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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Dim 6 Sep 2009 00:39 
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Je jetai rapidement un regard en direction de l'entrepôt de Varesh. Les deux hommes postés là, parfaitement visibles dans le clair de lune, bien que je ne pusse distinguer ni leur traits ni leur âge, conversaient silencieusement, leurs sabres glissés aux ceintures. Le vent s'était quelque peu calmé, et seule une brise continuait de disperser les volutes bleus du tabac. Malgré mon immobilité forcée, je ne m'ennuyais pas. Varesh n'aurait même pas cette satisfaction. J'appréciais en fait beaucoup ces instants irréels passés sur les quais désertés par les marins, à ne rien faire sinon savourer le goût suave et légèrement piquant du tabac. Des heures pourraient passer sans que je ne me lasse de l'air frais du large, du bruit doux du ressac, des coques des canots s'entrechoquant et de l'odeur du sel, qui m'évoquaient confusément comme un principe maternel. D'une certaine façon, c'était ici même que j'étais né, nouveau-né déjà adulte, orphelin de tout passé pouvant le rattacher à quelque chose. Je me rappelle encore parfaitement, sur les pavés du port, cette nuit où je naquis des flots, de la première chose que je me suis dite: "Et c'est reparti pour un tour...". L'instant d'après, je n'avais plus de mémoire.

Perdu dans mes pensées, je n'aperçus qu'au tout dernier moment les deux marins que je surveillais pour le compte de l'abruti. Sans un mot, ils s'étaient mis en marche, d'un pas décidé. J'eus à peine le temps de me dissimuler dans l'obscurité fournie par l'amoncellement de caisses vides contre lequel j'étais adossé. A ma surprise, ils ne parurent pas s'apercevoir de ma présence, et passèrent à quelques mètres de moi. Dans la clarté de la lune, je pus voir le visage étrangement impénétrable du plus corpulent des deux, qui était également le plus âgé, tandis que l'autre, noueux et visiblement boiteux, semblait anxieux. J'attendis que le bruit de leurs pas s'évanouissent presque, avant de me relever, un léger sourire aux lèvres. J'avais beau détester Varesh, je devais bien avouer que sur ce coup là, il avait eu du flair. Mais il était étrange que les deux gardes décident de déserter le soir même où le capitaine m'envoie. Je repensais au ton anodin sur lequel Varesh m'avait énoncé les faits. Avec le recul, ceci semblait suspect. Mon cher capitaine devait en savoir plus qu'il ne m'en avait dit, et ses soupçons devaient être bien plus fondés que ce qu'il n'avait voulu laisser paraître. Quoiqu'il en soit, il y avait de l'argent à la clef. J'éteignis ma pipe à regret, et la glissai encore chaude dans la poche de ma veste. Silencieusement, je pris la direction qu'avaient emprunté les marins.

Décidément, cette nuit risquait d'être bien moins ennuyeuse que ce que je pressentais.

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Dim 27 Sep 2009 17:16 
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<< Les ruelles

Fermant à demi les yeux, j’aspire une grande bouffée d’air pour décontracter mon corps que je sens crispé. Ce ne sont qu’une journée et cinquante Yus de perdus, et en m'efforçant de voir le côté plein du godet, je peux dire que j'en ai appris un peu sur le monde qui s’étend au-delà de Nosvéris. Je décide donc d’arrêter de me houspiller intérieurement et d'avancer vers le navire du Capitaine Aldora.
En voyant que les marins terminent à peine le déchargement du vaisseau, je comprends que je ne suis guère resté longtemps au temple. Mais les mots du prêtre bruissent toujours en moi et il est n'est pas question de rester plus longuement dans cette cité inconnue. Avec un peu de chance, en espérant pouvoir utiliser ce mot, j'y remettrai les pieds dans très peu de temps. Si le temple de Yuia à Kendra-Kâr possède les réponses à mes attentes, il ne me faudra pas traînasser sur le continent de Nirtim et revenir ici, pour découvrir le désert bleu dont m'avait parlé Miyash Nùùrg ; son existence ayant été confirmé par le prêtre de Yuimen et de Gaïa.
Tout à mes pensées, je progresse au milieu des barils, des cageots et autres malles, que les matelots hissent ou descendent des bâtiments flottant près des embarcadères du port. Une forte voix que je n'ai pas encore eu le temps d'oublier me fait redresser la tête, un sourire déjà au bord de mes lèvres.

"Alors le mousse, nous te manquions déjà ?"

Le Capitaine Aldora se tient à la poupe de son bateau, les yeux rivés sur les quais, surveillant du haut de son promontoire de bois le chargement des marchandises et l'arrivée des quelques passagers à destination de Kendra-Kâr. L'un de ses hommes, encore sur la terre ferme, se charge de soulager les hommes et les femmes de toutes races qui embarquent, de la modique somme de cinquante Yus, prix à payer pour la traversée des eaux qui séparent les deux îles-continents.

"A croire que je souhaite réellement devenir un apprenti marin, Capitaine. Car je viens en effet agrandir votre fortune de quelques piécettes."

Les sourcils broussailleux du Capitaine tressaillent brièvement, marquant sa surprise à m'écouter parler ainsi. Et tandis que je transvase toute ma fortune de ma bourse aux mains du loup de mer en faction sur l'appontement, Aldora m'interpelle de nouveau.

"Sans vouloir savoir ce qui vous fait aller et venir ainsi, c'est avec grand plaisir que je vous accueille de nouveau sur mon vaisseau."

Il a quitté la poupe pour venir à moi, alors que les talons de mes bottes heurtent les planches du navire.

"Mais je connais l'un des miens qui va vous..."

Il ne peut terminer sa phrase, interrompu par un grand cri de stupeur. Le Capitaine me lance un sourire amusé avant de retourner à ses préoccupations.

"Je n'ai pas la berlue, c'est bien l'homme que je viens de laisser partir en ville !"

Pourrai-je encore échapper aux questions d'Ishka ?

