L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Sam 21 Sep 2013 15:14 
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Arrivant dans les rues de la cité , Hawke ne put s'empêcher d'exprimer son soulagement . Il marcha d'un pas rapide , voulant trouver une taverne au plus vite . L'obscurité s'installa peu à peu, mais cela ne gêna nullement l'elfe , complètement nyctalope .

Hawke arriva assez facilement à trouver l'auberge, bien éclairait et d’où se dégager beaucoup de bruit et de chaleur .
Il ne remarqua qu'au dernier moment le garde qui se tenait non loin de l'entrée du bâtiment .

"Bonsoir !" commença t-il .
C'était le même garde qu'aux portes de la ville .

"Que me voulait vous encore ? Ais-je déjà fait quelque chose de mal ?!" déclara Hawke .

"Absolument pas, je veux juste savoir comment je dois vous appelez , je me présente, Shill, garde venant juste de l'être ."

Il portait un long fourreau a la ceinture, renfermant surement une grosse épée a deux mains, lourde et peu maniable . Le garde avait aussi une cuirasse d'apparence solide et très lourde, ne laissant pas beaucoup d'espace pour se mouvoir rapidement .

"Bien, je suis Hawke, elfe-gris et fanatique, c'est comme cela que l'on me nomme . J'ai en effet hérité de sombre pouvoirs, très destructeurs . C'est pourquoi je me suis fait rejeter de la société, et c'est aussi pourquoi je viens ici . Cela vous vas ?" répondit Hawke d'un ton cinglant .

"Je vois. J'ai une proposition à vous faire, un duel, le perdant devra donner quelque chose au vainqueur et il lui devra aussi le plus grand respect . Acceptez vous ? " laissa tomber Shil, déçu par la réaction de Hawke .

"J'accepte, suivez moi, j'ai vue une ruelle qui seras parfaite, le premier qui tombe ou qui est repoussé jusqu’à ’ à l'extrémité de l'allée a perdu, d'accord ?" répondit Hawke, un sourire aux lèvres.

Shill acquiesça, suivant Hawke en regardant attentivement ce qu'il portait sur lui . L'elfe avait en effet, un fourreau qui renfermer une petite arme, sûrement une dague se dit le garde . Il portait aussi une magnifique cuirasse elfique de bonne facture. Elle paraissait extrêmement légère, laissant une capacité de mouvement parfaite.

Pas très rassuré par tout cela, Shill pensa qu'il n'aurait jamais dût proposer ça ...
De son côté, Hawke était plus que serein, il avait en effet remarquer la lourdeur de l'équipement du garde, l'elfe devait surtout compter sur cela !

En arrivant dans la sombre ruelle, Hawke était prêt, il avait oublier toute sorte de fatigue .

"Bien, restez a cette extrémité, et attendez mon signal. Quand je lèverais le bras, le duel commence." ordonna l'elfe .

Hawke alla se poster de l'autre côté de la ruelle . Sortant sa dague elfique d'un mouvement sec, il leva le bras, signifiant que le combat commençait . L'arme était totalement équilibrée dans la main de l'elfe, ni trop lourde ni trop légère pour ne pas voler au moindre choc . S'élançant tel un serpent, Hawke courut et arriva devant le garde, se stoppant net, il décocha un large coup de gauche a droite, histoire d'observer la réaction de Shill . Ce dernier avait a peine avancer, ayant pris trop de temps pour dégainer son épée et pour l'empoigner correctement a deux mains . Il esquiva le coup, faisant un bond en arrière et mettant son arme en face de lui il fît un arc de cercle avec sa lame, de façon a faire reculer l'elfe.
L'action eu l'effet attendu, Hawke dût bondir en arrière pour ne pas se faire faucher.

Se relevant, sa réaction ne se fît pas prier il attaqua encore, cette fois si, surtout pour déstabiliser le garde. Il frappa sur le flanc droit de Shill, tapant de plein fouet la cuirasse de ce dernier. Le garde avait baissé son arme avec l’élan de son dernier coup. Profitant de cette petite erreur de débutant, Hawke lui décocha un coup de pied d'une force assez respectable dans le torse. Le garde tomba sur le dos, son épée a ses côté.

"On arrête ici ou je peux continuer ?" lança Hawke.

Shill déclina d'un mouvement de tête.
"Bien, bravo a toi, tu as gagner mon respect le plus total . Tu ferait mieux d'aller a l'auberge de reposer . Je viendrais demain t'apporter ce que je te doit ." dit le garde en se relevant et en tendant sa main pour saluer Hawke.

L'elfe la serra d'une bonne poigne et tourna les talons directions l'auberge.


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Ven 27 Sep 2013 19:54 
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En sortant de l'auberge, Hawke s'assit par sur le pavé de la rue qui était juste devant, en retrait, comme si il attendait quelques chose ou quelqu'un.

(Bon, si Shill n'arrive pas, je partirai dans la forêt du sud de la cité, cela peut-être intéressant de voir un peu de nature !) se dit le Sindeldi.

Perdu dans ses pensées, il ne vit même pas le jeune garde qui arriva par la droite.

"Bonjour Hawke ! Tu es un peu trop matinal pour moi ... commença Shill dans un baillement.

"Je sait, je n'aime juste pas perdre du temps inutilement en restant dans un lit." expliqua Hawke sur un ton neutre.

Shill portait la même cuirasse que l'autre soir, il avait juste changer ses habits en dessous.
L'elfe quand a lui n'avait rien changer car il n'avait aucun autre habits.

"Bien, je pense avoir trouver quelque chose a te donner. C'est une dague, elle est peut-être magique, je n'en sait rien car je ne l'ai jamais utiliser et c'était un cadeau que l'on m'avait fait." dit Shill en sortant un étui contenant la dague et en le tendant a Hawke.

L'elfe le pris et sortant la dague il ne pût s'empêcher de sourire en apercevant l'arme. Cette dernière était extrêmement décorée mais paraissait quand même très bien aiguisée. La dague, décorée d'un sorte de trait rouge tout le long de la lame, avait une petite garde et possédée aussi au bout du manche, un pierre d'un bleu éclatant. La zébrure rouge parcourant la lame était faites d'une matière inconnu de Hawke, il se promit de se renseigner sur cela.

"Merci l'ami !" laissa tombe Hawke, un petit sourire aux lèvres.

"C'est normal, je te devais cela et en plus je n'en ai pas l'utilité." expliqua le jeune garde, souriant comme jamais.

"Bien, je doit aller dans la forêt, au sud. Au revoir !

"Pas de problème. Au revoir Hawke .

La discussion étant terminer, Hawke partit d'un pas rapide vers les grandes portes de Yarthiss, de façon a rejoindre la forêt.
Le trajet se passa sans encombre, Hawke avait accroché l'étui de sa nouvelle arme a sa ceinture.


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 9 Oct 2013 16:20 
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Passant les larges portes de Yarthiss, Hawke entreprit de visiter un peu la ville. Il faisait un temps magnifique et un beau soleil éclairait les larges rues. Ne connaissant pas du tout la ville, le Sindel s'égara bien vite dans une petite ruelle. Il faisait très sombre car les toits au-dessus se touchaient, ne laissant passer aucun rayon de lumière. Par pure curiosité, Hawke s'engagea dans l’allée sombre comme la mort. C'était un cul-de-sac. Il ne s'en aperçut qu'après être arrivé au fond de la ruelle.

