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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Lun 27 Juin 2011 22:20 
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(Les Rues de la Cité)

Nandòr sortit de la cité de Yarthiss par la porte Nord-Ouest.

Lorsqu'il l'atteignit, il ralentit un peu le pas. Il attendit que ses deux compagnons, Dinab et Harmonie, soient à sa hauteur.

"Vous voyez cette route qui traverse la rivière ? C'est celle que nous allons suivre dès à présent. C'est la route qui mène à Tulorim." dit-il en la pointant du doigt.

Il reprit sa marche, toujours au même rythme. Les passants se firent de plus en plus rares et le vacarme de la ville se transforma peu à peu, au fur et à mesure des mètres parcourus, en un lointain murmures. Jusqu'au moment où plus un bruit ne se fit entendre ...

(Sur la route entre Yarthiss et Tulorim)

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Lun 27 Juin 2011 23:02 
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Inscription: Ven 10 Juin 2011 22:28
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Localisation: Kandra-Kâr
-->Les rues de la cité<--

Harmonie arriva très vite à la hauteur de Nandòr et ils attendirent Dinab. Dès qu'il arriva ,elle tourna sa tête pour ne pas le regarder puis se tourna vers Nandòr.

" - Bon , alors, qu'es-ce qu'on attend , allons-y ! "

Harmonie se dirigea alors vers la direction que lui avait montrer Nandòr puis regarda derrière elle.

" - Alors ? Vous venez ? "

Elle fit un petit sourrir discret à Dinab.


Dinab , Nandór et elle pensèrent pouvoir sortir de la cité sans encombres, les gardes ne les percevant surement pas comme un danger de très haute importance, ils commencèrent donc à marcher sur les pavés. Ils passèrent ainsi par des quartiers d’abord correct, puis le quartier marchand, et enfin les quartiers les plus huppés de la ville de Yarthiss. Les moments passés seul avec Dinab lui manquait cruellement. Devant les portes, les gardes abaissèrent leurs lances, afin de barrer la route aux trois compagnons:

«Halte là, vous ne pensez tout de même pas sortir comme sa de Yarthiss. Déclinez votre identité, ainsi que les raisons de votre présence ici.

-Nous partons chercher aventure !

-Pour quelle raison ?

-C'est personel.

-J’ai bien peur que ça ne suffise pas pour sortir.

-Vous savez, je connais plein de monde très puissant.

-C’est ça, c’est ça.

-Sinon, on peut s'arranger...».

Harmonie se pencha un peu vers le garde en lui montrant son très beau décolleté.

« -D'accord, allez-y passer...

- Merci »

-->Trajet Yarthiss-Tulorim<--

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Dernière édition par Harmonie le Mar 28 Juin 2011 01:54, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Mar 28 Juin 2011 00:39 
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Inscription: Sam 11 Juin 2011 23:39
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Localisation: Yarthiss
Lorsque Dinab arriva à la porte, il eut d'abord l'angoisse que les gardes ne le retarde. Il fut donc soulagé de voir que personne ne semblait arrêter les gens à cette heure-ci. Il sortit donc de la ville, apercevant Nandòr qui s'éloignait déjà et Harmonie qui lui faisait signe de les suivre, souriante.

(Elle n'est donc pas fâchée !)

Cette pensée redonna de l'énergie à Dinab, il eut une pensée pour sa famille qu'il laissait derrière lui, sa vie ancienne, formatée, venait de voler en éclat maintenant qu'il avait passé cette porte. Il ne reviendrait jamais en arrière ! Il était enfin... Libre !

Dinab éclata de rire et s'élança à la suite de ses deux compagnons.

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Sam 30 Juil 2011 16:49 
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Inscription: Mer 27 Juil 2011 16:42
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Localisation: La Laide-Les-Maines
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C'est dépitée par la perte de son arme qu'Ambre arriva aux portes de la ville. La journée était bien avancée, mais la Sinarie ne voulait pas rester plus longtemps dans cette ville ou elle se sentée épiée et démunie.

Les gardes somnolaient, et ne firent pas attention à elle lorsqu'elle franchit les murs de la cité.

Avant de prendre la route, Ambre se retourna et se jura à elle-même de revenir un jour.

*Vous verrez habitants de Yarthiss, un jour, je serai plus riche que vous tous réunis. Et j'aurai tellement d'argent que l'auberge m'appartiendra, et je pourrais partir sans payer autant que je voudrais...*

Puis elle prit une route au hasard, et s'en fut vers son destin.


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Jeu 4 Aoû 2011 23:25 
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Inscription: Lun 1 Aoû 2011 21:09
Messages: 11
Localisation: Yarthiss
1- Sortie (involontaire) de la forêt



Après une longue demi-heure de marche, Onicron atteint enfin la porte sud de Yarthiss. Il était exténué après sa course pour échapper aux bandits, mais au moins le trajet jusqu'à la ville s'était déroulé sans encombre. Il devait tout de même se dépêcher, car la nuit tombait et les portes n'allaient pas tarder à fermer. Deux miliciens gardaient la porte, et l'un d'eux lui adressa la parole :

Tu as de la chance mon gars ! On étaient sur le point de fermer les portes ! lui dit-il avec un grand sourire. Qu'est-ce qui t’amène à cette heure-ci ?

Onicron ne prit pas la peine de lui répondre et continua son chemin, mais quand il allait franchir l'entrée les miliciens l’arrêtèrent ;

Je suis désolé, mais il faut que tu nous donnes une raison pour rentrer en ville, surtout à cette heure là. c'est dans le règlement.

(Au moins, ce garde est courtois ; c'est plutôt rare ici)
Heu... Excusez-moi, je suis très fatigué... j'ai couru toute la soirée poursuivi par une bande de bandit... Et je n'ai nul part où dormir... dit-il difficilement.

Oh très bien. C'est bon, tu peut entrer. Mais tu as parlé de bandits ?

Onicron leur exposa brièvement ce qu'il avait vécu plus tôt dans la soirée, en insistant particulièrement sur les animaux torturés. Les miliciens se regardèrent perplexe pendant quelques instants, puis lui dire :

Bon, écoute mon gars, rentre te reposer à l'auberge, et demain trouve toi quelque chose à faire... Nous allons parler de ces brigands à la milice, et nous nous en occuperons. Bon séjour !

