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 Sujet du message: Les rues de la cité
MessagePosté: Lun 27 Oct 2008 23:05 
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Les rues de la cité


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La plupart des rues de Yarthiss sont en bon état, pavées et plus ou moins propres. Quelques ponts bien placés permettent de traverser pour se rendre d'un côté ou de l'autre de la ville qui est littéralement coupée en deux par un petit fleuve qui la traverse. D'ailleurs, le long de ce cours d'eau, on trouve également des petites allées empruntées par les résidents, faites de planches de bois, denrée qui foisonne dans la cité.

Certains quartiers rappellent le sombre paysage qui entoure Yarthiss, des rues où la moitié des pavés manquent, des mares de boues et des détritus jonchent certaines parcelles de rues.

Peu fréquentées la nuit, elles s'emplissent des habitants et des voyageurs en tout genre durant la journée.

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 Sujet du message: - Incipidité dialectique, phase 1 -
MessagePosté: Jeu 16 Avr 2009 23:36 
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[Les Portes de la Cité]

Les rues de Yarthiss n'était pas d'une animation foudroyante et sur le peu de gens qu'il y avait personne ne fit attention aux deux garde et à Llewelyn qui passaient.
Les deux gardes l'escortèrent vers le château de Yarthiss pour "entendre" les explications du jeune mage.
Llewelyn profita bien entendu de cette brave " escorte" pour poser plusieurs questions logique sur les lieux communs et sur le fonctionnement de la ville. Mais une question énerva un des gardes, pas une méchante question mais ce fut la question de trop.


«  Et comment cela va-t-il se passer pour moi ? Je vais devoir payer une amende, je vais être juger, c'est cela ? »

« C'est simple, très simple, tu nous racontes ta version des faits, tu restes dans la ville jusqu'à que la victime récupère ses forces et nous verrons cela. »

« Je ne peux pas sortir de la ville ? » Demanda Llewelyn timidement. « Puis-je tout de même avoir une délimitation ? »

« Oui, oui, mais cesse donc toutes ses questions, tu sors de nul part mais tu nous agaces ! »

Répondit le garde maintenant une petite colère en lui.
Les gardes étaient plus civils que l'érudit pensa, plus courtois. Avaient-ils mal jugés la personne ou alors est-ce juste qu'une vulgaire façade pour donner une bonne impression à la population, Llewelyn se demanda cela sans trop y penser et s'appuya sur sa confiance.

Ils marchèrent sans souci majeur jusqu'au château.


[Château Harthefeld]

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 Sujet du message: - Incipidité, suite et pensée -
MessagePosté: Ven 17 Avr 2009 15:57 
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Il fait jour, le soleil s'élève plus haut que la voix des plus grands hommes. L'âme de Llewelyn, elle, était au plus bas.
Il fait jour, début de l'activité humaine, du bruit et de la circulation. Et l'âme de Llewelyn, elle, sombre bien las.
Il y a en lui quelque chose chose d'apaisé qui veut se taire et dormir. Il y a en lui un désir de haine qui se tait quand le soleil est trop haut, trop là.


« Je suis lumière mais lumière dans le noir, lumière parmi les nocturnes, parmi les fous et les ingrats, les veilleurs du soir, les brigands et les pillards.
Je ne suis lumière parmi ce monde qui gis devant moi. Ah ! Ceci est mon cercueil, ma solitude de lumière ! Malheur à moi, qui ne suis point ombre et ténèbres parmi eux. Car les plus sombres se nourrissent de lumière. »


Personne n'entendit Llewelyn, et heureusement, le temple de Moura ne soigne pas les fous, elle les noie.
Il ne comprenait pas la vie diurne, lui qui devait vivre caché contre les préjudices de sa race inexistante, il est un semi-elfe et celui lui a valut bien des tracas, bien des plaintes, bien trop de malheurs pour louer le soleil.
Sa pauvreté est de ne donner aucune chance à la population, sa jalousie est de voir des yeux pleins d'attente au trop plein de vie. Et pourtant, au fond de lui, cela n'avait aucune importance, car les hommes prennent ce qu'on leurs donne, les hommes s'entrelacent dans une chaîne des âmes sans qu'on en reconnaisse aucun.


( Tous les mêmes, tous identiques. )

Ils prennent et on ne peut les combler, ils sont fous avides, cupides. Voilà le soleil humain pour Llewelyn.

( Ils meurent à force de prendre, ils meurent à force de donner. )

Mots et mots forment la marche du mage; il arriva à destination pendant que sa pensée jugea toute les pauvres âmes citadines de Yarthiss.
Avant même d'ouvrir la porte de l'auberge, celle-ci s'ouvrit d'un fracas laissant place à trois hommes et une femme, les quatre semblant trop sérieux pour être des visiteurs et leurs vêtements ne semblait pas de la ville. Deux des hommes portaient une cotte de maille ainsi qu'une armure en bronze, les deux autres restant étaient vêtu comme des sorciers ou magiciens. Llewelyn ne s'attarda pas sur les vêtements mais sur leurs visages.


( Terriblement calmes, un des hommes me sourit. Evitons tout mauvais présage, passons le chemin. )

Les quatre partirent d'un pas sûr et déterminé, Llewelyn enjamba la porte vers la taverne.

[L'Auberge de l'Au-Delà]

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Dernière édition par Llewelyn le Ven 10 Juil 2009 05:02, édité 1 fois.

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 Sujet du message: De l'imprévisible revanche.
MessagePosté: Ven 1 Mai 2009 17:03 
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Llewelyn était de nouveau en route, tandis que les passants erraient dans la ville afin de vaquer à leurs occupations. Il gardait toujours une pulsion rancunière envers l'individu qui lui avait amené l'homme.

(Je ne sais pas où vous êtes mais je vais me faire une joie de vous retrouver. Maudite âme charitable que vous êtes !)

Alors qu’il poursuivait son chemin, dans le prolongement de son ombre apparut, à la grande surprise du jeune mage, une seconde ombre ! Il tressaillit soudain et fut saisi de frayeur. Et, en se tournant lentement vers l'origine de cette silhouette, il vit l’homme ivre, celui qui l'avait accueilli de manière si baroque en compagnie d’un deuxième homme.

(Plus massif donc plus dangereux.)

Il réclamait une vengeance, assistée peut-être mais des représailles tout de même.
Il est vrai, l'action de Llewelyn envers le wiehlien avait été parfaitement démesurée, mais désormais le semi-elfe, trop fier, allait en récolter pleinement les conséquences.


Ils se placèrent devant lui pour lui barrer la route, puis le plus petit des deux engagea la palabre.