(Pfff... Quelle perte de temps ...) se désola le Sindel.

"Bonjour !" dit une voix féminine venue de nulle part.

"Qui est là ?" s'écria l'elfe en sortant ses deux dagues et en tournant sur lui-même, scrutant l'ombre.

"Tu es ?" demanda une femme en sortant tout d'un coup de l'ombre statique.

Elle portait un corset pourpre et noir, s'accordant très bien avec ses cheveux noirs corbeaux et ses yeux marrons foncés. Portant un bas de la même couleur et des chausses gris foncé. Elle avait une peau gris clair, caractéristique des Sindeldi.

"Je vous pose la même question. Mais par politesse je vais d'abord vous répondre. Je suis Hawke, Sindel comme vous je crois." répondit Hawke en rangeant ses dagues.

"En effet, je m'appelle Cinn, Sindel comme toi et magicienne d'obscurité." déclara l'elfe en souriant.

Se rapprochant un peu plus d'elle, Hawke sourit en répondant :
"J'ai moi aussi des pouvoirs liés à cet élément, bien que cela soit un peu contre mon grè. Je ne voue aucun culte à Thimoros, j'adore plutôt Sithi, notre protectrice."

Restant à sa place, Cinn passa une main dans ses cheveux noirs comme la nuit.
"Intéressant, comme je te l'ai dit, j'ai moi aussi des pouvoirs liés à l'ombre et la mort. Je te rassure, je vénère aussi Sithi, bien que je prie Thimoros dans de rares occasions ..." dit-elle.

"Et tu me veux quoi ? Je ne pense pas que tu te sois cachée dans cette ruelle sans raison." questionna Hawke d'une voix neutre.

"En effet, je me cache pour fuir." répondit Cinn d'une voix gênée.

"Qui est cet ennemi ? Je peux peut-être t'aider."

"Cela m'étonnerait que tu puisses m'apporter une quelconque aide, ils sont bien trop nombreux et expérimentés." expliqua l'elfe en passant une main dans ses cheveux.

"Mmh... Bien, je comptais partir vers Tulorim." dit-il.

(D'ailleurs Tsuki devra se débrouiller sans moi ...)

"Je peux t'accompagner ? Désoler d'être aussi directe mais j'ai pas mal de problèmes." déclara Cinn un sourire aux lèvres.

"Bien, mettons-nous en route maintenant, je n'ai malheureusement pas les moyens de me payer un cheval digne de ce nom ..." répondit Hawke.

"Ah, j'ai un destrier qui fera l'affaire, seulement il faudra voyageait tout les deux sur la même monture, si ça ne te dérange pas ..."

"Je crois que je n'ai pas trop le choix." répondit Hawke dans un léger sourire.

"Je vais à l'écurie, j'ai là-bas cheval et provisions. Retrouve-moi aux portes nord, je connais la route pour Tulorim" dit la magicienne.

Hawke acquiesça, finalement content de la tournure des éléments.

(Bon eh bien cela me fait une amie en plus. Il faudrait d'ailleurs que j'aille dire à Shill que je pars, je ne voudrais pas qu'il se demande où je suis passé pendant tout ce temps.)

Cinn était déjà parti, laissant Hawke seul. Le Sindel sortis de la ruelle et tomba nez à nez avec le jeune garde.

"Bonjour Hawke ! Je te cherchais justement !" commença Shill

"Désolé, je n'ai pas le temps, je pars dès maintenant vers Tulorim." expliqua l'elfe sur un ton neutre.

"Ah, d'accord ... Bon eh bien bonne route, je voulais juste te demandais quelque chose ... répondit Shill.

"Dit toujours." déclara Hawke, curieux d'en savoir plus.

"Je cherche une jeune femme ayant la peau grise comme toi, des cheveux noirs et des yeux marron foncés. expliqua le jeune homme.

(Coïncidence ? Je ne pense pas !) s'étonna l'elfe.

"Désolé, je n'ai jamais rencontré une telle personne. Et que fait tu à cette heure si ? Un garde doit bien avoir quelques choses à faire non ?" répondit Hawke, choisissant de mentir à Shill.

"Heu... En fait... Heu... Je suis remplacé pendant la matinée, je suis encore en formation." déclara maladroitement le garde.

"Bon je te laisse, je ne dois pas traîner." termina Hawke en s'en allant.

(Curieux comportement. Il est tellement crédible ... Je ferais mieux de me méfier de lui, à l'avenir.)

Hawke pressa le pas vers ce qu'il pensait être les portes nord de Yarthiss. Il arriva assez vite là-bas, il devait être midi ... Cinn était déjà prête, dans son corset mettant en valeur sa poitrine. Elle portait en plus un petit fourreau à sa ceinture, renfermant sûrement une dague.

"Te voilà enfin !" déclara la Sindel.

"Oui, je suis prêt, partons." répondit Hawke dans un léger sourire, ne lui révélant pas la discussion qu'il avait eue avec Shill.

Cinn monta sur le cheval. Il avait une robe noire et un crin de la même couleur. Équipé d'un harnais de cuir rouge et de rênes.
Elle lui tendit la main pour l'aider à monter. La prenant délicatement, Hawke monta sans problème sur l'animal. S'asseyant derrière Cinn, un peu serré, il paraissait gêné.

Ressentant ce malaise, elle lui dit : "Ne t'en fait pas, tiens-toi à moi si tu as peur de tomber."

Une fois bien positionnés, ils partirent en direction du Nord en soulevant derrière eux des volutes de poussières.


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Dernière édition par Hawke le Mar 24 Déc 2013 15:13, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 10 Nov 2013 23:18 
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"Sale" était le seul mot qui venait à l'esprit de Roderick quand il s'agissait de qualifier la partie de la ville ou il s'était égaré. Les pavés étaient déchaussés, les facades décrépites et les rares badauds le toisaient, l'air de se demander si il valait la peine qu'on le détrousse. Certains louchaient sur son arc ou sur ses vêtements avec un air d'envie, et un mendiant vint lui quémander une pièce, qu'il lui céda. Sitôt qu'il eut accompli cet acte de générosité, une demi-douzaine de miséreux vinrent lui formuler la même demande, s'accrochant à ses bras d'un air suppliant. Roderick se dégagea avec fermeté, et reprit son chemin.

(Par les dieux ! Si je dois donner une pièce à chaque mendiant que je croise, je serais ruiné avant d'atteindre le bout de cette rue !)

Le jeune archer devait bien avouer qu'il ne se sentait guère rassuré, ainsi perdu dans les ruelles les moins fréquentables de la cité.

Par chance, il finit par retomber sur un quartier plus convenable, bien que loin de l'opulence. Au bout de la rue, il vit même une enseigne qui lui redonna du coeur au ventre : celui d'une chopine pleine, signe universel désignant la présence d'une taverne. Pressé de pouvoir se reposer et se restaurer, Roderick accéléra le pas. "Auberge de L'Au-Delà", lut-il machinalement avant de franchir le pas de la porte.