Onicron pénétra en ville en franchissant les portes, que les gardes fermèrent derrière lui. Puis il se mit à chercher l'auberge.



3- Traque dans les rues

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Mar 20 Sep 2011 14:20 
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Inscription: Dim 18 Sep 2011 20:28
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Localisation: Yarthiss
Cela faisait maintenant 10 jours que Bentaro marchait nuits et jours, et il apercevait enfin les portes de Yarthiss, l'objectif de son voyage. Il se sentait fatigué, crasseux, et surtout en mauvais état.
C'est à Eniod que se trouvait le point de départ de son périple, ou plus exactement à la mine d'or, à l'extérieur de la ville.

"J'aimerai donc que vous apportiez ce coffret à mon ami Agiend, le forgeron d'Yarthiss." lui demanda l'homme imposant.

"Et pourrai-je savoir ce que contient ce fameux coffret dont je dois assurer la livraison au péril de ma vie?"

"Allons donc, si vous insistez. C'est une pierre que l'on a découvert hier dans la mine et dont on ignore tout. Agiend en saura peut-être plus, il a une certaine renommée dans le métier."

(Cela me parait être une première mission facile à mener, j'aurai tort de refuser.)

"Vous avez l'air d'être un homme de confiance, mais s'il s'avère que je me trompe et que vous tentez de disparaitre avant d'accomplir la tâche qui vous est confiée, j'ai des amis qui sauront vous trouver, et dans ce cas il vaudra mieux pour vous qu'il vous soit arrivé quelque chose qui vous ait couté la vie. Suis-je bien clair?"

"On ne peut plus clair, Monsieur Adus."

Il avait alors pris la route la route de nuit pour éviter d'être suivi et bénéficier de l'obscurité au cas où il devrait échapper à un poursuivant mal intentionné.
La première partie du voyage s'était passé sans encombre, car il connaissait la région pour l'avoir arpenté de long en large pendant quelques années mais arrivé dans la régions de la Sororité de Selhinae, il lui avait fallu être très prudent. On lui avait déjà raconté l'histoire d'une région entièrement contrôlée par des femmes, les hommes n'y étant pas les bienvenus, et dès son arrivée, il avait pu voir un spectacle qui lui avait glacé les sangs. Caché derrière un buisson, il avait observé deux femmes, protégées par de légères armures, attraper un homme qui ne semblait pas savoir ce qui lui arrivait. Elles l'avaient alors maitrisé et exécuté sur le champ, sans avertissement aucun. Pendant 4 jours, Bentaro avait du alors redoubler de prudence et de discrétion pour pouvoir traverser ce territoire hostiles aux hommes sans se faire repérer. Il mangeait de petits animaux tels que des rats ou autres lapins, et ne dormaient que d'un oeil fabriquant des pièges rudimentaires pour être averti de toute présence qui approcherait de trop près de son campement.

Puis il était arrivé dans une forêt, la forêt de Yarthiss et sa marche avait repris une allure plus soutenue, même si les forces commençaient à lui manquer sérieusement. Et il se trouvait maintenant là, devant les portes de la cité, gardées par trois gardes en armures brillantes qui ne semblaient servir qu'à impressionner les voyageurs.
Il s'approcha de ceux-ci qui se tournèrent vers lui, ne semblant pas vouloir le laisser passer.

"Halte là voyageur! Qu'est-ce qui t'amène par ici?"

"Je viens d'Eniod, et j'ai une livraison urgente pour le forgeron"

"Dans ce cas inutile de rentrer dans la ville." lui répondit le garde qui l'avait interpelé.

Puis celui-ci tendit son bras gauche et montra ce qui semblait être un atelier fumant.

"La forge est là-bas. Vas y faire ce que tu dois faire, et ensuite reviens nous voir et nous te laisserons entrer, car un peu de nettoyage et de repos ne te ferait pas de mal."

"Merci bien messieurs. Au revoir."

Et il prit congé d'eux en s'avançant vers sa destination, pressé de terminer sa tâche et de pouvoir enfin se reposer dans une bonne auberge.

<--- Les Rues de la Cité --->

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Mer 21 Sep 2011 10:03 
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Localisation: Yarthiss
<--- Rues de la Cité --->

A son approche, les gardes le reconnurent et lui firent un signe de tête.

"Tout s'est passé comme vous vouliez?" lui demanda l'un deux.

"Parfaitement bien, merci de demander. J'aurai seulement quelques petites choses à vous demander si cela ne vous dérange pas."

"Je vous en prie, les journées sont plutôt calmes ces temps-ci. Rien de mieux qu'un peu de compagnie pour garder le moral."

"Eh bien, tout d'abord j'aimerai savoir où se trouve l'auberge la plus proche."

"Il n'y à qu'une auberge à Yarthiss, et vous ne pouvez pas la manquer. Une fois que vous avez passé les portes, il suffit d'aller toujours tout droit et vous arriverez devant."

"Je vois, et sauriez-vous par hasard où je pourrai trouver du travail?"

"Les auberges et les tavernes sont plus propices pour cela, mais je crois bien avoir entendu Ivaris Bremor parler d'un problème urgent qui le préoccupait. Je n'en sais guère plus, mais vous devriez aller voir ce qu'il en est. Vous le trouverez sûrement chez lui, c'est la maison juste à droite des portes une fois à l'intérieur."

"Merci encore pour vos indications messieurs, et bonne journée à vous!"

"Bonne journée à vous aussi, et au plaisir de vous revoir."

Bentaro passa alors les portes de la ville qui s'ouvraient devant lui, et entra pour la première fois à Yarthiss, la plus grande ville du continent.

<--- Auberge de l'Au-Delà --->

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Lun 14 Nov 2011 21:48 
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Localisation: Tulorim
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Il faisait presque nuit alors que le jeune guérisseur rejoignaient les portes de la ville donnant sur les rues sombres et sales de la ville. Les gardes semblaient à moitié endormis et ne faisaient pas attention à lui, qui se baladait par ici. Il fallait quand même qu'il trouve une auberge pour la nuit et les rues semblaient vide. Le jeune homme s'approcha de l'un d'eux, qui semblait éveillé.

"Excusez-moi, pouvez-vous m'indiquer une auberge s'il vous plait."

