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 Sujet du message: Chapitre 2 | Alinea 1 | L'intrus
MessagePosté: Jeu 28 Juin 2012 14:35 
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(((Chapitre 1 | Alinea 9)))

Chapitre Deuxième


Alaë et Ian continuent de se regarder dans les yeux.

(Ian, je te hais …)

Les deux hybrides sont scotchés l'un à l'autre. Ils ne sont pas près de se lâcher du regard.

(Bon. Ça suffit ?)

Iedra se tourne vers Alaë. Si elle est capable de caresser Ian de l’œil, elle est capable de penser clairement. Quoique …

« Ça va mieux ? » interrompt Iedra.

« Je … Oui. Merci pour votre … aide. » balbutie Alaë, ce à quoi s'empresse de répondre Ian « C'est normal ! » avec un grand sourire et une main derrière la tête.

Le cœur d'Iedra fait un bond dans sa poitrine.
« Tu plaisantes ? On t'aurais laissée … avec ces … monstres ?? JAMAIS je ne laisserai quelqu'un te faire du mal, Alaë ! »

Alaë sourit. Iedra ressent en elle une bouffée de chaleur. La satisfaction d'être aimée. Une nouvelle fois dans sa vie. Puis un grand vide à la pensée qu'Alaë ait choisi Ian… Etait-ce si étrange pour une femme d'en aimer une autre ?

« J'ai … des questions, je peux vous les poser ? »
« Bien sûr. » répond Iedra en sautant sur l'occasion d'être utile. Alaë avait demandé à Iedra en premier de l'aider dans ce monde. Ian pouvait aller se gratter chez les Hinions !

« Qu'est ce que Yarthiss ? Et ces grandes structures marrons qui l'entourent. Tiennent-elles cette grande surface bleue au dessus de nous ? Et comment peut-on manger, et… »
« Houlà ! L'a beaucoup d'questions, la d'moiselle ! » interrompt Ian en riant.
« C'est normal, elle… »

poc
Un pas. Un mouvement. Iedra arrête de parler et se lève rapidement, se postant devant Alaë. Un inconnu en base six. Tabard, et heaume mal poli, semblable aux gardes royaux, mais aux couleurs et habits quelque peu différents. Les armoiries de cet homme ne disent rien à Iedra, ce qui est légèrement inquiétant. Un parfait touriste dans la base six. Le secret de cet endroit est en grand danger.

Ian est le premier à prendre la parole, après un temps où chacun tentait de comprendre ce qui se passait. Un simple
« Z'êtes qui ?! », court, efficace. Mais, aucune réponse. Iedra vient se poster à côté de Ian, pour faire un mur entre l'inconnu et Alaë. L'oiseau d'Alaë descend faire du sur-place – ou du moins, il essaie – entre Ian et Iedra, pour compléter le mur. Face à cette opposition hostile, l'inconnu pourrait être intimidé et ne pas plus chercher à comprendre ce qu'est ce lieu.

« Je … Vous cherchez … quelque chose ? »

(Depuis quand ?!)

Iedra sursaute. Alaë vient de parler juste à côté d'elle. Elle devait rester assise ! C'est elle qu'on protège, pas le mur ! Elle n'a pas dû comprendre ça …

« Alaë, faut que tu te repose. Retourne t'asseoir, on s'occupe de toi plus tard. »

Sans même attendre de réponse ou vérifier si Alaë faisait ce qu'elle lui demandait, Iedra recentre son attention sur le nouvel arrivant.

« Qui êtes-vous, homme ? Vos couleurs ne sont pas celles de la Garde. Qui servez-vous ? »

Iedra garde l'espoir qu'un des voleurs entende cet appel et vienne au toit en renfort. En attendant, ils ne pouvaient qu'attendre la réponse de l'inconnu.



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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Jeu 28 Juin 2012 15:58 
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- Veni, Vidi...Vici ? -


La tension qui régnait en ces lieux venait de monter à un niveau effrayant par le seul fait de sa présence, dans un lieu qui n'était pourtant ni clos ni secret, une simple cour intérieure visible depuis une ruelle relativement peu, mais fréquentée tout de même.

Le regard du mercenaire continuait de se faufiler tel un serpent parmis les membres de la petite équipe en face de lui aussi bien que les structures de la bâtisse, grande, quelques pierres sculptées, une petite cour bourgeoise. Et les personnes en face de lui n'avaient rien de bourgeois, il n'allait donc pas se faire agresser pour être entré sans permission en ces lieux.

Que voyait-il ? L'humoran aurait pu lui sembler le plus agressif, mais il ne semblait pas être le seul d'aussi tendu, une des deux jeunes femmes semblait également prendre une position défensive dans ses actes, et tout deux semblaient protéger la troisième personne de leur équipe, la deuxième femme. Elle devait être faible et les possibilités qu'un combat ait eut lieu étaient relativement faibles, la fatigue devait venir d'autre part, une frayeur, une maladie, peut-être ? Deux personnes la défendant l'auraient aidé et n'auraient même pas eu de mal à se défaire d'agresseurs, les tâches de sang n'étaient peut-être même pas fraîches, il n'était pas un expert en ce domaine, après tout !

Peridoc était simplement venu pour une bagarre d'ivrognes, quelques sons de lutte qui ne perçaient pas bien loin -inutile de s'attendre à voir la garde débarquer-, rien de terriblement dangereux mais en tant qu'homme armé il portait la responsabilité de veiller à ce que personne d'autre ne soit blessé, même si cela pouvait impliquer blesser quelqu'un lui-même.

- "Z'êtes qui ?!"

Les personnes devant lui n'avaient rien d'ivrognes, peut-être l'humoran, qui l'abordait d'un ton peu jovial, mais deux jeunes femmes auraient sans doute produit plus de cris et moins de coups dans une lutte à mains nues. Même au combat, les femmes parlent toujours.

Calmement, la main posée sur le pommeau de son épée poussa dessus, redonnant au fourreau une posture verticale avec laquelle il était difficile de dégainer son épée. Il ne frapperait pas le premier, et ce petit geste le faisait savoir de façon relativement claire.

Voilà, il avait fait ce qu'il jugeait nécessaire, et ne voyait plus rien à rajouter, quand une seconde voix l'interpella :


- "Qui êtes-vous, homme ? Vos couleurs ne sont pas celles de la Garde. Qui servez-vous ?"

Toujours dans un élan très lent, ses deux mains allèrent se poser de chaque côté de son lourd heaume, le tirant lentement pour bien laisser durer le mystère quand à son visage.
Le soulevant à hauteur du front, avant de le laisser lourdement chuter dans son dos, toujours retenu par la lanière qui serrait son cou, Peridoc se libère le visage d'une chaleur certaine à laquelle il allait bien finir par s'habituer, tout comme la sensation d'étranglement qu'il ressentait au niveau du cou.

