L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 296 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15 ... 20  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 2 Juil 2014 04:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 25 Aoû 2012 03:24
Messages: 709
Localisation: Tulorim
<<< Précédemment.


60. La mue.


« Bon, on va commencer par vos vêtements monsieur Sump, parce que... » avait commencée Élise alors qu'ils approchaient de la rue commerçante que Sump avait visité à ses dépens un peu plus tôt dans la journée. « ...ça me semble être une nécessité... » ajouta-t-elle, baissant discrètement le regard vers son compagnon.

En ce début d'après-midi les commerçants reprenaient tout juste le travail après s'être remplit la panse. Il n'y avait donc plus trace de l'opaque troupeau de gens de la matinée qui avait tant gêné le Sekteg sauvage mais juste quelques passants déambulant tranquillement d'étals en étals et il put enfin voir avec précision ce qu'il y avait à acheter sur ces derniers : des fruits et légumes frais à foison, des tissus, des animaux, différentes viandes plus ou moins probables et de nombreuses autres choses dont l'utilité le dépassait complètement. Il fut prit d'une compulsive envie de dépenser son argent, d'acheter, chose qui était plus que surprenante. Étant un grand curieux, le Gobelin des forêts bavait d'envie d'acquérir toutes ces choses bizarres, colorées et odorantes qu'il ne connaissait pas.
Mais il se reprit toutefois bien vite. Hors de question qu'il dépense son argent dans des achats qui ne lui seraient d'aucune utilité. Il était d'ailleurs hors de question qu'il dépense quoi que ce soit tout court. Il avait eut bien assez de mal comme ça à acquérir cette fortune... et à bien y réfléchir, il avait déjà tout ce qu'il lui fallait : des vêtements, pas géniaux loin de là mais des vêtements tout de même, qu'il considérait d'ailleurs comme peu nécessaires, des chaussures, des armes. En fait c'était même le contraire : il possédait en réalité plus de chose qu'il n'en avait besoin. Le meilleur exemple étant ce petit bouclier rond qu'il trimbalait depuis des années et qui, il n'y eut pas si longtemps, constituait la majeure partie de ses possessions...

« Je veux vendre. » grogna-t-il alors sans plus de préambule et sans se soucier de ce que pouvait vouloir la jeune femme qui l'accompagnait.

Celle-ci, surprise mais toutefois heureuse que le Sekteg y mette un peu du sien, lui demanda :

« Quoi donc ? »

« Ça. » répondit-il abruptement en sortant le petit bouclier de son sac.

Il vendrait bien son casque également mais il n'était pas totalement sûr de son inutilité. Il verrait.
Élise s'accroupit pour être à peu près à son niveau et, ignorant son mouvement de recul, lui parla d'une voix douce en articulant bien pour être sûr de ne pas le contrarier :

« Il faudra faire un tour à la Forge d'Agiend dans ce cas, mais c'est en dehors de la ville, vers là-bas. On va d'abord aller faire un tour chez Bruno pour vos vêtements, c'est d'accord ? Après on ira où vous voudrez. »

Sump grogna à nouveau en détournant les yeux :

« Inutile. »

« Inutile ? Mais voyons regardez leurs états ! C'en est presque indécent ! Et pour être franche, cela ne fait qu'empirer votre image aux yeux des gens ! »

Comme pour prouver ses dires, un passant visiblement de bonne situation ayant à son bras un jeune femme à l'onéreuse et imposante robe rose, lâcha un commentaire méprisant lorsqu'il les croisa :

« Et bien et bien, un Sekteg à Yarthiss maintenant...comme si on avait pas assez d'ennuis comme ça en ce moment... »

Élise, toujours accroupie, lui adressa un sourire très forcé avant de lever les yeux au ciel dès qu'il fut parti.

« Vous voyez ? Tout le monde vous regarde... » reprit-elle en se relevant. « Aller, ça suffit les discussions. Vous allez voir, Bruno est un véritable professionnel, il va vous trouvez exactement ce qu'il vous faut même si vous êtes difficile. »

Sump se mit finalement à la suivre docilement, le visage tout de même boudeur mais résigné. Sans elle, il ne ferait sans doute pas long feu ici de toute manière.
Ils s'arrêtèrent devant une boutique à l'auvent violet placée au bout du marché, non-loin du port. Pareillement à la majorité des autres stands et autres lieux de commerce de la ville, des marchandises, ici des pièces de tissus plus ou moins extravagante, débordaient sur la route pavée.
Dès qu'il vit Élise devant ses portes, un type de plutôt petite taille pour un Humain l'accueillit de manière extravagante en accourant vers elle et en lui faisant deux bruyantes bises :

«Oh ma Lisette ! Quel plaisir ! Ça ne fait pas si longtemps que ça mais...HI ! »

Le bref cri aigu qu'il poussa, une main sur sa poitrine, était bien sûr dédié à Sump qui, caché jusqu'à maintenant par un enchevêtrement de vêtements mal plié posé sur une table de fortune au centre de la boutique, fixait méfieusement ce nouveau venu, les yeux plissés.

« Bien le bonjour, Bruno. » s'esclaffa Élise. « Aujourd'hui, je ne viens pas pour moi, mais pour mon ami ici présent. Comme tu le vois, il a grand besoin de tes lumières en matière de style vestimentaire.»

