L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 11 Aoû 2010 17:14 
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Terrible périple

Retour à la case départ

Exhen sortit du bâtiment, énervé par les réactions du vendeur. Ce vendeur ne plaisait guère à Exhen, et il se promit qu’il ne remettrait jamais plus les pieds dans un tel endroit. Il s’était presque fait humilier par ce bonhomme qui l’avait traité comme un moins que rien et miséricorde ! Il l’avait ensuite insulté ! Quel toupet… Mais Exhen se devait d’oublier ce différent, cela n’en valait pas la peine, qu’il pensait. La sage expérience qu’il avait acquise lui permit de ne pas envenimer les choses avec cet importunant, d’autant plus que le semi-elfe n’était pas vraiment encore très expérimenté au combat.

-Pour le moment, pour le moment… , marmonnait – il tout seul lorsqu’il marchait dans les ruelles.

Avançant rapidement pour retourner chez soi le temps d’y passer la nuit, le guerrier pensait alors à une aventure qu’il pourrait entamer pour s’accoutumer aux violences du monde. Il se voyait déjà se battre contre des hordes de guerriers et détruire des villages orcs entiers…

« Partir sur un autre continent, découvrir de nouvelles contrées, connaître un peu plus encore le monde qui m’entoure et commencer enfin à explorer des terres inconnues. »
Une fois cette phrase prononcée, Exhen entendit comme une voix tout au fond en lui, le mettant en garde des dangers auquel il allait se soumettre s’il appliquait les projets qu’il imaginé à ce moment – là.

« Un jeune novice, Exhen, encore un jeune novice »

Une voix qui résonnait dans la tête d’Exhen, mais qui le marquait. Etait-ce la Raison ? En tout cas c’était une voix bienveillante, qui l’informait des dangers auquel le semi-elfe pouvait se contraindre s’il se risquait à de tels périples. Il se demandait alors s'il était fou ?

« Il n’y a que les fous pour entendre des voix, non ? ».

Il se rappela alors d'un évènement de son enfance où, après avoir entendu des voix étranges dans sa tête qui riaient de façon étrange puis murmuraient des choses qu'il n'avait pas comprises, il s'était mis à sangloter devant sa mère sans raison puis il lui avait expliqué ce qui se passait.

"Retiens bien une chose, si tu entends des voix, c'est que c'est bon signe. Bien sûr tu peux avoir peur, mais la plupart des gens qui entendent des voix sont les personnes les mieux en forme."

Et en effet Exhen l'avait retenu. Alors il réfléchit à comment sécuriser le plus possible ses voyages interurbains qui dureraient sûrement le plus longtemps lors de son périple.

« Je prendrais les routes les plus empruntées, les plus communes. Je ne me passerais pas par les forêts sombres ou autres voix qui n’inspirent pas confiance. Je ne faillirai pas, je dois honorer mes parents jusqu’au bout. »

Malheureusement Exhen ne savait pas encore à quoi s'attendre. Il s’approchait toujours peu à peu de son habitat pour se reposer et pour ainsi être prêt pour les aventures à venir. Car le lendemain, il entamerait - il s’était maintenant persuadé que cela n’avait pas de dangers spécifiques - un voyage vers le continent de Nirtim, direction Tulorim.

Bonne surprise

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Dernière édition par Exhen le Lun 6 Sep 2010 16:29, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Sam 28 Aoû 2010 01:22 
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Je traversai la ville aussi vite que mes longues jambes de nain me le permettaient. Les gens m’observaient d’une drôle de manière. J’aurais volontiers distribué quelques claques, mais il fallait que je fasse vite. Avec un peu de chance, je pourrais prendre le bateau du jour.

Au détour d’une ruelle, je trébuchai. J’essayai tant bien que mal de me rattraper mais emporté par la vitesse de ma course je tombai sur la panse, m’étendant de tout mon long mètre trente-neuf. Je me relevai en grommelant et jurant sur ces villes mal foutues, lissai ma barbe ébouriffée et en sortit quelques cailloux qui s’y étaient logés. Au moment où j’allais reprendre ma course, j'aperçus une petite lutine qui virevoltait à quelques mètres de moi en m’observant, l’air amusé. Je cru d’abord voir une de ces Elyds.

J’allais lui faire sa fête cette fois-ci. Je brandis ma hache et lançai un grognement menaçant. Puis je m’aperçus qu’il ne s’agissait pas d’une de ces saloperies de bestioles, mais bien d’une petite fée. Je ne rangeai pas mon arme pour autant !

Le petit insecte insignifiant s’approcha de moi. Elle avait un petit sourire sur le visage mais ne semblait pas tranquille. Arrivée à quelques centimètres de moi, elle s’arrêta.

"Maître nain ! Avez-vous trouvé mon coffret dans la forêt ?"

Je fus surpris par sa question. "Euh… Oui. Cette maudite boite inviolable ?"

"En effet. Je suis contente de ne pas m’être trompée. Vous avez survécu à mon Elyd. Ce fut un sacré combat même si vous avez eu un peu de chance !"

Mon sang ne fit qu’un tour. J’attrapai les petites ailes de la fée et l’approcha de mon visage.

"C’est toi qui m’a envoyé ce démon ?" criai-je en expectorant quelques gouttes de salive sur le visage de la minuscule fée.

"Lâchez-moi !" cria la lutine en se débattant, paniquée. "C’était pour vous tester !"

"Me tester ? ME TESTER ? Cette bestiole a failli m’anéantir, me noyer et m’évider !"

"Je n’avais pas le choix ! Lâchez-moi et je vous expliquerai tout !"

A contrecœur je la lâchai. Elle reprit son souffle. Je lui avais fait grand peur. Tant mieux !

"Je me nomme Immastigaranil, mais appelez-moi Immy. J’ai été envoyé par… quelqu’un… qui m’a demandé de vous remettre le coffret puis d'expérimenter votre capacité à combattre. Si vous surviviez, je devais vous donner ceci." Elle sortit de ses poches deux parchemins pliés. Je saisis le premier et l’ouvris. Il était plus grand qu’il ne paraissait dans les mains de la fée.

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Je découvris une carte du continent. Je levai la tête vers l’insecte, fou de rage :

"Magnifique ! Vous avez risqué la vie d’un seigneur nain pour ensuite lui remettre une carte du continent vendue dans n’importe quel magasin. Merci !"