« Toi, le fou ! Rien n'est égal à ma peine ! Même si mon monde a, certes, un sens méprisable pour les tiens, ton discours m’a étranglé et a exalté ma haine. Tu m'as humilié, et celle que tu recherches m'a aidé. Tu m'as laissé pour mort et tu oses encore me mépriser sans donner d'excuses ! »

Il avait effectivement changé, son visage bouillant de rage surprit amèrement Llewelyn. Il s'approcha même, confiant, vers l'homme naguère soûl, passa sa main sur son visage ; comme s'il eût eue l'envie d'effacer sa rancune.
Sans effet et, en toute logique, icelui le poussa violemment, le déstabilisant.


(A en juger par son coup, il reste tout de même très faible. Je peux l'avoir facilement, reste encore le gros colosse derrière, je dois les troubler. Embrouillons leur esprit.)


« Eh bien, eh bien, vous êtes fort malvenus, porc et colosse ami du porc, vous ne devez pas être à court d'émotions pour venir saluer votre bon hôte. Aujourd'hui encore vous revenez diffamer, moi, votre sauveur ? Vous, le porc grognant et traînant qui fut jeté pour malpropreté ; vous revenez avec votre ami colosse pour vous venger de celui qui vous sauva la mise. Je vous comprends. Vous vouliez la mort depuis le début et vous me pensiez capable de cela envers vous. Fatale déchéance ! Ceci fut le cri de vos misères. Vous vous lanciez un appel et je fus présent. Savez-vous ce que vous me demandez maintenant ? Mais si vous voulez me rendre la pareille, parlez-moi de la personne qui vous sauva la vie, racontez-moi.»

Les deux amateurs d'alcool se mirent à rire, un peu trop fort en oubliant qu'ils étaient dans une rue. Le plus grand des deux répondit.

« Oh, pitié ! Tu viens de nous donner ton dernier sermon, bon prêtre ! Tu es vraiment ridicule ! Si tu veux revoir ton joli visage en morceau, ce sera ta bourse ! »

Mais le plus petit arrêta un instant le plus gros en répondant à sa question dans un revirement courtois.

« Je ne sais rien d'elle. Elle m'a sauvé là où tu m'as maudis. Je n'ai rien vu et personne d'autre ne l'a vu, elle est entrée ici avec moi comme une ombre et elle est certainement loin comme une ombre aussi. Je n'ai besoin d'en dire plus maintenant prépare-toi ! Érudit vaniteux ! Car nous allons te molester. Et comme je suis bon, je n'attaquerai pas en premier. Mais Kariad, à côté, le fera, libre à toi de te rendre ou de souffrir. Moi Jokrid, je gagnerai ! »

D'un rire les deux répliquèrent ; l'apprenti mage riposta d'un enjouement hilare. Il dégaina sa rapière et se plaça en position de garde. Une garde franchement suspecte, faiblarde et avec beaucoup de failles, mais il faut garder à l’esprit que la rapière et son maître n’étaient pas vraiment faits pour le combat rapproché ; la première par sa vieillesse et le second par son inexpérience des mêlées. Llewelyn avait toujours de la chance pour éviter ce genre de rixe à la trop grande iniquité; car il aimait se battre -mais justement- surtout en étant sûr de gagner. Or, dans le cas présent, les deux larrons semblaient déterminés et lancèrent l'assaut dans une fougue audacieuse.

(Hum, comment faire... ai-je besoin d’aide ? Enfin, je vais m’en tirer, deux types aussi ... minables contre moi, calme-toi. )

Kariad attaqua. Le géant n'avait pas besoin d'arme, et il profita de sa maladresse au combat pour lui asséner une myriade de coups de poings. La vitesse n'étant pas la vertu essentielle de l'imposant personnage ; Llewelyn ne put gérer qu’imparfaitement la charge. Les coups étaient esquivés pour peu d'entre eux et déviés pour la plupart. Le mage en resta sonné pendant un long moment, trop long pour gérer la seconde attaque.
Jokrid sortit son bâton et courut vers son complice™, qui comprit d'emblée la stratégie.


« Kariad à genoux pendant qu'il est encore sonné, tentons une attaque en piqué ! »

« Oui ! Réduisons-le en miettes. »


Le colosse s'exécuta et fit en sorte que son dos devienne aussi plat qu'une planche. Dans cette gymnastique, son compagnon sauta habilement sur son dos, effectuant son attaque en piqué sur Llewelyn. Inévitable dans son état, seul le terrain pouvait réduire les dégâts l'assaillant. Mais rien n’empêcha et Llewelyn prit l’attaque de plein fouet, s’assommant douloureusement.

« Haha ! Personne ... »
« ... N'arrête ... »
« ... Le duo ... »
« Kariad ! »
« Et Jokrid ! »


Les deux acolytes regardèrent autour d'eux et pillèrent Llewelyn, ils laissèrent la rapière en la jugeant invendable et surtout 'bizarre'. Une aura planait sur la rapière, une aura malchanceuse. Aucun des deux ne possédait une capacité d'analyse magique, mais dans leurs superstitions communes, la magie était source d'angoisse et de malédiction.

Le combat se termina par une douloureuse défaite pour notre jeune et bien faiblard mage. Mais après tout, ce ne fut que mérité.
Llewelyn, laissé pour mort, semblait de si faible constitution qu'il n’eut d’autre choix que de rester à terre.
Les rôles s’inversèrent, le méprisant était méprisé, détruit, anéanti.

Ce fut la première leçon des chroniques de Llewelyn.


« Personne n'est plus stupide que sa propre personne. »
« Oh, tu es méchant avec lui ! »
« Taisez vous, je crois le voir au loin. »
«Effectivement. Il est là, prenons le. Retournons aumanoir.. »

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Dernière édition par Llewelyn le Ven 10 Juil 2009 05:16, édité 8 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 13 Mai 2009 23:05 
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Halte a la taverne

A peine sorti de la taverne, le Lutin fut violemment projeté a quelques mètres par un voyageur peu scrupuleux de sa façon d'avancer. Le Fujonien s'approcha bientôt du Lutin en tentant tant bien que mal d'esquiver les passants qui, à l'évidence, ne regardent pas où ils vont.
- C'est vraiment le bazar ici ! s'écria le Lutin qui s'accrochait a la queue du "Pur".
Ils furent poussés, secoués sauvagement quand soudain, Le Lutin montra du doigt un passage a travers la foule qui semblait être la meilleur solution pour quitter ce remue-ménage.
Le Fujonien attacha son bâton a son dos et se mit a courir a 4 pattes lestement a travers la foule. Ils esquivèrent nombre de voyageurs, se prirent plusieurs coups mais le Lutin tint bon. Au bout d'un certain temps, de quelques mètres et de nombreux pavés, ce dernier remarqua, et avec raison que c'était désert autour d'eux.
- Nous sommes sortis de la ville.
Le Lutin lâcha la queue du "Pur" et se tourna, effectivement, la ville étaient érigées juste derrière eux, ils avaient enfin quitté cette foule agitée et se tournaient maintenant vers les portes de la cité.