Bruno la dévisagea un instant avec un regard incrédule, la bouche entrouverte et toujours la main posée sur la poitrine. Il finit par soupirer discrètement et sembla vouloir l'entraîner avec elle pour lui dire quelque chose mais se ravisa. Après quoi, une main sous le menton et un bras croisé sur son abdomen, il se mit à contempler le Gobelin dans son entièreté. Ce dernier recula, ses lèvres se retroussant légèrement.
Le Sekteg en profita pour observer également ce folklorique nouveau personnage. Un peu plus petit qu'Élise, il avait la peau bronzée, des cheveux noirs de jais plaqués sur le côté et une musculature fine que ses vêtement moulant mais colorés mettaient en valeur. Sur ses oreilles et ses poignets étaient accrochés et attachés de multiples babioles pour la plupart sans doute dénuées de valeurs.

« Bien je vois parfaitement votre style mon cher. » finit par marmonner Bruno, les yeux toujours rivés sur Sump.

Il s'approcha de lui pour poser ses mains sur ses frêles épaules mais le Gobelin se dégagea brusquement et claqua ses mâchoires avec un air menaçant. Le type recula, apeuré en poussant un petit cri, juste avant qu'Élise n'intervienne :

« Non ! Laissez-le faire, monsieur Sump ! Qu'est-ce que c'est que ça ? » le gronda-t-elle fermement, en repoussant d'une main le petit Sekteg. « Excuse-le, il est un peu sauvage. »

Bruno cacha son trouble derrière une plaisanterie :

« Oh, tu sais, pas plus que ces lourdauds de bûcherons qui viennent semer la pagaille dans mon magasin alors que tout ce qu'ils veulent ce sont des vulgaires chemises à carreaux ! »

Puis il baissa les yeux vers Sump :

« Je ne vous veux aucun mal euh... petit Gobelin. » dit-il en présentant les paumes. « Juste que vous vous retourniez. »

Sous le regard insistant d'Élise, Sump finit par obtempérer plus ou moins. Il se retourna lentement sans pourtant cesser de fixer Bruno quitte à se dévisser le cou.

« Hem... gentil, hein ? » dit-il en se forçant à sourire avant de continuer, plus professionnellement. «C'est bien ce que je pensais... Vous êtes un de ces voyageurs compulsifs n'ayant aucunes attaches et qui négligent autant leur confort que leur style vestimentaire... Et pourtant ce sont l'allure qu'on offre aux gens qui fait varier l'opinion que ces derniers ont sur nous lorsqu'ils nous voient pour la première fois. »

Après une courte pause il continua :

«Vous êtes un Gobelin. Habillé plus mal qu'un paysan... et qui ne semble avoir aucune hygiène de vie de surcroît. Tout ça, y compris votre race, et c'est malheureux d'ailleurs, fait que vous donnez une très mauvaise impression à ceux qui jugent au premier coup d’œil...Les gens que vous croiserez se méfieront instinctivement de vous et, à moins que je ne me trompe, mettront plus d’enthousiasme et de cœur à vous chasser plutôt qu'à vous accueillir... »

En réponse à cela, Sump grognonna en baissant la tête. Après avoir lancé un bref regard à Élise et retenu un soupir, Bruno ne se laissa toutefois pas démonter :

« On va voir ce qu'on peut faire...C'est parti ?»

Sump ne répondit pas et la jeune femme dut hocher la tête pour donner le feu vert au styliste. Aussitôt, il fila vers le fond de la boutique. Le suivant du regard, le Gobelin croisa le regard d'une jeune fille blonde qui le dévisageait tout en accrochant des tuniques. Ils détournèrent ensemble le regard et alors que le Sekteg tripotait des chaussettes, se demandant bien à quoi ces drôles de tubes de tissu pouvait servir, Bruno laissa apparaître sa tête de l'arrière-boutique et demanda :

« Au fait, est-ce que l'argent est un problème ? »

« Non, pas du tout, il est riche. Tu peux y aller à fond, Bruno ! » lui répondit Élise en arrachant des mains la paire de bas que Sump était en train de renifler et de réduire en charpie.

Poussant une exclamation surprise, Bruno replongea néanmoins dans l'arrière-boutique. Il réapparut quelques minutes pus tard, les bras chargés de vêtements qu'il tenait grâce à des cintres.

"Le plus dur dans mon métier c'est de respecter la personnalité du client. Et dans ce cas-là, croyez bien que ce n'est pas facile."

Il fourgua sans ménagement son fardeau dans les bras d'Élise avant de présenter les articles qu'il avait choisi un à un :

« Alors pour commencer je vous propose ce débardeur en coton noir. Vu que vous êtes très fin, presque trop, je vous en ait choisit un très moulant. Ensuite voici une tunique noire elle aussi, légère et moulante également. Son col en V et ses manches longues vous iront à ravir. Pour le bas, je vous propose ce pantalon en cuir de vachette de très bonne facture. Enfin, sentez-moi cette odeur, ça ne trompe pas ! »

En effet, le pantalon, noir, sentait drôlement bon. Quelle bonheur pour les sensibles narines du Sekteg ! Cela lui redonna tout de suite la force de continuer à écouter le flot de paroles que déversait Bruno.