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 Sujet du message: Je ne supporte pas l'inaction
MessagePosté: Jeu 9 Jan 2014 23:50 
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La jeune fille avançait sans but dans les rues de la ville. Bien sur, il n'était pas facile de deviner à première vue que cette silhouette sombre, vêtue d'une cape masquant son visage et couvrant tout son corps était une femme. Cependant, il y avait dans sa démarche, dans son attitude et dans son aura quelque chose d'indubitablement féminin qui tranchait avec son pas quasi militaire. Et bien des passants désireux de détourner les yeux de cette ombre qui semblait augurer des ennuis sentaient leur regard comme attiré par cette étrange silhouette.
Loin de se douter de la méfiance qu'elle inspirait autours d'elle, ou plutôt s'en moquant, Siam songeait. Elle s'était réveillée ce matin avec un curieux sentiment qu'elle ne parvenait pas à analyser.

(Décidément, j'ai l'impression d'avoir manqué quelque chose... Mais quoi, bon sang? Rien ne devrais me troubler en ce moment : je viens de mettre la main sur un joli pactole et n'ai donc plus à me soucier de l'argent pendant un temps... En plus, j'ai réussi à me débarrasser de ce gamin qui me collait au basques depuis trois jours après que je l'aie aidé contre des brigands... Bon, c'est vrai, j'ai un peu triché. Mais je n'aurais pas été obligée de l'assommer s'il m'avait écoutée!)

Un vague sentiment de culpabilité l'envahit, et elle chassa cette idée de son esprit en secouant la tête.

(De toute façon ce n'est pas ça. J'ai l'impression que c'est un malaise plus profond, quelque chose que je traîne depuis longtemps sans vraiment y prêter attention. Voyons... Ça ressemble à... De la déception? Non, plus que ça... Un sentiment... d'échec? Mais en quoi aurais-je échoué?)

Elle leva la tête. Sans s'en rendre compte, se pas l'avaient porté devant l'endroit qu'elle préférait dans cette ville, une petite cour pavée avec au centre une statue. Celle-ci représentait un héros sur un cheval se cabrant, l'épée dégainée comme en plein combat. Et là, elle compris quel était le sentiment qui la taraudait depuis le matin.

(Je... ne fais rien de ma vie? Je n'ai aucun objectif... Ce serait cela, la cause de mon mal?)

Une volée d'oiseaux s'envola, et elle sourit ironiquement. Elle avait toujours eu en elle un fond de superstition, ce quelle considérait comme un travers et tentait fermement de réprimer. La magie, oui, ça existait, mais les présages dans des oiseaux et des ronds sur l'eau... Elle n'y croyait pas. Ou du moins, elle tentait de ne pas y croire.

(Bon, une bonne chose de faite! Même si en réalité, je ne suis pas beaucoup plus avancée qu'avant. Qu'est-ce que je veux vraiment? Hum... Il y a beaucoup de choses que je désire. Mais en tout cas, plus question de rester inactive maintenant que j'ai compris d'où venait ce "mal de vivre". Alors, que faire?)

Elle se remit en marche, toujours perdue dans ses pensées. Alors qu'elle s'engageait sur une voie plus fréquentée, un homme la bouscula et il se retourna avec l'intention de la houspiller. Cependant, le capuchon de Siam avait glissé, révélant ses pommettes hautes et son visage fin, trop étrange pour être véritablement humain. Sans réfléchir, elle planta ses yeux dans ceux de celui qui l'avait bousculée, ce qui le mit aussitôt mal à l'aise. Il grommela quelques mots d'excuses et s’éclipsa.
Tandis qu'elle remettait en place sa cape, elle entendit des murmures derrière elle. Nul besoin pour la jeune fille de se retourner ou même d'écouter leurs paroles; c'était en effet toujours la même chose, des interrogations mêlées de répulsion, chacun tentant une hypothèse sur ses origines. En général ils trouvaient assez vite, car elle était un équilibre quasi parfait entre les Humains et les Hinïons.

(Tssss... Encore des rumeurs, et des murmures. Stupides que vous êtes, persuadés de détenir la vérité et la justice. Oui, je suis une Semi-elfe. Et pourtant... Pourtant vous verrez! Un jour, vous m'admirerez, un jour je gagnerais votre reconnaissance. Afin de trouver ma place... je deviendrais une héroïne!)

Ses yeux se mirent à briller d'un éclat nouveau, et elle s'éloigna sans un regard pour le peuple. Elle se dirigeait d'un pas décidé vers la milice de Yarthiss.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 12 Jan 2014 18:53 
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Siam ne se sentait pas beaucoup plus avancée une fois sortie de la milice. Certes, elle avait maintenant une mission, ce qu'on pouvait considérer comme une avancée dans sa résolution de devenir une héroïne. Mais la jeune fille se sentait quelque peu décontenancée par rapport au contenu de ladite mission; autant elle ne se faisait pas de souci quand à la capture du charlatan dont les remèdes s'étaient avérés mortels pour trois enfants, autant elle doutait de parvenir à le retrouver dans une ville comme Yarthiss. Pour être franche, la patience n'avait jamais été son fort et se retrouver aux ordres de quelqu'un avait tendance à l’énerver.

(Allons, il ne sert à rien de ruminer des idées noires. D'autant qu'on m'a laissée libre de gérer cette mission comme je l'entend, ce dont je ne vais pas me priver. Surtout, ne pas se précipiter. Je vais commencer par me rendre chez les familles des victimes, ils devraient bien savoir qui leur a vendu ce fichu poison.)

Elle tira de sa poche le papier donné par le milicien sur lequel étaient notés las détails pouvant servir à son enquête, et pesta contre l'écriture en pattes de mouches de ce dernier.

(Il pouvait pas s'appliquer un peu? Travail de sagouin! Bon sang, même moi j'écris mieux et pourtant je suis loin d'être une virtuose en la matière...)

Plusieurs minutes et un nombre incalculable de jurons plus tard, elle tenait enfin un nom. Un seul, n'ayant pas réussi à comprendre le reste des inscriptions; elle soupira.

(Bon, c'est déjà un début. Et je me vois mal retourner à la milice pour étrangler ce type. Quoique...)

Un léger sourire étira ses lèvres fines devant l'image qui lui venait à l'esprit. Evidemment, ce n'était pas le meilleur moyen de monter en grade, mais elle savait très bien qu'elle ne passerait jamais à l'acte, n'ayant encore jamais tué personne. Du moins pas volontairement; mais elle ne se souciait pas vraiment du sort du soûlard qui avait tenté de lui voler le peu d'argent qu'elle possédait et qu'elle avait laissé étendu sur le sol, la nuque formant un angle peu naturel.
Siam en avait profité pour s'approprier les objets qui l'intéressaient dont une épée trop lourde pour elle, faisant presque la moitié de sa taille et qu'elle était forcée de porter dans le dos. Que cette lame ait appartenu à un homme de peu d'honneur la laissait de marbre, se souciant plus de son efficacité que de ses origines. Et elle était totalement sous le charme de cette épée qui, lorsqu'elle la brandissait, faisait paraître sa silhouette plus frêle, mais qu'elle avait appris à manier sans que son poids ne soit un problème.
C'est donc rassurée par son contact contre son dos que la jeune fille adressa bravement la parole à un passant.

"-Monsieur? J'aurais besoin d'un renseignement."

L'individu en question la dévisagea avec méfiance avant de répondre d'un ton sec.

"-Je n'ai pas le temps, adressez-vous à un autre.

-Daignez m'accorder un instant, répliqua la jeune fille, je serais brève.

-Mais je..."

Passablement énervée, elle le fit taire d'un regard glacial avant de poursuivre.

"Je cherche la maison d'une famille du nom de Brent. Ça vous dit quelque chose?