>> Voyages Maritimes / La Perle Rouge

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Dernière édition par Rurik le Ven 14 Juin 2013 19:01, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Mar 29 Sep 2009 20:06 
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Retour au port. Les cloches n’avaient pas encore sonnées les douze coups de minuit lorsque j’arrivai en vue des quais. Je bénéficiai dès lors d’une heure, estimai-je, avant le rendez-vous fixé. Une heure, c’était court… A vrais dire que ce fut une heure ou un jour, cela aurait toujours été trop court. L’appréhension revint me hanter l‘âme. Une banale mission, me répétai-je. Je tentai sans grand succès à me persuader que je n’étais plus un novice, et que sans être un vieux briscard j’avais déjà accumulé une solide expérience qui me permettrait de faire face à n‘importe quelle situation. Chaque mission tendait à se ressembler les unes des autres, et pourtant aujourd’hui il y avait quelque chose…de différent.
Je serrai dans ma poche le livre que j’avais acquis à la bibliothèque comme si il s’était agi d’un talisman. L’envie de l’ouvrir pour en lire son contenu fabuleux me brûlait. Il dissiperait mes sombres pensées, chasserait mes doutes pour ne laisser place qu’à un sentiment extrême d’évasion, de liberté. Je me fis la réflexion, non sans sarcasme, qu’il était comme une sorte de livre religieux pour moi. Ironique pour celui qui ne croyait en rien. Je réprimai cependant cette idée, ce n’était pas raisonnable, pas maintenant. Sans m’en être rendu compte, je demeurai immobile dans la rue, ce qui pouvait être considéré comme imprudent dans une ville comme Tulorim à une heure si tardive. Fort heureusement personne ne se trouvait dans les environs pour apprécier mon étrange conduite. Je repris mon chemin et comme je n’avais rien à faire en particulier, je me mis à déambuler sur la rade sans but précis. Quelques bateaux étaient à quai où s’activaient leurs équipages respectifs, mais dans l’ensemble le lieu était calme et avait perdu l’effervescence qui lui était propre en journée. Je regardai le va et vient des hommes afférés à décharger les cargaisons des navires mais me lassai vite du spectacle répétitif, continuant mon chemin vers les docks.

« Neuf…dix…onze… »

J’arrivai bientôt sur les lieux où on m’avait appelé, au dock numéro quinze. Minuit ne devait plus tarder à sonner maintenant. Il faisait sombre, très sombre si bien que je ne vis rien au-delà de deux mètre. A cet endroit le port était très peu éclairé. En outre, le dock du rendez-vous fut le seul à ne pas être doté de lumière. Je supposai que cela n’était pas dut au hasard. Je fermai les yeux, pris une grande inspiration et chassai les mauvaises pensées qui m’assaillaient. Je m’efforçai à me rendre impassible et détendu, comme le gars confiant à qui on ne la faisait pas. Rester maître de soi était une condition nécessaire à la survie dans le milieu ou j’évoluais. Et j’y serai parvenu totalement si cette foutue main ne s’était pas mise à trembler.

(C’est pas le moment put… Pas maintenant…)

Des pas se rapprochèrent de ma position, dans la direction opposée d’où je regardai. Instinctivement je portai la main sur le pommeau de mon arme, paré à toutes éventualités.

« ‘Lut Cor. »

C’était la voix de Neil. Je me retournai pour lui adresser un signe de tête. Mon compagnon avait l’air tendu, quelque chose de toute évidence le mettait mal à l’aise ce soir lui qui d’habitude était plutôt enclin à la rigolade.

« Alors c’est toi qu’ils ont fait venir…Sale histoire si tu veux mon avis… »

Je lui fis par de mon incompréhension même si, en mon for intérieur je savais déjà que quelque chose ne tournait pas rond.

« On ne m’a pas dit de quoi il en retournait Neil, on m’a juste demandé de rappliquer ici. Tu veux bien m’expliquer le topo. »

Neil ne parut pas surpris.

« C’est bien dans leurs habitudes ça… Moins t’en sait mieux tu te porte, c’est ce qu’ils se disent. Mes avis qu’ils pensent ça plus pour eux que pour toi. On est dans la merde Cor’. L’autre jour deux gars à nous devaient faire une descente chez un client qui avait été disons, incorrect, histoire de lui rappeler les bonnes manières tu vois. Sauf qu’on était plutôt mal renseigné sur le gars en question, il n’était pas du genre à se laisser marché dessus. On a revu nos deux gars le lendemain matin allongés sur le pavé, raides mort. Ça à pas plus au chef ça. Il voulait pas en rester là, tu l’connais, alors il a monté un plan pour enlever le bonhomme. L’ennui c’est que ce dernier a engagé une sorte de milice pour le protéger. Pas la milice de la ville non, des particuliers. On les avaient jamais vu en ville avant, bougrement discrets, et savent se battre. »


« Et nous on a quoi à voir dans l’histoire ? »


« Justement, on a quand même réussi à le choper, avec du mal, mais on a réussi. On le garde bien au chaud là à l’intérieur. Mais y’a un autre problème. Après l’avoir un peu cuisiné on a découvert qu’il avait des contacts en ville, des contacts important, et que ceux-ci verraient d’un mauvais œil la disparition d’un de leur pote… »

« C’est quel genre de contact qu’il a notre homme ? »


« Du genre à déclencher une petite guerre civil entre clans à Tulorim…rien que ça. Et l’chef peut pas tolérer ça, on n’y sortirait pas gagnant. Alors voilà, on a un prisonnier sur le dos, qu’on peut ni tuer, ni relâcher. »

Ça sentait vraiment mauvais pour nous. Même si je n’avais fondamentalement aucune attache pour l’organisation, une guerre ouverte réduirait considérablement mes chances de survie. Et j’estimais que ma vie valait mieux qu’une bande de malfaiteurs.

(Je crois mon cher Cornélius qu’il est temps de prendre les voiles…)

Mais pas tout de suite. Je devais trouver une ouverture, hors pour l’instant j’étais coincé, je ne pouvais que fuir. Quelque part je trouvais mon comportement des plus lâche, mais je n’étais pas prêt à mettre ma vie en balance. Les enjeux n’étaient pas assez importants.

« Et maintenant on fait quoi ? »


Neil, je ne m’en étais pas rendu compte tout de suite, me fixa, intensément, comme si il devinait mes intentions. Mais si tel fut le cas, il ne m’en fit pas part.

« Pour l’instant on va rejoindre les autres à l’intérieur. Tout le monde est un peu tendu après ce qui c’est passé. On craint une attaque à tout moment. »

Quittant les quais, nous pénétrâmes dans le hangar. L’intérieur de celui-ci était des plus sombre, et je compris pourquoi. Les occupants voulaient rester discret autant que possible. Quelques lanternes seulement étaient allumées, éclairant ce qui était nécessaire de voir, c’est-à-dire peu de chose. La plupart des personnes présentes, une dizaine au total, n’étaient que des silhouettes, si bien que je ne reconnu personne au premier regard. L’atmosphère était tendue. Aucun mot ne vint saluer notre arrivée. Sans attendre, Neil se dirigea vers le fond du bâtiment. Je le suivis. Là, une lanterne se balançait à une poutre solitaire. Elle n’éclairait cependant rien de significatif, me fis-je la réflexion. Ce n’est qu’après un examen plus attentif que je vis les tâches de sang sur le sol. L’endroit où le prisonnier avait été cuisiné. Des yeux je cherchai sa localisation, mais ne le vis pas. J’allai inspecter la pénombre alentour sans plus de succès. Je retournai alors dans le cercle de lumière offert par la lanterne. Neil quand à lui se trouvait encore dans l’ombre, si bien que je le distinguai mal.


