L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 7 Jan 2013 14:03 
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Localisation: Yarthiss (et ses ruelles)
Dayseen se tourna et regardais en direction de l'auberge même si il ne la voyait pas, il savait ou elle se trouvait.
"Mhh... On s'est plus éloigné du centre que je le pensait, on peut voir les portes de la ville et la forêt derrière."
Dayseen remonta sa capuche et se mit à marcher quand il aperçu...
(quelqu'un se la milice ? Mince, j'ai pas de chance moi... si je me glissais dans un coin assez vite, je devrais pouvoir l'éviter... et peut-être même monter sur le toit...
Mais cette idée fut très vite chassé de son esprit quand il aperçus quelqu'un d'étrange sur les toits.

"Si il nous vois a coté d'eux, on risque d'avoir des problèmes, vient !"
Dayseen tira Zaerog dans un coin et restais silencieux en attendant que ce garde s'en aille.
Le garde remarqua trois corps par terre regarda autour de lui et ne vit personne. il s'en alla discrètement et silencieusement...
"Quel idiot..."
Dayseen sortît de son coin et fit signe à Zaerog.
"c'est bon. on peut passer..."

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 9 Jan 2013 00:06 
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Localisation: Yarthiss
Jamen avança dans les ruelles de la ville. Il sentait les pavés arrondis sous la semelle de ses bottes ce qui rendait ses plantes de pieds douloureuses, mais il avait trop faim pour y prêter une trop grande importance.
Les rues des Yarthiss, contrairement à celles de Tulorim, était bien entretenue. La seule chose étrange était les fissures dans les bâtiments, les débris qu'il voyait à certains endroits. Il ne comprenait pas bien, c'était censé être une ville calme, et assez peu soumise aux invasions.
Peu importait, il fallait qu'il trouve une taverne ou une auberge, peu importait, tant qu'on lui donnerait à manger pour quelques yus. Il ne savait même pas pourquoi il n'avait pas chassé la veille, ça lui aurait évité de friser le malaise au matin... D'autant qu'il avait marché toute la journée de la veille avec rien d'autre dans le ventre qu'un peu de viande salée et séchée.
En continuant à marcher tout droit, sans vraiment réfléchir, Jamen arriva en face de l'auberge de la ville, l'Auberge de l'au-delà.
(Étrange comme nom,) pensa-t-il.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Sam 12 Jan 2013 17:22 
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~Livre Premier, Verset Deuxième, Chapitre Troisième

- Omnibus viis Tulorim pervenitur-


Le petit groupe ne semblait vraiment pas prêt de partir, à peine nourris et visiblement trop peureux pour se détacher de la ville dont la souillure avait tâché tant de vies et en avait emporté peut-être autant. Pour avoir voyagé en de nombreux endroits, il était inconcevable que le jeune épéiste reste là à ne rien faire, mais également de laisser ses compagnons dans le piège infâme qui constituait désormais leur routine. Voler était un cas extrême, surtout lorsqu'on ne rendait pas le fruit de son larçon. Cela devenait un simple emprunt, alors.

D'un autre côté, il avait besoin de penser à autre chose, et maintenant qu'il était debout et prêt à repartir il comptait bien emmener avec lui ces pauvres brebis égarées, tout le monde avait le droit à une seconde chance et la jeune femme semblait réellement perdue devant le monde qui l'entourait. Tout le monde ne venait pas de la ville blanche et encore moins de ses hautes sphères, c'était un véritable privilège qu'avait eu Peridoc, mais au moins en faisait-il partager les bonheurs à ses semblables :


- "Ne vous en faites pas, nous n'aurons pas à affronter des hordes de bandits, tout au plus quelques brigands à cheval, mais vous saurez facilement vous débrouiller avec moi, je pense. Il y a de nombreux endroits différents et je compte bien y passer, nous longerons des fleuves, des montagnes et si nous croisons des oasis, nous pourrons y passer un peu de temps, il faudra surtout faire attention à nos vivres et...

La réflexion coupa net Peridoc dans son élan : il avait dû se battre pour grignoter un quignon de pain, et voilà qu'il parlait d'amasser des vivres pour son voyage ? La dure réalité le frappait soudain, et s'il ne se débrouillait pas rapidement, son enthousiasme allait vite rejoindre celui de la petite troupe. Il fallait réfléchir vite.

Mais voilà que même les dieux semblaient refuser d'arracher à cette ville maudite ceux qui y avaient élu domicile, car alors que l'épéiste pensait avec acharnement, le sol se déroba à ses pieds, le faisant lourdement chuter du côté droit, sa hanche heurtant avec fracas le pommeau de son épée en même temps que le sol dans un hurlement étouffé de surprise. Le sol tout entier tremblait et il semblait difficile de comprendre d'où pouvait provenir cet évènement, ni savoir quand il allait s'arrêter.

Enfilant son casque au cas ou une manifestation de forces maléfiques aurait lieu, le combattant se préparait à bondir pour se relever, hurlant à ses camarades :


- "Tenez vous loin des murs ! Ces cahutes n'ont pas l'air plus solides que cela et je ne voudrais pas d'accidents !

