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 Sujet du message: Désert profond - désert de l'Est-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 15:57 
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Ainsi je vais pour m'élancer dans le désert, mes compagnons sur mes épaules.
(Lothi, y a quelque chose de magique dans la couverture de ton cheval.)
(Du style?)
(Un objet de grand pouvoir dans la poche de droite.)

Après avoir envoyé le shaman Irinra, je fouille la poche en question et y trouve un bracelet gravé. Nul besoin de ma faera pour comprendre le mot dessus: Yuimen.
(Alors?)
(Je n'ai jamais vu cet objet... j'ai l'impression que je peux soit augmenter ma force, soit ma résistance, il faudra voir.)

Näran de son cri perçant d'oiseau m'avertit qu'il a trouvé une trace.
"Lirelan, je maîtrise pas mal les langues, mais là j'ai du mal. Tu pourrais me traduire ce qu'il me raconte?"
"En gros, il te demande de venir. Il a un cheval en vu. Un cheval brun. Qui galope sans compagnon vers le nord."
(Il n'aurait pas pu aller vers le Sud et Dehant non... bien sûr dans le sens opposé.)
(Au lieu de râler, tu penserais pas à pousser ton cheval non?)
(Ah euh oui...)

Sans me demander mon avis plus que ça, elle pousse mon cheval qui se cabre avant de se lancer au galop, sans moi...
(Je crois que le départ a été trop violent...)
(Tu l'as fait exprès?)
(Moi? j'oserais pas Lothi...) me chante Lirelan dans mes pensées sur un ton fort innocent.
(Allez, en route, maintenant.) dis-je après m'être accrochée à la crinière de ma monture.

Ce coup-ci c'est bon, je reste sur le dos d'Härnian tandis que nous nous élançons dans le sable. Näran toujours sous sa forme d'oiseau nous annonce que nous prenons de l'avance.
"Vas-y Härnian, tu peux l'avoir..."

Bientôt, il nous avertit que le voleur s'est engouffré avec sa monture dans une montagne. Nous atteignons le lieu. Sans la moindre hésitation, poussée par une force dans ma bague, mon bracelet de protection et mon nouveau bijou, je m'élance dans le tunnel.

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Alors il y a une règle que je veux que vous observiez pendant que vous êtes dans ma maison : Ne grandissez pas. Arrêtez, arrêtez dès cet instant. Wendy dans "hook" (petit hommage à Robin Williams)
Pour toute question: Service d'aide
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 Sujet du message: Les grottes -désert de l'Est-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 15:59 
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Nous nous ruons donc dans cette grotte. Lirelan volète un peu en avant, Näran est venu presque docilement s'installer tel un vrai oiseau de proie sur mon bracelet de protection. Bientôt, la lumière disparaît, nous laissant dans un boyau humide, frais et sombre. Privée en grande partie de ma vue, je laisse Lirelan diriger ma monture. En revanche, je me fixe sur mon audition. Les bruits des sabots allant au pas de ma monture, ceux d'une autre monture plus loin, sans doute Ilmorë d'ailleurs. Un autre bruit moins rassurant pour moi heurte mes tympans: celui de l'eau qui goûte. Peu rassurée, mais toujours encouragée par mon bracelet, j'avance.

"Lothi, faudrait descendre de cheval, le plafond ne va pas tarder à s'abaisser."
En effet, quelques mètres après mis pied à terre, Näran toujours sur le bras, le plafond se baisse à peine plus haut que ma tête. Devant moi, les bruits de sabot se sont stoppés.
"Näran, pourrais-tu partir en éclaireur voir ce qui se passe plus loin?"
D'un signe de bec, il confirme et s'envole dans un bruissement d'ailes, frôlant Lirelan. La main sur l'encolure de mon cheval, je m'avance dans la grotte en direction de je ne sais quoi. Rapidement, nous arrivons à un croisement, Lirelan hésite. Elle lance alors un cri semblable à celui du célérian, le grand aigle des montagnes Noarienne. Un cri semblable, mais plus grave, répond, certainement celui de Näran.
Sans plus attendre, elle continue, guidée de croisement en croisement par les cris de l'Irinra shaman. Bientôt, nous atteignons un rétrécissement tel que mon cheval ne peut plus aller plus loin. Näran nous attend sous sa forme humaine, ainsi qu'un autre cheval: celui du druide voleur.
"Il est parti. Voilà ce que je vous propose, soit vous continuez au risque de vous perdre dans les grottes, soit nous faisons demi-tour."
"Il n'y a pas de choix pour moi ici. Je continue et c'est tout."
"Bien, je garderais les chevaux alors. Envoyez-moi Lirelan si ça va pas. Soit j'irais vous chercher, soit j'irais chercher du renfort."
"D'accord."

Seule avec ma faera, toujours poussée par le pouvoir étrange de mon bracelet, je me faufile dans le boyau qui fait à peine ma taille accroupie.

(Sayë tea, mi ondo nargwynas työ baderit mi thîa far orondi, cháyaré than Tyä Valar...)
(On dirait bien... Mais rappelle-toi la suite de la chanson.)
(Qu'entends-tu par là?)
(la suite...)
(Nay, menö hiruvanré-tyë Híril Haryenrë lin Híril Mel. Nay, menö hiruvanré-tyë Farlyn Nilme lin Farlyn Gwotúm...)
(Voilà arrête-toi là...)
Moi, stupidement, ou peut-être parce que je suis guidée uniquement par ma faera m'arrête pour de bon. Ce qui la fait rire...
"Bon avance... C'était d'arrêter la chanson dont je parlais. Selon les légendes, ce serait dans ces tunnels que les rebelles au pouvoir de Näran vivraient cachés."
"Tu penses pas qu'Ilmorë est au courant quand même?"
"Quelque chose me dit qu'on va pas tarder à le savoir..."

En effet, un rayon de soleil sort à l'extrémité du boyau, tombant sur une véritable oasis, faite de terre, d'arbre, de soleil et ....
"D'eau...."
(Chut, Lothi, tu vas nous faire repérer et oui y a de l'eau...)
(Que fais de l'eau dans le désert?)
(Tu crois qu'ils vivent sans eau?)
(J'espérais oui...)
(Tu es bien naïve...)
(Attend, tu le savais toi peut-être!)
(Bah oui en fait...)
(Pourquoi tu me l'as pas dit?)
(Tu me l'as jamais demandé non plus.)

M'étant rapprochée de la sortie, dissimulée dans la cape de mon père et couchée dans une semi-boue, je vois un groupe au loin. Tous des hommes, basanés, vêtus de tuniques de cuir. Sauf un individu, au teint trop pâle pour être du désert. Ses longs cheveux clairs inondent sa nuque.
(Je pense que voilà notre elfe...)
(En effet, mais vu sa tenue et la flèche pointée sur lui, je doute qu'il soit avec des amis.)
(Qu'en penses-tu? On va le délivrer ou on le laisse mourir là?)
Mon bracelet se met alors à briller et je m'apprête à faire demi-tour.
(Où vas-tu?)
(Voir Näran. Nous allons le délivrer!)
(Le délivrer? Tu veux sa mort, mais tu vas le délivrer.)
(S'il faut le tuer, que ça soit de la main d'un serviteur de Yuimen. Ce groupe-là sert Moura, je le sais et le sens. Nous le délivrerons donc et je le ramènerais à Kendra Kâr. De plus, lui mort, je ne pourrais jamais rendre les reliques.)
(Bon, bah retournons voir Näran alors...)

Me faufilant, enfin rampant dans la boue pour être exacte, je me retire en direction d'un endroit plus large où faire demi-tour. Bientôt nous arrivons jusque chez Näran à qui j'explique la situation rapidement.
"Bien, allons-y alors. Lirelan, pourrais-tu vite faire le tour des galeries pour en trouver une où on peut faire passer des chevaux?"
"Mais bien sûr si c'est demandé si gentiment."
"Attend, Nirnia va t'aider."

Il tapote son bracelet et en sort une petite boule bleu vert. Celle-ci s'envole avec ma propre faera à la recherche de passage tandis que nous sortons, Näran sous sa forme d'oiseau me guidant. Enfin, nous retrouvons l'air pur alors que nos Faera reviennent.
"Nous avons trouvé deux passages permettant de ramener des chevaux à l'intérieur."
"Vous pourrez nous ramenez ici?"
"sans problème."
"et aux entrées que vous avez vu?"
"Bien sûr Lothi."
"Alors partons, le temps presse."


(((Ce chemin dans la pierre taillé m'emmène dans les tréfonds de la montagne, plus proche de mon Dieu...

Peut-être y trouverais-je Dame fortune ou Dame Amour. Peut-être y trouverais-je Messire Amitié ou Messire Inimitié


N.d.T: j'ai laissé Dame Amour et Messire Amitié car c'est la traduction littérale de la chanson, Mel (amour) étant féminin en elfique, et Gwotùm (amitié) étant masculin)))

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 Sujet du message: Le désert en lui-même -désert de l'Est-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:03 
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Nous chevauchons donc à bride abattue vers le temple. Mon cheval est sans conteste plus rapide et puissant que celui d'Ilmorë, c'est véritablement un bel animal qui m'a été ainsi offert.

