C'est beaucoup plus heureuse qu'il y a même pas une demie-heure que je sors de la milice presque en sautant de bonheur.
(Franchement? Qu'est-ce que je viens de faire?)
(Tu viens de t'engager à la milice il me semble...)
(Je suis folle ou quoi?)
(Ca j'en sais rien, mais ça semblait une bonne idée.)
(Enfin, maintenant va falloir que je le retrouve.)
(N'oublie pas qu'il va être prioritaire pour toi d'aller à la tour élémentaire. N'oublie pas Nuilë...)
(C'est ce que je comptais faire, avec un peu de chance, on va le trouver en route.)
Je commence à bien connaître la ville. Pour une fois, il me faut moins d'une heure pour parvenir à la Tortue guerrière où je dois retrouver ma chtite peluche.
Je m'arrête devant la porte et regarde l'enseigne avec un sourire. La dernière fois que je suis venue ici, je cherchais quelqu'un à aider. Maintenant, je cherche quelqu'un tout court.
(T'es déjà venue ici?)
(Oui, avant de partir pour Darhàm pour aider cette femme... Je me demande d'ailleurs ce que sont devenus mes compagnons de route.)
(Sans doute ne le sauras-tu jamais... Mieux vaut ne pas y penser.)
(Je voudrais bien les revoir... Surtout Maen et mes 200 yus.) pensé-je en riant.
D'une main certaine, je pousse la porte, pour tomber nez à nez avec le milicien que j'avais croisé chez Erwen.
"Bonjour milicien... bonne mission à toi."
Jempers a écrit:
Surpris par l'irruption d'une forme vaguement humaine dans mon champs de vision, je m'arrête subitement, le temps de dévisager la personne en question. Humanoïde donc. L'évidence s'impose à mes yeux : elfe. Assez jeune (j'ai l'impression qu'elle pourrati être ma fille, si tant est que j'en avait une), ma foi assez jolie, la peau et les cheveux gris. De quoi déjà me méduser. Mais il y a plus.
(Comment elle sait que je suis milicien ? Je porte pas d'équipement, j'ai pas l'allure d'un milicien normalement constitué... Attend, maintenant, sa tête me dit quelque chose. Je l'ai déjà vue, ça doit faire un bail. Quand... A oui ! A la Milice. Elle allait voir la chef, je crois. Y'en a qui se gênent pas pour papoter avec les gradés.)
Une fois tous ces indices réunis, je peux me hasarder à répondre :
« Bonne mission, bonne mission... 'faut que j'aille en plein dans les montagnes, à pieds, avec un temps pareil.
Prenant conscience que je parle à un jeune et belle elfe, je modifie mon discours. Mon envie de partir, qui était très ténue, s'est évanouie :
Mais bon, une affaire m'attend à Akinos. Un enquêteur de ma trempe doit parfois sacrifier son confort pour le bien de la Milice. Faire régner l'ordre, trouver les criminels, tout ça. Une activité passionnante. Et à part ça, qu'est-ce qui vous amenait à la Milice ? »
(Pourvu que mon haleine ne sente pas trop l'alcool...)
A ces paroles, je bute sur le nom d'Akinos...
(Où ai-je déjà entendu ce nom? C'est le village aux pommiers...)
A la fin de sa tirade, sa question me gène...
(Dois-je lui en parler, tu penses?)
(Pourquoi pas... Après tout, il est milicien...)
Je le regarde durant un instant avant de répondre:
"C'est une longue histoire. Il serait plus confortable d'en parler à l'intérieur non? Puis, comme j'attend quelqu'un autant le faire avec une personne en qui ont peut avoir confiance."
Mon ton se veut chaleureux, mais les derniers mots sont dits avec difficultés.
(Pas comme cet espèce de druide.)
(Enfin, méfie-toi des apparences.)
Je regarde à nouveau l'humain avec un sourire. Son haleine, comme son allure trahis un goût prononcé pour l'alcool. Jettant un coup d'oeil à l'intérieur, je ne vois pas Nazca, je décide donc de continuer à causer avec lui...