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Sam 19 Jan 2013 01:05 
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Localisation: Yarthiss
Prologue


La nuit était tombée depuis plusieurs minutes déjà, et il demeurait seul devant la tombe, ou plutôt la fosse, où reposait désormais pour l'éternité son père adoptif, Haradin. Ce n'était pas la tristesse, la mélancolie ou même la réminiscence des moments passés qui le clouaient là, debout devant l'endroit où il avait lui même fait usage de la pelle. Les souvenirs « familiaux » se résumaient à des ordres suivit de tâches pénibles, rien de plus. Il n'avait aucune tristesse pour la disparition du seul homme qu'il pouvait se targuer de connaître un tant soi peu. Pourtant une larme vint couler sur sa joue, puis une autre. Et bientôt, c'est la gorge noué, rauque et presque brisé qu'il s’exclama en direction de la terre battue devant lui, d'une voix pleine de colère :

« Qu'est-ce que je vais faire désormais ?! Ta mémoire malade aurait-elle put seulement se rappeler que j'existe, te pousser à me laisser un mot, une indication !

Il marqua une pose, baissant un peu plus son visage, son menton touchant désormais son torse.

« Un ordre... »

Ce dernier mot n'était plus qu'un soupire, de ceux qui expriment le désespoir. Et ce sentiment était pour Gaultier Laurens, fils adoptif d'Haradin Laurens, parfaitement justifié. Sa vie ne s'était résumée qu'à vivre pour son père, suivant ses directives. Maintenant qu'il n'était plus, il n'avait aucun but, sa vie n'avait plus de sens. Tout ce qu'il connaissait de l'existence se cloisonnait à l’orphelinat, aux brimades, et à la servitude. Tout comme son « père » il n'avait aucun ami, fiable ou pas, et guère plus de famille. Tout ce qu'il lui restait, c'était la maigre fortune récolté par sa dernière livraison... Et l'angoisse de devoir faire face, seul, à ses créanciers. Car depuis que son père était devenu impotent, c'était lui qui tenait la gestion de leur misérable entreprise. Et il n'avait ni le savoir d'un véritable marchand, ni l'aspect intimidant qui retenait les mauvaises personnes d'agir comme elles le souhaitaient. En somme, Gaultier c'était tellement fait arnaquer, volé, et même parfois racketté, qu'il en était à un stade ou la seule défense qu'il lui restait face aux rapaces qui lui tournaient autour était son père. Qui désormais gisait six pied sous terre...

Mais il ne se préoccupait pas de cela, il s'imaginait probablement que tout allait s'arranger. Que par quelque coup du destin, un autre homme viendrait le trouver, ici même, tout comme il en avait été lorsqu'il vivait à l'orphelinat. Il n'attendait que ce contact, cette main lourde et gantée se posant sur son épaule et cette voix chaude et autoritaire qui lui dirait « Aller gamin, suis moi. ». Peu importait la direction, si un tel individu était apparut à ce moment précis, il l'aurait suivit docilement, trop heureux de n'avoir aucune décision à prendre. Mais le seul contact qu'il sentit était celui de la pluie qui commençait à tomber. Elle lui donna un sursaut et il quitta finalement sa posture statique pour se retourner. Sans y réfléchir, il s'engouffra dans la ruelle d'où il venait, là où il devrait faire face à ceux à qui il devait des comptes. Mais il s'en fichait car il n'avait rien de plus concret à quoi se rattacher que ses créanciers. Et, comme une pensée honteuse qu'il étouffait, il se disait qu'avec de la chance, il devrait se mettre à leur service. Alors, sa vie reprendrait un sens.

Et, cependant qu'il avançait tête baissé, il ne distingua pas un seul instant l'individu qui l'observait. Sortant de sa cachette, un homme encapuchonné se dévoila, étirant un fin sourire. Ce dernier s'engouffra à la suite de Gaultier, sans un bruit...




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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 20 Jan 2013 19:32 
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Localisation: Yarthiss
Jamen retourna dans les rues de Yarthiss, le ventre plein. Il se sentait vraiment mieux, plus en forme, les idées claires.
Le jeune homme avança dans la ville, et constatait des maisons écroulées qui formaient des tas de bois et de pierre, des fissures dans les murs des habitations les plus robustes. Quelque chose s'était passé ici. Quelque chose de grave. Le rôdeur avait déjà remarqué quelque chose d'anormal tout à l'heure, lorsqu'il se rendait à l'auberge pour manger, mais il n'avait pas fait attention, il était trop concentré sur sa faim, sur sa faiblesse pour remarquer quoi que ce soit.
Jamen s'arrêta au milieu de la ruelle et regarda autour de lui, il avait besoin de savoir. Il questionna un homme qui passait par là, un vieil homme bossu et balafré.

-Que s'est-il passé ? demanda le jeune rôdeur.

-Un tremblement de terre, mon petit. Un terrible tremblement de terre. C'est un mauvais présage.

-Comment ça ?

-Généralement, de tels événements précèdent la fin d'une civilisation, ce sont les Dieux qui nous envoient cette épreuve... Ou alors ils veulent nous punir.