« Il ira également très bien avec vos bottes tout en étant très résistant. »

Il risqua un coup d’œil en direction de la trogne du Gobelin mais celui-ci ne trahissait aucune émotion aussi il continua sans perdre son ardeur :

« Un poncho gris pour les nuits fraîches ainsi qu'une veste à capuche sombre qui devrait vous plaire. Ce nouveau genre de survêtements fait fureur chez les jeunes en ce moment. Deux paires de chaussettes et une paire de sous-vêtements, au cas où ettttt...pour finir, quelque chose qui devrait particulièrement vous plaire : ceci. »

Tout fier, le styliste dévoila un haut identique dans la forme à celui que portait actuellement Sump. Toute neuve et noire ébène, il s'agissait d'une autre sorte de tunique sans manches et séparée au milieu faites d'un cuir de bien autre qualité. Des boutons doré permettait de la fermer cependant contrairement à celle qu'il portait.

« Et comme le marron vous va bien, cet article, le poncho et le pantalon existent de cette couleur... mais bref. Et si vous essayiez tout ça ? »

Curieux, Sump se mit à se déshabiller sans attendre. Il se demandait de quoi il aurait l'air avec tout ces nouveaux habits. Après tout il avait presque toujours eut les mêmes vêtements et peut-être se ferait-il moins remarquer avec un style plus conventionnel...
Il ne remarqua pas l'air effaré et infiniment gêné de Bruno et d'Élise lorsqu'il se mit tout nu en plein milieu de la boutique. Afin de ne pas compliquer davantage les choses, les deux s'adressèrent un regard entendu et ne pipèrent mot.

Suite.

_________________
Sump


Dernière édition par BreadOOney le Ven 26 Aoû 2016 08:41, édité 9 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Jeu 3 Juil 2014 01:16 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Mer 5 Fév 2014 21:49
Messages: 40
Localisation: Sur la route de Tulorim
Les rues de la ville étaient déjà partiellement remplies. Toralgam, qui savait où se trouvait l’auberge, n’en avait que pour une vingtaine de minutes en se déplaçant comme il savait le faire. Cependant, sa blessure l’empêchait d’utiliser le maximum de ses capacités et la tâche se révéla bien plus dure que prévue. Sa course était saccadée et il devait avancer en esquivant les passants et les stands de marchandises. De plus, il s’essouffla anormalement vite. Il dut bientôt s’arrêter sous peine de s’écrouler de fatigue, et il s’assis sur une caisse en bois qui trainait non loin de là.

(Ca fait une semaine que je ne mange pratiquement rien, mon corps n’est pas prêt à subir un tel effort… le temps m’est pourtant compté.)

Un vieil homme s’approcha alors de lui. Il était grand et svelte, ses cheveux étaient blancs et son regard, perçant et sombre, lui donnait un air mystérieux et songeur. Il était habillé d’une tunique vert-pâle soignée et ample, ainsi que d’un chapeau en tissu brun.

Puis je t’aider jeune homme? Tu me sembles bien fatigué.

A vrai dire vous ne me seriez d’aucune aide mon bon monsieur, je dois me rendre à l’auberge de l’Au-Delà et je n’ai pas le temps de m’attarder ici une seconde de plus. Excusez moi, je dois reprendre ma route.

Toralgam se redressa, prêt à reprendre sa course effrénée pour rejoindre son frère, quand le vieil homme l’interrompit une nouvelle fois.

J’insiste! Je connais un moyen bien plus rapide pour que tu te rendes à destination. De plus, vu ta fatigue physique, je ne te donne pas trois minutes avant que tu ne réitères un arrêt afin de récupérer. Suis moi, je vais te faire gagner un temps non négligeable.

Le vieillard tourna le dos à Toralgam puis se dirigea vers une petite ruelle, qui jonchait la rue dans laquelle les deux hommes se trouvaient.

(Cet homme à raison, je suis bien trop fatigué pour continuer ma route de cette façon. A cette allure là, je ne serai pas à l’auberge avant heure. Je ne peux pas me permettre de prendre autant de temps… voyons ce qu'il a à me proposer. Je n’ai de toute manière pas grand chose à perdre.)

Toralgam se décida à suivre l’homme, en gardant une once d’appréhension tout de même. Il s’avança jusqu’à la ruelle, dans laquelle le vieillard s'était engouffré, puis après quelques mètres, il se figea. Le vieil homme avait disparu, comme aspiré par l’ombre obscure qui recouvrait la totalité de l’endroit. Aucune sortie n’était pourtant possible, exceptées les deux extrémités de la ruelle. Anxieux de savoir ce qui était arrivé au vieil homme, Toralgam s’enfonça dans l’allée, qui devenait de plus en plus sombre. Aucun rayon solaire ne semblait pouvoir percer l’obscurité. De surcroit, l’atmosphère, en ce lieu, était des plus pesantes. La peur finit peu à peu par envahir le jeune homme se retourna et commença à rebrousser chemin.

Il ne s’était avancé que d’une dizaine de mètres dans la ruelle, pourtant, il n’en voyait pas le bout. Sa progression était inexistante et malgré les pas toujours plus grands qu’il faisait, il s’éloignait de la sortie. La scène était irréaliste, la ruelle paraissait le happer. Bientôt, il n’aperçut plus la lumière de la rue et se retrouva dans les ténèbres les plus profonds. N’étant pas nyctalope, Toralgam perdit la totalité de ses repères et n’osa même plus bouger. Il finit par hurler de désespoir en espérant qu’on puisse lui venir en aide.

Plusieurs instants passèrent et il était toujours au sein de la ruelle, plongé dans une nuit noire. De multiples pensées lui passèrent par l’esprit, et il comprit rapidement que s’il restait ici, il était voué à mourir, seul, loin des regards, dans un secret des plus total.