"Lirelan? Êtes-vous allez jusqu'à la grottes avec Nirnia?"
"Oui, et tes doutes sont vérifiés. Ilmorë est vraiment prisonnier et les hommes sont bien des serviteurs de Moura."
"Comment sais-tu cela?"
"L'un a tenté de jeter un sort d'eau à Nirnia, elle a pris un malin plaisir à absorber l'énergie magique envoyée."
"Bien... il y a donc des mages dedans. Et des mages d'eau... C'est pas génial ça pour moi, mais je ferais avec."
"Rassures-toi, y a aussi des guerriers purs et simples."
"Ils prendront les mages, je prendrais les guerriers."

Bientôt nous ralentissons pour attendre Näran sur l'autre cheval. Il arrive quelques minutes après moi, nous sommes à quelques centaines de mètres du temple.

"Il va falloir être rapide d'après ce que m'a dit Nirnia."
"Très, ce druide est en danger de mort possible."
"Donc organisons-nous. Je m'occupe de récupérer mes meilleurs guerriers et mages, je les connais mieux que toi. Toi tu trouves Rabellu. Il nous faut dans une heure de l'eau et des vivres pour 15 personnes avec chevaux pour 2 jours."

Tout en disant cela, nous atteignons au temple. Toujours au galop, nous en passons la porte.

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 Sujet du message: Temple de Yuimen -désert de l'Est-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:04 
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C'est donc au galop que nous entrons dans le temple. Lirelan stoppe ma monture alors que j'en descends avec grâce, signe de mon appartenance au peuple des elfes.
"Il faut que je vois Rabellu, quelqu'un sait-il où elle se trouve?"

Partout des murmures de négation.
"Lirelan, explore le palais et trouve-la moi!"
"D'accord, j'y file! et toi où vas-tu?"
"En cuisine pour les vivres!"

Je pars en courant vers le quartier réservé aux serviteurs tandis que Lirelan file dans une lueur verte.
J'arrive dans le quartier des serviteurs où je croise une jeune prêtresse.
"Je cherche l'entrée des cuisines, pouvez-vous..."
Avant que j'ai eu le temps de finir, elle m'indique une porte de bois un peu plus loin dans le couloir. D'un signe de tête je la remercie, avant de m'incliner et de partir en courant. Arrivée à la porte, sans prendre le soin de m'annoncer, ni même de reprendre mon souffle, j'entre.
"J'ai une commande urgente... de la part..."
"Attendez, madame, prenez ce verre et calmez-vous."
"Pas le temps." dis-je après avoir avaler le verre d'eau d'un seul trait.
"Qu'est-ce qui vous arrive donc?"
"Pas le temps de vous raconter. J'ai besoin de quoi nourrir 15 personnes pendant 2 jours dans le désert et ce pour dans moins d'une heure. Trouvez-moi aussi de quoi nourrir leurs chevaux!"
"Pour les chevaux, faut aller dans les écuries. Votre colis sera prêt dans une heure... Je réserve au nom de?"
"Näran, Näran Kel Attamara!"

Je mets la main sur la poignet de porte pour l'ouvrir quand une boule verte la traverse en sens inverse.
"Lirelan, tu pourrais prévenir!" crié-je alors que mon coeur s'emballe soudain.
"Oups... désolé Lothi, je pouvais pas prévoir."
"Moi non plus...
"J'ai retrouvé Rabellu!"
"Bien, mène-moi y au plus vite."

Sans attendre, elle retraverse la porte sous l'oeil effaré des cuisinières, accompagnée par mon rire. Je passe moi-même la porte d'une manière plus conventionnelle et suis Lirelan. Celle-ci volète à une vitesse hallucinante, malgré mon entraînement physique et mon agilité elle va trop vite, rien à faire.
"Lirelan. Attends-moi. J'ai pas ta vitesse!!"
"Oh excuse-moi, je croyais que tu étais pressée..."
(Attend que je t'attrape toi...)
(Essaie...)

Elle ralentit cependant, gardant quelques mètres d'avance sur moi. Nous arrivons à l'aile des hommes, n'y prêtant pas plus attention que cela, je traverse en courant, malgré les cris d'un prêtre (fort mignon en plus...) vêtu d'un simple tissu ne lui cachant que le haut des jambes et la taille.
"Tu vas où, Lirelan? J'ai pas le droit d'être ici..."
"Elle non plus, vient!"

Bientôt nous arrivons à une salle marquée de 2 épées. Lirelan traversant la porte, je comprends qu'il faut que j'entre. Pour ma grande surprise, j'y trouve Rabellu s'entraînant, une magnifique épée à la main. Ne me voyant pas, elle fait encore quelques mouvements.
Je sors mon épée dans un bruit de fourreau parfaitement huilée. L'humaine se tourne se mettant en garde. Elle n'est pas équipée, moi oui. Par peur de la blesser, j'attends qu'elle m'attaque, très vite, elle se décide. Je contre ses coups, sans chercher à les lui rendre, tels que le faisait mon père quand on s'entraînait à l'épée sur Naora. Ses coups sont rapides et précis, mes parades aussi. Elle ne parvient pas à percer ma garde pour si peu, je sais que même si elle le faisait, elle ne me blesserait pas. Un coup de plus, je contre et elle réattaque de suite, se protégeant de même d'une contre-attaque. Cette frappe, je la connais pour l'avoir vu exécuter, c'était l'attaque de mon père. Cette attaque je n'ai jamais réussi à contrer.
Elle me touche et à ce moment-là, je sens de petites pointes de métal vouloir forcer ma protection. Mon armure n'aurait pas été aussi bonne, elle m'aurait blessée, sans doute gravement, même si elle n'y mets pas toute sa force. D'un bond, je me dégage cependant, une expression d'étonnement sur mon visage. Je baisse mon arme avant de la ranger. Rabellu fait de même.

"C'était quoi ces petites pointes que j'ai senties?"
"Un extrait de mes pouvoirs. Je suis enchanteresse."
"C'était donc ça les pouvoirs que j'ai sentis en vous?"
"Certainement. J'étais une mage, mais Näran a consenti à me laisser apprendre l'art de l'escrime après une prophétie."
"Une prophétie?"
"Un rêve racontant que l'Irinra serait sauvé par une dame maniant la magie et l'épée."
"Et quand il a su que vous maniez la magie, il vous a appris l'art des armes..."
"Et s'il a demandé qu'on vous trouve, ce n'est pas pour vous faire préparer le foin et l'eau, mais bien pour que vous veniez!"
"Que se passe-t-il pour qu'il demande ça?"
Rapidement, Lirelan lui raconte la situation. Rabellu éclate de rire.
"N'est-ce pas curieux que vous deviez délivrer celui que vous cherchez à mettre en prison."
"En effet, mais je sais que je n'ai pas le choix. Viendrez-vous avec nous?"
"Il me faut me déguiser en homme, mais j'arrive."
"Pourquoi vous travestir, je manie bien l'épée en étant une femme!"
"Oui, mais vous ne changerez pas mon peuple, vous êtes une étrangère... je suis la seule femme à manier l'épée parmi mon peuple."
"Soit. Rendez-vous au plus vite, dans la salle de la statue."
"J'y serais!"
Rapidement, l'épée, cachée par sa cape, elle quitte la salle par la porte du fond.

"Bon, il nous reste à trouver à manger pour les chevaux, puis préparer les chevaux."
"Je sais où ça se trouve."
"Tout doux, Lirelan, je vais pas pouvoir te suivre!"
Au même moment, elle traverse la porte, à nouveau en boule verte. Je passe la porte en marchant un peu pour reprendre mon souffle. Mauvaise idée. Elle est déjà à l'autre bout du couloir, sous sa forme de pie, planant dans le croisement. Résignée, je la rejoins en courant alors qu'elle s'envole dans un autre couloir. Par trois fois, je la perds, mais au bout de 10 minutes, nous finissons par atteindre les écuries du temple.
Je suis épuisée et bois quelques longues gorgées de l'eau que j'ai dans une de mes gourdes sous le rire des lads. Lirelan, toujours sous sa forme de pie, est perchée un peu plus haut, un sourire sur le bec.
"Alors, Dame de fer, vous vouliez quelque chose?"
"De quoi nourrir et faire boire 15 chevaux pendant 2 jours ainsi que 14 chevaux sellés au plus vite!"
"Rien que ça, venez vous allez nous aider à préparer les bêtes. Pour la nourriture et l'eau, Harnil s'en charge. N'est-ce pas Harnil?" rétorque-t-il avec un grand sourire.

Le dénommé Harnil part en courant comprenant que c'est à lui qu'on parle. Pour ma part j'aide le lad à seller les chevaux tandis que Lirelan part chercher Härnian et son comparse.
"Eux aussi on les selle?"
"Pas celui à la crinière blonde, je le monte à l'elfique."
"Il est à vous ce magnifique animal?"
"Oui, sans doute la plus belle monture que j'ai jamais vu."
"Rien de surprenant, les chevaux du désert sont les plus beau, et Härnian est de haute lignée."

