aux écuries!"

Connaissant le chemin approximativement, je chevauche à travers les rues vers les écuries royales. J'avais, il faut le dire, peur que Lirelan joue de son don sur les animaux pour me faire chuter. Mais si elle avait essayer jusqu'à présent, Louas m'était resté fidèle, mais vaut mieux pas tenter Thimoros...

Pendant tout le chemin, les deux se sont enfin tus et le vent me revigore. Je manque d'heurter une étale avant de parvenir aux écuries...

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 Sujet du message: Ecuries royales
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Nous arrivons aux écuries, derrière moi, Ilmorë se tait et jette des regards à droite à gauche... Lirelan pour une fois se tait aussi.

"Ca fait du bien..."
"Rien de tel qu'une promenade romantique au galop pour être en forme..."
"Lirelan arrête..." réponds-je sur un ton de désespoir.
"Ca te gêne tant que ça la vérité?"
"Quelle vérité? Ce qui me gène, c'est que tu fasse des remarques en permanence sur tout ce que je dis ou je pense. Ce qui me dérange, c'est que tu n'arrêtes pas de croire que je suis l'amie de ce druide qui n'est qu'un compagnon de route."
"C'est bien ce que je disais la vérité te gêne..."

Je soupire, ne cherchant même plus à répliquer et me dirige vers le lad, espérant que cette mascarade va bientôt se terminer...

"Vous me ramenez Louas? J'espère que tout c'est bien passé avec lui..."
Je souris à cette remarque anodine.
"Avec lui, certainement... C'est pas le cas pour tout le monde." dis-je en jettant un regard assassin sur mes deux compagnons.

"C'est clair jeune elfe, que parfois tout ne se passe comme on voudrait."
"Tout c'est passé comme Elle voudrait." s'intercalle ma faera, me lançant un regard noir.

L'humain nous dévisage, visiblement surpris de voir une pie domestique parler.
Pour ma part, je n'ai plus qu'une seule envie:
(Comme je voudrais qu'elle parte...)
(Ca ça peut s'arranger. Même tout de suite si tu veux!)

Mais la réponse du garçon d'écurie m'empêche de réponder à Lirelan, mon esprit concentré ailleurs:
"Enfin, ce sont vos affaires, ça ne me regarde de toute façon pas. Ca fait donc 6 jours que vous l'avez emprunté? Ca fait 12 yus. Et comme vous en avez payé 10, il en reste plus que 2."
Donnant la bride au garçon, je lui remets ses deux yus.
(Mais avant de partir, laisse-moi te montrer que nous ne sommes pas juste des petites créatures inofensives!)

Une douleur vive me vrille le cerveau. Une douloureuse impression, celle que quelqu'un force toutes mes pensées. Je tombe à genou, la tête entre les mains.
(Que se passe-t-il? Noooonnn... C'est quoi... Yuimen, que se passe-t-il?)

Des souvenirs se chevauchent et s'entre-mèlent, une détestable sensation que quelqu'un fouille mon esprit, cherchant à me torturer... Les souvenirs que je vois sont tous sombres... Mais quelque chose ne va pas. Ce ne sont pas mes souvenirs, je ne sais même pas si ce sont des souvenirs tout court... j'ai mal de tête... Mal à en pleurer.

(Lirelan... que m'as-tu fait? Que se passe-t-il?)
Rien, aucune réponse si ce n'est ces images défilantes devant mes yeux. Je cherche à les fermer, mais les dessins restent, passant et repassant devant mes pupilles.
Je suis en larme, de douleurs, de peur, mais aussi de terreur...

Soudain, plus rien, le vide. Suis-je morte? Je ne pense pas. Au contraire, je vais bien. Ma tête ne bourdonne plus que légèrement, le soleil perce mes paupières toujours closes.Je suis à genoux sur le sol en terre battue.
"Que s'est-il passé?"

"Je ramenais Louas dans son box, mais il a pas voulu venir, il a tiré et m'a ramené ici, où je vous ai trouvé prostrer par terre..."