-Non, je ne connais pas ces gens. Au revoir."

Et il fila avant qu'elle ne lui pose d'autres questions.
Malgré ce premier échec, Siam continua a interroger les passants sans plus de succès; une heure plus tard, elle s'assit sur les marches de pierre d'une église, découragée.

(Visiblement, ce n'est pas le meilleur moyen pour retrouver rapidement quelqu'un. A ce rythme là, je n'accomplirais pas cette mission avant une bonne dizaine d'année. Comment faire?)

Tandis qu'elle réfléchissait à comment obtenir l'adresse des Brent, les cloches de l'églises se mirent à sonner alors qu'une procession vêtue de noir en sortait. A la mine sombre et triste de ces gens, elle devina qu'il était question d'un enterrement. La solution lui apparut avec une telle évidence que la jeune fille se maudit de n'y avoir pas pensé plus tôt.

(Un enterrement! Evidemment, ils ont bien dû enterrer l'enfant! Donc je devrais pouvoir me renseigner auprès des religieux qui tiennent les registres.)

Elle se leva et entra dans l'église consacrée à la déesse Moura, pour en ressortir quelques instants plus tard avec le renseignement désiré. Convaincre le prêtre de lui indiquer le domicile des Brent n'avait pas été compliqué: malgré quelques réserves au début de leur entretient, il avait très vite accepté de l'aider quand il avait appris qu'elle était envoyée par la milice pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Siam se dirigea donc vers les habitations.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 15 Jan 2014 00:07 
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La visite chez la famille Brent avait eu beau ne pas être très agréable, elle avait au moins permis à Siam d'obtenir de précieuses informations. C'est donc avec un espoir nouveau qu'elle prit la direction du marché de la ville.
Celui-ci se situait en bordure du port de commerce. Ce n'était pas à proprement parler un marché, mais plutôt une sorte d'étalage permanent de tout ce qui arrivait par le fleuve et qui n'était pas directement vendu aux magasins. En général, on y trouvait des produits peu chers mais, il fallait l'avouer, pas toujours légaux. Cependant, les fréquentes vérifications des membres de la milice rendaient les mésaventures peu fréquentes.

(Alors, elle a parlé d'un homme encapuchonné devant une fontaine en forme de gargouille...)

Fendant avec difficulté la foule compacte, la jeune fille arriva finalement près de ladite fontaine. L'eau qui en jaillissait était d'un brun sale et la mousse s'épanouissait sur l'horrible faciès de la créature de pierre. De nombreuses personnes piétinaient devant, attendant probablement un quelconque rendez-vous tandis que d'autres étaient assises sur la margelle du bassin. Mais de cape point, excepté bien sur celle que Siam portait en permanence.

(Comme je m'y attendais... Ce serait trop facile si il arrivait précisément à ce moment là, tiens, en passant juste derrière la femme en vert là bas... Et bien sur, en regardant dans la direction opposée... Puis il s'approcherait de la fontaine, patienterait un instant avant d'interpeller quelque bonne âme en quête d'un médecin pour lui vendre son prétendu remè...)

Elle interrompit soudain le cours de ses pensées. A peine à quelques mètres d'elle, précisément dans la direction où la jeune fille l'avait imaginé, un homme vêtu d'une cape avait surgit de la foule et se dirigeait vers la fontaine. Il ne parut pas la remarquer et elle se glissa après une carriole à bras tirée par un jeune pâtissier pour se rapprocher de lui. Elle passa ensuite du côté opposé du bassin en prenant soin de garder l'individu suspect dans son champ de vision. Il restait debout, assez droit, mais Siam ne parvenait pas à distinguer les traits de son visage. Peu de temps après l'arrivée de l'homme, un colporteur aborda la jeune fille.

"Une pomme, demoiselle? Je vous garantit que vous n'en trouverez pas de meilleure dans tout Yarthiss!"

"Non, merci", répondit elle sans lâcher son suspect des yeux.

"Vraiment? Allez, vous m'êtes sympathique. Je vous en offre deux pour le prix d'une!"

"Non, vraiment."

L'air dépité, il la quitta pour se diriger vers l'homme toujours en poste devant sa fontaine. Siam n'entendit pas leur dialogue, mais le marchand avait l'air d'essuyer un deuxième refus. Après que ce dernier fut parti ennuyer un autre passant, l'homme en cape se mit en marche; tachant de rester discrète, Siam le suivit.

(Pourquoi part-il maintenant? Il vient juste d'arriver et n'a encore escroqué personne.)

L'inconnu continua à marcher tandis que la large route pavée laissait place à une plus étroite, puis à une simple ruelle de terre battue bordée de chaque côté par de hautes maisons aux murs marqués par l'humidité. La jeune fille prenait soin de toujours rester à une distance raisonnable, mais la nuit tombant et le dédale se faisant encore plus inextricable, elle fut contrainte à se rapprocher bien plus que ne le lui permettait la prudence.
Soudain, l'homme s'arrêta sous une arche obscure. Puis il prit la parole:

"Et si vous sortiez de mon ombre, maître fureteur?"

Surprise, Siam ne songea pas à s'enfuir; de plus, elle était furieuse de s'être laissée entraîner dans ce lieu désert sans avoir flairé le piège. Dans un sursaut d'honneur, elle quitta l'abri du coin de rue qui masquait sa silhouette.

"Me voici, maître empoisonneur."

L'inconnu sourit avant de lancer d'une voix étrangement suave;

"Ah, je vois que vous avez entendu parler de mes petits talents en matière de... hum, de médecine."

"Pourquoi avoir empoisonné ces trois enfants? Interrogea sans préambule la jeune fille.

"Disons que c'était par manque de matière première. Ah, mademoiselle..."

Il posa sa main sur son cœur avec emphase, tel un mauvais acteur de tragédie.

"...Je serais bien resté converser avec vous toute la soirée, mais vous en savez bien trop pour votre santé. Heureusement, je connais un excellent remède contre la maladie de poser des question, que je me ferais une joie de vous administrer."

Méfiante, Siam posa la main sur la garde de son épée. Toujours aussi calme, l'inconnu avait les mains masquées sous sa cape.

"Sur ce, je vous dit adieu, mademoiselle!"

Il tira brusquement une mince rapière de sous son vêtement et se fendit d'un large pas en avant, lame pointée sur elle. Sans réfléchir, la jeune fille bondit en arrière tout en dégainant sa lourde épée. Elle pivota et esquiva de peu le coup mortel, qui lui laissa une mince entaille sur la joue. Dans un même mouvement, elle tenta une maladroite frappe circulaire que son assaillant évita aisément. La panique l'envahit.

(Bon sang, je vais perdre ce combat! Ce type est vraiment initié au maniement des armes alors que j'ai appris dans la rue le peu que je sais! Il est autrement plus doué qu'un poivrot mal intentionné. Là, il frappe pour tuer!)

Une rage insensée contre elle même, contre sa faiblesse l'envahit en même temps qu'un surcroît d'énergie. Alors qu'elle se cantonnait dans une défensive pataude, Siam se redressa soudain et fit faire faire à son épée une courbe qui fit glisser le capuchon de l'ennemi et le blessa légèrement à l'épaule. Il poussa un cri de surprise tandis qu'elle gravait son visage large aux petits yeux engoncés dans sa mémoire.
Sentant le vent tourner, il l'obligea à reculer en pointant sa rapière et, d'un curieux pas glissé, se retrouva derrière elle avant qu'elle n'aie le temps de réagir. Mais au lieu de l'attaquer, il s'enfuit.
Encore hébétée par la violence du combat, la jeune fille ne songea pas à le poursuivre. Elle s'adossa à un mur en respirant bruyamment et se laissa glisser au sol en remerciant le dieu Zewen d'avoir daigné la laisser en vie. Mais sa joie fut de courte durée.

