Jets de dés de persuasion: 84 Réussite

Tu as convaincu le marchand qui relâche à contrecœur la petite lutine. Cependant, il ne veut pas te laisser ainsi sans payer. Ainsi, sans tarder, il te rappelle à l’ordre :

« Hé, vous me devez 2 yus pour le gâteau qu’elle a englouti ! »

Pour sa part, la lutine s’empresse de quitter la main du pâtissier et de descendre du comptoir. Aussitôt au sol, trop pressé de quitter les lieux, elle se dirige à la course vers la première porte qu’elle voit.

Le marchand qui l’a vu faire s’esclaffe :

« Et bien vous voilà vengé, elle s’en va tout droit dans ma cave, mes chats vont n’en faire qu’une bouchée. »

Ce disant, il tend sa main ouverte, attendant son du et regarde la roche avec avidité.

Avant que je n’atteigne la porte, le marchand me rappelle que je lui dois deux yus pour le gâteau que Duenda a dévoré. Je n’aurai pas à le lui rappeler moi-même finalement. En me retournant vers lui, je constate avec soulagement qu’il a laissé la lutine sortir de sa grosse main potelée. J’observe la lutine descendre du comptoir avec empressement et passer en coup de vent par la première porte qu’elle a pu trouver. La voir libre me fait sourire de satisfaction, mais le marchand me le fait perdre en riant et en s’exclamant qu’elle allait se faire dévorer par ses chats dans la cave. La panique m’envahis, mais je fais de mon mieux pour la contenir. Je saisis rapidement ma bourse et donne distraitement à l’homme les deux yus qui lui reviennent, avant de me précipiter vers la porte de la cave. J’ai déjà eu ma vengeance et faire dévorer cette vilaine lutine par des chats n’en faisait pas parti.

Tourner la poigner de porte brusquement et entrer en trombe dans une cave sombre n’est pas la meilleure idée au monde, mais je l’ai fait. Cela m’étonne même que je ne me sois pas entremêlé les pieds et trébuché les dix-sept marches. En bas il fait noir, je ne vois que des ombres sur des ombres. Il m’est impossible de discerner quoi que ce soit tant que mes yeux ne se seront pas habitués à l’obscurité.

« Duenda, tu m’entend? C’est la cave ici, pas la sortie. Remonte avec moi et on s’en va. »

Je l’appelle dans le noir, j’espère qu’elle peut me voir et qu’elle va me suivre jusqu’en haut.

Le pâtissier te regarda partir à la suite de la lutine un peu surpris.
Cependant, dès que tu descendit les premières marches, tu entendit la porte se refermer ainsi que se verrouiller derrière toi.

Au travers de la porte, le marchand te cria :

« Je n’aime pas qu’on tente de me rouler et me tourner en ridicule, et la petite voleuse de bijou aura une mort bien méritée ! »

La petite lutine te répondit d’une voix faible et apeurée :

« Je suis là, tout près… mais tu ne vois pas ces gros yeux devant moi, je préfère ne pas bouger, je ne veux pas servir de repas à cet animal là ! »

En effet, tout ce que tu distinguas dans ce noir absolu c’est bien une paire de yeux jaunes. Si tu regardes attentivement, tu peux en voir, un deuxième, puis un troisième, en tout, tu en compteras une dizaine !

((( pour la suite, vu mon absence de quelques jours je vais te donner les directives par mp )))

En haut, j’entends le verrou de la porte se refermer et le pâtissier crier au travers de celle-ci, qu’il n’aime pas qu’on le prenne pour un imbécile et que Duenda à ce qu’elle mérite. (Voleuse de bijoux?) Le seul point de son discourt qui n’a pas de sens à mes yeux. Nous ne lui avons rien dérobé à ce bougre. À moins que la lutine n’ait des explications à me donner.

Duenda me fait savoir qu’elle est là, mais elle ne veut pas bouger de peur que les chats ne la dévorent. Mes yeux ne se sont pas encore habitués à l’obscurité, mais je distingue les craintes de la lutine. Tout autour, des yeux jaunes brillants nous fixent sans bouger.

(Je n’imaginais pas que le marchand avait autant de félins dans sa cave!)

En tout, je compte dix par de globes jaunes. Si Duenda a aussi peur des chats, c’est qu’ils sont dangereux pour elle. Vu sa taille, elle ne tiendrait pas longtemps face à des vilains chats, alors que moi ils ne peuvent que me mordre ou me griffer.