Enfin, toutes les montures sont prêtes, les trois chars que nous emportons sont remplis de paille et de réservoirs d'eau en peau, sorte de gourdes géantes.
"Ca ira pour les mener?"
"Ne vous inquiétez pas... j'ai l'habitude."
L'homme semble trop surpris de voir une pie parler et s'enfuit alors que je monte sur le dos de mon cheval.
"Lirelan, à la salle de la statue, et au pas, on est dans un temple..."

Doucement, elle nous mène, mon cheval et celui de Näran en tête jusqu'à la statue où le shaman nous attends. Il est en tenu de guerre, ses hommes aussi. En regardant attentivement, un visage me paraît plus féminin: Rabellu, sans aucun doute. Les guerriers montent sur leur bête et adresse un regard fier aux femmes rassemblées dans un coin. La scène me paraît tellement proche de celle des contes de mon enfance que je suis au bord de la crise de fou-rire. Tout cela paraît si cérémoniel.

"On y va?"
"On y va!"

Cela dit, nous dirigeons nos chevaux vers la porte de sortie alors que le soleil décline déjà.

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 Sujet du message: Désert en lui-même - désert de l'Est-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:11 
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Lirelan et Narnia devant, suivi de près par Näran et moi nous menons la troupe. Nous savons où nous voulons aller. Les bruits des sabots résonnent peu sur le sable mou, beaucoup moins que sur le marbre du temple, ce qui nous permet de parachever les stratégies.
"Lirelan, nous aurions besoin de savoir dans quoi nous allons arriver."
"En fait, il s'agit d'une grande grotte, fait de petites îles. Elles sont reliés entre elle part des passerelles ou des troncs d'arbres jetés sur des rivières. Deux grands tunnels émergent de cette grottes, les deux sont suffisants pour faire passer les chevaux. Il en part aussi une multitude de petits tunnels comme celui dans lequel tu as rampé. J'en ai compté douze pour être précis."
"Je propose que nous séparions les hommes en deux groupes. J'en prends la moitié, tu prends l'autre."
"Sans aucun problème. Je tâcherais avec mon groupe de délivrer Ilmorë. Laisse-moi juste 3 ou 4 hommes."
"Comme tu le sens, je vous couvrirais alors. Nous arrivons au massif non?"
"En effet, les entrées sont de l'autre coté."
"Je propose que nous mangions dans une des montagnes adjacentes le temps que Ithil soit haute dans le ciel, parce que je doute qu'il soit simple de parcourir les îlots sans aucune lumière alors que eux connaissent le domaine."
"Puis avec votre hydrophobie il serait gênant que vous tombiez à l'eau, n'est-ce pas?"
Instantanément, je rougis, donnant à mon teint gris argenté, une lueur rose, accentuée par le soleil couchant. Bientôt, nous nous arrêtons dans la montagne en face des deux entrées.

Après le repas, Näran explique calmement aux hommes et la femme, Rabellu, leur mission respective. Il confie à mes ordres trois éclaireurs avec cape de dissimulation fort semblable à celle de mon père que je porte sur mon armure. Pendant ce temps, j'envoie Lirelan faire une mission de reconnaissance dans la montagne. Elle en revient quelque seconde plus tard et complète les données de Narnia par quelques détails fort utiles...
Enfin, Ithil, la lune protectrice de mon peuple éclaire le désert de sa douce lumière argentée.

"Puisse Ithil veiller sur vos vies compagnons."
"Nous vous avertirons que nous serons en place en criant comme l'irinra, Lirelan me répondra, je suppose..."
"J'y manquerais pas."
"Bonne chance aussi, et puisse vos lames rester affutées..."

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 Sujet du message: Grottes -désert de l'Est-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:19 
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Après avoir recouvert les sabots de nos chevaux de tissus, nous nous glissons par l'entrée indiquée par Lirelan. J'aperçois un peu plus loin Näran rentrer bruyamment avec ses hommes dans l'autre tunnel.

Notre tunnel est tout aussi sombre que celui que j'ai emprunté dans l'autre tunnel. A voix basse, je dis à mes hommes de lâcher leurs rennes et de laisser faire Lirelan. Celle-ci nous mène sans bruit et sans danger dans le tunnel, jusqu'à une petite grotte où elle nous demande de descendre.
"A partir d'ici, il vous faudra être plus silencieux que le Camiü. Je crois que vous pouvez y arriver."
(Lothi, lance un force de la bête, on ne sait jamais...)

Je reste debout quelques instants, fixant la lumière au bout du tunnel. Au loin un Irinra pousse son cri. Est-ce Näran, est-ce un vrai, je ne sais. Je me concentre sur ce cri et sur l'animal.
"Ô Yuimen, tyä Valar, antad-työ Irinras thalian..."1 murmuré-je dans ma propre langue.

Les fluides qui sont en moi réagissent immédiatement à mon appel. Le cri de l'Irinra résonne encore, suivit de celui plus puissant encore du Célérian. Je sais que c'est Näran qui avait poussé le premier cri. Je me retourne vers mes hommes, confiant dans ma force, mes armes à portée de main.
Je me faufile dans le tunnel jusqu'à en sortir. Le combat fait rage, la diversion semble fonctionner. Nous arrivons à la cage non loin sans difficulté, si on excepte les deux sorts d'eau que nous évitons de justesse. Je trouve vite comment elle est suspendue en l'air. Ilmorë semble dormir, recroquevillé dans un coin. Je regarde le bout de bois qui bloque astucieusement la corde et sourit. Doucement, je prends mon fouet pour l'enrouler autour. Le premier coup part, rate de peu, mais fait un bruit non prévu à mon goût. Cependant, je tâche de recommencer avant d'être repérée. C'est bon, la lanière de cuir s'enroule et se fixe. Je tire sur mon fouet et détache d'un coup la cage qui chute à vitesse folle, faisant hurler Ilmorë.
"Par là, y a quelqu'un!" gronde l'un des magiciens du clan adverse se précipitant sur nous.
"A l'attaque mes amis!" crié-je en sortant de ma cachette avec mes compagnons.

Ceux-ci ont l'épée au clair et se rue à l'assaut.

D'un bond de coté mes compagnons esquivent une sphère d'eau que j'évite aussi en plongant à terre. Je regarde l'homme qui a voulu ainsi me mouiller avec un regard sombre. Pour la première fois, je vais combattre un être qui manie l'eau, cet élément detesté.
"Rëa SARYA! Rëa Hëramë! RËA NAZCA!!!!"
La force qui brûle en moi de part le sort semble vouloir sortir d'un coup. C'est la haine de Moura qui me pousse à l'attaque sans protection. Mon épée dans une main, mon sceptre dans l'autre, je cours. Mon adversaire me dévisage avec un rictus sadique.
"Tu veux faire quoi là?"

D'une main non-chalante, il me lance un faible sort de feu. Je fais un écart dans ma course, tentant d'éviter ce sort, qui se divise et vient me frapper dans le dos, dans une odeur de cheveux brûlés. La douleur est légère me faisant sourire. Je tente de le frapper, il esquive d'une jolie parade de son bâton. Celui-ci semble faire créer de l'eau.
"Attention, Lothi, c'est un enchanteur!"
C'est ce que j'avais cru comprendre en effet. Je vais pour frapper une seconde fois, mais il me lance un sort d'eau. Petit, ce sort me mouille à peine se divisant en de multiples goutellettes sur mon bouclier.
"Tel Moura! Syë tel työ darechin!"2

