Oryash sentit une main s'abattre violemment sur son visage si bien que sous la violence du choc elle vint à faire un pas de recule.Elle le gout du sang se répandit dans sa bouche et elle essuya d'un revers de la main le sang qui perlait à la commissure de ses lèvres.

Il n'en fallut pas plus pour déclencher en Oryash une soif de vengeance et de meurtre.L'insulte que Pietr proféra à son encontre ne fit qu'accentuer son envie d'en terminer avec lui.
La peau blanche émit un grognement sourd et ses yeux devinrent tout à coup beaucoup plus sombres et elle prit une posture défensive et agressive à la fois.
Ses griffes grandies devant elle,prête à rendre les coups si d'autres venaient à venir.

Mais l'homme loin de vouloir poursuivre sur cette lancée s'était laissé tombé à genoux tentant désespérément de récupérer ce qui pouvait l'être de sa précieuse bouteille ou plutôt de son contenu.

Oryash se rua alors sur Pietr et l'attrapant par les cheveux,lui tira la tête en arrière avant de placer ses griffes acérées sous sa gorge.

"Personne ne lève la main sur moi sans en payer le prix!rugit-elle d'une voix pleine de haine.Maintenant donne moi la clé de la maison de ton maitre et vite!Et pas d'entourloupe ou je te saigne comme un porc!"

Le ton était agressif et les grognements que la jeune femme émettait ressemblaient à ceux d'un animal.Mais après tout qu'espérer d'autre d'une Phalange de Fenris si ce n'est une réaction pareille à celle des bêtes.

Pietr a l’air estomaqué par ta réaction, qu’il n’a visiblement pas vu venir, et s’écrie.

« Merde ! Fais gaffe ! »

Il ne semble pas mesurer la gravité de la menace qui pèse sur lui…

« T’es une malade toi ! »

En rien il ne parle cependant de la clé, qui doit sans doute être celle qui pendouille à un crochet à côté de la porte d’entrée de ses appartements…

Oryash eut un rire sourd et qui n'avait rien d'engageant.Ses lames pesaient sur la gorge de Pietr et quand il la traita de malade,elle imprima une pression qui entama la chair légèrement,laissant perler quelques gouttes de sang.

"Et tu ne sais pas encore jusqu'à quel point Pietr!

Elle tira un peu plus fort la tête de l'homme en arrière et se penchant murmura à son oreille.

"Si tu es bien sage, je consentirais peut-être à t'épargner.Le cas contraire et bien tu te videras de ton sang tel un porc.Alors cette clé elle est où?"

La peau blanche tournant le dos à la porte n'avait pas remarqué le chochet sur lequel la clé été suspendue.

"Cette odeur de sang est enivrante,bien plus que ton alcool puant".

Elle huma cela avec une délectation non déguisée.

« Aergh ! »

Pietr était complètement estomaqué de la situation. Visiblement, il avait nettement dégrisé de son état d’enivrement, et grimaçait de peur et de stupéfaction face à ta réaction.

« C’est quoi ce… kof… bordel ? »

Ses pieds s’agitaient sur le sol de manière frénétique, comme s’il ne savait pas qu’en faire. Il éructait en s’étouffant par la panique et la douleur.

« La porte de la cour elle est ouverte, merde ! Fous le camp et fais c’que t’as à faire, mais laisse-moi ! »

L'homme était là à sa merci et la jeune femme éprouvait en cet instant précis un plaisir tel que ses griffes pointèrent un peu plus fort contre la gorge de Pietr,s'enfonçant donc un peu plus dans la chair tendre du cou.
Il eut de mal à déglutir comme si tout à coup,il venait de comprendre que tout cela n'avait rien d'un jeu,ni même d'une plaisanterie.
La fille qu'il venait de ramener chez lui pour la sauter semblait prête à le tuer.
Aussi l'entendit-elle juré et pesté.Il s'agitait tel un gibier prit au piège et sentant la mort venir.Et soudain voici qu'il se mit à la supplier,il sentait la peur et Oryash eut soudainement envie d'en terminer avec lui.Après tout elle venait d'obtenir ce qu'elle voulait,une réponse.De plus l'homme pouvait si elle venait à le laisser en vie,porter plainte et après quelques recherches la peau blanche serait retrouvée et condamnée aussi une seule option s'offrait à elle.
Pietr devait mourir.