(Certes, je suis encore en vie. Mais le type m'a échappé, et j'ai peu de chance de le retrouver. On peut considérer que j'ai échoué durant ma première mission...)

A cette pensée, son esprit se cabra tandis qu'elle se relevait avec peine.

(Non! Je refuse de me présenter à la milice sans ramener le fin mot de cette histoire! Si je dois interroger un par un chaque habitant de cette maudite ville pour retrouver cet homme, je le ferais!)

Un éclat brillant sur le sol attira son regard.
S'approchant, elle aperçut une minuscule broche d'argent, délicatement ciselée en forme d'oiseau.

(Cet objet lui appartiendrait? Difficile à savoir: je ne me souviens pas de l'avoir repéré tout à l'heure, mais les récents événements m'ont appris à revoir à la baisse mon sens de l'observation. Dire que je ne me suis même pas rendue compte qu'il m'avait remarquée... Tu parles d'une enquêtrice! Il devait être de mèche avec le marchant ambulant; après tout je ne m'explique pas pourquoi ce dernier s'est directement dirigé vers mon suspect alors qu'il y avait foule. Bon, gardons cet objet, il me servira peut-être pour le retrouver. Mais avant toute chose, je dois aller me reposer.)

Elle se dirigea vers l'auberge la plus proche pour y passer la nuit.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Jeu 16 Jan 2014 19:03 
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Dès l'aube du jour suivant, Siam se rendit au marché où elle avait commencé à filer son suspect. La nuit n'avait pas tellement été profitable sur le plan du sommeil qui l'avait fui, mais elle avait au moins eu la possibilité de réfléchir à tête reposée sur les événements de la veille. La jeune fille en avait tiré diverses conclusions: d'abord, elle estimait son suspect assez aisé d'après la broche d'argent trouvée sur le sol après sa fuite. Certes, le bijou n'était pas énorme mais sa délicatesse trahissait un travail adroit.
Cependant, la piste qu'elle comptait suivre aujourd'hui n'était pas tant celle l'ornement mais celle du marchand qui les avait tout deux abordés hier. Plus elle y réfléchissait, plus son comportement lui semblait étrange; après avoir parlé à la jeune fille il s'était directement dirigé vers l'homme vêtu d'une cape malgré la foule, et ce dernier avait immédiatement quitté la place. De là à admettre que ce marchand ambulant fut un informateur, il n'y avait qu'un pas qu'elle franchissait aisément.

Siam atteint enfin le marché. Loin de l’agitation qui y régnait la veille, l'heure matinale faisait du lieu un endroit quasiment désert et envahi par une brume opaque venue du fleuve qui voilait les rares silhouettes, les rendant toutes semblables. Frissonnant dans la fraîcheur matinale, la jeune fille avançait lentement tout en tentant de reconnaître le marchand auquel elle n'avait malheureusement pas prêté grande attention.

(Bien, première leçon pour devenir héroïne: toujours observer attentivement. Quoique ce serait plutôt la deuxième. La première serait de ne pas se prendre pour plus doué que l'on est en fonçant tête baissée dans un piège...)

La jeune fille rageait encore de sa défaite de la veille, et comptait bien prendre sa revanche. Le marchand n'avait qu'à bien se tenir.
Mais cette belle résolution fut mise à l'épreuve tandis que le temps passait et que la place s'emplissait peu à peu alors que la brume s'évanouissait. Le soleil était déjà haut dans le ciel quand Siam aperçut enfin celui qu'elle cherchait, en train de convaincre une ample matrone que ses pommes étaient décidément les meilleures. Elle s'approcha dans son dos et attendit qu'il termine sa transaction.

Lorsqu'il se retourna, le marchand sursauta. Il s’apprêtait à lui proposer de ses fruits quand il la reconnut, blêmit et fit maladroitement un pas en arrière. Sans dire un mot, Siam le toisa de son regard le plus impressionnant tandis qu'il semblait rétrécir. Le fait qu'elle ait la main ostensiblement posée sur la garde de son arme jouait également beaucoup dans la frayeur du pauvre homme. N'y tenant plus, il bredouilla:

"P... Pardon, mademoiselle, je suis vraiment..."

"Je me moque de tes excuses", le coupa t'elle.

Ce type ne devait pas briller par son intelligence. Elle n'avait en l'abordant aucune preuve de son lien avec le suspect, mais la réaction du jeune marchand en disait long sur sa culpabilité. Après un bref silence, elle reprit:

"Ecoute, je n'ai nulle envie de perdre du temps avec un intermédiaire. Je te laisse filer si tu me dis tout ce que tu sais sur l'homme vêtu d'une cape; marché conclu?"

"Ou...Oui." murmura t'il, le soulagement transparaissant sur son visage.

(Mon suspect à fait une erreur en embauchant ce type... Probablement la seule, d'ailleurs, alors je ne laisserai pas passer cette chance.)

"Bon, qui est cet homme?"

"Je ne sais pas."

Siam grogna. Elle aurait du se douter qu'une personne aussi secrète ne donnerait pas son identité au premier venu. Se méprenant sur la cause de son mécontentement, le marchant continua précipitamment:

"Mais je sais qu'il rencontrait chaque soir des gens au pied des remparts, à la nuit tombée. Je le sais parce qu'il me demandait de monter la garde. Ils étaient assez nombreux et je ne pense pas qu'ils se connaissaient tous, mais ils utilisaient une sorte de bijou pour se reconnaître."

"Un bijou comme celui-ci?" Interrogea la jeune fille en tirant de sa poche la broche trouvée la veille.

"Je ne suis pas sur. Possible. En tout cas, ils restaient à parler et je crois que certains donnaient de l'argent à mon employeur. Mais j'étais assez loin parce que je devais faire le guet."

"C'est la seule chose pour laquelle il te payait?"

"Non, je devais aussi vérifier que personne ne le suive ou le surveille lorsqu'il était au marché à faire je ne sais quoi; ah, et j'ai quelques fois livré des paquets."

"Des paquets? Combien et où?"

"Hum, deux je cr... Non non, trois! Trois paquets. Je les faisait passer à des gens, de nuit, à un point de rendez vous différent à chaque fois. C'est tout."

"Tu es sur?"

"Oui, oui!"

"Alors laisse moi te donner un petit avertissement. Si, de quelque façon que ce soit, tu préviens l'homme à la cape, je te jure que je te retrouverai. Alors n'essaie pas de me doubler. Compris?"

L'air menaçant de la jeune fille mit encore plus mal à l'aise le marchand. Il bredouilla:

"Oui, vous avez ma parole"

"Pour ce qu'elle vaut!" S'exclama t'elle avant de le laisser filer, ce qu'il fit sans demander son reste.

Elle songea avec un léger amusement:

(C'est fou, je n'ai que 54 ans et je terrorise ce type. Allez, trêve de plaisanteries. Il va falloir que je joue serré si je veux connaitre le fin mot de cette affaire. Je ferais mieux d'aller me reposer; il faut que je sois en possession de tous mes moyens ce soir, lors de leur petite fête au pied des remparts.)