Le garde leva les yeux vers lui, il semblait avoir bu, la ville devait être plus calme que Tulorim.

"Tu viens d'où ?

Tulorim. Y-a-t-il une auberge dans cette ville ?

L'Au Delà. répondit-il.

Je n'ai pas saisis...

L'auberge de l'Au Delà, tu cherches l'auberge de l'Au Delà. Tu tournes à gauche quand t’arrives au port, tu traverse le pont et tu longe le château, ensuite c'est sur ta gauche tu peux pas l'rater.

Merci" souffla Tomak en s'éloignant.

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Tomak-Wiehl-Guérisseur


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Mar 22 Nov 2011 21:10 
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Yarthiss.

Je ne connais pas très bien les villes humaines, mais qu'importe. Je me suis renseigné un maximum sur Yarthiss. Après tout, c'est ici que mon contact, un certain Aëklander, m'a donné rendez-vous dans les rues de la cité. J'ignore malheureusement tout de lui, ce qui me pousse à la méfiance.
J'ignore si c'est un humain, mais qu'il le soit ou pas, toutes les autres races ont toujours regardé mon peuple comme un peuple né d'une union interdit. Même nos pères, les worans, nous ont violemment reniés parce que nous marchions sur deux jambes. Et quand nous sommes allés chez nos autres aïeux, les humains, ils nous renièrent pour ongles griffus et notre haute stature, ainsi que par jalousie de notre âge.
Comme tout autre humorans, j'ai vécu dans cela. J'ai vécu dans le racisme incessant et les massacres de notre espèce.
Pour information, je m'appelle Othaar, mais ce nom a disparu depuis longtemps. C'est le nom que m'a donné ma mère agonisante, des lances plantées dans le dos. Je me souviens encore du sang dégoulinant sur mon nez, des rugissements des autres et des rires fou des humains, nous détruisant peu à peu.
Mon père ? Je ne l'ai jamais connu. Je ne sais même pas s'il est humoran et je m'en fiche. D'après ce que j'ai entendu dire, il est mort durant les premiers assauts. Sans père ni mère, je semblais condamné. Je n'étais qu'un gamin de six ou sept ans. Et j'avais peur. Peur de la mort. Paralysé. Je crois que je serais mort si ma mère ne m'avait dit de courir. J'ai obéi, et cela m'a sauvé.
Puis, peu à peu, comme s'éloignant, l'ordre de ma mère me parut lointain, et je l'étais (lointain) du champ de bataille quand enfin je me suis arrêté de courir. Mais je n'étais pas indemne. J'avais couru sur une longue distance et cela avait épuisé mes forces. De plus, j'étais touché à quelques endroits, et je ne me suis rendu compte que tardivement que j'étais gravement touché au ventre. Me sachant condamner je me suis étendu par terre et j'ai attendu, attendu que la mort ne prenne à la gorge et que je ne rejoigne mes parents. Pourtant, j'ai survécu.
Cela, je le dois à un homme appelé Trayken. Oui, oui, j'ai bien dit un homme. Etrange, hein ? Trayken était un vieillard, un homme qui appartenait autrefois à un petit village. Devenu trop vieux et s’ennuyant de sa vie, il partit dans la forêt et se fit une petite maison. Il partit seulement avec sa petite fille Sora. Pour manger, pour boire, il s’en occupait. Eh bien j’ai eut beaucoup de chance, ce jour là, de m’être écroulé à quelques mètres de la maison de Trayken.
C’est Sora, alors qu’elle cueillait des fruits pour son grand-père qui me trouva, ensanglanté. Elle avait le même âge que moi. Elle crut que j’étais un monstre, vu qu’elle n’avait jamais vu d’humorans, et s’enfuit prévenir Trayken. Celui-ci, curieux, vint et me trouva là. Il a d’abord voulu me tuer (Sora me l’a raconté), mais en me voyant ainsi, un gamin ensanglanté et effrayé, il n’a pas eut la force de le faire et m’a ramené chez lui.
Il s’est bien occupé de moi, je le confirme. D’abord méfiant de Trayken et très effrayé de revoir un du peuple des assassins de ma famille, j’ai fini par me calmer. N’ayant plus de foyer, Trayken accepta de m’héberger quelques jours chez lui, le temps qu’il m’apprenne comment survivre et que mes blessures guérissent. Durant ces journées, il m’a appris le début du combat, comment soigner ses plaies, savoir se camoufler…Ces conseils m’ont été d’une grande aide. Et puis arriva le jour du départ. Les jours s’étaient peu à peu transformés en semaines, puis en mois, jusqu’à que 7 ans se soit écoulé. Je suis parti pendant quelques temps, vagabondant sans grand but. Je voulais venger mes parents, mais à quoi bon ? C’est ainsi que 10 ans plus tard, j’ai décidé de revenir chez Trayken.
Je voulais voir comment il allait. Hélas, si je savais…Quand je suis entré, j’ai vu Trayken en proie avec deux hommes. Malgré ses compétences, Trayken était vieux, et les deux hommes plus agile et fort. Ils le blessèrent alors mortellement. L’un des deux hommes s’enfuit, mais je n’ai pas laissé à l’autre cette chance. Aveuglé par la colère, je me suis battu contre lui jusqu’à la mort, et je l’ai tué. J’ai voulu poursuivre l’autre et lui faire connaître le même sort, mais j’ai abandonné. Je suis retourné auprès de Trayken. Jamais je n’oublierais ses paroles.
Il s’avère que Trayken était, dans sa jeunesse, un mercenaire. Pour nourrir sa famille très pauvre, il a dut devenir voleur et c’est ainsi qu’il a déjà tué. N’arrivant plus ainsi avec ses petits vols à nourrir sa famille, il décida d’intégrer un groupe de mercenaires talentueux, les Griffons du Soleils. Trayken a donc était jugé assez digne de les rejoindre. Cependant, un test fini par l’attendre, les Griffons n’étant pas tous sûr de sa fidélité. Yerzan, leur chef, demanda à Trayken de tuer son père comme preuve de sa loyauté. Trayken, bien que réticent, fini par obéir et tua donc son père. Ce fut sa première victime. Sa mère, horrifiée, s’enfuit. Peu à peu, Trayken se rendit compte de la folie de Yerzan et commença à prendre conscience de ses actes. Ce qui était au départ de simples vols étaient devenu des crimes affreux.
Trayken commença à se poser des questions. Qui était vraiment les Griffons du Soleils ? Quel était leur but ? Plus que de devenir riche, vu leur violence. Et il finit par les trahir. Il arriva à tuer Yerzan et a empêché l’un des assassinats, mais, au terme du combat, fut défiguré à vie. Trayken s’enfuit alors et se fit passer pour mort pour échapper aux Griffons qui voulait le tuer pour le punir de sa trahison. Chaque membre des Griffons possède quelque chose lui permettant de prouver son appartenance aux Griffons : une bague. Une fois mise, elle ne peut plus être retirée. Ainsi, pour passer incognito, mon maître se coupa l’index.
J’appris que le nouveau chef des Griffons, un certain Hazeen, avait retrouvé la trace de Trayken et ainsi l’avait attaqué. Le vieil homme agonisant m’expliqua également qu’ils avaient enlevés Sora pour qu’elle devienne esclave. Je lui ai promis de la retrouver, sur quoi Trayken m’apporta sa bénédiction et mourût. Depuis 2 ans maintenant, je recherche la trace de celle que je considère comme ma sœur. Eh bien que souvent cela soit des arnaques, je prie pour que ce certain Aëklander me dise la vérité et que, enfin, je puisse prendre ma revanche sur les Griffons et accomplir ma promesse…
Je secouai la tête pour sortir de mes pensées. Les portes étaient ouvertes. Ils faillaient que j’y aille.
Et mon cœur tambourina à l’idée de peut-être revoir Sora.