(Punir de quoi ?) pensa Jamen sans poser d'autres questions. Il n'aimait pas le blablas excentriques sur des êtres supérieurs qui regarderaient tous leurs faits et gestes dans le but de féliciter ou de punir les races plus faibles.
Il continua à avancer, la rue était de plus en plus encombrée, soit par des débris, soit par des gens qui pleuraient, qui s'enlaçaient ou qui simplement attendaient sans rien dire. Le jeune homme arriva près du château et continua sa route jusqu'aux alentours du port fluvial. Des gens manifestaient devant le palais, des créatures non-humaines se battaient.
Parmi la foule il y en avait qui hurlaient :

-C'est de leur fautes, les Liykors et les Worans. Ils faut qu'ils s'en aillent, les dieux nous préviennent. C'est un signe, ces gens ne nous apportent que du malheur.

Jamen se retourna vers d'autres habitations. Des hommes y étaient rassemblés autours, une des maisons s'était écroulée, des corps en avaient été extirpés, des cadavres sales sur lesquels des femmes pleuraient.
Ce tremblement de terre avait donc fait des dégâts aussi bien matériel, qu'humain ou encore psychologique. Ces gens étaient persuadés que des dieux étaient responsable. Ça faisait sourire Jamen, lui qui ne croyait pas un seul instant qu'un dieu existe, lui qui avait dû affronter tant de choses ne pouvait plus croire au merveilleux. Ce pouvait être rassurant, le jeune homme le concevait. C'était rassurant d'être persuadé que quelqu'un avait planifier notre destin ou qu'il suffisait de prier un dieu quelconque pour qu'un drame s'arrête. Mais si un dieu existait, il ne laisserait pas de telles choses arriver. Si Jamen avait été un dieu, il n'aurait pas laissé des drames arriver. Ou peut être qu'il était aussi mauvais que la plupart des être vivants sur cette planète.

Le plus absurde aux yeux du rôdeur était qu'on puisse hurler haut et fort que c'est le fait d'avoir laissé des autres créatures s'installer dans la ville qui avait causé la catastrophe. Tout le monde semblait avoir été touché, pourquoi les accuser eux ?
Soudain, des hommes débarquèrent ordonnant à tout le monde de se disperser.

-C'est une honte ! s'écria une femme. Nous ne sommes pas en sécurité dans une ville envahie de ce genre de bestioles ! Voilà ce qui arrive quand on les laisse s'approcher, les dieux se mettent en colère, Yuimen nous a avertit, nous courrons à notre perte si cela continu.

Soudain un Woran grogna et se jeta sur la femme qui tomba en arrière et en hurlant de terreur, la créature semblait en colère, Jamen s'arrêta à quelque mètres d'eux.

-Que de sottises madame, souffla le Woran. Nous ne sommes en aucun cas responsable de ce qui est arrivé, nous en souffrons tout autant, voire plus.

-Au secours ! Il m'attaque ! cria la femme.

Jamen hésita à s'en mêler, mais la créature laissa repartir l'humaine.

-Pauvre de vous, dit-il d'une voix grave en s'éloignant.

-Vous avez vu jeune homme, vous êtes témoin, ces bêtes sont dangereuses, il faut les enfermer, il éloigner d'ici !

Le rôdeur secoua la tête, il trouvait cette hystérique trop sûre d'elle et il n'avait pas l'intention de prendre part au conflit qui agitait la ville.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 20 Jan 2013 21:03 
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Localisation: Yarthiss
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Il lui fallut un certain temps avant de pouvoir reprendre son souffle. Après avoir zigzagué au hasard entre les ruelles, il continua un certain temps à marcher à pas lent. Il était exténué, sans nul part ou aller. Et surtout, il était en fuite. Même s'il faudrait un certain temps avant que les autorités s'organisent, il savait que dès à présent, il devrait constamment être sur le qui-vive. Cette situation était nouvelle pour lui, il n'avait jamais volé, ni même causé du tord à autrui de quelque manière que ce soi... Alors un meurtre !
Mais, bien qu'il était innocent, toutes les preuves étaient contre lui. Et si il avait put effacer une partie du message l'inculpant, le second et sûrement plusieurs autres marins l'avaient identifier, s'enfuyant de la cabine de Tavos...
Sa conscience lui murmurait de se rendre immédiatement aux miliciens, de leur expliquer. Mais ils ne le croiraient pas. Et quand bien même Gaultier aspirait à une vie tranquille, la prison n'était clairement pas une option... Si c'était bel et bien l'emprisonnement qu'il risquait, et non bien pire.
Quoi qu'il en soi, il était exténué, sale, et dans un état d'épuisement mentale qu'il n'avait jamais connu. Il songea un instant à se rendre à l'auberge, mais il jugea cela trop risqué. Ainsi continua-t-il à marcher jusqu'à trouver un coin derrière une maison. Il s'y blottit et c'est dans le froid qu'il s'endormit d'un sommeil sans rêves.

C'est lorsqu'il sentit une pression sur son bras que Gaultier sortit de sa torpeur. Fourbu et frappé d'un mal de crâne terrible il se mit lentement sur son séant. Son bras était secoué par un porc presque aussi gros que lui, et qui était en train de mâchonner la manche de sa tenue déjà en piteux état. Il s'en dégagea non sans mal, sacrifiant un pan de sa veste et faisant tomber au sol la bourse en cuir qui reposait sur ses genoux. Dite bourse qui n'était pas à lui la veille. Il la pris entre ses doigts et l'ouvrit lentement.
Il y trouva une simple clé de fer orné du chiffre 16, accompagnée d'un morceau de vélin. Il put y lire, d'une écriture stylisée : « Le Calme Plat ».
L'orphelinat où il avait passé son enfance... Le numéro de sa chambre... En se redressant, faisant jouer la clé entre ses doigts, il se demandait ce que tout cela signifiait.

