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 Sujet du message: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Dim 1 Nov 2009 23:33 
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La Porte des Enfers


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Copyright by Svetlin Velinov

[…] La porte est dégondée. A l'intérieur de l'énorme bâtisse se déroule, comme à l'accoutumée, une bataille épique entre les clients, tandis que Kesh tente de ramener ses ouailles au calme à grand renfort de gourdin. Il ne faut pas être chatouilleux pour apprécier un coup sur le crâne de la part de Kesh. Lui-même ancien chasseur de renom, il a décidé de prendre sa retraite il y a quelques années déjà afin de monter une auberge où tous les chasseurs de la génération suivante pourraient bénéficier de ses conseils et de sa bibine bien fraîche. […]

- Orlyn.


La Porte des Enfers est une taverne en pierre brute et aux murs épais qui lui confèrent une fraîcheur agréable tout au long de l'année. Solide et incroyablement spacieuse, c'est le lieu préféré de tous les chasseurs de vers, ces personnes déterminées que la chaleur et le sable n'effraient pas et qui partent parfois tuer un de ces monstres gigantesques qui vivent dans le désert à l'est d'Imiftil pour en ramener la viande, la peau, ou l'ivoire. Ceux-là pourtant sont d'incorrigibles querelleurs et il n'est pas rare de les voir se mettre sur le gueule pour une simple vétille, ce qui dégénère invariablement en bagarre générale.

Le nom de l'auberge, au premier abord peu attractif, provient de l'énorme cheminée encastré dans le mur au fond du bâtiment. L'âtre, large comme six hommes et haute de moitié, servirait parfois à faire cuire des tranches de vers, les jours de bombance.
La rumeur dit toutefois que ce nom viendrait du fait que bon nombre de chasseurs ayant fréquenté cette taverne ne sont jamais revenus du désert.

A vous de voir ce qu'il en est.

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Mar 10 Nov 2009 20:14 
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>>> Premier RP ~

Yarthiss.
Une ville au climat ardent. Et pourtant nulle chaleur humaine.

Ce n'est pas que je déteste cette ville. En fait je l'aime plutôt bien. Elle est petite et tranquille, chacun vaque à ses occupations sans ennuyer ses voisins. Parmi le peu de villes que je me souviens avoir visité, je crois même que c'est ma favorite. Mais cette insouciance omniprésente me dégoûte. Tous ces gens qui vivent au jour le jour, ignorants de la guerre et des atrocités qui se déroulent hors des murs de leur cité, ne connaissant ni la faim, ni la peur ...

(Peuh ! Des faibles qui se laissent vivoter oui !)

Parfois j'aimerais ... J'y pense, dans un éclair de folie - ou peut être est-ce de la jalousie envers cette paisible innocence ? - mais oh oui que j'aimerais leur montrer la véritable horreur de ce monde ! Les torturer comme j'ai été torturé, les tourmenter, les affamer, les humilier et les tuer, enfin. Tout détruire. Ce serait si facile ...

Uriel semble ignorer mes sombres états d'âme, comme à son ordinaire. J'ignore s'il en était déjà le cas avant mon " accident " mais j'en doute. Je le soupçonne plutôt de me ménager, quoique j'ignore ce qui le pousse à ce faire.

(Tss. Comme si j'avais besoin qu'on me dorlote !)
[T'vas arrêter oui ? Tes pensées me dérange.]
[Je ne t'oblige pas à les écouter !]
Fin de la discussion. Ces derniers temps elles deviennent de plus en plus courtes. Et de plus en plus rares. Pff qu'importe ! Je n'ai rien à lui dire et je me passe admirablement de ses remarques idiotes ! Pas besoin de ça pour vivre!


Le soleil n'est pas encore à son zénith mais la température est déjà accablante.
Assoiffé, mes pas me guident vers la Porte des Enfers, l'auberge où se retrouvent la plupart des autres chasseurs de vers. En outre j'ai quelque chose d'important à demander à mon ami le tenancier ...

La porte est dégondée. A l'intérieur de l'énorme bâtisse se déroule - comme à l'accoutumée - une bataille épique entre les clients, tandis que Kesh tente de ramener ses ouailles au calme à grand renfort de gourdin. Il ne faut pas être chatouilleux pour apprécier un coup sur le crâne de la part de Kesh. Lui-même ancien chasseur de renom, il a décidé de prendre sa retraite il y a quelques années déjà afin de monter une auberge où tous les chasseurs de la génération suivante pourraient bénéficier de ses conseils et de sa bibine bien fraîche.
Malgré le tohu-bohu incessant, c'est le seul endroit de la ville où je me sente vraiment à l'aise. La plupart de ces gens ont l'expérience de la vie, du combat, et surtout, de la mort. Je sais qu'ils pensent comme moi, qu'ils ont vécu les mêmes vicissitudes. Et cela suffit à me faire apprécier leur compagnie.

Je m'installe à ma table habituelle, un peu en retrait, juste à côté de l'énorme âtre vide qui à donné à l'auberge son nom de Porte des Enfers. En me voyant entrer, Kesh cesse immédiatement ses moulinets et me rejoins à ma table.
Je crois que ce vieux bougre m'a pris en affection.


« Salut gamin.» commence t-il de sa grosse voix bourrue, « Tu viens pour quoi aujourd'hui ? »
J'ai horreur qu'il me traite comme ça. Et il le sait. Cela ne l'empêche pas de le faire toutes les fois où je viens le voir, une sorte de rituel amical en somme. Je n'en prend pas ombrage - j'y suis habitué depuis le temps - et me contente de lui rétorquer pour la énième fois, d'un air vaguement irrité.
« Cesse de me traiter comme un môme, Kesh. Je suis surement plus vieux que toi. »
« A d'autres ! Pour moi tu s'ras toujours un gosse ! Et tu n'as pas répondu à ma question. »
« Quel vieux troll entêté ... » soupirai-je, avant de reprendre, « J'ai besoin d'un client. Et aussi d'une bière fraîche.»
« Encore ? Mais t'es revenu d'expédition y a pas trois jours ! Et tu sais que les clients se font rares en ce moment, tu prives les autres de ...» « Kesh » le coupai-je calmement, le regardant droit dans les yeux « Trouve moi un client. »
Celui-ci ne répond pas tout de suite, cependant. Il se contente de m'observer un long moment derrière ses sourcil grisaillés. Il me jauge. Il cherche à comprendre mes motivations, mais au fond de lui je suis certain qu'il sait.
La bataille fait toujours rage dans l'auberge, mais il semble ne plus s'en préoccuper pour le moment. Moi non plus à vrai dire. Je n'y ai jamais prêté réellement attention en réalité. Pas une seule fois d'ailleurs je n'ai participé à cette rixe coutumière car je sais qu'il n'en sortirait rien de bon, ni pour moi ni pour les autres …

« Alors ? »
« Alors quoi gamin ? Tu veux ton client ? Je vais t'en trouver un ! …
Mais c'est la dernière fois que tu m'fais le coup ! Après, basta ! Tu te démerdes seul.»

« Comme toujours ... » marmonnais-je pour moi même tandis que l'autre s'éloignait en pestant. Je sais que je lui en demande beaucoup, je lui en suis reconnaissant même. Évidemment, ce n'est pas très visible, mais je crois que j'ai aussi de l'affection pour cet homme. En d'autres circonstances, j'aurais vu en lui une figure paternelle à aimer et aduler, mais la vie est ainsi faite, je suis ce que je suis : un diable avide de carnage. J'ai besoin de ces expéditions. C'est viscéral. Toujours en quête de nouvelles batailles et de sang, car c'est le seul échappatoire qu'il me reste. Si je n'avais pas cette extase du combat je crois que je deviendrais réellement fou.
[Tu devrais te calmer à ce propos tu sais.]
[Ta gueule.]
[Moi ce que j'en dis …]
Qu'est-ce que ça peut bien lui faire à celui-là ? Il se contente de parasiter mes pensées; parfois même il apparaît pour se moquer ouvertement de moi, et il se permet de me donner des conseils ? C'est un comble !


Ce n'est pas Kesh qui me rapporte ma mousse, mais sa fille, Kyla, une môme tout juste pubère à la vivacité exaspérante. Grande, aux yeux améthyste et au teint mat, elle ressemble, parait-il, à sa défunte mère, une femme magnifique issue d'une famille du désert. Kylamilcha, de son véritable nom, serait d'ailleurs un héritage de ses origines. Ça signifierait « Trésors des dunes » ou quelque chose du genre. Enfin du moins est-ce ce qu'elle m'a raconté. C'est qu'elle est bavarde la fillette. Et d'un tempérament au diapason de sa parenté : farouche, exigeante et obstinée. Une enfant pourrie gâtée en somme. Sans parler de on père qui la choie à outrance …

Elle dépose la choppe sur la table et me gratifie d'un large sourire avant de s'asseoir en face de moi.
La tête dans les mains, les coudes sur la table, elle m'observe fixement de ses grand yeux brillants, tandis que je plonge mes lèvres dans la mousse âcre de la bibine de Kesh.

