2- Entrer dans YarthissOnicron déambulait au hasard dans les rues, à la recherche de l'auberge, mais ne la trouvant pas il dû se résigner à demander à une passante.
Euh bonjour... excusez-moi, mais euh... Où se trouve l'auberge ?Tien, un elfe vert ! qu'est-ce qui t'éloigne autant de tes chères forêts ? lui répondit la femme avec mépris.
Je... Je veux juste savoir ou est l'auberge... S'il vous plait...Mais c'est qu'il n'est pas pas très à l'aise avec les gens on dirait, le pauvre ! dit-elle en éclatant de rire.
Prend cette rue, l'auberge est dans trois cents mètres. lui expliqua-t-elle en montrant une direction.
Puis la femme s'en alla, laissant Onicron seul dans la rue.
(Je crois qu'elle se moquait de moi... Il faudra que j'essaye de moins montrer mon malaise.)Il se remit à marcher, suivant la direction que lui avait indiqué la passante. Après quelques minutes de marche, il se rendit compte que la nuit était totalement tombée.
Il s’arrêta et prit le temps d'observer ce qui l'entourait ; des petites maisons de pierres, toutes alignés sur chaque bords de la rue, l'absence du bruits du vent dans les arbres et du chant des oiseaux, les passants occupés à discuter en marchant ou en allant d'échoppes en échoppes, l'homme drapé dans une cape, devant lui, et qui tenait une bourse identique à la sienne... En mettant machinalement sa main à sa ceinture, Onicron se rendit compte que l'homme devant lui avait volé sa bourse.
Eh, vous ! Rendez-moi ma bourse !L'homme se retourna, et voyant que son larcin était percé à jour, il se mit à courir dans un bruissement, et Onicron se jeta à sa poursuite. Mais n'arrivant pas à le rattraper, il décida d’arrêter de courir inutilement. Il chercha autour de lui, et fini par voir ce qu'il cherchait : une gouttière, qui devrait lui permettre de monter sur les toits.
(Je n'ai plus qu'à espérer qu'elle résiste à mon poids !)Il grimpa avec précaution, manquant deux fois de tomber, mais atteint finalement le toit de la bâtisse. Il fit quelques pas, puis s’accroupit, immobile. Son regard se posait sur toutes les personnes dotées d'une cape, et fini par repérer le voleur. ce dernier avait certainement remarqué qu'Onicron n'était plus derrière lui, et marchait tranquillement dans la rue. Onicron sortit son arc, encocha une flèche et le banda. Il voulait récupérer sa bourse, plus parce qu’elle lui plaisaient que par son contenu. L’homme s'approcha d'une porte et s’arrêta, et en approchait sa main pour l'ouvrir ; c'est ce moment-là que choisi Onicron pour décocher sa flèche. Cette dernière traversa la main du voleur et se planta dans la porte.
(Je ne m'attendais pas à cela ! Mais ce sera certainement plus pratique pour récupérer ce qui m'appartient.)Onicron sauta avec grâce du toit, pour atterrir cinq mètre plus bas... mais il glissa en se réceptionnant et s’étala par terre.
(Je finirai par arriver à le faire, ce saut !)Il se releva, et repartit comme si de rien n'était. L'homme était encore là, la flèche toujours plantée dans la main. Onicron ramassa sa bourse et l'attacha bien à sa ceinture, et récupéra sa flèche laissant libre le voleur qui s'enfuit en courant.
Ne sachant plus où il était, il dû à nouveau demander à un passant la direction de l'auberge. Ce dernier lui indiqua plutôt courtoisement qu'il avait juste à marcher une vingtaine de mètres en continuant dans cette rue. Onicron suivit ce conseil, et finit par arriver enfin devant l'auberge.
(Ce n'est pas trop tôt ! Aujourd'hui, j'ai couru plus que pendant tous le mois dernier !)Il ouvrit la porte et fut surpris par le bruit qui s'en dégageait, puis il entra.
4- Un repos bien mérité