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 2 Fév 2014 01:51 
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l-auberge-de-l-au-dela-t247.html
.
Je venais de sortir de l'auberge de l'Au dela quand j'heurtai un inconnu. Il était grand, et quand il se retourna, je vis ses oreilles pointues. C'était un elfe. Je lui demandai :

"Pardon, ou est le magasin magique , dis je.
_Le magasin magique ?
_Oui, le magasin de magie.
_A, lui , il est juste là .
_Merci"


Après une courte marche, j'entrai dans la boutique. Juste après, j'en ressorti. C'était trop chère. J'essayai de m'adresser à un passant:

"Monsieur ? Monsieur ?
_Oui ?
_Pardon, savez vous où l'on peut trouver de travaille ?
_Je suis nouveau dans la ville, mais essayer le port de pêche, ils ont toujours besoin de main d'oeuvre."


(Mince, c'est pas de là que je viens ?)

"Et... C'est ou ?
_Dans ce coin là."


L'homme montrais du doigt à l'angle d'une rue

(Raah... Impossible de me souvenir si c'est par là que je suis venue. Je me perds dans cette ville.)

"Merci, au revoir"

Sur ce, je me dirigeais là ou avait pointé l'homme.

[/c]Le port de commerce[/c]


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 10 Fév 2014 22:42 
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Sans trop savoir pourquoi, Siam se sentait étrangement heureuse en quittant la milice pour s’enfoncer dans la cité endormie. Son rapport fait, elle avait attendu avec anxiété des reproches qui n’étaient finalement pas venus ; au contraire, on avait loué son zèle ! La surprise passée, la fierté et le bonheur l’avaient envahi avant qu’elle ne les réprime, de peur de montrer son manque d’expérience au milicien très professionnel qui lui avait donné sa seconde mission. Flânant dans les rues silencieuses, effleurant du bout des doigts le message qu’elle devait faire parvenir à la milice de Tulorim, elle fixa son esprit sur le voyage qui l’attendait.

Force était de constater que cette mission s’annonçait palpitante. Sans savoir pourquoi, Siam n’avait de sa vie jamais quitté Yarthiss ; étrange, alors que la mort de la vielle mage qui l’avait en partie élevée l’avait laissée sans attache, dans une ville que la jeune fille appréciait pour ses côtés pratiques sans pour autant en être entichée. Mais la perspective de ce prochain départ lui faisait prendre progressivement conscience des liens qui l’attachaient à la cité. Ces liens n'étaient cependant pas assez puissants pour refouler le désir d'aventure et d'évasion qui l'emplissait, et la Rôdeuse dût se forcer à envisager la chose d'un point de vue plus réaliste et pratique.

(Je ne sais que vaguement où est Tulorim… A l’ouest, je crois. Quant à la distance, j’ai entendu dire que cela prenait un peu moins d’une semaine à pied, et la moitié avec une monture.)

Elle hésita. Le milicien n’avait pas indiqué d’urgence particulière, et la jeune fille rechignait à se départir si vite de l’argent tout juste gagné pour un moyen de transport plus rapide.

(Bah, un peu de marche ne pourra pas me faire de mal. J’aurais au moins l’occasion d’améliorer un peu ma géographie.)

Elle s’arrêta, ne sachant trop que faire. Partir à l’aventure en pleine nuit, sans avoir la moindre information sur l’état des routes et les dangers possibles était impensable. Mais surtout, la jeune fille était épuisée par sa première mission ; aussi jugea-t-elle judicieux de s’octroyer une nuit de repos à l’Auberge de L’Au-Delà avant toute action.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 23 Fév 2014 08:59 
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56. Un Gobelin dans la ville.


Une fois les imposantes portes de la ville franchit et une fois face à la première image que lui renvoyait les lieux, le malaise, déjà grand, de Sump tripla soudain d'intensité. En effet, pour le plus grand malheur du Gobelin sauvageon, cette cité était loin d'être vide. Comme en témoignaient les rues bondées de citoyens ainsi que les innombrables odeurs et bruits qui raisonnaient de tous les côtés en cette fin de matinée bien chaude et ensoleillée. De plus, la haute muraille de presque dix mètres de hauteur qui entourait complètement la ville donnait l'impression au Sekteg d'être emprisonné dans une gigantesque cuvette infranchissable. Une impression qui lui était insupportable.
Yarthiss était la deuxième ville dans laquelle il pénétrait de toute son existence, la première étant Dehant il y avait de cela un peu plus d'une semaine. Dans cette dernière cependant, son malaise n'avait pas été aussi grand puisqu'il n'avait jamais déambulé dans le petit bourg de huit mille habitants seul, ayant toujours été accompagné soit de Luda, soit de miliciens, ou encore d'un des juges présent lors de son procès.
Là, il s'apprêtait à visiter une cité avec, même s'il l'ignorait, presque trois fois plus d'habitants sans l'aide de quiconque. S'agissant-là d'un exercice auquel il n'avait jamais été préparé, il n'avait pas la moindre idée de par où commencer. Il restait planté là, au milieu de l'allée joliment mais simplement pavée juste derrière les portes qu'il venait de franchir et qui restaient, pour une raison qui lui était inconnue, entrouvertes à regarder droit devant lui. Les mâchoires serrées et les yeux agrandis par l’appréhension et la panique tandis que son cœur battait la chamade contre sa frêle et osseuse poitrine. Là encore, des tas de questions se bousculaient dans son esprit primitif :
Où devait-il aller ? Que cherchait-il ? Combien de temps lui restait-il avant qu'on ne se mette à vouloir le chasser ou le tuer ?

Juste sur sa gauche, dans un imposant bâtiment fait de lourdes pierres sombres, un beau boxon semblait régner, l'immense porte en bois dégondée faisant pleinement profiter à un Sump apeuré les bruits de bois et de verres brisés en plus des terribles noms d'oiseaux que s'échangeaient les brutes qui y séjournaient.
S'éloignant de ce bâtiment le plus possible, il entama la visite de ce gigantesque lieu qui le terrorisait tant mais qui par le même temps, faisait briller ses yeux d'une avide curiosité cependant bien camouflée par les autres sentiments plus puissants qu'il ressentait en ce moment.
En levant les yeux, il pouvait apercevoir les murs et les tours de ce qui semblait être un énorme château qui dominait complètement les autres habitations. Intimidé par cette grande construction aux murs clairs, il ne s'en approcha pas.
De toute façon, il n'était pas là pour ça.

Il préféra se réfugier dans une petite et étroite ruelle boueuse dont il mit du temps à quitter. En effet, il lui avait fallu du temps pour accepter ce qu'il allait devoir faire pour progresser dans sa quête pour la guérison : traverser une grande et tonitruante rue commerçante remplie à craquer d'Humains.
Il n'avait vraiment, vraiment pas envie de le faire, ça non... Mais il n'avait pas le choix. Parmi les nombreuses choses qui lui foutait la trouille, la mort arrivait en première place et de très loin.
C'est donc prêt à tout pour s'en sortir qu'il quitta le sol spongieux et glissant de sa ruelle pour poser les semelles de ses bottes sur les pavés en bon état de la grand-rue bondée.
Aussitôt, les femelles Humaines eurent du mal à cacher leurs dégoûts et leurs craintes et les mâles leurs mépris et leur colère lorsqu'ils aperçurent ce petit être vert et sale. Il n'était pas du tout courant de rencontrer ce genre d'individus à Yarthiss.
La petite flamme de confiance en lui qui s'était allumée dans le cœur de ce dernier au fil de ses aventures s'était éteinte depuis bien longtemps, soufflée par les visages peu accueillants, les regards qu'on lui servait et surtout par l'absence de Grifoniss à sa ceinture. Aussi, c'est en baissant la tête et en fixant ses chaussures qu'il avança, ne faisant attention à rien tellement il avait honte. Oui, il avait honte. Il ne se sentait pas du tout à sa place là où il était et on le lui faisait bien comprendre.