(Qu'elle me fixe tant qu'elle veut pourvu qu'elle ne dise rien …)
Je dois avouer toutefois que son regard franc et soutenu me déstabilise quelque peu. En outre, ce mutisme inhabituel de sa part ne laisse rien présager de bon quant à la suite ...

« Et bien ? » commence-t-elle d'une voix mielleuse.
« Et bien quoi ? » rétorquais-je en reposant la choppe.
« Tu n'as rien à me dire ? »
Question étrange s'il en est. En réalité je n'ai jamais rien eu à lui dire, je ne vois pas ce qui aurait changé entretemps.
« Tu sais quel jour on est ? »
« Samedi. »
« Et ? »
Silence. J'ignore ou elle veut en venir et ça m'exaspère.
« Tu n'aurais pas oublié quelque chose ? Quelque chose d'important ? »
« Je ne vois pas, non. »
« J'ai dix-sept ans aujourd'hui ! »
« Ha ...! Bien. »
« Ha ! Bien. C'est tout ce que tu as à me dire ? »
« Félicitation. »
Elle se lève d'un bond et m'envoie le reste de ma bière à la figure, reste figée un moment à m'observer froidement, avant de se détourner et de traverser la salle d'un pas ferme et de sortir. Devant la scène, la bagarre s'était arrêtée. Plus personne n'osait bouger tant que la demoiselle était encore dans les murs, de peur de déclencher une de ses effroyable crise de nerfs. Car personne n'ignore qu'elle est la digne fille de son père ...

Désormais relativement plus calme, les clients étaient retournés poser leurs culs sur les bancs pour finir ce qu'il restait dans les rares chopines qui avaient survécus au massacre; d'autres au contraire étaient sorti, pour se faire soigner ou commencer à cuver dans leur lit la soirée de la veille. A ce moment un nain passablement éméché arborant fièrement un œil poché et une coulée de sang dans la barbe s'approche alors de moi et me tend un mouchoir odieusement sale. Je refuse en maugréant, prétextant que Kesh était déjà parti me chercher une serviette. Et quoique je n'avais aucunement envie d'engager la conversation, mais le nain n'était visiblement pas de cet avis.

« 'faut-y pas faire pleurer les donzelles, grand ! Surtout pas celle-là ! J'sais pas si t'es au courant mais elle fait sur'ment plus de dégâts qu'nous autres quand elle est en furie. T'frais mieux d'la ménager. Conseil d'ami ».
«Je n'y suis pour rien. »
« Possible mon gaillard, possible. Ça fait pas grande différence si la m'zelle est pas contente. Bon j'vais retourner voir si ma chope s'est remplie toute seule ou si j'dois encore taper sur quelqu'un pour qu'elle le fasse. Pense à s'que j'tai dis !»
(C'est cela oui …) ironisais-je intérieurement alors que le bonhomme repartait d'un pas incertain.

Belle journée en perspective.
Kesh finit effectivement par m'apporter une serviette, raisonnablement propre comparé au torchon du nain. J'essaie de m'essuyer mais le liquide avait commencé à sécher et rendait poisseux les zones concernées.

« J'te fais chauffer de l'eau à l'étage ? »
« Ça ira. »
Il n'insiste pas. Il sait ce que je prévois de faire en cet après-midi, comme chaque jours où je ne suis pas en expédition. De fait, la sueur lavera la boisson.
Je m'apprête à sortir quelques piécettes pour payer ma "consommation" mais le tavernier hoche la tête en signe de refus. Haussant les épaules, je me lève et sors de la gargote, me dirigeant ensuite vers mon terrain de jeu favoris ...


>> Entraînement & Découverte

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Mar 18 Mai 2010 14:59 
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>Attaque Avant la ville<

Comme Karkaras connaissait la ville de Yarthiss, il conduisit son compagnon jusqu'à la taverne de la porte des Enfers.
La taverne était une grande bâtisse de bois à deux étages, qui s'ouvrait sur une large rue visiblement malfamée. Un long comptoir trônait au fond de l'immense pièce remplie de lourdes tables séparées par les gros poteaux qui soutenaient le bâtiment. La salle commune, qui pouvait contenir plus d'une centaine de personnes assises, était chauffée par une immense cheminée. La salle était pleine et une lourde fumée qui piquait les yeux créait un brouillard épais. Les gens étaient bruyants, les chopes se vidaient rapidement. C'était un lieu de débauche, un lieu de fête, plein de danger, un univers clos rempli de prédateurs.

"Harald ! Trouve-nous de la place à une table en coin", lança gaiement le Demi-Elfe.
"Ça, c'est la tâche d'un gars à forte corpulence ! J'y vais."

Harald ne cherchait plus trop à comprendre les motivations des actes de son compagnon. Il avait remarqué la sagesse qui semblait l'habiter e, s'il voulait une table en coin, pourquoi pas ? De plus, il craignait secrètement sa magie. Le guerrier demanda aimablement à des vilains de leur abandonner leurs sièges et ne se vit opposer aucune résistance : d'habitude, les mercenaire et les chasseurs de vers les expulsaient avec rudesse, sans prendre de gants. Karkaras s'assit alors dos au mur tandis qu'Harald hélait bruyamment le tavernier et commandait deux repas arrosés.

"Harald", Dit Karkaras en s'essuyant la bouche avec un tissu de lin." Il nous faut d'urgence trouver un Guérisseurs, penses-tu qu'il y ait ici de quoi nous satisfaire? "
"Nous verrons demain, ami. Nos esprits seront plus clairs et il serait inconvenant de déranger un guérisseur à cette heure. Prends donc encore de ce breuvage pour oublier la douleur."




Le lendemain fut difficile pour les nouveaux compagnons. Ils s'étaient tellement imbibés d'alcool que Karkaras se demandait en se levant s'il serait capable de lancer un sortilège dans cet état. Il enleva les meubles qu'il avait cependant réussi à pousser devant porte et fenêtres pour se protéger des marauds pendant la nuit, et il descendit dans la taverne enfumé. Il y avait moitiés moins de monde que la nuit passée, chacun semblait fatigué ou irrité. il y trouva Harald devant un poulet rôti sur tapis de courges rouge au goût médiocre.

"Salut, Blins !" Lança Karkaras. "Partageras-tu ton repas avec un Demi-Elfe bien fatigué des abus de la veilles ?"
"Bien sûr, ami", répondit Harald. "Ma bouche est pâteuse et mon estomac trop fatigué pour avaler ce mets entier !"

Et les deux personnages se restaurèrent en essayant d'avoir d'aimable discussion malgré leur état de fatigue. Enfin, lorsque du poulet ne restèrent que quelques miettes, Karkaras en vint à un sujet plus important, car certain domaine de la vie lui était inconnu malgré ses 60 ans :

"Harald, il nous faut un guérisseur. Crois-tu toujours qu'on puisse en trouver facilement un ? "Questionna-t-il en se laissant aller en arrière pour soulager son estomac.
"Certainement !" Répondit Harald avec un sourire chaleureux. "Mon seigneur disait que les tavernes grouillaient en permanence de crapules capable de guérir ou de tuer. Ensuite, je lourai mon épée à une noble cause."
"Tu défendrais seul une cause dangereuse ?" Questionna Karkaras surpris.
"Tout dépendra évidemment de ma mission ! s'il s'agit de jouer le garde du corps, je suffirai bien à cela. Par contre, si on me demande d'assouvir une vengeance contre une tribut ennemie, voie pire, je me ferai accompagner par au moins un Voleur et un guérisseur !"
"Un Voleur ?" S'étonna Karkaras qui ne voyait guère l'intérêt de partir avec un ennemi potentiel qui avait pour métier de détrousser.
"Bien sûr ! Comment se passer d'un expert en serrures ou en pièges ?"
"Et en bourses !" Rajouta Karkaras avec une pointe de sarcasme.
"As tu déjà participé à une expédition ?"
"Non, j'ai juste gagné mon cheval au cours d'une joute pour un pont. Mon adversaire était sans doute le rejeton d'un riche marchand pour posséder un cheval aussi beau. Il cherchait la gloire, il n'a reçu que bosses et poussière !"
"Alors comment pourrais-tu reconnaître un guérisseur ou un voleur parmi cette foule bigarré ?"
"Oh, ce n'est pas très difficile ! Regarde au fond de la taverne, près du comptoir. l'homme qui arbore un soleil comme emblème dur la poitrine, tu peux être sûr que c'est un guérisseur ! quand au voleur, s'il y en a un, surveille ta bourse et tôt ou tard tu verras sa main s'y glisser."

Karkaras sourit.
"Si c'est son activité actuelle, il doit être difficile de lui faire confiance..."
"Peut-être, mais il est sûr que l'on ne peut s'en passer. Aller, suis-moi. Si cette homme est un guérisseur, je réussirai coûte que coûte à obtenir son aide !"