"Je ne suis qu’une messagère. Prenez le second manuscrit."

Accablé par ce petit truc volant, je saisis le deuxième bout de papier. Celui-ci était encore plus grand que le précédent.

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Le contenu du bout de papier attisa ma curiosité. Une masse était dessinée. En dessous, un message, légèrement effacé mais toujours lisible.

Au passeur, ce parchemin
Tu montreras,
A l’ile, ce dernier te conduira


"Le passeur ? L’île ? Mais qu’est-c’que ça veut dire ?" demandai-je en m’adressant à la messagère. Pour toute réponse, elle haussa les épaules, puis disparu dans un petit nuage.

Je grognai. "Dans quelle histoire me suis-je encore embarqué ?" marmonnai-je dans ma barbe. Puis, je me souvins de la raison pour laquelle je courrais. "Merde ! Le bateau !"

Je repris ma course folle en direction du port. Malheureusement à mon arrivée, la place d’amarrage était vide. Je vis le bateau au loin. Je l’avais loupé de quelques minutes seulement.

"Satané lutin ! Satané message ! Rââââ !" Je donnai un coup de pied dans un tonneau. Celui-ci se coucha et commença à rouler en direction de la rive. Avant que je n’eu le réflexe de réagir, il tomba à l’eau dans un bruit sourd et coula instantanément. Deux marins qui portaient une caisse me regardèrent.

"Hey vous !"

"Oups !" Je me retournai et couru dans la ruelle de laquelle je venais d’arriver.



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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Ven 17 Sep 2010 12:07 
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Après être sortie de l’auberge, je me sentais encore dans un état second. J’étais partagée entre la joie d’avoir été choisie parmi une poignée de personnes, cela voulait dire que je n’étais pas comme tout le monde et donc que j’avais de l’importance et pas seulement pour mon peuple, mais pour tout ceux de Yuimen.

D’un autre côté une peur indéfinissable me tenaillait le ventre. Ce que m’avait dit l’esprit sur le port, était-ce seulement des faits inventés pour m’attirer à l’auberge ou au contraire, était-ce la vérité ? Telle était la question qui me fallait élucider.

Ce qui me fallait avant tout, c’était rejoindre Bouhen. Je savais que je devais me rendre là bas et pour une raison encore indéterminée, ce besoin était vital. Il me fallait au plus vite rejoindre Bouhen et plus précisément à l’ermitage pour obtenir les réponses aux questions que je me posais. Je sentais que ma tête était prête à exploser.

De plus, je m’inquiétais un peu pour Annoryn. Depuis l’épisode dans la chambre il semblait avoir changé. Comme si quelque chose le gênait. Je l’avais examiné mais rien ce me paraissait suspect, il devait seulement être de mauvais poil.

Tout en marchant je lui caressais la tête pour qu’il sente que j’étais là et que je ne l’abandonnerais jamais.

Bon, maintenant il me faut rejoindre l’autre continent. Une idée ?

Si j’étais toi, j’irais à Tulorim, c’est une des grandes bases de continent ci et c’est à mon avis là, que tu auras le plus de chance.

Effectivement. Je sens que ça va être bon de t’avoir à mes côtés Hàdia."

La petite faera était en effet très perspicace et ses conseils valaient la peine qu’on leur prête une oreille attentive. Je réfléchissais à un moyen de transport pour m’éviter de faire le chemin à pied. Non pas que marcher m’ennuyait, mais je voulais arriver au plus vite à l’ermitage. J’avais le cœur trop lourd, je ne pourrais pas supporter ça bien longtemps. C’est à ce moment que je passais devant les écuries de la ville.

Et pourquoi pas un cheval ?

Exactemment ce que je pensais !"

À mes côtés Annoryn se mit à grogner. Je jetai un regard autour de moi, il n’y avait personne qui me regardait ou ne s’approchait de moi.

"Et bien mon grand, qu’est ce qui t’arrives ? Allons détends toi et viens avec moi, on va chercher un cheval."

Sur ces bonne paroles, j’entrai dans l’écurie.

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Dernière édition par Adweinna le Dim 19 Sep 2010 20:39, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Ven 17 Sep 2010 21:10 
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---> Aux portes de la Cité <---

J'ai continué à marcher, me faufilant entre deux ivrognes ébréchés, esquivant un garde qui fendait la foule. J'aperçois enfin la forge.

---> A la forge <---

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Alcawaïr/Rôdeur


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Sam 18 Sep 2010 17:18 
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---> A la forge <---

Après avoir quitté la forge, j'ai marché un peu dans la ville.
Je me suis vite ennuyé. J'ai alors décidé de faire un petit tour en forêt.
J'ai pris la direction de la porte de la ville.

---> Au porte de la Cité <---

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Alcawaïr/Rôdeur


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 6 Déc 2010 21:10 
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Les Portes de la ville

Arrivant de la porte sud de la cité, Leoj demanda sa route auprès d’un humble vendeur de légume, ce dernier l’informa qu’il devrait, pour arriver à destination, traverser le fleuve ainsi que le reste de la ville en direction du nord ouest.

(Bon assez perdu de temps, la raison de ma venue dans ce bourbier est enfin à portée de main.)

Leoj hâta le pas inconsciemment, concentré sur son objectif, il ne remarqua même pas de changement dans la cité défilant sous ces yeux : l’état des maisons s’améliorant grandement lorsqu’il passa par le centre de la cité, le chemin de terre battue laissant place aux pavés, il ne jeta même pas un regard au château trônant au centre de cet enchevêtrement de magasins et de maisons nobles.

Il faillit même choir lorsqu’il trébucha contre le coin d’une planche boueuse menant à une maison particulière alors qu’il s’éloignait du port de pêche, se rattrapant de justesse en lâchant un juron avant de reprendre sa route.

Enfin il arriva devant la boutique dont il avait entendu parler par hasard quelques mois avant son départ, elle constituait à ses yeux la première d’une longue série de marches à gravir afin de toucher du doigt son rêve.

La Boutique Magique de Niran

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Leoj / Fanatique / Humain (Wiehl)
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"Si on ne prend pas son destin en main, nul ne le fera à notre place."