Suite : les-rues-de-la-cite-t251.html


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Dim 8 Jan 2012 13:44 
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Localisation: Yarthiss
(4éme partie 3éme partie ici)

Tyffy arriva a la porte de la ville pour aller dans le désert de l'est , il aller sortir quand il sentie que quelqu'un aller l'attaquer par derrière , il se retourna et vit l'homme qui prétendez être de la milice.
"Alors comme ça tu ma mentie hier avec ton histoire de la milice."
"Comment la tu sus."
"Comment tu t'appelle et pourquoi il y à deux archers accoter de moi qui me vise
Mon nom est Aoef et ces archer son la pour t’exécuter , aller y vous pouvait tirer.
Les archer tirèrent mais le voleur fit une roulade et ils se prirent leurs flèches dans la tète, Tyffy sortie sa dague et attaqua Aoef , celui-ci para le coup sans problème et donna un coup de bouclier dans le ventre de Tyffy ,(" De tout mes adversaire ses l'un des plus coriaces,, pensa-t-il ) ,Tyffy donna un coup de pied puissant dans le bouclier se qui le fit volait, Aoef recula et fit usage d'une techniques de des adeptes de Rana : Le tranchées de Rana.
L'onde de Ki fonça sur Tyffy , il la pris de plein fouet et sa l'envoya valser sur un mur.
Aoef lui partie dans la confusion de la foule.
La milice arriva avec un ou deux guerrisseur puis ils transportèrent le voleur à l’hôpital du quartier de la milice.

_________________
Vous connaissez la vraie couleur de votre ombre,
Lui il le sais.


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Dim 11 Mar 2012 13:21 
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Messages: 6
Localisation: Yarthiss
C'était un nouveau départ qui attendait Vindex.

Devant les imposantes portes de la cité, il venait de sortir de la forêt, et souhaitait entrer à l'intérieur de la ville, trouver une auberge, et se reposer pour ensuite trouver un groupe dans lequel s'incruster le lendemain. Il avait toujours ses vicieuses envies de vengeance dans la tête et voyait des Garzoks se faire décapiter par centaines devant lui. Il pouvait presque les toucher, tellement ils étaient près et proches du réel. Puis il vit que l'auteur du massacre, n'était autre que son autre lui. Il le vit se retourner, lui sourire, puis lui faire signe.
Puis la vision s'estompa et il revit les portes de Yarthiss, la ville éternelle. Du haut de ses 2 mètres, il huma l'air ambiant et y recela une vague odeur de bière, mélangée à de l'odeur nauséabonde venant sûrement des pots de chambre jeté par les fenêtres des premières maisons de la cité. Avec son bon odorat, il ne pouvait pas se tromper.

"Rien qu'à l'odeur..." ricana-t-il.

Il s'avança devant les portes, saluant les gardes et passant les imposant gonds. Arrivé devant les premières maisons, il réprima un gloussement en voyant sur le chemin qu'il avait vu juste.

Il passa son chemin et s'en alla en souriant vers le centre de la ville, qui avait l'air nettement plus bondé et acceuillant. Il ne vit cependant pas l'ombre qui le suivait.

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Lun 12 Mar 2012 01:44 
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Pas après pas, je pouvais sentir l'eau restant à la surface du dallage imprégner les bandages de mes pieds. Le sol était frais mais c'était surtout les rafales régulières de vent qui étaient les plus gênantes. Levant la main gauche, je retenais difficilement quelques mèches végétales qui venaient me cacher la vue. Il faisait encore assez sombre à cause des nuages se baladant au-dessus de nos têtes mais la visibilité était suffisante pour progresser sans risquer de se prendre les orteils dans les pavés. Faisant appel à mes souvenirs, je visualisai la sortie à emprunter pour voyager vers Tulorim, au nord-ouest de la ville, après un pont près du château. Je repérai la haute bâtisse sans difficulté et me dirigeais vers le pont quand une brutale rafale fraîche projeta une partie de ma crinière végétale par-dessus ma tête. Passant ma main libre en arrière, j'entendis bientôt l'ébauche d'un juron.

Je m'arrêtai, me tournant vers le semi-elfe qui me suivait à moins d'un pas en arrière. Il manqua d'ailleurs de peu me percuter.

"Par les écailles de..."

La bourrasque lui avait violemment rabattu la capuche sur le crâne mais en la bloquant contre ses oreilles pointues, de sorte que seul le haut de ses yeux était masqué. La soudaine vision me tira un souffle amusé tandis que je me débattais avec mes propres mèches. Plaquant finalement mes longs doigts végétaux contre ma tempe pour dompter cette chevelure végétale, je repris mon avancée, talonnée par un Nahöriel finalement décidé à remettre sa capuche. Même s'il était vif, l'air portait une douce odeur de terre humide que je trouvais particulièrement agréable. Maintenant que j'y songeais, j'espérais que la route n'avait pas été victime des flots de Moura sur toute sa longueur, sans quoi il serait difficile d'allumer un foyer pour la nuit. D'ailleurs, il nous faudrait du petit bois rien que pour l'entretenir. Y en aurait-il sur le chemin ? Et si lui aussi était humide ? La plaine serait-elle venteuse ?