Maintenant défait de son casque de métal, les mains du brave se lèvent légèrement de chaque côté, à hauteur des côtes, témoignant une absence d'hostilité et une envie nettement plus forte de continuer à discuter. La curiosité est un vilain défaut, mais la paresse aussi, reste plus qu'à trouver le troisième.

Enfin, on lui donnait la possibilité de s'exprimer et d'expliquer clairement qui il était, et le simple fait d'une requête féminine lui donnait tout de même plus envie de s'exprimer qu'un humoran trop tendu pour parler normalement à une personne qui plus est armée et équipée.
Bah, autant l'ignorer et répondre calmement :


- "Je me nomme Peridoc, Ma'am, je ne suis ni de la garde, ni au service de quelqu'un, pour le moment. Je suis mercenaire, Ma'am, bretteur confirmé livrant mes services à n'importe qui dans le besoin et ayant les moyens de s'en procurer."

Comme il en était coutume lorsque l'on vend ses services, Peridoc se penche en avant, petite courbette en guise de présentation

- "Je suis venu ici en entendant des bruits de lutte, et j'ai suivi des traces de sang jusqu'ici, il s'est passé quelque chose ?"

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Dernière édition par Peridoc le Mer 22 Aoû 2012 14:58, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Ven 29 Juin 2012 13:37 
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Apparemment, Iedra ne s'attendait pas à ce qu'elle dise quelque chose. Elle lui intime d'aller se rassoir et de se reposer.

Mais elle ne veut pas. Cette créature n'a pas l'air méchante, surtout qu'elle est plutôt en position de faiblesse. Alors pourquoi ne discutent-ils juste pas ? Apparemment, Iedra n'est pas de cet avis, ainsi que Ian, et reste tendue alors qu'elle demandais des renseignements sur cette créature.

Elle dit d'ailleurs qu'il ne s'agit pas d'un garde. Que sont les gardes, des créatures spéciales, ou tout simplement le nom des habitants de Yarthiss ? Elle n'en sait rien, et note la question dans un recoin de son esprit, pour la poser plus tard à Iedra.

Alaë recule donc doucement, sans quitter la scène des yeux. L'excroissance dans le bas du dos de Ian s'agite de gauche à droite, doucement. A quoi sert cette excroissance ?

Elle secoue la tête et soupira. Elle a trop de questions, trop de zones d'ombres, trop d'ignorance. Tout ce qu'elle voit est inconnu, et elle commence à trouver ça agaçant. Elle espère avoir bientôt quelques réponses pour pouvoir être sûre de ne pas faire trop de bêtises.

Elle se concentre sur la scène qui se déroule devant elle et voit que la créature a enlevé ce qu'il avait sur la tête. Cette créature ressemble étrangement aux autres créatures qu'elle a rencontrées dans la rue. La peau rosâtre, un peu sombre, un nez au milieu du visage, pas vraiment de signes particulier... Quoiqu'il luit, sa peau semble recouverte d'un film liquide et brillant. Il faudra aussi qu'elle se renseigne là-dessus.

La créature lève légèrement les mains. Alaë ne sait pas trop ce que cela signifie. Par contre, elle comprend bien qu'elle perd encore un atout en cas de confrontation. Si Ian, ou même Iedra, décide de l'attaquer, elle n'aura pas l'occasion de répondre.

Mais apparemment, ce n'est pas dans les priorités de ses deux compagnons qui restent immobiles, attendant sûrement la réponse de la créature inconnue.

Et cette réponse ne tarde pas a arriver. Malheureusement, Alaë n'en comprit pas grand chose. La créature utilise des mots qu'elle ne comprend pas, ou, du moins, qu'elle ne sait pas ce qu'ils représentent. Et même les tournures de phrases sous-entendent des choses qu'elle ne pouvait comprendre.

Mais elle apprend que la créature s'appelle Péridoc, et est un mâle. En répondant à la question d'Iedra, il se penche brièvement en avant. Alaë fronce les sourcils mais ne dit rien. Elle trouve que c'est une attitude étrange mais cela ne semble aucunement choqué Iedra.

Péridoc continua de parler. Apparemment, il avait vu les traces de ce qu'il s'était passé dans la ruelle, et c'est pour cela qu'il est ici à présent.

Alaë se rapprocha de nouveau.

"Je peux..."

Mais Iedra la coupa de nouveau. Cependant, cette fois ci elle ne se laissa pas repousser.

"Pourquoi je ne peux pas parler ? Je sais que je ne connais rien de ce monde, mais c'est pas en me mettant à l'écart que je vais en apprendre plus. Et il n'est pas méchant, ça se voit non ! Arrêtez d'être stressé, et on va parler. On a le droit, de parler dans ce monde ?"

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 Sujet du message: Chapitre 2 | Alinea 2 | Le Kendran
MessagePosté: Ven 29 Juin 2012 15:19 
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(((Chapitre 2 | Alinea 1)))


L'homme retire lentement son heaume, sans gestes brusques, puis lève les mains. Ses intentions ne sont visiblement pas hostiles, mais il n'en est pas moins dangereux. Son visage est celui d'un Kendran. Le nez aquilin, le menton fier, les yeux vifs.

(Qu'est qu'un Kendran vient se balader ainsi dans les rues de Yarthiss ?)

L'inconnu prend bientôt la parole. « Je me nomme Peridoc, Ma'am. Je ne suis ni de la garde, ni au service de quelqu'un, pour le moment. Je suis mercenaire, Ma'am. Bretteur confirmé livrant mes services à n'importe qui dans le besoin et ayant les moyens de s'en procurer. » et s'incline.

(Mercenaire ? Qu'est-ce qu'il croit trouver à Yarthiss ? Personne ne voudra de lui !)

« Je suis venu ici en entendant des bruits de lutte, et j'ai suivi des traces de sang jusqu'ici. Il s'est passé quelque chose ? »

Iedra va pour répondre, mais quelqu'un parle avant elle.
« Je peux … »

(Que, mais … quoi ?)

« Alaë ! Je t'avais dit de … »

« Pourquoi je ne peux pas parler ? » la coupe-t-elle. « Je sais que je ne connais rien de ce monde, mais c'est pas en me mettant à l'écart que je vais en apprendre plus. Et il n'est pas méchant, ça se voit, non ! Arrêtez d'être stressés, et on va parler. On a le droit de parler, dans ce monde ? »

Choc. Iedra est assommée par les paroles de celle qu'elle tentait de protéger. Est-elle assez cruelle pour empêcher Alaë de faire quoi que ce soit ? Elle cherchait juste à empêcher tout nouvel incident ! Elle voulait juste la protéger.

Pendant que Iedra se remet en état, c'est Ian qui reprend la parole.