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Jeu 9 Déc 2010 22:06 
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L'Auberge de l'Au-Delà

Le soleil matinal raviva le jeune homme, lui faisant presque oublier ces derniers jours plutôt maussades. C’est d’un pas presque guilleret qu’il se dirigea vers l’échoppe de Niran afin de s’offrir, l’espérait-il, un ou deux sorts et peut-être même lui vendre le bijou trouvé le matin même.

Pour la première fois depuis son arrivée en ces lieux, il regarda l’architecture des maisons nobles rivalisant en hauteur les unes par rapport aux autres, leurs charpentes apparentes de bois sombres ressortant sur leurs murs de crépis blancs. Seul le château dépassé de leurs toits, exhibant sur nombre de ces tours un habit rouge et or. Tout cela s’opposait radicalement aux quartiers pauvres que Leoj avait beaucoup fréquenté ces derniers jours. Une bonne odeur de pain chaud flotté dans les airs, les boulanger étant à l’œuvre afin de servir les nobles dès leur réveil. Cela creusait le ventre du jeune homme mais sa bourse n’était elle non plus pas bien remplie, et à choisir entre nourriture et sorts nul doute était permis dans son esprit, sa faim attendrait jusqu’à midi.

Aussi arriva-t-il sans trop y faire attention devant l’étrange échoppe.

La Boutique Magique de Niran

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Jeu 23 Déc 2010 21:50 
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Ce matin, c'était encore la même manège avec Amàni. Elle avait beau être une amie, elle se comportait comme une gamine un jour et comme si nous étions mariés l'autre, donnant un tout assez étrange, et franchement désagréable. Ce matin, c'était une gamine :

- Rôh, Pygmou, qu'elle sont belles tes bourses !
- Touches pas.
- Oh allez, juste un tout petit peu, j'veux pas beaucoup moi !
- Bon, maintenant lâches les.
- Ooooh, qu'est-ce qu'elles sont rempliiiies !
- Bon, faut que tu choisisses, hein ! Soit une tenue, soit des bijoux, mais certainement pas me les vider juste pour t'acheter les deux !
- Peuh ! Comme si j'allais t'implorer comme ça !
- Tu le fais déjà...
- Pardon ? J'ai déjà ce que je voulais !

S'ensuivit une course poursuite à travers la maison pour récupérer mon argent, s'achevant dans la pièce lui servant de salon par une superbe clé de bras la plaquant au sol mais m'empêchant d'atteindre la main qu'elle tendait tout en me narguant.
Quelqu'un toqua alors à la porte, une personne m'étant particulièrement inconnue,vêtu comme un nomade aux yeux des étrangers peut-être, mais se contentant simplement d'enrouler des morceaux de tissus à la va-vite sur lui en prônant la finesse du désert. Marrant, j'avais jamais vu d'arbre à tissu pendant mes voyages. Néanmoins, je l'invitai à à rentrer, m'attendant sûrement à un cadeau pour Amàni, qui, dans sa grande intelligence pour trouver une excuse, s'était mise à répandre la rumeur d'un mariage, ainsi que d'une lune de miel, tout ça pour quitter la ville.

Mais ce n'était pas un cadeau, loin de là, et la dague que le vendeur de tissu me flanquant sous la gorge me fit néanmoins comprendre qu'il était armé, ah, et aussi que ce n'était pas un vendeur normal, sinon il aurait trouvé LA technique pour vendre son tissu, et je l'aurai applaudi. Mais allez savoir pourquoi, mon cheval en avait déjà assez.

- Amàni ! Mais qu'est-ce que tu fous par terre ? Relèves toi, garce !
Au fait, pour ceux qui ne l'auraient pas compris, le type était visiblement de mauvaise humeur, et au risque de changer mon jugement, je crois bien qu'il venait pour le mariage, mais dans le rôle de l'amant trompé, apparemment.

- Mais t'es malade ?! C'est pas du tout ce que tu crois !

Nan, vraiment, je suis sûr que certains se demanderaient pourquoi je n'aurai pas pris sa dague pendant qu'il était parti, mais d'autres devraient savoir que depuis le temps, j'ai croisé nombre de gars avec lesquels elle avait sympathisé, et la dague c'était pas la première fois, mais généralement c'était juste le temps de lui parler et de s'en aller, donc là je préférais éviter de perdre mon temps à attendre et retourner à mes occupations, c'est à dire récupérer la bourse qu'elle avait fait tomber dans sa surprise.

Bon, contentez vous de lui offrir son cadeau rapidement, moi j'ai à fa*Knock*

Rassurez vous, ce n'était certainement pas une frappe héroïque que je venais d'envoyer dans la figure du badaud, ni un coup en traître qu'il venait de m'infliger, ni un coup de ma compagnonne mais tout simplement le coin de la table. Je me relevais donc en chantant à quel point j'aimai les meubles et tous les trucs solides sensés remplacer les bons vieux tapis, m'asseyant finalement sur une chaise en frottant le coin le plus endolori de mon crâne : pas moyen d'avoir la paix parmi les objets.

- GARCE ! T't'es acoquinée avec ce bon à rien ? Ce maladroit ? Tu m'as quitté pour cette merde de nomade ?

Quand je disais que les filles étaient sournoises, je n'eu plus vraiment l'occasion de me contredire quand elle gifla le vendeur probablement ivre, tandis que celui-ci essayait de comprendre :

- C’ÉTAIT QUOI, ÇA ?!
- Une tarte du droit. Dans la gueule et joliment placée.

Je le devinai ruisselant de sueur sous sa tenue trop lourde et trop chaude pour lui, mais fut néanmoins surpris de le voir bondir vers moi en hurlant de rage avant de s'écraser face contre terre lorsque j'eu enfin poussé le tapis de l'entrée, dans lequel le malheureux se prit les pieds avant de se relever, le nez en sang et partagé entre les pleurs et la rage, une dent en moins :

- Efpefe de fien ! fe refiendrai et crois moi fe fais te faire la peau ! Tout Yarthiff faura fe qu'il en coûte aux nomadfes de f'abriter ifi !

Marrant, j'aurai rêvé de cavaler dans les rues à éviter les cageots et bondir par dessus les murs, mais le moment n'était pas vraiment à la rigolade et je m'étais cogné la tête contre un meuble. PERSONNE ne doit me faire chier quand je me cogne la tête contre un mur, sous peine de MORT horrible. Je posais donc ma main gauche, gantelée de cestus sur son torse, lui soufflant l'air amusé :

- T'as une "tafe".
- Mmh ?
- "Piftafe", ducon.