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"L'Arpenteur"


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 18 Mai 2009 19:47 
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Merkosh se balladait tranquillement dans les ruelles de sa ville natale, Yarthiss . Il déambulait dans une des voies marchandes, chercheant quelque chose à dérober, histoire de ne pas se rouiller.
(Eh ben ! Y'a pas grand chose par içi ..... mais bon , il faut que je m'entretienne .... tiens ! Cette petite vieille me semble la parfaite victime de mes talents! )

Aperçevant sa cible , Merkosh la suvit pas à pas, attendant le bon moment pour pouvoir dérober à la vénérable, son panier de course et sa maigre bourse.

(Bon !Quand pourrais je passer à l'action ? Va bien falloir qu'elle se décide à passer dans une sombre ruelle !)

Sentant le moment venir, Merkosh sortit sa dague recourbée se préparant au combat, se décontracte la nuque en faisant virevolter ses cheveux dans ce qu'il esperait , une marque de style . La Grand Mére prend enfin un tournant qui la méne dans une ruelle étroite et sombre , suremnt la sienne .

(À moi de jouer !)

Merkosh la suivit , accelerant le pas pour finir par se trouver juste dans son dos . Il la saisit courageusement par la gorge , plaçant sa dague sous celle-ci .

" Bien le bonjour ma p'tite dame. Je me demandais si vous n'auriez pas une piécette ou deux pour un nécessiteux . "

La femme ne se démonte pas et hurle d'une voix aigüe mais autoritaire:

" Patriiice ! Gnéoooos ! Marcuuuuuuuus !"

Merkosh qui ne s'attendait pas à cette réaction ne pensit même pas à bailloner de sa main la victime . Et reste prostré lorsque de la maison voisine , sortent trois gaillard à l'aspect revêche e tpeu sympathique .

"Il t'embête Mére ?"
"Hola les gars ! Je peux tout vous expliquer !"Dit Merkosh faisant mine de ranger sa dague mais gardant la main au fourreau.
Ce fils d'orcesse m'a menacé les enfants ! Apprenez lui les bonnes maniéres comme je vous les ai appris !

Les trois hommes retroussaient leur manches et ramassaient au sol de gros et lourds bâtons ,Merkosh tentait de les impressioner .

Bon. Messieurs, aujourd'hui je suis de bien mauvaise humeur . Alors dégagez et il ne vous arrivera rien. Sinon vous y laisserai quelques dents et de biens méchantes entailles !

En disant cela, il dégainna sa dague et fit quelques mouvements de poignets .

(Je ne vais tout de même pas me laisser effrayer par ses paysans boueux !)
Les hommes hésitérent, devant l'assurance du jeune homme . L'un deux laissa même tomber son gourdin improvisé et recula d'un pas . Cependant leur mére ne l'entendait pas de cette oreille . Elle mit un violent coup dans le plexus de Merkosh , lui coupant la respiration .

(Atttttttch !Mais quelle ......)

Merkosh se pliait en deux alors que les trois hommes lui sautérent dessus . En se laissant tomber il esquiva le premier coup. La situation le forçit à reprendre ses esprits plus vite qu'à l'habitude .Il feinta une attaque vers la gorge de l'un et avec une fulgurance certaine, dévia la course de son arme vers le poignet de l'un de ses assaillants. Le sang gicla et le dénommé Marcus lâcha son arme dans un glapissement .

(On rit moins ! Hein espece de ...)

Sa pensé fut intérrompue par un violent coup de poing dans la machoire , le faisant reculer d'un bon métre et demi sous la violence de l'impact, un filet d'hémoglobine coulant de la bouche de Merkosh commencait à perler sur sa tunique . Merkosh plus intelligent que courageux comprit que l'issue de ce combat était déja fixée et qu'elle ne penchait pas en sa faveur . Il profita donc du recul que le choc lui avait fait prendre pour prendre ses jambes à son cou .

"Rattrapez le !"
(Et en plus je suis tombé sur une rancunière ...)

Merkosh entendit de lourds bruits de pas qui suivaient de prés les siens . Tournant la tête il vit que deux des trois hommes le poursuivaient .

(Où est passé le troisiéme ?)

Merkosh connaissait bien les ruelles de la ville pour y avoir vécu une bonne partie de sa vie . Il mena donc les deux compéres à travers toute la ville .

(Mais vont ils me lâcher cette bande de ...)

Pour la deuxiéme fois de la journée , le fil des pensés de Merkosh fut coupé par un violent coup . Le troisiéme larron l'avait retrouvé à un croisement et l'avait stoppé net en pleine course . Dans ce genre d'endroit , personne ne vient au secours de personne . Merkosh le savait pour avoir plus d'une fois truander les passants sans que personne n'intervienne .
Rien n'allait donc pouvoir le dispenser de la rossé qui lui était résérvée . Les trois hommes le trainérent dans un cul de sac et le passérent à tabac . Ce fut long , violent et particuliérement propre . Lorsqu'ils partirent , Merkosh tentit de se relever mais ses jambes lui firent défaut , sa course et la bastonnade l'avait vider de ses forces . Il passa ses doigts sur ses côtes endolories et constata avec bonheur et surprise qu'aucune n'était cassée .
Un quart d'heure aprés , il se dirigea en boîtant , le visage tuméfié , vers l'auberge de la ville .

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mer 5 Aoû 2009 20:02 
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Sortant de la porte sud, Al'Rahimir se retrouva perdu sur une grande place recouverte de nombreux étales, les marchands défendaient leurs marchandises d'une verve forte et bruyante. La foule étaient imposante, les gens se bousculaient dans la plus grande indifférence. Il prit une rue transversale menant vers l'est. La population de ces lieux étaient pauvres, la simple vue de leur vêtement suffisait à le deviner. Longeant les remparts il observait les maisons, une à une. La plupart étaient délabrés. Les vitres, quand il y en avait, étaient soient brisées soient recouvertes de crasse. Il s'arrêta devant une haute maison dont la porte de bois brute était épaisse et semblait neuve. Le bâtiment ne portait aucun numéro, aucune inscription. Les fenêtres étaient barricadées par des planches et les murs de pierres était recouverts de mousse en certains endroits. La porte neuve contrastait énormément avec le reste du bâtiment. Al'Rahimir resta un long moment à l'observer avant d'en faire lentement le tour. L'ensemble du bâtiment avait le même aspect que la façade, hors d'âge. Alors qu'il revenait devant la maison, une vieille femme vêtue de loques, le visage voilée, l'approcha et lui saisit le bras.

"N'approche jamais cette masure étranger, tu es trop jeune... Beaucoup trop jeune..."