« Où est le prisonnier dont tu m’a parlé ? Il devrait bien être là non ? » Demandai-je à Neil.

Mais nulle réponse ne me parvint.

« Neil ? »


Je ne compris que trop tard. Il n’y avait jamais eut de prisonnier, et avant que je puisse tenter quoi que ce soit, un coup violent me fut porté à l’arrière du crâne. Je m’écroulai au sol, la douleur m’envahissant. J’essayai de me relever, pour retomber aussitôt. Ma vision se brouilla peu à peu. Avant de sombrer dans l’inconscience, je réussi à articuler :

« Pourquoi…? »

J’entendis une voix lointaine me répondre :

« On sait tout Cor’, on sait tout sur ton vieux… »

Et le noir s’empara de moi.

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Mer 30 Sep 2009 14:39 
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Le flou se fait en toi tandis que tu t’enfonces dans les premières brumes du coma… Le coup a été rude mais aucun sang ne s’échappe de ta blessure. Tu es indemne, juste sonné pour un temps. A ton réveil, tu te trouve dans une sorte de cage au sol dans un coin du hangar des malfrats. La pièce est sombre et tu ne distingue qu’une simple bougie pour tout éclairage. Tu perçois des ronflements aussi, et découvre que tout les hommes de la pièce sont profondément endormis. D’un sommeil lourd et inconscient, un sommeil bien suspect…

A tes côtés cependant, une forme est là, assise par delà la grille qui vous sépare. Dans la pénombre, tu ne vois rien excepté un large capuchon qui protège le corps de cet inconnu. Lui ne dort pas et tu sens son regard sur toi.

Bonsoir Cornélius ! Je vois que tu es en bien piètre situation… Je pense que mon aide ne sera pas de trop, tu ne crois pas ? Mais le mérite tu vraiment, je me le demande vraiment …

La voix est hautaine, et méprisante. Immobile sur son tabouret, il continue de t’inspecter scrupuleusement tandis que toi, tu ne peux voir cet inconnu.

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Mer 30 Sep 2009 18:28 
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Je repris connaissance avec peine, ma tête me faisant encore un mal de chien. Automatiquement je tâtai l'endroit où le coup m'avait été porté mais je constatai avec étonnement que nul sang n'avait coulé. Mon agresseur savait de toute évidence comment s'y prendre en la matière. Tant mieux car d’un certain côté, il était moins humiliant de se faire avoir par un professionnel que par le premier clampin venu. Après avoir retrouvé quelque peu mes esprits, je me redressai sur mon séant retrouvant ainsi un peu de dignité. La première pensée claire qui me vint à l’esprit fut celle de me questionner sur le lieu où je me trouvais. Après un rapide examen de mon entourage directe, je vis que je me trouvais encore dans le hangar de l’organisation, au détail près que j’étais maintenant enfermé dans une sorte de cage que je n’avais pas remarqué en arrivant, et aux barreaux qui enlevait tout espoir d’évasion. Toutes mes affaires personnelles, y compris mon précieux livre m’avaient été prises. Intérieurement j’enrageai. L’emprisonnement était le bafouement total de ma liberté, ce que j’abhorrais le plus en ce monde. Ils allaient payer pour cet affront. Mais pourquoi ? Ce fut la deuxième pensée qui s’imposa à moi. Pourquoi étais-je enfermé dans cette cage ? Pourquoi avais-je été trahis… Mon ouïe m’aurait-elle abusée ou bien avaient-ils bien parlés de mon père ? Quel était le lien avec l’organisation… Tant de questions sans réponses.
Les hommes de l’organisation étaient là eux aussi, je distinguai leurs formes dans la pénombre, et entendis quelques ronflements par ci par là. Mon agresseur devait se trouver parmi eux, et Neil aussi me dis-je. Mais curieusement, personne n’était resté éveillé pour garder le prisonnier que j’étais. D’autant plus étrange vu leur nombre. En effet il leur était aisé d’organiser des tours de garde. Mais nul ne semblait bouger, la pièce était des plus silencieuse, d’un silence…surnaturel. Puis soudain une voix, dédaigneuse et fier, me fit tressaillir :

Bonsoir Cornélius ! Je vois que tu es en bien piètre situation… Je pense que mon aide ne sera pas de trop, tu ne crois pas ? Mais le mérite tu vraiment, je me le demande vraiment …

Je scrutai les ténèbres une nouvelle fois, afin d’apercevoir mon mystérieux interlocuteur, en vain.

(…Qui est-ce ? Il a prononcé mon nom…Il me connaît, mais comment…Un gars de l‘organisation ? Non impossible je l‘aurai repéré et puis la voix est…différente, inhumaine…)

Ma réaction de surprise passée, j’essayai de réfléchir le plus vite possible. Je n’avais aucune idée quand à la nature de celui qui se présentait comme mon sauveur. Cela pouvait être très bien un nouveau piège qui m’était tendu là, et je n’avais aucune envie de me faire avoir une deuxième fois. Seul les gens de l’organisation connaissaient mon nom… Mais d’un autre côté si cet inconnu était sincère, il représentait mon seul espoir d’évasion, et je doutais fortement qu’une autre occasion se présenterait. Mon désir de liberté était le plus ardent, ainsi me décidais-je à accepter son aide, tout en restant sur mes gardes.

(…Reste prudent, ce type te connais à l‘évidence, et ce n’est pas forcément un ami…)

« Je conviens qu’une aide me serait…salutaire. Je ne sais qui vous êtes, mais soyez assuré qu’en me rendant ma liberté, je suis prêt à tout mettre en œuvre pour vous rendre la pareille. Et si vous en doutez, testez moi. »

J’attendis une réponse. Mes mots avaient été sincères, avec une pointe de défi qui répondait au sous-entendu de l’inconnu. Non je n’étais pas sûr de le mériter, mais qu’importe. Si il me mettait au défi, je le relevai sans une once d’hésitation. Je donnerais tout et ne lâcherais rien, si ma liberté était en jeu.

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Dernière édition par Ghrill le Sam 21 Nov 2009 15:19, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Mer 30 Sep 2009 19:57 
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Ton inconnu semble content à tes paroles. Il ne dit rien sur le coup pourtant. Il ne fait que se lever et fait les cent pas, vérifiant si chaque homme était bien endormi. Revenant vers toi, il se rassoit impassible sur son tabouret. A travers les barreaux, il pousse avec désinvolture tes affaires vers toi. Au moins, ce n’est pas un ennemi, il compte t’aider. Il parle soudain, cassant le silence intense des dernières minutes.

«Prêt à tout ? Intéressant… J’ai bien entendu l’intention de te libérer, mais en échange, tu devras me rendre un service. Ca te convient ? Par contre, j’ai besoin de savoir si tu fais l’affaire… Selon toi, quelles sont tes qualités ? »

De nouveau, l’homme se roule dans son vêtement, comme s’il avait froid. Il attend patiemment comme un garde aux aguets que tu daigne réagir à ses injonctions. En lui, tu vois un homme patient des montagnes du Nord, cependant, rien dans sa morphologie ne te permet de le confirmer. Il est juste… imperméable.