Mon autre gant, duquel j'avais fait coulisser les griffes, vint se loger dans sa jugulaire sous forme d'uppercut, seule la lame du milieu allant se loger en plein dans la carotide, un coup facile mais tout de même ennuyeux. Toujours était-il qu'on ne trouvait pas moins bruyant comme attaque.

- Pygmou ! Qu'est-ce que t'as fais ?
- Mais non des dieux, c'est une manie chez vous que de toujours chercher à comprendre ce que les autres viennent de faire ?
- Mais t'es malade ! Un tapis tout neuf venant de ma grand-mère ! Moi qui voulait l'emmener !

Quelque chose clochait dans son raisonnement, néanmoins je ne pouvais me résoudre à réfléchir avec un mort et la porte ouverte. Je jetais donc le maximum d'affaires dans un sac avant de me féliciter : ma tenue n'était même pas tâchée ! Décidément, j'étais vraiment un artiste, et ce talent devrait profiter à tout le monde ! Pourquoi ne lancerai-je pas ma propre industrie de suicide par coup de lame dans la jugulaire ? Parceque j'étais pas doué pour ça, le gus n'étant pas mort sur le coup, gigotant encore un peu par terre : un sacré bougre !

Le sac de mademoiselle rempli, nous accourions à l'extérieur, où nos deux chevaux nous attendaient, tandis que la porte se fermait pour la dernière fois, le sang commençant déjà à s'écouler en dessous, nous devions faire vite. C'est alors qu'un certain vide se fit sentir à ma ceinture : ma bourse !


- J'ai ! M'annonça-t-elle fièrement en me l'envoyant.

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Pygmalion, Voleur des Dunes, niveau 3, Quelque part dans le désert...


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Ven 24 Déc 2010 01:15 
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Inscription: Mer 22 Déc 2010 01:44
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Les portes de la cité

Je me mis donc en route vers l'auberge de Yarthiss. Il faisait nuit noire, et les rues étaient désertes. Et surtout, je n'avais aucune idée de où pouvait être cette auberge.

"Bah, il doit y avoir un panneau pour l'annoncer."

Je me mettais à penser à voix haute, chose que j'avais pris l'habitude de faire étant constamment seul. Il m'arrivait aussi de parler à la nature ou aux animaux. Maintenant que je revenais au monde civilisé, je devais faire plus attention.

"C'est vrai, déjà que je suis fou, vaut mieux que les gens ne le savent pas."

Et mince ... J'avais de la chance qu'il fasse nuit. J'aurais eu l'air fin si j'avais dit ça en pleine journée, devant tout le monde ... Enfin bref. Je devais trouver l'auberge "de l'au-delà". Un nom prometteur. Je décidais de continuer tout droit, visitant un peu la ville. Et là je vis le château dominant la ville. C'était un bâtiment magnifique, vaste et majestueux. Je ne sus retenir un petit "wouaaa" qui me sortit de la bouche. La vue était magnifique, on voyait le château, situé devant la lune, et on avait l'impression qu'ils se livraient à une danse nuptiale qui évoluait au fur et à mesure que j'avançais pour me rapprocher du château. Une fois arrivé à proximité du château, je vis une petite pancarte, m'en rapprochais et vis que c'était un plan de la ville. Je l'examinai donc, usant de toute sorte de stratagème pour pouvoir lire ce plan (et oui, il fait nuit), avant d'abandonner et d'aller prendre une torche qui servait à l'éclairage public. Je pus donc lire la carte à mon aise, reconnaissant les bâtiments (surtout le château, il était gros), et déduisit que l'auberge était derrière le château. Je m'engageais donc sur la route, quand, à mi-chemin, m'aperçut que j'avais gardé la torche. Je réussis de justesse à m'empêcher de lancer un "idiot" qui n'aurait fait qu'aggraver mon cas. Je fis donc demi-tour et la reposait à l'endroit où je l'avais prise, et me rendit à l'auberge.
Sur le chemin, j'entendis deux personnes parler. J'avais l'ouïe fine (merci la nature !), je les entendais donc de loin. Je percevais une voix d'homme, et une autre de femme. Apparemment, la discussion était vive, et je ne savais pas de quoi il parlait. Je me rapprochais donc. Puis, un cri. La femme avait eu peur.

"Au voleur" cria-t-elle.

Et je vis le voleur, qui courait et semblait satisfait de son larcin. D'instinct, je sortis mes bolas, les lançai et entendit un léger choc. Puis des cris de douleur. Je me dirigeais donc vers le voleur, qui avait sorti une dague, et me menaçait avec. Je m'avançais tranquillement, lentement vers lui, dégainant Gladys, et dit :

"Inutile, tu ne peux pas bouger, et je peux te planter sans que tu puisses me toucher. Je crois que j'ai gagné."

"Je ne me rendrais pas aussi facilement !!!"

Une fois cette phrase dite, il cracha du sang. Je pense qu'il voulait enchaîner avec autre chose, mais j'en ai profité pour l'assommer. Entre temps, la femme était arrivée pour voir qui criait. Quand elle vit le voleur, à terre et assommé, avec moi à ses pieds qui m'acharnait sur mes bolas (ben oui, faut bien les enlever si je veux les réutiliser), elle dit :

"Vous voulez un coup de main ?"

Pas de "merci, vous m'avez sauvé la vie et blabla..." faut croire que ça c'est que dans les contes de fée.

"Non merci, mais je crois que les bolas c'est pas vraiment fait pour les hommes. Je lui ai brisé un genou."

"Ah bon ? Vous en êtes sûr ?"

"Ben ... en fait non. Mais je pense que oui."

Et là, je réussis enfin à retirer mes bolas. Si j'avais été seul dans la nature, j'aurais lancé un grand "Ouiiiiiiiii" victorieux, mais là, avec une charmante demoiselle à mes côtés, je préférais me taire. C'est là que le voleur décida de se réveiller. Il avait toujours sa dague, j'avais oublié de le désarmer (ben oui, les animaux ils portent pas d'armes). Et là ce fut la confusion (enfin, pour le voleur). Il ne savait pas qui menacer, et quelques secondes plus tard il prit un autre coup de poing dans la tête. Fallait qu'il évite de se réveiller encore une fois, je commençais à trouver ça drôle. Je me mis alors à examiner son genou. Et il pouvait à présent partir dans le sens normal, comme dans l'autre. Je montrais ça à la demoiselle précédemment en détresse, qui lança un joli :

"Mais quelle horreur !!! Arrêtez, je vous prie."