Encore hagard, il se mit en route.



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Dernière édition par Gaultier Laurens le Mar 29 Jan 2013 03:22, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Sam 26 Jan 2013 14:07 
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Localisation: Yarthiss
Jamen passa quelques jours tranquilles à Yarthiss, le temps de se reposer à l'Auberge, de récupérer de tous les événements des jours précédents. Le jeune homme savait pertinemment qu'il ne serait pas longtemps en sécurité ici. Si ses traqueurs ne l'avaient pas suivi jusqu'ici, d'autres viendraient, mais il n'avait pas envie de fuir, pas avant d'être sûr qu'on continuait à le poursuivre.

Le jeune rôdeur pensait vraiment être un peu tranquille, il avait tort, dans l'ombre, tapis, on l'observait. Même s'il sentait un regard peser sur ses épaules, il renvoyait tout à la paralysie probable qu'avait entrainé les événements des derniers jours. Jusqu'à ce qu'il croisa le regard d'un homme aux yeux pâles, presque blancs, qui lui donnait froid dans le dos. Il l'avait déjà vu dans la journée, plusieurs fois, trop de fois. Cet homme le suivait, il en était à présent persuadé. Le sang du jeune rôdeur ne fit qu'un tour et il s'immobilisa.

(Du calme Jamen, si tu paniques, il le verra, juste continue à marcher et tout ira bien)

C'était plus facile à dire, ou à penser, qu'à faire. Le jeune homme se remit en marche, tentant de se fondre un maximum dans la foule dense de la fin de matinée dans les rue de la cité. La tête légèrement baissée, il passa son sac en bandoulière pour être plus à l'aise, et gardait une main non loin de son poignard, juste au cas où. C'était une précaution à laquelle il fallait se faire au sein de la ville, la ville étouffante, pleine d'instabilité. Il le savait, s'installer ici était une mauvaise idée, il aurait mieux fait d'aller dans la forêt et d'y rester.
Mais après tout, il n'avait qu'à y retourner, dans la forêt, il serait tranquille au moins.

Il marcha de plus en plus rapidement, tentant de ne pas laisser transparaitre la moindre hésitation, ou le moindre stress. Ce n'était pas facile, mais il était sûr de pouvoir arriver à échapper à cet homme qui semblait le suivre.
Jamen avait envie de regarder par dessus son épaule pour vérifier si on le suivait, mais s'il se retournait, il montrerait sa faiblesse, son doute.

(Je suis faible, de toute façon) pensa-t-il.

Le rôdeur ferma les yeux, puis les rouvrit pour se forcer à regarder devant lui et à continuer à marcher dans les rues de Yarthiss, tentant de ne pas quitter les endroit où la foule se trouvait, pour tenter de sortir de l'enceinte et retourner dans la forêt. Dans la forêt, ce serait lui qui aurait l'avantage. Il pourrait grimper dans un arbre, sortir son arc et se protéger ainsi, peut importe les rumeurs sur ce lieu, ou les bruits qui s'en échappaient.
Jamen tourna soudain la tête, pour vérifier, c'était plus fort que lui. Il devait savoir s'il était suivit, ou s'il était simplement paranoïaque. Il ne vit personne, ne remarqua pas l'homme dont il avait croisé le regard un peu plus tôt. Soudain, il percuta quelqu'un devant lui.

-Excusez...

Jamen se retourna, et se retrouva face à l'homme dont il avait croisé le regard plus tôt. Il était musclé, et plus grand que lui d'environ une tête et ses yeux bleus lui glaçaient le sang. Comment avait-il pu se retrouver là ? Le jeune rôdeur était persuadé de l'avoir laissé derrière lui.

-Je suis très rapide. répondit l'homme d'une voix rauque, qui semblait savoir ce que Jamen pensait.

Le rôdeur déglutit alors qu'on l'empoignait par le bras et qu'on l'attirait dans une ruelle plus sombre et éloignée de la foule, dont le fond était fermée par un éboulement dû au tremblement de terre. L'homme le poussa contre le mur.

-Tu es celui que je cherche, ça ne fait aucun doute. Tu es plus coriace qu'on ne l'avait imaginé.

-Qui ça "on" ?

-L'homme qui me paie... et moi-même.

-Pour qui travaillez-vous ?

-Suis-je obligé de répondre ? Je suis certain que tu connais la réponse, tu es un meurtrier, Jamen.

Le jeune homme avala sa salive non sans peine, et réfléchit à un moyen de s'échapper. Il saisit son poignard à sa ceinture, et lorsque son ravisseur s'approcha, tenta de le lui planter dans la poitrine, mais l'homme lui saisit le bras.

-Tu es plus intelligent que ça n'est-ce pas ? A moins que tu n'aies pas peur de la mort.

-Vous allez me tuer ?

L'homme haussa les épaules, d'un geste rapide saisit le jeune fuyard dans ses bras, il le poussa en avant pour que le rôdeur tombe sur les genoux, face aux reste de la maison effondrée qui bloquait le passage. Quand il se redressa, Jamen sentit une violente douleur à l'arrière de sa tête, puis plus rien.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 17 Juil 2013 14:46 
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Hugal entra dans la ville et se dirigea vers l'Au-Delà, cette auberge au nom étrange.