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Dim 4 Oct 2009 16:32 
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Mes paroles ne provoquèrent aucune réaction de la part de mon interlocuteur. Au lieu de cela, celui-ci quitta sa position et inspecta chaque homme endormi, un par un, sans mot dire. Sa conduite me parut quelque peu étrange, et intrigué je me redressai d‘avantage afin de pouvoir mieux observer son manège. Je ne vis cependant pas grand-chose tant l’obscurité était épaisse. Je supposai qu’il devait vérifier que personne n’écoutait et que tout le monde était dans les bras de Morphée. Au moins je ne parle pas à un fantôme, pensais-je, ironique. Je n’osai parler d’avantage, attendant la suite des événements. Il n’avait toujours pas révélé ses intentions envers moi, et une pointe de méfiance subsistait.

(Ami ou ennemi je n’ai pas trop le choix…)


Après s’être assuré que nous ne serions pas dérangé, il revint finalement vers moi et toujours silencieux me tendit mes effets personnels, sans y porter plus d‘attention que si ce n‘était qu‘un tas de fripes usées. Je devais bel et bien le considérer comme un allié à présent. Pourquoi pousserait-il la mesquinerie jusqu’à me redonner mon arme ? Il pouvait déjà faire ce qu’il voulait de moi. Quand à savoir si ses intentions seraient toujours bienveillantes à mon égarât et bien…je prenais le risque de le croire. Rien ne manquait, mon arme, ma bourse, tout cela m’avait été restitué. L’objet qui m’était le plus précieux, le livre de conte était aussi là, gisant sur le sol de la cage en fer. Je m’empressai de le remettre dans l’une de mes poches puis attachait mon épée à ma ceinture. Curieusement je me rendis compte combien il était rassurant de sentir ce bout de métal contre ma cuisse. A force de la porter, je l’avais presque oublié. Je plaçai ensuite mon argent dans l’une de mes poches intérieur. Plusieurs minutes s’étaient ainsi écoulées depuis mes dernières paroles, avant que l’homme ne se décide à me répondre.

«Prêt à tout ? Intéressant… J’ai bien entendu l’intention de te libérer, mais en échange, tu devras me rendre un service. Ça te convient ? Par contre, j’ai besoin de savoir si tu fais l’affaire… Selon toi, quelles sont tes qualités ? »

Le ton était moins cassant que la première fois, mais il restait néanmoins froid, d’un froid glacial. Maintenant que mes yeux s’étaient habitués à la pénombre, je pus le voir. Assis sur un simple tabouret de bois, l’homme était emmitouflé dans de larges vêtements qui ne dévoilaient que très peu son physique. Immobile comme la glace, il attendait avec patience ma réponse. Il portait en lui toute la rudesse du climat nordique. Je ne puis cependant pas distinguer d’avantage ses traits et dût me contenter du portrait que brossait mon imagination. Je voyais un vieux guerrier des montagnes emplit de toute la sagesse de son peuple. Qui était ce mystérieux inconnu qui semblait venir d’une contrée si lointaine, et pourquoi venait-il me voir, moi, pour lui rendre service ? Quel genre de service pourrais-je lui rendre… Et énoncer mes qualités. C’est étrange la manière dont le cerveau fonctionne. Plus je cherchais, moins je me trouvais de qualités. Les défauts sont bien plus visibles. Pour la première fois véritablement, je sentis que je perdais pied, que je ne comprenais plus les événements. Et cela me ravit. La vie, si décevante, si terne jusqu’alors prit enfin une tournure intéressante. Oui, enfin quelque chose d’imprévu arrivait, comme dans une histoire…

« Je n’ai qu’une parole et je vous l’ai déjà donné. Mes qualités… Ce n’est pas une question facile vous savez. Tout ce que je puis vous dire avec certitude c’est que j’aime l’aventure. Pas pour la gloire ou la richesse, toutes ces choses futiles qui vous emprisonnent… Non je veux simplement découvrir de nouvelles choses, des lieux, des sensations… Et je ne recule devant rien pour atteindre l’objectif que je me suis fixé. Voilà ce que je puis dire, je n’ai pas de valeurs à défendre, ni d’idéaux, et je pense que je pourrais aller jusqu’au meurtre, ou même braver la mort si cela était nécessaire à l’atteinte de mon but… »

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Dim 4 Oct 2009 21:30 
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A ta réponse, l’être semble satisfait. Tu semble correspondre à ses critères de sélection. Cependant, tu ne sais pas encore dans quel guêpier tu as pu te fourrer. L’inconnu semble dangereux et imprévisible, surtout pour t’avoir atteint au beau milieu d’une réunion de bandits. Et ce n’était pas des rigolos… Alors que te voulait-il ? Avait-il un rapport avec ce dont avait parlé Neil.

Il se lève alors et s’approche de la porte de ta prison de fer. Il a les clés à la main et joue avec. Il ne semble pas encore décidé à te libérer complètement, comme s’il avait une dernière vérification à faire. Et c’est dans ce climat de rude conspiration qu’il reprend :

« Tu vas devoir affronter des dangers mortels dans des lieux intemporels… Tu vas devoir partager tes souffrances avec la boue et la misère… Tu vas devoir faire confiance à des êtres qui ne méritent que ton mépris … Voilà dans quoi je t’embarque… Es tu toujours prêt, homme ? »

Voilà donc le plan. Très alléchant comme programme ! L’inconnu n’attend plus que ta réponse pour mettre la clef dans la serrure. Mais cependant, tu remarque qu’il tient dans l’autre main une épée courte. Serait-ce un signe que tu ne peux plus refuser son offre ? Serait ce le signe que quoi qu’il arrive, ta mort est proche ?