Moi, je trouvais ça très drôle. Et je pris un instant pour regarder plus en détail cette jeune fille, et je conclus que j'aurais pu le lancer, mon cri victorieux (si vous voyez ce que je veux dire).

"Arrêtez de jouer avec son genou !!! Ce pauvre homme est blessé et vous, vous jouez avec lui comme avec une marionnette ..."

"Je vous rappelle qu'il vous a volée il y a quelques minutes. Donc bon, c'est pas lui la victime."

"Ah oui ... D'ailleurs, où est ce qu'il m'a volé ?"

En voyant le butin du voleur, qui semblait être conséquent, je me mis à hésiter : devais-je assommer la jeune fille et partir avec le butin, ou le lui rendre ? Finalement, je choisis d'être un gentilhomme et lui rendit ses bijoux ... Mais j'aurais pu me faire un sacré tas de Yus avec ses bijoux.

"Merci, vous êtes un brave homme. Quel est votre nom ?"

"Je m'appelle Ulrael."

Et là, cet abruti de voleur se réveilla encore. Et non, j'avais pas encore compris la leçon n°1 de la neutralisation d'un individu armé : Une fois que l'individu est immobilisé, le désarmer. Donc il avait toujours sa dague en main. Là, il décida de me menacer moi seulement.

"Je ne me ferai pas avoir une deuxième fois"

Et là, je tentais un bluff totalement stupide.

"Non, mais de toute façon, vous pouvez la voler, elle ne vaut rien, cette fille."

"Quoi ? Comment osez-vous me traiter de la sorte ? Vous ne valez pas mieux que cet ordure à mes pieds !!!"

Le voleur ne comprenait plus rien. Je fis mine de partir pour revenir quand il l'aurait agressée de nouveau, mais je n'en eus pas l'occasion. Cet abruti avait tenté de se relever, et s'aplatit lamentablement sur le sol, s'assommant de nouveau. Bon, tant pis, il y arrive tout seul maintenant, c'est nul les gens qui apprennent vite. C'est le premier truc qui m'est venu à l'esprit. Et en plus, maintenant je devais rattraper le coup avec la fille, pour pas qu'elle me fasse une mauvaise réputation alors que je n'ai rien fait.

"Ordure, vous m'avez lâchement abandonnée aux mains de ce scélérat !!!"

Cette sale garce commençait à hurler ... Je devais la calmer, par n'importe quel moyen. Et là, j'effaçais l'option n°1 (à savoir un coup de poing dans la tête) : trop violente. Je restais planté là, à la regarder comme un idiot (le vrai regard idiot, vide, limite béat). Et je dis à cette fille quelque chose que je n'aurais jamais dû dire (en tout cas, à elle) :

"C'est que je suis ébloui par votre beauté ..."

Mais quel idiot !!! C'était pire que l'option n°1 ça ...

"Oh ..."

Elle ne dit rien de plus. Et moi, je n'avais plus qu'à glisser sur la pente ... de façon modérée. Et je pus aussi remarquer à quel point j'étais productif quand j'étais stressé.

"C'était une simple manœuvre de diversion, lui faire croire que j'étais parti pour revenir le charger et l'assommer une nouvelle fois. Mais, malheureusement, je n'en eus point l'occasion."

Et elle gloussa. Elle riait quoi. Mais j'étais vraiment un abruti fini, moi !!! Tout ce que j'arrivais à faire, c'était faire rire une fille qui était déjà sous mon charme ... Comme si ça suffisait pas assez ... Si j'ajustais pas le tir, j'allais me la coltiner jusqu'à la fin de mes jours ...

"Vous n'avez pas l'air d'être de la ville. Si vous le désirez, je peux vous héberger..."

Je sentais venir les trucs qu'elle espérait si j'acceptais ...

"Non, désolé, je ne peux accepter, j'ai des choses de la plus haute importance à faire. Je ne devrais pas vous le dire mais vous savez, je suis un émissaire envoyé par le grand-duc de Khonfas. Je dois retrouver mon contact dans l'auberge de l'au-delà, seul, et il doit me donner la suite de ma mission. Je ne suis que de passage ici."

Bon, un petit mensonge n'allait pas la tuer, quand même. Je devais m'en débarrasser. Et je n'avais aucune idée de qui diriger Khonfas, j'ai donné le nom d'une ville que je connaissais au hasard (et j'ai failli dire Yarthiss ...).

"Ah... Et bien, bon voyage, mon brave Ulrael. Sachez que vous resterez présent dans mon esprit pendant longtemps, mon héros."

Aïe ... Mon héros ... Mais je ne suis pas un héros moi ... Mais ça fait quand même plaisir à entendre. Et je n'avais pas envie de jouer au modeste. Bon, le problème était réglé. Maintenant, direction l'auberge. Ah, zut. Le voleur s'est encore réveillé. Cette fois, il ne tenta rien. Il était pour ainsi dire désespéré par sa malchance. À le voir, j'avais l'impression qu'il avait peur de moi.

"C'est bon, je me rends ... Emmenez-moi aux gardes, je ne peux pas marcher. Mais ne faites plus de magie s'il vous plait !!! J'ai eu mon compte aujourd'hui."

"Mais ..." Et je décidais d'en profiter. "Attention, à la moindre entourloupe, je t'accroche par un fil invisible à un pont, où tu prendras une baffe toutes les 5 minutes si tu ne dis pas "Aimez les bons croissants de l'auberge de l'au-delà, ils sont bons, croustillants, et plein de saveurs exquises !!! Et leur prix bat toute concurrence, même dans l'au-delà !!!"

La réaction du voleur ne se fit pas attendre.

"Je n'arriverais jamais à retenir tout ça !!!"

"Raison de plus pour ne pas faire le malin. Et puisque tu as protesté, tu y iras seul, sans mon aide." Je ne voulais plus perdre de temps.

"Mais alors, il pourrait s'échapper, non ?"

Tiens, sur le coup ce qu'elle dit m'a un peu aidé.