Je secouai un instant la tête. Je n'avais pas encore quitté la ville que je me faisais déjà du souci, accumulant un bon nombre de questions sans pouvoir y apporter de réponses. Lors d'une accalmie, je jetai un coup d'oeil à ma gauche puis à ma droite, surprise de ne pas voir le voleur à mes côtés. Dubitative, je me tournai un peu et le découvris dans mon dos, presque dans mon ombre. Avec le bruit du vent et le mouvement gênant de mes mèches, je n'avais pas vraiment remarqué sa présence. A mon mouvement, il s'arrêta, me lançant un regard curieux.

"Un souci ?"

Je fronçai légèrement le nez. Etre suivie ainsi ne me plaisait pas du tout. Cela me rappelait trop sa tentative ratée de vol et me mettait mal à l'aise. Je devais le lui faire comprendre mais les regards des quelques passants firent ressurgir une timidité telle que mes mots restèrent bloqués dans ma gorge. Agacée par mon attitude, j'émis un petit claquement de langue avant de faire un signe de tête négatif et de reprendre la marche. Ce n'était pourtant pas compliqué à dire. Après tout, je lui avais fait comprendre de pires choses à l'auberge mais le fait d'être là, à la vue de tous, m'empêchait simplement d'exprimer librement ma pensée. C'était une forme de lâcheté contre laquelle je devais m'exercer à lutter.

Arrivée à la porte, je sentis un frôlement près de mon épaule. Encore une fois, j'eus le réflexe de relever la main, ratant de peu celle de Nahöriel. Le marron de ses yeux, parfaitement visible, se riva à mes miroirs clairs. Il poussa un soupir puis fit un pas de plus, parvenant à ma hauteur.

"J'm'en doutais. T'es pas tranquille, hein ?"

Je ne lui répondis pas, me contentant de claquer légèrement de la langue et de détourner le regard un bon moment avant de renouer le contact visuel. Comment voulait-il que je le sois ? J'ignorais comment lui pouvait arriver à s'adapter aussi vite à une situation aussi inhabituelle. Moi, je n'y arrivais pas. En tous cas, pas au même rythme. Ce que je savais c'était qu'il m'était pour le moment impossible de le laisser me toucher sans que ce geste ait été initié par mes soins.

L'expression du semi-elfe se ferma un peu puis se tendit légèrement. Croisant les bras, il éleva finalement sa main gauche sur le côté.

"Ecoute. C'est juste que... J'voulais pas t'déranger. J'sais que c'est pas facile pour toi alors j'ai pensé qu'en restant hors de ta vue..."

Il s'effleura un instant la cicatrice de la pommette droite du pouce, détournant le regard. Je haussai les sourcils, quelque peu intriguée. Peut-être me trompais-je mais j'avais la sensation qu'il avait tenté de faire preuve de considération. Il avait raison au sujet de sa présence mais ne pas l'avoir sous les yeux était pire. Je poussai un léger souffle, preuve d'un petit relâchement. Décidément, ce voleur ne cessait pas de m'étonner tant sa personnalité était difficile à appréhender. Malgré moi, une esquisse de sourire étira mes lèvres sombres alors que le semi-elfe passait d'un pied sur l'autre, comme tiraillé entre son envie de s'expliquer et sa difficulté à trouver ses mots.

Prenant sur moi, je levai ma main gauche, déroulant mes doigts à la verticale entre lui et moi, lui intimant l'ordre de se taire. Levant le nez vers son visage sous capuche, je mis fin à sa gêne, ramenant mon poing sous ma cape.

"J'ai compris. C'était une bonne initiative."

Un souffle passa entre les lèvres de Nahöriel alors que toute sa personne semblait se détendre. Etant enfin sur ma lancée, j'en profitai pour lui faire indirectement part de mon malaise.

"Mais mettez-vous à ma place... Vous trouveriez cela agréable, vous ?"

"... J'imagine que non."

"Bien. Dans ce cas, marchez plutôt devant ou à côté de moi, cela m'évitera de vous écorcher la main à l'avenir."

A cela, j'esquissai brièvement un petit sourire. Le voleur me fixa un instant, comme essayant de comprendre ce que je venais de lui dire. Son air surpris s'adoucit et il fit un vif signe de tête affirmatif avant de se tourner vers la sortie de la ville où quelques gardes se tenaient à leur poste. Pensant qu'il allait prendre les devants, je fus doublement surprise. Non seulement il m'attendit, mais en plus il ajusta ses pas aux miens, de sorte que notre rythme de marche était à peu près égal.

Bientôt, les portes franchies, le dallage laissa place à un chemin un peu boueux au milieu duquel de belles pierres plates affleuraient. Bientôt, j'aperçus un peu plus loin sur cette voie une petite charrette à deux essieux, formant un angle étrange avec la voie, qui me parut lourdement chargée. Elle était penchée, le fond touchant presque le sol, la roue droite semblant s'être enfoncée dans la boue. Quelques pas plus tard, je confirmai ma première idée en voyant, dépassant d'une toile rigide, quelques pieds de chaise et des coins de meuble. A l'avant, un équidé tacheté de gris et aux crins noirs, les yeux masqués sur les côtés par des oeillères, restait immobile, sabots dans la boue. Le harnachement qui le retenait au véhicule semblant avoir pivoté sur lui-même, expliquant pourquoi l'animal n'avait pas suivi la charrette dans cette étrange position. Une personne tentait de le faire réagir, tirant vivement sur le licol de la bête à l'aide d'ordres grommelés. Alors que j'arrivais à sa hauteur, je m'aperçus qu'il s'agissait d'une jeune humaine d'au moins deux têtes de plus que moi.