(Et bien voilà, ce nain va bien me donner ses 25 Yus, puis j'essaierait de trouver un compagnon ensuite.)

Ce n'est pas à l'auberge mais au détour d'une rue sombre qu'il croisa le nain. Il l'interpella.

"Eh le nain ! J'ai la peau de ce loup dont tu parlais à l'auberge !"

"Vraiment ? Je n'y crois pas. Fait moi voir ça."

Hugal ouvrit son sac et lui montra l'épais pelage de la bête.

(Je pourrais me faire un beau gillet avec ça..)
"Bon très bien je te l'achète. Enfin plutôt, donne la moi maintenant.

"Pardon ? Mais tu avait parlé de 25 Yus pour sa fourrure."

"J'ai peut-être dit ça, mais maintenant qu'est ce qui m'empêche de t'assommer, de te jeter dans le canal, de prendre la fourrure et de retourner à l'auberge pour m'attribuer la gloire ? Et si tu veux résister, sache que j'ai participé trois fois à des concours de lutte dans mon village, et que je les ai tous gagnés !"

Les menaces du nain auraient peut-être fait effet sur une autre personne de son espèce, mais Hugal qui le voyait du haut de ses un mètre 77 le trouvait plutôt ridicule.
Il saisit le nain par le bras et le tira jusqu'au canal sans un mot.

"Mais lâche moi ! Ça ne compte pas ! J'étais pas près ! Lâche moi et bats toi comme un nain !!"

Hugal lui tint le bars et le fit pencher au dessus du canal.

"Donne moi mon argent. Sinon je te lâche et je n'aurais aucun mal à trouver un autre acheteur."

"Bien, bien. Tient voila ton argent."

Le nain défit sa bourse avec le bras qu'il avait de libre et donna son argent à Hugal.
Il le reposa sur la berge puis fit demi-tour tranquillement sans rien ajouter, et se dirigea vers l'auberge.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 4 Aoû 2013 03:40 
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Le début d'une longue aventure: Partie 2

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La ruelle

Je venais juste de finir de ranger mes affaires dans les armoires de la maison que j'avais empruntée, quand je décidais d'aller enquêter dans les rues de la ville. Bertrand de Comptois m'avait recommandé d'aller dans les rues et les tavernes pour y trouver des indices sur les récentes disparitions. Cependant, ce que je trouvais particulier à ce moment, c'était que les rues avaient l'air anormalement sûr, malgré que sale.

Les gens étaient enjoués et profitaient de la fin de la journée pour raconter les récits de leurs aventures de la journée à ceux qui avaient bien l'oreille pour les entendre. Les commerces commençaient à fermer leur porte un par un. Les gens commençaient à se rendre dans les tavernes pour boire un verre ou devenir ivre à en mourir pour oublier que la vie ne peut être que rose. Je les regardais faire les choses que chacun avait l'air de trouver normales, compte-tenu de la journée qui venait de passer.

J'avais envie d'en savoir plus que seulement les péripéties d'une ville ordinaire qui serait de nouveau plongé dans le noir dans quelques heures. Alors, je me dirigeai vers une ruelle qui ne me paraissait pas convenable pour la majorité des gens aisées de la ville et pour les femmes. Ma cape sur ma tête j'avançai sans paraître pour le moins mal à l'aise. J'en avais vu des biens pires durant mes dix ans à Yarthiss au cœur des maisons de joies et des ruelles qui semblaient sombres, mais attiraient les meilleurs clients. La ruelle paraissait plus sombre que les autres et je ne voyais que des hommes qui traînaient dans le coin pour espérer accomplir quelques méfaits pendant la nuit qui pointait. Ses hommes portaient en majorité leur cape de voyage sur leur épaule et leurs cheveux étaient aussi gras que le beurre laissé au soleil. Ses hommes me paraissaient dégoutants et pervers. Rien qui ne m'attirait chez un homme.

Malheureusement pour eux, je n'étais pas née de la dernière pluie. Un mouvement et il regretterait de m'avoir regardé. Oui, j'étais sans pitié quand on me faisait du mal ou qu'on faisait du mal à des gens que je respecte et que j'aime. C'était une des choses qui m'assurait d'avoir le contrôle sur ma vie. Je détestais avoir à sacrifier la vie des autres ou la mienne par des manques de respects. Ensuite, je me suis demandé si mes cheveux et mon visage n'allait pas attirer l'attention. Alors, j'avais caché mes cheveux soigneusement pour ne pas paraître d'une jeune courtisane. Espérant, que mes yeux ne me trahissent point.

Sur le bord d'un mur, je m'adossai en prenant soin de ne pas me faire par n'importe quels hommes qui passaient dans le coin. J'étais prête à écouter les potins de la rue. Deux minutes plus tard, deux amis se collèrent contre le mur où j'étais adossé et conversèrent ensemble. Ils m'avaient l'air de la garde de la ville. Mais, je les trouvais un peu trop peu soucieux de leur environnement. Ce qui me mit la puce à l'oreille. Un avait les cheveux d'un noir profond coupé court, ses yeux étaient bruns et profond. Il me faisait définitivement peur. Le deuxième était plus traditionnel avec ses cheveux bruns et ses yeux verts. Il me paraissait insouciant. Comme bien des recrues de la garde.