Ils s'approchèrent de l'homme en question. Il portait une cotte de mailles, avait les cheveux coupés court, blonds comme le blés. Son visage émacié lui donnait l'air éternellement fatigué. Sa voix grêle accueillit Harald.
"Bonjours, l'ami ! Je suis Oron fidèle de Gaïa. Tu es le bienvenu à ma table, homme de bonne compagnie. Je remercie Gaïa de m'avoir mis sut ta route..."
"Ta déesse n'y est pour rien", répliqua Karkaras que l'apprenti paladin paraissait volontairement ignorer. "Nous cherchons à être guéris de nos blessures."
Oron toisa le Demi-Shaakt avec dédain. Il haussa le sourcil en signe de mépris et se retourna vers Harald :
"Tu dois savoir que les fidèles ne guérissent pas pour rien, Guerrier ! Tu n'es pas à l'article de la mort, mon code ne m'impose donc rien. ais voir la couleur de ton or !"

Oron, qui ne remarqua pas le regard furieux du fanatique, sourit en voyant l'air embarrassé de l'homme d'armes.
"Je crois comprendre que ta bourse est légère, qu'à cela ne tienne, si tu me rends un service, je te soignerai..."
"Quel genre de service ?"Questionna Harald soulagé.
"Je recherche des épées pour m'épauler dans une difficile mission que mon grand Prêtre a jugé bon de me confier, sans doute pour m'éprouver. Il s'agit de dénichés un important groupe de marauds qui sévissent dans la forêt du sud et de les empêcher de continuer d'opprimer les innocents. Si tu m'accompagnes, tu sera guéris."
"Je ne laisserai certainement pas des opprimés dans le besoin !" S'exclama le Guerrier outré rien qu'à cette idée. Mon nom est Harald de Blins et mon épée défendra cette cause avec toute la force de ce bras qui la manie. si tu guéris également mon ami Karkaras, tu pourras compter sur ses pouvoirs de Sorciers !"[/color]
Oron leva les sourcils en direction du fanatique.

"Ainsi ce Shaakt est un sorcier ? Qui lui a donc enseigné son savoir ?"
"Cela ne te regarde en rien, Guérisseur ! Moi non plus, je ne travaille pas pour rien... Combien penses-tu que les vilains nous rémunéreront?"
"Mais nous ne leur prendrons rien !" S'offusqua Oron."Leur cause est mienne. Tes manières me déplaisent, et, de toutes les façons, je ne désires pas la compagnies d'un Shaakt."
" Mais, mon compagnon est un grand Mage..."Murmura Harald. "Ses pouvoirs nous ont déjà sauvés sur le chemin qui nous mena à Yarthiss."
Le guérisseur réfléchit un instant. Les mages étaient difficiles à recruter, leur prix souvent élever. Il valait peut-être mieux un bâtard de Shaakt sans doute moins gourmand...
"Alors quel est ton prix." Demanda-t-il finalement d'un air méprisant.
"Pour un cinquième du butin et la part de ceux qui pourraient trouver la mort au cours de notre quête, je ne demanderai rien aux voyageurs."

Oron le Guérisseur accepta vivement le marché sans porter la moindre attention à la seconde exigence du Fanatique. Il ne savait pas encore que, dans son esprit, il faisait déjà partie de ces morts...
"Il nous faudra certainement d'autre personnes.", dit-il d'un ton léger.
"Une autre épée et un Voleur.", avança Harald.
"Et un autre Mage", ajouta Karkaras.

C'est lui qui se proposa pour s'occuper du recrutement, de peur qu'Oron ne choisisse en fonction de ses propres critères, qui risquaient fort de ne pas convenir à un Fanatique. Il jeta un regard circulaire dans la salle et décida de commencer par le Voleur, facilement repérable. Il se dirigea vers le comptoir. Puis, laissant sa bourse en évidence, il commanda un verre de vin au tavernier tout en surveillant avec attention ses maigres richesses. Il ne fallut pas beaucoup de temps avant qu'une petite mains plonge dans son escarcelle sans qu'il sente le moindre contact. D'un geste vif, il attrapa avec fermeté et se retourna pour dévisager le détrousseur. Sa surprise fut grande de devoir baisser le regard jusqu'à un peu plus d'un mètre. malingre, les yeux aussi noirs que sa chevelure en broussaille, simplement vêtu d'une armure de cuir clouté et de braies vertes, se tenait un Sinari. Ses grands pieds nus reposaient à peine sur le sol tant Karkaras tirait sur la main coupable. Le visage du nouveau était imberbe, presque infantile. Ses yeux brillaient d'intelligence et de gaieté. Si son visage rond lui donnait un air d'incroyable naïveté, ses traits fins et harmonieux révélaient un tout autre personnage.
(Un Hobbit), songea Karkaras,(je ne savais pas que leur physique était aussi surprenant !)
Karkaras lâcha le nouveau venu.
"Eh bien, Voleur !" Murmura-t-il d'une voix plus menaçante que voulu.
"On exerce ainsi son art sur les braves gens ?"

Le Hobbit se fit mielleux, tentant de prendre un air détaché.
"Point du tout, Messire ! Je vérifiais simplement que votre bourse était bien attachée car je l'avais vue ballotter dangereusement. Et, vous savez comme moi que l'on retrouve rarement une bourse égarée !"
Le jeune voleur d'à peine quarante printemps plut immédiatement au Demi-Shaakt. Ses yeux pétillants lui étaient sympathiques, sa voix aigue l'amusait et son impressionnant culot en faisait un être à part.
"Écoute, je m'appelle Karkaras et je n'ai rien contre les voleurs à condition de participer à leurs gains. Je pars sous peu attaquer des pillard s pour y trouver mon propre compte et être guéri de mes blessures. accompagne-moi, vole sous ma protection ! Je m'engage à te punir personnellement si tu es découvert, et on partagera les gains. Soixante pour moi, quarante pour toi."
"Pardon ?"
"C'est mon dernier prix, hobbit malingre !"
"Ton marché, il est tellement injuste qu'il me faut y réfléchir, par les mamelle de Yuia"
"Fais ce que tu veux, mais ne traîne point. Les détrousseur courent les rues... "

Le larron parut hésiter, se grattant le côté du crâne d'un geste las.
"Si ceux de ma profession sont nombreux, aucun ne m'égale ! Tu aurais tort de te passer de moi, d'autant qu'une n'est pas coutume, j'ai du temps devant moi !"
"Je t'ai proposer un marché", insista Karkaras...

Les yeux du petit être brûlèrent de fureur.
"Soit, soixante pour toi, quarante pour moi.. J'accepte de te suivre pour ce vil prix, mais, pour ne pas ternir ma glorieuse réputation, tu devras me protéger au mieux des dangers hors métier.. Ainsi l'équilibre sera meilleurs !"

Karkaras apprécia la malice du nouveau venu : un voleur n'était guère puissant comparé à un sorcier ou à un homme d'armes. Ainsi, avec une bonne alliance il assurait sa survie. quand il aurait grandement progressé il pourrait peut-être faire cavalier seul.

"Tu vivras, hobbit. Je ferai tout ce qui je pourrai pour protéger ma source de revenus, sois-en sûr..."
"Je m'appelle Curtis Le grand... des Hobbits bien sûr !" Conclut le Voleur en gonflant la poitrine.

Curtis alla ensuite se présenter à ceux qui allaient être ses compagnons, au moins l'espace d'une quête, pour discuter sa rémunération, à la plus grande satisfaction du Fanatique. Ce dernier reprit ses recherches, scrutant la clientèle hétéroclite de la taverne. Il lui manquait encore un combattant et un Mage. Heureusement les mercenaires ne manquaient pas. Il se décida pour un homme d'armes qui buvait seul, entouré de vilains. Karkaras s'approcha de la table choisie et prit place. Il entama la discussion avec le solide gaillard qui n'était vraisemblablement là que pour être facilement embauché.
" Je m'appelle Karkaras, je suis mercenaire et cherche des compagnons sûrs."
"Mon nom est Calber. que proposes-tu ?" Questionna l'homme d'armes sans s'émouvoir.
"Éliminer une bande de détrousseur"
"Cela ne m'intéresse pas."
"Un dixième du butin."
Les yeux du guerrier luisirent de cupidité.
"Mon épée t'appartient. Quand part-on ?"
"Prochainement"
La discussion avait été rapide, sans détours. Calber incarnait tout ce que Teufel recherchait: Un Guerrier prêt à mettre son épée au service du plus offrant, sans grands principes, qui l'aiderait sans doute à combattre la stupidité générosité de certains de ses compagnons. il espérait seulement qu'il lui serait fidèle.
"Je vais faire aiguiser mon épée et me préparer au départ."

Puis, voyant qu'une autre personne avait rejoint le petit groupe, un homme de fine stature, en habit bleu nuit très élégant, il décida de rejoindre ses compagnons. l'air suffisant, arrogant du nouveau venu le classa immédiatement comme Mage dans l'esprit du demi-Shaakt.