Al'Rahimir haussa un sourcil et observa plus attentivement la vieille femme.

"Qui es-tu? Que cache donc cette maison?"

"Elle abrite un mal inconnu, un mal dont tu n'as aucune idée. Crois moi étranger, évite cette maison comme la peste, elle ne t'apportera rien d'autre que la mort."

Al'Rahimir sentit la colère monter en lui, il baissa les yeux sur le bras de la vieille femme. Sa main, était posée sur son avant bras, le serrant un peu. Elle était longue au doigts fins. Elle ne portait aucune trace de vieillesse. Al'Rahimir comprit trop tard. L'étreinte du bandit se resserra sur son bras.

"Je t'avais prévenu étranger, tu n'aurais pas du te montrer si curieux !"

L'homme dégaina une courte dague, Al'Rahimir lui envoya son poing en plein visage et se dégagea. Le bandit essuya le sang qui coulait de son nez d'un revers de manche puis siffla trois fois. La porte du bâtiment s'ouvrit à la volée et deux autres bandits en sortirent. L'un d'eux portaient une sorte de plastron en cuir et tenaient une fronde à la main, l'autre n'avait pas d'armes autres que ses mains qui, vu leur taille, devaient être parfaitement capable d'écraser la tête d'un homme adulte.

(Le combat ne va pas être facile)

L'homme à la dague se plaça en position d'attaque. Al'Rahimir dégaina son simetère et leva sa lame à hauteur de visage. Le bandit s'élança, la pointe de la dague vers l'avant. Al'Rahimir l'évita sans mal et l'homme, emporter par son élan, alla s'écraser contre la muraille. Il se déplaça alors vers la droite de façon à avoir de nouveau les trois bandits dans on champ de vision. Le bandit à la dague était encore sonné par le choc mais le plus grand approchait, menaçant. Al'Rahimir s'avança alors portant un grand coup d'estoc, le géant évita sa lame et abattit le dos de sa main sur l'arrière de la tête du rôdeur. Al'Rahimir fut sonné sur le coup et ne put éviter le deuxième coup qui l'atteignit en plein plexus solaire. Ce dernier le projeta au sol, deux mètres plus loin. Il tenta de se relever et cracha du sang. Le géant attendait, sans bouger, que l'homme à la dague, toujours sonné, reprenne ses esprits. Al'Rahimir enfonça son épée dans le sol et se releva chancelant levant une fois de plus son sabre. Le géant le regarda d'un oeil torve et s'avança pour lui porter une nouvelle attaque. Cette fois-ci, Al'Rahimir était prêt. Il esquiva en glissant sur le côté et lui porta un coup au visage. Le géant grogna, surpris. Il porta sa main au visage et sentit la plaie fin laissée par la lame. Son visage vira au rouge il s'élança sur Al'Rahimir qui l'évita, une fois de plus. Ce dernier était néanmoins au bord de l'évanouissement et chaque passe lui demandait d'intenses efforts. A ce rythme, le combat ne durerait plus très longtemps. Il se remit en garde et attendit patiemment la troisème charge du géant. L'homme au veston de cuir était en train de relever son camarade près du mur. Il était toujours complètement sonné et ne devait son équilibre qu'à l'appui fournis par son compagnon. Une fois encore, le géant chargea. Cette fois-ci Al'Rahimir esquiva d'un pas sur le côté opposé des précédents et plongea sa lame dans le ventre du géant. Emporter par son élan, il tomba à terre, entrainant le rôdeur avec lui. Celui-ci se releva et retira sa lame du torse de sa victime avant de se retourner pour faire face à ces deux autres ennemis. Le regard du brigand à la fronde passait rapidement du visage d'Al'Rahimir au corps de son compagnon étalé sur le sol, baigant dans une mare écarlate. Soudain, il lâcha l'homme à la dague et se retourna, fuyant à toute vitesse. Al'Rahimir tenta de le poursuivre mais ses jambes le faisait souffrir. Dans un dernier effort il lança son sabre vers le bandit, elle n'eut pas exactement l'effet escompté et tomba sur la cheville de ce dernier. Le rôdeur avança, doucement, vers le brigand qui se trainait par terre, haletant. Il ramassa sa lame et l'abattit dans le dos de son ennemi. Il revient ensuite vers le lieux du combat et jeta la dague aussi loin que possible d'un revers du pied avant de s'avancer vers l'attaquant restant. Celui-ci était adossé à la muraille, désappointé. Il jetait un regard vide sur son compagnon mort. Al'Rahimir le saisit par le col et le jeta à terre. Il pointa sa lame sur son cou. Et prit le temps de reprendre son souffle.

"Tu n'as pas répondu à mes deux questions tout à l'heure. Qui es -tu et que cache cette maison?"

Le bandait fixait la lame, terrifié.

"Arius, je m'appelle Arius. Je t'en prie ne me tue pas. Je te dirais tout, tout !"

"Commence par répondre à mon autre question."

"Rien. Elle ne cache rien. C'était juste notre repère, rien de plus."

Al'Rahimir le toisa et reprit.

"Tu mens. Je le lis dans ton regard. Réponds moi !"

"Je ne peux rien dire ! Il vont me tuer ! Me tuer !"

Le rôdeur pressa un peu plus sa lame sur le cou du voleur.

"Si tu ne me réponds pas, c'est moi qui te tuerais ! Dis moi ce que tu as à dire !"

"Je ne peux pas ! Je ne peux pas !"

"Tu as choisis ton destin, qu'il soit scellé maintenant !"

Sur ces mots, Al'Rahimir trancha la gorge du bandit et essuya sa lame sur son manteau avant de la remettre dans son fourreau. Cette homme était prêt à mourir pour garder son secret c'est donc qu'il en valait la peine. Le rôdeur choisis d'y réfléchir plus tard, les bruits de la lutte avait du attirer quelque peu l'attention et il ne valait mieux pas traîner en ces lieux. Il s'élança dans une ruelle adjacente.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Ven 7 Aoû 2009 16:42 
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Al'Rahimir accéléra un peu plus le pas, il valait mieux s'écarter le plus vite possible de ce lieu de déchéance. Tant pour ne plus y risquer sa vie que pour éviter les gardes et leurs questions. De plus, vue la réaction du bandit, l'organisation à laquelle il appartenait devait être puissante. Il n'était donc pas à exclure qu'ils puissent avoir un des soldats à leurs ordres... La ruelle commençait à s'élargir, à l'approche du château, la lumière y pénétrait avec plus de force et l'activité y était plus intense. L'adrénaline commença à chuter et Al'Rahimir ressentis les nombreuses douleurs qui lui traversaient le corps. Il se sentit tout à coup exténuer et dû ralentir le pas pour ne pas chuter.