Sa progression ne soufra néanmoins d'aucun accroc, la foule semblant s'écarter sur son passage comme s'il puait autant qu'un clan de Troll pendant la saison des amours.
Sump remarqua alors que l'ambiance changea après moins d'une minute de son calvaire. En effet, il y avait beaucoup plus de bruits mais aussi beaucoup plus d'odeurs.

"Serpents à vendre ! Ils tuent vos mouches, vos rats et même ceux qui vous emmerdent ! Serpents à vendre !"

"Marre d'avoir chaud ? Venez acheter nos fluides de glace pas chers ! Monsieur, vous en avez visiblement besoin, soyez raisonnable !"

"Je vais vous prendre quelques tomates et...c'est vraiment le bon prix là ?"


Quel bonheur c'était que d'avoir une aussi bonne ouïe que la sienne... Le Gobelin, en plus de ne pratiquement rien comprendre à ce qu'il se disait, ne voyait rien non plus des marchandises que les commerçants proposaient de part sa petite taille et l'opacité de la foule. De toute façon il était bien trop mal à l'aise. Il avait du mal à respirer et sa tête lui tournait, la foule réveillant sa claustrophobie.
Alors, à sa grande surprise et à son immense soulagement, le panorama se dégagea soudain et Sump put enfin respirer. La suite promettait de bien plus lui plaire.
En effet, l'étouffante et assourdissante rue débouchait sur un espace ouvert nullement cerné par des bâtiments de bois cette fois. Des bateaux de diverses tailles et formes étaient argués dans le fleuve continuant indéfiniment son chemin tandis qu'une multitude de gens s'affairaient, déchargeant les embarcations ou au contraire, les chargeant. Un bateau plus grand et très différent des autres attira l’attention de Sump, notamment le pavillon noir qui flottait au gré d'une légère brise représentant un crâne d'un blanc immaculé affublé d'une touffue barbe grise.
Il y avait encore et comme dans la grande rue, le long des murs opposés aux fleuve qui semblait couper la ville en deux, des comptoirs ou des commerçants qui vantaient leurs produits en beuglant. L'un d'eux, par méchanceté et parce que le petit Gobelin ne regardait pas ce qu'il avait à vendre, se pencha sur son étals et hurla dans une des oreilles pointues de ce dernier :

"Ils sont frais, mes poissons, ILS SONT FRAIS !"

Sump fut tellement surpris qu'il fonça dans les jambes d'un imposant docker qui déchargeait de lourds sacs de toile. Celui-ci, après quelques tentatives pour recouvrer son équilibre, s'affala sur les fesses, son chargement lui tombant sur le ventre.
Ainsi s'acheva la visite du port pour le petit Sekteg. C'est en courant sous les insultes qu'il plongea à nouveau dans la foule de la rue précédemment empruntée avec difficulté et qu'il revint à son point de départ, dérapant dans la boue.
Haletant, le cœur battant à tout rompre et la nuque ainsi que le front perlant de sueur froide, il se dit que ça suffisait amplement pour aujourd'hui et qu'il tenterait sa chance demain.
Où jamais.
Il tourna donc les talons, décidé à regagner au plus vite la sécurité de sa forêt. Il marqua un infime temps d'arrêt lorsqu'il aperçut la silhouette sombre adossée à la façade d'une des maisons qui bordait l'étroite venelle mais fit de son mieux pour ne rien laissé paraître. Il savait instinctivement qu'il valait mieux ne pas montrer d'instant de faiblesse dans ce genre de situation. Il s'avança donc d'un pas rigide vers la sortie mais au moment ou il allait passer devant la sombre forme, celle-ci tendit une jambe pour l'appuyer contre le mur d'en face, bloquant le chemin de Sump qui ne leva même pas les yeux pour découvrir l'identité du pénible et inquiétant individu.
Le Gobelin préféra faire une maladroite volte-face, glissant une fois de plus dans la bouillasse du sol pour détaler à toutes jambes mais l'inconnu stoppa nette sa course en l'attrapant par le haut de sa tunique et en l'obligeant à lui faire face en le plaquant contre le mur d'en face :

"Où tu vas ?" lâcha-t-il d'un ton lent et détendu en sortant son visage de la pénombre.

Les yeux de Sump s’agrandirent de surprise. Il avait en face de lui une tête de tigre, ces énormes animaux que le petit Gobelin avait toujours prit soin d'éviter dans les forêts où il avait vécut. C'était comme si l'un d'eux avait décidé de se mettre sur deux pattes et de porter un pantalon de cuir rouge-sang.
Sump devina qu'il devait appartenir à l'espèce des Worans, comme Fouly.
Un sourire déforma le faciès félin de l'homme-tigre :

"Aaaaller, tu vas me passer tout ce que t'as dans l'baluch mon p'tit." dit-il d'une voix traînante, tranquille et presque lasse.

Pourtant, ses yeux, pareils à deux topazes, brillaient d'une menaçante lueur prédatrice. Sump, pour qui le contenu de son sac avait plus d'importance que presque n'importe quoi, mit son baluchon derrière lui et montra les dents, peu convaincue lui-même par sa prestation.
Sans qu'il ne voit rien venir, le Woran le saisit par la gorge avec une de ses puissantes mains velues pour le plaquer davantage contre le mur et approcha son visage poilu et orangé du sien pour annoncer avec calme :

"Eh, joues pas à ça parce que tu sais, moi, je peux t'trancher la gorge avec un seul doigt..."

Comme pour prouver ses dires, l'homme-tigre leva l'index de son autre main et une griffe brune de plusieurs centimètres jaillit de parmi les poils avec un léger bruit cristallin.
Les yeux noirs de Sump quittèrent automatiquement ceux de son ennemi pour fixer la petite mais évidemment mortelle arme et il se résigna aussitôt. Au moins, Grifoniss était toujours en sécurité avec les gardes de la porte...En tout cas c'est ce qu'il pensait pour se rassurer.
Le Sekteg allait donc laisser son sac et ainsi toute sa fortune à cet individu lorsqu'une voix s'éleva sur le côté :

"Lâche-le, Shaboon. Toi et ta bande de rigolos aviez promis de ne pas faire de grabuge ici lors de votre escale."

Le félin tourna nonchalamment la tête vers celui qui venait de l'interrompre dans son racket. Il s'agissait du milicien qui avait permit à Sump de pénétrer dans la cité. Le Woran se redressa, lâchant le frêle cou de Sump :

"C'est bon, c'est lui qu'à commencer." répliqua-t-il un grand sourire aux babines.

"C'est ça. Aller, dégages maintenant."