Soudain, un bruit de froissement transperça le silence mortelle de la ruelle, comme un pied qui effleurait le sol. Toralgam se releva brusquement, puis piocha une flèche de son carquois.

Il y a quelqu’un?

Aucune réponse ne se fit entendre mais à la place, un nouveau son vint se déposer sur les tympans du jeune homme.

Je suis armé! N’approchez pas ou je n’hésiterais pas à tirer ma flèche!

Le son semblait s’être dissipé, mais Toralgam ne se sentit pas pour autant à l’abris. Il avait de plus en plus de mal à tenir debout. Ses jambes ne parvinrent bientôt plus à le soutenir et il finit par poser un genou à terre. Après quelques secondes de lutte, il lâcha son arc, puis s’effondra au sol de tout son long.



_________________
Un souvenir, une pensée, une idée... L'imagination est votre principal outil de création.



Dernière édition par Le Toralgam le Mar 19 Aoû 2014 00:17, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Jeu 3 Juil 2014 16:51 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Mer 5 Fév 2014 21:49
Messages: 40
Localisation: Sur la route de Tulorim
Je t’emmène à l’auberge de Fridriche, qui se trouve au bord ouest de la ville. Fridriche est une de mes vieilles connaissances. Je suis sûr qu’il trouvera une solution pour pâlir ton manque d’argent.

C’est aimable de votre part Algar, mais je vois pas comment je pourrais obtenir une monture sans argent. Ca me parait insensé…

Tais-toi et suis moi.

Les rues de la cité étaient bondées. Le Soleil avait atteint son zénith, et marquait le début d’un combat acharné entre marchands et clients. Algar et Toralgam tentaient désespérément de se frayer un chemin, mais leur progression restait laborieuse. Le garçon fut même proche de se quereller avec un homme qui venait de le bousculer, mais Algar parvint à calmer le jeune homme, avant que la situation ne s'envenime.



_________________
Un souvenir, une pensée, une idée... L'imagination est votre principal outil de création.



Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 21 Juil 2014 21:31 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 14 Avr 2013 12:24
Messages: 50
Localisation: Yarthiss
Me voilà donc les rues de Yarthiss, à devoir voler l’équivalent de 50 Yus pour me faire accepter par cette bande de fêtards. Car certes, ce sont des voleurs, qui sévissent en groupe et sous les ordres d’un chef, mais ils sont surtout une bonne équipe de copains. Ca me fait presque mal au cœur, de savoir que par ma faute, leur groupe sera disséminé et leur chef livré aux autorités…

A côté moi, le dénommé Janus marche le nez au vent. Ses petites lunettes lui tombent sur le nez et lui confèrent un air des plus juvéniles. A tous les coups, ce mec n’a jamais fait de mal à une mouche.

- « Alors dis-moi, Janus. Comment faire pour dépouiller les gens ? Pour parvenir à leur subtiliser délicatement quelques Yus de la poche ? Hein ? »

Le grand dadet hausse les épaules.

- « J’sais pas moi. J’l’ai jamais fait. J’ai pas l’droit. Les autres, ils disent que je fais toujours tout foirer. »

Pourquoi ne suis-je pas étonné ? Il va donc falloir que je me débrouille tout seul… Et je n’ai nullement envie de voler cet argent ! Mais l’idiot de la bande doit croire que je l’ai fait… Bien…

Tout en marchant dans les rues, nous arrivons près de ma taverne favorite. Ici, pas de malfrats, que des gens aisés et bien élevés. Et là, tout s’éclaire : je sais pertinemment comment je vais m’y prendre !

- « Viens par-là, Janus ! J’aimerais te présenter à quelqu’un ! »

Et nous entrons.

_________________
Sihlaar


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Jeu 24 Juil 2014 23:18 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 14 Avr 2013 12:24
Messages: 50
Localisation: Yarthiss
Lorsque nous revenons à la taverne initiale, toute la bande de voleurs est dehors. Ils semblent nous attendre. Avant même que Valérend ne me demande si j’ai l’argent, je lui envoie la bourse pleine presque au visage. Je prends les devants. Je pense que ce genre de personne apprécie les initiatives.

- « Le boulot est fait. Tu peux compter. J’peux venir avec vous maintenant ? N’oublie pas que je détiens des informations importantes, et le temps presse… »

Il hoche la tête.

C’est alors que tous, entonnent une chanson, une de plus. Comme un signe ralliement, une preuve qu’on fait partie groupe.

- « Sihlaar montre-nous tes couilleuhs,
Sihlaar, montre-nous ton cul, ton cul !
Sihlaar… »


Et sans me faire prier, ayant toujours été fier de mes attributs, je baisse mon pantalon, dans un signe de victoire. Finalement, ils sont plutôt attachants, ces voleurs des bois. Ensemble, nous nous dirigeons vers la forêt, afin que je puisse rencontrer celui qu’ils appellent tous « Le Chef ». A les entendre, il s’agit d’un gourou ou un truc du genre… C’en est presque effrayant.

Sur la route, je pense à Astérie. J’espère qu’elle va bien, que rien ne lui est arrivé, qu’elle sera au rendez-vous du grand chêne.