"Assurément, non, car grâce à ma magie je peux savoir où il est. Je saurai donc s'il s'est bien rendu à la garde. Sinon, il subira le supplice du pont."

"Très bien, j'ai compris."

Et hop, comment se faire obéir d'un abruti. Il semblait tellement résigné. Sur le coup, j'ai presque eu pitié de lui.

"Adieu, la Terreur des Voleurs !!!"

Elle m'avait appelé la Terreur des Voleurs ... Quel nom vaseux ... Enfin, cette péripétie enfin terminée, je pus enfin me diriger vers l'auberge de l'au-delà.

L'auberge de l'au-delà

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 27 Déc 2010 17:42 
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L'auberge de l'au-delà

Je sortais donc de l'auberge. Il faisait jour, et je pus examiner plus en détail la ville. Je regardais immédiatement le château, me souvenant de la vue magnifique d'hier soir. Et bien, c'était ... moins beau. Alors je décidais d'aller observer le reste de la ville plus en détail, puis de dire au revoir à Gaëlus et me mettre en route vers Dehant. Et là, tout à coup ...

"Ulrael !!! Mon beau chevalier !!!"

Ah non ... Pas elle ... Il y avait quoi, une chance sur vingt mille que je la rencontre de nouveau ... C'est bien ma veine, ça. Bon, va falloir la gérer sans perdre trop de temps. Sinon ma journée allait être foutue. Je me retournais, prêt à la saluer (et l'envoyer balader), et ... restais comme un con, devant elle. J'avais dû mal voir, hier soir, la fatigue sûrement. Son visage était magnifique. Mais bon, son caractère ... Quoique, ça peut être marrant, des fois.

"Qu'y a-il, mon cher sauveur ?"

"Heu ..." Zut, trouver un truc à dire ... "Vous êtes encore plus belle qu'une louve ..." Venant de moi, c'était un super compliment (ben oui, la plus belle chose que j'avais jamais vue c'était une louve, donc bon ... Sans la compter elle, bien sûr).

"???" Elle avait pas l'air de comprendre.

"C'est une manière de dire que vous êtes la plus belle chose que j'ai jamais vue."

"Ah ..." (mais d'où il sort, celui là ?) En tout cas, l'expression de son visage voulait dire ça. "Je pourrais vous poser une question ?"

"Pas de souci."

"Est-ce que vous êtes vraiment un émissaire ? Parce qu'une histoire se fait entendre sur vous, que vous êtes orphelin depuis vos dix ans."

Zut. Elle avait un peu fouiné.

"Qui vous a dit cela ?"

"Le capitaine de la garde, Gaëlus."

Ah. J'allais pas le contredire, lui.

"C'est que ... En voyant vos beaux habits, et votre allure élégante, j'ai voulu paraître à la hauteur de votre prestance."

"Il aurait d'abord fallu changer votre tenue" Elle avait dit ça en riant.

"Heu ... J'ai jamais été doué pour la couture."

C'était vrai, en plus. Et au fur et à mesure du temps, mes habits étaient devenus de véritables lambeaux. Faut dire aussi que mes "randonnées" aidaient pas à leur entretien. En attendant, cette remarque lui arracha un rire, que je trouvais très agréable à entendre (j'étais pas en train de tomber amoureux, moi ?).

"Ah, au fait. Hier soir, j'ai été prise de pitié pour le voleur, je l'ai donc amené en prison. J'ai pris la récompense, et elle vous revient."

"Non. Gardez-la, et achetez-vous ce que vous voulez. Considérez cela comme un cadeau de ma part."

"Oh, merci ... C'est trop gentil. Je vais donc aller acheter deux gourmandises."

"Pourquoi deux ?"

"Ben, vous êtes avec moi, non ? Je vais vous faire découvrir une chose délicieuse ... Un délice des Enfers !!!"

Elle a bien dit un Délice des Enfers ? Mais j'adorais ça, moi !!! Mon père en ramenait tout le temps, et je les engloutissais en un rien de temps (et chaque fois je regrettais de ne pas les avoir savourés ... ça, c'était la bonne époque).

"Avec plaisir."

"Alors, je vais en chercher. Attendez-moi ici."

Et elle partit chercher ces délices. Je m'installais sur un banc, attendant qu'elle revienne. J'allais me régaler ... Ces délices ... C'était tellement bon que ... enfin voilà quoi !!! Des Délices des Enfers !!!

"Hé, toi !"

J'étais tellement heureux de pouvoir manger des délices que je ne compris pas qu'il était en train de me parlait.

"Oh, l'idiot heureux, là, je te parle !"

"Hein ?" Je me retournais pour trouver cet idiot heureux est me moquer de lui ... Avant de comprendre que c'était moi.

"Qu'y a t-il ?" Je prenais mon air de gentilhomme (qui d'ailleurs était très bien reflété par la qualité de mes vêtements).

"Fais pas le malin avec moi. Je t'ai vu flirter avec Rosa. T'as pas le droit, tu sais ?"

"Ah bon ? Et pourquoi ?" Ma remarque le prit au dépourvu, mais j'ai jamais compris pourquoi.

"Heu ... Je l'ai vue avant. C'est tout. T'avais qu'à réserver ta place."

"T'as réservé la tienne ?"

"Heu ... non." Quel idiot.

"Ben moi je la réserve avant toi. Tiens. Dans les dents." Il voulait jouer à des jeux débiles, il était mal tombé, j'étais très fort à ça.

"Tu cherches les ennuis, toi !"

"T'as mal compris, je crois : C'est Rosa que j'ai réservée, pas les ennuis." En passant par là, j'avais appris son prénom.

"Mais c'est que tu me cherches en plus." Et là il fut plus rapide que moi. "Non, je sais, je suis là."

Mmmh ... Il avait un certain niveau, ça se sentait. La bataille serait rude, mais je vaincrais !

"En plus, t'as vu tes habits ? Tu sors de la forêt ou quoi ? Tu vis là bas depuis combien de temps ?"

"Ben, toute ma vie en fait."

"Pfff, tu dis que des mensonges."

"Bah, le dernier ours que j'ai tué, il faisait le malin lui aussi. Il a moins rigolé quand je l'ai empalé avec Gladys !!!"

"Beurk !!! Mais épargne-moi tes fantasmes, gros porc !"