« S'bien parlé, ça ! Te laisse pas faire ! » félicite-t-il Alaë avant de se tourner vers l'intrus. « Le sang qu'vous avez suivi est c'lui qu'a coulé d'mes mains. J'ai eu du mal à l'cont'nir, on dirait ! C'est l'sang d'deux affreux gugusses qui s'sont amusés à prendre à mal cett' charmante dame-oiseau ici présente. » continue-t-il en désignant d'un geste élégant Alaë, en pouffant de son jeu de mot. « Les malfrats ont été punis comme ils le méritaient, vous n'avez crainte à avoir ! »

« Exactement ! » réagit Iedra. « Il n'y a rien à voir ! On n'a pas besoin de vous ! »
(Ne. Touche. Pas. À. Alaë !)

« Ceci dit, je vous saurais gré de bien vouloir taire notre présence ici, Messire. Vous n'êtes jamais venu ici, et nous non plus. Est-ce clair ? »
(Un peu d'honneur pour nos bases, quand-même !)

Iedra s'était un peu rapproché de Peridoc. Parler à quelqu'un d'inoffensif d'aussi loin, c'est gênant pour la discrétion. Elle attend sa réponse la tête haute, et le regarde dans les yeux, espérant lui faire le même effet qu'à tous les autres : peur.



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Dernière édition par Iedra le Mer 26 Fév 2014 22:16, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Ven 29 Juin 2012 16:30 
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- Tant qu'il y aura des hommes... -


Peridoc reprenait peu à peu le contrôle de la situation, il ne se sentait plus aussi perdu dans les évènements récents et cela, il le devait à l'accalmie qui s'était produite, et qui lui avait permis de cesser d'observer et commencer à réfléchir à toutes vitesse.

A peu près toutes les personnes présentes avaient eu droit à leur temps de parole, et le sien avait été sagement utilisé, il s'était présenté, désarmé, avait réussi à garder une allure fière et une posture imposante, il avait tout pour être quelqu'un aux yeux des types en face de lui.

« Pourquoi je ne peux pas parler ? » la coupe-t-elle. « Je sais que je ne connais rien de ce monde, mais c'est pas en me mettant à l'écart que je vais en apprendre plus. Et il n'est pas méchant, ça se voit, non ! Arrêtez d'être stressés, et on va parler. On a le droit de parler, dans ce monde ? »

Au beau milieu de la discussion, ce fut la jeune femme en retrait qui décida de prendre à son tour la parole, momentanément coupée dans son élan pour finalement le reprendre et empêcher sa camarade de perturber ses paroles : un fond d'instabilité parvenait à Peridoc, un peu surpris que chacun n'ait pas forcément son mot à dire comme il le voudrait.

Quoi qu'il en soit, la perturbatrice ne dit mot, à la suite de sa complice. Aucun son, aucun regard, elle semblait profondément dans ses pensées et mieux valait ne pas chercher à en comprendre la raison, il avait d'autres chats à fouetter et le plus gros d'entre eux prenait la parole, d'abord pour féliciter la fragile amie, puis à son attention :


« S'bien parlé, ça ! Te laisse pas faire ! Le sang qu'vous avez suivi est c'lui qu'a coulé d'mes mains. J'ai eu du mal à l'cont'nir, on dirait ! C'est l'sang d'deux affreux gugusses qui s'sont amusés à prendre à mal cett' charmante dame-oiseau ici présente. Les malfrats ont été punis comme ils le méritaient, vous n'avez crainte à avoir ! »

Les yeux de Peridoc échouèrent évidemment sur les mimines du gros chat, observant effectivement du sang sur ces dernières, et tandis qu'il hochait calmement la tête, ses mains redescendaient doucement l'une sur sa hanche, l'autre posée de nouveau sur le pommeau de son épée, le tout d'une manière calme et naturelle à laquelle on ne prêterait généralement pas attention.

« Exactement ! Il n'y a rien à voir ! On n'a pas besoin de vous ! »

Une fois encore, il ne parle pas, observe de nouveau la scène, évalue les distances, les possibilités de replis, il aimerait bien savoir où la sortie sur la rue se trouve, dans son dos, mais n'y parvient pas forcément. Encore une fois, la jeune femme jusque là absente prend la parole, de manière plus aggressive. Il n'allait pas la frapper en premier, question de principes, mais mettre l'humoran à terre d'un coup aurait sûrement été très dissuasif pour de frêles jeunes filles, et cela constituait jusque là sa seule idée pour se tirer d'un éventuel affrontement.

« Ceci dit, je vous saurais gré de bien vouloir taire notre présence ici, Messire. Vous n'êtes jamais venu ici, et nous non plus. Est-ce clair ? »

L'agressive jeune femme s'était approchée de lui, lui parlant d'un ton se voulant intimidant et loin d'être amical, lui faisant rapidement regretter ses principes : d'un moment à l'autre, il pouvait lui casser un genou d'un simple coup de pied dans la rotule, il pouvait aussi bien dégainer et lui entailler le ventre à grand renfort de tripailles virevoltantes. Ceci fait, il pouvait brusquement la projeter sur l'Humoran pour, dans un tour complet, trancher la tête du minet et s'occuper finalement de la dernière. L'emmener sur un cheval blanc ? La tuer, dépouiller, laisser pourrir avec les autres ? L'emmener à la milice ?
Tant de possibilités pour tant de choses, mais pour le moment il se trouvait simplement face à une fille un peu trop insolante et qui se trouvait à distance de lame, poignard ou dague. Mauvaise posture :


Je ne veux pas vous énerver, mais vous devriez écouter sagement votre amie. Je suis dangereux, sans quoi je ne serais pas mercenaire.

Doucement, la lame de Peridoc glissa de son fourreau, sans être intimidante pour autant, puisque sa pointe vint simplement se poser sur le sang séché au sol, maintenue en appui par les deux mains du mercenaire, qui à n'importe quel instant pouvait se permettre de la lever, à une main ou deux, sous la gorge de la gamine irritante :

Toujours sans vouloir vous offenser, vous n'avez pas l'air d'enfants de coeur, et je sers avant tout la justice, et-Rouïk-

Peridoc grimaça soudainement, empoignant son casque pour le remettre sur sa tête, masquant ainsi la douleur que procurait la tentative d'ingestion de ses tripes par son estomac. Il mourrait de faim que c'en était douloureux, mais il continuait malgré tout :

Et de ce fait, je dois être certain que vous n'êtes pas des bandits.
Quand à vous, madame, vous n'avez pas bien compris ce pourquoi je suis là. Si je suis venu seul c'est parce que je pourrais tenir tête à n'importe qui, et à moins que votre gorge n'arrête les lames, vous devriez faire attention à ce qu'une deuxième bouche n'apparaisse pas dessus pour s'excuser des dires de la première. Que cela serve d'avertissement.