_________________
Sihlaar


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 27 Juil 2014 16:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 20:05
Messages: 570
Localisation: Bouhen
Lorsqu'elle ne pu faire autrement que rejoindre la route principale descendant en longeant les premières maisons, Maâra congédia son compagnon, trop voyant et bien trop mort pour qu'elle puisse espérer arpenter les rues de la ville sans encombre. Vis-à-vis du chat, ce fut une autre affaire. N'ayant d'expérience avec les animaux que celles lors de son passage qui consistaient à fuir, mourir sous leurs griffes ou les tuer, elle fit la seule chose qui aura surement pour résultat un autre effet que de le garder loin d'elle. Elle sortit de son sac un torchon avec le reste de saucisson offert plusieurs jours auparavant en temps lunaire et une éternité selon son cœur par une humaine du nom de Lise, et le posa à terre. Le chat se jeta dessus, l'attrapa du bout de dents et avant qu'il ne commence à le manger, l'elfe filait vers les portes de la ville endormie.

Elle croisa deux gardes, en fin de ronde, somnolant ou presque qui ne lui posèrent guère de question après qu'elle se soit présenté comme une voyageuse ne traversant leur ville qu'afin d'acheter des provisions.






Pressée qu'elle est de s'éloigner des gardes, elle n'aperçoit pas l'enseigne de la taverne sur sa gauche à à peine quelques mètres de la porte sud. Elle marche droit devant la tête haute et, résignée à ne pas rester ici plus de temps que nécessaire, cherche un marché ou un endroit où se renseigner.

_________________
Maâra - Nécromancienne - Sindel
Ceux qui pensent que les morts appartiennent au passé, ne savent rien du futur


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 27 Juil 2014 19:31 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Dirigé pour Maâra -6-


Les rues de la cité déborde d'activités en ce moment de la journée. Des gens vendent leur produits dans les rues, d'autres discutent allégrement en profitant de soleil qu'offre cette nouvelle journée.

Certaines entre dans les divers magasins et d'autres se font expulser des tavernes fautes de liquidité. Maâra n'aura que l'embarras du choix, pour trouver quelqu'un à qui s'informer.

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 28 Juil 2014 02:50 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Intervention pour rp pré-quête 31 pour Maâra


Alors que tu circules dans la rue, un tintamarre attire ton attention. Non loin de toi, adossée sur le mur d’une auberge jusqu’alors inconnue, une fillette aux nattes blondes, à peine âgée de huit ans, frappe sur un vieux bouclier rouillé à l’aide d’une dague en mauvais état en criant à tue-tête :

« Oyé, oyé nobles gens, aidez-nous à sauver les sinolgures, espèce menacée d’instinction ! Sauvez les sinolgures et une bourse pleine de yus vous sera remise en récompense. »


Image

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 28 Juil 2014 21:09 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 20:05
Messages: 570
Localisation: Bouhen
Malgré sa motivation et sa sombre détermination, l'elfe a du mal à s'arrêter sur l'un ou l'autre commerçant pour le questionner, et malgré la taille raisonnable de la ville qui ne lui donne pas la nausée comme Tulorim, elle a l'impression que tous les habitants ou presque se sont donnés rendez-vous ici.
Pourtant, luttant contre sa nature elle s'approche d'une roulotte un peu à l'écart, tenue par une femme au regard dur et dont la marchandise plus ornementale qu'alimentaire attire peu de monde en cette heure. Pendant que la commerçante explique à l'elfe comment se rendre à la taverne, essayant du même coup et avec emphase de lui vanter l'intérêt de ses marchandises pour s'y faire respecter, une petite fille adossée à un mur se met à taper sur un bouclier avec un autre objet en métal et hurle un slogan que Maâra n'écoutait que d'une oreille avant que la vendeuse ne vilipende la petite.

- Veux-tu cesser ce boucan infernal !! hurle-t-elle sans prendre la peine de s'éloigner des propres oreilles de l'elfe grise. Tu m'enquiquine la clientèle. Va voir ailleurs ou j'te chasse à coup d'bâton.

« Oyé, oyé nobles gens, aidez-nous à sauver les sinolgures, espèce menacée d’instinction ! Sauvez les sinolgures et une bourse pleine de yus vous sera remise en récompense. »
Répète sans s'affoler la petite fille et, tout à coup, l'elfe grise quitte la vendeuse sans même la remercier, visiblement intriguée, voir émerveillée, par les dires de la petite devant laquelle elle s'accroupit.

- Des Silnogures !? Ici ? Tu en as déjà vu ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

_________________
Maâra - Nécromancienne - Sindel
Ceux qui pensent que les morts appartiennent au passé, ne savent rien du futur


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 29 Juil 2014 03:37 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Intervention 2 pour rp pré-quête 31 pour Maâra


C'est avec un sourire que la petite regarda l'elfe grise s'approcher d'elle.

"Oh non madame, les slinogures ne sont pas ici. Mais la grande dame nous a dit que c'était des bêtes magnifiques, mais qu'ils étaient en danger d'instinction et que nous pouvions les sauver en recrutant des gens. Vous pourrez demander à Fenouil, il est juste là derrière cette porte " termina-t-elle en pointant du doigt la porte de la taverne.

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 29 Juil 2014 09:39 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 20:05
Messages: 570
Localisation: Bouhen
L'elfe grise ne cache pas sa déception d'entendre qu'aucun Silnogures avaient été vu par ici, mais la petite connait une dame dit-elle qui cherche des volontaires pour sauver ces bêtes magnifiques et qu'il suffit d'aller voir un certain Fenouil dans la taverne juste là.