Elle portait de long cheveux d'une teinte auburn, coiffés en un chignon autour duquel deux tresses s'enroulaient puis pendaient jusqu'à sa nuque. Ses yeux, quelque peu en amande, étaient d'un vert pâle, surplombant sur sa pommette gauche un petit grain de beauté. Ils illuminaient un visage long à peau légèrement bronzée où des lèvres un peu gercées laissaient passer un souffle agacé. Elle était vêtue d'une tunique rigide en cuir étrangement clair, à manches longues retenues par un fil blanc crème bien visible et qui masquait un peu ses formes. Elle tombait sur un pantalon de toile d'une facture similaire et des chausses difficilement visibles sous la couche de terre. Enfin, détail qui finit par me sauter aux yeux, elle portait ostensiblement un fourreau sombre de belle taille, abritant sans doute une épée longue au pommeau finement ciselé, retenu à sa ceinture.

"Eh ! Au lieu de la regarder, cette belle demoiselle en détresse, ça vous viendrait pas à l'esprit de l'aider ?"

J'écarquillai les yeux, me rendant finalement compte que cette voix assurée destinait la pique à Nahöriel. Ce dernier sursauta avant de s'avancer, ce que je fis également.

"Alna n'en fait qu'à sa tête depuis qu'on est sorties de la ville."

"Alna ?"

"La jument. Mais c'est un diminutif. Mon cousin, son propriétaire, l'a baptisée Résidu d'Alnathéa fermenté dans du limon d'argent crépusculaire."

"..."

"..."

"Je ne vous le fait pas dire. Même moi je ne sais pas ce qu'il a bien pu boire avant de choisir ce nom. A moins qu'il n'ait justement vu ces satanées plantes de trop près. Mais qu'importe ! Alors, vous m'aidez, oui ?"

Reculant d'un pas, j'observai le semi-elfe se poster à l'arrière de la charrette, suivant les directives de la jeune femme. J'espérais que l'exercice n'allait pas demander trop de force, sinon la plaie du voleur risquait fort de se rappeler à son bon souvenir. Je n'étais pas spécialement inquiète pour lui mais une blessure à soigner encore une fois pouvait nous ralentir et risquer, à terme, de nous faire rater la troupe. Du moins, si le semi-elfe ne m'avait pas menti à ce sujet.
Mes yeux clairs se rivèrent à l'essieu embourbé tandis que la jument finissait enfin, après un hennissement désapprobateur, par vouloir se mouvoir. Il devait y avoir un trou assez profond car l'essieu bougea à peine quand l'équidé s'avança. Je plissai les yeux, curieuse de savoir quelle taille faisait ce creux, rempli d'une substance davantage semblable à de la mélasse qu'à de la boue. Jetant un oeil alentour, je repérai puis me saisis d'une branche relativement droite que j'utilisai à des fins de mesure. D'après ce que j'en conclus, l'essieu ne devait pas toucher le fond du creux, expliquant pourquoi il était si difficile de l'en sortir. Comment cette personne avait-elle fait pour ne pas remarquer ce piège dans la voie ?

Je regardai rapidement la jeune humaine, prenant mon courage à deux mains pour faire entendre ma voix.

"L'essieu... L'essieu ne touche pas le fond. Il faudrait sans doute..."

Nahöriel, venant jeter un coup d'oeil, acheva ma phrase à ma place. D'un côté, j'étais soulagée qu'il le fasse, de l'autre, cela m'agaçait. Il fallait vraiment que je m'exerce pour me défaire de cette maudite timidité.

"Un appui. Il faudrait une planche ou un objet solide."

"Ah ? Bonne idée. J'en ai dans la charrette. Eh, l'arbre mouvant ! Viens tenir Alna le temps que je m'en occupe."

Pourquoi à chaque fois que je rencontrais quelqu'un fallait-il que je me fasse interpeller aussi familièrement et par ma nature ? Cela pouvait être particulièrement dévalorisant mais maintenant que j'y repensais, je comprenais mieux pourquoi Nahöriel s'offusquait dès que je le qualifiai d'elfe même s'il n'en était que la moitié d'un. Chassant cette pensée, je vins prendre la place de l'humaine, m'assurant toutefois de rester en dehors du champ de vision de la jument. Ce n'était pas que j'en avais peur mais le dernier équidé que j'avais côtoyé avait failli festoyer sur une de mes mèches, me rendant quelque peu méfiante à leur égard.

Tout en tapotant un peu faiblement l'encolure de l'animal, j'observai le duo au travail. Prenant appui contre le véhicule, la jeune femme tentait d'élever l'essieu, ce qui permettrait au voleur de glisser en dessous la lourde planche de bois. Je retins mon commentaire, pensant qu'il aurait été plus facile pour procéder de cette façon si la charrette avait été préalablement vidée de son contenu. C'était sans compter la force physique que l'humaine cachait sous ses airs fins. J'avais sous-estimé sa vitalité et l'énergie présente dans sa musculature masquée. Entre deux souffles d'efforts, elle me lança un ordre clair.

"Vas-y ! Fais-la avancer !"

Tirant sur le licol de la bête, je reculai à mesure qu'elle posait un sabot après l'autre, usant de sa vigueur animale pour extraire la charrette du bourbier. Faisant encore quelques pas, je vis le duo se faire légèrement éclabousser de terre fluide mais ne pas en faire grand cas. Avec un sourire épanoui, la jeune femme se passa un revers de main sur le front.

"Fiouu ! Merci pour le coup de main. D'habitude, j'ai mon cher cousin pour m'aider mais ce pauvre petit a fêté ses retrouvailles avec sa belle fiancée et un peu trop d'alcool. Enfin, pas besoin de vous faire un dessin, pas vrai ? On se rencontre chez un ami commun, on se dévore des yeux puis on vient se parler. Ensuite, on se balade tranquillement en discutant de tout et de rien, on sauve sa moitié d'un chien joueur et voilà, le tour est joué ! Ah mais, pour préciser un peu les choses, la moitié c'était mon cousin, hein ? Pas sa fiancée parce que c'est elle qui a fait fuir le chien. Ce pauvre cousin en a une peur bleue. Je me demande bien d'où cela vient cette peur. Après tout, celui de notre voisin était adorable... Mais je parle, je parle, je vous ai remercié au moins ?"