(Je dois absolument trouver un endroit où me reposer...)

Comme si une quelconque divinité l'avait entendu, un panneau se présenta devant lui indiquant une certaine "Auberge de l'Au-Delà". Le nom n'était pas réellement accrocheurs, surtout après ce qu'il venait de vivre, mais c'était toujours mieux que rien. Il se fondit donc dans la foule qui s'amassait face aux remparts est du château. Al'Rahimir put apercevoir un échafaud auquel se balançait une corde et songea à ce qui pourrait lui arriver. Cela ne devait pas arriver. Il continua son chemin vers l'auberge, le plus discrètement possible. Se mêlant à la foule du mieux qui lui était possible. Il se retrouva un nouvelle fois face à une place, au bout de laquelle se trouvait un immense bâtiment dont une énorme pancarte indiquait qu'elle était la fameuse "Auberge de l'Au-Delà". Seulement l'atteindre ne serait pas aussi facile que l'aurait espéré le rôdeur. Ici aussi, un marché se tenait et la foule compacte avançait dans des allées si étroites que seulement deux hommes pouvaient s'y croiser, et dans ce tumulte c'était un exploit. Il avança prudemment, évitant les colporteurs de différentes sortes qui profitaient des embouteillages pour vendre leurs bibelots. Il traversa l'allée principale, poussant les badauds qui le gênaient et atteignit la porte de l'auberge. De l'intérieur lui provenait des rires gras, des cris rauques et des blagues salaces. Il hésita, cet endroit ne lui disait rien qui vaille mais il n'avait pas le choix. Il entra résolument dans l'Auberge de l'Au-Delà.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Lun 10 Aoû 2009 00:00 
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Du pas de la porte de l'auberge, Al'Rahimir observa la place. Elle était encore vide à cette heure matinale, seuls quelques marchands commençait à mettre en place leurs étals et leurs produits. Après quelques hésitations, il décida de retourner sur les lieux du combat d'hier. Il traversa les rues qu'il avait emprunté. Il n'y avait pas âme qui vive. Lorsqu'il arriva devant la maison "abandonnée" il ne trouva plus aucune trace de la bataille. Plus étrange encore, les flaques de sang avait été soigneusement épongée et aucun garde n'était en faction sur le site. Al'Rahimir continua jusqu'au bout de la rue pour en être bien sûr puis revint sur ses pas et ouvrit la porte de la maison.

L'intérieur était parfaitement rangé, l'ensemble était éclairé par des torches et des lampes à huile. Il n'y avait pas un brin de poussière. Le rôdeur s'avança lentement dans l'entrée, gardant une main sur la poignée de son simetère. Quelque chose clochait dans cette décoration propre et soignée. Il regard les deux grands escaliers qui montaient à l'étage.

"Comment pareil édifice a-t-il pu tomber à l'abandon?"

Dit-il pour lui même.

"Excellente question, si je puis me permettre."

Al'RAhimir serra la garde de son sabre un peu plus fort. La voix provenait d'en haut de l'escalier. Un homme sortit de l'ombre. Il était vêtu d'un juste-au-corps de cuir noir et portait un cagoule sombre sur la tête.

"Tu es ici dans l'ancienne résidence de Yorihm, fils du roi, décédé il y a maintenant un an. Beaucoup pense qu'il a été assassiné. Ce qui n'est en fait qu'une demi-vérité..."

L'homme fit une pause, observant le rôdeur, puis commença à descendre l'escalier de droite.

"Pour être exact, j'aurai dû le tuer mais laisser agir la nature était plus facile. Disons que j'ai arrangé sa mort. Il a périt lors d'une partie de chasse, tué par un ours qu'il poursuivait."

Al'Rahimir restait sur ses gardes, il fallait considérer l'autre comme un adversaire voire peut être même un ennemi.

"Depuis tout s'est bien passé. Mon employeur a payé sa dette et a renouvelé mon contrat si j'ose dire. Mes hommes ont fait circuler la rumeur d'une maison hantée. Jusque là, tout le monde préférait l'éviter et nous pouvions continuer à nous y cacher. Du moins tant qu'un fouineur de ton espèce n'apparaissait pas dans le paysage. Ce qui nous mène à te poser cette question que je me pose depuis ton intervention. Qui est-tu et qui t'envoie?"

"Je ne comprends pas, je suis Al'Rahimir, dit Le Errant, personne ne m'envoie, j'étais simplement étonné de voir une bâtisse si délabrée posséder une porte neuve."

L'homme en noir s'arrêta en bas de l'escalier et toisa le rôdeur.

"Ca peut être une erreur en effet mais ça ne suffit pas comme raison. Loin de là même."

"Sans doute mais c'est là la seule que je peux vous obtenir."

"Si tu ne veux pas m'en dire plus je serais obliger de te le faire avouer par la force."

Al'Rahimir sentit le danger, la menace était claire mais l'individu n'avait pour l'instant aucune attitude offensive. Soudain, celui-ci fit apparaitre de lame à ses poignets et d'un saut élégant, atteint Al'Rahimir. Le rôdeur sortit son simetère juste à temps pour contrer le coup qui lui était porter. Son adversaire recula d'un bond et commença à lui tourner autour.

"Mmmh, je comprends comment tu as pu arriver à bout de mes hommes hier. Tu es rapide. Je serais curieux de voir ce que tu peux faire."

Il s'élança de nouveau, le rôdeur para une fois encore et frappa de son pommeau le dos de l'homme. Il se retourna et frappa encore, l'homme se contre-carra le coup et frappa de sa seconde lame le bras d'Al'Rahimir. L'étoffe se déchira mais le rôdeur avait eu le temps d'anticiper l'attaque et il s'en tira avec une légère estafilade. De sa main libre il attrapa le col de l'homme en noir et le projeta contre le mur.

"Satisfait?"

"On ne peut plus."

Ils reprirent le combat. Al'Rahimir frappa de haut en bas mais son adversaire s'esquiva d'un bond sur le côté. Avant de répliquer, portant sa lame vers l'avant. Le rôdeur avait anticipé le coup et s'était une nouvelle fois déporté. Il plongea sa lame dans le ventre de l'inconnu. Celui-ci resta figé, fixant la lame qui le transperçait puis releva la tête en regardant Al'Rahimir.

"Bien joué, Al'Rahimir Le Errant, je n'oublierais pas ce nom, crois moi."

Les vêtements tombèrent soudain sur l'épée du rôdeur. L'homme s'était évaporé, ne laissant derrière lui que ces loques. Un rire résonna dans la salle puis le silence se fit.

(Par les dieux ! Un marionnettiste ou peut être pire, un nécromancien.)

"C'est exact rôdeur, je n'oublierais pas ton nom. Nos chemins se recroiseront, sois en certain !"