- Oh oui, répond l'elfe, ils sont magnifiques, quel dommage que tu ne puisses en voir un en vrai, c'est un souvenir marquant. Nos ancêtres les avaient domestiqués tu sais, puis abandonner au profit des engins, continue-t-elle avec une pointe d'amertume.
J'en ai vu un couple, un jour, il y a plus vingt ans …. Ils étaient plus que magnifiques, presque magiques. Mais on les appelle les Sil-nogures, c'est important, retiens-le bien.

Malgré sa profonde tristesse, bien au delà du souvenir de son passage, Maâra se force à sourire à la petite avant d'aller vers la porte qu'elle lui a désignée.

((Et Leena, demande son faera pour lui rappeler sa promesse.
- Elle repose en paix, et j'ai toute la vie pour les retrouver.))

Une main sur la poignée, l'elfe grise se tourne vers la blondinette au bouclier.

- Tu viendras avec nous petite ?

_________________
Maâra - Nécromancienne - Sindel
Ceux qui pensent que les morts appartiennent au passé, ne savent rien du futur


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 29 Juil 2014 13:41 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Lun 7 Sep 2009 04:57
Messages: 13066
Intervention 3 pour rp pré-quête 31 pour Maâra


La petite t'écoute avec envie et intéret, contente d'avoir rencontré quelqu'un qui connait les silnogures.

" hum... Sil-no-gure... Silnogure, oui, madame je m'en souviendrai. "


La fillette tout sourire te regarde te diriger vers la porte, et répond à ta question:

" Non, madame, pas tout de suite en tout cas, je dois d'abord recruter le plus de gens possible, c'est important ! "

En poussant la porte, tu peux lire sur un écriteau :

Image

Lorsque tu franchis le seuil de la porte tu aboutis ICI


(((Attention, ta faera ne pourra pas être de la partie, je t'explique ça par mp. ;) La préquête est terminée pour toi, ton prochain rp devra être dans la quête, au lien indiqué ci-dessus !)))

_________________
Image

À votre service, pour le plaisir de rp !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Sam 9 Aoû 2014 06:06 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 25 Aoû 2012 03:24
Messages: 709
Localisation: Tulorim
<<< Précédemment.


61. Le défaut de Sump.


Sump sortit de la boutique de Bruno avec un air satisfait peint sur sa trogne verdâtre. Il portait sur son torse et ses épaules nus sa toute nouvelle tunique de cuir noir sans manches aux boutons dorés ainsi que le pantalon assorti. Il s'était vu dans la glace que lui avait tendu le commerçant styliste et avait apprécié ce qu'il y avait vu en s'observant sous toutes les coutures. Il avait fourré le reste de ses achats dans son baluchon avec ses anciens vêtements, qu'il ne jetterait pour rien au monde, ces derniers faisant parti de lui tout comme son silex tranchant devenu obsolète depuis Grifoniss qu'il gardait symboliquement. En pensant à la relique et au fait qu'elle soit entre des mains inconnues, son visage s'assombrit tandis qu'une sensation qu'il n'arriva pas à détermine lui broyait le cœur. Il se sentait un peu...seul... ce qui était étrange puisqu'il était tout le temps seul. Pour se changer les idées et pour repousser la frustration qui montait en lui, il jeta un coup d’œil derrière lui et vit Élise essayant de se dépêtrer du collant et extravagant Bruno. Ce dernier était une des rares personnes auxquelles le Gobelin sauvage avait lâché un merci mais il le méritait bien. Il s'était occupé de lui comme d'un client normal, sans aucun racisme ni supériorité et n'avait pas bâclé le boulot loin de là. Il y avait décidément de bons Humains...

Le Gobelin se remit à regarder devant lui et constata que la rue commerçante se remplissait à nouveau mais contre toute attente cela ne le gêna pas tant que ça. Pour une fois dans sa vie, il n'avait pas trop peur de se montrer et il en était le premier étonné. Si un jour il s'était douté que les vêtements avaient tant d'importance...

Mais soudain ses yeux noirs bloquèrent sur un visage pâle parmi la foule. Une tête en forme d’œuf aux cheveux noirs rasés de près et à la bouche en bec de canard. Il connaissait cette tronche mais mit quelques secondes à la remettre et ce n'est que lorsque l'individu le remarqua à son tour qu'il y parvint. C'était le type de la forêt auquel il avait volé une bourse pleine de yus ! Comment l'avait-il reconnu ? Et surtout que foutait-il là à cet instant précis ? Le Sekteg ignorait la réponse à ces deux questions mais il ne lui fallut guère davantage pour que ses jambes se mettent en action, le faisant détaler comme un lapin vers le port juste à gauche au moment où Élise s'adressait à lui :

« Quel pot de... Eh ?! »

C'était la crise, encore. Sans savoir s'il était poursuivi, le Gobelin fonçait de nouveau entre les jambes des différents dockers, marins et autres ouvriers qui reprenaient par chance leur travail après leur pause casse-croute, offrant au Sekteg un moyen de se camoufler dans la petite foule masculine et bourrue se faufilant, se glissant et en n'en faisant jurer plus d'un.
Le Sekteg n'aurait peut-être pas du fuir. Le type ne l'avait peut-être regardé que par pur hasard. Il ne l'avait pas aperçu dans la forêt alors comment pouvait-il le reconnaitre ? Mais voilà, le principal réflexe de Sump devant une situation potentiellement problématique c'était la fuite.
Il finit par arriver près de la mise à l'eau, s'éloignant des stands de commerce ainsi que des différents étals et charrette prêtes à être chargées accolés aux murs des maisons autour de la rue commerçante et continua sa course sous les regards médusés ou moqueurs des solides gaillards qui se tenaient là, à se passer des caisses ou des sacs.

