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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 24 Déc 2009 12:09 
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Le défi est lancé, cette femme à l'aura intrigante m'intéressait de plus en plus, j'attends sa réaction avec impatience. La magnifique et, à la fois terrifiante jeune femme tourne les talons et s'exclame :

"Ne m'adresse pas la parole !"

Je comprend quand elle prononce ses mots que le simple fait de lui adresser la parole blesse sa fierté. Elle pose un œil sur le guerrier et grimace légèrement, il n'était pas un adversaire à sa mesure. En partant, elle dit le dos tourné :

"Crevez, bande d'idiots !"

Elle part avec suffisance, son attitude arrogante et méprisable à l'excès me font conclure que, finalement, elle n'était complétement pas mon genre. Elle me laisse seul avec le barbare insulté et les gardes effrayés. Le barbare sort ses deux sabres gigantesques et me lance :

"T'as l'air de moins faire le malin tout seul ! Qu'est ce que tu vas faire maintenant ? T'as intérêt de t'excuser !"

Il est maintenant déterminé à se battre, le combat ou le déshonneur, tels étaient les seules issues de cette rencontre. Menotté et blessé, opprimé par les gardes, je ne faiblis pas, et efface le sourire arrogant de mon visage, laissant apparaître un air sérieux et calme, bien que prononcé dans un élan de folie :

"Dis moi, tu es plutôt bien bâti. Tu peux approcher ! Approche donc, aurais-tu peur d'un homme menotté ?"

Où avais-je la tête ? La terrible femme n'ayant que peu à faire de mon sort, je tourne le regard vers un guerrier qui fait au moins deux têtes de plus que moi. En lui, je décerne honneur et fierté, mais aussi calme et sagesse. En ce moment, je ne voyais en lui qu'une opportunité.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 24 Déc 2009 12:16 
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Neo été méfiant et ne s'approcher pas il été prudent ,il se dit avec sagesse dans sa tète " prudence est mère de sureté " puis il le regarda durement , ses yeux d'un bleu perçant le sonder avec colère et fureur:
- pour qui me prend tu ? je lis dans ta tète petit homme tu a un tour a ta façon , tu a l'air malin et rusé mais moi je me laisse pas tromper comme sa tu t'escuse de suite ou tu va tater de mes sabres
Les gardiens été apeurés et intimidés par Neo ils n'oser pas bouger.


Dernière édition par Neo le Jeu 24 Déc 2009 12:33, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 24 Déc 2009 12:33 
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Le colosse semblait intimidé par ma réaction. Voyant cela, j'avance d'un pas sûr et calme. Je m'approche lentement de lui, les menottes aux poignets, bientôt je lui fais face, entouré des gardes, véritables poules mouillées.

Mon assurance était folle, mon regard sauvage. Je défie le géant du regard, alors que quelques mètres nous séparent désormais. Mais j'entends soudain une grosse voix qui me hurle :

"Oh ! Vous là ! Qu'est ce que vous foutez ? Ça fait une heure que je vous attends !"

Je me retourne et je vois le gros lard qui m'avait fait endurer son fouet pendant mon séjour en prison. Il revient du temple de Moura, en voyant les gardes adossés contre un mur, sans me surveiller, les yeux rivés sur la montagne de muscles enragé, il est pris de colère :

"Mais qu'est ce que c'est que ça ? Vous le surveillez pas ! C'est qui le mec en face, là ? C'est lui qui vous fait peur ? Je vais lui apprendre, moi !"

L'inconscient me bouscule et se place en face du guerrier, brandissant son fouet.

"Hé ! Casse-toi ! Fais nous de l'air ! Tu vois pas qu'on garde un prisonnier ? On bosse, nous, connard !!"

Je ris discrètement, ce porc n'avait aucune chance contre lui. Il continue à l'insulter, puis, dans un mouvement insensé, il lui crache au visage. Le cochon avait déjà mis un pied dans l'abattoir !

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 24 Déc 2009 12:42 
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Neo été en colère contre l'inconscient qui lui a cracher au visage, lui le fils du plus fidèle palladin du seigneur de Kendra kar se faire cracher a la figure.
le colosse le prit violement par le col le souleva dans les airs et le plaqua violement contre le mur en disant, rageur:
-sale porc comment ose tu me traiter comme sa? je suis le fils d'un des plus fidèles palladin du seigneur de Kendra -kar , Nathanael Luneark, décédé lors d'une attaques d'Elfes noirs recroise mon chemin vermiceau et je te fais exploser la tète
l'inconscient été mort de peur regrettant deja ses paroles, il bredouilla des escuses:
- je... je ... ne ..... savais..... pas ..... escusez moi


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 24 Déc 2009 12:59 
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Le spectacle devient jouissif, le bourreau, après son geste insultant, se voit soulevé par mon rival, agrippé par le col, et plaqué contre le mur. Le barbare lui crie au visage :

"Sale porc ! Comment ose-tu me traiter de la sorte ? Je suis le fils d'un des plus fidèles paladins du seigneur de Kendra Kâr : Nathanael Luneark ! Recroise mon chemin vermisseau, et je t'écrase la tête !"