-Tu te souviens de la fois où nous avons capturée cette vielle dame pour le maître.

-Qu'est-ce que tu fais? Ne parle pas de ça dans cette ruelle. Je serais prêt à parier que les murs ont des oreilles.

-Oui! Sergent Coulomb. Je ne recommencerais plus.

-Tu peux parler, Soldat Clovis, mais parle comme un soldat et non comme la vermine que tu eus fait avant de rejoindre la garde de notre magnifique cité.

-D'accord! Sergent. Celle que nous avons arrêtée il y a deux mois, ils l'ont enfin utilisée à bonne escient.

-D'ou t'as entendu ça! Même le lieutenant ne sait pas ce qui advient des détenus qui disparaissent. C'est un secret que notre client ne dit jamais.

-On n'entend pas ça des officiers, sergent. Dans les tentes des soldats, on entend bien des choses.

-Tu ne sais pas ce que tu dis. T'es qu'un minable de la basse ville. De plus, je suis tous le temps dans les tentes à vous surveiller tel des bébés faunes. Je ne peux pas faire plus que ça.

-Souvent les ragots se propagent d'une façon que les autres ne pensent pas. J'ai entendu bien des choses au cours des nuits que nous passons ensemble.

-Ferme-là! Ou c'est toi qui me paye un verre à la taverne.

-De toute façon, vous savez que je vous en dois un pour la fausse farce de la dernière fois. J'aurais dû me la boucler et ne rien faire cette fois-là. Mais, faut bien que j'assume mes conséquences.

-Ah! Oui, c'est vrai. Au moins, t'as compris la leçon. Vas-y avant que ta dette ne double. Je n'ai pas envie d'avoir à dire au lieutenant que tu ne paie pas tes conséquences.

Ils partirent vers la taverne, en même temps que la lueur du jour. Les choses se mettent tranquillement à leurs places. Je devinais que les détenus que contenait la garde ne revenaient pas toujours à leur famille. Et je doutais fort que la garde soit responsable de quoi que ce soit. Les officiers eux-mêmes n'en savent rien du destin des personnes qui ont disparu.

J'étais épuisée de toutes ses manigances. Le monde de Yuimen, ne pourrais-t-il pas être en paix comme bien des peuples avant eux l'avait fait. Mon aide était primordiale d'après moi pour assurer le bien. Mais, je me demandais à qu'elle prix j'allais devoir le payer. J'en avais vu qui s'était perdu dans leur mission et avait fini dans les ruelles de Yarthiss à demander de l'argent à des riches gens. Ce n'était pas la vie que je voulais avoir. Je me disais aussi que cette conversation pouvait dérivée sur bien des choses. J'espérais seulement que je ne me fasse pas coincer.

Trop de questions étaient en suspens pour laisser les choses dans leurs états actuels. Je les suivis sans bruit jusque dans la taverne où ils venaient d'entrer.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 6 Aoû 2013 14:53 
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Je me faufile hors de la maison en longeant les murs.

(panique – cette rue est vraiment trop calme, quelque chose ne va pas. Quelle heure est-il ?)

Effectivement il est très tard, les rues sont désertes, je réalise que j’ai dû perdre connaissance après ma chute, j’espère que je ne suis pas resté inconscient trop longtemps.

(et si je les croise ? je ne peux même pas les reconnaitre)

Je m’avance lentement jusqu’au bout de la ruelle, arrivé à l’angle qui donne sur la grande rue, et malgré ma douleur à la cheville, je m’engage comme si de rien n’étais dans la rue pour ne pas paraître louche.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 6 Aoû 2013 15:22 
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Intervention gmique pour Paulo (Manda)


Jets de dés 100 discrétion: 16 Échec ! (désolée, tu n'es pas chanceux aux dés)

Tu n'as pas fait quelques pas dans la rue que tu sens une lame dans ton dos, ainsi qu'une haleine fétide dans ton cou

"Dis-donc, tu pensais aller où comme ça ?.. Tu vas me suivre bien gentiment, on retourne dans la maison ! "

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À votre service, pour le plaisir de rp !


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 6 Aoû 2013 17:01 
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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 7 Aoû 2013 12:08 
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Je me faufile hors de la pièce et me retrouve sur le rebord de la maison mitoyenne.


Le rebord est assez large, je me sens à l’aise, un peu comme chez moi. Je marche le long du mur pour rejoindre la terrasse suivante, les murs sont aussi délabrés à l’extérieur qu’à l’intérieur, je suis probablement dans un quartier très pauvre. Je me hisse sur le toit voisin, et commence à m’éloigner de la maison sans faire de bruit. Je passe de toit en toit en évitant de forcer sur ma cheville toujours fragile.

(ah ah ah je les ai bien berné, en plus je repars avec une arme et une information, il faut que je trouve comment l’exploiter, qui pourrais-je prévenir ? Il faut que je me renseigne discrètement cette affaire sent mauvais et il doit y avoir des notables impliqués c’est pratiquement certain)

Je continuais de marcher tranquillement sur les toits. Maintenant que je suis loin il me faut un peu de temps pour analyser où je suis et ce que je vais faire de cette information. Il est indéniable qu'elle doit être utilisée de manière subtile car on parle de l'enlèvement d'au moins 3 femmes en 1 mois, ca doit faire du bruit dans la ville.