« Galope plus vite p'tit ! Y va t'chopper ! » lui beugla l'un d'eux en se marrant.

Sump était donc bien prit en chasse...Trop facile sinon.

Il fonça donc droit devant lui, vers le fond du port, là où une solide palissade de bon bois empêchait de suivre le fleuve qui continuait sa route vers d'inconnues contrées que Sump à cet instant précis, mourrait d'envie de visiter pour se cacher. Il aurait aimé être partout sauf dans cette foutue ville où le moindre de ses faux pas pouvait le faire tuer.
Sans prêter attention aux jeunes colosses aux barbes encore fragiles et duveteuses qui le regardèrent s'approcher avec des airs diaboliques, patibulaires et sournois, Sump escalada avec agilité un monceau d'énormes caisses en bois ce qui lui permit de se projeter assez haut contre la palissade pour rebondir contre elle afin d'atteindre de justesse le haut toit d'une maison. Avec un grognement venu du fond du cœur, il se hissa aussi vite qu'il put et galopa sur les tuiles de bois comme il n'avait jamais galoper tout en faisant attention à ne pas déraper.
Il effectua un audacieux saut pour se réceptionner difficilement sur un autre toit et continuer sa course sans accorder un seul instant d'attention à la super vue qu'il avait du château. Ne s'abandonnant déjà pas facilement à la mort, Sump avait en plus une dose de protéines non-habituelle dans son organisme grâce à son copieux déjeuner, ce qui lui permettait de dépasser ses limites.

Malheureusement et malgré ses précautions, son pieds botté finit par déraper sur une tuile mal accrochée et il chuta sur le côté avant de rouler le long du toit jusqu'à tomber dans le vide.
Il réussit néanmoins à s'accrocher à la gouttière du bout des doigts mais choisit finalement de se laisser tomber pour ne pas que son poursuivant ne l'attrape. Le Gobelin chuta donc lourdement sur une poubelle qu'il fit tomber dans un beau fatras et un nuage de mouches. Étourdis, il ne se laissa pourtant pas le moindre instant de répit et il se releva avec difficultés pour constater qu'il se trouvait dans une étroite et boueuse ruelle, encore. Sans prendre le temps de reprendre son souffle, il s'élança vers une des extrémités de la venelle mais quelque chose tomba brutalement juste devant lui, coupant brutalement sa route. C'était son poursuivant.

Sump essaya de faire demi-tour pour tenter sa chance de l'autre côté mais l’individu l'attrapa fermement par le bras. Aussitôt bloqué dans son élan, le Sekteg voulut planter ses dents pointues dans la chair qui le retenait mais au moment où ses mâchoires allaient se refermer sur la main gantée de noir de l'inconnu, celle-ci disparut pour réapparaître contre le côté de son visage et le projeta contre le mur de la ruelle. Les mains de Sump épargnèrent à son visage de manger du bois.

« Du calme, duuu caaalme ! » dit l'individu en levant les paumes en l'air. « Je ne te veux aucun mal, juste que tu me rendes un petit service ! »

Essoufflé, Sump se retourna, méfiant et soupçonneux, et fixa l'inconnu droit dans les yeux qui lui respirait correctement, comme s'il n'avait pas couru. Celui-ci sourit et hocha la tête, une moue admirative sur sa trogne atypique :

« T'es franchement rapide, tu m'as impressionné. On rencontre pas souvent de Gobelins ici mais j'imagine que c'est courant chez votre espèce cette dextérité, cette agilité... »

Sump n'était pas d'humeur à écouter des bavardages inutiles. Il ne l'était d'ailleurs jamais. Le type s'en rendit compte et décida d'en venir directement aux faits :

« Je sais que c'est toi qui m'a piqué ma bourse dans la forêt, p'tit fripon. commença le type, un sourire malicieux sur le visage.
"Heureusement que la plupart du temps je met mon butin dans le coffre...T'as pas pu l'ouvrir celui-là n'est-ce pas ?"

L'individu fit une courte pause pour savourer la réaction du Sekteg qui se fit attendre avant de continuer :

"Relax, mon gars ! Je ne vais pas te la reprendre cette bourse, tu l'as gagner pas vrai ? Au contraire, ce que je vais faire c'est que je vais te proposer quelque chose de bien plus intéressant...qui pourrait te rapporter, disons... quelques dix mille yus."

Les yeux de Sump s’agrandirent après quelques secondes de traitement d'informations.
Il ne s'y connaissait pas des masses en chiffres mais un rapide calcul fit travailler ses méninges gobelinesque. La Doyenne de la Sororité de Selhinae lui avait parlé d'un millier de yus quand elle avait énuméré ce qu'il possédait. Il se rappelait aussi des cours de mathématique qu'il écoutait d'une oreille distraite dans le petit hameau non loin de Dehant et savait donc que dix équivalait à 10 multiplié par un.
En d'autres termes cet inconnu lui promettait donc dix fois plus d'or qu'il n'en possédait déjà. Comme ça. En toute simplicité.
Au lieu d'y déceler un piège, une anguille sous roche, une couille dans le manu comme toute personne normale, le Sekteg se mit à boire les paroles de l'inconnu, les yeux brillant d'une avidité que l'on pourrait diagnostiquer de maladive, oubliant tous les principes qui lui avait permit de rester en vie jusqu'ici à savoir entre autre de ne jamais baisser sa garde.
L'inconnu disait s'appeler Taïgon et était un individu dont le sympathique métier consistait à éliminer vite et bien des cibles gênantes pour d'autres en échange de somme consistante. Tout existait dans le monde.
Quelqu'un lui avait donc promit la modique somme de trente mille yus en échange de la mort de Josua Harthefeld, un des cinq fils du roi dirigeant le royaume de Yarthiss.