"Je parie que vous ne diriez pas non si je vous offrais à boire..." conclué-je avec le plus grand des sourires charmeurs que je puisse faire.
(T'as pas honte... Faire ça pour arriver à tes fins)
(Bah quoi, c'est à ça que sert la beauté elfique, non?)
(Puis, franchement, ça ressemble à une grimace vu d'ici.) achève-t-elle d'un ton moqueur.
Jempers a écrit:
(Elle a confiance en toi ? Saute sur l'occasion, Jempers, ça ne se représentera pas !)
Après un invitation à boire fort à propos, le sourire de Lothindil achève de me désarmer. J'arbore mon visage qui se veut le plus séducteur - autant dire, une catastrophe, dévoilant les reliques antiques de ma dentition - et je me lisse la barbe.
« C'est pas de refus. A propos, vous m'avez pas dit, comment vous vous appelez ? »
(C'est dingue vous vous ressemblez presque là...)
(Mais non, je ressemble pas à ça quand même?)
(Tu ôtes les poils et remets quelques dents, tu dois pas en être loin remarque...)
(Mais euuuhh...)
De plus je la connais, de plus je la trouve culottée cette faera. Mais bon ça va, c'est juste de la taquinerie, rien de plus...
"Ah oui, c'est vrai, je ne me suis pas présentée: je me nomme Lothindil. Et voici Lirelan, ma faera."
Lirelan comme à son habitude, s'envole et salue en l'air. Tout en avançant pour nous suivre... Il semblerait en revanche, qu'elle ait oublié de regarder sur le coté, car j'entend bientôt un "paf" tandis que nous passons la porte.
Doucement, je rattrape ma faera dans mes mains. Elle semble sonnée, mais sourit de toutes ses dents.
"Ca va Lirelan?"
"Ca ira, voui..."
Elle n'a pas l'air convaincue. Tendrement, je la pose sur le comptoir où nous nous sommes installés avec l'humain.
"Tavernier, un jus de Larnumes, s'il vous plaît et vous, que prendrez-vous?"
En attendant notre commande, je demande poliment:
"Pardonnez-moi, messire. Mais pourrais-je savoir votre nom?"
Jempers a écrit:
Probablement trop absorbé par le visage de l'elfe, je n'avais pas remarqué la faera qui l'accompagnait. Son choc contre l'encadrure de la porte, alors que je retourne dans l'auberge, me signale enfin sa présence. Cependant, les maigres cours que j'ai pu recevoir sur les créatures magiques sont enfouis sous plusieurs années de beuveries : je ne reconnaît pas nature de cet être.
(Tiens, c'est quoi cette petite bestiole ? Encore un truc d'elfe, je suppose. 'z'ont toujours des trucs bizarres avec eux.)
« Lothindil, vous dites ? Très beau nom. Moi, c'est Jempers le mage. Enchanté.
Puis, contrairement à mes habitudes, je m'assois non pas au comptoir, mais à une table. Ma chaise, peu coutumière de ce genre d'effort, gémit, avant de se stabiliser. Il n'y a pas à dire, l'aubergiste a investi dans de bons meubles.
Pour moi, ce s'ra un p'tit vin elfe - sers-moi le meilleur !, m'exclamé-je, à l'intention de Sam - J'adore la culture elfe, vous savez ? »
Pendant ce temps, mon regard s'égare à nouveau sur la faera, toujours un peu sonnée.
(Vraiment marrant, cette ch'tite chose. 'me demande bien c'que c'est.)
Avec un sourire, je perçois le regard de l'humain sur Lirelan. Il semble se demander ce qu'est ce petit être, il faut le reconnaître, très particulier.
"Vous semblez surpris de voir cette créature... Remarquez, je vous comprends, je l'ai été quand j'ai fait sa connaissance, il y a quelques mois de cela.
C'est une faera, un êêtre assez particulier, très rapide quand il faut, possèdant quelques pouvoirs assez puissants."
Je fais une courte pause, buvant une gorgée de ma commande.
(C'est clair que les pouvoirs puissants, j'ai pu les sentir...)