Sur ces mots, il lâche l'imbécile terrifié qui court à toutes jambes. Il tentait de s'enfuir par le chemin où je me tenais, il court à vive allure, il fut plus que facile pour moi de le faire tomber en allongeant la jambe. De tout son énorme poids, il s'écroule et laisse tomber son fouet que je ramasse sur le sol.

L'heure de la vengeance a sonné ! Alors qu'il était toujours au sol, je me mets à le fouetter de toutes mes forces :

"Alors mon gros ! Ça fait mal hein ? Tu souffre ? Arrête de chialer !"

A ce moment là, le sadisme prend le dessus, je continue à le battre, lui qui pleurait comme une fillette. Je m'épuise après un court moment, il avait eu son compte. Le pauvre humilié s'enfuit à toute allure en bousculant femmes et enfants. Je me retourne et dis au barbare :

"Alors comme ça, tu es de sang noble ? Fils de paladin ? Je vois maintenant la source de ta fierté ! Quel est ton nom ?"

Pendant que je disais ces mots, les gardes, ayant atteint a limite de leur courage, avaient rejoint l'autre dans sa fuite. Le fouet à la main, les poignets coincés par mes menottes, je fais face au titan, mes mots, teints de curiosité et d'une certaine sympathie, témoignent de la reconnaissance que j'éprouvais envers lui, pour avoir fait fuir mes gardes. C'était mon opportunité !

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 24 Déc 2009 13:11 
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le bourreau été mort de peur puis il trebucha contre le prisonnier.Et celui ci le fouettais avec cruauté,ce spectacle repugnait le colosse, bon cet homme avait été insultant mais a ce point de le fouettez.C'etais cruel.
le prisonnier se tourna vers lui et Neo lui dit avec fierté, mais son regard été plein de degout pour ce type:
- je suis Neo Luneark fils de Nathaniel Luneark un palladin au service du seigneur de Kendra-kar il été son plus fidèle serviteur et le seigneur l'aimait beaucoup et de Bella Analia une femme Noble a la cour aussi du seigneur.Elle est morte de chagrin quand j'avais 18 ans, mais trève de bavardage escuse toi de m'avoir insulter sinon je ferais de toi de la chair a patée, petit homme .
Il menaçait l'homme de ses deux immenses sabres , quand le type se sera escuser , il tournera les talons et s'en ira comme il été venu.Il ne voulait rien avoir a faire avec lui.

Soudain, une filette surgit de derrière un mur mais fut effrayée par les deux sabres de Neo et par lui mème, elle tremblée de peur en voyant a quel point il été imposant,musclé et colossal.
Le colosse rangea ses deux sabres et vint vers elle, un sourire au lèvres afin de la rassurée, il vit la filette se détendre en le voyant sourire , elle lui demanda timidement :
- escusez moi Monsieur le Geant vous n'avez pas vu ma maman je la cherche partout
Neo perdit son sourire et lui repondit durement , sa voix grave resonnant dans la rue :
- petite fille je n'ai pas vu ta mère, et pour ton information je m'appel Neo
la filette rougit et dit en begayant, les larmes aux yeux:
- oh je... je... m'escuse je ne voulais pas.... vous blesser
Neo, se sentait effectivement insulté dans son honneur, mais il prefera passer outre et consoler la filette qui deverser a present d'abondantes larmes.Il la souleva de terre la prit dans ses bras puissants et lui dit:
- ne pleure pas mon enfant, allons sèche tes larmes petite fille , calme toi je ne te ferais aucun mal je te le promet
l'enfant, rassurée et consolée, se blottit contre son torse puissant sécha ses larmes et lui dit:
- je m'appelle Judith
- content de te rencontré petite Judith , moi comme je t'ai dis je m'appel Neo, raconte moi pourquoi tu cherche ta mère
- dans la rue dit t'elle des voleurs l'ont attaquée et elle m'a ordonnée de courir pour leur echapper, et je l'ai fait
- je vais t'aider a la retrouvée
- oh merci merci dit elle avec chaleur .
Il lui sourit avec gravité.
Neo été comme son père ,plein d'honneur , un honneur qui lui dicter de venir en aide aux autres et d'ètre ultra protecteur envers eux ,le colosse se tourna vers le sale type, l'enfant dans les bras et lui demanda:
- veut tu m'aider a retrouver la mère de cette enfant? on réglera nos compte après, et tu va payer tes insultes envers moi, sale serpent cracheur de venin et si tu touche a un seul des cheuveux de cette filette, tu le payera encore plus cher


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 27 Déc 2009 18:12 
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Devant mon acte cruel, le titan prend un air dégoûté, sans mot devant ma haine. Mais cela le regarde-t-il ?