Après quelques instants de pesant silence durent lesquels Karkaras chercha une attitude à adopter, Oron prit la parole:
"Craignant que tu ne réussisses point à trouver un Sorcier, nous avons pris sur nous de t'épauler ! Voici Villion le Mage ! Tu peux nous remercier car la chose n'était pas aisée..."
"Ne l'aurait pas été si tu ne le connaissais déjà", corrigea Curtis avec malice.
Karkaras préféra ne pas se heurter une fois de plus à l'insupportable guérisseur. Il salua dignement le Mage.
"Je serai heureux de t'avoir à nos côtés."
"On m'avait prévenu qu'un collègue bâtard nous accompagnerait. Sache que je ne suis pas franchement pour..." Répliqua-t-il d'un air pincé.
"Le Guerrier que j'ai trouvé prendra un dixième du butin, combien prendra ton ami? Demanda Karkaras à Oron sans se préoccuper de l'insulte.
"Pas plus que toi : un cinquième. Il nous fait cette faveur pour nous prouver que nous n'avions pas besoin de toi. D'ailleurs, si tu ne tiens pas le coup, il prendra ta part..." Ajouta le guérisseur, plein d'ironie.
"Et Curtis,"
"Un cinquième également, son rôle sera dangereux..."
"Harald prenant comme l'autre guerrier, il te reste un cinquième. C'est acceptable", calcula à voix haute le demi-Elfe noir pour faire taire sa rage.

Cette fois-ci, le groupe était au complet. Karkaras sentait qu'il lui faudrait se méfier du Mage. Il veillerait à ne pas le perdre de vue.

Oron le Guérisseur posa ensuite ses mains sur les deux blessés, invoquant Gaïa, sa déesse. sous les yeux éberlués des compagnons de route, les blessures se refermèrent, ne laissant pas la moindre cicatrice

Après quoi le départ fut décider que le départ aurait lieu aprés un délais d'une heure, le temps pour chacun d'organiser ses affaires.

--> Halte pour la nuit

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"La vie est vaine, prendre une vie n'a pas d'importance."
Karkaras fanatique niv2


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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 22:56 
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Après quelques minutes de course, je regardai derrière moi pour m’assurer que les marins ne m’avaient pas suivi.

“La voix est libre...”

J'aperçus alors une enseigne sur un bâtiment en face de moi portant l’inscription “Porte des enfers” et deux chopes dessinées de chaque côté.

“J’ai plus qu’à attendre demain pour embarquer. Une bonne mousse me fera du bien."

Je poussai la porte à double battants et découvrit une salle obscure. Une odeur d’alcool rance flottait dans l’air et un groupe fredonnait un drôle d’air dans une langue étrangère. La plupart des tables étaient vacantes. Je m’assis à l’une d’entre elles, à quelques mètres des ménestrels.

“Voilà un endroit qui me convient sacrément mieux !” Grommelai-je dans ma barbe. “Une bière !” Lançai-je à l’intention du tavernier.

Celui-ci ne leva pas la tête. Il saisit une grande chope, la remplit généreusement au tonneau derrière lui puis me l’apporta.

La délicieuse infusion calma ma colère. Je la bu d’une traite et en commandai une seconde.

Une heure plus tard, le gargotier m’apportait ma sixième bière. Je commençais à sentir l'allégresse me gagner. J’avais le cœur léger. J’étais heureux de pouvoir enfin prendre un peu de temps pour moi ! Mais une chose me turlupinait. Je sortis les deux parchemins que la fée m’avait donné plus tôt dans la matinée et examinai celui avec le message et le dessin.

Au passeur, ce parchemin
Tu montreras,
A l’ile, ce dernier te conduira


“Un passeur ? Une île ? C’est certainement une blague elfe. J’y comprends vraiment rien !”

A ce moment-là, le groupe entonna une nouvelle chanson.

Le roi Renaud de guerre revint
tenant ses tripes dans ses mains.
Sa mère était sur le créneau
Qui vit venir son fils Renaud.


“Ho ho ! J’adore cette chanson !”

Une soudaine envie de me joindre à eux me saisit. Je me levai, attrapant mon houblon au passage et sautai sur l’estrade où se trouvaient les bardes qui entamaient le second couplet :

- Renaud, Renaud, réjouis-toi !
Ta femme a accouché d'un roi !
- Ni de ma femme ni de mon fils
Je ne saurais me réjouir.


Je chantai plus fort et plus faux que les chanteurs eux-mêmes. Ma voix si mélodieuse attira l’attention des clients avinés de la taverne.

Allez ma mère, partez devant,
Faites-moi faire un beau lit blanc.
Guère de temps n'y resterai :
A la minuit trépasserai.


“Descend de là, nain, et vas te faire voir chez les phalanges de Fenris !”

“Dehors le barbu ! Tu n’as pas de droit de chanter ici !”

Je sentis l’atmosphère s’envenimer. Ça allait castagner sec ! Imperturbable, j’entamai le quatrième couplet.

Mais faites-le moi faire ici-bas
Que l'accouchée n'l'entende pas.
Et quand ce vint sur la minuit,
Le roi Renaud rendit l'esprit.


Les habitués se levèrent. Le tavernier retira précipitamment les chopes et les verres présents sur le bar. Je finis précipitamment le contenu du godet entre mes pattes. Les hommes s’approchaient d’un air menaçant. Je sautai alors en bas de l’estrade, pris mon élan et lançai la chope vide au visage du premier assaillant. Un bruit sourd retentit lorsqu’elle le toucha. Une éclaboussure de sang jaillit de son nez. La cible perdit l’équilibre et s’effondra sur une table derrière lui, qui se fracassa sous son poids. L’homme tomba sur le sol, inanimé, recouvert par le plateau du meuble.

Celui qui le suivait bondit sur moi et donna un coup de poing. Je l’évitai sans peine et frappai à mon tour dans l’estomac. L’attaquant tomba à genoux.

Pendant ce temps, le groupe continuait de chanter. Le rythme de la comptine s’accéléra, ce qui eut pour effet de me relancer encore plus. Quel bonheur ! Enfin, j’appréciais mon voyage !

Un des individus saisit une chaise et se rua sur moi. Il abattit le siège sur ma tête et l’arme de fortune se brisa. Je ne fus que légèrement sonné. Mon adversaire eut toutefois le temps de me frapper le flan avec le pied de la chaise qui lui était resté entre les mains. Je tombai à genoux. C’est à ce moment qu’une phrase du patron d’un tripot dans mon village natal me revint en mémoire : “Si quelqu'un te regarde de haut, la meilleur façon de lui faire changer de point de vue, c'est de lui briser les rotules.” Je donnai alors un grand coup de pied dans le genou de mon assaillant. Un bruit d’os brisé se fit entendre sous mon pied, suivit des hurlements de la victime. Ce dernier versa sur le côté et se brisa la crane contre l’estrade sur laquelle les musiciens entonnaient un nouveau couplet. Mon assaillant se tut.

Je me relevai et contemplai l’assistance. Trois hommes qui avaient initialement voulu m’attaquer s’étaient arrêtés, une expression de peur se lisait sur leur visage.

“Vous n’allez tout de même pas vous laissez battre par un nain ?” Leur lançai-je d’un air consterné. “Aller, v’nez donc !”

L’un des hommes couru dans ma direction. Il était musclé et la rage se lisait sur son visage. Soudain, l’homme trébucha sur le corps inanimé recouvert de la table. Il s’effondra de tout son long, coupé dans son élan. Je le regardai et un rire sonore et graveleux se dégagea de ma gorge.

“Hahaha ! Bravo ! Je te tire mon chapeau mon gars !” Je regardai les deux humains encore debout. Ils hésitèrent, puis firent demi-tour et sortirent de la taverne en courant. “Ben tient ! Du sang elfe devait couler dans leurs veines à ces deux-là !”

Je me rassis à ma table et étendis mes pieds sur le cadavre d’un des hommes.

“Chef, il fait soif !” Déclarai-je en levant un doigt. “Remets-moi deux chopes !”

L’homme arriva avec un sourire sur le visage, deux godets dans les mains.

“Offerts par la maison, pour le spectacle !”

“Héhé ! Merci ! Désolé pour la table”

“Bof, j’ai l’habitude. Chaque matin je rafistole cinq ou six tables à cause des petites bagarres. Mais c’est rare d’avoir une aussi belle prestation !” Sur ces mots il fit demi-tour et retourna tranquillement derrière son comptoir.

En entamant la première bière, je découvris qu’un des deux parchemins avait disparu. Il avait dû s’envoler pendant la rixe. Je me baissai et le cherchai du regard. Je l’aperçu à deux mètres de là, flottant sur une flaque de liquide. Je le ramassai et le posai sur la table. A ce moment-là, l’image qui se présentait sous mes yeux m’ébahit. Le liquide sur le sol avait révélé une croix rouge-sang indiquant une position sur la carte. J’observai plus attentivement le document.