Peridoc luttait intérieurement pour ne pas s'empoigner le ventre, mais au moins son casque ne dévoilait-il aucune faille dans sa posture.

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Dernière édition par Peridoc le Mer 22 Aoû 2012 14:59, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 2 Juil 2012 13:40 
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Prise de confiance

Iedra ne répond pas. Elle reste là, immobile, comme si elle était choquée par ce que vient de lui dire Alaë. Cette dernière la regarde, inquiète. Elle ne veut pas la blesser, et espère sincèrement que ce n'est pas ce qu'elle a fait.

Ian semble quant à lui plutôt content qu'Alaë ai réagit ainsi. Il la félicite avant de s'adresser à Péridoc toujours immobile. Il lui explique ce qu'il s'est passé, d'où viennent les traces de sang et pourquoi elles sont arrivées là.

La créature quant à elle reste immobile, ne bougeant que les yeux, et les mains. L'une d'elle vient se poser sur ce long objet métallique qui pend à sa ceinture. Alaë ne parvient pas a en cerner l'utilité. Mais elle n'ose pas poser la question, il y a trop de tension, et Iedra et Ian semble prendre cet objet très au sérieux.

Alaë sent soudain son ventre gargouiller. Elle y pose la main et baisse les yeux instinctivement. Elle a faim, mais elle ne sait pas vraiment où trouver de la nourriture. Elle regarde autours d'elle mais ne vois rien qui semble convenir. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle peut manger, et préfère attendre qu'Iedra soit disponible pour tenter quelque chose.

Elle reporte donc son attention sur Péridoc qui se met à parler, sans quAlaë ne parvienne à tout comprendre. Cependant, une chose l'interpelle. Il dit être dangereux. Mais est-il dangereux dans le sens qu'il peut sans problèmes se défendre contre Ian et Iedra, ou dans le sens qu'il peut attaquer n'importe quand pour les voler ou autre ?

Alaë opte pour la première solution, la seconde étant trop horrible. Elle regarde Iedra qui s'est approché de son interlocuteur et le fixe sans ciller. Elle est petit par rapport à Péridoc et semble clairement ne pas faire le poids. Mais Alaë lui fait confiance. Et puis elle est aidée par Ian, qui lui semble très fort.

Un grand silence c'est abattu autours d'elle, personne ne disant mot, personne ne bougeant. Alaë n'aime pas du tout cette atmosphère, et ne veut surtout pas qu'elle dégénère. Les deux créatures violentes de tout à l'heure lui suffisait amplement. Elle s'approcha donc de Ian et s'arrêta à côté de lui, tout prêt, sentant les poils de son bras toucher sa peau douce.

Ian tourna la tête vers elle, mais elle ne plongea pas ses yeux dans les siens. Si elle le faisait, elle ne pourrait plus retirer. Non, elle regarda Péridoc qui lui restait de marbre à sa présence.

"Je... S'il vous plait, arrêtez de les provoquer. Ils ne sont pas méchants, et m'ont sauvé la vie. Si vous êtes pour la justice, comme vous dites, vous n'avez rien à avoir contre eux..."

Soyons amis

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Dernière édition par Alaë le Mer 11 Juil 2012 12:39, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 4 Juil 2012 02:49 
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Cela faisait maintenant 5 jours qu'Arkath avais quitté Nirtim pour Imiftil.
Le chemin du retour avait été long, et plus, au loin, le continent d'Imiftil se profilait, plus les souvenirs qu'ils croyait a tout jamais enfouis durant ces 10 longues années refaisaient surfaces...

Entrant dans le port, le regard d'Arkath se posa aux alentours, et lui rapporta l'image d'une cité a la croissance florissante, le brassage des cultures était bien plus évident que jadis.
Hormis quelques lézardes aux remparts et a quelques battisses, le port était le même que dans ces souvenirs...

Posant pied a terre, ses derniers souvenirs lui revinrent en pleine face, tels les embruns de l’océan. Il n'avait cependant pas retrouve cette sensation d’être chez lui.
Il faut dire que tout les marchant et les passant qui le voyaient le dévisageaient comme on le ferais d'un étranger à l’allure inquiétante. Pour tous il n’était qu'un nouvel arrivant.
Il savait qu'il ne serait pas accueillit comme un enfant du pays mais cela est toujours surprenant de se retrouver inconnus sur sa terre natale.

Sortant des Docks et arpentant les rues au hasards, il recousait ses souvenirs au fur et a mesure. Après 10 années, il pouvait toujours se rendre de mémoire, au quartiers commerçant. Toujours aussi animé depuis le temps, des étales aux couleurs aussi variées qu'exotiques, des visages de tout horizons, Yarthiss était décidément une ville de premier ordre pour le commerce, c’était de là qu'elle tirait tout son prestige et son essor...

-"Halte voyageur..."

Arkath n'eut pas de problèmes à savoir qu'il était l'interpelé, en témoignait les regards inquiet des passant qui se tournaient vers lui.
Tournant la tête pour chercher du regard l'origine de la voix, il vit deux gardes en armures lourde, heaume brillant et main sur le fourreau de leurs épées.
Sans qu'il n'eut la possibilité de répondre, l'un des garde demanda:

-"Peut on savoir ton nom ?"

Arkath, qui se demandait ce que ces garde pouvaient bien chercher, jugea qu'il n’était pas judicieux de donner son identité aux premier venus...

-"Mon nom ne vous dira rien, gardes. Mais vous pouvait m'appeler Arkath."

-"Arkath, et que venez vous faire a Yarthiss ? " enchérit le deuxième garde.

-"Ce qui m’amène ne regarde que moi."

-"Hé, tu vas changer de ton. Je te conseil d’être coopératif si tu ne veux pas avoir d'ennuis." rétorqua le premier garde manifestement plus nerveux que le premier.

-"Je ne cherche pas d'ennuis. Et vous ?"demanda sobrement Arkath.

Le seconde garde arrêta l'échauffourée et dis:

-"Héla, notre travail est de nous assurer que l'ordre et la sécurité soient respectés dans la ville. Nous avons l'habitude de voir des mercenaires qui pense pouvoir gagner un salaire en coupant quelques têtes. Mais dans le coin, on apprécie pas ce genre d'homme."[/color]

-"Alors tien toi a carreau d'accord ? Au moindre désordre on te colle au cachots. Et crois moi on vas garder un œil sur toi." ajouta le premier garde.

-"Pas tout le temps j’espère..." répondis Arkath, sarcastique.

Soupirant légèrement le deuxième garde, finis simplement par:

-"Ne cherche pas les ennuis, c'est tout."

Les gardes se remirent en marche, la foule de curieux se dispersa, et Arkath repris sa route se demandant pour quelle raisons les garde de la cité avaient l'air aussi a cran...

L'avenir se chargerais de lui expliquer...