J'acquiesçai, soufflée par le débit de paroles qui pouvait sortir d'un gosier humain. Déjà que je trouvais Nahöriel plutôt bavard, là, c'était à un niveau bien supérieur. Elle n'avait pas l'air de se méfier du tout, nous faisant part de la vie de sa famille sans même nous connaître. J'en arrivais presque à plaindre ce cousin absent sur le dos duquel la jeune femme se défoulait.
Même s'il était discret, le semi-elfe était plus à l'aise que moi avec les mots et il ne se priva pas pour me le rappeler involontairement.

"Oui, pas de problème ! Mais c'est un sacré chargement ça. Vous allez loin ?"

"Jusqu'à Tulorim. C'est que mon cher père voulait des meubles bien précis, faits par une jolie petite artisane de Yarthiss ! Oh et surtout ne pas les ramener par la mer parce que l'air salé risquait d'abimer les reliefs. Et pas trop vite non plus, cela pourrait déformer le bois à cause d'une mauvaise pierre... D'ailleurs, soyez gentils et gardez l'incident boueux pour vous, hum ? Et pour finir, me voilà, les pieds dans la boue avec cette Alna obstinée pour seule compagne pour discuter. Et vous ?"

( Comment fait-elle pour savoir quand reprendre son souffle ? )

"Nous aussi. J'dois y... Retrouver de la famille. Et surtout, j'y escorte cette personne."

"Quelle coïncidence ! Dites, cela vous intéresserait de voyager avec moi ? Je ne vous paierai pas, hein ? Mais je partagerai un feu et des vivres avec vous en échange de votre compagnie. "

( Oh ? )

"Ca m'parait honnête et j'dois dire qu'ça tombe bien, j'suis pas sûr que j'aurais eu assez pour tenir jusque-là."

( Ah... Et vous me l'avez dit quand, cela... )

"Parfait ! Je m'appelle Myrielle, ravie de vous connaître tous les deux."

"Je suis Nahöriel et voici Mythanorië."

"Nahö et Mymy ? Ah non, ça ne marchera pas, Mymy c'est moi. Mytha alors ? C'est magnifique ! Jolis noms que vous avez là. Ah, cela me rappelle cette soirée où... Mais je vous le raconterai en chemin, cela nous fera un sujet de conversation ! Bon, eh bien en route !"

( ... "Mytha" ?)


Myrielle se mit à siffloter joyeusement, reprenant la route en entraînant la jument dans son sillage. Nahöriel, marchant d'abord à ses côtés, finit par se tourner vers moi. Durant l'échange, je n'avais rien pu dire et rien pu faire, pratiquement noyée sous le flot de paroles. Je devais avoir une expression étrange car le semi-elfe, rabaissant sa capuche dans son dos, me lança un regard interrogateur, presque inquiet. Levant en biais mon regard vers lui, je poussai un soupir avant d'allonger le pas pour rattraper la charrette, resserrant le grimoire contre moi. Certes, avoir de la compagnie sur la route pouvait être une bonne chose, et mieux encore si elle pouvait nous aider à économiser nos ressources.

Tout en avançant, le voleur à mes côtés, j'essayai de chasser les pensées négatives qui affluaient. Même si j'étais d'accord sur le principe et que je n'avais aucune objection à formuler, sauf peut-être pour cette histoire de surnom, j'aurais tout de même bien apprécié qu'on me demande mon avis.

(... Fichue timidité. )




=> Route entre Tulorim et Yarthiss


[Fin du PROLOGUE]

_________________
Mythanorië - Oudio / Shamane Hippocampe


Sœur de la Confrérie d'Outremer, Capitaine de la Rascasse Volante, au corps de bois et cœur de bête océane
"Y'a pas à dire, la mer, ça vous change quelqu'un !"

Ancien thème
Thème actuel & Nouvelle Voix


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Dim 22 Juil 2012 04:20 
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Localisation: Entre Yarthiss et Tulorim
Enfin Loupsage approche des portes. A quelques pas de celles-ci il s’arrête et lève la tête afin d’en voir le haut, ce qui fait glisser légèrement sa capuche :

**Et bien, le calme ne doit pas toujours régner ici, d’après la taille des portes. Quoi que en pensant a ma rencontre, cela n’est pas très étonnant.**

Puis il continu jusqu’à arriver a la hauteur des Gardes, qu’il salut en inclinant légèrement la tête :

Salut a vous, puis-je entrer en la cité ?

Le Garde l’ayant déjà observer depuis un moment a son approche, le dévisage un moment, son regard poser sur le front de Loupsage, avant de répondre :

Que viens-tu faire à Yarthiss ?

Ayant remarqué le regard du Garde, Loupsage rajuste sa capuche, en répondant :

Cela fait quelques années que je voyage, et je cherche un lieu ou me poser, pour le future, et comme ceci est la ville la plus proche de mon chemin, je pensais visiter et peut-être m’y installer.

Le garde l’observe toujours, et après quelques instants tourne le regard vers son collègue. Celui-ci étant sûrement un plus haut gradé, car la garde répond à Loupsage qu’après un signe de la tête du second :

Bien tu peux entrer, mais attention, pas de mauvais tour, la milice veille.

Puis il se déplace, libérant la passage.
Avançant lentement, Loupsage s’arrête tout de même juste avant de passer sous le porche :


Une question encore, ou puis-je trouver auberge ou prendre chambre, et manger ?

Faisant un geste en direction du chemin menant au centre de Yarthiss :

Par là, tu vas tout droit, et tu finira par tomber sur une auberge, je crois que c’est l’auberge de l’au-delà.

Merci, bonne journée.

Et de prendre le chemin menant au centre de la cité, enfin direction l’auberge en tout cas, car une bonne nuit de sommeil est de rigueur a présent, mais aussi un repas plus frugal que ce que la forêt a fournis jusqu’à présent.

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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Lun 23 Juil 2012 22:34 
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Araksis volait … du moins il avait l’impression de voler tant sa chute libre à travers les nuages s’éternisait depuis qu’il avait sauté de l’île. Son bon sens nain l’avait en effet convaincu que sauter d’un lieu tellement haut qu’il tutoyait le sommet des nuages était la meilleure décision possible pour se tirer du pétrin de l’île aux tourments.

Assis dans les airs, ses courtes jambes tendues à angle droit avec son corps, ses bras larges et poilus croisés sur son torse aussi épais qu’un chêne centenaire Arak grommelait fortement dans sa barbe.