Le centre exact indiqué par la croix était sur une petite tache, au milieu d’un lac au sud de Yarthiss. J’hélai le tavernier qui approcha.

“Savez-vous s’il y a quelque chose de spécial sur ce lac ?” Lui demandai-je en montrant le bristol. Il l’observa, perplexe.

“Non, et personne ne le sais. Il s’agit du lac brumeux, à trois jours de marche d’ici. Un brouillard permanent recouvre ses eaux, et personne ne s’y est jamais aventuré.”

(C’est donc ça que j’ai aperçu en chemin. Le lac brumeux ! Et le message sur l’autre parchemin. Au passeur, ce parchemin tu montreras. L’ile. Tout s’éclaire ! Il doit s’agir d’un batelier sur ce lac !)

“Merci l’ami !” Lui répondis-je. Je me levai alors, décidé qu’il fallait que je vérifie. Aggir avait presque une semaine d’avance sur moi. Quelques jours de plus ne changeraient plus grand chose ! Je sortis de la taverne en direction de l’écurie.

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Ven 23 Déc 2011 23:52 
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La main gauche posée délicatement sur son col de fourrure, Nienna avançait calmement dans les rues de Yarthiss lorsqu'elle remarqua une devanture fort mal en point. Il devait s'agir d'une quelconque brasserie ou taverne un peu malfamée. La jeune femme ne connaissait rien ni personne dans le coin et ne savait pas exactement si cela devait et pouvait l'effrayer ou la rassurer. Elle baissa la tête pour voir une porte défoncée complètement sortie de ses gonds. De l'extérieur, on pouvait deviner qu'une bagarre d'ivrognes - cela, c'était Nienna qui le supposait - avait lieu. Loin de l'affoler ou de la repousser, cette ambiance eut pour don de l'attirer.

Elle ne put donc pousser la porte pour entrer dans la bâtisse mais ses pieds foulèrent tout de même le sol du lieu. Malgré l'énorme cheminée que l'on distinguait au fond de la pièce principale, l'air était plutôt frai, ce qui ne déplu pas à la demoiselle. Serrant son épée courte pendant sur le côté droit de ses hanches, elle traversa la bataille environnante. Elle n'avait pour l'instant aucune envie de se battre, ce qui se révélait presque de l'exploit depuis qu'elle avait quitté son peuple, mais si par malheur il venait à l'esprit de l'un de ces charmants messieurs de la prendre en traître ou bien même si un coup lui était malencontreusement assené, elle serait prête à dégainer. Femme ou pas, elle était avant tout guerrière. Novice en la matière certes, mais relativement farouche pour son âge et surtout pleine de bonne volonté.

Une fois arrivée au comptoir - après quelques esquives de tabourets et autres objets volants non identifiés plus ou moins contondants et dangereux, sans compter les coups mal visés - elle se positionna dans un coin plus sombre. De là, elle put observer plus précisément l'auberge. Des proportions assez grandes, des murs de pierres imposants, un bâtiment taillé dans le gros en sommes.

Alors qu'elle se retournait pour commander n'importe quel breuvage fort, un jeune homme, dans la force de l'âge, qui en aurait fait pâlir plus d'une, se positionna juste à ses côtés, la fixant quelques instants d'un air appréciateur - il fallait bien avouer que sa tenue actuelle avait tout pour plaire - avant de déclarer.


« Charmante demoiselle. Quelle joie tombe sur moi depuis que je vous ai vu traverser ce champ de bataille avec agilité et force. Sachez que je n'ai que rarement vu une aussi belle bachelette que vous en ce lieu peu propice à une telle rencontre ! Et qu'il serait plaisant de pouvoir partager une francherepue avec vous !

- À Dieu ne plaise ! Damelot, je ne fais pas dans la jouvence et tient en préférence les hommes d'âges murs pour ce qui est de partager une bonne pitance ou même une nuitée.

- Quelle tristesse pour le pauvre maroufle que je suis. Peut-être pourrais au moins m'enquérir des raisons de votre présence parmi nous ?

- J'ai maille à partir avec un certain nombre de mes anciens proches et de mon peuple. Cependant, cela ne vous regarde point, ne vous déplaise ! Et m'est avis qu'il est normal de se rendre dans une auberge lorsque l'on veut faire bonne chière. Sur ce, quitter la place prestement, je vous prie. »

En prononçant ces mots, elle avait appliqué sa main gauche sur le pommeau de son épée, de manière à ce que ce jeune homme se rende bien compte que la discussion était close. Elle n'aimait pas les jeunes hommes. Elle ne savait pas pourquoi, mais avant une différence d'âge de dix ans, minimum, les hommes de l'intéressaient pas. Un homme d'un certain âge, ou d'un âge certain si vous préférez, avait bien plus de charme à ses yeux et l'attirait d'autant plus. Levant le bras d'un geste gracieux et vif, d'un voix forte, elle interpella le tavernier.


« De l'hydromel et une bonne bolée de brouet !

- "Bien, Mam'zel' ! »

Elle n'eut pas attendre longtemps avant que le tavernier ne revienne avec la soupe demandé et l'alcool l'accompagnant, qu'elle ne paya qu'1 yus ... après tout c'était une pitance de maigre facture. Elle commença donc son repas, se demandant ce qu'il lui arriverait dans cette contrée et ce qu'elle pouvait maintenant faire ... S'inscrire à la milice était sans doute un bon moyen de partir à l'aventure, mais l'idée même de s'enrôler dans un quelconque groupe, surtout dans une milice, la rebutait franchement. Elle décida donc de finir son souper avant de songer à l'avenir ...



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Dernière édition par Nienna Lizbeth le Dim 4 Nov 2012 22:16, édité 6 fois.

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Lun 26 Déc 2011 14:49 
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Il est de notoriété publique - bien, peut-être pas à Yarthiss où Nienna est une parfaite inconnue, que disais-je déjà ? Ah oui. Il est donc bien connu pour ceux qui ont côtoyé la demoiselle que Nienna était un "ventre sur pattes" selon les dires de son père. Aussi ne dévorait-elle pas ses repas mais les savourait-elle longuement, jetant des regards noirs à qui voulait la déranger. Et lorsqu'elle mangeait, elle ne pensait à rien. Aussi ne savait-elle toujours pas ce qu'elle allait faire à la fin de son repas. Mais au moins, elle avait les idées plus claires. Elle était partie de chez elle rapidement, elle avait fui pour être exact. Et pour l'instant, malgré l’intéressante rencontre qu'elle avait fait en la personne de son actuel compagnon, Amolaric, elle n'avait trouvé aucune occupation. La taverne s'était calmée, les traces de la bagarre étant toujours bien là. D'un pas vif, Nienna traversa en sens contraire la pièce mais fut interceptée avant de sortir par le même bonhomme qu'il y a peu.


« Mam'zelle ! Ho ! Mam'zelle ! Veuillez accepter mes excuses si je vous ai froissée. J'ai dû attendre dans le brosse, à la sortie de la taverne, que vous aillez finit votre repas. Mais ...

- Vous avez attendu inutilement. Cette bachelette est hourdée par moi. »

Un homme d'une soixantaine d'année, plutôt bien en point, bien portant en tous les cas, avec un barbe mal taillée et un air renfrogné venait d’apparaître aux côtés de Nienna. La jeune femme appliqua le plat de sa main sur le torse de ce dernier pour le saluer.


« Est-ce votre Baron ? »

La première réaction de la guerrière fut d'éclater en un rire plutôt cristallin quoique légérement trop fort pour être distingué. Sa main tomba du torse d'Amolaric pour venir se poser sur son épée, dans une posture peu féminine de l'homme qui rit à gorge déployée. Elle ne reprit la parole qu'une fois calmée.


« Que nenni ! Fallait-il odir de pareilles choses en cette journée ! Amolaric, quels sont les pensements (((vieux mot français, non une faute d'orthographe))) qui te font être à mes côtés si tôt ?

- Alors que je fratouillais avec d'autres forgerons de la ville ... J'ai odi qu'il y a avait un recrutement de forgeron pour une mission spéciale à Tulorim et je venais te mander si m'accompagner t'intéressait.

- Si sur le chemin on pouvait rencontrer une petite tribulation, pourquoi pas ?

Ce cours échange avait suscité l'intérêt du jeune homme qui, resté en retrait, revint à la charge, un faux sourire plaqué sur le visage, l'air un peu gentil garçon trop marqué pour que cela fasse vrai.


« Peut-être pourrais-je marcher un peu avec vous. Si vous allez sur Tilorim, j'ai eut vent de quelques cordelles avec des butins intéressants.

- Je m’accommoderai de ta présence si tu ne t'en prends plus à ma bachelette. Je sais être fel quand il le faut.