Je demande son nom au géant, à mes propos il répond :

"Je suis Neo Luneark fils de Nathaniel Luneark, un paladin au service du seigneur de Kendra-kar. Il a été son plus fidèle serviteur et le seigneur l'aimait. Ma mère s'appelait Bella Analia, c'était une femme Noble a la cour du même seigneur. Elle est morte de chagrin quand j'avais 18 ans, mais trêve de bavardage ! Excuse toi de m'avoir insulté sinon je ferais de toi de la chair a paté, petit homme."

La manière dont le barbare qui se nomme Neo se présente à moi laisse transparaître une confiance en soi et une certaine naïveté. Ses menaces étaient prononcées avec moins d'entrain que ses nobles origines. Maintenant, il brandit devant moi ses deux sabres impressionnants.

Soudain, une petite fille éplorée accourt près de Neo. Devant son immense stature, elle reste bouche bée, mais devant les yeux attendris de l'homme, sa peur devient moins flagrante. La petite accourt dans ses bras, elle lui explique que sa mère a été agressée par des bandits de bas-étage dans une rue proche. Elle dit aussi qu'elle se nommait Judith. Neo semblait touché par sa tragédie. Il lui demande ce qu'il pourrait faire pour apaiser son chagrin. A cela la petite répond :

"S'il vous plaît monsieur le géant, aidez ma maman !"

Ce spectacle me laisse figé, le récit de la jeune fille m'évoque de lointains souvenirs. Je n'ose plus bouger, voire même insulter Neo. Ce dernier lui apporte le réconfort en lui disant qu'il ira retrouver sa mère, sa voix grave à ce moment là a fait le tour de ma tête. Ce géant, que je prenait pour un abruti sans cervelle, me parait soudain comme une âme tourmentée cherchant son chemin. Peut être me faisais-je des illusions à ce propos.

Le grand Neo me regarde dans les yeux, et me demande :

"Veux tu m'aider à retrouver la mère de cette enfant ? On réglera nos comptes après, et tu va payer tes insultes envers moi, sale serpent cracheur de venin ! Et si tu touches à un seul des cheveux de cette fillette, tu le payeras encore plus cher !"

Que faire ? Je sentais la détresse au fond de l'enfant, aussi bien que dans le guerrier imposant. Sa demande, formulée si brutalement, mais avec une voix et une expression que je ne peux décrire, m'a paru comme un appel à l'aide. Je sentais l'enfant dans le géant, l'enfant que j'ai décidé de ne plus être. Mais pourtant, il me parut impossible de refuser devant de telles tristesses...

Je reprend un bref instant pour reprendre mes esprits, et, d'une voix qui se voulait sûre d'elle mais dans laquelle transparaît le plus profond de mes sentiments, un sentiment qui ne se dit pas, je répond :

"Comme tu voudras, géant sans cervelle, ou plutôt, Neo. Tu as de la chance, je ne suis pas en forme aujourd'hui, il faut croire que j'ai eu une bien mauvaise journée... Soit, mais je veux quelque chose en échange ! Et comme je constate que ta bourse ne me convient pas, je prendrais ce qu'il me faut dans le sang des brigands."

Il me semble néanmoins logique d'être récompensé pour une bonne action, non ?

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Dernière édition par Jubaïr le Mar 18 Mai 2010 15:34, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 27 Déc 2009 22:38 
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Neo acquiesca, puis ils se mirent en route.
La filette pendant ce temps se confier a lui, lui ouvrer tout doucement son coeur comme poussée par quelque chose de magique et Neo fut touché par sa confiance si rapide d'enfant:
- maman est une grande sorcière, papa est mort quand j'avais 6 ans et moi je suis une sorcière aussi je fais de petites choses quand les voleurs l'ont attaquée a ma maman ils on reussi a la maitriser parce qu'ils été plus fort et elle ma hurler de me sauvée alors je l'ai fait et toi c'est quoi ton histoire?
Le colosse lui repondit:
- moi petite Judith je suis Neo Luneark fils d'un palladin mort tué par des elfes noir et d'une mère Noble morte de chagrin, je suis aller vivre chez mon grand père et des elfes noir ont encore attaqués avec cette fois un Mage Elfe noir avec eux ils l'ont tué puis quand je me suis precipité sur lui ce Mage m'a changé en une statue de pierre, jai attendu 2 ans avant d'etre libéré par un vieil elfe magicien
- oh c'est terrible, sa devait ètre affreux s'exclama l'enfant et elle se blottie un peu plus contre lui, Neo lui caressait les cheuveux et la regarda avec gravité:
- ne te chagrine pas lui repondit t'il avec noblesse
elle réfléchit un instant puis elle lui demanda timidement:
- je peut te confier un secret?
- bien sur que tu peut petite Judith
il pencha la tète pour que son oreille arrive a la bouche de la petite Judith
- je suis végétarienne et tout le monde se moque de moi quand je le dis ,tu le dira pas hein? lui chuchota t'elle a l'oreille
- bien sur que non ,ne t'en fais pas, ton secret est bien gardé et je ne le trahirais pas , aie confiance en moi lui repondit t'il avec serieux
- merci fit t'elle et elle déposa un timide baiser de gratitude sur son torse puissant, qui été d'ailleur si musclé que Neo senti a peine la caresse du baiser de l'enfant.
il jeta un coup d'oeil mefiant au type qui marcher a ses cotés et lui demanda:
- je me suis présenté mais toi non commen t'appel tu?