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Lun 5 Oct 2009 01:50 
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« Tu vas devoir affronter des dangers mortels dans des lieux intemporels… Tu vas devoir partager tes souffrances avec la boue et la misère… Tu vas devoir faire confiance à des êtres qui ne méritent que ton mépris … Voilà dans quoi je t’embarque… Es tu toujours prêt, homme ? »

Voilà que l’affaire prenait une tournure des plus inquiétante. L’homme, mais était-ce bien un homme, ne prêtait pas à rire et alors que ce type de paroles je n’y aurais porté grande attention venant d’une autre bouche, je ressenti à ce moment là un profond malaise, que je me gardai bien de montrer à mon interlocuteur. Qui en effet ne serait-il pas été déstabilisé devant ce qui s’annonçait comme une mort certaine, avec en prémices un florilège de souffrances physiques et morales. Tout pour briser un homme. Et tout cela pour quoi ? Je ne le savais même pas. Tout être sain d’esprit aurait amèrement regretté de s’être fourré dans un tel pétrin. Il n’y avait rien à gagner, et tout à perdre. Mais malgré cela, malgré cette sinistre mise en garde, une profonde excitation montait en moi en parallèle de mon angoisse. Cette dernière était l’expression de ma peur, et la peur n’est qu’une barrière qui nous contrit et protège de l’inconnu. J’étais pareil à un homme qui marcherait seul dans une caverne où le noir est total. Il ne sait ou il va ni quel danger l’attend, mais pourtant il continu de marcher, en redoutant que chaque pas soit le dernier, car il veut, d’un désir ardent, découvrir ce qui se trouve au fond de la grotte. Une fois arrivé, il ne découvrira d’ailleurs sans doute rien qui vaille toutes les peines endurées, mais ce n’était pas très important au final. Ce qui comptait, c’était toutes ces émotions vécut durant sa progression. N’est-il pas vrai après tout que l’attente de la surprise est plus jouissive que la surprise en elle-même ?
Je me senti comme cet homme dans le noir. L’étrange individu prêt de moi était pour ainsi dire l’entrée de ma caverne. Celui-ci n’attendait d’ailleurs que mon assentiment pour me libérer de ma cage. Ceci effectué, je basculerais dans l’inconnu et commencera alors la véritable aventure. Serais-je de taille ? La puissance que dégageait l’être me fit douter, mais je n’allai pas m’en formaliser. Avancer, pour l’instant il n’y eut que cela qui comptait. Il me tardait d’en savoir plus sur cette aventure qui me parut pour le moins effrayante mais aussi et surtout…unique.

« Décidément vous avez l’art d’attiser l’intérêt de votre client. Ce que vous me dites là ne fait que raffermir ma détermination. Non que je sois fou ou inconscient, mais j’ai mes propres motivations… Délivrez moi et oui, je serais prêt à vous suivre. »


Je m’arrêtai de parler pour me rapprocher des barreaux, j’en avais plus qu’assez de cette cage trop étroite. Ainsi fait, je me trouvai tout prêt de mon sauveur, mais pour une raison que je n’expliquai pas je ne pus voir ses traits. Cependant je vis, tenu dans sa main droite une courte épée. Je n’osai imaginer alors ce qu’il me serait advenu si je lui avais fourni une réponse négative. Je n’aurais eu sans doute aucune chance. Je désignai son arme d’un signe de tête et dit :

« Vous n’aurez pas à vous servir de ça contre moi, je suis tout à votre cause… »

J’esquissai un sourire, expression un brin désabusée devant ce qui m’attendait. Et je ne sus pourquoi, mes deux mois passés à Tulorim avec Neil et les gars de l’organisation refirent surface. Ma discussion avec l’inconnu me les avait presque fait oublier. Si Neil se trouvait devant moi à cet instant précis, je pense que je lui aurais tranché la gorge sans autre forme de procès. Il avait été mon compagnon durant mon séjour à Tulorim, mais nulle attache me reliait à lui. Il était complice de mon enfermement, donc coupable. Vision un peu obtus certes, mais qui évitait de futile cas de conscience. Je repensai ensuite aux derniers mots que j’avais entendu avant de sombrer sous le coup de mon agresseur. Je crus me souvenir qu’ils concernaient mon père. Cela était absurde car en y réfléchissant il n’y avait aucun liens. Comment un riche marchand enodien pouvait avoir une quelconque relation avec une organisation criminelle de Tulorim. Je me pris à penser que tout cela était parti d’un mal entendu mais qu’importe à présent, tout ceci n’avait plus d’importance. Maintenant, seule les actions de celui qui se trouvait devant moi semblaient décisives.

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Mar 6 Oct 2009 21:49 
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L’homme acquiesce à tes paroles vertueuse et prudente. Te mettre dans la poche un homme en état de te délivrer d’une bande de malfrats mal luné, c’est une stratégie plutôt intelligente. Et suivant son petit assentiment, il met la clef dans la serrure de la prison et ouvre. La porte est ouverte, sauvons nous ! Voilà ce qu’aurait dis un gobelin en rut, mais heureusement, l’inconnu était plus sobre et il déclame simplement :

« Nous pouvons y aller !»

Sur ces paroles, il tourne les talons et repart en direction de la grande porte, à travers la ribambelle de voleur. Sans nulle crainte, il enjambe les corps et pousse ce qui prenne trop de place. Lorsque tu passe, tu ne perçois aucun souffle. Aucun son n’est audible de ces masses soit disant endormies. Mais au comble de l’horreur, alors que tes doutes grimpent, tu aperçois une flaque de sang prêt d’un des ,désormais, cadavres. Et alors que tu découvre ce spectacle effarant, l’inconnu t’attend dans l’entrebâillement de la porte désormais ouverte. A travers elle, tu peux voir le soleil déclinant de l’après-midi.

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Dim 11 Oct 2009 17:14 
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Et l’homme tint parole. A peine eus-je fini de déclarer mon allégeance qu‘il vint ouvrir, à l‘aide du trousseau qu‘il tenait dans la main, la porte de ma cage. Enfin libre ! Alors que je m’extirpai de ma prison, je poussai un grand soupir de soulagement qui en disait long sur ma satisfaction d’être à nouveau libre de tous mes mouvements. Je massai mes muscles endoloris de par l’exiguïté de ma prison, ce qui m’avait obligé à me tenir recroquevillé sur moi-même. En revanche, et ce fut une bonne chose, mon mal de crâne dut au choc ne me procurait plus qu’une souffrance négligeable.

« Nous pouvons y aller !»