Elle se pencha une fois de plus vers lui et lui dit....

"Te laisser en vie serait me faire courir un trop grand risque".

Et lâchant la chevelure de l'homme,elle abattit sa main sur la bouche pour former un bâillon et ainsi l'empêcher de crier.
Ses griffres d'acier s'enfoncèrent dans la carotide de Pietr et elle exulta de plaisir en sentant son arme transpercée la gorge de l'homme.Le sang gicla,éclaboussant le plancher et elle sentit le corps s'agiter de soubresauts.
D'immondes gargouillis se faisaient entendre mais elle n'en faisait pas cas,ne se focalisant que sur sa mission à remplir.Quand toute résistance fut évanouie,elle lâcha le corps et le regarda s'étaler sur le sol.
Un sourire de satisfaction se apparut alors sur son visage d'ange avant qu'elle ne tourne les talons en direction de la sortie.
Maintenant,le tout était pour elle d'atteindre les volatiles et ça le plus rapidement possible avant que le corps de Pietr ne vienne à être découvert.

Message PNJ

L’homme est mort, et tu peux être certaine qu’il ne parlerait plus. Le souci, c’est que son cadavre ensanglanté allait parler pour lui. Mais tel n’était pas ton souci majeur : tu avais une mission à remplir, et tu devais la mener à bien au plus vite.

Une fois dans la cour intérieure de l’immeuble immaculé que tu dois investir, tu peux remarquer que les dernières paroles de Pietr étaient fondées : la porte menant vers le corps d’habitation est entr’ouverte. Tu peux d’ailleurs entendre le piaillement des oiseaux exotiques à travers celle-ci. La porte donne sur un grand hall contenant un majestueux escalier de marbre montant à l’étage. Sur ta gauche, une porte fermée, d’aspect humble, donne certainement sur les appartements des serviteurs et lieux leur étant associés : cuisine, buanderie et autres dispensaires. Sur ta droite, une porte de bien meilleure facture, recouverte de peinture blanche, et grande ouverte, donne sur ce qui semble être une salle à manger luxueuse. Le service en porcelaine fine est dressé, et la décoration de la salle semble tout en finesse et en richesse. Jouxtant à cette pièce, une autre, que tu identifie sans mal comme étant le salon d’apparat de la maisonnée. Fauteuils confortables, bouteilles d’alcool en nombre sur un bar en marbre, et une immense cage que l’on pourrait presque qualifier de volière tant elle prend de la place, et contenant une armée de piafs paillant bruyamment.

Visiblement, personne n’est présent. Pour l’instant, du moins… La voie est donc libre.

[HRP : amuse-toi ! Arrêtes toi tout de même avant de sortir de la maison. J’interviendrai en fonction des actions que tu as réalisées.]

La belle avant de quitter la demeure du défunt Pietr eut la décence de jeter sur son cadavre une couverture prise sur la couche de ce dernier.
Après tout quiconque jetterait un oeil par l'unique fenêtre pourrait venir à penser qu'il cuvait son vin.Et de toute évidence il devait être un accoutumé de la chose si on en jugeait la façon qu'il avait eut de se jeter sur la bouteille brisée au sol.Enfin cela n'avait plus d'importance à présent.

Oryash sortit donc de la maisonnette et traversa silencieusement la cour surveillant tout de même les alentours dès fois qu'un domestique ne vienne à revenir.Après tout on était pas à l'abri d'une mauvaise surprise.