Les torches s'éteignirent brusquement, laissant l'ombre envahirent les lieux. Al'Rahimir mit un moment à reprendre ses esprit. Il avait affronté un nécromancien ou une de ses ombres et en était sortit vivant. Il aurait du s'estimer heureux mais il ne ressentais qu'une frustration sans borne. L'inconnu l'avait battu malgré tout. Il entreprit de fouiller la maison à la recherche d'indice ou d'une quelconque richesse, se refusant à n'être venu pour rien. Il trouva deux parchemins écrit par le commanditaire. L'un devait être joint à la somme, l'autre était un renouvellement de "contrat". Non content d'être un nécromancien, cet inconnu était aussi un assassin... Les lettres n'était pas signées mais au vue des gravures elles avaient été écrites par un homme doué d'une excellente éducation. Surement un noble ou un clerc. Al'Rahimir les fourra dans une poche de sa tunique et fouilla le reste de la maison en quête d'un quelconque trésor.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 8 Déc 2009 12:15 
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<L'auberge de L'Au-delà>

A la sortie de l’auberge, le brouhaha des marchands atteignit mes oreilles et m’abasourdit. Je me trouvais dans une des rues principales de Yarthiss : la cité déchu. Les rues étaient propres et assez bien entretenues mais dans les ruelles c'était sale, à certains endroits on pouvait remarquer quelques tas d'ordures qui faisaient le bonheur des rats et des chats errants. En ce qui concerne les façades des maisons, on aurait dis qu'elles était déchirées par des traces de l'eau qui glissait le long de leur murs, en revanche le château lui était magnifique aucune maison ne pouvait concurrencer. Le vent soufflait ardemment ce qui faisait voler quelques feuilles et détritus jetés par les passants, j’avais froid, Myro aussi, il vint donc se réfugier à l’intérieur de mon manteau et ne sortait que la tête par le col, j’adorais quand il faisait ça, cette sensation m me réchauffait le cœur

(J’adore quand tu te mets là toi)

J’avançais d’un rythme rapide en direction du port fluvial essayant de distinguer au passage quelques marchands naïfs que je pouvais facilement arnaquer. Je remarquais un troqueur qui paraissait, ma foi, stressé, surchargé par le travail sûrement. Je m’approchais de son stand et un objet attira mon attention, un magnifique sac en bandoulière noir avec de fines broderies grises très discrètes, mon instinct de voleur s’enflamma.

(Lui, il va souffrir)

J’en parlai donc au vieux marchand :

« Bonjour, Combien pour ce sac ? »

« A vous de voir ? Monsieur… »

«Je te donnerais 5 yus et 2 bières à la taverne… »

Le marchand répondait aux offres que je proposais par des offres bien supérieures à ce que j'avais dans ma bourse. Après ce long conciliabule j'annonçai mon dernier mot.

« 1 yus et un tonneau »

Le marchand resta perplexe plusieurs secondes puis accepta et me donna un feuille et une plume pour que je signe le contrat.

(Oula un contrat ! je vais faire une fausse signature)

« Je vous donne le yus tout de suite et le tonneau dans une heure »

« Merci, voici votre sac »

Le marchand souriait heureux de cette affaire, il paraissait détendu.

« Au fait je n’ai pas précisé, le tonneau … contient de l’eau, et vous n’avez rien à redire car le contrat ne stipule en aucun cas ce que de doit contenir le tonneau. »

Son sourire disparut et il s'assit comprenant qu’il venait de se faire rouler.
Je me dirigeai vers le fleuve, Myro s’installa dans le sac et sortis la tête par le haut du sac…

< Le Port du Commerce >

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Et son chat : Myro

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On voit toujours l'aiguille dans l'oeil du voisin, mais jamais la poutre qu'on a dans le sien.


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 16 Fév 2010 11:08 
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Il faisait bon, Gregoraint venait d'ariver a Yarthiss, ville de son amour il y a longtemp perdu, tranquillment, il vaguabondé dans les rues éclairés de la cité, la tranquillité des rues et de sa marche formé un agréable contraste avec le soleil proche du zénith, c'est la première fois qu'il allait a Yarthiss mais il snetait déja que cette ville allait lui plaire.Il marchait depuis une dizaine de minute quand in entendit un nain:
"Et toi, l'elf vert , ta pas une petite faim par hasard? Il est midi et tu n'a pas l'air d'avoir mangé, un batonnet de poisson pour 5 yus sa te tente?"
(Cela fait depuis se matin que je n'ai pas mangeai et je comence a avoir faim, je devrais dire oui).
"Je vais en prendre 1, merci."
Il reprit sa marche tout en mangeant son poisson, il pensait a se qu'il allait faire maintenant arriver a Yarthiss.
(Si je veux retrouver mon amour, je dois tout d'abord gagner de l'or pour pouvoir payer des informateurs fiables, la chasse au monstre est surement la meuilleure solution, je pourrais vendre mes talents de voleurs, tien une auberge, je vais voir a l'intérieur si je peux trouver se que je cherche.)
Il entra dans la taverne.

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http://www.yuimen.net/univers/gregoraint-voleur-lvl-1-t2218.html


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 30 Mar 2010 23:20 
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Les Cailloux Empilés



Les Pierres de Taille




La première vision de l'intérieur de Yarthiss qui s'offrit à Agadesh n'était pas véritablement sa meilleure. Au travers de l'entrée principale d'un bâtiment aux murs gris et épais se déroulait une rixe générale et des gardes venaient au pas de course aggraver les choses auprès des chasseurs de vers, facilement reconnaissable grâce à leurs tatouages de serpents qui se tordent.

Cette bastonnade n'étonnait guère Agadesh. Les chasseurs de vers étaient connus dans le désert et n'étaient guère appréciés. Ils venaient en masse avec souvent bien peu de préparation dans le désert, massacraient tout les animaux qu'ils croisaient et repartaient. Ces abrutis ne respectaient rien ni personne et bien des bédouins furent tentés de les expédier à Phaïtos pour leur comportement. Ils venaient sans rien connaître, clamaient être les rois du désert et ne rien devoir à personne en semant le chaos derrière eux. Puis il n'était pas rares que quelques jours plus tard, l'on retrouve des corps desséchés se noyer dans les dunes ou un groupe de survivants mutilés après avoir défié un ennemie trop gros pour eux en train de quémander l'aide des bédouins indifférents qui préféraient laisser leur sort aux sables bleus. Et pourtant, il en revenait toujours qui répétaient inlassablement la mortelle erreur de croire pouvoir maîtriser le désert et ses créatures.

Agadesh avait déjà eu affaire à eux et les considérer avec le dégoût de l'imbécilité. Voir ceux-ci en train de se battre entre eux de la sorte ne faisait que renforcer son avis sur la question.