Dernière édition par Neo le Dim 27 Déc 2009 23:29, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 27 Déc 2009 23:24 
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Neo, voyant que j'accepte de collaborer, esquisse un petit sourire en coin et sans plus attendre, nous nous mettons en route pour la ruelle dans laquelle les voleurs ont attaqué la mer de Judith. Je marchais derrière les deux autres qui papotaient comme si de rien n'était. La naïveté dans les paroles de l'enfant n'était rien comparé à celle du colosse.

Après avoir échangé des propos inutiles, le guerrier se tourne vers moi et me demande :

"Au fait petit homme, moi je t'ai donné mon nom mais toi, qui es-tu ?"

Je lui renvoie sa réponse avec le même sourire arrogant :

"Pourquoi te donner un nom que tu oublieras le lendemain ? On a bien d'autres choses à faire que papoter alors que la vie d'une femme est menacée, n'est-ce pas ?"

C'est vrai, le sentimentalisme n'est pas mon fort mais la vie d'une personne est en danger ! En tendant l'oreille, je perçois des cris de femme :

"Nooon !! A l'aide ! Aidez moi !!"

Je tape sur l'épaule de Neo, sourire figé sur mes lèvres, :

"Tu vois ?"

Je commence à courir vers les bruits qui venaient de la ruelle voisine, n'attendant même pas que le barbare rejoigne ma course. En quelques secondes, j'arrive devant l'incident. Adossée à un mur, la pauvre femme est en train de se faire piétiner par un voleur, alors que les deux autres montent la garde dans cette rue poussiéreuse. Armés de sabres rouillés, deux voleurs m'aperçoivent et me menacent :

"Hé ! Péquenot ! Casse-toi et oublie que tu nous a vu sinon..."

"Sinon quoi ? Vous voulez me faire du mal avec vos bouts de bois ? C'est vous qui devriez partir !"

Les deux abrutis se mettent à rire, il est vrai que je n'ai pas une apparence bien intimidante. Vêtu de haillons, tenant un fouet certes redoutable, mais entre mes mains liées, bien difficile à manier.

"Tu te fous de nous ? Tu veux te battre ? Tu veux crever ?"

Intimidation ? Menaces ? Ces incapables agressent une femme après même lui avoir volé tous ses biens. Ces ordures n'en sortiront pas indemne ! Je dis, sûr de moi :

"Exactement !"

Sans leur laisser le temps de répondre, je mets un coup de pied dans le ventre de l'un des bandits. Il est littéralement plié de douleur, je le frappe sur la tête avec mes mains menottées. Ça, c'est fait ! Je pense à attaquer le prochain mais il met sa lame sous ma gorge au bon moment, m'interdisant de bouger. Le voleur qui agressait la pauvre mère de Judith arrête à ce moment son labeur et pointe vers moi une arbalète en fer, qui tire des flèches de la même matière. Je me retrouve donc avec deux menaces devant moi.

Il est clair que j'ai besoin d'aide.

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Dernière édition par Jubaïr le Mar 18 Mai 2010 15:37, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 27 Déc 2009 23:41 
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Neo arriver en courant et vit avec effroi la maman de la gamine se faire pietinée.Les voleurs été térrorisés devant le colosse, un d'entre eux été a terre car le type lui avais mis un coup de pied violent au ventre. il deposa l'enfant a terre, lui ordonna de se cacher prit un voleur qui menaçait son compagnon sans plus de façon et l'egorgea avec un de ses sabres.Il le fit sans pitié pour cette ordure.
la femme n'eue pas le temps de faire un geste , que un des voleurs.... la tua en lui plantant une épée profondément dans la gorge, sous les yeux de sa fille.Neo tua le voleur en lui plantant un de ses sabres au ventre, quand a l'autre terrifé par le colosse déchainer par la haine il s'enfuit .Pour la mère de la gamine,c'etais trop tard.
Le combat terminé, l'enfant se dirigea vers le cadavre sans vie de sa maman et cria en pleurant:
- non ..... non...... non
Le colosse sentait la douleur de la petite fille, maintenant que sa mère été morte qu'allait t'il bien se passer pour cette pauvre gosse!!!
l'enfant repondit en pleurant:
- jai une grand -mère qui habite ici elle habite la ba dit elle en montrant du doigt une batisse immense faite en chaume.
Le colosse prit le cadavre sans vie de la maman de Judith, et se dirigea vers la maison, la petite judith et son etrange compagnon a ses cotés.Il frappa, aussitot une petite femme aux cheuveux blancs ouvrit et vit le corps de la femme elle s'exclama choquée :
- oh mon dieu, ma fille ... elle ?
-oui elle vient de mourir tuée par des voleurs nous avons tout fait mais n'avons pu empecher la tragedie et maintenant sa fille est orpheline


Dernière édition par Neo le Mar 29 Déc 2009 00:17, édité 4 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 28 Déc 2009 00:23 
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J'étais pris au piège, coincé entre un sabre et une flèche.