Une fois la cour traversée,elle jeta un oeil par la porte entre ouverte sans toute fois entrée,histoire de voir si la voie était libre.Pas un bruit si ce n'est la chant des volatiles.
Elle se risqua à pousser le ventaux et se glissa doucement à l'intérieur de la maison.Elle déboucha dans une vaste pièce qui semblait faire office de lieu de passage si elle en jugeait par le peu de meubles.Qui plus est le tapis au sol commençait à être passablement usé.Aux murs quelques oeuvres qui n'avaient pour elle aucunes importances,puis un immense escalier.

Elle s'avança doucement,prenant soin de rester contre les murs histoire de se montrer le moins possible.Il fallait se fondre dans le décors comme on le lui avait enseigné quand elle était enfant.

Oryash se coula rapidement et avec agilité vers une porte entrouverte d'où provenait les piaillements des oiseaux.Contre toute attente elle ne déboucha pas tout de suite sur la cage mais dans ce qui ressemblait à une salle destinée aux festins.Et à en juger par la table dressée,le maitre des lieux allait sans doute recevoir dans la soirée une cohorte de ses amis.

A l'idée que les invités découvriraient un sanglant carnage,la peau blanche eut un sourire magnifique.Elle progressa à pas de velours dans la salle et se prit soudainement l'envie de découper les tentures qui pendaient si et là au gré de son avancement.
Ses griffes se plantèrent dans les tissus et elle les dégrada avec une facilité déconcertante.

Puis vint encore une autre porte,elle se pencha légèrement afin de vérifier que personne ne se trouvait là et entra.Tout ici reflétait le confort et la richesse et la peau blanche se demanda soudainement comment un homme comme celui qui devait vivre ici avait été amené à fréquenter le temple des plaisirs?
Cette interrogation fut très brève car bientôt la cage des volatiles fut dans son champ de vision.Ses yeux se plissèrent dangereusement et elle émit un grognement qui affola les perruches qui se mirent à voleter dans tous les sens comme si elles avaient pressenti un danger.

La peau blanche s'approcha et fit le tour de la cage,reniflant,émettant des grognements sourds comme un loup tournant autour de sa proie avant de s'en prendre à elle.
Une fois la porte de la volière localisée,Oryash l'ouvrit et introduit son bras dans la cage.Elle choppa un volatile qui parmi tant d'autre s'affolait se heurtant aux parois et le sortit,le tenant fermement entre ses doigts.
Elle l'observa tandis qu'il la piquait à coup de bec et après un petit temps de se manège,lui tordit le coup.Elle sentit les os craqué et une fois l'oiseau mort,elle le lâcha et passa au suivant.

Cet fois celui-ci fut plumé vivant et éventré avant qu'elle ne décide de le jeter sur un des fauteuils.
Le troisième lui fit cloué contre le mur d'un bon coup de griffes et elle s'amusa à en répandre le sang du quatrième sur le tapis.

Bientôt une odeur de mort flotta dans l'air et les piafs ne cessaient de chanter ,enfin plutôt de crier aux meurtres,mais qui remarquerait la différence ?

Un a un les oiseaux furent égorgés,éventrés,plumés,vidés des leurs organes et étalés un peu partout dans le salon.Bientôt la pièce d'apparat ressembla plus à un cimetière pour animaux qu'autre chose.Pas un rideau,pas une tenture n'avaient été épargnés,viscères,bec,pâtes,têtes gisaient ci et là,démembrés du reste du corps.
Un chat se serait repu de ce festin ainsi laissé à sa disposition mais pour Oryash cela ne suffisait pas.Elle s'amusa à arracher une à une les ailes des derniers oiseaux et les laissa ainsi à demi mort dans leur cage,avant de lacérer la volière à coup de griffes,laissant ainsi de profonde entaille dans le grillage.
Satisfaite de son intervention pour le moins sanglante,il lui fallait à présent partir et regagner son antre.
D'un pas léger et le coeur rempli d'allégresse Oryash se dirigea vers la sortie.

Message PNJ :

Lorsque tu as fini ton œuvre et que tu te dirige vers la sortie, tu peux voir sur ton passage un serviteur paniqué armé d’un manche de balais en bois. La peur se lit dans ses yeux.