Sans hésiter ma lame s'abat avec une force brute sur l'enchanteur, le blessant gravement à l'épaule. Sentant une présence derrière moi, je me décale et esquive de justesse la hâche double d'un grand guerrier peint en bleu. Je regarde ce tas de muscle puis l'enchanteur. Mon épée semble danser, allant de l'un à l'autre. Alors que je vais pour frapper l'enchanteur, l'arme de mon autre adversaire vient au-dessus de ma tête. Il est plus petit que moi, mais c'est le geste que j'attendais. Changeant au dernier moment de cible, touche le guerrier au flanc, sa lame de justesse.
Un sort brutal vient me frapper dans le dos à ce moment précis, m'envoyant au sol, trempée. Je tremble, je suis blessée.
"Maërid, Lothindil! Maërid! Talirid tel!"3
"Sarya? Tyä ónoro? Moura! Syë tel darechin!"4
Pour la première fois, je ressens un changement réel au contact de l'eau. Ce n'est pas de la peur qui me prends au ventre, mais une colère aveugle et brutale. Envie de tuer ce serviteur de Moura et rien n'y personne ne m'en empêchera. Avec toute mon agilité et ma force, je me redresse, la haine doit se lire sur mon visage alors que l'eau coule le long de mon corps.
"RËA SARYA!!!"
Mon cri de guerre résonne dans toute la caverne, durant un instant, le combat s'arrête autour de moi. Pour mon esprit embrûmé par l'eau sur mon corps plus rien n'existe que cet enchanteur. Plus aucun son, plus aucune forme, que cet enchanteur et ce qui va avec. Rapide et puissant, sans doute décupler encore plus par l'ire qui est en moi, mes coups volent. Le premier est esquivé par une épée, le second coup atteint son but, lui entaillant profondément le bras, passant à travers la robe magique de mon adversaire. Le troisième lui perfore le corps alors qu'un sort de feu vient me brûler la main.
Si l'amour rend aveugle, la colère me rend folle. Je ne sens pas la douleur, ni celle du sort, ni celle du coup de hache que le barbare vient de me porter à la jambe.
"Syä raunyn asterit fir Moura! Tyë syö fanyërissa!" 5
Comme pour contredire mes dires, un sort d'eau, assez faible vient me jetter à nouveau à terre. Loin de me raffraîchir les idées, ce sort augmente encore ma colère. Je me redresse et me met à rire, d'un rire fou. Je toise le barbare qui s'approche, mon regard doit être aussi fou que mon rire car il recule. J'en profite pour me jeter sur lui.
Mon coup se veut puissant et il l'est, mais le barbare a une force collossale et repousse mon attaque.
"Tyë syö darechissa! Tersy firond sin... Firid, machtar far Moura, FIRID!"6
(Lothi, calme-toi...)
Ignorant ma faera, je me rue à nouveau à l'attaque. Mes coups sont plus rapides que les siens, mais il est meilleur escrimeur que moi. Je parviens à lui porter un coup, amortie par son armure de métal. Le bruit du métal excite ma folie destructrice. Je lui porte un autre coup, celui-ci est arrêté par la hâche du barbare. Usant habilement de la forme inhabituelle de sa lame, il parvient à me désarmer. Mon épée vole à quelques mètres de moi.
(Lothi... use de ta magie.)
Niant à nouveau Lirelan, je cours pour reprendre mon arme. Un léger sort de feu passe au-dessus de ma tête alors que je touche ma garde. Au cri derrière moi, je n'ai aucun mal à comprendre que le sort à atteint le guerrier, empêchant celui-ci de me porter un coup qui aurait pu être fatal. N'écoutant que la haine de Moura qui palpite en moi, je me retourne ma lame en main. Dans un bruit atroce de métal et d'os brisés, mon adversaire vient s'embrocher sur mon épée.
Cette mort ne calme pas mon ardeur, je me relève, arrache mon arme au cadavre et me rue vers le combat qui n'est pas fini.
(Lothindil! Syë fanyërissa... Sin, hùfanid sayë dachgwán!)7
Cette voix grave qui résonne dans mon esprit, je la connais. D'un coup, je m'arrête et tombe à genoux. Ma tête se baisse, une larme coule sur mon visage, traçant une rivière claire dans le sang et la terre qui maculent mon visage. Je lâche mon épée, tremblante...
"Yuimen? Tyä Valar? Ù hùrinissa tyë?"8
Ce n'est plus une petite rivière sur ma joue, mais une véritable fleuve qui m'innonde. Une honte m'envahit, je reste là prostrée. Une flèche vient ricocher sur mon armure, peu m'importe, à ce moment, j'ai le sentiment qu'il vaudrait mieux que je meurs sur le champs, le sentiment de ne pas être digne de mon Dieu.
(Syë syö artëassa. Syë darechissa... Sin, hùfanid sayë dachgwán!)9
Je me redresse un peu et sèche mes larmes avec ma manche. A mon poignet, le bracelet de Yuimen brille. Je souris. Calmement, persuadée d'être protégée par mon Dieu, je me redresse. Je fais demi-tour et va prendre le bâton de l'enchanteur. En revenant vers le combat, je récupère mon épée et la glisse au fourreau, je fais de même avec mon sceptre.
Sans me soucier des sorts et des flèches qui volent, je marche, calmement, presque solennellement. Suis-je touchée durant cette marche, si c'est le cas, je ne le sens pas. Je suis protégée et entourée par la présence de mon Dieu. Parvenue au centre du champs de bataille j'élève le bâton avant de l'abbattre violemment sur le sol.
"O Yuimen, tyä Valar.... Írësad mal Syä thachína tùre..."10
Les larmes n'ont pas cessé, mais ce ne sont pas des larmes de peur ou de honte, mais des larmes de joie, des larmes d'amour. Ce n'est pas pour moi que je veux la victoire, c'est pour Yuimen...
Autour de moi la terre tremble un peu mais pas assez. Dans mes mains, le bâton est là fendu, mais toujours en une pièce. Usant toute ma puissance, je l'abats une seconde fois, non sans avoir concentrer les pouvoirs de Yuimen qui sont en moi.
"RËA YUIMEN!!!

Dans un craquement sonore, le bâton se rompt entre mes mains tandis que mon sort agit d'un seul coup propulsant une réelle vague de terre. Avec un sourire, je regarde cette vague tout dévaster... Ma vue se trouble...
"Lirelan.... Aide-moi..."
Epuisée par ce combat et par mes blessures, autant que par la furie qui était en moi, je m'effondre dans la terre transformée en boue par les sorts d'eau...


1 (Ô Yuimen, offre-moi la force de l'Irinra...)
2 "Non Moura! Tu ne me tueras pas!"
3"Vis Lothindil! Vis! N'oublie pas!"
4"Sarya? Ma soeur? MOURA! Tu ne me tueras pas!"
5 "Ton serviteur est mort Moura! Je t'ai vaincu!"
6 "Je l'ai tué! A ton tour maintenant... Meurs, Guerrier de Moura, MEURS!"
7 (Lothindil! Tu as vaincu... Maintenant empêche ce massacre!)
8 "Yuimen? Mon Dieu? Qu'ai-je fait?"
9 "Tu t'es défendu. Tu as tué... Maintenant empêche ce massacre!)
10"Ô Yuimen, mon Dieu... Offre la victoire à tes enfants."

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 Sujet du message: grottes - désert de l'Est-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:19 
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Un bien-être et un calme m'envahit, je me sens légère mais reste là étendue, les yeux fermés. J'ai conscience d'une présence de moi, mais ne la sens pas hostile. Une odeur de forêt parvient à mes narines, ça faisait longtemps. Nul besoin d'ouvrir les yeux pour savoir où je suis, ni qui sont les deux présences que je discerne.
"Suis-je donc enfin morte?"
"Non Lothi... Du moins pas encore."
"Lève-toi et ouvre les yeux, druidesse."

Obéissant à mon Dieu, je me redresse et regarde autour de moi. Comme à chaque fois, le lieu est différent. Nous sommes sur une colline, en bas, un chemin qui en fait le tour. Ce chemin est marqué par une rangée d'arbres sec et par des lanternes rouges.
"Regarde bien l'être qui vient."
Sur cette sente, une lumière se déplace, dans sa main, une lanterne étrange. Sur son dos, une longue robe grise très simple, à son coup, une cape du même gris. D'ici, je ne voit pas son visage. Prudemment, je m'en approche, restant discrète de manière à ne pas la déranger dans sa marche. Son visage est fin, et beau. De long cheveux noirs l'encadrent. Ses yeux sont étrangement blanc, sans pupille, ni iris. Ses lèvres sont fines et bleutées. Sa peau est d'un blanc pâle très surprenant.
Je retiens un cri en voyant les traits exacts. Cet être m'est familier, même s'il y a longtemps que je l'ai vu. Je tombe à genoux en pleurs tandis que je la regarde s'éloigner une fois de plus...
(Sarya...)
Bien que toute mon âme et tout mon coeur prononce ce nom, ma bouche est incapable de le prononcer. Je voudrais pourtant tellement pouvoir l'appeller, lui dire combien elle me manque, combien je voudrais pouvoir la rejoindre. Je vais pour me lever et la rejoindre, mais une voix me soustrait à ce désir pourtant si intense.
"Non, Lothindil, n'y va pas. Attend encore un peu..."
Comme si les paroles de Yuimen s'adressait aussi à elle, Sarya s'arrête et se tourne vers nous. Ses yeux vides ne semblent pas me voir, d'ailleurs, voient-ils tout court, elle semble aveugle.
"Pourquoi ne puis-je pas la rejoindre, Ô Yuimen?"
"Elle est sur le dernier chemin. Elle est morte, pas toi. Tant que tu es hors de ce chemin, tu as moyen de revivre."
"Donc, si je la rejoins, je renonce à la vie, c'est ça?"
"Oui, Lothindil."

Je reste là un moment à la regarder, puis regarde Lirelan. L'une représente ma mort, l'autre la vie, les deux semblent m'attendre, mais aucune des deux ne m'appellent. Le choix repose sur moi.
"J'aimerais tellement rejoindre ma soeur... mais si j'y vais, cela veut dire que ma victoire contre Moura, sera une défaite..."
"Oui... Ca le sera. Tu es parvenu à transformer ta peur en force, jeune druidesse. Mais cette force est proportionnelle à ta peur. Tu n'as gagné qu'une petite bataille hier en refusant de mourir, il te faut maintenant apprendre à employer cette force. Tu as manqué de mourir hier par folie, cette force s'est transformée en toi en une fureur destructrice. Méfie-toi de cette puissance que tu as en toi. Les objets que je t'ai donné devront te rappeller les paroles que je t'ai dites maintenant. D'ailleurs, tu t'apercevras que durant ta folie, les sorts de mon élément que tu voudrais lancer n'agiront pas. De même, tu perdras la force que je t'offre avec la force de la bête, ou la protection du bouclier vert. Ainsi, la folie qui s'abat alors sur toi sera moins destructrice, car n'oublie pas que je suis un Dieu de Vie et non de mort..."
Consciente des ravages que j'ai pu produire, je baisse la tête, honteuse. Mais j'accepte la sanction, elle me paraît normale au fond. Les yeux en larmes, je me tourne vers ma faera et lui demande avec un petit sourire...