"Où est Lirelan? Où est ma faera?"
"Votre quoi?"
"Je suis là, Lothi, rassures-toi, c'est fini..."
"Que s'est-il passé?"
"J'ai... j'aurais jamais dû, pardonne-moi..."
"Tu n'aurais jamais dû quoi?"
"Faire ce que je t'es fait..."
"Attends... Cette douleur, c'était toi?"
"oui..." murmure ma faera d'un air penaud.

Je ne peux m'empêcher de sourire et de craquer complètement. D'un doigt, je lui essuie une larme qui coulait.
"Par contre... Il est parti!"
"Qui ça Il?"
"Ilmorë... Il est parti... C'est pour ça que je suis revenue."
"Tout va pouvoir redevenir comme avant alors?"
"Si tu le veux bien... Oui."
"Comment pourrais-je refuser? Visiblement, moi aussi j'ai été idiote. Pardonne-moi. J'ai jamais vraiment voulu que tu partes..."
"Alors oublions ça..."
"Je vais avoir du mal à l'oublier..."
"Et pour qu'elle raison encore?"
"Il m'a trompé... Je veux savoir pourquoi il est parti!"
"J'ai eu peur..."
"Faut pas... En attendant, allons à la milice, j'ai promis d'y aller."

Difficilement, je me relève. Je boite et chancelle un peu, mais je parviens à marcher vers la sortie malgré tout. Lirelan assise tranquillement sur mon épaule.
Je suis heureuse du départ de l'elfe blanc, mais je n'en comprends pas la raison...

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Lothindil
MessagePosté: Dim 11 Sep 2011 00:59 
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Sortant des écuries, je me rends à la milice. Le garde me toise.
"Bonjour, je voudrais voir Erwen."
"Vous voulez vous engager? C'est une bonne chose ça."

Je ne réponds pas.
(Autant faire comme si, pour l'instant.)
(Assez judicieux en effet...)

Me tenant beaucoup plus droite qu'en sortant des écuries, je suis le garde. Nous arrivons à une porte que nous franchissons. Le garde salue Erwen qui lui répond.
"Voici une nouvelle pour vous."

J'attend que le garde sorte en observant le milicien aussi présent dans la salle.

GM14 a écrit:
Erwen te regarde avant de faire signe à Jempers qu'il peut sortir.
"Une nouvelle recrue? Enfin, vous allez vous engager?"
Elle te fait signe de t'asseoir et de prendre une plume pour signer le registre devant elle.


Je souris à la remarque d'Erwen avant de décliner la plume.
"Excusez-moi, Erwen... Mais je ne viens pas m'engager. Juste qu'il m'est arrivé un incident en allant à Lùinwë, et j'aimerais vous l'expliquer."

Sans lui laisser le temps de répliquer, je pose sur la table l'épée que je porte à mon coté ainsi que mon bracelet de protection.

"Voilà, il y a 5 jours de cela, en me rendant à Lùinwë, j'ai croisé un cavalier très particulier en fait... Il était noir et sombre comme son équipement que voici. Mais il était d'une puissance effrayante en fait, même pour la druide désormais expérimentée que je suis. Puis il allait à travers les plaines, tuant quiconque le voyait. De surcroît, il semblait craindre la lumière...

J'ai entendu parler des rumeurs de guerre et je ne serais pas surprise que ça ait un rapport avec ça."

Remettant ma couronne de branche sur les cheveux, je me lève et vais pour récupérer mes armes.

"J'espère que ça vous aidera..."

GM14 a écrit:
"Nous en tiendrons compte....mais...qu'avez-vous là?"

Une expression de profond étonnement s'imprime sur son visage, ses yeux fixant ton front.

"Où avez-vous eu ce diadème??"


Je récupère mon épée et mon bracelet avant de me rasseoir. Mes yeux bleus se posent dans ceux de la sergente, cherchant une explication à cette question.
(Qu'est-ce que ça veut dire à ton avis?)
(J'en sais rien, mais tu vas avoir des problèmes, je te l'avais bien dit...)