« Qui êtes-vous ? Pourquoi avez-vous fait ça ? »

La panique trouble sa voix.

« Vous… vous ne sortirez pas d’ici ! »

Il semble ne pas consentir à te laisser passer, et te barre le passage de son bâton. Si tu t’approche, il entamera le combat, tentant au maximum de te tenir à distance pour ne pas que tu le blesses… A toi de voir comment le vaincre.

[HRP : petit combat libre, donc. À titre de comparaison, le sieur qui te fait face a les caractéristiques d’un guerrier niveau 1. Tu as donc l’avantage, mais le combat ne sera pas si simple que ça… à moins que tu trouves une autre solution que le combat, bien sûr.]

Mais voici quand sortant du salon d'apparat la peau blanche tomba nez à nez avec un serviteur de la maison.Un léger contre temps dont elle se serait bien passé.Maintenant elle allait devoir trouver une parade pour évincer l'homme ou s'en débarrasser comme de Pietr.
Après tout cet imbécile aurait mieux fait de rester vaquer à son occupation première.

Elle le fixa longuement de ses prunelles rouges restant hors de portée de son arme.Un coup de bâton fait toujours mal quand il est donné au bon endroit.

Oryash grogna tel un animal,montra les dents comme un loup le ferait quand il se sent menacé.Mais allez donc savoir pourquoi,elle consentit à répondre aux questions du serviteur qui manquait d'assurance.

"La couleur de ma peau devrait répondre à ta question. Quand au pourquoi de tout ça,ton ami Pietr m'a demandé ce petit service.Il en avait marre du bruit de ces bestioles et je ne te parle même pas de la volière à nettoyer."

Elle marqua une pause avant de poursuivre.

"Quand à m'empêcher de sortir,réfléchit bien à la chose car si tu veux finir comme les perruches cela ne me dérange en rien.A toi de voir."

Elle montra son arme pleine de sang attendant la réaction de l'homme.La peau blanche eut un léger sourire en coin à l'idée de faire avec l'homme la même chose qu'avec les oiseaux.
Elle fit une rapide analyse des lieux,la porte était barrée par cet homme,lui restait la fenêtre.Si jamais la situation se compliquait encore,elle pourrait toujours s'échapper par là,mais ça ne serait qu'en dernier recours.

"Alors que préfères-tu?Restez en vie ou bien mourir?"

Oryash adopta une posture d'attaque.

Message PNJ

Le serviteur semble de plus en plus hésitant, et à ta remarque, blêmit.

« Oh et puis zut, ce boulot ne vaut pas que je perde ma vie. Vous pouvez y aller, et moi, j’ai rien vu, j’veux pas avoir d’ennui… »

Il fait volte face et entre dans le quartier des serviteurs, fermant la porte derrière lui. La voie est libre vers la sortie. Reste à savoir si tu as accompli ta mission dans les moindres détails… Et retourner faire ton rapport à Pulinn.

L'homme sembla avoir un sursaut de claire-voyance et finalement laissa place nette à Oryash en s'engouffrant dans la quartier dut à son rang.
Mais avant que la porte ne se referme sur lui,la peau blanche lança....

"Prend-garde l'homme,si jamais tu éventes cette histoire ou si tu parles de ma visite à quiconque,je saurais te trouver et te faire la peau.Tu finiras alors comme les volatiles."

La menace n'était pas feinte et ayant à présent le champ libre,la peau blanche laissa bien en évidence sur un meuble la rose sombre qui lui avait été confiée.Puis elle quitta la maison rapidement,gagnant la cour.
Une fois sur place,elle s'inquiéta de savoir si la voie était libre et gagna la ruelle de son pas feutrée.

Il lui fallait à présent retourner en son antre,le boulot ayant été accompli le plus simplement du monde.

[ << ]

Je marchais vivement, perdue dans mes pensées, pestant contre moi-même. Je passai devant le château et dans les différents quartiers sans les voir. Comment avais-je pu être si stupide ? Et dire que ça faisait plusieurs années que je vivais à Kendra Kâr et n’avais toujours pas compris ce que représentaient vraiment toutes ces grandes structures.