Agadesh ne connaissait pas le principe de taverne et prit l'endroit pour le fief des chasseurs, un endroit sans intérêt qui ne méritait pas qu'il s'y attarde.

Il continua à s'aventurer dans les rues les plus importantes. Il voyait au loin trônait de hautes tours pointus, qu'il identifia à juste titre comme étant le palais du roi de Yarthiss. Il n'eût cependant pas la curiosité d'y aller voir de plus près, gardant en tête que son objectif était de s'acheter un sac afin d'avoir enfin les mains libres et de trouver cette fameuse auberge de l'au-delà.

Agadesh ne savait pas lire mais il n'était heureusement pour lui pas le seul et les marchands de la ville faisaient appel à des rabatteurs et autres crieurs des rues pour leur ramener de la clientèle.

L'un d'eux le remarqua et alla directement vers lui, avec toujours ce sourire intéressé typique et une voix hurlante en toute rapidité. Cet homme robuste à la voix forte et nasillarde, assez déplaisante à l'oreille, l'avait repéré et le prit par l'épaule avant une certaine familiarité qu'Agadesh n'aimait pas et s'en dégagea aussitôt. L'homme s'abandonna pas pour si peu en clamant son discours :
"Bonjour-Bonjour mon bon m'sieur, vous me semblez bien chargé dites-donc vous et votre curieuse bestiole ! Vous avez peut-être besoin d'un sac, de nourriture pour vous et pour votre animal ? Oui ? Alors le magasin bricobrac que voilà est fait pour vous !"

Agadesh n'eût pas le temps de broncher que le personnage avait déjà dévié sur une autre personne. Peu importait, il savait maintenant où se diriger.



La Carrière de Bronze

_________________

Playlist d'Agadesh

Quand on voyage vers un objectif, il est très important de prêter attention au chemin.
C'est toujours le chemin qui nous enseigne la meilleure façon d'y parvenir, et il nous enrichit à mesure que nous le parcourons.

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Paulo Coelho, Le Pèlerin de Compostelle


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 18 Avr 2010 12:53 
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Chapitre 1: Oublier le passé.
Précédent:Entrée discrète (!)
Partie 2: Bain nocturne

Au moment ou Spectre arrivait à la rivière, il entendit un éclat de voix derrière lui. Il s'accroupit et jeta un coup d'œil dans la direction du bruit.

(Ce n'est qu'un ivrogne sortant de l'auberge de l'au-delà, rien d'alarmant. Il faut que je me dépêche si je veux arriver au manoir avant minuit.)

Car c'était ça le but exacte de cette excursion nocturne. Le maitre Nothingham, un marchand important était de sorti cette nuit, officiellement pour une réunion important. Spectre avait entendu dire que le véritable rendez vous de maitre Nothingham se passait chez une dame de la haute société connu pour ses nombreux amants, mais cela lui importait peu. Ce qui l'intéressait c'était l'argent du marchand, et le nombre réduit de gardes affecte à la défense de ce butin. Bien sur, le portail d'entrée était lourdement gardé, et toutes les fenêtres étaient fermées de l'intérieur. Mais Spectre connaissait l'existence d'une autre entrée. Nothingham faisait de la contrebande, et son manoir disposait d'un accès caché à la rivière. Le marchand que Spectre avait interrogé après lui avoir payé 4 bières (enfin, payés... il était parti en laissant la note pour le marchand mais bon.) avait mentionné une galerie caché sous le pont nord. Une galerie dont Spectre connaissait maintenant l'existence grâce à une reconnaissance antérieure.

(Ah, voila se foutu pont.)

En vérifiant que personne ne trainait sur les docs, Spectre se laissait glisser dans l'eau. Il eut l'impression que des milliers d'aiguilles lui transperçaient les jambes, mais il essaya d'ignorer cette sensation. Même si le froid l'affectait moins que les autres hommes des dunes, il supportait quand même mal cette eau qu'un homme d'une autre race aurait qualifiée de frisquet.

(Je suis l'eau, imperturbable et infatigable. Je suis l'eau,...)

Caché par un tapis de lierre, le mur du quai était percé par une brèche juste assez grande pour laisser passer une barge. Derrière se trouvait une petite plage de galets, dans une caverne de plus ou moins 1 m 50 de haut. Spectre montait sur la berge, en se frottant les jambes et le bras pour réanimer la circulation sanguin. Le bain nocturne avait lavé son bras, qui resplendissait à nouveau dans l'obscurité. Regardant autour de lui à la recherche d'une solution. Dans une cavité sur sa gauche, il vit plusieurs torches. Il en prit une, et frotta la poix contre la partie de son bras exposé. Satisfait du résultat, il avança dans la gallérie au fond de la caverne. Avançant à tâtons, il trouva une porte solide au bout de quelques mètres. Testant la poignée, il la trouva fermée à clef. Sortant son nécessaire de crochetage, il commença à ausculter la serrure

(((suite:surprise)))

_________________
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Spectre, Homme des dunes, voleur

On m'a torturé, brulé, meprisé et pourchassé.
Maintenant je reviens.


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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Dim 1 Aoû 2010 01:58 
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<Souvenirs ineffaçables>

Dissuasion menaçante (1)

Dans les rues de Yarthiss se promène un homme ayant un but précis.

Nuageux aujourd'hui; le ciel est couvert par une grisée matinale qui abonde la ville et la refroidit terriblement. Les rues sont moins peuplées que d'habitude, faute de cette météo peu commune, pas très appréciée à Yarthiss.. Les marchands sont toujours présents, bien entendu, criant leurs offres à la foule de Yarthiss; entre deux personnes se faufile un le semi-elfe gris puis se pose en face d'un établis d'armes "nouvelle génération". Cela l'intéresse, maintenant. Il touche avec les yeux, sans bruit. Très attiré, presque ébloui par les différents objets ornant les planches en bois du magasin. Les plus belles, les plus grandes, les plus tranchantes, les plus maniables. Les mieux appropriées au style de combat d'Exhen. Oui, une arme ne se choisit pas comme ça - une arme c'est presque vivant, ça ne se manie pas comme ça. L'arme est comme tout le monde le sait le prolongement du bras. L'arme caractérise son porteur,il doit la maîtriser parfaitement. Exhen le sait bien, il "déviseage" les armes les plus grandes car il a toujours eu un faible pour les armes à deux mains commes les bardiches, les lances. Il sait qu'il a toujours au fond de sa chambre la masse d'armes presque inutilisée de son grand-père. Mais elle paraît instable et elle reste peu convaincante à Exhen.
Lourde, nécessitant une force de bufle rien que pour la soulever, et alors donc pour enchaîner divers coups avec ! Cette idée - là effleure dès fois l'esprit d'Exhen, mais il ne parvint jamais à faire l'effort d'essayer cette arme étrange. Il a souvent pensé, la nuit, qu'il pourrait rendre honneur à sa famille en l'utilisant, et que cet objet pouvait alors devenir le symbole de sa génération. Exhen est libre aujourd'hui. Il est le seul survivant de sa famille ( il est fils unique ).
La violence est coupable de cette tragédie qu'encoure le semi-elfe. C'est une sorte de vengeance qu'il va transmettre par le biais de sa prochaine arme. C'est pour ça que ce choix est important pour lui. C'est à la fois une arme qui interprétera ses sentiments, comme la rage, la tristesse ou même le désespoir. Cette arme sera unique, inégale, et si représentative pour Exhen... Il ne veut pas regretter; il souffre déjà assez comme ça.