La situation semblait désespérée. Le bandit qui retenait le pauvre femme, dans un élan insensé, lui plante une dague dans la gorge, dont le sang coule désormais à flot. Quel horrible spectacle, la rage, me consume mais je n'ose faire le moindre geste. Maintenant que la besogne est faite, les meurtrier n'ont plus qu'à s'occuper de mon cas, celui qui tenait le sabre s'apprête à me planter son arme dans la tête. Mais la lame sous ma glotte commence à faiblir, en tournant légèrement les yeux sans bouger la tête d'un millimètre, j'aperçois le bandit, égorgé par l'une des immenses lames de Neo. Le bandit s'effondre au sol, mais Neo n'est plus derrière lui. Le guerrier a déjà accouru vers l'autre vaurien qui lui décoche une flèche de fer que le titan évite avec une agilité déconcertante. La seconde lame vient se planter dans le ventre du démon qui crache le sang.

Pendant que Neo retire sa lame, j'approche de lui sans le remercier et prend l'arbalète du tueur, et je m'exclame :

"Mais c'est de l'arnaque ! Comment on peut tirer droit avec ça ?"

Évidemment, c'est à peine si le chargeur peut accueillir une flèche, tout le reste qui n'est pas de bois est pourri, rouillé, toute l'arme est bossuée et à deux doigts de se briser. Mais, je ne partirais pas les mains vide, je m'empare des flèches du carquois de ce brigand, car elles avaient le mérite de pouvoir être tirées, je conserve l'arbalète mais je songerais vite à m'en séparer une fois que j'aurais trouvé arme à ma mesure. Le géant se penche sur la dépouille de la femme massacrée, mère de l'orpheline qui s'agrippe à la jambe de Neo. La petite Judith, dont les yeux bleus étaient ornés de larmes, pleurait silencieusement contre la botte du géant. Il tourne doucement la tête vers la petite fille et lui dit, en posant sa main sur sa tête :

"Je suis désolé... vraiment désolé... que puis-je faire d'autre ?"

Les paroles de Neo me font croire qu'il pleurait lui aussi, bien que son œil soit vide de larmes. La fillette sèche avec grand peine ses larmes et lui répond, avec une voix si basse qu'elle me percute comme si elle me le criait à l'oreille :

"Je... J'ai... mamie habite pas très loin d'ici..."

Elle pointe d'un doigt tremblant une grande et vieille bâtisse faite avec de la chaume. Elle se remet à pleurer, je m'efforce quant à moi de rester fort contre leur peine. Le colosse se relève, tenant le cadavre dans ses bras, et part sans hésiter vers la grande maison.
Après avoir frappé à la porte, Neo voit devant lui une vieille femme, toute petite, avec des cheveux blancs comme neige. En voyant le corps de sa fille, elle reste choquée :

"Non ! Oh mon dieu ma fille, non !"

Les mêmes flots de larmes coulent maintenant de ses yeux ridés, la file court dans ses bras, la vieille dame la serre avec peine. Neo, touché lui aussi par la désolation, retient ses larmes et dit à la vieille dame :

"Je suis désolé, je n'ai rien pu faire, des bandits lui ont ôté la vie."

En regardant avec peine la pauvre enfant, il continue :

"Maintenant, cette fille est orpheline."

Je ne pouvais que regarder tristement la scène, impuissant, comme... comme....
Je leur tourne le dos, j'ouvre ma veste sale et recouvre de ma main le trou gelé laissé par la flèche qui m'a été infligée lors de cette nuit froide en Exech.