(Il semble que je n’ai pas fait suffisamment d’effort pour m’intégrer …)

Je n’avais pas cherché ce qui se cachait derrière le terme de ‘temple’. Il n’y avait rien de semblable dans ma meute. En fait, songeai-je soudain, je ne me considérais toujours pas comme une Kendranne. J’étais toujours une Phalange de Fenris et inconsciemment, je n’avais pas envie que ça change. Mais la question n’était plus de savoir ce que je voulais ou non : cela avait été réglé il y a près de 5 ans maintenant, par mon père, le chef de meute, qui me renvoya, m’évitant un châtiment pire encore …

(Tout est de ma faute …)

Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Je ne pouvais pas me servir de mon ignorance comme excuse. Qui accepterait une telle chose en sachant que ça faisait des années que je vivais ici ? Je n’ai même découvert l’existence de ce temple qu’il y a quelques jours à peine !

Faisant un peu plus attention à ce qui se passait autour de moi, j’avisai les gens qui s’apostrophaient, riant ensemble, marchandant … Depuis le temps que j’étais à Kendra Kâr, je n’entretenais toujours pas de relation semblable avec qui que ce soit. Je n’avais que des connaissances : mes collègues de travail et les clients réguliers. Je soupirai. La solitude commençait à me peser lourdement. Bjarni me manquait … Même son loup, Thorak, me manquait et Fenris savait à quel point mon frère de meute m’impressionnait, bien qu’il soit sans doute l’un des moins corpulents !

Je m’arrêtai à une fontaine murale et me rafraîchis le visage et les bras. Il faisait chaud cet après-midi. Il y aurait probablement du monde aux thermes … J’avisai la position du soleil et sus que j’étais très en avance. Les thermes n’étaient plus qu’à quelques pâtés de maisons. Je repris donc ma marche plus lentement, prenant le temps cette fois, de découvrir ce qu’il y avait autour de moi. Des maisons hautes et étroites, des échoppes de toutes sortes …

Arrivée devant le temple de Moura, je m’arrêtai. Moura devait être une déesse également … Interdite, je pris quelques minutes pour observer les gens y rentrant, leur allure, leur attitude. Ils semblaient bien sérieux en comparaison avec d’autres, mais je ne parvins pas à repérer quoique ce soit de réellement protocolaire dans leurs gestes …

(Au moins, avec Fenris, on n’a pas à se poser ce genre de questions !)

Il était inutile de les observer plus longtemps. Ce n’est pas ainsi que j’en apprendrai plus … Poussant un dernier soupir, je fis quelques pas encore jusqu’à atteindre les thermes réservés aux femmes et entrai par la porte de derrière.

[ >> ]

Précédemment Un rapport à faire


A peine fut-elle sortit du temple que le soleil vint à l'éblouir. A cette heure, la cité toute entière grouillait de monde, chacun vaquant à ses occupations habituelles ou non.
Pour le moment Oryash ne pensait qu'à une chose, rejoindre le port au plus vite, et le meilleur moyen était de fendre cette foule bruyante.
Aussi bien que n'aimant pas vraiment la proximité avec des étrangers elle prit sur elle et se lança.

Marchands ambulants,vendeurs de poisson, de pains, de tissus ,d'armes, tous se côtoyaient au gré des rues et chacun y allait de sa verve pour attirer le client et ainsi faire une vente. Il n'était pas rare que deux tenanciers en viennent aux mains et aux insultes quand l'un d'eux avaient l'audace de prendre un client potentiel à son concurrent.
Oryash pressait le pas, ne souhaitant pas s'attarder parmi cette populace bruyante et sensiblement mal odorante. La chaleur en plus cette amoncellement de monde n'arrangeait en rien cet état de fait.