« Finalement, on ne pourra pas sortir si rapidement. »

Je reste calme, même si je bouillonne de l’intérieur. Cette histoire de bijou volé m’intrigue, mais les chats qui menacent la lutine me préoccupe d’avantage. Je ne vais pas la laisser se faire manger par ces bêtes. Je reste immobile pour ne pas faire réagir les vilaines bestioles, et j’attends que mes yeux discernent un peu plus que des ombres. Lentement, je commence à apercevoir les silhouettes autour de moi. La lutine est réfugiée sous une chaise, les pattes de celle-ci lui offre une mince protection et les chats sont un peu partout dans la pièce.

Si Duenda est avec moi, ou plutôt sur moi, les chats ne l’atteindront pas ou du moins ils n’en seront pas capables. C’est une tentative à essayer, mais avant de la lumière serait la bienvenue. Malheureusement, il n’y a pas de quoi allumer une chandelle, seulement une torche éteinte accrochée sur le mur à côté des escaliers. Comment faire la lumière dans ce lieu ce lieu obscur sans un briquet sur soi? Un moment de réflexion s’impose, l’autre moyen pour allumer un feu consiste à produire des étincelles en frappant deux pierree ensemble pour qu’elles enflamment le combustible. Il n’y a rien que je puisse utiliser dans cette pièce, à l’exception de la pierre lisse que j’ai dans ma paume et les pierres du mur. Je tiens fermement la pierre dans ma main et commence à la frotter contre le mur au-dessus de la torche. Le processus est plus ardu qu’on ne le croit et je manque de rapper mes propres doigts en m’exécutant. Une flamme finit par naître des étincelles que produisent les pierres frottées l’une contre l’autre et la torche s’enflamme. La lumière imbibe la pièce et nous permet de distinguer plus posément les vilaines bêtes poilues aux yeux brillants.

Dirigé pour Eiko

Jets de dés tentative d’allumer torche: 65 Réussite

Tu réussis effectivement à allumer la torche.

La lutine, fronde à la main lança une petite roche sur le chat qui lui faisait face. À la course, elle tenta de se rendre jusqu’à toi, et failli bien réussir, si ce n’était du petit chat tout gris qui l’agrippa par le bas de sa jupe.

Duenda tenta de frapper le chat de ses petits poings, mais sans résultat contre le chat tout content d’avoir attrapé sa proie.

La torche allumée diffuse une lumière qui fait danser les ombres au rythme des flammes qui consument la suif et elle me permet de voir plus en détail la cave du pâtissier et les bêtes qui s’y trouvent. Duenda a entre les mains un lance-pierre qu’elle ne tarde pas à utiliser contre le félin qui est devant elle. Une petite pierre atteint le chat en plein visage, mais celui-ci ne semble qu’agacé par le projectile qu’être vraiment blessé par le caillou. Il crache en levant la patte, mais en reste là. La lutine se met à courir vers moi, son seul endroit sécuritaire, mais un autre félin l’en empêche. La griffe pointue du chat gris plantée dans la jupe de la petite femme l’empêche de continuer à avancer. La lutine frappe la patte du chat avec ses poings, mais l’animal ne s’en préoccupe pas. Il détint une proie et comme tout félin veut jouer avec avant de la dévorer, mais je ne lui en laisse pas le temps. Je regarde la bête et dans un mouvement brusque, je tends les bras et agites les doigts comme si je lui jetais un sort. En même temps, j’émets un son qui effraie les chats.

« Pssshhhh! »

Cela semble fonctionner, le chat recule le poil tout hérissé sur son dos. Malheureusement, sa griffe reste coincée dans le tissu de la jupe et entraine la lutine avec lui. Je m’élance pour attraper Duenda et la retirer au chat, mais ces bêtes ont tendance à être là où il ne faut pas. Un peu comme moi. Un minet roux passe à toute allure entre moi et la lutine au moment où je mets le pied au sol. Par chance, je n’ai marché que sur sa patte. Par contre, après avoir poussé un miaulement de douleur, il a sauvagement mordu dans mon mollet en même temps que d’y enfoncer ses griffes. C’est mon tour de hurler et pour me débarrasser de l’animal agrafé à moi, je secoue violement la jambe. Rageant intérieurement je réussis à faire décoller le chat, qui va s’écraser contre une commode.