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 Sujet du message: Chapitre 2 | Alinea 3 | Les menaces
MessagePosté: Mer 4 Juil 2012 14:13 
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(((Chapitre 2 | Alinea 2)))


« Je ne veux pas vous énerver, mais vous devriez écouter sagement votre amie. Je suis dangereux, sans quoi je ne serais pas mercenaire. »

Peridoc sort sa lourde lame de son fourreau et pose la pointe à terre.

(Vitrine.)

« Toujours sans vouloir vous offenser, vous n'avez pas l'air d'enfants de cœur, et je sers avant tout la justice, et… »

rouik
Une grimace. Il lâche son épée pour remettre son heaume sur sa tête.

(Une menace ??? Il veut se battre ? Contre des enfants ? Les hommes sont cruels, mais jamais ils ne tueraient des enfants parce qu'ils n'ont pas de parents !)

« Et de ce fait, je dois m'assurer que vous n'êtes pas des bandits. » (Parce qu'on vole pour le plaisir, peut-être ? Mourir de faim dans la rue ou mourir de faim en geôle …) « Quant à vous, madame, vous n'avez pas bien compris ce pourquoi je suis là. Si je suis venu seul, c'est parce que je pourrais tenir tête à n'importe qui, et à moins que votre gorge n'arrête les lames, vous devriez faire attention à ce qu'une deuxième bouche n'apparaisse pas dessus pour s'excuser des dires de la première. Que cela serve d'avertissement. »

Iedra sourit. (Ok, il me menace de me tuer. Il en est capable, ça c'est sûr. Mais je doute qu'il soit capable de courir assez vite pour m'empêcher d'alerter la garde. On aidait une amie à se remettre d'une agression et voilà qu'un inconnu en armure vient nous menacer de nous tuer ! Qu'ils ne nous croient pas, et je me plaindrai au château !)
Iedra va rétorquer, mais Alaë prend la parole avant.

« Je … S'il vous plait, arrêtez de les provoquer. Ils ne sont pas méchants, et m'ont sauvé la vie. Si vous êtes pour la justice, comme vous dites, vous n'avez rien à avoir contre eux … »
Elle s'est déplacée près d'Ian, à un moment où Iedra ne faisait plus attention. Elle prend peur. Il aurait pu se passer n'importe quoi !

rouik
Une grimace. Iedra a faim. Ouch. Mauvaise posture.

« Ian. »

L'homme-tigre détourna la tête d'Alaë, et regarda Iedra. « Concentre-toi. Et va chercher le pain. »

Ian hoche la tête, tend Alaë à Iedra, susurrant un « Faizy gaffe. » et saute sur le mur le plus proche.

Iedra est donc seule entre Alaë et ce Peridoc.


(Bon. Qu'est-ce qu'on a ? Une femme-oiseau, un mercenaire, et moi. Le mercenaire est un psychopathe, la femme-oiseau une amnésique, et moi, j'ai juste envie que le premier s'en aille et laisse tranquille la deuxième. Surtout qu'il n'aille répéter à personne que des voleurs se cachent ici ! Je le verrais bien pourrir en enfer, mais Alaë veut qu'on se donne tous la main en se baladant dans les champs fleuris. On lui expliquera plus tard que ça ne marche pas vraiment comme ça. Mais en attendant …)

Iedra s'incline devant Peridoc.

« Je n'apprécie que guère votre comportement menaçant, mais Alaë vous fait confiance, et son jugement m'est précieux. » Elle se relève. « Nous ne vous ferrons rien tant que vous ne ferez rien qui nous contrarie. Ceci est un pacte. Si vous n'y agréez pas, passez votre chemin et oubliez nous et notre pain. »

Iedra a voulu faire un petit effet avec son pain. Si ça marche ou pas, seul l'avenir le dira. Peut-être qu'il va prendre ça pour une mauvaise plaisanterie. Peut-être non. Aucune idée.



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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Ven 6 Juil 2012 16:20 
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Tout le beau monde s'agitait autour de lui, alternant entre profonds silences et moments de bougeottes.
Le regard de Peridoc se promène entre les visages, caché derrière son lourd heaume. Il observe, tente de tirer des conclusions, cherche un moyen de tirer profit de la situation, ou bien peut-être de fuir, mais bien souvent la douleur naissante au sein de ses entrailles le ramène à la dure réalité : il ne va pas pouvoir faire autre chose qu'être intimidant. Et encore, pour combien de temps ?


- "Je... S'il vous plait, arrêtez de les provoquer. Ils ne sont pas méchants, et m'ont sauvé la vie. Si vous êtes pour la justice, comme vous dites, vous n'avez rien à avoir contre eux..."

L'attention de Peridoc se reporte brusquement sur la femme oiseau, le regard vif et l'esprit embrumé par la faim, il ne semble pas trouver étonnant qu'Alaë vienne en aide à ses camarades, et la classe immédiatement au rang de complice : les brigands ont toujours été de merveilleux parleurs, mais ce jeu là ne pouvait marcher avec lui, combattant aguerri, rompu à la détection de mensonges, pourchassant sans relâche les êtres cruels qui perturbaient la bonté en ces terres.

D'un autre côté, c'était une femme, un être destiné à être sensible, protégé, et qui, selon son maître d'armes, était un symbole d'innocence et de pureté. Comment avait-elle pu ainsi sombrer dans le vice ? Trop de questions, trop de questions se posaient dans sa tête, et une fois de plus Peridoc ne pouvait y répondre.

Même si avec sa tête tournée, la grimace de Iedra se fait clairement apercevoir, et un léger sourire commence à naître sur les joues de l'épéiste. Peut être pourrait-il se battre, finalement.


« Concentre-toi. Et va chercher le pain. »

Entre coup de chance et malchance, Peridoc ne sait trop quoi choisir : il meurt de faim et les brigands semblent crouler sous la nourriture, mais de l'autre côté il ne reste plus qu'une seule personne potentiellement dangereuse devant lui, qui de plus n'a pas vraiment la carrure d'une combattante. Du gâteau en cas de combat.

Lentement, la poigne de Peridoc sur le pommeau de son épée se resserrait, quand à son plus grand étonnement, la jeune femme s'inclina légèrement, le perturbant suffisamment pour qu'il ne songe pas plus à la taillader : elle avait quelque chose à dire.


« Je n'apprécie que guère votre comportement menaçant, mais Alaë vous fait confiance, et son jugement m'est précieux. Nous ne vous ferrons rien tant que vous ne ferez rien qui nous contrarie. Ceci est un pacte. Si vous n'y agréez pas, passez votre chemin et oubliez nous et notre pain. »

Le mercenaire reste droit, le regard plongé dans celui d'Iedra, derrière son heaume. Sa respiration est lente, calme, et légèrement amplifié par la pièce de métal. Aucune émotion de transparaît, aucune vibration particulière dans ses expirations, une stature impassible, droite et toujours aussi imposante.
Calmement, l'épée jusque là pointe au sol vient glisser dans son fourreau, s'y rangeant de nouveau à la verticale, avant que Peridoc n'ôte calmement son heaume, masquant sa douleur en observant toujours Iedra. D'une voix grave, il prend la parole :


- "J'accepte, à une condition..."