(Dois-je commencer par la garde ? Faut il aller voir un notable ? Si oui ... qui ? Qui pourrait être impliqué dans un tel rapt ? Je suis à sec, je dois avoir moyen de monnayer l'information)

Autant de questions auxquelles je n'avais pas de réponses encore. Il faut absolument que je décide qui aller voir.Après réflexion je me dis que la garde du château ne peut pas être impliquée dans une histoire pareille, je décide donc d’aller directement à la source du pouvoir et de trouver quelqu’un qui serait capable de prendre l’affaire en main.
Après avoir repéré le château au loin, je m’oriente comme je peux, et clopin-clopan je me dirige droit sur cette énorme bâtisse.

Au détour des rues je me rends compte que la richesse du quartier augmente petit à petit, les maisons sont mieux entretenues, il commence à y avoir des fleurs aux fenêtres, les volets sont peints et les rues dégagées. J’arrive enfin au château.

(Est-ce une bonne idée que d’aller directement voir les gens du château, ne devrais-je pas attendre et essayer de comprendre ce qu’il se passe ? D’un autre coté je ne sais pas qui je suis ni ce que je fais dans la ville, j’ai pour seule possession mes vêtements et un couteau, je ne me souviens même pas d’où j’habite…)

Sur ces pensées obscures je m’approche de l’entrée du château et je réalise qu’il est peut-être un peu tard (ou tôt) pour venir ici, toutefois les gardes sont postés à l’entrée je décide donc d’aller leurs demander leurs avis sans plus tarder.

« Bonjour manant que viens tu fais ici ? »
« Bien le bonjour messieurs, je souhaiterais m’entretenir d’un problème de sécurité dans la ville avec un de vos supérieurs »
« Plait-il ? »
« Je détiens une information qui pourrait être utile pour la sécurité de la ville et je souhaiterais en parler avec votre chef »
« Et bien jeune homme, le soleil vient à peine de se lever, nos chefs comme vous dites ne sont pas arrivés encore, laissez-nous votre nom et votre adresse et nous enverrons une patrouille ! »

(Comment leurs dire que je ne sais pas qui je suis et où j’habite, il faut que je trouve une solution rapidement)

« Peut être pourrais-je attendre ? Vers quelle heure arrivent-ils en général ? »
« Si cela vous plait d’attendre qu’ils arrivent alors vous pouvez vous installer sur le ban, mais cela risque d’être long. »

Je décidais donc de m’assoir et d’attendre, un petit peu de repos ne me ferait pas de mal, et puis je ne risquais pas grand-chose devant le château ! La rue commençait doucement à s’animer, les femmes allant chercher les produits les plus frais du matin, les hommes partant au travail, je confirmais par la même occasion que le quartier était plus riche, les gens étaient bien habillés et leur démarche était plus noble.

Après une attente qui me sembla durer des heures, un militaire arrive, la démarche sure et le pas rythmé, grand, brun et une petite cicatrice sur la joue rendait son visage peu avenant. Le premier garde prend la parole après avoir salué :

« Major, le civil assis la bas souhaiterait s’entretenir avec vous au sujet d’un problème de sécurité dans la ville »

Le major fait volteface et me regarde droit dans les yeux, un frisson parcours mon dos, une sorte de mauvais pressentiment. Il s’approche de moi à grandes enjambées.

« Bonjour, je suis le Major Seagate, de quel sujet voulez-vous vous entretenir avec moi ? »
« Bonjour Major, j’ai entendu des rumeurs d’enlèvement et je voulais m’entretenir avec vous celle-ci. »
« Des rumeurs d’enlèvement dite vous ? »
« Oui apparemment des femmes seraient enlevées et livrées à quelqu’un contre de l’argent »
« Suivez-moi je vous prie, nous n’allons pas discuter du rapt de femmes au milieu de la rue. »

Il part d’un pas décidé vers la caserne, un je ne sais quoi me parcours le corps, je ne peux plus faire marche arrière maintenant cela paraitrait louche, mais je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression de ne pas avoir parlé à la bonne personne.

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Paulo dit "le blond", humain, voleur 24 ans


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 18 Aoû 2013 11:39 
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Garn suivit l'homme jusqu'à un grand pont. Mais bientôt, le rôdeur perdit tout intérêt dans la traque. En effet, celui-ci était plus intrigué par l'odeur alléchante qui se dégageait d'un étale, près de la structure de pierre. Il s'approcha et le tenancier du stand l'interpella.

"MES BRIOCHES, QU'ELLES SONT BONNES, MES BRIOCHES !!! Une brioche, jeunee homme ?"

Garn leva un doigt.

" Et une brioche, et une !! Vous verrez, garcon, ce sont les meilleurs..."

Et tandis que le vendeur réchauffait la douceur, tout en déblattant les potins les dernières nouvelles, Garn pris sa bourse à sa ceinture, ou du moins l'aurait-il prise si un jeune garcon ne l'avait pas heurté à se moment précis. Et bien que Garn ne fut pas particulièrement réceptif, il compris assez vite, lorsqu'il saisit la brioche que lui tendais le vendeur, que sa bourse avait disparu. S'apprétant à s'élancer à la poursuite du voleur, Garn fut retenu par le vendeur, qui refusait de lui lâcher le bras.