Dirigé pour Eiko

Le chat que tu envoyas contre la commode perdit connaissance.
Duenda est toujours captive du gros minet gris. Elle lance des cris aigus espérant exaspérer le chat, ce qui ne le perturbe aucunement, et il semble même prendre plaisir à jouer avec elle. Cependant, un chat noir aux yeux jaunes s’approche d’eux, apparemment il voudrait aussi faire joujou avec la petite lutine, si bien qu’il attrape de ses pattes un pied de la lutine. La pauvre Duenda est maintenant entre les griffes de deux chats.

--> Le Port d'Oranan

(Oranan… C’est fou comme un nom peut sentir bon. Mais ce qui me tracasse le plus c’est cette histoire de collier. Celui de l’eau, dont une écaille de Moura est prisonnière et qui est perdu on ne sait où dans la nature. Mes rêves de liberté et de voyages sont momentanément reportés par cette affreuse malédiction de sirène ! Si je rends l’écaille de Moura à un être de l’eau pour qu’il le ramène à la déesse, peut être obtiendrais-je son pardon pour avoir enfreint ses volontés ?)

Sag-nilroë voyait ses rêves se peupler de cauchemars de plus en plus souvent. Il dormait peu, ses yeux commençaient à rapetisser, des cernes creusaient son visage, et sa peau prenait un teint terreux du fait de ses insomnies. Le solide gaillard qu’il était se recroquevillait alors qu’avant il se tenait le dos toujours droit et souple. Il fuyait l’eau autant que possible et craignait maintenant de boire un verre d’eau dans une auberge. Aussi dans les ruelles d’Oranan il lui semblait qu’il respirait mais à la fois cet air le contaminait d’il ne savait quel poison mortel. Etait-ce vraiment les effets de la malédiction ou les suites de son état psychologique vis-à-vis de cette malédiction ?

Le corps de l’animal retombe inerte au sol, le choc contre la commode lui a fait perdre conscience et il s’en est allé dans le monde des rêves. En voilà au moins un qui n’aura plus la chance de me nuire. Je me retourne vers la lutine, elle est toujours prise avec le vilain chat gris et pousse des cris aigues dans l’espoir de le faire fuir. Le chat ne semble pas du tout dérangé par les hurlements de Duenda. Son instinct de félin est en extase devant cette proie qui se débat. Un chat à la robe noir comme de l’encre s’avance vers eux, lui aussi voudrait bien profiter de la lutine et s’amuser avec avant de la dévorer. Il attrape le minuscule pied de la lutine avec ses deux pattes. La pauvre Duenda est désormais en équilibre sur une jambe et se fait tirer de deux côtés par les bêtes qui la convoitent.

Les griffures et morsures qui couvrent mon mollet me brûlent, je peux sentir mon sang qui s’échappe lentement des blessures souiller mon pantalon. Au moins ces blessures ne sont que superficielles et guérirons rapidement. Les lésions faite par les chats, qui menacent la lutine seront beaucoup plus flagrantes et dangereuses que les mienne. Une griffure sur moi équivaut à un coup de lame sur la lutine, c’est pourquoi je dois aller la secourir au plus vite.

Je me précipite vers elle, peut-être que les chats vont avoir peur de la masse qui fonce vers eux et lâcherons prise. Mais ce n’est pas le cas. Les deux félins ne font que courber le dos à mon arriver. Il faut croire que je ne suis pas effrayant à leurs yeux. Faire une diversion pour attirer les chats ailleurs serait une bonne chose, mais je ne dispose de rien pour ça. Une autre méthode s’impose pour délivrer la lutine, attraper les chats et les envoyer plus loin. Cependant ceux-ci n’approuverons surement pas cette tactique et essaieront de me mordre les bras pendant que je les aurais en main. Une morsure de plus ou une de moins, j’essaie quand même.

Ma main vient happer la fourrure grise du chat qui maintient Duenda par une griffe et ma poigne se referme sur la bête. Dans les airs, le matou crache son mécontentement d’avoir été arraché à sa proie, déchirant par la même occasion le bas de la jupe de la lutine. Le chat essaie de me donner des coups de pattes, mais je le tiens à bout de bras. La seule chose qu’il peut atteindre c’est ma main, mais je le laisse tomber plus loin avant qu’il ne plante ses dents pointues dans le cuir de mes gants. Il faut encore que je me débarrasse de l’autre animal qui détient le pied de Duenda.

Libérée grâce à toi d’un côté, Duenda réussit à armer sa fronde, et lance un petit projectile droit dans l’œil du matou qui lui tenait le pied.