"Hein ?" Je mis quelques secondes à comprendre ce qu'il voulait insinuer. "Heu ... On va s'arrêter là, OK ? On n'a qu'à dire un partout."

"Heu ... D'accord."

Et il fit demi-tour. Il n'y a que deux génies pour se comprendre de la sorte. Ou deux fous, ça dépend du point de vue.

"Heu, au fait, c'est quoi ton nom ?"

"... Branu"

"D'accord. Moi c'est Ulrael. Ah, au fait, toi, tu gardes les ours, et moi Rosa !"

Et bim, dans ses dents. Sa seule réaction fut de partir, dépité (il avait sûrement compris que j'étais le plus fort de nous deux). Et moi j'étais super fier de moi. J'aurais dû venir plus tôt ici, on s'amuse bien.
Peu après, Rosa revint, avec deux délices des Enfers. Une juste récompense pour mon action héroïque. Je lui laissais un délice (mais ça m'a fendu le cœur de pas pouvoir le manger ... il demandait que ça, le pauvre ...), et j'engloutis le mien comme à l'habitude (ben non, j'avais peut-être treize ans de plus, mais je savais toujours pas savourer les délices ...).

"Hé ben, tu l'as savouré, au moins ?"

Tiens, elle venait de me tutoyer.

"Chai touchours fais comme cha. Chest trop bon !!!"

"Ah, mais tu connais ?"

"Ben oui, mon père en ramenait chaque fois qu'il revenait chez moi. Je me régalais ... Comme maintenant. Et puis, là, c'est avec mes yeux que je savoure autre chose ..."

Elle rougit. C'était idiot, mais pour elle, j'aurais bien abandonné ma quête. C'est vrai, les enflammeurs avaient juste brûlé et pillé ma maison ... Et tué mon père. En fait non. À la limite j'aurais juste tué la magicienne. Quoique, le gars au fauchon aussi. Juste pour lui faire remarquer qu'il aurait dû me tuer. Et les autres aussi, en fait. Et puis, une fois que je les aurais tous tués, je rentrerai à Yarthiss, retrouverai Rosa, et là, je serais un homme comblé.

"Au fait, Rosa, t'as quel âge ?"

"Comment tu sais mon nom ?"

"C'est mon petit doigt qui me l'a dit."

"Et il s'appelait comment, ton petit doigt ?"

"..." Mon effet mystique n'avait pas marché ... "Il s'appelait Branu ..."

"Ah. Ahh ??? Il a pas réagi violemment ?"

"Heu ... Je sais pas trop, il a parlé de réserver des ennuis, et du fantasme d'empaler des ours." Et hop, Branu écarté. Bim, encore dans tes dents.

"Mais quelle horreur !!! Je savais qu'il était bizarre, mais à ce point ... Ah, et j'ai dix-set ans. Et toi ?"


"Dix-huit ans." Au moins, la différence n'était pas énorme.

"Et, soit dit en passant, Rosa, c'est pas mon nom complet."

"Je m'en doute."

"Mon vrai nom, c'est Rosalie."

"Je ne sais pas lequel est le plus joli, entre Rosa et Rosalie."

"Merci ... Si tu veux m'appeler Rosa, alors moi aussi je vais te trouver un diminutif." Et elle se mit à réfléchir. Moi, je ne voyais pas trop ce qu'elle pourrait trouvait comme diminutif à mon nom. "Je t'appellerai Ulu. C'est joli, non ?"

Pas mal. Mais si quelqu'un d'autre qu'elle m'appelait comme ça, il prendra sûrement une beigne. C'est elle qui l'as trouvé, elle le garde (bon, j'avoue aussi que je le trouvais un poil ridicule mais bon, c'était pas méchant de sa part).

"Mouais, ça va." Je disais ça, mais je n'avais pas vu le temps passer. Je m'en aperçus quand je vis que le soleil avait déjà dépassé son zénith. "Houlà, j'ai pas vu le temps passer. Faut que je me dépêche, je dois aller à Dehant au plus vite."

"Pourquoi ?"

"Tu as entendu mon histoire en entier, non ? Si oui, alors tu sais pourquoi je pars. Mais ne t'inquiète pas, je reviendrais."

Son visage changea totalement, passant de la jovialité à l'inquiétude plus vite que je n'ai jamais mangé de délice des Enfers (en gros c'était quasiment immédiat).

"Tu es sûr de toi ? Je voudrais pas que tu sois blessé ..." Tiens, elle au moins elle me voyait pas déjà mort. "Mmh ... Si tu y vas, il faut que tu sois mieux habillé."

"Gné ?" J'allais courir de grands dangers, et elle, elle pensait juste à ma tenue ?

"Ben oui, avec des habits comme ça, tu seras pas protégé du tout. Bon, suis-moi, je t'emmène chez un marchand que je connais et qui a de très bons articles."

Je rêvais, là. J'étais tombé sur une fille qui arrivait à avoir l'esprit pratique, qui était très jolie, et en plus elle aimait les délices des Enfers !!! Tout ça en même temps, c'était vraiment la femme parfaite.
Je la suivais donc dans les rues de la ville. Au bout de quelques minutes, j'arrivai au niveau du marchand. Et elle n'avait pas tort, ses articles semblaient de bonne qualité.

"Bien le bonjour, messire." Sa voix, par contre, était ... pas très belle à entendre. Presque sinistre en fait.

"Alors voilà, j'aimerais renouveler ma garde-robe"

"Vous auriez dû venir bien plus tôt, vous avez vu l'état de vos vêtements ? À croire que vous ne les avez jamais entretenus ..."

"Ben, c'est un peu ça (en fait, il avait tout juste, mais bon ...). J'aimerais quelque chose de léger, qui ne gène pas les mouvements. Et de préférence de couleur marron ou vert. Une couleur qui s'accorde avec les forêts, de préférence."

"Mmh ..." Il fouilla un peu dans ses affaires, et sortit un ensemble avec capuche marron avec des teintes jaunes. Il avait l'œil, ça convenait parfaitement. "Je vous ai pris cet ensemble, car vous semblez vouloir voyager de façon plutôt discrète, et au cas où vous devriez passer par le désert, il s'y accordera aussi."

"Eh bien, merci beaucoup." J'allais payer, quand Rosa me devança et paya avec le reste de la récompense du voleur.