Ses forces l'abandonnent, le vaillant guerrier pose un genou à terre et s'incline devant la chef de groupe, son estomac crie famine et son regard se fiche dans le sol, le tout comptant sur la force d'un de ses bras pour ne pas s'écrouler.
Rapidement, il lève un regard miséricordieux sur Iedra :


- "Je meurs de faim, partagez avec moi, je vous en prie, Ma'am !

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 9 Juil 2012 13:12 
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Un silence pesant s'installe dès qu'elle se tait, comme si personne n'attendait qu'elle parle. Elle ne s'inquiète cependant pas. Elle pense sincèrement que rien de grave ne va se passer, et que Péridoc n'est pas ici pour leur faire du mal.

Cependant, Iedra ne semble pas complètement du même avis. Elle reste sur ses gardes, ne quittant pas Péridoc des yeux. Alaë se tait, elle n' plus rien à dire. Elle a expliqué comment elle voyait la situation et attend maintenant de savoir ce qu'en pensent les protagonistes.

La première chose que dit Iedra est destiné à Ian, étrangement. Ce dernier à un cours de réaction mais obéit sans discuter. Il l'attrape par la main et Alaë sent son coeur faire un bond.

Sa main est extrêmement douce et chaude. Elle n'a déjà plus envie de la lâcher. Elle ne snt plus le temps passer, c'est comme s'il c'était arrêté. Les quelques secondes lui parurent une éternité, mais cette éternité se terminé bien trop vite.

Ian la rapproche d'Iedra en lui demandant de faire attention à elle, puis s'en va chercher "le pain", comme son amie lui a ordonné. Alaë ne sait pas ce qu'est ce pain mais elle n'en a cure. Elle ne pense qu'à une chose, la main de Ian.

Iedra se concentre de nouveau sur Péridoc et ne tarde pas à prendre la parole. Et pour une fois, Alaë comprend ce qu'elle dit. D'ailleurs, elle apprécie grandement qu'elle lui fasse confiance. Elle espère seulement ne pas se tromper.

La situation semble s'apaiser, Iedra affirmant qu'elle ne ferait rien, sauf si elle est provoquée. Cependant, il est clair qu'elle ne fait pas du tout confiance à Péridoc.

Malgré cela, ce dernier semble accepté la conclusion d'Iedra et range ce long objet dans l'étui prévu à cet effet et enlève de nouveau son casque de fer.

Puis, il prend la parole, doucement, sans provocation, mais apparemment avec un certain effort, comme s'il refoulait quelque chose. Ses mots sont simples et clairs : il accepte ce qu'Iedra lui a dit. Cependant, il pose une condition qu'il met quelques secondes à formuler.

En l'entendant, Alaë écarquille les yeux. En effet, déjà Péridoc vient de poser un genou à terre devant Iedra, mais à la fois sa voix et son expression changent, passant de la confiance à l'imploration. Il a faim, lui aussi, et quémande le partage avec Iedra.

Cette dernière ne répond pas tout de suite, apparemment tout aussi interloquée qu'elle. Alaë quant à elle est presque prise de pitié pour cet homme, et s'approche de lui. Elle lui pose doucement une main sur l'épaule et s'agenouille devant lui, plongeant son regard dans le sien.

"Nous avons tous faim ici, et je pense qu'il serait idiot de ne pas partager. Soyons amis, voulez-vous ?"

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 Sujet du message: Chapitre 2 | Alinea 4 | Le rire
MessagePosté: Mar 10 Juil 2012 10:03 
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(((Chapitre 2 | Alinea 3)))


Iedra se tient droite face au fier Peridoc qui ne le lui rend que trop bien. La tête haute, le garde à vous, la face neutre. Impassible. Droite. Aussi imposante que puisse.

Le mercenaire soulève alors son épée du sol, et d'un geste très lent la range dans son fourreau. Puis, le Kendran enlève son heaume sans plus de brusqueries.


« J'accepte. » dit-il. « À une condition. »

Iedra plisse les yeux et fléchit un peu plus les jambes, prête à réagir. Son sang commence à circuler avec ferveur dans son corps, nourrissant chaque petite partie de son existence d'une énergie combative certaine.

pouf
Le mercenaire est à terre, tenant sur un bras, les deux genoux au sol. Il lève un œil piteux sur Iedra.

« Je meurs de faim ! Partagez avec moi, je vous en prie, Ma'am ! »

***

Les larmes inondaient son visage. Elle ne voyait plus rien. Elle sombrait. Son monde s'était réduit à cette douleur dans son ventre, cette sensation de n'être plus rien, de n'avoir rien, de disparaître, de n'être que douleur. Une créature tirait de son intérieur sa peau vers le néant. Son ventre était aspiré par lui-même. Son énergie toute entière était drainée par ce seul point, qui explosait d'une douleur acerbe et amère. Toute son existence s'engouffrait dans le vide chaotique de son intérieur. Elle se mourrait. Le monde disparaissait, si tôt après son apparition.

poum
Un pied se posa devant elle, mais elle n'en eut cure. Une pomme se tendit devant ses yeux, mais elle n'en eut cure. Un bras l'a prise et soulevée du sol, mais elle n'en eut cure. Une main a ouvert sa bouche, mais elle se laissa faire – À quoi bon ?
La pomme s'approcha de sa bouche, mais elle ne le vit pas. La pomme fut trop grosse pour son énergie et pour sa bouche ; la pomme disparut un instant pour revenir, en un petit morceau. Le morceau était si petit qu'elle l'avala sans s'en rendre compte, et de même pour quelques autres. L'énergie lui revenait, mais elle ne put l'utiliser. Pas encore.


***

(Cet homme ne connaît sûrement pas la faim, à l'évidence …)

« Nous avons tous faim, ici. » dit une voix.

Alaë est à présent juste en face de Péridoc, et le regarde dans les yeux en le prenant par les épaules. Iedra s'amuse toute seule avec une petite pensée pour la difficulté que doit rencontrer le mercenaire de ne pas baisser la ligne de son regard. Puis éclate franchement de rire après qu'Alaë ait fini de rassurer le mercenaire, à la simple comparaison avec son comportement précédent.

Longtemps qu'elle n'avait pas ri comme ça ! Un bon rire de bon cœur. Ça lui avait manqué.

Elle s'essuie les yeux des larmes que le rire lui sortait, et essaie d'expliquer son comportement, qui à première vue serait tout sauf approprié.