Au détour d'une placette ,la foule sembla moins nombreuse et elle se détendit légèrement, restant sur ses gardes. Après tout les voleurs de bourse courraient la cité et les femmes étaient de loin leurs proies de prédilection,tout comme les vieillards.
Elle fut bousculée par une gamin qui venait de chaparder un beignet sur l'étal d'un boulanger et ce dernier pestait à qui voulait l'entendre que cette vermine devait être éradiqué. La peau blanche poursuivit son chemin ignorant les vociférations de l'homme, passa devant le bâtiment de la milice et pénétra dans le quartier du port.

<La taverne des septs sabres>

Ma décision prise, je retroune chez moi dormir.

"Salut poupée! ... HIPS! ..."

Je fait volte face. Un homme ivre, sentant la bière à plein nez, s'approche en titubant vers moi. Il est plutôt petit, mais a de très larges épaules, et de gros bras. Je le trouve vraiment répugnant, avec ses cheveux courts gras, et son nez énorme.

(Il est laid.)

"Quels son tes tarifs pour la nuit?"

(Comment?! Cet homme me prend pur une de ces fille de joie?)

Sans hésiter, je retire sa main de mon postérieur, le saisit par le col, le plaque contre un mur, lui porte ma bouche à son oreille et ma dague à son sexe.

"N'y pense même pas si tu tiens à ta vie"


L'homme panique, avale difficilement sa salive, et se met à balbutier des choses incompréhensibles. Puis, cette inconscient sort son arme , un petit couteau, qu'il pointe vers moi en me menaçant.

"F.. Fait attention à t..t..toi. Retire ton HIPS! ton arme de là si tu tiens à la vie"

Surprise de sa réaction, je me moque de lui, et retire mon arme. Je lui tourne le dos et m'en vais.

Cependant, l'homme cherche à me poignarder dans le dos, lâchement. J'esquive le coup au dernier moment, et le regarde au plus profond de ses yeux. En voyant la couleur violette des miens éclairée par une faible lanterne, il me lance:

"Une bâtarde comme toi n'a rien a faire ici! HIPS! Les descendants d'elfes noirs ne sont pas les bienvenus pa... Parmi nous!"

Il fonce droit vers moi, le coutelas en avant. Je lui bloque le bras armé tout en évitant le coup. J'en profite pour utiliser mes capacités de voleuse, et vole un objet dans sa bourse, accrochée à sa taille. Il se débat et m'assène un terrible coup de genoux dans l'estomac. Sous le choc, je tombe à terre, pliée en deux. Il profite de ma reprise pour tenter de me donner un coup de couteau. Je roule sur le côté, mais la lame m'effleure, et me blesse le bras droit.

(C'en est trop... Il va gouter de ma colère cet imbécile... Il a signé son arrêt de mort.)

Sur ces pensées, je me redresse, me fond derrière lui, et tente de l'égorger. Seulement, celui ci me donne un coup de coude dans les hanches, se retourne et me pousse contre un mur.

(Il est peut être saoul, mais il a une sacrée force.)

Légèrement sonnée, je reprend vite mes esprits. Suffisamment vite pour esquiver un violent coup de poing, qui fini dans le mur. L'homme se saisit le poing et crie de douleur. Il avais frappé si fort, que la peau s'était arraché sur ses phalange, laissant les os à nus.
Pendant qu'il m'a projeté contre le mur, sous le choc, je n'avais pas fait attention que j'avais laissé tomber ma dague sur le sol. Je profite de sa douleur, et lui afflige un terrible coup de poing dans la figure, effectue une roulade pour ramasser ma dague. En me redressant, je ne manque pas d'éviter un autre coup de poing. C'est à croire qu'il avais oublier son arme blanche. Emporté dans son élan, il se retrouve devant moi, me tournant le dos.
Grosse erreur: Je le saisi par le coup, et l'égorge proprement. Dans un dernier râle, l'humain tombe à terre lourdement.

(Je vais le laisser là, pour donner une leçon à tout les autres ivrognes de son genre.)

Je poursuit ma route, dans les petites rues sombres et pavées de Kendra Kâr. Cette rue sent mauvais.
Jusqu'à chez moi, aucune autre rencontre fâcheuses.


<Les habitations>