_______________________


Après encore quelques secondes de pures réfléxion, Exhen opta enfin pour une arme à deux mains comme préxu. Il l'avait déjà repéré en arrivant sur les lieux, elle avait quelque chose d'autre que les autres armes; Exhen l'avait remarqué. L'arme l'avait choisi. Exhen se laissa emporter par son choix; à la fois pressé et déterminé. L'homme interpella le vendeur qui discutait avec un autre client.
-Hé! Mon brave, tu vois cette faux au-dessus de la rapière; puis-je y toucher ?
Lorsqu'elle fut entre ses mains musclées, elle paraîssait à la hauteur. Légère, maniable, très longue et certainement aussi impressionnante. Exhen était ravi. Il souriait enfin pour la première fois depuis plusieurs mois. A coté des passants il essaya son arme ( la faisant tournoyer dans les airs ) et demeurait très satisfait. Un sentiment de joie se lisait sur son visage.


C'est alors qu'un évènement vint interrompire la scène.

<Dissuasion menaçante (2)>

_________________


Dernière édition par Exhen le Dim 8 Aoû 2010 16:13, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Rues de la Cité
MessagePosté: Mar 3 Aoû 2010 18:04 
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<Dissuasion menaçante (1)>

Dissuasion menaçante (2)

Etrangement vêtu; certainement quelqu'un de recherché par la justice, se faufile à côté d'Exhen, toujours l'arme aux mains.


_____________________



Exhen ne l'avait pas encore remarqué, tant occupé à manier sa nouvelle arme qui l'avait charmé et "choisi" ( il pensait cela à cet instant précis, il éprouvait déjà presque des sentiments rien que pour l'objet ). Les passants ne le remarquaient pas; le fait est qu'un guerrier s'entraînait publiquement dans les ruelles comme ça ne les dérangeait point - cela avait même quelque chose de rassurant ( ils avaient l'impression d'être protégé ! ). Les citoyens aiment se sentir en sécurité, entouré de part et d'autres par des défenses. C'est leur principale préoccupation; la survie. Il y avait tellement de guerres à cette époque, que n'importe quel humain pouvant les défendre contre les attaques étaient bienvenues. D'ailleurs on ne se soucie pas des carrières amoureuses des gardes ou des personnes côtoyant ce domaine-là. Ils ont les femmes à leurs pieds. La sécurité d'avoir un mari faisant parti de l'armée militaire les met en extase ! Maintenant la plupart des jeunes veulent entrer dans l'armée; on se demande pourquoi... Malheureusement ( même heureusement en fait... ) ce n'est pas aussi simple que ça. Il est nécessaire d'être surentraîné pour être recruté : ce n'est pas une tâche simple. On apprends cela plus tard, et oui... Les espoirs ont toujours une fin.
Bref. Lorsqu' Exhen fit un demi-tour sur lui-même pour tester la totalité des capacités de l'arme il aperçut enfin ce petit personnage relativement mystérieux.

Image


Le semi-elfe s'arrêta un instant, s'intéressant à l'homme qui avait l'air de le dévisager d'une manière qu' Exhen n'appréciait point. Exhen fit de même. Il vit sa tête, sous une capuche d'une robe qui enroulait tout le corps du personnage. Des cicatrices qui recouvraient son visage déchiré par des violences sûrement extrêmes. Des brûlures dues à des incendies causés par des flammes, réduisant peut-être son chez-soi en cendres ( comme Exhen , à Tulorim, lors de la terrible manifestation hantant à jamais l'esprit du semi-elfe ). A priori chauve, d'après le début d'un crâne dégarni; pas étonnant, en fait. Ce défi de regards prit fin lorsque l'étrange personnage prit la parole.


_____________________



- Je te suis depuis quelque temps Exhen, quelque temps... Je sais quelles idées tu as actuellement en tête, et je te comprends. Il était temps,à vrai dire; il était temps que tu grandisses. Tu n'as jamais été comme tes congénères; je t'ai tellement observé, depuis des décennies. Depuis les manifestations ardentes à Tulorim. Aujourd'hui ne perds pas tout par un mauvais choix. Tu n'est pas une personne commune, tu ne dois pas tout gâcher en prenant une arme qui ne te convient pas. Ton arme doit être unique, magique, différente. Regarde au fond de toi, bien profondément. Tu sais laquelle, tu le sais, Exhen.

En un instant un bruit familier attira l'attention d'Exhen. Au fond de la ruelle il remarqua un garde d'Exech, arc à la main. Alors un bruit sec apeura la foule. Femmes et enfants criant au désespoir, Exhen recula de quelques pas, surpris par le projectile bien enfoncé vers la moelle épinière de son locuteur maintenant au sol, déversant quelques coulées de sang foncé sur les pavés de la rue. Exhen, habitué aux scènes les plus violentes, ne parût pas plus dégoûté que ça. Il paraissait en fait perplexe quant aux paroles de l'homme ( mort ). Il ne fit pas attention au corps. Déposant l'arme sur la table du magasin vide, car le marchand avait fuit lâchement, il rentra chez lui en marchant le plus normalement; les gardes couraient à côté et ramassèrent le corps.
"Enfin, cet oiseau de mauvais augure ne déversera plus ces malédictions aux passants !"

_____________________



Avait-il inventé ? C'est ce que pensait à ce moment-là Exhen. D'ou tenait-il alors ces informations qui concordaient parfaitement au passé du semi-elfe ? Il avait prétendu l'avoir suivi ; pourquoi ?
Exhen avait à présent le sentiment d'être unique, d'avoir une vie complètement différente que la plupart des gens ( plupart des gens siginifiant simples citoyens ). Sur la route il se posait diverses questions. Son esprit était assaillé de multiples remarques prouvant qu'il avait toujours était fait pour devenir un terrible guerrier , plus tard enchanteur. De plus, il savait de quoi parlait l'homme, enfin, le cadavre. Une arme unique , correspondant parfaitement à Exhen.

Il n'y en avait qu'une.



Mystérieuse arme

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