"Lirelan... M'aideras-tu? Seras-tu là pour me calmer si je redeviens folle? Seras-tu là pour tempérer la furie qui est en moi si cela se reproduit?"
"Je serais là, Lothindil... Je te le promets, je serais toujours là pour t'aider..."

Je me redresse et regarde mon Dieu, pour la première fois dans les yeux. Son regard est calme et serein, il est toujours mon protecteur. Nulle besoin de parole, j'ai ma réponse avant même d'avoir formulée la question dans mon esprit. Il est et restera mon Dieu tant que j'en aurais pas décidé autrement.
Enfin, je me retourne vers ma soeur qui est toujours aussi impassible. Une larme coule sur ma joue, mais il me faut une nouvelle fois l'abandonner.
"Pardonne-moi, Sarya... Pardonne-moi. Il n'est pas encore temps pour moi de te rejoindre, je dois continuer..."
"N'aie crainte ma soeur, n'aie crainte Lothindil. Vis. Vis pour notre père, vis pour moi... Va, je t'attendrais le temps qu'il faudra."
Ayant dit cela, elle s'en va, toujours de ce pas calme et égal. Je la regarde durant un instant s'écarter, incapable de lui dire au revoir. Puis, je me retourne vers Lirelan en haut de la colline. Celle-ci s'en va elle aussi. Le temps du choix est là.
"Lirelan attends-moi... Je viens avec toi!"

Je me mets à courir dans sa direction et la rejoins. Petit à petit une lumière forte m'aveugle. Je ferme les yeux mais ne cesse d'avancer, doucement, vers la vie encore une fois...

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 Sujet du message: grottes - désert de l'Est-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:28 
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Une nouvelle fois, j'ai choisi la vie; une nouvelle fois je reprends difficilement ma respiration; une nouvelle fois, vivre me semble douloureux; une nouvelle fois, pourtant je sais que j'ai fait le bon choix. J'ouvre les yeux, je suis couchée, allongée sur de l'herbe, autour de moi un bruit d'eau. Je contracte mes mains pour éviter d'y penser, mais j'y sens alors le bâton que j'ai rompu, brisant ainsi la folie destructrice en moi. Ce bâton me rappelle aussi la sanction de Yuimen.
Autour de moi de nombreux pleurs et une boule de plumes en mouvement. Mon regard se fixe dessus et je reconnais Lirelan qui m'appèle en chantant. Non loin une voix lui demande de se taire. Les discussions parlent de mort, de carnage, de perte et de gâchis...
(Ai-je bien fait d'insister pour libérer Ilmorë? N'étais-ce pas juste moi qui voulait à tout prix le vaincre? N'ai-je pas confondu ce que Yuimen veut et ce que ma fierté veut?)
(Cela, Lothi, c'est à toi seule de le savoir...)
(Rassure-moi, je n'ai pas fait ça pour rien? Ilmorë est toujours en vie?)
(Il l'est en effet...)
(Mais?) demandé-je sentant qu'elle ne me dit pas tout.
(Il est parti. Il a profité du combat pour prendre un cheval et s'enfuir dans le désert.)
"Il a fait quoi?"

Je me redresse juste au moment où une rose des sables vient se poser sur mon corps. Mon geste crée une véritable panique, visiblement, eux me croyaient morte. Seule Rabellu et Näran reste là impassible.
"Nous t'attendions plus tôt, Lothindil..."
"Vous m'attendiez?" questionné-je surprise.
"Oui, Lirelan nous avait avertis que tu allais sans doute revenir, puis quand tu t'es décidée, elle nous a dis quand à peu près."
"Bon, vous savez aussi certaiment ce qu'il va me falloir?"
"Tu as à manger dans ton sac et ton cheval t'attend."
"Un grand merci, et pardonnez-moi de vous quitter si vite, mais il me faut le retrouver au plus vite."
"Nous le savons, ne sois pas inquiète. Prend cette bourse c'est celle de l'enchanteur."

Sans regarder le contenu, je glisse la bourse dans celle de mon cou avant de me lever. La tête me tourne, mais je m'efforce de l'ignorer. Me souvenant du bien que m'avait fait la boisson d'Aldran, j'en bois une longue gorgée avant de partir. Sans difficulté, je parviens à rejoindre Harniän qui m'attend en effet.

Je grimpe sur son dos rapidement et l'engage dans le tunnel.
"Lirelan, sais-tu par où il est parti?"
"Vers le nord!"
"Mais c'est l'opposé de là où je dois aller..."
"Il est temps de faire un choix je pense..."

Arrivée au bout du tunnel je regarde rapidement, le soleil déclinant arrive sur mon visage, vers la gauche et le sud tout d'abord puis vers le Nord. Sans avoir besoin de réfléchir, je fais tourner mon cheval vers le Nord, espérant faire ainsi la volonté de Yuimen et non la mienne...

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 Sujet du message: Route entre le désert et Yarthiss
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:30 
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Le soleil se couche à ma droite alors que je continue ma chevauchée à travers le désert. Aucune trace d'arrêt, ni même du druide d'ailleurs. Je lance mon cheval au galop, espérant pouvoir rattraper Ilmorë au plus vite, mais Lirelan semble moins convaincue.
"Cela fait près de 24 heures qu'il a quitté la caverne."
"Je m'en doute bien, mais j'aimerais au moins savoir où il est parti..."
"Cela ne te servira à rien."
"Si, à savoir par où commencer en sortant de la tour!"
"Tu crois que les gens se souviendront d'un druide elfe blanc d'ici là?"
"Les temples qu'il aura piller entre temps certainement. Et j'aimerais savoir si je dois commencer par fouiller tout l'Imftil ou Nirtim..."
"Soit, je pars en reconnaissance alors!"

Je la laisse partir, laissant Harniän montrer sa vigueur et sa puissance dans ce pays qui l'a vu naître. Nord-Ouest, droit vers la partie habitée... En effet, tout porte à croire qu'Ilmorë s'est enfui vers Yarthiss et Tulorim. Des montagnes fières et altières s'étendent à ma gauche tandis qu'à ma droite, le soleil plonge dans le sable du désert.
Très vite, Lirelan est de retour. Elle vient se poser sur mon bras en toute grâce.
"Il est à Yarthiss et semble vouloir se diriger plus à l'Ouest."
"Il y a quoi à l'Ouest?"
"Tulorim!"

Sans le vouloir, je pousse encore un peu plus mon cheval qui se met à un galop plus rapide encore, laissant une fumée d'un bleuté de sable du désert. Un sentier se voit dans les montagnes, mais je sais qu'il me faut rester sur terrain plat pour pousser au maximum ma monture.
Lirelan me persuade donc de contourner la montagne, m'expliquant que ce que j'y perds en distance, je le gagnerais largement en longueur. C'est donc sans hésiter que je longe le fier roc, restant encore un peu dans le désert. La soif me pousse à m'avaler une autre gorgée du liquide d'Aldran. Bientôt, la vue d'une herbe sèche me fais sourire. Enfin, nous allons quitté ces terres arides pour atteindre de la verdure. Quelques heures plus tard en effet, Harniän se trouve avec de l'herbe au coude. Nous sautons plusieurs fins ruisseaux qui coulent sur notre route avant que je décide de m'arrêter un peu. L'aube est déjà là, je regarde mon cheval et lui flatte l'encolure, avant de le laisser manger et boire un peu.
J'en profite moi-même pour manger un peu tout en regardant le soleil se lever. Je sommeille à moitié ainsi avant de me laisser emporter au sommeil, doucement. Cela me fait le plus grand bien de pouvoir ainsi me reposée, bercée par l'odeur des herbes et le doux murmures du vent. Les clapotis de l'eau ne m'affole pas, sans pour autant me rassurer. Mon sac me sert d'oreiller, ma cape de couverture. Deux longues heures de sommeil tranquille et reposant. Visiblement la potion est encore plus active quand je dors, car la majorité de mes plaies sont refermées, même si mon corps reste douloureux.
J'appelle Harniän pour la suite du voyage après un nouveau repas de viande fumée et de fruits secs. Lirelan part en reconnaissance alors que je monte sur mon cheval. Elle en revient quelques minutes à peine plus tard.
"Il est arrivé en vue de Tulorim, quant à toi, il te reste à peu près deux heures de chevauchée pour atteindre Yarthiss."
"Allons-y alors!"