(Je t'ai déjà dit que je m'excusais...)
(Je sais bien... mais quand meme...)
(Tiens, en parlant de pouvoir si ça t'intéresse, c'est un mage de glace... Pas spécialement puissant comme fluide, l'équivalent d'1/8 à mon avis, peut-être un peu plus, mais j'en doute.)
Je souris à Jempers.
"Vous savez, la culture elfe... enfin, celle de chez moi, je l'ai passablement reniée le jour où je suis partie pour venir ici..."
Ne voulant pas retomber dans les souvenirs de ma fuite de Naora, je soupire brièvement.
"Quant à vous, vous êtes mage? Cryomancien, il me semble d'ailleurs..."
Jempers a écrit:
(Perspicace, en plus, l'elfe. Une faera ? Ca m'dit quelqu'chose... Bah, encore une de ces fées qui traînent partout. Et puis, puissant, puissant, c'est vite dit.)
Je me suis mis, presque inconsciemment, à boire ma bière. Pour une fois, je ne fais pas preuve d'exubérance : je la bois tranquillement, l'air pensif. Je regarde tour à tour Lothindil et sa faera.
(Bon, tant pis pour le coup de la culture elfe. Dommage, j'en avais quelques souvenirs. Bah. Ellle en a aussi, et ça n'a pas l'air de lui plaire. Vaut mieux oublier cette idée.)
Abandonnant ces pensées, je répond, presque automatiquement, à Lothindil, du ton assuré de celui qui est fier de son art :
« Ouaip, cryomancien. La magie de la glace est une très noble discipline. »
Et, pour montrer mes talents, tout en parlant, je repose ma chope sur la table, et promène nonchalamment mon doigt sur son rebord. Je me concentre pour canaliser un peu de ma magie, et je parviens à faire geler un peu de mousse, créant une écume glacée autour du verre. Le fragile édifice résiste quelques instants, avant de fondre assez vite sous l'effet de la chaude atmosphère régnant dans l'auberge. Il m'a fallu moins d'efforts pour accomplir ce petit tour que pour paraître le faire négligemment, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Je contemple la petite tache d'eau restant sur la table, quand une évidence me frappe :
(Comment elle sait que je suis cryomancien ? J'lui ai rien dit, je crois ! A moins que... Oui, pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ! La cryomancie est bien l'Art le plus noble, quelqu'un comme moi ne peut pas pratiquer autre chose. C'est cela. C'est sûr.)
Je reprend mes esprits (dans la mesure de ce que ma situation actuelle me le permet) et la parole :
« Mais moins noble que celle que vous pratiquez, j'en suis persuadé. Dites-moi tout... »
Je regarde avec un sourire l'humain. Son petit tour est assez surprenant, je dois le reconnaître.
(Tu sais, c'est pas plus dur que pour toi faire pousser des herbes...)
(C'est déjà pas mal, je trouve...)
(C'est inné la magie chez lui, pas chez toi...) me lance-t-elle comme si c'était une des évidences de ce monde.
(Comment je pourrais savoir, moi?)
(Très simple... seuls les druides et les shamans n'ont pas la magie en eux à la naissance.)
(C'est très intéressant, ça... Pourquoi tu m'en as jamais parlé?)
(Peut-être parce que tu m'as jamais posé la question non plus.)
(Ah euh... bah euh... oui...)
Elle est frustrante à la longue, elle a toujours réponse à tout.
A la question de l'humain, je me contente de secouer un peu ma cape. Il devrait bien y avoir l'une ou l'autre graine dessus. Une petite graine tombe de je-ne-sais-quelle graminée. Doucement, je la prend dans la main droite. De la main gauche, je creuse un peu la terre, regrettant de n'avoir pas une dague ou un poignard sur moi.
Je prend cette terre en main et y plante la graine. Refermant ma main droite dessus comme une coquille, je me concentre sur mon sort de colère verte, de manière à diminuer au maximum sa puissance.