"HOLA!! Pour manger, il faut payer, garcon. Pas de pognon, pas de brioche."

Le rôdeur, regarda le petit pain dans sa main, puis le voleur qui disparut dans la foule. Il rendit le met au tenancier, qui souri et s'engouffra lui aussi plus profondement dans les rues de Yarthiss. Dégainant son poignard, Garn se mit en quête de la personne qui avait captivé tout son intérêt.


Garn parcourait les rues de la ville depuis un moment déjà, lorsqu'il retrouva enfin le malfaiteur. Celui-ci s'était engagé dans les ruelles sombres, assurement pour mieux savourer le fruit de ses larcins. L'arme au poing, le rôdeur le suivit dans l'ombre. Lorsqu'il avanca, il s'averra que la ruelle se terminait en un cul-de-sac. Le voleur à la tire avait sûrement cru disparaitre dans les allées limbirynthiques, comme seul un habitants pouvait les connnaitre, mais Garn n'essuyait pas son premier vol, et avait vite appris à débusquer les bandits. Il était dans un tel état qu'il ne ferait aucune preuve de compassion.
Le garcon qu'il vit avait à peine la quinzaine, et dans son insouciance, il avait cru bon de s'engager dans un véritable piège urbain. Garn s'avanca dans la lumière. Le garcon se retourna précipitament, l'effroi tirait ses traits,et regardant autour de lui, il compris bien vite qu'il s'était condamné seul. Il ne faisait aucun doute que l'homme en face de lui venait récupérer son du.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 18 Aoû 2013 11:42 
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Inscription: Ven 19 Juil 2013 14:42
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"Messire...? Nous sommes des gens civilisé, rangez donc cette arme..."

L'escroc avait adopter l'attitude des danseurs ou des conteurs, se balancant jovialement d'un pied sur l'autre, un grand sourire sur les lèvres. L'innocence même. Il était vraiment doué. Garn pointa sa lame en direction du garcon, dont le trépignement cessa, bien que le sourire survivait encore.

"Ma bourse."

"Il doit y avoir erreur... Messire ?"

L'étonnement feint par l'usurpateur était certe convainquant, Garn n'avait aucun doute quant à l'identité du chapardeur.

"Ma-Bourse."

le deux mots avaient été articulé de tel manière, qu'il ne laissait aucune place à la discussion. Le sourire de l'acteur ce figea, et ses bras retombèrent le long de son corps.

"Tres bien."

Le garcon sorti d'une petite gaine un couteau de la taille de son index. Garn gagnait un intéret nouveau pour le jeune homme ; comprenant qu'il était piégé, il n'avait pas hésiter à chercher une autre solution, certes plus salissante, mais sa seule échappatoire possible dans cette situation. Et courte fut la lame, le garcon le défiait bravement, d'une garde parfaite.
Bien que tuer un homme désarmé ne le dérangeait pas, le rôdeur préferait combattre un adversaire à arme égale, et tant de bonnes surprises rendait sa vie plus palpitante. C'est donc avec un respect tout neuf qu'il s'élanca sur lui. Son bras fouetta l'air en direction de la gorge de son adversaire. Le voleur plus rapide n'eut aucune peine à paré, mais Garn avait plus de force, et la garde du garcon s'envola sous l'impact. Le poing de Garn partit vers son visage, mais le voleur avait déjà reculé d'un bond, et le rôdeur emporté par son coup, il riposta. Une longue estaufilade barrait à présent la gorge de Garn, qui avait faillit perdre sa tête. Garn se mit alors à sourir comme à chaque fois qu'il se trouvait dans une situation périlleuse. Son pouls s'acceléra sous sa volonté, et plié à sa guise, son instinct meurtrié s'éveillait. Cette expression de réjouissance en plein combat du dérouter le voleur, car il ne vit pas arriver le genou dans son plexus. Le garcon se plia en deux. Garn le saisit de sa main droite par le cou et le plaqua contre le mur d'une maison. Sous le choc, le voleur lâcha son couteau qui heurta le sol avec un son cristallin. Le garcon griffait et serrait les poignets de son opposant, mais rien ne faisait lâcher prise à l'homme transandé. Puis,alors que Garn avait le dessus, un éclair jaillit. La lame encore plus fine et affuté que la première s'enfonca de quelques millimètres dans la chair du rôdeur, juste sous son oeil gauche. Garn ne devait sa vie qu'a un instinct purement animal aiguisé par son esprit combatif. Le voleur avait littéralement plus d'un tour dans sa manche, et y avait cachée une petite meurtrière. C'était a présent le poignard de garn qui heurta le sol, le dard transpercant sa main. Son front percuta celui du voleur qui, sonné ne montrait plus aucune forme de résistance. Garn arracha le piquant et le fiha dans la traché de l'adversaire. Sa bouche s'ouvrit, mais aucun râle ne s'en échappa .
Le voleur s'effondra dans la ruelle. Garn resta un moment debout, à regarder à travers le corps de celui qu'il avait tué quelque chose qui n'existait pas, puis ignorant totalement les gerbes de sang qui inondaient les pavés défraichis, il fouilla le cadavre en quête de sa bourse, qu'il trouva dans un pli de sa tunique. La nuit était tombée depuis un moment, et ne restait maintenant à Garn qu'à trouver un endroit où dormir.

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