Ma faera lance alors ma monture au galop sur le chemin de terre qui contourne la montagne. Le vent souffle dans mes cheveux non-coiffés, faisant un étendard derrière moi. Les plumes et autres poils se balottent sur les cotés tandis que nous traversons la plaine de Yarthiss. A l'occasion d'une petite colline, j'aperçois la cité un peu plus loin, je sais que je ne m'y arrêterais pas, mais le fait de voir une ville bâtie comme telle me fait du bien. Depuis Kendra-Kâr, je n'étais pas rentrée dans une réelle cité.

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 Sujet du message: Rues de la ville - Yarthiss-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:32 
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Celui que je cherche à une longueur d'avance sur moi, je le sais, mais je m'obstine à vouloir le chercher. Sous les fers de mon cheval, les pavés lâchent des étincelles, ce bruit me fait sourire.
"Nous voilà enfin en ville... Où faut-il aller maintenant Lirelan?"
"Si tu t'obstines à vouloir retrouver Ilmorë, plein Ouest!"
Calmant un peu mon cheval, je traverse cette ville déjà très active dans le petit jour. Un jeune marchand cherche à me vendre quelques provisions d'une fraîcheur relative que je décline poliment. Presque au pas, je traverse cette cité qui fut sans doute un jour grande et puissante. Certains édifices sont encore emplis d'une beauté et d'une gloire antique.
Je croise une armurerie fermée, exposant de forts belles armes. Et voyant une des épées, je ne peux m'empêcher de passer une main sur mon fourreau, me demandant si elle vaut la mienne. Continuant ma route, je croise une auberge, l'odeur de pain frais, cuit au feu atteint mon odorat.
"Dis Lirelan, tu penses que j'ai encore une chance de le rejoindre?"
"Je pense que depuis que tu as quitté la grotte du désert, tu n'as aucune chance de le rattraper..."
"Donc, c'est pas un repas à notre aise qui changera grand chose..."
"En effet, on est plus à ça près."
"Allons manger alors, j'ai faim!"
"Enfin, va manger, j'ai pas besoin de ça..."
"Ah oui, c'est vrai, j'oubliais..."

Faisant tourner mon cheval, je me guide à l'odorat pour repérer l'auberge. Bientôt, nous atteignons une bâtisse dans un état beaucoup plus correcte que les autres. Sans hésiter, je descends de ma monture, laissant Harniän aux mains du garçon d'écurie.

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 Sujet du message: Auberge de l'au-delà - Yarthiss-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:33 
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Confiante, je passe la porte, m'attendant à trouver un bâtiment fort semblable à la tortue guerrière. Le parcourant des yeux, je le comparerais plutôt aux 7 sabres, mais même une taverne naine m'aurait fait du bien aujourd'hui. L'ambiance y est calme, bien que sordide serait plutôt le terme employable. D'un pas droit et fier, je me dirige vers le comptoir et y commande un petit déjeuner digne de ce nom, mon en-cas n'ayant pas suffit à mon estomac.
Je vais pour m'asseoir dans un coin reculé, quand mon nom surgit de la pièce. J'ai du mal à cacher ma surprise. Je me retourne vers la voix et distingue sans peine un elfe gris se détachant du lot, malgré sa capuche dissumulant l'entierté de son visage. Calmement, je m'assied à sa table et souris.

"Je vous connais messire?"
"Disons qu'on a fait un bout de chemin ensemble, même si cela remonte un peu. Tu allais de Kendra Kâr à Lùinwë et moi j'allais à Shory. Je me rappelle même t'avoir expliquer ce qu'était les nains."

Tous ces détails me rappellaient quelques choses, comme un passé assez lointain. Il faut dire que depuis ce voyage, j'en avais fait de la route. J'avais grandi et changé aussi.

"Cardel?"
"En effet...."
"Que fais-tu ici? Nombreux sont les jours écoulés depuis notre rencontre..."
"En effet, mais en vérité j'habite ici, dans une demeure plus loin, entourée de jardin. Je n'ai été à Shory que pour chercher des graines."
"Que fais-tu dans ce trou sordide au lieu de notre Naora?"
"J'en ai eu marre de cette crainte des autres, j'ai voulu aller les voir de moi-même. Et finalement, j'ai rencontré une dame qui m'a offert la demeure et deux jardins."
"Attends, tu pourrais peut-être faire les présentations, Lothi, tu penses pas?"
"Oui, bien sûr. Lirelan, je te présente Cardel, un elfe gris avec qui j'ai fait un bout de route en quittant Nuilë pour la première fois.
Cardel, voici Lirelan, c'est une faera."

Cardel semble surpris de voir cette pie parler, mais il n'en fait pas plus un cas que ça.
"Ca te dirait de voir ma demeure?"
"Une fois que j'ai mangé, on verra..."
(Et Ilmorë?)
(J'ai bien réfléchi, Lirelan... ce n'est pas la volonté de Yuimen, je dois d'abord soigner Nuilë!)

L'aubergiste arrive avec du pain frais, du beurre et du fromage. C'est avec un plaisir non dissimulé que j'engloutis ça avec une préparation d'Yatéa plus sombre et plus forte que celle du désert, mais pas moins bonne. Bientôt, mon repas se finit, je m'approche du comptoir et laisse 4 yus en guise de payement, comme indiqué sur le panneau.
Nous quittons alors l'auberge pour prendre nos chevaux, le sien est d'un noir profond, moins racé que le mien cependant.

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 Sujet du message: Rues de Yarthiss - Yarthiss-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:34 
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Partant au galop, nous traversons les rues encore vides de la cité, à l'exception de quelques personnes forts matinaux. Derrière nous, le soleil se lève doucement, illuminant la montagne. Nous quittons la ville sans croiser grand monde.
Cardel me mène sur un chemin croisant la route principale. Le sentier monte un peu, nous continuons, ignorant plusieurs petits sentiers coupant notre route. Enfin, nous arrivons à une petite barrière que le cheval de mon compagnon saute d'un coup. Lirelan guide mon cheval à le suivre, Harniän parvient à franchir l'obstacle sans aucune difficulté tandis que nous continuons. Bientôt, Cardel s'arrête devant une grande demeure.
"Bienvenue chez moi! Tu veux entrer?"
"Désolé, mais je suis assez pressé... Tu m'as parlé de jardin?"
"Oui, j'y fais pousser des graines à potion. Regarde, ici, ce sont des graines permettant de faire un potion protégeant des magies obscures, celles-ci de renforcer ta force au combat. Il existe une foule de plantes différentes et la terre d'ici est idéale. D'ailleurs, si tu veux un jardin, je veux bien l'entretenir pour toi!"
"Pour l'instant, ça ne m'intéresse pas, mais j'y réfléchirais. Mais en tout cas, si un jour, je veux un jardin, je viendrais sans doute te voir pour que tu puisses t'en occuper pendant mes balades."
"Sans aucun problème, mais au fait où vas-tu?"
"Je dois me rendre à la tour élémentaire au plus vite. Mais j'aurais besoin d'un guérisseur avant d'aller à Dehant."
En effet, je suis partie fort rapidement et mes blessures du combats ne sont pas toutes soignées, loin de là...
"Va à Tulorim, au temple de Gaïa, y a toujours des guérisseurs là-bas. Puis les prêtres de Yuimen pourront t'indiquer peut-être des renseignements sur la tour."
"Merci beaucoup pour les conseils. Mais il faut que j'y aille."
(Il est temps oui, que te le quitte...)
(Tu vas pas recommencer quand même...)

Nous nous saluons à la manière des nôtres.
"Írimar aurë, Cardel."
"Írimar aurë, Lothindil."

Enfin, je repars en direction de la barrière puis descend le chemin en direction de la route reliant Yarthiss à Tulorim.

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 Sujet du message: Route entre Yarthiss et Tulorim
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:35 
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De plus je m'éloigne de Yarthiss, de plus la route me semble effacée. En effet, elle se perd bientôt dans une forêt inextricable que je suis obligée de tailler à l'épée. Heureusement pour moi, mon cheval à le pas sûr et parvient à se faire une place dans l'enchevêtrement de branches et de lianes.
Slorp, tel est le bruit qui remplace bientôt celui des sabots sur les pavés. Une odeur nauséabonde me parvient, des mouches viennent me taquiner, mais heureusement, je n'ai plus à lutter contre les arbres. Par contre, mon cheval se voit contraint de lutter contre un sol pas apte à la course. A en croire le cri rauque d'un corbeau non loin et l'atmosphère, je parierais que je suis dans un marécage. Lirelan parvient à pousser ma monture sur un monticule plus ou moins sec. Je descends alors, heureuse de sentir une terre relativement ferme. Pour le bien-être de mon cheval, j'entreprends de lui laver rapidement les pattes avec un bout de tissus.

"Dis Lirelan, t'es sûr qu'on s'est pas perdue?"
"C'est difficile à dire, il semblerait en fait que la route ait pas mal disparu ces dernières années!"
"Soit... Tu penses qu'on en a pour longtemps dans cette fange?" lui demandé en jettant plus loin une sangsue qui s'attaquait à ma monture.
"Si tout va bien, je dirais encore trois ou quatre heures."
Rapidement, je jette un coup d'oeil au soleil. Il est déjà haut dans le ciel.
"Tu comprends, j'aimerais sortir d'ici avant la nuit, parce que camper là-dedans ne me tente pas des masses..."
"Nous devrions avoir passé les marécages avant la nuit, mais nous ne serons pas à Tulorim avant demain matin."
"Ce n'est pas dramatique, pour l'instant, en avant!"