- Il en ressortirait eshanché de toutes manières ... »

Nienna toisa le jeune homme avant de hocher la tête. Elle acceptait sa présence, pour une courte durée espérait-elle. Amolaric et le jeune homme, dont Nienna ne voulait pas forcément connaître le nom, partirent en premier, sortant de la taverne rapidement. Nienna retourna au fond de l'auberge afin de faire l'achat d'un pain de campagne grossier et d'un maigre lot d'hokala, pour la modique somme de 2 yus, pour leur voyage qui devrait leur prendre à peu près cinq jours, si elle se rappelait bien son allé. Lorsque la jeune femme voulu sortir à son tour, un homme robuste lui barra le passage. Homme sur lequel elle darda un regard froid et méprisant. Seulement, avant qu'elle dégaine, Amolaric revint, posant sa lourde paluche sur l'épaule du maroufle. Enfin, ils purent partir.



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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Mar 19 Fév 2013 17:29 
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Avide de trouver de quoi s'abreuver, Kenddy se rendit dans la première taverne qu'elle trouva. Vous êtes déjà allé dans une taverne ? On y chante, on y boit, on y mange, on y danse, ...  La carte propose un grand choix de plats et vous pouvez avoir de la bière jusqu'à plus soif pour une somme vraiment très raisonnable.
De l'ambiance ? Il y en a tous les soirs, et comme c'est la seule taverne à des kilomètres à la ronde, il y a parfois des gens venant d'autres continents.
La taverne est une salle plutôt longue et spacieuse. Malgré le monde qui circule à l'intérieur, on trouve toujours une place au coin du feu ou près du comptoir.

« Ça pue la mort ici. » vociféra la belle.

Les personnes présentes aux alentours la regardèrent d'un drôle d'air, mais ne cherchèrent pas à avoir d'ennui étant donner l'état pitoyable de Kenddy.

« Alors, qu'es 'ce tu veut ? 
- Une bière... Oh puis non... deux bière. 
- T'es sûre d'avoir l'âge p'tiote gamine ? 
- Oui j'en suis sûre. Allez donne moi mes bières et dégage avant que je te fasse bouffer tes dents. »

Le tavernier s'éxecuta sans rien rétorquer.
La jeune femme fixa le comptoir avec un regard vide. Elle était dans ses pensées et rien ni personne ne semblait pouvoir détourner son regard. 

Soudain, elle sentit une main se poser sur son épaule. Très habile et ayant d'excellents réflexes , elle retourna la main de l'inconnu et le jeta à terre en le menaçant avec sa dague. 

« - Si tu pose encore une fois ta main sur moi, je te coupe ce qu'il y a de plus masculin chez toi. » 

L'inconnu était plutôt agréable à regarder. Il avait de belles bouclettes argentés coiffés d'un chapeau en toile violet, ses yeux étaient d'une pureté et d'une couleur inqualifiable. Il était aussi vêtue d'un long manteau rouge comparable au sang versé au champs de bataille. 

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Mar 19 Fév 2013 21:18 
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Le jeune homme te parait extrêmement surpris par ta réaction, il ne s'y attendait apparemment pas du tout. Les yeux écarquillés il te dévisage un instant avant de se reprendre et de sourire légèrement.

"Excusez-moi gente damoiselle, nulle n'était mon intention de vous importuner."

Il se libère de ton étreinte et se relève, s'époussette et se place face à toi, remettant son chapeau en place.

"Veuillez retourner à vos affaire s'il vous plait, nous n'avons pas besoin de vous pour discuter."

Il regarde rapidement les gens qui vous entourent puis se concentre sur toi.

"Je suis désolé, sincèrement, que ma conduite vous ait semblé malhabile, ce n'était nullement le but recherché. Puis, je pour me faire pardonner, vous offrir vos deux bières ?"

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Mar 19 Fév 2013 23:09 
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La réaction du jeune homme désarma Kenddy. Toute autre personne aurait réagit différemment après ce qu'elle venait de faire. Mais l'inconnu prit plutôt ça avec le sourire. Ce qui plaisait plutôt à l'humaine. Il s'adressa à elle de façon très polie et détendue. 

« Je suis désolé, sincèrement, que ma conduite vous ait semblé malhabile, ce n'était nullement le but recherché. Puis-je pour me faire pardonner, vous offrir vos deux bières ? »

Cette question surpris grandement Kenddy. Était-il fou ? Peu importe. Sa proposition la toucha. Jamais personne n'avait été aussi gentil avec elle. Elle accepta donc son offre mais toujours en restant froide, un peu distante. 

« Mouais.... Pourquoi pas ? »

Le bel homme s'installa à côté d'elle. Elle le fixa avec un profond désarroi. Et pour une fois depuis que ses parents et son frère l'avaient quittés, un sourire illumina son visage. Mais il se ternit très vite lorsque l'homme lui rendit son sourire.

« Que se passe-t-il ? J'ai fait quelque chose de mal ? » culpabilisa le jeune homme. 
- Non, au contraire, c'est la première fois depuis bien longtemps qu'on ne s'est pas montré aussi sympathique avec moi. 
 - C'est bien dommage...
 - ...
 - Oh désolé je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise. 
 - Non non, ce n'est rien. Mais j'y pense ! Avec toute cette agitation je n'ai même pas eu le temps de vous présenter des excuses. 
 - Ce n'est pas la peine. Je comprends tout à fait votre réaction. Quel goujat ! Je ne me suis même pas présenter.
 - Pour informations , la folle qui veut tuer tout le monde s'appelle Kenddy et vous ? »

Kenddy essaya de deviner le prénom du bel Apollon. Luc ? Non. James ? Non plus. Kurt ? Ringard. Elle n'avait aucune idée du nom que pouvait porter cet Adonis. Mais il devait sûrement porter un prénom qui correspond à son caractère. Simple, raffiné, pas trop tape à l'oeil.

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Mer 20 Fév 2013 11:04 
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"Je me nomme Arthurius, et je suis un hors la loi."

Il dit cela sans broncher, en buvant une gorgée d'une des deux bières qu'il a commandé, puis relève les yeux vers toi.

"J'espère que ceci ne vous met pas mal à l'aise. Je suis recherché mais innocent, et je n'ai de cesse que d'arriver à le prouver."

Il se tourne vers la porte de la taverne, une seconde, puis se retourne pour plonger son regard dans le tien.

"En entrant dans cette taverne, je ne cherchais qu'à me cacher, mais je pense y avoir trouver plus que je n'aurai put le rêver. Une lumière éclatante de vie, une étincelle qui n'attend qu'une mèche pour s'épanouir..."

Il laisse le silence s'imposer quelques instants avant de reprendre.

"Il me plait de croire que je suis suffisamment perspicace, et que lire en ceux qui m'entoure m'est assez aisé. Et j'ai cru deviner que vous n'aviez guère de but. Que diriez-vous de m'accompagner ?"

A ce moment là, un fracas se fit entendre derrière lui. Trois gardes venaient d'enfoncer la porte et ne mirent que quelques secondes à trouver leur cible. Arthurius se leva et te prit la main.

"Vous n'avez que quelques instants pour vous décider. Ensuite, soit vous devenez ma complice, soit je vous dit adieu."

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Mer 20 Fév 2013 19:54 
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Le bel inconnu s'appelait donc Arthurius. Cependant, la révélation qu'il lui fit la déboussola. Il lui avait annoncé ça paisiblement, sans gêne, avec sérénité. Son identité n'était pas un soucis pour Kenddy. Elle avait toujours aimée le côté « mauvais garçon ». Elle était rentrée dans cette taverne à fin de noyer son chagrin et finalement, au côté d'Arthurius, elle avait retrouvée le sourire et la joie de vivre. Il s'adressa à elle avec le plus grand sérieux. 

« Il me plait de croire que je suis suffisamment perspicace, et que lire en ceux qui m'entoure m'est assez aisé. Et j'ai cru deviner que vous n'aviez guère de but. Que diriez-vous de m'accompagner ? »

Pendant un instant, ils se regardèrent dans les yeux. Kenddy tenta une approche et posa sa main sur celle d'Arthurius. Les deux jeunes gens se rapprochèrent dangereusement. Chacun pouvait sentir la chaleur du souffle de l'autre. Le temps semblait s'être arrêté. Ils n'étaient que tous les deux. Personne d'autre n'existait. L'espace d'un instant, la terre arrêta sa rotation. Leurs lèvres s'éffleurèrent. A ce moment là, un fracas se fit entendre derrière eux.  Trois gardes venaient d'enfoncer la porte et ne mirent que quelques secondes à trouver leur cible. Arthurius se leva et lui prit la main.

« Vous n'avez que quelques instants pour vous décider. Ensuite, soit vous devenez ma complice, soit je vous dit adieu.
- Passez par derrière. Je m'en occupe. On se rejoint à Tulorim dans 4 jours. J'aurais une monture. Nous pourrons partir loin. Et surtout quoi qu'il se passe. Ne vous retournez pas. »

Elle le laissa partir et alla à la rencontre des gardes. 