Prenant ma respiration, je répond calmement:
"Je l'ai reçu suite à un pari avec un autre druide. Un elfe blanc de Lùinwë. Pourquoi donc?"

GM14 a écrit:
Elle semble retrouver son calme.

"Pouvez vous me décrire ce druide? Où l'avez-vous rencontré? Quelles étaient les circonstance du pari? Dites moi tout."


Au fur et à mesure qu'Erwen se calme, jes stresse un peu.
(Lirelan, t'y comprends quelque chose?)
(J'ai un doute... Je comprend surtout qu'il a fait quelque chose qu'il n'aurait jamais dû et que c'est sans doute pour ça qu'il a fui si près de la milice...)

Passant la main sur le diadème, je répond calmement à la milicienne:
"C'est un elfe blanc, joues creusées, yeux bleus clairs, cheveux blancs. Il était plus vieux que moi, dans les 200 ans peut-être. Traits très fins, peut-être un noble, mais j'en suis pas certaine.
En fait, c'est lui qui m'a rencontrée. Nous nous étions arrêtés pour la nuit à une journée de cheval en rentrant de Lùinwë et il a débarqué durant mon tour de garde. Là, nous avons fait un peu connaissance et comme nous sommes tout les deux druides, nous avons proposé de faire un duel pour tester nos compétences réciproques. Cela très simplement: le premier qui mettais genou à terre avait perdu.
Mais il trouvait ça pas assez excitant donc il a proposé que nous mettions des objets à nous en jeu. J'ai donc mis mon collier d'émeraude et une bourse en jeu, lui son diadème et une autre bourse.
Comme vous pouvez vous en douter, j'ai gagné le combat. Il a par la suite demandé à m'accompagner, ayant entendu que je me rendais à la tour élémentaire. J'ai accepté.
Nous sommes arrivés à Kendra Kâr où nous avons fait quelques courses avant de venir aux écuries."

"Et si vous voulez le voir, ça va être dur, il nous a faussé tout simplement compagnie à cet endroit."

Je souris à cette réplique tellement véridique de ma faera.
"Par contre, j'aimerais savoir pourquoi ces questions..."

Je respire pour tenter de retrouver mon calme...

GM14 a écrit:
Elle acquiesce d'un hochement de tête.

"Je comprends pourquoi il vous a faussé compagnie, cet elfe est recherché pour différents larcins dans plusieurs temples de Yuimen... Sous ses air gentilhomme se cache un dangereux voleur de reliques...."


"Il a fait QUOI? Dévaliser les temples de Yuimen. Un druide!!!"
Sans m'en rendre compte, je me suis redressée, les mains sur le bureau.

"Calme-toi Lothi... En tout cas, j'avais raison en un point, fallait pas lui faire confiance!"
"En effet... Et j'aurais dû le ramener ici..."

Plongeant l'azur de mes yeux dans les prunelles de celle d'Erwen, je continue:
"Laissez-moi devenir milicienne. Et donnez-moi la possibilité de le retrouver. C'est un outrage à mon Dieu, et je ne pourrais pas laisser cela impuni! Laissez-moi le retrouver et vous le ramener vivant. Je vous en prie..."

Mes yeux flamboyent en attendant la réponse de la milicienne...

GM14 a écrit:
Erwen est d'abord étonnée puis un sourire s'affiche sur son visage.

"A la vue de tant d'enthousiasme, je ne peux qu'accéder à votre requête. Vous faites désormais partie de la Milice et votre première quête sera donc de retrouver ce voleur."


"Bien, je vais quand même signer."
Prenant la plume, je la trempe dans l'encre et écrit sur le registre:
LIRELAN LOTHINDIL

Cela fait je souris.
"Bon, je tâcherais de revenir au plus vite avec lui... Mais j'ai une autre tâche importante actuellement..."

Après un salut militaire, je sors de la milice avec un sourire certain...

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