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Dernière édition par Jubaïr le Mar 18 Mai 2010 15:38, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 28 Déc 2009 00:42 
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la vieille femme le retint comme elle retint sa nouvelle envie de pleurer:
- ma petite fille senble très attachée a vous , entrez donc dans ma maison, je vous raconterez un peu.
Le colosse accepta et passa avec beaucoup de difficulté la porte, car trop imposant il avait du mal a rentrer dans les habitations.Mais il fit de gros efforts et arriva enfin a entrer.
La maison été coquette et charmante, très grande.Mais le geant été si grand que sa tète arriver au plafond
son compagnon lui, avait l'air géné.
-Vous prendrez bien quelque chose? demanda la vieille dame
- si vous voulez accepta poliment Neo
Son compagnon accepta de mème mais avec reticence.Soudain, un gros chien leur sauta dessus en aboyant:
-Eurikène couchée gronda sévérement la vieille dame
Elle leur servit du thé Neo alla poser le corps de la mère sur un lit et la mamie de Judith raconta:
- ma fille été une puissante sorcière, Judith ladorer moi aussi je l'adorai je vit seule avec Eurikène ma chienne depuis la mort de mon epoux,Judith est une petite fille rejetée par les autres enfants de son age, ils ont peur d'elle a cause qu'elle est sorcière et la chassée cruellement a coup de pierre, ils on mème failli la tuée un jour si sa mère, ma fille, été pas intervenu a tant.... je ne comprend pas tant de haine , c'est une enfant charmante et pleine d'imagination qui s'attache a n'importe qui et maintenant que sa mère est morte.... ce sera difficile pour elle de faire le deuil
la vieille dame jeta un regard sur l'enfant qui été assise sur une chaise et les ecouter parler, qui pleurait aussi la mort de sa mère, ses hoquets été terribles.Neo retint ses larmes tendit la main et lui caressa doucement les cheuveux, il ne pouvait consoler l'enfant de ces pertes, il avait perdu lui aussi ses parents et son grand-père et savait ce que l'on ressenter alors, il comprenait la petite fille.Elle vint se blottir contre lui, la vieille dame la regardait avec affection:
- elle vous aime beaucoup je crois, elle s'est attachée a vous dit elle a Neo
puis l'enfant se tourna vers l'homme qui accompagnait Neo et lui dit:
- merci a toi aussi davoir tenté de la sauvée, je suis sure que tu a un coeur bon la dit elle en touchant la poitrine de l'homme.
Puis Neo se leva, prèt a partir, et prit congé de la vieille dame l'enfant cria:
-non Neo , monsieur, partez pas je veut rester toujours prèt de vous
Neo s'approcha de l'enfant, en pleur elle été la petite, et d'un geste de la main lui essuya les larmes qui coulait sur ses joues, il lui dit avec noblesse:
- ta grand-mère elle t'aime petite Judith tu sera heureuse avec elle et si tu a besoin de moi n'hesite pas a m'appeler et puis je serais a tes cotés, par la pensée, tu ne me verra pas, tu ne me sentira pas, mais je serai la
l'enfant lança alors :
- je t'aime Neo
Le geant fut pétrifié d'etonnement mais il se remit tout doucement et il lui repondit:
-moi aussi je t'aime petite Judith tu est attachante
- merci a vous de me l'avoir amenée repliqua la vieille dame
Il eue egalement beaucoup de mal a sortir , la porte été trop etroite pour lui, comme les autres portes, sous le regard amusé de son compagnon, il fit des efforts inouie, et reussit enfin a sortir.


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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Lun 28 Déc 2009 19:02 
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Les souvenirs continuent de me tourmenter, mes pensées profondes sont interrompues par les paroles de la vieille femme qui nous priait d'entrer, ce que je fait, et ce que Neo tente de faire. Le géant, à cause de son imposante carrure, a bien du mal à faire passer son corps entre les murs. Cette situation cocasse m'amuse mais en fin de compte, il réussit à passer.
La baraque était tout ce qu'il y a de plus modeste, les meubles étaient rares et chaque salle semblait minuscule, bien que le nombre d'étages compense le tout. La femme nous invite rester un moment pour prendre un "thé", mais qu'est-ce donc ? Alors que la faim devenait insupportable, il m'est donc devenu facile d'accepter un bon repas. D'un coup, un chien aboie à mort sur ma personne, il est vrai que je n'inspire pas confiance. Je le sentais prêt à me mordre quand l'ancienne lui ordonne :

"Eurikène ! Couchée !"

Le chien, fidèle à sa maitresse, s'arrête d'aboyer sans hésiter. Il rentre dans une petite niche en paille peu confortable sans même protester, que les chiens sont bêtes.
Je suis toujours menotté, je m'approche discrètement de la grand mère et lui demande :

"Toutes mes excuses, pouvez vous me défaire de mes chaînes, madame ?"

Elle me regarde avec méfiance, après m'avoir entièrement scruté de ses yeux ridés, elle finit par dire d'un ton sec :

"Bien."

Elle saisit une énorme machette et me demande de rester calme, mais je suis tout de même inquiet, je pose mes mains sur la table :

"Vous ne me ratez pas, hein ?"

Les traits de la vieille se crispent, je détourne mon regard et j'entends un grand coup sur la table. M'a-t-elle tranché la main ? Non, c'est une bonne chose. Elle me passe un seau d'eau et une étrange tablette blanche.

"Tenez, enlevez les bracelets, mais c'est bien parce que vous avez aidé ma petite fille."

Elle quitte la salle, me laissant seul avec le seau et l'étrange ustensile qui glisse dans ma main. Décidément, je suis en retard !
Après un long moment et de durs efforts, je parviens à ôter mes menottes, enfin ! La dame nous invite à nous mettre à table. Depuis le moment que j'attendais ça ! Je me mets tout de suite au festin. La vieille était au bout de la table, la petite Judith est à côté de moi qui suis en face de Neo.
La vieille nous sert une petite tasse minuscule qui contenait un liquide brun qui dégage une odeur chaleureuse. C'est ça notre repas ? Je n'ose pas demander plus, je suis tout de même un invité. Je goûte à l'étrange liqueur qui me parait délicieuse ! Le géant tente de réconforter la petite en pleurs, s'ensuit un long blabla sans intérêt entre la vieille, la petite et le colosse. Je ne prête néanmoins guère d'attention à ces discours inutiles, trop occupé à savourer le breuvage. A peine ai-je fini ma tasse que la petite met sa main sur ma poitrine.