Les pattes lavées de mon cheval ne tardent pas à s'engluer dans cette eau putride alors que nous continuons notre route. Vu le décors, je suis ravie d'être à cheval et pas à pied là-dedans. Quelques gobelins éparses tentent de s'en prendre à Harniän, mais avant qu'ils aient pu comprendre, ils finissent dans l'eau fangieuse, la colorant d'un rouge encore plus infect. Quelques tâches de sang constellent mes jambes sans que j'arrive à déterminer s'il s'agit du mien ou du leur.
Enfin, nous parvenons à nous extirper de ce trou infect pour entrer dans une forêt encore très dense, mais au sol presque sec, malgré une quantité de mousse et de lychen impressionnant. A nouveau, je prends le temps de laver les pattes de mon animal, surtout pour les ôter toutes les créatures qui cherchent à le dévorer.

"Bon, on s'en est sorti... Il nous reste combien de temps de route?"
"Quelques longues heures quand même. Je te propose de dormir hors de cette forêt immonde!"
"J'allais te le demander, parce que dormir à proximité de gobelins, ça me tente pas en fait."
"J'ai surtout peur que tu croises plus dangereux que des gobelins... parce que si t'en trouvais, bah ils tiendraient pas longtemps!"
"Tu parles des 5 ou 6 que j'ai tués en route là?"
"Enfin, de la petite dizaine plutôt, mais oui, je parle d'eux..."
Je remonte sur Harniän et nous continuons notre route au petit trot à travers cette forêt.
"Quoi? Il y en avait tellement?"
"Faut dire que j'ai pas trop eu le temps de compter..."
"Moi non plus en fait, j'ai tapé c'est tout."
"t'as fait la barbare quoi."
"Mais non, j'ai évité la mort à mon cheval, c'est tout."
"Parce que tu crois qu'il aurait pas pu se débrouiller seul peut-être?"
"Pas avec moi sur son dos, il aurait pu me faire chuter!"

En parlant de chute... Sans avoir eu le temps de comprendre, je me retrouve au sol, ma chute est largement amortie par la mousse, si bien que je me relève sans difficulté et vais voir la cause de ma chute. Comme je m'en doutais, mon cheval s'est pris une patte dans des lianes et cherche à s'en défaire. J'hésite sur le comportement à prendre, mais je ne veux pas le blesser en usant de mon épée.
"Lothi, ta magie!"
"Mais bien sûr...pourquoi n'y ai-je pas pensé?"
"Parce qu'il faut bien que je serve à quelque chose!" me répond Lirelan en riant.
"Calme Harniän, je m'occupe des plantes."

Doucement, je concentre ma magie et parviens à lancer une colère verte fortement diminuée. Juste suffisante pour rendre libre la patte de mon cheval. Celui-ci pousse un hénissement de joie visiblement, heureux d'être libre, mais je remarque vite que sa patte est blessée et saigne. Doucement, j'humecte un tissus avec le contenu de ma gourde avant de l'appliquer directement sur la plaie. Tant bien que mal, je fixe ce pansement improvisé avant de repartir, espérant avoir fait du bien à ma monture. Regardant le chemin qui se dresse devant nous, je prends la décision de protéger les pattes d'Harniän. Découpant dans ma tunique de rechange, je forme des bandes asses larges dont je me sers pour le prémunir des épines. Je ne sais si ça va tenir, mais au moins, j'aurais tenté.
Après lui avoir flatté l'encolure pour le féliciter et le calmer, je remonte sur son dos et m'élance à travers ce bois périlleux. Lirelan nous guide droit vers l'Ouest selon la lumière du soleil qui parvient à percer à travers les troncs. A coup d'épée et de sorts, je parviens à nous frayer un chemin tandis que Lirelan nous mène droit vers Tulorim. Enfin, nous parvenons à sortir de ce tas de plantes, de lianes, de troncs et de branches.
Le terrain qui s'étends devant nous ressemble enfin à une plaine, grillée par le soleil, parsemée de chaumière dans un état plus ou moins salubre, mais au moins, ça n'est pas une forêt. La route à mes pieds existe encore vu le bruit des sabots, mais il me serait impossible de la voir, vu les hautes herbes qui l'ont remplacée. Lirelan semble savoir où aller, je la laisse se concentrer, guettant d'éventuels voleur ou autre en cette nuit tombant, mais rien de tel. Ma faera arrête mon cheval au bord d'une rivière pour lui donner à boire. J'en profite pour me détendre un peu les jambes et tout les muscles, puis pour chercher un ponton que je ne tarde pas à trouver.
Quelques minutes plus tard, nous repartons en direction du petit pont avant d'entamer la dernière partie du voyage. Epuisée, je m'endors, le nez dans la crinière d'Harniän qui continue sa marche de son pas fier et régulier. Ce n'est qu'en vue de la ville que je m'éveille alors que l'aube pointe derrière moi.

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 Sujet du message: Ruelles et écuries -Tulorim-
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:42 
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Tulorim... C'est la deuxième fois que j'y viens. De mon premier passage pas beaucoup de souvenir. Juste mon arrivée en aynore et mon cheminement vers le port pour me faufiler dans la sterne grise. Je me regarde et regarde l'état de mon cheval. Il va falloir nous soigner l'un comme l'autre. Sans hésiter, je descends de cheval, et m'adresse à un milicien non loin.
"Excusez-moi, messire. Je cherche le temple de Gaïa et les écuries. Pourriez-vous m'aider?"
"Bien entendu, jeune elfe. Vous allez jusqu'au champs de tir à l'arc et prenez la première à gauche, vous arriverez vite au temple, les écuries sont au bout de la rue."

Après avoir remercié le milicien, nous nous dirigeons vers l'endroit indiqué, menant Harniän, une main sur son épaule. Nombreux sont les personnes qui nous regardent.
"Ils doivent pas avoir l'habitude de voir des elfes grises."
"Ou alors de voir des pies. Qui sait..."

Quelques minutes plus tard, nous atteignons les écuries.

Nous passons la porte de vastes écuries. Rapidement, un garçon d'écurie vient à notre rencontre. Il s'agit d'un jeune homme d'une quinzaine d'années, accompagné de son patron.
"Bonjour, j'aimerais vous confier Harniän mon cheval pour que vous le soigner. Nous revenons d'une route pénible, et il a été blessé aux pattes."

Le palefrenier semble surpris en voyant mon cheval. Tenant un bout de légume, il s'en approche doucement.
"Magnifique animal. D'où vient-il?"
"Il m'a été offert par le chef du Désert de l'Est!"
"C'est un présent royal, nous avons rarement d'aussi belle bête ici. C'est avec plaisir que nous nous en occuperons."
"J'ai quelques courses à faire en ville. En combien de temps pensez-vous pouvoir le soigner?"

"Revenez demain, il sera en parfaite santé, et au pire nous vous donnerons de quoi le soigner." dit-il après avoir ôter mes bandages improvisés qu'il me tend.
"Bien, je reviendrais demain alors."
Je flatte alors l'encolure de mon cheval, lui gratte un peu un museau qu'il vient frotter contre moi.
Etant certaine de le laisser entre de bonnes mains, je quitte le lieu pour me rendre au temple.

"Bien, une bonne chose de faite. Maintenant, allons me soigner..."

Tranquillement, boitillant légèrement en fait, je me dirige vers le temple de Gaïa et Yuimen qui se trouve non loin. En effet, quelques minutes plus tard, nous y parvenons avec Lirelan, sous sa forme de pie perchée sur mon épaule.

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 Sujet du message: Re: Les anciens rp de Lothindil
MessagePosté: Sam 18 Fév 2012 16:47 
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Ce temple a beau être grand, il ne vaut pas à mes yeux celui de Cuilnen ou du désert. Usant de toute ma discretion elfique, j'avance sans bruit, pour ne pas déranger les prières. Quelque chose en moi se sent indigne d'être en ces lieux, sans doute dû à la sanction que Yuimen a du prendre. Un peu honteuse, je baisse la tête respectueusement en passant devant la statue de Gaïa, soeur de mon Dieu.

(Dis Lirelan, tu vois un prêtre?)
(Non loin de toi, vi. Et une prêtresse aussi. Les deux possèdent des fluides lumière et la prêtresse a une faera avec elle.)

Doucement, je m'approche deux, ma jambe me faisant boiter de plus en plus. J'ai l'impression que les petites plaies faites par les gobelins se sont empirés dans le marais...

Eolianne a écrit:
Sentant une présence, je relève la tête. Voyant avancer une elfe grise vers nous je me lève.

-Je vous attendais jeune dame, approchez vous et venez nous rejoindre ici entre Gaïa et Yuimen. Prenez place sur cette chaise et racontez moi en quelques mots qui vous êtes et ce qu’il vous est arrivé pour que vous soyez dans cet état et que Yuimen me demande de vous soigner ?