Je n’eus pas le temps de m’extasier d’avantage sur ma nouvelle condition que l’inconnu m’enjoignait à quitter les lieux au plus vite. Ce qui paraissait comme une sage décision car nous pouvions à tout moment être surpris par l’un de ces brigands endormis. Mais alors que nous traversâmes la sombre pièce, un détail étrange me sauta aux yeux, où plutôt devrais-je dire aux oreilles. Le hangar était aussi silencieux qu’une tombe. Plutôt curieux pour un lieu où dormait une dizaine de personnes. Aucun son ne s’échappait d’aucune bouche, et aucun mouvement ne venait briser l’immobilisme des corps que nous enjambâmes. Mon compagnon, car je supposais à présent qu’il l’était, ne sembla pas s’en formaliser pour autant et continua son chemin comme si de rien n’était. Ce ne fut que lentement que la réalité s’imposa à moi. Si les hommes allongés par terre étaient aussi immobiles et silencieux, c’était tout simplement parce qu’ils n’étaient pas endormis, mais bel et bien mort. Ce constat suffisait à lui-même pour montrer toute l’horreur de la scène. Et après une rapide vérification, je pus constater que je ne m’étais pas trompé. Tous les hommes avaient la gorge tranchée nette. A cet instant, je fus réellement effrayé. Une sueur froide me glaçait le dos tandis que je réfléchissais comment mon sauveur s’y était pris sans que je ne me rende compte de rien. Il avait forcément procédé alors que j’étais déjà réveillé, car je me souvenais très bien avoir entendu bouger certains de mes anciens compagnons. L’inconnu s’était dès lors déplacé qu’une seule fois pour vérifier, avais-je cru alors, que tout le monde était bien endormi. Ce ne pouvait qu’être à ce moment là qu’il avait pus opéré. Cet homme tuait avec autant de naturel que si il vous disait « bonjour », me fis-je la réflexion. C’en était effrayant. Mais qui était-il…
Je me gardai bien de faire part de mes réflexions à celui qui m‘attendait dans l‘entrebâillement de la porte, impassible. Les quelques rayons de soleil qui filtraient éblouirent mes yeux habitués à l’obscurité si bien que pendant quelques secondes, je fus quelque peu désorienté, obligé à tendre un bras protecteur devant mon visage pour avancer. Puis nous sortîmes enfin, à l’air libre. Je laissai derrière moi un lieu malsain où la mort désormais régnait. Pas fâché de le quitter. Le port par contraste était plein de vie, nous étions en fin d’après midi et beaucoup de monde s’afférait sur les quais à diverses tâches mais fort heureusement notre entrepôt était à l’écart de l’agitation et personne ne fit attention à nous. Cependant, mieux ne valait pas trop traîner dans les parages, une dizaine de meurtres se découvraient bien assez vite et je ne voudrai pas me trouver là quand l’organisation allait découvrir ce qui s’était passé. Il nous fallait quitter la ville, ou bien je ne donnais pas cher de notre peau.

« Et maintenant, où allons nous ? »

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Dim 11 Oct 2009 20:07 
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Alors que tu sors de l’entrepôt et pose ta question avec franchise, l’homme te glisse une pierre ronde dans la main et file. Il disparaît furtivement et si vite que tu n’as pas le temps d’en demander plus. Tu ne peux que constater avec tristesse qu’il t’a abandonnée, pierre en main. Parlons-en de cet objet, une vraie pierre polie noire de jais. Elle est ronde et inerte, mais au fur et à mesure de ta contemplation, tu découvre que des petites paillettes couvrent sa surface. Au bout d’un instant, tu te sens transbordé par sa vision.

La sensation se renforce et chaque minute qui passe te pousse à la déchéance. Tu te sens vaciller et transporté par ce transport fluidique que tu découvres. Mais où te mènera t-il ?

((( Hrp : Prochain Post dans le topic Quête que je vais ouvrir ! )))

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Lun 24 Mai 2010 19:18 
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(((Quelques jours après la nouvelle apprise à la bibliothèque)))

Le jour commençait à se lever, éclairant d'une belle lumière orangée le port de Tulorim qui commençait doucement à se réveiller. Ethylendil, levé tôt en ce jour, se situait sur les quais du port, observant l'horizon, perdu dans ses pensées. On pouvait entendre les vagues frapper la coque des bateaux ancrés au port ainsi que quelques paroles échangées entre les marins déjà attelés à leurs navires. Le jeune elfe pensait à tout ce qu'il avait apprit ces derniers jours. Qu'avait-il encore à faire à Tulorim maintenant qu'il avait accomplit la chose pour laquelle il devait se rendre ici. Il regardait l'horizon avec une certaine envie de départ.

Après un moment d'attente, le mage prit la décision de revenir sur ses pas pour aller boire une choppe à l'auberge; mais à peine avait-il tourné les talons que deux hommes avaient attirés son attention. Derrière des caisses empilées, Ethylendil observa deux individus encapuchonnés qui discutaient l'un avec l'autre d'une manière très peu naturelle. En effet, les deux hommes paraissaient être angoissés, comme si ils craignaient que l'on puisse les écouter. Cela aiguilla l'elfe qui s'approcha des caisses, pour s'y réfugier, accroupit derrière l'une d'entre elles. Dos à cette caisse, il pouvait entendre ce que disaient les deux hommes mais ne pouvait pas mettre un visage à ces paroles. Ce dernier aspect gênait le mage, il profita donc d'une fente située entre les deux caisses pour observer qui étaient les acteurs de cette situation. Un des deux hommes n'avait pas le visage pleinement masqué par l'ombre de sa capuche, ce qui permit au jeune elfe de voir qu'il s'agissait, d'un elfe noir. Immédiatement, un frisson parcourut le corps d'ethylendil. Cette soudaine angoisse n'allait pas cesser avec les paroles des deux hommes.

«  Dis, tu savais qu'un nouvel avis de recherche était tombé? »

« Ah non, personne ne m'en a parlé, de qui s'agit-il? »

« Tu ne sais donc pas qu'Eristos s'est fait assassiné. Et c'est cet assassin que l'on doit abattre. Il s'agirait d'un elfe gris, mage. Il semblerait également qu'il soit de l'élément éclair car on a retrouvé des traces d'électrocution sur le corps d'Eristos. »


Ça y est, ce que Marcus lui avait dit à la bibliothèque était vérifiable, il était bel et bien recherché par l'élite thimorosienne. Cette panique qui l'envahissait et l'angoisse que lui avait causé le visage de l'elfe précédemment avaient maintenant prit une tournure impressionnante chez le jeune elfe.

(Si ils me trouvent je suis foutu..J'ai déjà eu énormément de chance de pouvoir tuer cet assassin, contre deux de ces gars là je ne tiendrai même pas 5 minutes.)

Ethylendil, dans un moment d'angoisse, prit donc la décision de se vêtir de sa cape elfique. Mieux vaut être trop prudent que pas assez se disait-il. Il saisit ce tissu par son extrémité et vint le placer sur l'intégralité de son corps ce qui fit disparaître son corps de tout regards. Il reprit donc l'écoute de cette discussion

«  Oh mince ! Si quelqu'un a pu tué Eristos c'est que cet homme est plutôt coriace ! »

«  Oui, il va donc falloir que l'on se méfie.  Mais ce n'est pas notre première objectif. Il y a cet homme qui doit arriver au port d'ici peu, un marin. Il aurait profaner Thimoros aux travers des rues de Tulorim. Il possède une barbe plutôt longue mais ne serait pas très impressionnant physiquement »

«On se sépare, ce ne sera pas trop dur. Pour thimoros »

« Pour Thimoros ! »

Les deux hommes prirent donc chacun une direction. Il fallait qu'il trouve cet homme avant qu'il ne se fasse piètrement assassiner. Le port n'était pas encore très remplit, Ethylendil n'aurait donc pas beaucoup de mal pour le retrouver. Il balaya donc le port du regard. Petits Marins, marins trapus, femmes de marins, on trouvait de tout sur ce port mais il ne voyait pas son homme alors qu'il voyait les deux elfes noirs s'éloigner de lui. Une sensation étrange le traversait de tout son long. Il était stressé, il se devait de retrouver cet homme, le massacre devait en finir.