« Bordel de Kubi d’pine d’elfe c’est quand l’arrivée ? »

Pétri de certitude, l’idée que « l’arrivée » pouvait être létale n’avait pas encore traversée la muraille épaisse que son égo formait autour de sa réflexion. Tout au plus se sentait-il un peu gêné par sa barbe qui dans sa chute lui cachait le visage et en conséquence, le paysage.

Il s’allongeât sur le flanc tel une jeune fille après un thé au milieu d’une clairière estivale fleurie. Chutant à toute vitesse vers une tombe qui, compte-tenu des lois de la physique, dispenserai de creuser pour le mettre six pieds sous terre.

Sa barbe pointait vers le haut, vers l’île volante qu’il venait de quitter, il grattait avec distraction le morceau de son ventre qui débordait de son armure, les yeux dans le vague, attendant patiemment son atterrissage qui, même si il tardait à venir ne pouvait que bien se passer selon ses calculs.

Et les nuages défilaient et il les transperçait les uns après les autres et le temps passait. Jusqu'à ce que, déchirant un nouveau stratocumulus, un facteur imprévu se fasse jour…

Jusqu'à présent son plan avait été de sauter et d’atterrir sur la terre ferme en douceur, mais surement pas de tomber dans l’eau ! Sous lui scintillait déjà le reflet des vagues scélérates, sa muraille d’égo partie en miette derrière sa chute, son dernier bain se profilait devant lui, pourquoi cette eau se trouvait-elle sous son point de chute ?! Encore un complot dont il était l’innocente et virginale victime, sans aucun doute !

Sa pose lascive c’était transformé en panique, il tombait à présent la tête la première et les yeux exorbités vers sa fin, la mâchoire crispée, le contact allait être rude … désespéré il tenta quelque mouvement pour se ralentir, des battements de bras, une brasse coulée, un crawl désespéré et en dernier recours un quadruple Lutz : souvenir d’une soirée honteuse ou il c’était réveillé dans un caniveau avec des patins à glace, des tresses et un rouge à lèvre vermillon.

L’océan se rapprochait bien vite, trop vite, Araksis fini par abandonner ses efforts, résigné à l’idée de finir … mouillé. Devant ses yeux déjà ternes, fixant l’autre rivage du Styx sur lequel la pâle serviette de bain mortuaire l’attendait déjà, sa vie défila. Il revit toute sa vie : un tonneau Maître chignoleur, Nectar De Nos Mines de son année de naissance (un excellent cru), Brasseur longue-barbe ….

Une ombre apparue sur son visage, la mort venait-elle passer la serviette au rouquin ? L’ombre était suivie d’un bruit de sifflement, comparable à celui d’une flèche en vol mais plusieurs tons en dessous.

Une immense mâchoire vint le saisir et dans un claquement Araksis se retrouva dans le noir, il sentit la gravité changer de côté. Ce qui venait de le happer venait de stopper sa chute. Entre les dents serrées s’échappa la voix du nain.

« Bin merci hein ! C’est sympa de m’avoir rattrapé ! »


La gueule s’ouvrit et d’un mouvement de tête sec Araksis fut projeté dans les airs au dessus d’une immense tête reptilienne ! En un coup d’œil il reconnu le dragon qui avait attaqué l’Aynore. Sous lui s’ouvrait le gouffre de l’œsophage du saurien qui attendait patiemment son repas barbu.

« Mais tu veux pas m’sauver ! T’veux m’bouffer !!! »

Araksis réussit à se rattraper in extremis à une canine, suspendu au-dessus du gouffre sinistre et puant. Le lézard ébroua violemment sa tête, faisant lâcher prise au nain. Le rougeoyant écarta tout ce qu’il pouvait écarter et se retrouva à faire de la varappe entre le palais et la langue. Le dragon changea alors l’inclinaison de sa tête, Araksis se retrouva à nouveau à l’horizontal, la langue fit un mouvement de déglutition qui le propulsa vers le fond du gosier, fort heureusement pour notre ami, il eut l’heureux réflexe de planter sa hache dans le muscle lingual de l’animal ce qui une fois de plus le sauva de l’acide chlorhydrique.

Le saurien grogna, toussa et fini par expulser le nabot couvert de bave et autres liquides répugnant à travers les airs. Complètement chamboulé notre habile physicien senti un choc violent au niveau de son dos, un niveau de son épaule suivit d’un niveau de son ventre, il s’imaginait en train de faire des ricocher sur l’eau et s’attendait à tout moment à sentir l’eau envahir son armure mais il s’immobilisa … après quelques secondes il ouvrit un œil collé de sucs et vit des pavés.

Il venait de rejoindre la terre ferme de Yuimen … A quelques lieux des portes de Yarthiss qu'il rejoignit à pied.

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Actuellement Araksis est en route


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 Sujet du message: Re: Les Portes de la Cité
MessagePosté: Mer 25 Juil 2012 19:47 
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Araksis avançait bon pas à travers les rues, suivit par l'archer. Ses réflexes de vaurien avaient repris le dessus, il n'avait pas son pareil pour éviter les rues où passait la garde. Dans une longue ruelle déserte il profita d'une question pour engager la discussion. Il pila net et se tourna vers le demi-elfe, il devinait sa race à sa taille, sa manière de bouger, l'aspect de sa peau et l'expression de ses yeux. Par éducation il n'aimait pas trop ce qui était elfique, même à moitié, mais par expérience il savait bien que juger quelque chose ou quelqu'un sur ce critère était stupide, d'autant plus lorsqu'on l'avait spontanément aidé. Il lui tendit donc une énorme paluche caleuse et puissante, un croissant d'une blancheur montrant sa bonne naissance naquit au milieu de sa broussaille rousse en un sourire franc et gaillard.

Je suis Araksis Fareiss de Roch Armath ! Merci pour ton coup de main mon gars !

Il lui envoya une bourrade dans le dos avant de poursuivre sa route.

Et toi t'es qui ?


Ils arrivèrent enfin à la porte, elle était gardé par trois personne, il était visiblement en alerte et il savait d'expérience de son apparence ne lui permettrai pas de sortir en sifflotant. Il se tourna vers son nouveau compagnon.

Une idée pour sortir en évitant les questions gênantes ?

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Actuellement Araksis est en route


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