Sans perdre une seconde, elle court vers toi et sans te demander la permission, elle grimpe jusqu’à ton épaule. Rendue là, mue par un désir de vengeance, elle lance, grâce à sa fronde toujours, de petits projectiles au vilain chat que tu tenais à bout de bras un instant plus tôt.
Les chats déçus que leur proie se soient ainsi échappées vous encerclent.

--> L'auberge des Hommes Libres

Sag-nilroë avait bien sûr apprit à monter à cheval à la ferme de ses parents mais Céréale, le cheval de la famille, était un énorme cheval de labour et si le petit Sag’ sursautait à chacune de ses grosses foulées, il pouvait compter sur la brave bête pour s’arrêter lors de ses chutes. Un cheval de voyage, si solide qu’il soit est fait pour se déplacer et souvent très rapidemment. En approchant de l’écurie d’Oranan, apercevant les frêles bêtes nerveuses, le Semi-Elfe s’inquiéta : Pourrait-il maîtriser de tels animaux ?

Son mutisme l’inquiétait aussi : comment allait-il s’exprimer avec le maître d’écurie ? Et plus tard, lorsqu’il chercherait des informations sur le Pendentif d’eau ? Il savait écrire, il n’y avait plus qu’à espérer que les gens qu’il rencontrerait savaient lire les signes tracés dans la terre.

La lutine qui dispose de plus de liberté parvint à prendre sa fronde et à projeter une petite pierre dans le globe oculaire du matou. Accablé de douleur, il lâche le pied de la demoiselle qui s’enfuie au plus vite de lui et monte sans façon sur mon épaule. Elle saisit son lance-pierre et assaille le chat qui a voulu me mordre les doigts, à coup de ses petits projectiles. Elle est maintenant en sécurité et ne risque plus de se faire dévorer, mais les autres félins ne semblent pas en accord avec le fait que leur proie se soit évadée et ils nous encerclent. Leurs yeux jaunes luisent et je peux y apercevoir le reflet des flammes dans certains. À croire qu’ils sont en colère.

Mon regard croise chacun des leurs quand je tourne sur moi-même pour évaluer la situation. Les neuf chats encore conscients nous encerclent, mais la situation n’est pas désespérée. Ce ne sont que des chats après tout! Aussi en tournant sur moi-même, j’aperçois une porte que je n’ai pas remarqué en entrant dans la cave, trop occupé avec les matous. Le pâtissier a verrouillé la porte de la cave, autant explorer le reste de ce sous-sol plutôt que de m’acharner contre le loquet. Si les chats me laissent passer bien entendu.

« Allez les chatons, poussez-vous! »

J’enjambe un des chats qui me barre la route, en espérant qu’il ne me saute pas dessus.

Dirigé pour Eiko

Jet de dés Eiko: 30 Échec


Lorsque tu tentes d’enjamber un chat celui-ci te mord les mollets t’empêchant d’avancer davantage. Vous êtes toujours encerclés, les chats ne vous attaquent pas si vous ne tentez pas de les enjamber.


((( Perte de 5 pv )))

Quand je passe ma jambe au-dessus d’un chat, il s’empresse de sauter dessus et d’y planter ses dents pointues et acérées. Je pousse une plainte, ou plutôt un grognement, la douleur est vive et l’animal est bien accroché à mon mollet. Je secoue la jambe pour qu’il lâche prise et dans le mouvement, je retourne au milieu du cercle de matou. Aller à la porte sera plus difficile que prévu. Je me mets à fixer les chats, à la recherche d’une solution, peut-être que la lutine à des idées intéressantes? Il faudra aussi que je pense à la questionner sur ce vol de bijou douteux, mais pas maintenant.

« T’as une idée de comment on sort d’ici, ces chats ne sembles pas vouloir nous laissez partir? »

Une idée germe doucement dans mon esprit, mais je ne me sens pas prêt à la concrétiser. Utiliser les pouvoirs que me donne le dieu du mal contre ces bêtes me semble injuste, mais si elles le cherchent vraiment je vais faire une exception à mon jugement.

Dirige pour Eiko

Duenda a réprimé un cri lorsqu’elle vit le chat te mordre la jambe, mais elle fut soulagé de te voir se débarrasser du chat hostile.

À ta question, elle te répond :

« On pourrait les décapiter, les écraser, les écarteler.. »

Elle s’arrête soudain réalisant qu’elle s’était laissée emporter, puis elle rajouta :

« On pourrait aussi les asperger d’eau, les chats déteste l’eau, non ? »