J’aide la jeune elfe à nous rejoindre et à la faire s’assoire sur la chaise.
Le prêtre se relève alors, nous regarde et dans un silence de maître, me fait signe de faire ce que je dois.

-Mon enfant c’est à toi d’agir. Fais de ton mieux et je te donnerai un conseil s’il le faut après tes soins.

Je souris à la jeune dame et lui présente Ormus, grand prêtre de Gaïa et de Yuimen.

Je regarde l’elfe grise et écoute son histoire.


Surprise... C'est sans doute la première chose qui me viendrait à l'esprit.
(Qui est donc cette elfe?)
(C'est une prétresse de Gaïa et de Yuimen, n'aie crainte et laisse-toi faire!)
(Si tu le dis...)

Faisant confiance à ma faera, je suis la jeune prétresse. Je soupçonne Lirelan d'avoir manigancer tout ça, mais je préfère ne rien dire. La prêtresse me demande ce que j'ai fait. Je suis à nouveau surprise quand elle m'apprend que Yuimen lui a demandé de me soigner. Je tourne ma tête vers la statue de mon Dieu et prononce quelques mots en Sindel.
"Ô Yuimen, tyä Valar... Igwán tyä ñwal, Syë työ taranithit ardit. Asterid Syö arámit." 1

Cela dit, je me tourne vers l'elfe pour lui répondre.
"Disons que j'ai combattu des aquamanciens il y a de cela quelques jours. Et qu'étant pressée par un quête pour Yuimen, je n'ai pas eu le temps de me reposer. J'ai traversé Yarthiss en vitesse, puis me suis égarée dans les marais de l'estuaire. Là-bas, j'ai dû ôter la vie à quelques gobelins qui en voulaient à mon cheval, mais même si j'ai vaincu, j'ai dû être blessée malgré tout. J'ai peur que l'eau du marais n'ai pas aider mes plaies à guérir..."

Doucement, j'ôte mon armure qui brille toujours de cette lueur brune caractéristique. Sur mon bras, mon vêtement est déchiré, en revanche, le bras de bouclier, portant le bracelet de Yuimen est intact. Mes jambes sont blessés en de multiples endroits, mon collant ressemblant plus à une harde qu'à un vêtement.

1"Ô Yuimen, mon Dieu... Malgré mon erreur, Tu me protèges encore. Sois en remercié."


Eolianne a écrit:
Ayant compris l’histoire de l’elfe, je lève mes yeux vers les statues et les prie de me donner le pouvoir d’aider cette personne.

« Oh mère, toi qui me protège et qui me guide, aide moi dans le soin de cette jeune fille de Yuimen ton frère. »

L’aidant à enlever tout ce qui peut me gêner, je demande au prêtre l’autorisation de lui faire boire de l’eau de source, je lui en verse sur chaque plaie rentrée en contacte avec le marais puis de ma propre robe, je lui essuie chaque plaie sans frotter, sans qu’elle ne sente une quelconque douleur.
Là, je m’agenouille et commence à prier. Mon diadème mis sur ma tête pour rendre ma magie de soin plus forte, je prononce les mots du souffle de Gaïa et priant avec ferveur, je vois de mes mains sortir une lueur bleuâtre et douce, effleurer les plaie de la jeune personne. Ses plaies, doucement, semblent se cicatriser. Je demande alors à mon diadème et à ma Déesse de pourvoir à la fin de leur guérison en demandant aussi que son énergie revienne pour qu’elle puisse se reposer. L’effet du souffle et du diadème unis avec l’aide de Gaïa font que les cicatrice de l’elfe disparaissent sous nos yeux. (+16pvs, 8du souffle de Gaïa et x2 par mon Diadème)

Me relevant, je redonne un peu d’eau de la source à boire à l’elfe qui se pose moins douloureuse.

"-Voilà mon amie, Gaïa m’a permis de vous soigner et Yuimen de vous renforcer le soin. L’eau que vous venez de boire et une eau pure des Dieux qui vous rendra l’énergie pour vous reposer véritablement."

Je me redresse, regarde le prêtre qui me sourit encore et laisse le temps à l’elfe de réagir…

Horrifiée, j'entends l'elfe demander au prêtre si elle peut prendre de l'eau de la source. J'espère que c'est uniquement pour se laver les mains, mais je déchante vite en la voyant l'eau s'approcher de moi. Alors qu'elle avance une goutte tombe à terre. Le son de l'eau est similaire à celui des clapotis d'une rivière. L'image se précise, un torrent de montagne. Cette vision s'impose à mon esprit. Je ne sens plus rien d'autre que cette eau coulant sur mon corps.
(L'eau, la rivière.)
(Calme-toi, Lothindil... Ce n'est que quelques gouttes...)
"TEL... TEL SYRIA..."

M'efforçant au calme, je parviens à me tétaniser littéralement sur ma chaise, le teint pâle. Mes muscles tremblent, complètement bloqués. Je me tiens au point d'avoir l'impression de me rompre les articulations sur les montants de bois. Ses soins finis la prêtresse s'écarte.
Je tremble puis n'y tiens plus et m'encours avant de m'effondrer auprès de la statue de Yuimen. Sans doute crié-je, je n'en sais rien. Je ressens un vide en moi, un besoin de sentir mon Dieu auprès de moi et pourtant, je suis honteuse d'être ainsi privée de Lui en son temple. Je sais que ma magie et ses dons ne sont plus efficaces, je suis consciente de ma folie, mais je n'arrive pas à la calmer. Mon corps semble se révolter là où mon âme désire être en paix. Une envie de mourir me prend, une envie de mourir pour appaiser cette colère interne. En tout je m'adresse à mon Dieu de toute mon âme.
"TEL.... NÏANID TYÖ YUIMEN! TYË TEL TURIENIT FANYËR ER!"1

Dans un geste à moitié de désespoir, une autre moitié d'une chose qui m'est inconnue, je défais mon épée et la lance plus loin, je fais de même avec mon carquois et mon arc. Je me recroqueville dans le temple, tremblante de tous mes muscles. Je perçois à peine Lirelan à quelques mètres de moi, expliquée au prêtre et à la prêtresse ma peur de l'eau.

Je pleure à chaudes larmes. J'ai l'impression de mourir pourtant je veux maintenant vivre. Ou bien est-ce le contraire? Je me débats au sol contre un adversaire invisible, est-ce la mort ou bien la vie? Je n'en sais rien, mais il me faut lutter... Ce n'est ni Gaïa, ni Phaïtos, mais Moura. C'est contre elle que je me bats. Mais comment pourrais-je lutter contre une déesse sans la protection de mon Dieu? Je parviens à m'arracher un instant puis une sensation d'étouffement me prend. Je me meurs, on m'étrangle, non, pire... On me noie.
"TEL MOURA!!! TYË ASTERIT MEL YUIMENS TALES! SYË TEL ITRAT IRIAN TÙR, LAM!"2

Est-ce juste de la bravoure? Une vérité? Je n'en saurais certainement jamais rien. Soudain, mon corps cesse de réagir, Moura m'a vaincue, j'en suis certaine. Finalement c'est elle qui a gagné...

1"NON... AIDE-MOI YUIMEN! JE NE PEUX PAS VAINCRE SEULE!"
2"NON MOURA!!! JE SUIS DANS LE TEMPLE DE YUIMEN! TU N'AS AUCUN POUVOIR, ICI!"


Eolianne a écrit:
La voyant réagir ainsi, et prier Yuimen, le prête va prendre l’elfe dans ses bras et la ramène sur la chaise.

Voyant ta faéra à tes côtés, je lui demande ce qui produit chez toi autant de violence.

Me parlant de ta phobie de l’eau, je regarde le prêtre et lui demande s’il peut faire quelque chose pour t’aider.

« -Malheureusement ma fille, cette elfe doit se battre contre ses propres démons pour vaincre cette peur. »

Triste d’entendre cela, je fais tout pour lui éviter de s’approcher de l’eau. Le prêtre lui apporte alors une boisson chaude qu’il lui intime de boire en lui précisant que cela va la calmer et qu’elle pourra reprendre ses esprits.
Levant la voix après la jeune personne il lui dit :

« -Yuimen t’aime et sera toujours à tes côtés, mais il désire que tu te battes enfin contre tes démons pour qu’enfin tu puisses chasser le côté malin de ton corps, sinon il devra protéger tes propres ennemis. Tu devras rejoindre la jeune elfe ici présente dans son île pour te guérir de cette phobie quand tu sentiras le moment venu, mais Yuimen sera auprès de toi ce jour et il t’aidera. »

Je regarde l’elfe encore sous le coup de sa crise de folie, je me sens vraiment triste pour elle et j’aimerai vraiment prendre son mal pour qu’elle puisse vivre tranquillement.

Prenant exemple sur le père, je me mets face à la jeune personne et nous nous mettons à prier pour elle.

La prière achevée, elle semble ressortir des ombres où l’eau l’y avait plongée.
Je lui souris, désolée de ne pas avoir su avant ce qu’elle avait et en même temps soulagée que j’ai pu la soigner et qu’elle revienne à elle enfin…

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