"Monsieur, merci d'avoir tenté de la sauver, vous faites semblant mais je sais que vous avez un cœur là."

Décidément le chagrin lui a tourné la tête ! Je lui répond avec dédain :

"Cœur ou pas cœur, de toutes façons j'en ai pas besoin."

C'est dit, maintenant je bois la dernière gorgée. Notre "repas" terminé, nous n'avons plus rien à faire ici, alors que la petite fille essaie en vain de convaincre Neo de rester, je vais voir la grand mère et lui tend mon arbalète, comme seul geste de remerciement :

"Tenez, pour qu'un tel drame ne se reproduise plus dans votre famille. Et merci pour tout."

Je m'apprête à partir lorsque la vieille me tient le bras :

"Attendez, c'est moi qui devrais vous remercier, jeune homme, tenez, venez voir."

Elle m'emmène dans une petite salle où repose un grand coffre en bois. La femme l'ouvre et me montre le contenu : il y avait ici une armure de cuir, une cape avec une capuche, deux couteaux et un grand arc.

"Tenez, c'est pour vous, bien que ce soit un peu vieux et cassé, je vous remet le contenu de ce coffre qui appartenait à mon époux qui a fait la guerre de Pohélis, il a pu s'enfuir par chance de la domination orque. Une guerre terrible ... Mais il est mort peu de temps après et nous a laissé ses biens. Je te les confie à toi car je n'aurais pas pu les donner à ton compagnon qui ne rentrerais pas dedans. Prends tout, je te l'offre."

Sa demande était formelle, de plus, j'avais besoin de m'équiper, je prends tout le contenu, bien que, de l'armure, seules les bottes pouvaient me fournir une protection.

"Merci."

"Non, vous merci, et adieu."

Elle me regarde partir vers la porte, mais devant moi il y avait cet abruti qui s'était encore coincé ! Je ne peux m'empêcher de rire. Quand il est enfin parvenu à sortir, je le suis sans regarder en arrière.
Le soleil allait bientôt se coucher, derrière les toits des maisons, j'aperçois le clocher d'une église, je fais un coup de coude à mon compagnon et me dirige vers l'église.

_________________
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Dernière édition par Jubaïr le Mar 18 Mai 2010 15:38, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Jeu 31 Déc 2009 11:05 
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((( Auberge de la tortue guerrière )))

Je sors par le volet pour fuir les gardes, je suis maintenant un fugitif, ma priorité est tout d'abord la survie. Mais, au delà de la survie, j'ai toujours des comptes à régler en Imiftil. Je ne sais pas où aller, mais il est clair que je vais bientôt devoir quitter cette cité, sans quoi je ne donne pas cher de ma peau. Kendra Kâr est grande, on peut y trouver tout et n'importe quoi, à condition de dépenser quelques Yus. A propos de Yus, je cherche dans ma bourse et je constate que je possède maintenant 76 Yus. Qu'est-ce qu'on peut faire avec une telle somme ? Pas grand chose ici. Je progresse dans les rues les plus sombres, par cette matinée dans la Grande Cité.

Sous mon capuchon, j'observe du coin de l'œil les larges rues, remplies de mendiants et de gardes. Si l'un de ces deux groupes me reconnait, je suis foutu. En levant les yeux aussi haut que ma capuche peut me le permettre, j'aperçois un grand bâtiment tout en longueur. Une affiche est collée sur le mur, je m'en approche et je lis : "Hippodrome de Kendra Kâr, participation gratuite, beaucoup à gagner, peu à perdre !"

Je ne suis pas d'un naturel naïf, mais ce slogan me séduit. Sur ce, je pénètre dans l'hippodrome, en quête de fortune.

_________________
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Dernière édition par Jubaïr le Dim 16 Mai 2010 15:58, édité 5 fois.

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 Sujet du message: Re: Les rues de Kendra Kâr
MessagePosté: Dim 3 Jan 2010 01:42 
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Les portes

Ainsi, il était entré dans la mythique Kendra Kâr, l’oeil brillant d’une lumière composée d’aventures, de combats épiques, de jeunes femmes à secourir et de bardes chantant ses louanges. C’est droit, le torse bombé, un sourire satisfait de ses futurs exploits aux lèvres, qu’il commença ses déambulations de par la ville, à la recherche d’un malfrat à punir. Il perdit vite de vue son objectif et de ses lèvres son sourire, qui laissa place à un air béat de tant de découvertes; toutes ces choses qu’il n’avait jamais pu imaginer s’étendaient désormais devant lui, un monde nouveau lui tendait les bras.

