[:attention:] Scène pouvant choquer les personnes sensibles
Keylan hurla, d'un cri digne d'un monstre créé par l'un des Treizes.
En se ruant vers Iuric, il voit le doute dans les yeux de celui-ci.
Il savoura les émotions troubles de l'homme tout en saisissant une chaise à portée de main.
Cette chaise. C'était là que son père lui comptait des histoires pour qu'il s'endorme lorsqu'il était petit.
Elle vola en éclat lorsqu'elle rencontra le visage de Iuric, ne laissant qu'un pied de chaise dans la main de Keylan.
Ce même pied de chaise finit par se casser après plusieurs chocs répétés sur la tête de Iuric.
Celui-ci avait le nez explosé, une paupière gonflé, la lèvre inférieure éclatée et plusieurs dents en moins.
Mais Keylan n'allait pas s'arrêter là. Il le voulait
mort.
Un coup de talon dans les parties génitales. Iuric glapit en portant ses mains vers son intimité blessée.
Keylan en profita pour s'asseoir sur Iuric, lui écrasant le torse et lui bloquant l'usage de ses bras.
Il se débattit comme il peut, ainsi immobilisé
Crochet droit. Crochet gauche. Crochet droit. Crochet gauche...
Rien dans la délicatesse, mais efficace.
Le visage du brigand n'est plus que deux petites fentes au milieu d'un tas de chair gonflé et violacé.
Il se débattait encore faiblement.
Bien, il était temps que cette enflure paye, mais avant...
Keylan se releva, laissant Iuric reprendre son souffle.
Soudainement, le pied de Keylan écrasa la main droite du chef brigand, impitoyablement, avant de recommencer pour la main gauche.
Finalement, il appliqua son pied sur la gorge de Iuric et appuya, avec une lenteur voulue.
Un craquement progressif se fit entendre.
Iuric crachota du sang, s'agrippa au pied de Keylan, tenta vainement de le griffer, avant de s'évanouir. Sa respiration se fit sifflante, et enfin, l'assassin de son oncle, de sa mère et de son frère et sœur respira sa dernière bouffée d'air.
Bizarrement, il ne ressentait qu'une satisfaction minime.
Mais sa soif de sang n'était pas comblé.
Il voulait la peau de tous les enfoirés dans le village !
<< Et c'était toi qui avait pris ma dague, en plus ?! fit-il, amer, au cadavre.
Il l'a récupéra en s'installa dans un coin sombre de sa chambre, dissimulé par sa cape.
Il allait attendre que les brigands découvrent le corps de Iuric, et là, il frapperait. Les bandits seront terrifiés par Keylan, qui frapperait de nulle part, caché dans l'ombre.
Une fois le village libéré, il partirait. Il n'avait plus rien à faire ici. Les villageois n'avaient rien tentés. Rien !
C'en était pathétique... Et les miliciens de Kendra-Kâr, soit-disant les représentants de l'ordre et de la paix, n'avaient même pas daignés venir. Ils voulaient des preuves ?
Il avait fait le boulot lui-même !
Il en avait assez des discours bien pensants, et derrière, avoir un vide complet !
On parlait d'une nouvelle caste à Omyre, les Murènes...