Après un bref instant de tension auquel Sump assista en silence, le Woran sortit tranquillement de la ruelle sans un seul regard pour sa victime, salongue queue rayée frôlant le petit Gobelin :

"'Faites entrer n'importe quoi dans vot' fourmilière aussi...Ça devient d'la provoc' à c'niveau-là..."

Une fois le tigre perdu dans la foule, le milicien s'approcha de Sump :

"Ça va ?"

Le Gobelin lui répondit par un grognement en réajustant son sac sur son épaule. Il s'apprêta à continuer son chemin vers la forêt pour faire une pause jusqu'à demain ou possiblement jusqu'à jamais mais le milicien l'arrêta :

"Pour la sécurité des habitants de Yarthiss...et la tienne apparemment, je vais te conduire jusqu'au meilleur soigneur de la ville. C'est une sorte de druide qui est très versé dans l'art de la médecine des plantes et qui s'y connaît aussi très bien en magie. Il fera ce qu'il faudra et ensuite, tu t'en ira. C'est compris ?"

Et bien voilà, Sump n'avait jamais rien demandé de plus.

Suite.

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Sump


Dernière édition par BreadOOney le Ven 26 Aoû 2016 08:41, édité 16 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Ven 23 Mai 2014 21:06 
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Dès qu'il rentra, la première chose que Jeyko remarquât c'est que la ville ne manque pas d'activité, il avança sans savoir ou il allait, il errait dans les ruelles de cette ville et faisait attention au moindre détails, fatigué par le long voyage qu'il avait fait jusqu'à Yarthiss, Jeyko décida d'aller dans une taverne, il demanda à un passant:

" - S'il vous plaît m'sieu ! "

" - Hmm ? Oui qu'est c'tu veux ? "

" - Je voudrais savoir s'il y a une auberge dans cette ville je suis nouveau et un peu perdu . "

" - Ah l'Au-delà, traverse le pont et prends la deuxième ruelles à gauche. Allé va du balais j'ai pas le temps ! "

( Quel étrange personnage, mais sympa quand même . )

" - Au revoir m'sieu ! Merci ! " cria Jeyko à l'homme qui est déjà parti .

Jeyko écouta attentivement les instructions de l'homme et traversa le pont puis il prit la deuxième ruelles à gauche, sauf qu'il ne trouva rien, pas d'auberge !

( Il m'a bien eu le vieil homme ! )

Il décida alors de demander a d'autre passant ou se trouve cette auberge, il demande à une femme au hasard:

" - S'il vous plaît mam'zelle ! "

" - Oui ? "

" - Ou se trouve l'auberge ? "

la jeune femme se mit à rire, puis elle répondit:

" - Elle est juste derrière toi ! "

La jeune femme continua à rire tandis que Jeyko devenait rouge comme une tomate, il avait tellement honte et pendant quelque instant resta bloqué puis enfin il rétroqua:

" - Merci j'avais pas vu . "

Jeyko s'apprêta a rentrer dans cette auberge, il leva la tête et vit gravé dans de la roche 'L'au-delà', il ressentit un frisson en lisant ça, mais il poussât la porte et rentra .

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 1 Juin 2014 17:38 
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Il était drôle de voir à quel point les cités humaines pouvaient être fragiles. Il avait entendu parlé de cette ville et de son histoire emprunte de gloire et de richesses. Aujourd'hui cette époque est révolu, il en avait la preuve.
Durant l'un de ses voyages, l'une de ces rencontre lui avait dit que la santé d'une cité se jugeait par l'état de ses rues. En fait l'analogie était simple, une cité est un organisme dont les rues représente les artères, les veines... enfin, tout ce système circulatoire qui conditionne le niveau d'homéostasie d'un corps, d'une ville.

Rue poussiéreuses et encombrées, façades sales et routes aux pavés déchaussés et ensablés, mendiants et putains circulant librement, affrontements futiles et mortels d'humains répugnants ; autant de caillots et de saletés dans les artères : attention à l'embolie, l'A.V.C. n'est pas loin!

Quoi qu'il en soit, l'organe le plus intéressant quand l'on est nouveau dans une ville est bel et bien l'Auberge! C'est ainsi que d'un pas décidé et jouant des coudes, que Shorkul s'enfonça dans la foule pouilleuse pour se diriger vers l'auberge. Il n'avait pas besoin de demander son chemin, il n'avait qu'à remonter le flot des ivrognes qui étaient de plus en plus alcoolisés à mesure qu'il s'approchait de sa destination.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Jeu 5 Juin 2014 18:03 
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Enfin ! c'était le premier mot qui venait à l'esprit de Kohoran. Il se mit tout de suite en quête d'éventuelles informations sur la ville, et surtout, des renseignements sur un éventuel maître fanatique. Les passants le dévisageaient, comme si il avait déjà sortit son couteau... Tandis qu'il traversait les ruelles, il s’aperçut qu'il était suivi par deux hommes ayant l'air fort peu recommandable. Ne se retournant pas, et en sachant qu'il fallait éviter tout problème, il tourna à la première ruelle et se cacha dans un coin, espérant que les deux personnages ne tourneraient pas un peu trop la tête...

Une fois les deux hommes passé, il attendit quelques minutes et se décida à sortir de sa cachette. il traversa les ruelles, et demanda à un passant qui avait l'air plus sympathique :

"S'il vous plait, pourriez vous me dire où se trouve l'auberge la plus proche ?"

"vous venez de loin vous ! Vous avez le choix : si vous souhaitez un lieu d'action, la porte des enfers est à quelques pas d'ici. Si par contre vous recherchez un lieu pour vous reposer, l'auberge de l'au-delà est préférable. Il suffit de vous retourner, marcher une trentaine de mètres et tourner à gauche."

"je vous remercie..."

arrivé à la porte de l'auberge de l'au delà, un jeune homme de 20 ans environ l'interpella :

"j'ai perdu ma mère lors d'un rapt des tiens... Et je vais aujourd’hui voir si vôtre sang est aussi pourpre que ce que vous le prétendez. Je me suis juré de la venger et je traquerais chacun d'entre vous"

Sur ces mots, l'inconnu sortit un poignard de sa manche et le pointa en direction de Kohoran...

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Kohoran Gher, sang-pourpre fanatique
Lien vers la fiche : gher-fanatique-lvl-1-t6128.html


Dernière édition par Kohoran gher le Sam 15 Nov 2014 13:10, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Ven 6 Juin 2014 11:12 
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"Dis moi ton nom, sang-pourpre que je sache qui je tue..."

(C'est pas vrai ! Si des gardes arrivent, ils en conclueront sûrement que je suis l'auteur)

Kohoran hésitait à dire son nom et à dégainer sa dague au public. En effet, quelques passants c'étaient rassemblés et commençaient à crier.

N'obtenant pas de réponses, l'inconnu hurla, fonça vers Kohoran qui n'eus pas le temps de dégainer son arme... et trébucha, sous le regard médusé de Kohoran et hilare des passants.

Tout à coup, une voix s'éleva et un groupe d'hommes armés emmena le jeune homme qui hurlait des malédictions dans le vide. L'incident était clos, et tout le monde s'en alla, déçu.

Kohoran resta là quelques instants. Au bout d'un moment, il décida de rentrer dans l'auberge...

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_________________
Kohoran Gher, sang-pourpre fanatique
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Dernière édition par Kohoran gher le Sam 15 Nov 2014 13:10, édité 2 fois.

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