« Le mer … aha ! Le m … le mercenaire qui … ahahah !! qui implore un vol … un voleur de l … de lui donner du … pa … du p … du pain !!! Ahahaha !! c'est juste ridicule ! aha ! Relève-toi donc ! » Iedra est un peu plus calme. « J'ai été brimée et rejetée toute ma vie. C'est pas pour faire subir la même chose aux autres. Tu mangeras, comme chacun d'entre nous. »

Iedra lit l'incrédulité sur le visage de l'homme à la croix rouge. Que ce soit ses propos ou son attitude, elle ne le sait pas, mais quelque chose chez elle ne lui revient pas.



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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 10 Juil 2012 16:25 
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"Nous avons tous faim ici, et je pense qu'il serait idiot de ne pas partager. Soyons amis, voulez-vous ?"

Ces deux phrases résonnèrent dans sa tête un petit moment, appuyant sans le vouloir sur sa position de faiblesse qu'il ne pouvait retenir plus longtemps. Il s'était longtemps entraîné à paraître imposant, mais jamais il ne s'était entraîné à garder la tête haute en se présentant miséreux.

Normalement, il aurait dû rester droit et fier et demander normalement sa part de pain, mais son ventre semblait avoir tissé une toile imaginaire avec le sol, qui se rétrécissait chaque seconde un peu plus, et ni ses bras ni sa volonté ne semblait pouvoir faire quelque chose.

Après s'être attaqué à son corps, la faim tourmentait son esprit : les images autour de lui se faisaient lourdes à son regard mais il ne lui suffisait pour le moment que d'un peu de concentration pour garder les idées fraîches. Et s'asseoir, aussi. Mais pas maintenant.

Dans sa misère, sa première pensée vient d'abord à son image : jamais on ne lui a appris à s'agenouiller devant plus faible que soit, mais étant donné qu'il y était forcé par son propre corps, autant tourner celui ci de la manière la moins piteuse possible.
Doucement, la main qui ne soutenait pas son corps alla se poser sur celle d'Alaë, la serrant un peu pour lui montrer qu'il lui restait de la force et qu'il n'était pas défait pour autant, mais un fou rire attira de nouveau son attention. L'autre fille.


« Le mer … aha ! Le m … le mercenaire qui … ahahah !! qui implore un vol … un voleur de l … de lui donner du … pa … du p … du pain !!! Ahahaha !! c'est juste ridicule ! aha ! Relève-toi donc ! J'ai été brimée et rejetée toute ma vie. C'est pas pour faire subir la même chose aux autres. Tu mangeras, comme chacun d'entre nous. »

Sa main serra un peu plus celle d'Alaë. S'il avait porté un gant, c'aurait été suffisant pour lui faire mal, mais sa main nue n'était, même sous l'effet de la colère, pas suffisante pour émettre assez de force, jusqu'à en provoquer la douleur. De toute manière, il ne cherchait pas à la blesser, simplement à serrer quelque chose pour subir les moqueries en silence.

Doucement, il tenta de se relever, serrant toujours la main sur son épaule, mais la toile tissée entre son ventre et le sol le tira d'un coup sec, de retour à sa position initiale mais sans les dernières forces qu'il lui restait.
Ne pouvant bouger, il garda son regard braqué sur Iedra, lui répondant sèchement :


- "Je suis peut-être mercenaire, mais je n'en suis pas riche pour autant. Ce n'est pas la première fois que je me trouve dans une ville avec tout juste de quoi survivre, mais tel que vous me voyez là, j'ai voyagé, j'ai vu divers horizons, j'ai croisé la route de bien des gens, j'ai cru mourir de faim ou de soif comme n'importe quel être abandonné à lui même. Ainsi, vous volez.

Pour ma part, je guerroie. Je n'ai encore jamais tué, et je n'ai pas à avoir la conscience lourde de ce fait, j'ai accepté un mode de vie en harmonie avec les autres, pas en parasite, et c'est ainsi que j'ai échappé à la famine mortelle plus d'une fois.

Encore quelques heures auparavant, j'avais de quoi m'acheter une bonne brioche, mais il se trouvait qu'en arrivant, une petite fille s'était vue dérober son pain, un pain aux noix.
J'aurais pu l'ignorer, mais j'ai des principes, et mon argent est parti dans un dédommagement pour la petite.
En revanche, quand j'ai proposé de retrouver l'agresseur, je n'ai pas réussi. Je suppose que c'était l'un d'entre vous, mais maintenant, peu m'importe, j'ai faim parce que j'ai agis au nom de la bonté, et c'est une faim noble que j'éprouve actuellement, je n'ai donc aucune honte à en revenir à mon tour à mon prochain pour qu'il m'aide, lui aussi."[/color]


Les dents du mercenaire se resserraient doucement tandis que la fin de sa phrase disparaissait en un soupir. La main posée sur celle d'Alaë rejeta doucement cette dernière alors qu'il basculait en arrière, s'asseyant. Son corps ne pouvait peut-être plus le porter mais son esprit était fixé sur la jeune femme agenouillée, désormais.

- "Je veux bien être votre ami, voir mettre ma lame à votre service, mais il me manque un petit détail, ma'am. Je ne connais le nom d'aucun d'entre vous. Sauf "Yane", l'homme tigre."

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Dernière édition par Peridoc le Mer 22 Aoû 2012 15:00, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 11 Juil 2012 13:31 
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Il y a un instant de flottement, un instant de silence pendant lequel tout le monde semble réfléchir. Alaë commence à s'y habituer, à chaque fois qu'elle dit quelque chose, tout le monde semble étonné.

Le premier à réagir est Péridoc, délicatement, doucement, posant sa main sur la sienne. Elle le sent serrer sa main sans forcer, sent sa chaleur sur sa main douce. Le contact est différent de celui de Ian, moins perturbant. La main de Péridoc est chaude, mais plus dure que celle de Ian. Mais son contact est chaleureux.

Soudain, Alaë tourne la tête. Iedra vient d'éclater de rire sans raison apparente. Elle incline la tête sur le côté, essayant de comprendre ce qui arrive à son amie. Finalement, cette dernière fini par s'expliquer, d'une manière assez hachée, et difficile à comprendre pour Alaë.

Apparemment, elle trouve l'attitude de Péridoc complètement ridicule. Pourtant ça n'a rien de ridicule, du moins pas pour elle. Elle trouve au contraire que c'est triste... Elle ferme les yeux puis se tourne vers le mercenaire. La pression de sa main sur la sienne vient de d'intensifier, comme si les rires d'Iedra touchaient plus Péridoc qu'il ne souhaite le montrer. Il semble ne pas aimer montrer ses faiblesses...