C'est un exercice que je n'ai que malheureusement trop peu réalisé. La puissance de ma propre magie, mal contrôlée semble vouloir se retourner contre Jempers. Puisant dans toutes mes réserves, je parviens à la détourner sur la cible la plus proche:
MOI! Les plantes qui sortent de la graine commencent à s'aggriper d'abord à mes mains, puis à mes bras remontant lentement le long de mes épaules. Je ne parviens plus à dégager mes mains, la plante puisant petit à petit mon énergie magique. Bientôt, elle arrive près de mon cou.
"NNNNOOOONNNNNN!!!"
Utilisant tout ce qui me reste comme force, cumulée à ma volonté et à celle de ma faera, je parviens à me libérer enfin de cette plante. Mais la magie qu'elle porte est trop puissante pour qu'elle s'arrête ainsi de grandir. Plantant ses racines dans la table, elle commence à la réduire en poussière. Je suis totalement impuissante face à ce phénomène, trop sous le choc de la peur.
"Lirelan, au secours..."
La plante détruit la table et commence à creuser le sol à la recherche d'un lieu où prendre racine. Petit à petit elle commence à creuser. En même temps elle s'agrandit de plus en plus jusqu'à atteindre la taille d'une table. Dans les 80 ou 90 cm de hauteur.
"J'ai une idée..."
Soudain, je regarde ma faera. Je pensais jamais voir ça de ma vie entière. La petite créature ailée qui me tient lieu de compagnon se roule en boule. Petit à petit, sa couleur change, devenant d'une couleur verte terreuse. Elle se met à briller étrangement. Soudain, comme si elle roulait dans le vide, elle se précipite vers la base de l'arbre. Au moment où elle le heurte, la plante se met à briller d'un éclat tout ce qu'il y a de plus magique...
Au bout d'une ou deux minutes, la lumière se calme. L'arbre ne semble plus vouloir grandir... En fait, il ressemble pour le moment....
"A une table?!?"
"Bah vi, à une table... Fallait bien remplacer celle que t'as cassée, non?"
"Euh... oui."
La tête de ma faera sous forme de pie, sort de l'arbre pour se poser sur mon épaule.
"Le seul détail, c'est qu'il est toujours vivant... Donc faudra le tailler de temps à autre..."
Nazca a écrit:
Sur la pointe des pieds, je pèse de tout mon poids pour ouvrir la porte, et, dans mon élan, ne peut m’empêcher d’aller embrasser le tapis. Je me relève, sans rougir –que voulez vous… l’habitude…- et referme doucement la porte.
Dos au mur, j’embrasse la salle du regard, y cherchant ma Sindel.
Mon attention est vite attirée par une elfe grise démontrant ses talents de magicienne.
Je fronce les sourcils, essayant de mieux discerner la silhouette qui me semblait familière. La forme de pie, sur son épaule, confirme mes incertitudes, c’était bien Lothi qui amusait ainsi la galerie !
Un humain était assis à sa table et la regardait avec une expression qui m’était indéfinissable.
D’autres clients de l’auberge jetaient aussi des regards curieux au spectacle, tandis que je me contentais d’observer de loin.
C’est alors que l’incantation dérape, enfin, non… Il doit bien y avoir une autre explication, ma Sindel réussi tout ses sorts !
Suivant l’action du regard, je comprend soudain ! Mais bien sûr, Lothindil avait prévu l’intervention de Lirelan ! J’aurais dû comprendre plus tôt…
Il n’empêche que cette petite fée est pleine de ressources…
M’apercevant subitement que ma bouche était grande ouverte, je m’empresse de la refermer.
Puis, comme il n’y avait plus de danger, je m’approche de la table que ma Sindel partageait avec humain.
Je dédie un petit sourire à Lothi et Lirelan, puis, attendant que ma Sindel fasse les présentations, je dévisage l’humain d’un regard qui se voulait discret…
Il avait un air assez bourru, et il se dégageait de lui une forte odeur d’alcool.
Il me faut un petit temps pour reprendre totalement mes esprit. Je ne me rends pas compte de la venue de ma chtite peluche.