« Eh bien messieurs que cherchez-vous ?
- Un vaurien ! L'avez-vous vu passer ?
- Vaurien ? Non pas depuis que je suis ici. Mais si vous voulez, je peux moi aussi faire des choses pas très catholiques. » Elle leurs adressa un léger clin d'oeil. 

Elle espérait pouvoir les distraire assez longtemps pour qu'Arthurius ait le temps de s'enfuir. 

« Que pensez-vous de vous asseoir avec moi ? »

Les gardes hésitèrent un instant puis acceptèrent l'invitation. Elle écouta avec ennui toutes leurs histoires , puis une fois les gardes bien soul, elle se glissa discrètement vers la porte de sortie et se dirigea chez l'élevage de monture de Fridriche.

→ Elevage de monture de Fridriche  

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Dim 4 Aoû 2013 04:37 
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Le début d'une longue aventure-Partie 3

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L'ombre de Yarthiss

Je venais d'entrer dans cette salle déjà occupée par des mercenaires, des voleurs, quelques diplomates qui s'étaient arrêter dans le coin pour une petite buverie et des courtisanes qui ne manquaient pas de trouver de clients dans ce coin de la ville. À moitié bondée, je réussie à me trouver une place près de mes cibles. J'étais à seulement 5 mètre d'eux et je pouvais voir chaque mouvement et parole prononcé par ses cèleras. Les murs étaient si vieux sous mes doigts que je me demandais quand cette taverne fut construire. Surement dans les années que le château avait été construit.

Déjà la salle était bondée de gens qui venait réchauffer leur cœur, près de gens connus ou inconnus. J'en remarquai plus d'un qui me regardaient d'un regard curieux. Ils se demandaient surement qui j'étais et d'où je venais. En fait, il ne le saurait jamais. Le maître de la taverne était déjà submergé des jeunes gens et vieux gens qui venaient boire leur verre.

Un escalier menait aux chambres. Les marches étaient délabrés, mais tenait encore sous le poids de personne. Elle produisait un grincement lugubre, mais tenait encore. Aussi lugubre que le reste de l'établissement, les fenêtres n'étaient que tenus par des bouts de bois. À bien y penser, les propriétaires devraient tenter de rénover un peu leur taverne. Sans être totalement désagréable, la taverne était chaleureuse avec ses lampes qui éclairaient la large pièce dans sa totalité. Même les gens avaient l'air de bien s'amuser dans cet environnement chaleureux. À mon avis, ce devait être le nombre de courtisane qui se pavanait dans la salle commune qui réchauffaient le cœur, mais tout pouvait être source de plaisir.

Je remarquai que beaucoup portait leur barde longue. Surtout des mercenaires et des voleurs qui ne se souciaient pas de leur apparence dans leur métier. Leurs vêtements étaient sales et poussiéreux. Je ne me posai pas la question de leur apparence. Bien des gens ont l'air pire. Jamais je n'étais entré dans une taverne et je trouvai l'expérience très agréable. Mais, je ne devais pas me détourner de ma principale mission qui était de découvrir plus sur les détenus de la ville. Un des employés de la taverne me demanda ce que j'aimerais boire. Je lui répondis que j'allais prendre un petit verre de bière avec leur meilleure plat.

Pendant ce temps, je pouvais me concentrer sur mes cibles mouvantes.

-Celui qui est venu chercher la vieille dame a dit à Théobald que le sacrifice s'était très bien déroulés. En plus, y paraît qu'elle n'aurait même pas fait de scène au bourreau. Moi j'aurais parier que la vieille dame aurait au moins hurler. Mais, non. Il faut croire que je vais devoir 40 yus à Théobald.

-Alors, je l'ai bien domptée. Avec le montant d'argent que la garde à eu pour cette dame, je me devais d'être satisfaisant avec mes clients. Et arrête de parier de l'argent avec ton ami. Bientôt, je vais être obligé de te payer en double pour prévoir tes coups d'argents qui ne marche pas.

-Sergent! On n'a si peu d'argent que cela? Combien le maître à payer la garde pour la dame.

-Pour celle-là, j'ai eu 500 yus ,beaucoup pour une vieille dame. Une jeune femme vierge vaut au-dessus de 13 000 yus. Et mage encore plus, le fluide qu'elles peuvent apporter au sacrifice est encore plus puissant. Mais je n'ai jamais réussi à en avoir. Disons que j'aimerai bien en attraper une pour la vendre à un prix que bien peu serais prêt à payer. La garde utiliserait bien l'argent à mon avis.

-Si j'en trouvai une, je serais payer au prix fort. C'est ça.

-Essaie d'en avoir une et je te donne de quoi te faire vivre pendant un an.

Mon repas arriva. Il était composé de lapin et de pomme de terre. Un repas copieux comme la pauvreté avait l'habitude de manger. Je ne m'en offusquai pas. La bière était parfumée aux fruits. La conversation dériva vers des sujets peu intéressant dans le contexte de ma mission. Théobald avait soi-disant, fait une mauvaise blague à un autre des sergents de la garde et avait été punis pour son imprudence. Tout un baratin de soldat en fin de compte.

-J'ai jamais vu pareille blagueur de la milice. On ne devrait pas le laisser seul quand il prépare un coup.

-Et quand on sait qu'il va faire un coup. Je l'aime pas ce gars, mais c'est absurde ce que tu dis.

-De toute façon, j'ai toujours l'air absurde. Même quand je dois aller faire la livraison pour le client.

-Ça, c'est vrai! Le client te trouve si cinglée qu'il pourrait te jeter dans la fosse à cadavre.

-Ha! Ha! Très drôle.

Ils arrêtèrent de parler ayant reçus leur bière. Pendant ce temps, ils échangèrent des propos que je ne compris pas, tant leur voix avait baissé de volume. Je ne m'en inquiétais pas trop. Ils parlaient de choses que je ne voulais pas savoir. Mon repas était excellent pour un lapin. Décidément, je reviendrais plus souvent.

-On nous observe. Je sens qu'on me regarde par derrière.

-Non! Les gens ont l'air tous heureux, pas du genre à regarder qu'est-ce que les gardes de la ville font en plein soir d'été.

-Je préfèrerais sortir que de me prendre une raclée par mon supérieur, parce que j'ai négliger de m'abstenir de fermer ma bouche. Toute façon, j'ai mal à la tête.

-Pas tout suite! Je voulais aller faire un tour du côté des courtisanes.

-Tu feras une tour plus tard quand nous serons hors de danger.

Je sortis en faisant tranquillement le tour de la pièce pour passer inaperçu. Les gardes de la milice regardèrent dans toute la salle sans me retrouver. Je m'étais cachée derrière des mercenaires qui buvaient en cœur. Je réussi ainsi à me faufiler à l'extérieure de la taverne. Non sans avoir une grande frousse de me faire repérer. Maintenant, j'avais les informations qu'il me fallait pour mener cette enquête à bien.

Je trébuchai sur une dague que je pris rapidement en cas de danger. Mieux être sûr que de courir le danger. Je m'écroulai au sol sans le moindre avertissement plongeant mon regard dans le noir.

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Lun 21 Juil 2014 15:35 
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A trois maisons de la taverne, je me trouve un petit coin tranquille où me changer. Je garde à disposition hache et bouclier, espérant ne pas avoir trop à m’en servir. D’ici, je perçois déjà l’odeur âcre qui se dégage de l’établissement, et les paroles fortes et sans retenue de ses occupants. Pourtant, l’après-midi n’est pas bien avancée… C’est justement ça, qui fait que l’établissement est mal famé. Je ne me cache pas d’y être habitué, mais quand j’y viens, l’heure de la nuit est bien plus avancée.

Vêtu de rouge et vert, je pénètre dans la pièce principale de la taverne. Les langues se gèlent, ne laissant place qu’à quelques murmures. Voir un milicien à cette heure, en tenue, traîner dans les bras, ça ne doit pas être courant.

De son comptoir, le patron m’adresse un signe poli. Mais je sens de la gêne dans son regard. Il se dit certainement que ma place n’est pas ici, et surtout pas dans cette tenue !

Je lui lance alors, en m’asseyant non loin de lui :

- « Mets-moi donc la même chose qu’hier soir, mon brave ! Ton vin est excellent ! »

Et joignant le geste à la parole, je lui lance une petite pièce qui règlera la note, faisant expressément retentir ma bourse plein de Yus.

Tout en sirotant mon verre de vin, je sens les regards posés sur moi. Je fais tache, c’est parfait. Et comme je l’espérais, un homme imberbe, mais gras, m’adresse la parole, sous les rires goguenards de ses camarades.

- « Tiens tiens tiens… Qu’est-ce qu’un gentil minet comme toi, milicien en plus, viens faire dans un endroit pareil, hein ? T’as pas peur, sans ta môman ? »

Le ton employé par l’individu m’exaspère, mais je dois rester concentré sur la mission et prendre un ton de gamin bien trop gâté, outré par son intégration forcée à la milice. Bon, je l’admets, je n’ai pas trop à me forcer, en fait.