Après un court moment d'analyse il vit son homme, adossé à un poteau, le sourire aux lèvres et une joie de vivre apparente. Il ne fallait pas qu'un homme comme lui meurt en cette matinée. Il saisit sa chance, enleva sa cape de son corps, se releva et accouru jusqu'à l'homme le plus vite possible. Une fois l'homme atteint, Ethylendil stoppa sa course en s'appuyant sur l'épaule de l'homme et vint lui dire complètement essoufflé.

« Vite l'ami, ces gens viennent pour vous assassiner, prenez la fuite! » Dit l'elfe en pointant un des hommes du doigt.


L'homme, complètement étonné et dépourvu de réactions, ne prit pas immédiatement la fuite et se mit à regarder l'elfe avec une grande incompréhension. Malheureusement il était trop tard et les deux elfes avaient eux aussi trouvés leur proie. Il fallait que le mage réagisse mais les deux assassins arrivaient de part et d'autre de ce barbu. Voyant que l'un d'entre eux arrivait beaucoup plus rapidement, Ethylendil, prit d'un élan de génie, récupéra un saut d'eau remplit et le renversa en direction de l'homme. Une flaque vint se disposer sur les pavés du port. L'elfe vint s'accroupir face à cette flaque, retroussa ses manches et plongea ses mains dans l'eau. L'elfe noir prit sa dague et continua de courir vers Ethylendil et l'homme à la barbe. C'est alors que le mage fit passer une décharge au travers de l'eau qui joue alors le rôle de conducteur. On pouvait voir la flaque s'électriser et quelques étincelles apparaître. L'elfe noir qui avait les pieds dans la flaque fut électrocuté et lâcha sa dague pour finir par tomber sur ses genoux, abasourdit par le choc. Ethylendil profita de ce moment pour se retourner vers l'homme mais..

« AAH ! »

Il était trop tard, le deuxième elfe noir venait de planter sa lame dans le dos de l'homme et l'on voyait déjà le sang couler entre les pierres du port. Attristé mais encore réactif, Ethylendil savait qu'il fallait fuir cette situation et qu'il devrait repenser à tout ceci après. Voyant que l'homme électrocuté se relevait il décida de partir en courant, de s'échapper de ce port.

Il partit donc à vive allure, essayant de fuir cette situation.Les pavés des quais défilaient à vive allure devant ses yeux et il ne pensait qu'à une seule et unique chose, partir au plus vite pour ne pas se faire lui aussi assassiner par ces hommes. Ces derniers savaient en effet qui il était, maintenant qu'il s'était dévoilé au grand jour et surtout à cause du fait qu'il ait utilisé ses talents de mage de l'éclair pour ralentir un des hommes. Pour Ethylendil, cet acte était une chose qu'il ne fallait pas faire mais à vrai dire, dans le feu de l'action, le jeune mage n'y avait pas porté attention. Il fallait qu'il réfléchisse à tout cela une fois qu'il aurait quitté le port et c'est pour cela qu'il intensifia la course.

Après un certain temps passé à courir, il se retourna et vit alors que les hommes n'étaient pas parti à sa poursuite. Il ralentit donc le pas sans pour autant s'arrêter de courir et fuit alors le port.

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Mar 6 Juil 2010 16:36 
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Kejdiel arriva au port après quelques minutes de marche, un bon paquet de minutes en fait. Bon d'accord cela faisait une bonne heure qu'il marchait, il faut dire que s'il s'arrête à chaque fois pour saluer une demoiselle ou la regarder d'un oeil accusateur « tu devrais être à moi mécréante ! ». Le temps passe d'un coup plus rapidement.

( Je me doute qu'un port doit être plein de saloperies et ceci sans mauvais jeu de mots. J'ai vraiment fait le con à la forge, comment vais-je réussir à devenir quelqu'un si dès quelque chose ne va pas comme je l'avais imaginé je me mets à faire les plus grandes absurdités ? Il faut vraiment que j'arrive à me reprendre en main.

J'ai passé la moitié de ma vie dans une forge à battre du fer et je ne suis même pas capable de me faire accepter par le forgeron de la ville. Je me demande bien ce qu'il attend d'un apprenti, s'il en attend un bien sûr.

De toute manière les temps auraient largement pu être pire pour moi, ce n'est pas comme-ci je mourais de faim. C'était juste un moyen d'approcher ce vieil homme et obtenir un peu plus de prestige, d'honneur. On peut largement dire que c'est raté.

Il m'avait pas forcement donné une mauvaise chance ce fouineur d'Elrik. Une chance insaisissable j'avoue, mais quand même. Il doit croire un minimum en moi pour m'avoir proposé d'aller voir cet homme. Ce n'est pas comme si c'était le premier couillu du coin vers qui il m'envoyait pour que j'aie plus d'argent.)



Il continua sa route, plusieurs accumulations de caisses étaient présentes sur son chemin. Il pouvait largement commencer à voir les quelques premiers mâts de bateau apparaître au-dessus des constructions. Le bois et la pierre ayant servi à construire tous les entrepôts et les salles de repos semblaient être non pas âgés, mais largement brulé par l'air salin. Le ciel pourtant bleu au-dessus de la tête de K semblait être brumeux à l'horizon.

Puis il y avait plusieurs marins avec des habits s'approchant plus de loques que de vêtements dignes de ce nom parcouraient les docks armés de bras aussi larges que les cuisses de notre « héros ». Certains portaient des caisses à deux ou à l'aide de chevrons de bois pendant que d'autres s'amusaient à les porter seuls.

( J'espère que je n'aurais pas ce genre de caisses à porter. Les morceaux ! A moins que certain de ces hommes m'aide à les rapporter, mais dans ce cas je ne l'aurais pas fais seul, donc je n'aurai pas du tout l'honneur d'avoir réussi le travail moi-même ce qui réduit la don d'un coup. )

Plus qu'insouciant Kejdiel se baladait encore une fois sa hache à la ceinture comme-ci rien n'était.
Un homme un peu louche l'interpella du bout de sa lame. Une sorte de sabre. Il était habillé d'un maillot bleu délavé tendant vers le marron blanchit., sans doute de la crasse mélangée au sel de la mer.

« Qu'est-ce que l'on peut faire pour toi gamin ? »

Dit le plus gros des marins, il faisait bien cent vingt kilogrammes pour une taille approximative d'un mètre quatre vingt-cinq. Le ciel semblait d'un coup s'assombrir pour notre jeune Bakdes. Trois autres sbires arrivèrent juste derrière le « patron ».