Cependant, malgré ses rires Iedra affirme être d'accod pour partager. Elle explique qu'elle a été rejetée toute sa vie. Mais pourquoi ? Quelles peuvent être les raisons de rejeter quelqu'un comme elle ? Alaë ne parvient pas à comprendre. Mais elle ne connait pas les mécanismes de Yarthiss, ce qui explique qu'elle ne parvienne à s'expliquer tout ce qu'il se passait.

Péridoc ne met pas longtemps à répondre aux explications d'Iedra. Sa voix est dure, pleine de ressentiment. Son discours est assez long et clair. Il explique, raconte sa vie, pour que ses interlocuteurs comprennent sa présence ici. Apparemment sa vie n'est pas des plus simples. Il ne semble pas toujours manger à sa faim, et respecte les gens qui l'entourent.

Alaë déduit de tout son discours qu'il s'agit de quelqu'un de bien, qui à choisit une voix assez difficile mais qui ne s'en plaint pas. Ce qui intrigue le plus Alaë est la fin de son explication. Il semble insinuer qu'Iedra est une voleuse. Est-ce pour cela qu'elle est rejetée ? Mais est-ce la vérité ? Elle est très gentille, l'a aidé sans condition, lui a apporté des vêtements... les a-t-elle volés eux aussi ?

Alaë n'a pas vraiment le temps de réfléchir. Péridoc lui lâche la main et la repousse délicatement, avant de basculer en arrière et de s'assoir dans l'herbe. Puis il plonge son regard dans le sien et répond à la question qu'elle a posé plus tôt.

Et elle sourit en entendant la réponse. Un sourire sincère, enchanteur... Un beau sourire. Il accepte d'être son ami, et parle d'une "épée" à mettre à son service. Elle ne sait trop ce que cela signifie mais le prend comme une bonne chose. Puis le mercenaire finit par lui faire remarquer qu'il ne connait pas leur nom.

Alaë s'assoit en face de lui, avant de prendre la parole.

"Je m'appelle Alaë. Je ne saurais vous dire ni d'où je viens ni ce que je suis. Elle s'est Iedra, une amie. Elle est gentille et je tien beaucoup à elle. Quant à Ian..."

Alaë baisse les yeux. Où est-il et quand reviendra-t-il ? Elle aimerait bien reprendre sa main, ressentir son contact qu'elle a tant apprécié. Alors qu'elle sent son visage chauffer subitement, elle regarde Péridoc qui affiche un air compréhensif. Et s'est Iedra qui termine sa phrase...

Problème

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Dernière édition par Alaë le Jeu 4 Oct 2012 10:27, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 22 Juil 2012 16:34 
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Sortant donc de l’auberge de l’au-delà, Shenish prends un moment devant la porte afin de regarder dans toutes les directions avant de se décider d’aller en direction du fleuve, pour commencer sa visite.
Observant au passage les façades des bâtiments il avance d’un pas lent profitant de la matinée, la nuit lui a apporter un repos bien mérité et il ne ressent plus les fatigues du voyage. Une fois arriver au fleuve un regard a droite lui montre la muraille de la ville, et il décide de prendre a gauche tout naturellement.
Un pont se profilant sur sa droite, il hésite, avant d’aller plutôt de l’avant. Un bruit enflant avec son avancée, lui fait comprendre qu’il s’approche d’un lieu très fréquenter, et en effet le début d’un port apparaît au loin.
Mais ce n’est pas le port qui attire son regard en premier, mais le grand bâtiment qui se trouve sur sa droite, assurément un château, sûrement le siège du pouvoir de la cité. La plupart des pointes des tours se dressant dans le ciel arborent un blason, à n’en pas douter celui de la ville, à en croire les armoiries, une ville de commerce maritime, ce qui explique le bruit qui s’entend le long du fleuve, qui doit être le port de commerce.
Après avoir un long moment observer et détailler le château :


**Ma foi voila une ville qui à première vue doit savoir se défendre vu la taille de ce château, voyons de quoi à l’air le port. **

Je me tourne donc vers le fleuve, et me dirige vers l’entrée du port, le brouhaha enfle au fur et a mesure que mes pas me rapproche des quais qui grouilles de monde. Plusieurs fois il me faut faire un pas de coté afin de laisser le passage à des personnages charger de ballots et à première vue tous presser, ce qui montre que le commerce doit être florissant pour Yarthiss.

J’aperçoit pas mal de bateaux qui sont a quai, et me dit que peut-être il serait intéressant de voyager un peu en mer, après toutes ces années a passer en forêt et sur terre. Mais pour le moment je vais déjà apprendre a aperçoit la cité.

Continuant jusqu’au bout du port je prends le pont qui se trouve sur ma gauche afin d’aller visiter l’autre rive, car j’ai vue le haut du mur de la cité non loin devant moi, ce qui implique que je ne pourrais plus aller très loin de ce coté.

Traversant le pont, je jette un œil sur l’eau en contrebas, elle est pas très propre, mais pas non plus trop sale, ce qui est étonnât vue le port qui se trouve a cet endroit. Le courant doit être assez fort pour nettoyer la plupart des déchets du port.

Je prends ensuite sur la gauche et me retrouve sur le port de pêche, vu les embarcations qui fourmilles a quai. L’odeur du port et du poisson me chatouillant les narines, je commence a sentir mon estomac qui se réveil, il vas falloir penser a me sustenter, d’ici quelque temps. Levant la tête, je me rends compte que le soleil est déjà haut et que la mi-journée n’est pas loin, ce qui me renseigne sur le bon fonctionnement de la montre de mon estomac, qui a du sentir aussi approcher l’heure du repas.

Je termine donc de longer le quai, jusqu’au pont suivant, que je traverse, afin de rejoindre l’auberge, tout en m’attardant un instant au centre du pont pour observer les embarcations qui entre et sortent des deux ports.


**Je devrais peut-être me renseigner si un groupe cherche un soigneur, faudra que je pense à poser la question à l’aubergiste, il doit savoir ce qui se passe en la ville. **

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 24 Juil 2012 19:26 
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Le nain courrait, derrière lui quatre hommes le poursuivaient armes au clair, un cinquième suivait en se tenant le visage et en vociférant des ordres où il était question d’étripement et de pendaison par les parties génitales. Le nabot courait à travers les rues poussant femmes, enfants et vieillards sur sa route. Il bifurqua, ils le suivaient, il vira encore et toujours plus profondément dans les ruelles, croisant de moins en moins de personne. Ce qu’il n’avait pas prévu c’était que l'un d’entre eux aurait des bolas. Alors qu’il s’exténuait sur le pavé ses pieds ne lui répondirent plus. Il plongea malgré lui en avant, roula et fini dans les jambes d’un passant, les cinq affreux approchant d’un air menaçant. Ses chevilles étaient liées par l’arme de jet.

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Araksis Fareiss : J'ai deux haches. Une pour me battre et une pour ... bin pour me battre aussi.

Actuellement Araksis est en route


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