(Y a Nazca qui est là. Je sais pas ce qu'elle pense, mais elle a l'air ébahie par notre petit tour.)
(Ton petit tour, tu veux dire...)
(Mais non, le nôtre. C'est toi qui a donné cette énergie à cette plante.)
(On peut voir ça ainsi... enfin, merci quand même.)
Je regarde Nazca avec un grand sourire et m'apprête à me lever pour partir...
(Faudrait faire les présentations non?)
(Ah euh... oui.)
D'un geste rapide de la main, je les présente:
"Jempers, je vous présente Nazca, ma chtite peluche que j'attendais pour partir.
Nazca, voici Jempers, un cryomancien milicien."
Ayant dit cela, je m'arrête brusquement:
(milicien!)
(Oui, milicien... Comme toi.)
(Justement... Si je suis milicienne, faudrait penser à inscrire Nazca non?)
(Ca serait une idée en effet...)
Avec un sourire énigmatique, je salue Jempers avant de me diriger vers la sortie:
"Encore merci d'avoir attendu avec moi... Mais nous devons y aller, une longue route nous attend encore."
Puis, glissant à l'oreille de Nazca en chuchottant:
"Nazca... On pourrait y aller... Puis, je dois te parler de plusieurs choses..."
jempers a écrit:
Les choses s'emballent. Je ne comprends rien à ce qui se passe : Lothindil essaye de lancer un sort, tout dégénère, un arbre pousse, la faera entre en jeu. Une débauche de sorts comme je n'en ai jamais vu depuis mon apprentissage. Ma bière a roulé à terre, et sans que je n'ai rien pu dire ni faire, je me retrouve attablé à une sorte de... d'arbre, il faut bien l'admettre. Je ne sais pas ce que va dire Sam, mais c'est pour le moins étrange. Et comme si ça ne suffisait pas, une espèce de peluche - assez mignonne - arrive, nous regarde tous deux, et Lothindil va la rejoindre.
Ma bouche bée donc totalement, lançant un défi mortel aux lois de l'anatomie.
(Mais c'est quoi ce bordel ?)
(On se calme. Qu'est-ce qui se passe ? Lève-toi tranquillement... voilà.)
Le contact de l'arbre, et non plus d'une simple table comme on en trouve dans toute taverne normale, est assez étrange, tiède. M'appuyant dessus, et comptant - à raison - sur sa résistance, je me lève et fait un pas vers l'elfe, très lentement, assez pour commencer à reprendre mon contrôle. Enfin, ma mâchoire me répond à nouveau, et je me tourne vers l'aniathy.
« Nazca ?, parviens-je à prononcer, simplement, attendant quelques secondes pour continuer. Bonjour. Ravi de vous connaître. Enchanté. Vraiment.
La stupéfaction commence à faire place à la déception, alors que je constate que Lothindil s'en va. J'aurais envie de l'accompagner, mais un brin de bon sens miraculeusement réchappé de la catastrophe me souffle que ce choix ne serait pas très judicieux. Et en plus, je n'arrive même pas à en vouloir à la peluche, qui pourtant me l'arrache.
Eh bien, au revoir à vous. Moi aussi, une longue route m'attend. Bon courage.
Je me courbe légèrement, dans uneposture à mi-chemin entre une discrète révérence et un ersatz de baisemain. Le sourire légèrement sarcastique, que je ne peux réprimer au vu des exploits de Lothindil, passe ainsi inaperçu.
Au plaisir de vous revoir un jour, très chère druide. Et vous aussi, Nazca. »
Je regarde Lothindil s'éloigner, tristement. Une si belle elfe, quel dommage.
Je n'ai pas même la motivation d'aller parler une dernière fois avec Sam, je prend tout juste la peine de le saluer du chef. Mes affaires étant déjà prêtes, je m'en vais imédiatemment. Une fois sorti, je me dirige à travers la foule - encore peu dense - jusqu'à la porte est, exactement à l'opposé de la direction qu'à pris l'elfe. Je me retourne, espérant la voir une dernière fois, mais elle s'est déjà perddue dans la foule.