( On va peut-être éviter de faire le con cette fois-ci, cela serait peut-être plus judicieux sachant que derrière tout ça j'ai que très peu de chance de réussir a fuir et même si j'y arrive je ne vais pas retourner voir le forgeron les mains vides... Je préfère y retourner la gueule cassée et deux dents en moins que sans les caisses. Je peux le faire, ce n'est pas la mort encore. Enfin pas « encore »... )

« Bonjour messieurs, ravis de vous voir. Je suis un peu perdu et je suis la pour récupérer la commande d'un ami. »

Il leur tendit la main en guise de salutation, le « Boss » des couillons haussa un sourcil et lui sera la main d'un poigne digne d'un étaux.

( Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie, l'en***é. Rrrrrrrrrrrrrrrh pas possible des brutes de ce genre. )

« Enchanté.... mmh... Heureusement que je suis gaucher... mmmh.... Vous pouvez peut-être lâcher ma main, non ? »

Le boss se mit à rire et sans lâcher la main, il regarda ses larbins.

« Qu'est-ce que l'on va bien pouvoir faire de lui ? »

« Lâcher ma main pour commencer non ? »

« Je ne t'ai pas demandé ton avis petite pucelle. »



((( petit lancé de dé pour pimenter. ( 3d10 ) Si supérieur à 20 le 'Boss' lâche la main de Kejdiel, si inférieur il lui frappe au ventre

Result of the throw of dice "3d10 >= 20" :

6 + 8 + 10 = 24 ... success )))

( J'imagine même pas ce qu'il fait avec ses « marines » quand il est en mer pendant plusieurs jours ou semaines. Il doit avoir lâché parce que je lui ai dit que j'étais gaucher bien que je sois droitier. Le bluff marche aussi en affaire.)

Le « boss » lâcha la main de Kejdiel d'un air accusateur, mais terriblement fier de lui. Un peu sadique sans doute le marin. Puis il regarda K dans les yeux.

« Allons ma petite poule, qu'est-ce que tu viens faire ici ? Tu nous as dit que tu étais venu pour récupérer les marchandises d'un ami. Qui est donc cet ami ? »

« Je viens de la part de Larzuk, le forgeron de la ville. Il m'a dit que quelques caisses étaient entreposées pour lui ici. »


« S'il le dit, c'est que c'est surement le cas, n'est-ce pas les amis ? »

Dit il en riant comme un porc qui n'a pas mangé depuis des lunes. Il regarda ses « amis » tel un mac aurait regardé ses filles de joies. Puis ces derniers se misent à rire. Kejdiel ne savait vraiment pas où il était tombé pour avoir affaire à des abrutis pareil. Ils étaient trois, l'un était totalement chauve avec une petite barbichette a moitié rousse habillé d'un plastron de cuir. Le second était blond, il avait les cheveux courts, enfin une sorte de coup au bol. Ils étaient tout pisseux, tout gras. Le dernier bain ne devait pas dater d'hier pour celui-là. Le troisième avec les cheveux châtains un peu plus long, ils passaient par-dessus ses oreilles et celle de gauche, il portait une boucle.

« Vous êtes d'un humour exaltant. Je puis vous dire monsieur que je ne pense pas en avoir connu d'aussi somptueux depuis que je suis né. Et votre dont pour le sarcasme ne peut avoir d'égale que celui d'une personne dont le sien est inférieur au mien. »

Répondit Kejdiël d'un ton sarcastique. Il commençait à en avoir marre, il était simplement venu pour des foutues caisses rien de plus.

« TU TE FOUS DE MA GUEULE !!! »

« Oui, Mon noble seigneur, c'est bien cela ! »

Suite à cela, le « boss » s'énerva et tenta d'attraper Kejdiel par la gorge d'une seule main pour le décoller du sol.

((( Deux lancé de dés possible, un pour « Boss » et un pour le Kejdiël
le premier étant le boss qui tente de l'attraper et le second s'il l'arrive à l’éviter.
Si le résultat >20 alors l'action est réussie, s'il y égalité Kejdiël échoue l'esquive.
Si les deux lancé sont un succès, le plus grand score le remporte

Le boss : 6 + 9 + 9 = 24 ... success
Kejdiël : 1 + 9 + 10 = 20 ... success )))

Le gros marin arriva à attraper Kejdiël par la gorge. Bien que son geste fut des plus lent et lourd. Kejdiël ne réussi pas à esquiver et fut prisonnier de cet étaux. Il se débâtit comme il put mais rien n'y fit. Le bras de ce monstre se contracta et commença à le surélever de sol. L'allonge de ce dernier était beaucoup plus longue que celle de K, il ne pouvait donc pas frapper le « boss » au visage. Il était fait comme un rat.

« On rigole moins petit c*n. »

Il parla à ses compagnons et leur dit :

« Attraper le et attacher le qu'il arrête de se débattre, il doit être entrain de faire une insolation. On va le rafraichir deux ou trois fois dans un tonneau d'eau salée. »


((( La suite dépend du MG ^^ )

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 Sujet du message: Re: Port de Tulorim
MessagePosté: Mer 7 Juil 2010 14:19 
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Localisation: *Ici ou là, mais toujours plus près qu'on le croit.*
Au moment où les 3 larbins s'apprêtent à se saisir de toi à leur tour pour t'immobiliser, un sifflement strident retentit à travers la zone. Dés qu'ils l'entendent, les 4 brutes se raidissent, comme si elles n'osaient plus bouger.

Ils regardent dans tous les sens, comme s'ils cherchaient l'origine de ce sifflement mystérieux. Toi, tu t'en fiches, tu es bien trop occupé à essayer de respirer malgré la poigne de fer de ton agresseur. Agresseur qui te lâche aussi rapidement qu'il t'a attrapé, te laissant choir au sol et tomber à genoux. Il semble ne plus se soucier de toi, puisque dans ordre bref il rassemble ses compagnons, et tous quatre disparaissent sans même daigner t'accorder un dernier regard.

Tu restes prostré, à terre, cherchant ton souffle tant bien que mal. Tu te doutes bien de ce qu'ils avaient l'intention de faire, et ça ne t'enchante guère. Enfin, maintenant qu'ils sont partit, tu peux chercher les caisses du forgeron en paix.


Tu trouves le matériel assez rapidement, et heureusement pour toi il n'y en à qu'une caisse - pas trop lourde- que tu peux porter seul. Ce que tu fais d'ailleurs.

Mais avant d'avoir pu quitter la zone du port, deux des 4 hommes précédentss surgissent devant toi:

" Et regarde Pete! Le p'tiot de tal heure a trouver c'qu'on cherchait! C'est Ulrich qui s'ra content quand on va lui dire qu'on a flanqué une bastonnade à c'te chiure, et qu'en plus on a trouvé la caisse!" dit l'un deux en pouffant de rire.

De toute évidence, ils en ont après toi et ta caisse. Heureusement, ils ne sont *que* deux pour l'instant...

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