« Je suis donc prêt à te filer un tiers de la récompense si tu m'aides et qu'on réussit. C'est un gros contrat et ce sera pas simple mais j'ai un plan. J'ai juste besoin d'un petit coup de main pour le mettre à exécution...T'es partant ? »

Sump le regarda droit dans les yeux quelques secondes. Ce n'était pas raisonnable, ça non et il le savait. Normalement, il n'était là que pour soigner sa main malade et depuis la destruction de son clan, il avait toujours vécut en évitant les dangers inutiles pouvant se révéler nocifs pour sa survie. En outre, il avait bien assez de yus pour se tenir hors de portée du besoin pour un bon bout de temps au vu de ses faibles consommations et n'avait donc pas besoin de cinq fois plus. Non, décidément, ça ne valait pas le coup. Il fallait qu'il rejoigne Élise puis Nimbé afin de trouver un remède à la maladie qui le rongeait puis, une fois guérit, il repartirait dans sa forêt se mettre en sécurité loin des dangers et des folies de cette ville de fous...

« Alors ? » le pressa le tueur.

« Oui. »

Dix mille yus c'était dix mille yus.

Suite.

(((Même si je sais que ce n'est pas obligatoire ni important, j'aimerais qu'on enlève 100 yus de ma fiche pour les vêtements qu'il a acheté)))

_________________
Sump


Dernière édition par BreadOOney le Ven 26 Aoû 2016 08:41, édité 11 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 13 Aoû 2014 20:21 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Mer 13 Aoû 2014 15:02
Messages: 16
Localisation: La Mine Oubliée
Realmas arriva dans les rues de la Cité de Yarthiss, impressionné par la densité de la population. Des marchands en tout genre, des habitants de toutes races marchaient dans les grandes rues pavées. Il demanda à un petit elfe blanc qui passait ce qu'il y avait à voir dans cette ville.

" Cela dépend ce que tu souhaites " répondit l'elfe.

" Je veux avoir quelque chose à faire, n'y a-t-il pas d'endroit où l'on pourrait se faire engager pour donner des services ? "

" Il y a bien la milice par là si tu veux "dit-il en pointant du doigt une rue.

" Merci pour ton aide, mon ami "finit Realmas.

Et c'est de ce pas que Realmas se dirigea vers la rue indiquée dans l'espoir de trouver de quoi s'occuper et s'installer dans cette ville.

_________________
Image

Realmas, Thorkin, Guerrier


Haut
 

 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Jeu 14 Aoû 2014 21:34 
Hors ligne
 Profil

Inscription: Mer 13 Aoû 2014 15:02
Messages: 16
Localisation: La Mine Oubliée
Realmas marchait avec empressement vers les portes de la ville quand il pensa :

(Réfléchissons. Il m' a demandé une mine. Une mine est sombre. Quand je vais à la mine je prends une torche, donc j'aurai besoin d'une torche. Est-ce que j'emprunte une pioche aussi ? Oh et non faut pas exagérer, je suis en mission quand même !)

Le cerveau du Thorkin tournait à plein régime.

(Mais où fichtre vais-je bien pouvoir trouver des torches ? Bon, je verrai sur le chemin.)

Il but une rasade de bière et continua. La bière. Il venait de finir sa bouteille ! Il en faillait donc une autre, car il est coutume chez lui d'avoir toujours de la bière à portée de main. Une taverne, il devait bien y en avoir une dans cette ville ! Il décida de se renseigner auprès des passants, car il en avait vraiment besoin. Il héla un humain qui marchait.

"Eh l'ami ! Tu es d'ici ?"

"Oui ..?"

"Saurais-tu m'indiquer si il y a une taverne dans le coin ?"

"Oui, il y en a une au sud de la ville, juste devant les portes menant vers les montagnes. Mais comment dire, elle est ... mal fréquentée, il y a des bagarres tout les jours, et les choses comme ça. Je n'y suis rentré qu'une seule fois et ce fut la dernière.dit-il en désignant une large cicatrice sur son bras. Mais si tu le souhaites, vas-y rentres-y. On l'appelle les portes de l'Enfer, tu la reconnaîtras assez facilement."

"Merci l'ami."dit-il en adressant une tape amicale dans le dos de l'humain.

Realmas repartit, bien décidé à rentrer dans cette taverne.

(Un peu de bagarre ne me fera pas trop de mal, je pense. Juste faire attention à ne pas trop s'amocher ! Et j'ai une de ces envies de boire ! Bon, faut qu'je marche si je veux rentrer de ma mission avant le début de soirée.)

Et c'est de ce pas que le thorkin marcha vers la taverne.

_________________
Image

Realmas, Thorkin, Guerrier


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 296 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15 ... 20  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016