"Heu ..." J'étais un peu embarrassé par son attitude.

"Cadeau !"

"Tu me fais beaucoup de cadeaux, en ce moment ... Comment je vais pouvoir te rembourser ?"

"C'est moi qui te rembourse pour ce que tu as fait hier." Elle me dit ça avec un de ses si beaux sourires ...

Nous nous dirigions à présent vers la sortie de la ville.

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 Sujet du message: Rencontre inattendu...
MessagePosté: Sam 8 Jan 2011 03:22 
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Anandor sortit de l’écurie, les larmes aux yeux, il n’osa pas se retourné pour voir Hathir partir. Hathir allez rejoindre de nouveau Dehant, et Anandor n’avait pas les moyens de ce payé ce cheval qui lui tenait à cœur.

Rien que de pensé à cette idée, Anandor s’appuya contre le mur avec sont bras droit, la tête baissa, il se remit à pleurer. Il mit sa tête sur sont bras. Les larmes coulées, il en avait marre.


*pourquoi je dois toujours être séparé de ce que j’aime ? Alors au début c’était ma famille, après au tour de mes amis, puis maintenant mon cheval ! Quesque je vais perdre maintenant ? Mon courage ? Ma fierté ou encore ma dignité ? Mon envie de voyagé ou bien ma passion pour la musique ? Vais-je perdre mon talent pour dessiner ?*

Anandor se remis encore plus à pleurer, venant de réfléchir à quelque chose.

*Ah non ça je l’ai déjà perdu, comme je n’ai pas d’argent pour me fournir le matériel nécessaire… *

Anandor arrêta de pleurer, sont corps desséchais. Puis il entendit un bruit de pas derrière lui qui s’arrêta juste derrière lui.

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 Sujet du message: Rencontre
MessagePosté: Dim 9 Jan 2011 23:05 
Yulie sortit de l’auberge souriant. Elle venait de dégusté une petite soupe dont les patrons de l’auberge avaient le secret. Elle en avait encore le goût dans la bouche, ce goût merveilleux. Elle avança doucement en direction de l’écurie, son endroit préféré. Admiré les chevaux était une véritable passion.

*En premier j’irais voir Kathant*

Yulie arriva devant l’auberge et vue un homme magnifique… Elle s’arrêta juste derrière lui. Ces cheveux roux volaient dans le vent, son Luth était magnifique, ainsi que sont arc et son carquois accroché à la ceinture.

*Il est magnifique*

Les yeux de Yulie brillé. Puis elle osa prendre la parole et lui dit d’une voix douce et encourageante :

-Pourquoi pleurez-vous ?

*Et pourquoi j’ai parlais… Je le connais même pas…*


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 9 Jan 2011 23:25 
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-Pourquoi pleurez-vous ?

Anandor entendit la douce voix d’une femme lui parlait. Il se retourna avec hésitation, s’essuya les larmes qui coulés d’un coup de main, même si il avait toujours les yeux brillant.

-J’ai du rendre mon cheval, Hathir, et ça me brise le cœur…

Anandor regarda la femme, une tenue bleu magnifique lui recouvrait le corps. Il la regarda tellement que ses yeux ne brillaient plus. Il plongea son regard dans ce de la femme.

*Pourquoi vient t’elle me parlait ? Je lui ai fait pitié ?*

Anandor n’arriva plus à décroché sont regard de ce de la dame. Beaucoup de question venu lui traversé l’esprit.

*Elle est si belle…*

Puis Anandor commença à avoir un peut mal au ventre, même si ça le gêné pas du tout. Une boule de stresse venait de ce formé. Était t'il amoureux ? Un coup de foudre des le premiers regard ?

*Impossible...*

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 9 Jan 2011 23:49 
Yulie regarda avec tristesse l’homme se retourné et qui s’essuya les yeux pour montrer un peut de fierté. Puis la voix de l’homme sonna dans les oreilles de Yulie, une voix mélodieuse mais remplis de tristesse.

-J’ai du rendre mon cheval, Hathir, et ça me brise le cœur…

Yulie remarqua que l’homme la fixé, mais il ne la fixa pas par menace ou par but de la dévisagé, il la fixa avec un regard amoureux.

*Après on dit que c’est les femmes qui ne savent pas cacher leur émotions…*

Puis Yulie se rendit compte qu’elle était entrain de rougir, elle aussi avait eu un coup de foudre ? Peut être…

-Oh je suis désolé. Un tour au port te changera sûrement les idées, voir les grand bateaux partir, le doux rythme des vagues, cela vous tentes une balade ?

Yulie alors s’étonna d’elle-même. Elle qui n’aimait pas se baladait venait de proposé une petite marche à un inconnue.

*Je suis sûrement folle, jamais il acceptera…*

Yulie bessa la tête, peur de la réponse que l'homme allait lui donné.


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 12 Juin 2011 16:46 
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Localisation: Yarthiss

L'aube pointée à l'horizon lorsqu'enfin, il put entrer en ville. Il lui semblait être tomber sur les deux gardes les plus incapables de toute la ville. Il suivit la route et arriva face à une fontaine. Il en profita pour se laver le visage de tout le sang qui le parsemait puis se désaltéra avec fougue. Il leva ensuite les yeux et un magnifique spectacle envahit ses yeux : sous un magnifique levé de soleil, la ville s'éveillait, les marchands ouvraient leurs boutiques, des passants commençaient à arpenter les rues... Sublime spectacle !

(Tout ne va peut-être pas si mal finalement !)

Revigoré par cette vision, il commença à rechercher une boutique pour s'équiper. Il entendit soudain une voix au loin, c'était un jeune garçon qui criait une annonce, sûrement pour une poignée de Yus.

*Nombreux travaux proposés à l'auberge de l'Au-delà, rémunération discutable avec l'employeur, aide sur un chantier, escorte, protection, chasse en forêt, conducteur de char,... Tout le monde peut trouver de quoi faire dans les annonces de l'auberge de l'Au-delà !*


(Voilà qui peut être fort intéressant !) se dit Dinad, (j'y passerais à l'occasion.)

Mais pour l'instant, souhaitait juste se vider l'esprit. Il s'assit donc sur un banc tout en regardant la ville s'affairer.

_________________


Dernière édition par Dinab Talitha le Dim 12 Juin 2011 21:30, édité 2 fois.

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