- « Peur ? Absolument pas ! Je suis bien trop énervé, pour avoir peur ! Figure toi, mon cher, que j’ai intégré cette fichue milice il y a moins d’une heure ! Tu imagines ? Moi ! Fils de marchand aux moyens aisés, obligé de travailler et de me soumettre à une autorité idiote dont je n’ai que faire ! »

Je mets des tonnes d’intonation dans mon discours, pour sembler le plus offusqué du monde à devoir obéir à une quelconque autorité, espérant que les malfrats soient les premiers à comprendre cette contrainte. Je poursuis :

- « Je vous envie, vous autres, coureurs de grands chemins ! Vous ne devez dépendre de personne, vous faites ce que vous voulez de vos journées, vous vivez libres et sans loi ! »

L’homme hoche de la tête, mais ne semble pas dupe pour autant. Dans un dernier espoir, je me décide à leur offrir à tous une tournée de bière, espérant me les mettre dans la poche.

- « Eh, patron ! Mets donc une bière à ces gens libres ! C’est ma tournée ! »

Un éclat vocal s’envole de la table, les brutes sont heureuses. Je quitte donc mon tabouret haut perché pour me joindre à leur table bruyante d’assoiffés. Ils sont un peu nombreux… Mais l’alcool risque d’être mon meilleur allié.

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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Lun 21 Juil 2014 16:11 
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Au fil du temps et des tournées, je gagne peu à peu leur confiance. Mais je sens que le lien est fragile et qu’il est impératif que je reste sur mes gardes. D’ailleurs, il est hors de question que j’ingurgite une quantité d’alcool aussi importante qu’eux !

D’eux d’entre eux sont déjà hors-jeu d’ailleurs. Le gras du début, un certain Bohémond, et celui qui semble être son complice : Cassin. Ce dernier arbore une coupe de cheveux étrange et des piercings aux oreilles que mon âme d’artiste trouve plutôt laids… Mais peu importe. Ces deux-là entament des chansons paillardes à qui mieux mieux, tandis que je leur offre tournée sur tournée, la plus mauvaise bière de l’établissement faisant l’affaire. Manifestement, il n’en faut pas plus pour les convaincre de ma bonne foi : je déteste la milice.

A côté d’eux, un couple se désintéresse totalement de moi. Lui, avec ses cheveux blonds et ses petits yeux de rat, elle avec sa longue chevelure brune ondulée. Ils se tripotent de façon peu discrète et restent plutôt à l’écart de la bande. Je les imagine comme étant soumis, suivant la troupe sans trop donner leur avis.

Quelques autres discutent : une fille au visage de rat et longs cheveux blond vénitien, un type avec de tout longs cheveux foncés et bouclés, un étourdi qui semble totalement absent de ce qui l’entoure…

Les plus difficiles à convaincre sont Laly et Valérand, un autre couple de truands. Décidemment, ils doivent tous être consanguins dans cette bande ! Ils rient aux blagues des autres, mais sont plus concentrés sur ma personne. Quelques godets de bière ne suffiront pas à les entuber ces deux-là… Il faut que je me lance, que je mette totalement mon plan à exécution.

- « Dites, les gars… Vous qui comprenez cette torture qu’est la milice, vous accepteriez de me prendre avec vous ? »

Sous les paroles peu élégantes d’une chanson de Cassin et Bohémond, je suis presque obligé de crier. Apparemment, le blondinet s’enflamme sur la brune à forte poitrine, ce qui les amuse bien plus que quoi que ce soit d’autre.

Valérand me répond, me fixant de son regard bleu intense.

- « Et qu’est-ce qui nous prouve que tu ne te fiches pas de nous, hein ? Pourquoi on te ferait confiance, alors que tu es en ce moment-même, vêtu aux couleurs de la ville ? »

- « Eh bien… c’est que je détiens certaines informations… Concernant une bande de voleurs qui sévit dans la forêt. Je connais pas mal de monde dans la ville, sauf vous. J’en déduis que vous en faites partie, non ? »

Laly, qui a un air de ressemblance tellement énorme avec l’autre brune qu’on pourrait croire qu’elles sont sœurs, hoche la tête. J’ai tapé dans le mil ! Heureusement que je suis célibataire, sans quoi je croirais à une chance de cocu… ! Elle prend la parole :

- « Et quoi mon petit chat, tu serais prêt à nous livrer tes informations ? Ca me parait tellement facile ! »

- « Vous ne comprenez pas !! J’ai de l’argent, depuis toujours, qui me vient de ma famille. Comme vous, j’aime profiter des bonnes choses la vie, d’une bonne bière, d’une femme pulpeuse et d’une chanson joyeuse, mais jamais je n’ai dû voler pour acquérir tout cela. Aujourd’hui, suite à une décision prise par mon crétin de père, je suis contraint de travailler pour subvenir moi-même à mes besoins ! Et vous le voyez, pas n’importe où ! Finies les sorties nocturnes, les bières entre amis et les cuisses souples. Je suis censé, moi, Silhaar, travailler ! Cette idée me répugne… Par chance, ma toute première mission de milice, vous concerne. Et moi, je ne rêve que d’une chose : faire partie intégrante de votre groupe, pour pouvoir vivre comme bon me semble. En vous livrant ces informations, je vous fais part de ma bonne foi et peux quitter ce… tablier, sans aucun regret, une bonne fois pour toutes ! »

Tout le groupe s’est mis à écouter mes propos, attentif. Plus de chanson, plus de tripotage. Je sens que tout se joue à cet instant précis. C’est alors que Bohémond s’exclame :

- « Ca me semble un peu trop facile ! Il faut que tu fasses tes preuves ! »

Et les autres, d’enchaîner en cœur :

- « Ouais !! Mettons-le à l’épreuve ! Mettons-le à l’épreuve ! »


Valérand réfléchi un court instant.

- « Puisque tu veux te joindre à une troupe de voleurs, tu vas devoir agir en tant que tel. Sort, et détrousse des gens. Rapporte-nous 50 Yus. Janus va venir avec toi, pour veiller à ce que tu les voles réellement et que n’ailles pas les récupérer je ne sais où, dans ta famille de riche. »


J’acquiesce, ne sachant pas du tout comment je vais m’y prendre. L’étourdi se lève, et, ensemble, nous nous dirigeons vers la sortie. Cassin me lance alors :

- « Hé mec ! Laisse-nous ta bourse, qu’on se paye à boire ! »

Je lui lance cette dernière avant de tirer la lourde porte en bois et de me faire surprendre par la fraîcheur de cette fin d’après-midi.

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Sihlaar


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 Sujet du message: Re: La Porte des Enfers(taverne et repère des chasseurs de vers)
MessagePosté: Jeu 14 Aoû 2014 23:23 
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Realmas arriva devant un bâtiment assez petit, et y entra immédiatement à l'odeur d'alcool qui lui chatouillait le nez. L'intérieur n'était éclairé que par une énorme cheminée dans le fond de la pièce et quelques torches. On y sentait la chaleur des braises dès l'entrée. Il y avait un comptoir, où étaient juchés deux humains ivrognes. Le thorkin s'approcha d'eux, et l'un deux beugla:

"Tu veux quoi toi ? Mon poing dans ta face ?"

Le nain l'ignora et commanda une chope de bière ainsi qu'une petite bouteille qu'il attacherait à sa ceinture. L'autre reprit :

"Eh, tu me regardes quand je te parle ? Quelle ignorance ces thorkins..."

Realmas l'ignora de nouveau et but sa bière tranquillement après s'être dit qu'il règlerait son compte à l'ivre plus tard. Des musiciens arrivèrent sur la scène sur le côté de la pièce. Ils se mirent à chanter, mais faux, faux ... Cela énerva vite le nain qui se décida à finir vite fait sa bière et de payer. Une fois fait, il descendit de sa chaise, quand une main l'aggripa.

"Toi, là, écouté-moi bien. Si tu continues à faire ton malin, ça va mal tourner pour toi. Les miliciens ne sont pas les bienvenus ici."dit-il en faisant tourner son poing.

"Et toi, ne te ravise pas de me parler comme ça." dit-il en s'approchant de l'humain.

Realmas donna un formidable coup de poing dans le genou de son adversaire. L'autre essaya de lui donner un coup dans la tête, en vain. Le nain lui donna un coup de coude dans la hanche, ce qui le fit tomber par terre, inerte, dans un doux sommeil. Tout le monde se retourna, le serveur retira les boissons du comptoir avec empressement. Et là, deux, trois, quatre conflits éclatèrent et une bagarre générale en même temps. Le thorkin se dépêcha de sortir, agrippant une torche au passage. Puis il se dirigea vers la porte sud de la ville, pour commencer sa mssion.

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Realmas, Thorkin, Guerrier


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