Il s’arrêtait, parfois longuement pour observer, détailler, scruter des choses aussi variées qu’un bâtiment à l’architecture qu’il trouvait remarquable, l’enseigne d’une boutique ou d’une taverne, ou même des passants qui marquaient le pas en le voyant les fixer d’un air ahuri. La journée passait et il ne se lassait pas d’admirer. Au milieu de l’après-midi, il arriva sur ce qui lui semblait être, d’après les descriptions qu’on lui en avait fait, un marché. Il pouvait voir un grand homme brun, mal rasé vanter en hurlant la fraîcheur de son poisson, tandis qu’en face de lui, une belle jeune femme, fine, ses cheveux lui tombant gracieusement sur les épaule et très soignée lui rétorquait sur le même ton des phrases sur la qualité de ses fruits. Si le premier des deux acteurs de cette scène de rues n’avait en soi rien de choquant, l’image d’une si belle petite, d’apparence si fragile, vociférant les bienfaits de ses produits avec une force presque surhumaine avait de quoi faire sourire. Thoon resta planté devant la scène à admirer cette femme d’une beauté peu commune, parcourant de ses yeux son visage fin, se plongeant dans ses iris d’un bleu cristallin, s’attardant sur ses lèvres parfaites, descendant dans un cou majestueux, puis détaillant toute sa silhouette d’un regard, oubliant complètement qu’elle était entrain d’engueuler littéralement un client qui voulait lui acheter des pommes. Il continua de la regarder ainsi jusqu’à ce qu’elle le remarque, se tourne vers lui et lui hurle:

“-’Voulez acheter quelque chose m’sieur?

“-Euh... je... non... je... euh... non...

Il ne parvint qu’à bredouiller ces mots avant de s’en retourner, rouge de honte à son vagabondage par les rues de la Cité Blanche. Plus tard, il fit la rencontre d’un mendiant avec qui il tint une conversation complètement dénuée d’intérêt sur les meilleurs vins de la région.


Ce n’est que la nuit qui, déposant un voile d’obscurité sur les chaumières des Kendrans, rappela à l’ordre le jeune moine et lui fit prendre conscience de deux choses: premièrement, il n’avait toujours pas trouvé de malfaiteur à corriger, deuxièmement, il était, purement, simplement, tout bonnement et, surtout, completement perdu. Il ne savait ni d’où il venait, ni ou aller, que ce soit pour répandre la lumière de la bonté, ou trouver l’obscurité d’un sommeil réparateur dont il avait bien besoin. Il continua donc sa marche sans but précis, priant pour trouver asile ou larron. A mesure que les ténèbres se faisaient plus présents, il pressait le pas, de plus en plus désespéré de ne trouver rien de ce qu’il ne cherchait. Très vite toutefois, il fit une rencontre relativement originale, qui le mena vers la source qui lui permettrait d’étancher sa soif d’aventures.

L’aventure, ou plutôt la mésaventure, commença par deux fois entre chien et loup. Le jour avait définitivement fait place à la nuit, et ne restait de lui qu’un résidu de lumière, seul encore à éclairer les rues de Kendra Kâr. Alors qu’il cherchait désespérément l’un de ses deux Graals, une bête, qui vraisemblablement était un chien, mais qui par sa taille, son poil et sa férocité pourrait sans problème aucun se faire passer pour un loup, se mit en tête d’essayer de lui faire perdre l’ouïe rien qu’en lui aboyant dessus. Le jeune homme, décontenancé et apeuré, recula instinctivement jusqu’à toucher un mur, et y resta collé jusqu’à ce que le maître du chien rappelle celui-ci. L’évènement aurait pu avoir aussi peu d’intérêt que sa rencontre avec le mendiant œnophile, si le monstre ne s’était pas tenu devant une ruelle sombre, et que de cette ruelle sombre ne s’élevaient des voix rageuses dont les détenteurs devaient avoir dans le sang plus d’alcool que ne peut le contenir la cave d’un aubergiste. En s’approchant, il put bientôt discerner ce que disaient les ivrognes, qu’il comptait au nombre de deux.

Ah! tu fais moins le malin maintenant que t’as plus ta bande d’elfes pour t’aider!

Ouais! tu fais moins le malin!

Ca t’apprendra à nous piquer nos bières comme ça! tu trouves ça drôle peut-être? Bah pas nous! tu vas voir c’que ça va te couter d’t’être fichu d’nous!

Ouais! ça t’apprendra à nous piquer nos bières!

Il put aussi distinguer une voix, appartenant à quelqu’un de moins éméché que les deux autres, et surtout, de beaucoup plus apeuré.

S’il vous plaît, ne me faites pas de mal! c’était une blague! pour rigoler! je vous les paierais! le double le triple! je vous en offre autant que vous voulez!

Oh pour ça oui tu vas payer!

Ouais! tu vas payer!

Et c’est alors qu’il entendit trois cris distincts, deux de rage et un de peur. Et il comprit que les hommes qui poussaient les cris de rage agressaient celui qui poussait les cris de peur, et que cela était mal. Il comprit alors que le moment était venu de commencer à étendre son pouvoir bienfaiteur sur le monde. Et il s’enfonça d’un pas décidé dans la ruelle, empli de joie de pouvoir commencer à débarrasser le monde de toute forme de vie maléfique, prêt à en découdre avec ces deux ivrognes.

_________________
Thoon, guérisseur encore frais


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